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 Les souvenirs peuvent remonter à la surface, tel une claque !

 :: Sujets et autres

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(#)Sujet: Les souvenirs peuvent remonter à la surface, tel une claque !  |   Ven 11 Sep - 1:32


Les souvenirs peuvent remonter à la surface, tel une claque !

Ft. Adam J. McQueen.

Ma journée avait commencée banalement dans un samedi ensoleillé sous le ciel de Miami, j'étais restée sur ma chaise, devant mon écran d'ordinateur, mes lunettes sur le nez pour réviser mes cours, une bonne partis de la matinée, si ce n'est pas toute la matinée me faisant des fiches et des petits jeux pour reconnaître les maladies via les symptômes et tout ce qui s'en suis. J'avais ensuite mangée ma petite salade "niçoise" d'origine française que j'avais trouver sur le net avant de finalement sortir faire quelques courses sur les coups des deux heures de l'après midi pour remplir mon petit frigo, dans les rayons je divaguais à la recherche de mes produits favoris, regardant ma petite fiche pour ne rien oublier, j'avais pris cette petite habitude malgré moi à cause de mes cours, étudiante en médecine, je n'avais pas d'autre choix que de tout organisé pour espérer quelques heures de répits. Enfin mes aliments dans mon paniers, je m'étais dirigeais vers la caisse, j'avais saluée Mme Degus, lui demandant comment elle allait, une habitude. C'était une vieille femme typique de Miami, elle était gracieuse et avait un rouge a lèvres oranger, la première fois que j'étais venu et que je l'avais aperçus, je l'avais regardée étrangement, mais au fils des mois, j'avais appris qu'elle était une femme tout à fait respectable et d'une gentillesse incontestée, il m'arrivait de parler des dizaines de minutes avec elle lorsque je venais. J'étais sortis un sourire aux lèvres qui ne fut que de courtes durée malheureusement lorsque de l'autre coté de la rue une silhouette que je reconnus immédiatement me fis face, par chance cette personne ne m'avait pas vus, alors que froncés les yeux pour m'assurer que c'était bien la personne à laquelle je pensais un flash back me revient avec force.

FLASH BACK

Je courrais le coeur battant a tout rompre et une boule a l'estomac dans la salle de bain que je fermais a clés, je soufflais quelques secondes essoufflé avant d'attraper mon téléphone avec hâte, il fallait que je réagisse au plus vite, il était question de ma vie et je n'eu pas de mal a trouver la personne que je cherchais dans mon répertoire et je l’appelais immédiatement.

- Adam... S'il te plait décroche. Haletante, j'attendais qu'il décroche pour qu'il vienne a ma rescousse comme il le faisait depuis quelques mois déjà, la peur aux ventre et les entrailles déchirer, je suppliais intérieurement qu'il vienne m'aider, pourquoi étais-je tomber amoureuse d'un tel homme, Eric, il avait tout pour plaire et j'avais dix huit ans, j'étais d'une innocence inouïs, c'est ce qu'il lui avait plus, enfin.. c'est ce qu'il m'avait dit, je me sentais tellement honoré, moi jeune fille, simple et banale d’être regarder avec une tel avidité, seulement Eric était dépendant et mes sentiments avaient flanchés pour le plus vieux de la fratrie, Adam, je l'admirais, le trouvais d'une beauté exquise et inaccessible, pourtant j'aimais a penser que ses yeux ne regarder que moi dans mes rêves les plus fous. Et Eric le savait, il me le reprochais, autant sobre que drogués.

FIN DU FLASH BACK

Une larme roula sur ma joue et je reniflais doucement, mon regard qui c'était perdu dans le vide ce verrouilla dans le siens, si bleu habituellement qu'ils en faisaient frissonner tout mon corps, j'eu le souffle coupé et eut peur de leurs noirceurs, une peur que j'avais enfouis il y'a plus de deux ans, que j'avais enfouis avec le corps d'Eric et mon déménagement dans une autre ville, une peur qui vous déchire les entrailles et broie vos boyaux, une peur qui vous prend aux tripes et qui ne vous quitte plus et elle s'accentuait quand je remarquais qu'il m'avait vus, m'avait-il reconnut ?, oui il était évident qu'il m'avait reconnut, mais que faisait-il ici ?, je traversais doucement, mon corps ne m'obéissant plus, une boule d'angoisse dans l'estomac me prévenait que je risquais de vider son contenus a tout moment. Et quand je lui fis face, d'une voix quelques peux horrifié je murmurais du mieux que je le pus.

