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 A funny night waits for us

 :: Sujets et autres

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(#)Sujet: A funny night waits for us  |   Dim 10 Jan - 22:06



 

∞ A funny night waits for us.


Bellamy frobisher . f t . Hannah. Mills .


Je n'aurais pas pu imaginer une telle chose arriver. La rupture, ce mot semblait si mauvais. J'ai entendu dire que la douleur n'était qu'une passade. Je suis tellement tombé amoureux de lui que je n'arrivais pas à le croire. Je ne m'étais pas rendu compte à qu'el point je l'aimais Ju qu qu'il claque la porte de chez moi.Nos échanges par messages on était un désastre, un inconnu m'avait envoyé un message pour me dire que Bellamy était avec lui en boîte de nuit et qu'il avait couché avec une femme dans les toilettes. Sur le cou j'étais plutôt réticente à ce genre de choses et puis j'avais fini par le croire. Bellamy m'en voulait pour avoir embrassé Enael et ma première pensée avait été la vengeance. Depuis nos messages je n'avais plus aucune nouvelle, soixante neuf heures sans lui parler et cette douleur ne me quittait pas une seule seconde. Je m'étais disputé avec ma meilleure amie à cause de tout cela, je ne croyais plus en l'amour et je voulais qu'elle le comprenne et qu'elle ne face pas une bêtise comme moi j'ai pu faire. L'amour était source de problèmes.Ce soir on était samedi soir. En début de semaine j'avais reçu mail d'invitation pour une soirée organisée dans l'hôtel Hilton c'était un moyen de trouver des investisseurs pour ma prochaine collection mais Carter était très malade depuis trois jours et je ne voulais pas le bousculer. Je lui avais donné son bain et son biberon qui n'avait pas voulu finir et l'avait couché dans le berceau à côté de moi. Le manque de sommeil commençait à doucement se faire ressentir mais je tenais le cou. 
Je ne sais pas depuis combien de temps je m'étais endormi quand mon téléphone portable se mit à sonner. Je l'attrapais rapidement pour qu'il ne réveille pas le petit, c'était dur de l'endormir. C'était un numéro inconnu " Oui Alo ? " dit je d'une petite voix faible " Hannah Mills ? Je suis l'inspecteur Barry un certain Bellamy Frobisher a été arreter pour bagare dans un bar en ville il y a une heure il a causé beaucoup de dégat et le propriétaire à porter plainte contre lui il nous a donné votre numéro la cotion est de 450$  " me dit l'inspecteur de police à l'autre bout du téléphone " Oui je le connais et je vais venir payer je serais là dans 20 minutes " dit je en raccrochant le téléphone. Je m'habillais en vitesse et envoyais un message à Wayne pour lui demander de venir en vitesse. Il acceptait et arrivait en moins de dix minutes.
Je sortais de chez moi et me rendais en ville pour retirer de l'