- Adam...?
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(#)Sujet: Re: Les souvenirs peuvent remonter à la surface, tel une claque !  |   Dim 13 Sep - 2:22
Pour je ne sais quelle raison, je me trouvais dans cette ville : Miami. Néanmoins, je ne comptais pas m'éterniser. C'est pourquoi je téléphonais à la première agence d'aviation dont je trouvais le numéros via mon téléphone portable afin de me trouver un avion le plus rapidement possible direction Londres. Là où je résidais la majorité de l'année. Un vol, ce soir à minuit. C'était parfait. J'avais douze heure pour m'y rendre. La journée s'annonçait fructueuse... Sachant qu'il était midi, je me décidais à aller m'acheter un sandwich que je mangerai sur la route de l'aéroport.

Passablement agacé, je déambulais entre les rayons de la première épicerie que je trouvais. Et c'est planté devant les boissons, en pleine hésitation entre une bouteille de Rhum et de Tequila que je cru voir surgir, entre les étalages, un fantômes de mon passé via la vitrine du magasin. Autant étourdis que surpris, je reculais de quelques pas avant de chercher de nouveau cette ombre... Mais elle avait disparu. Je chassais alors cette pensée. Cela devait être parce que je me trouvais à Miami... J'avais comme l'intuition de savoir qu'elle habitait là... Et cela, je ne savais pas vraiment comment cela se faisait... j'avais du trop boire la nuit dernière... L'appétit coupé, je sortis de l'épicerie.

C'est alors que sa voix, oui SA voix, m'arrêta dans ma démarche. Mais plus que sa voix, son ton me fit frémir... "Adam...  " combien de fois l'avais-je entendu m'appeler de cette façon ? Cela faisait tant d'années que je n'avais pas entendu cette peur horrifique émaner d'elle... Cette peur dévastatrice qui avait bousculé toutes les cartes que formait le château qui composait ma vie. Elle à présent devait vivre parfaitement bien. Elle n'avait pas ces cauchemars nourrit par la culpabilité. Il n'y avait que moi pour me retrouver comme un con à souffrir de ce qu'il s'était passé. Un sourire amer déforma mes lèvres, mais il n'atteignait pas mon regard imprégné d'une tristesse rageuse et infini. Comme depuis deux longues années à présent. Celui-ci se transforma dans une noirceur sans nom au contact du sien tendis que je venais de me retourner face à elle, face à son visage qui n'avait quitté mes pensées depuis ce fameux soir. Mon coeur se serra. Elle était si belle... Ravalant ma bile, je me rapellais alors qu'elle avait fait de moi un meurtrier. Mon visage se ferma radicalement à cette pensée. " Eléa. " soufflais-je de ma voix rauque dans le silence presque religieux qui nous entourait, moi-même je sentais toute la rancoeur et l'amertume qui y était insufflé, échos parfait à mon regard.


Je ne pouvais m'empêcher de ressentir cette envie féroce de la voir souffrir. La peine m'avait détruit. De me dire que si elle ne m'avait pas impliqué dans toute ses histoires avec mon frère, celui-ci serait toujours en vie... " Alors on venait faire ses courses ? Tout va super bien dans ta vie ? " la questionnais-je sans parvenir à retenir le reproche et le dégoût qu'elle m'inspirait dans chaque mot. Rien que de voir son visage me rappelait mon frère. C'est comme si je pouvais le voir à travers ses yeux. C'est peut-être aussi pourquoi mon regard ne pouvait plus se décrocher du sien tendis que je lui parlais. Et peut-être pouvait-elle y lire toute la tristesse que cela m'infligeait, je m'en fichais. Oui je me fichais d'elle, de tout ce qu'elle pouvait penser ou ressentir! J'avais toujours été là pour elle. A chaque fois qu'il l'a frappait. Adam vient, je t'en prit... Toujours ces mêmes mots, ces mêmes suppliques qui raisonnaient dans ma tête... Et j'étais venu, à chaque fois... J'allais devenir fou... Je semblais peut-être calme en surface, mais il n'était qu'une question de temps pour que le sujet dérape, que j'explose et que je laisse la vrai nature de la férocité de mes sentiments amer éclater.
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(#)Sujet: Re: Les souvenirs peuvent remonter à la surface, tel une claque !  |   Dim 13 Sep - 3:25


Les souvenirs peuvent remonter à la surface, tel une claque !

Ft. Adam James McQueen

Samedi était un jour banal pour des milliards de personnes sur terre, ils commençaient par ce lever, buvaient leurs cafés et vaguaient à leurs occupations, c'était un jour banal, sauf pour moi. La journée avait commencé simplement et pourtant tout m'avait conduit à ce moment précis, moi face à Adam James McQueen, mon dieu. J'avais été envahis par des centaines de sensations se déchainant comme une pluie torrentielle dans l'ensemble de mon être et qui ce mêler à une multitude de sentiments, je ne savais tout simplement pas comment réagir face à lui. Je le détaillais à défaut de ne pouvoir faire autre chose, il avait d'horrible cernes et le soleil sur son visage accentuait ses traits fatiguer, lui donnant un air presque sans vie qui me fit défaillir, mon coeur se serrait tellement fort, dans une douleur absolut. Il sentait l'alcool à plein nez comme s'il s'y était baigné dedans, il était évident qu'il avait une gueule de bois mais il l'abordait avec une certaine classe que lui seul connaissait. Je fronçais les sourcils en penchant légèrement la tête sur le coté de façon a le jauger, Adam était dans un sal état, et pour je ne sais quel raison je m'en sentais affreusement coupable, il gardait étonnamment son élégance d'autrefois et je ne m'empêchais pas de le trouvait toujours aussi beau.

Aprés tout ce par quoi j'étais passé c'est la peine et la haine qui resta en moi, comme un mélange alcoolisé, j'étais affreusement blessé de le voir ainsi mais je n'oubliais pas que j'étais enragée pour les mêmes raisons. Il avait sombrer... Et c'était par ma faute, par celle d'Eric. Son regard était noir comme la nuit et au-delà on pouvait appercevoir une petite parcelle teintée de bleu, une parcelle de tristesse; qu'il montrait volontairement ou non, il avait toujours eu un regard triste surement dû au nombreux deuils qu'il avait eu à surmonter, j'avais toujours aimé son regard aussi loin que je me souvienne. Il coupa ma contemplation qui m'avait semblais durées quelques secondes à peine en prenant la parole, j'eu un léger sursaut que je camouflais du mieux que je le pus en logeant ma main aux creux de mes cheveux de façon timide et mal à l'aise a ses dires. Je frissonnais également au son de sa voix délicieusement rauque mais haineuse et emplis de reproches qui me fit déglutir aussi tôt, cette même voix qui me rassurer et me charmer auparavant.

- Euh je.. Je.. Oui!. Parvenais-je à articuler avec beaucoup de mal encore sous le choc, je ne pensais pas qu'il était correct de lui retourner la question aux vues de la situation. Le trentenaire avait l'air tellement different, mais ne l'était-il pas ?. Je tendis ma main vers lui comme pour m'assurer qu'il était bien la, devant moi, en chaire et en os mais me rétractais avant de le touchais, me demandant finalement ce qu'il faisait ici, à Miami.

- Que fais tu ici?... Tranchai-je durement dans un murmure, si bas qu'il ne pouvait être que le seul à m'avoir entendu, comme il était le seul a pouvoir apercevoir la peur dans ma phrase.
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(#)Sujet: Re: Les souvenirs peuvent remonter à la surface, tel une claque !  |   Dim 20 Sep - 17:12
" Eléa vient là, je vais t'apprendre à me fuir! " riais-je en la coursant à travers le salon du manoir McQueen, sautant agilement par-dessus le canapé de cuir luxueux, avant de la poursuivre à travers la véranda éclairé d'un soleil aux rayons éblouissant. J'avais fermé la porte à clef moi-même ce matin et elle eut bien le loisir de s'en rendre compte en voulant forcer la serrure de ses deux mains. Vivement, elle se retourna face moi tendis que je me trouvais déjà à sa hauteur, laissant nos regard se croiser. Sans lui laisser le choix, mes mains plaquèrent les siennes au-dessus de sa tête presque brusquement." coincée. " annonçais-je un sourire victorieux aux lèvres, aux frontières des siennes. Sans lui laisser le temps de réagir, j'approchais mes lèvres de son oreille.  " Alors, c'est qui le meilleur ? " répétais-je, joueur, pour la deuxième fois, ardent de la faire flancher, mon sourire ne quittant plus mes lèvres, sans m'en rendre compte. A son tour, elle approcha ses lèvres de mon oreille, prête à surement s'avouer vaincue... fin dans mes rêves les plus fou. " Euh ça va je vous dérange pas ? " déclara Eric en arrivant derrière moi. Un rire m'échappa tendis que je libérai sa petite amie de mon emprise. " Oh soit pas jaloux petit frère, on fait que jouer. " le taquinais-je en jouant de mes sourcils pour l'embêter tout en m'avançant vers lui. Je jetais un coup d'oeil à Eléa, "C'est pas fini. " déclarai-je à son intention, lui faisant un clin d'oeil avant de rentrer de nouveau dans la maison.



Fin du flashback


Mon regard noir ne quittait le sien, jamais je ne pourrai la regarder autrement. J'ignorai ce que je faisais à Miami, et encore moins ici, à lui parler. Mais je ressentais une espèce de trouble intense et inconfortable dans ma poitrine lorsqu'elle plantait ses yeux brun dans les mien. Comme si j'allais suffoquer.  Me concentrant sur sa question, je chassais cette pensée sans importance. En quoi ma venue ici la regardait ? Un rictus froid m'échappa. " Qu'est-ce que ça peut te faire?  " énonçais-je en parvenant à peine à articuler chaque mot, les yeux dépourvu de tous sentiments. Je voulais lui dire tellement de chose qui ne passaient pas ma gorge. " J'avais besoin de toi Eléa. " était une des choses que je refoulais le plus tendis que mes yeux se plantèrent ailleurs que dans les siens à cette pensée. Comme si elle pouvait lire en moi par le biais de mes yeux. Mais j'étais bien trop fier. Le long de mon corps, mes poings se serrèrent durement. Après de longues secondes à garder les dents serrés, le regard au loin, mon regard se planta violemment dans le sien, noir, déchaîné, avec une imperceptible blessure entre-mêlé. " Est-ce que tu peux seulement imaginer ce que c'est que de perdre un frère ? 28 ans de rires, de larmes, de joie, de peur, de doûtes, et de soutiens. Mais surtout de certitude... la certitude qu'on sera toujours dans la vie de l'autre. Que rien ne pourra jamais nous séparer. 28 ans à se détester comme personne, mais à s'aimer comme personne d'autre non plus. 28 ans à grandir ensemble, littéralement ... tous ses ses souvenirs ... envolés ... à cause de qui ? à cause de toi ? " je crachais ces derniers mots, mon regard devenant de plus en plus noir et meurtrier à mesure que je m'approchais d'elle.


A présent, j'étais à quelques centimètres seulement de son corps, j'alignais alors mon regard, toujours aussi noir et presque calculateur, dans le sien. " J'ai trahi mon frère POUR toi. " avouais-je sans retenir le remord imprégné d'un certain mépris dans le son de ma voix. Un rictus m'échappa tendis que quelques souvenirs me revenaient en mémoire. Je me reculais de quelques pas. " Soit là pour moi Adam, j'ai besoin de toi Adam.Tue la seule personne que tu ais jamais véritablement aimé ADAM. " l'imitais-je, en reprenant ma voix naturellement rauque sur la dernière phrase, tout en sentant une haine pure et électrique courir dans chacune de mes veines. " TU l'a tué ÉLÉA! " vociférai-je alors sans plus contrôler les tonalités de ma voix. " TU ES LA RAISON POUR LAQUELLE IL EST MORT ! TOI ET SEULEMENT TOI ! AAAAAAAHHH ! SI SEULEMENT JE POUVAIS CHANGER LE PASSÉ, TU SERAIS MORTE À SA PLACE !!! " m'exclamais-je, laissant enfin s'exprimer toute la rancoeur que j'éprouvais encore envers elle aussi bien dans le son de ma voix que dans les gestes qui l'accompagnaient. Je n'avais jamais réalisé à quel point la haine pouvait prédominer sur tous mes autres sentiments. C'était tellement fort et intense. Les battements de mon coeur étaient devenu incontrôlables. J'étais comme ce taureau qu'on envoit dans la corrida sous les épées affutées de ses ennemis. J'étais énervé, agressif et imprévisible... Il fallait que je respire, que je me calme... Le regard que je portais sur elle était empli d'une haine inconditionnel... Il fallait que je sois de nouveau maître de mes actes.


Sans y réfléchir, je l'avais fait reculer contre un véhicule garé à proximité. Après un bref instant, je plantais mon regard, plus impassible, dans le sien." Dit moi que j'ai tort, dis moi que si tu n'étais pas entrée dans sa vie, il serait toujours six pieds sous terre à présent... Dis moi que je peux effacer la haine qui parcourt chaque parcelle de mon corps lorsque mon regard s'ancre dans le tien comme à cet instant. Dis moi que j'ai eu raison de ne pas essayer de te tuer après l'accident... Donne moi une bonne raison de ne pas le faire encore maintenant... " murmurai-je alors porté par une sincérité dont je faisais rarement preuve, mon regard bleu intense ne se détachant plus du sien. Mes mains s'étaient posées naturellement sur la voiture, encadrant son corps frêle. Un homme s'approcha alors de nous en voyant la dégradation de la scène qu'il avait commencé à observer de son banc positionné devant l'épicerie. S'il cherchais à jouer les héros, grand bien lui face! J'ancrai mon regard, le plus dénué d'émotion possible, dans celui de cet inconnu. " Vas-y sauve la de moi, tu finiras peut-être sans frère toi aussi. " déclarais-je en ricanant, comme si le sujet me faisait rire. Je jetai alors un dernier regard de dégoût à Eléa " Elle n'en vaut pas la peine. " articulais-je difficilement, en me retenant de lui cracher dessus, tout en pensant sincèrement chaque mot. Faisant alors demi tour, je commençais à partir.
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(#)Sujet: Re: Les souvenirs peuvent remonter à la surface, tel une claque !  |   Lun 21 Sep - 17:47


Les souvenirs peuvent remonter à la surface, tel une claque !

Ft. Adam J. McQueen

Je regardais ses yeux ce perdrent dans le l'immensité du vide, comme si ils étaient ancrés dans une multitudes de souvenirs, me faisant me perdre moi même dans mes pensées les plus profondes.

Flash Back.

- Police !!!!. Mon cœur battait a la chamade tandis que la police envahissaient les lieux.. ceux du crime, hors du périmètres, cacher derrière un conteneur, je soufflais, espérant calmer les pulsations qui déferlait dans mon corps, pour ne pas les attiraient dans ma direction. Quelques minutes plus tard, ayant entendu un R.A.S je me calmais et sentis une affreuse douleurs me lançait dans l'épaule gauche et avec ma main droite je la passais sur la plais, étranglant un cris entre mes lèvres, j'avais était toucher par Eric. La main en sang, je la portais a mes yeux et mon regard fut brouiller par les larmes, éprouvée. Ne supportant pas le sang je m'affaissais sur le conteneur, me retrouvant assise, mon visage était inondé et sous la douleurs je perdis connaissance.

Je m'étais réveillé le lendemain dans mon lit, bien au chaud et en sécurité, les idées malgré tout plutôt flous. Comment étais-je arriver ici ?. L'angoisse me prenant aux trips je me redressais a toute allure et une cris strident sortis du tréfonds de mes entrailles, me souvenant immédiatement de ma fin de soirée, de sa tournure, me souvenant de tout jusqu'au moment ou je m'étais évanouis, j'avais reçu une balle... Ma mère entra dans la pièce et je posais immédiatement mes yeux sur elle, inquiète, elle me regarda tristement en s'avançant a pas de loup. - Chut ma puce... Je vais te donner quelques chose pour la douleur. Elle fouilla dans ma table de chevet en chêne, près de mon lit et je fronçais les sourcils dans l'incompréhension la plus totale. - Qui m'a ramener à la maison ?. Je demandais doucement, elle me tendis un verre d'eau et ce qui ressemblé a une aspirine, je l'ais pris avec hâte, grimaçant tout de même, je n'oubliais en revanche pas qu'elle était passée outre ma question. - Maman !. Soupirai-je. Elle s'installa sur mon lit, sa main sur ma jambe m'enlevant l'idée de bouger. - Quand nous avons vu hier soir en flash spécial la mort de Eric, ton père et moi avons sut qu'il t'était arriver quelques chose.. Elle renifla et reprit. - Alors nous avons tracé ton téléphone et ton père est venu te chercher, je l'ai dissuader de t'amener a l’hôpital et je t'ai soigner, je ne voulais pas que la police t’interroge et qu'Adam soit en danger. Me dit-elle finalement contre toutes attentes, j'eu un hoquet de surprise. - Comment.. Comment as-tu.. As-tu ?. Demandais-je béguaillant et elle me coupa, comprenant ma demande. - Tu as répétais son prénom dans ton sommeil, la balle et les hématomes sur ton corps ma fait comprendre. Elle soupira tristement et ses yeux s'embuèrent, elle se sentait évidement coupable et mon coeur se brisait un peu plus encore. Maman ne me laissa pas le temps de répondre, elle ajouta avec bienveillance, que seule une mère pouvait avoir. - Maintenant repose toi ma chérie.. Tu est hors de danger.

Fin du Flash Back.

Je secouais la tête souhaitant remettre mes idées en ordres et soutenais son regard plus intensément, il me répondit amèrement. Sous sa voix ce cachait tellement de colère que j'en déglutis, baissant le regard vers mes pieds, accuser, juger et coupable, je ne me souvenais même plus que nous étions en pleine rue, a découvert, je relevais mes yeux et vis qu'il évitait mon regard, mes yeux plissaient, je ne manquais pas de remarquer ses poings se serraient et il prit la parole beaucoup plus brusquement, me demandant si seulement je pouvais imaginer de perdre mon frère, si je pouvais survivre après tant d'années a ses côtés, si je pouvais imaginer qu'un jour il partirait, et que ce soit de ma faute, que tout soit de ma faute. Je commençais a me m'énerver intérieurement, moi aussi j'avais un frère, et si seulement il s'intéressé a moi, il n'aurait pas a me dire tout ca, il comprendrait, mais il était trop aveugle. Il crachait son venin, avec hargne, ne voyant pas a quel point j'étais moi aussi détruite par tout ça. Et sous l'impact de ses mots, je reculais. " J'ai trahis mon frère pour toi. " Me dit l’effet d'une balle mais cette fois si en plein coeur et beaucoup plus douloureusement. Il laissait exprimait toute sa rencoeurs, mes yeux embuaient, je n'y voyais presque plus, j'avais besoin d'air et je respirais à présent mal mais je gardais mes pieds bien ancrés au sol, ne voulant tourné de l'oeil, j'encaissais sa douleur sans bronché, les larmes coulant jusqu'à l'arrête de mon menton, je fermais quelques secondes mes yeux, a présent bloqué entre Adam et une voiture, son souffle s'accader ce mélanger aux miens et je fus éblouis par la rage qui le hantait. Sa voix soudainement beaucoup plus calme me demandait de lui donné une seule raison de ne pas m'abattre moi aussi et je fus choquée par l'intensité de sa haine.
- Parce que si je serais morte... Tu l'aurais tuer.. Et tu te serais tuer... Pleurai-je en echos avec son murmure tandis qu'un homme s'approchait de nous, je me souvenais que nous n'étions pas seuls et je regardais autours de moi les personnes nous juger, regardant curieusement la scène et la tournure qu'elle prendrait. Adam s'adressa a l'homme le défiant de m'aider, mais je savais qu'il ne me ferait aucun mal alors qu'il ce retournait je fis un simple signe a l'homme, signalant que j'allais bien et un dilème de taille se présenta devant moi, le laisser partir, encore sous le choc, continuer a pleurer toutes les larmes de mon corps ou le retenir...
Je m'élançais à sa poursuite et me positionnais devant lui, c'était a moi de parler maintenant.
- TU M'A LAISSER TOUTE SEULE!!!!!! T'AVAIS PROMIS ET TU M'A LAISSER TOUTE SEULE!!. Je le poussais énervé et anéantie. - A MOITIER MORTE DANS UNE RUE!!! TOUTE SEULE ET PRATIQUEMENT MORTE!!!. Criai-je les poings contre son torse. - Tu m'aimais.. Et tu as fais ce qui te semblais le plus juste.. Dis-je en m'écroulant au sol, je n'avais plus d'air dans les poumons, le sang pulsant dans mes veines me donnant horriblement chaud, comme si je mourrais une seconde fois.
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(#)Sujet: Re: Les souvenirs peuvent remonter à la surface, tel une claque !  |   Dim 27 Sep - 21:48
Discuter avec Eléa ? Mais quelle erreur monumentale... " TU M'A LAISSER TOUTE SEULE!!!!!! T'AVAIS PROMIS ET TU M'A LAISSER TOUTE SEULE!! " ses mots me frappèrent de plein fouet, me faisant mal bien plus profondément que je ne l'aurai cru. Un sourire m'échappa malgré moi. Je voulais me montrer conciliant pour cet échange, polit. Néanmoins, c'était trop. Mon sourire s'avéra froid et méprisant, tout comme mon regard dans le sien. Et tendis que ses poings s'abattaient inlassablement contre mon torse telle une pluie torrentielle, j'emprisonnais sévèrement ses poignets frêles par mes mains solides d'homme pour qu'elle arrête enfin de bouger et la ramener tout droit à la réalité. Mais elle semblait complètement dévastée et hors de contrôle. D'aussi loin que je la connaissais, je ne l'avais jamais vu ainsi. Je finis par hurler son prénom, pour qu'elle plante son regard dans le sien. Ce qui fonctionna. " Eléa... " répétais-je alors plus doucement, sans m'en rendre compte. C'est à ce moment que la pluie commença à se déverser sur nous. Je pris le temps de détailler chacune des lueurs qui habitaient son regard qui autrefois me faisait perdre tous mes moyens.


Le regard toujours intensément plongé de le sien, ma voix rauque se fit presque inaudible. " Tu dis n'importe quoi. Je ne t'ai jamais rien promis. Je t'ai dis que je te protégerai. Il n'y avait pas de pacte écrit, ni de signature. C'était juste toi et moi, dans ton salon, une nuit. C'était juste des paroles pour te réconforter. Et surtout, tu n'aurai jamais du espérer quoique ce soit de moi après ce soir-là. " déclarais-je le plus sincèrement possible, avec une légère touche de méchanceté, histoire de toucher là où ça pouvait lui faire mal. C'est alors qu'elle me répliqua cette simple phrase " Tu m'aimais.. Et tu as fais ce qui te semblais le plus juste.. " d'un geste, je la lâchais tendis qu' un rictus amer m'échappa avant d'éclater en véritable rire. J'en avais mal. Mal de partout. Je la lâchais alors, lui tournant le dos. " La justice ? Qui décide de ça ? QUI ELÉA ? " hurlais-je alors en m'emportant véritablement contre elle pour la première fois en laissant mon poing s'éclater contre la vitre de la voiture sur laquelle elle se trouvait adossée. Repérant une barre en fer, au sol, à proximité, j'allais la chercher d'un pas vif. Commençant à frapper, vigoureusement, la voiture de toutes mes forces, la percutant du plus fort que je pouvais, dans tous les endroits que je pouvais toucher et détruire. " EST-CE QUE JE SUIS DIEU POUR DÉCIDER DE CE QUI EST JUSTE OU NON ? DE DÉCIDER DU DROIT DE VIE OU DE MORT? " continuais-je, la voix se cassant sur certains mots, en cherchant à lui faire entendre raison. Une boule se forma dans ma gorge, et je luttais contre les larmes à présent en continuant de frapper cette putain de voiture. " Vas-t-en. Fuis moi. Je ne voulais pas l'admettre. Mais JE suis responsable ok ? Tu n'a pas appuyé sur la gachette. JE l'ai fait! Tu n'avais pas à subir les crises démentielles d'Eric. J'AI prit la décision de tirer. J'AI prit la décision de te sauver toi. " terminais-je par dire après quelques secondes d'incapacité totale à articuler un son, les larmes roulant joyeusement sur mes joues à présent. Plantant alors mon regard de fou rageur dans le sien, je remarquais qu'elle s'était écroulé au sol, en pleurs. J'en lâchais ma barre en fer qui raisonna dans un bruit métallique sur le bitume. " Eléa! " énonçais-je alors en réalisant que dans ma crise de folie passagère, je l'avais peut-être blessé. Oubliant, malgré moi, toute la haine qui me consumait encore quelques instants auparavant.
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(#)Sujet: Re: Les souvenirs peuvent remonter à la surface, tel une claque !  |   Jeu 1 Oct - 16:45


Les souvenirs peuvent remonter à la surface, tel une claque !

Ft. Adam James McQueen

Entre mes yeux brouillaient par les larmes je pouvais apercevoir Adam, son visage et ses yeux montrent qu'il semblait blessé et j'essayais de lui faire autant de mal qu'il l'avait fait avec moi, mais comme toujours c'est Adam qui gagner, parce qu'il ne montrait aucune culpabilité, alors que moi, même ça me faisais énormément de bien de lui dire tout ce que j'avais sur le coeur depuis maintenant deux ans, une partie de moi me hurler en m'en déchirer les tympans de me taire car je l'atteignais et si il avait mal alors moi aussi, parfois même plus. Ca avait toujours marché comme ça, toujours. Soudain, sous mes propos il se mit a rire, ce qui accentua ma colère, il riait amèrement et je savais qu'il le faisait car il ne savait pas comment réagir, le faisait toujours, d'aussi loin qu je me souvienne. Mais il ne le faisait pas avec et elle était la, la différence, toute la différence. Je l'avais vu faire quand Eric nous surprenait à nous chamailler, il se mettait à rire, avec légèreté, me faisant oublier que lorsqu'il serait hors de vue, son frère me menacerait ou pire encore, j'adorais son rire habituellement. Il le faisait aussi lorsque ses pouffes nous retrouvés l'un près de l'autre dans la cuisine ou dans d'autre pièces et qu'elles faisaient remarquer que ce n'était pas normal, alors il riait et expliquer que j'étais comme sa petite sœur, ce qui d'ailleurs ne me plaisais pas.. Enfin quand j'eu compris qu'il le faisait pour ne pas montrer sa gêne, je m'étais mis immédiatement à rire avec lui, quand nous nous retrouvions dans une situation adéquate et c'était devenus le truc d'Adam et Eléa, notre truc.

Dans mes pensées pour la dixième fois de la journée, lorsqu'il emprisonna brusquement mes poignets avec ses mains, il les serra, afin d'exercer une maîtrise, ce contact m’électrisa malgré ma rage encore bien constant, je n'oubliais pas, bien au contraire tout ce qu'il m'avait balancé avec dégoût en pleine face. Les larmes dévastaient toujours mon visage alors que je me débattais contre lui. Il hurlait quelques chose que je ne perçus pas mais qui tout de même me ramena à moi, j'étais anéantie et brisée, j'avais aimer Eric mais lui plus encore. Mes yeux a présent plongé dans ceux d'Adam, j'essayais de me reprendre, de me calmer et d'analyser la situation.. J'avais perdu pied pour qu'il reprenne son contrôle sur lui et c'est a ce moment que la pluie décidé brusquement de faire irruption, elle s'abattait avec rage sur nous comme si le ciel nous frapper, nous faisant payer notre colère. Je regardais autours de moi, nous n'étions plus le centre d’intérêt, un sourire passa comme un ange au coin de mes lèvres, étant londonien, nous avions l'habitude de l'orage. Sans m'en rendre compte, j'étais apaisé, plus sereine, je ré-ancrais mon regard dans celui du châtain. Il prit la parole et je me souviens qu'un de ses nombreux défauts était qu'il ne savait pas se taire, je ne voulais pas entendre ce qu'il me disait, cette vérité, aussi sal qu'elle soit, mais certes la vérité. Doucement je baissais la tête, face contre terre et le mis au pied d'estale, ce qui ne manqua pas de le faire réagir, il m lâcha et me tourna le dos. Les cheveux collé sur mon visage je frissonnais de tout mon long, étant mouillais jusqu'au os et épuisée, terriblement..

Je m'écroulais au sol, gémissantes, alors que je me sentais faible mes larmes doublèrent, reprenant leur chemins sous les mots d'Adam, anéantie encore une fois. Celui-ci fut hors de contrôle t je pris peur il était devenu comme fou, comme Eric, ce déchaînant contre la Bentley sur laquelle j'avais était appuyer. Les souvenirs d'Eric que j'avais tentée d'oublier ou du moins que j'avais tentée d'enfouir, de refouler m'explosa a la figure avec fermeté.

- Adam arrête je t'en pris !.. Clamai-je pour essayer de la calmer, en vain, ma voix n'était qu'un simple murmure a l'échos de la sienne puis brusquement il se tue, lâcha la barre en fer, celle qui l'avait attraper pour ce défouler et il s'approcha de moi murmurant mon prénom, je serrais un peux plus fort mes paupières comme le font les enfants pour repousser leur peurs, je respirais difficilement husant de toute l'énergie que je possédais encore pour déclaré.

- Ne t'approche pas de moi. J'appuyais sur mes poignets et me relevais non sans mal, ma paume face à lui, je lui désignais de ne faire aucun pas en ma direction, c'était trop pour moi, beaucoup trop.

- Tu viens de me cracher au visage que tout était de ma faute.. Après deux ans sans nouvelles, alors oui tu crois peut-être que c'est de ma faute ou peut-être pas a vrai dire je m'en fiche, je me faisais battre Adam. Dis-je avec étrangement beaucoup de calme, ma main gauche posais sur mon avant bras droit et après une courte pause je repris.

- Je n'ai plus envie de me battre avec toi, ni aujourd'hui ni demain.. . Ma voix n'était plus qu'un simple murmure, emplis de sincérité. J'étais épuisée, quelques larmes roulées encore sur mes joues rougis et je les essuyais avec la manche de mon pull blanc.
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Les souvenirs peuvent remonter à la surface, tel une claque !

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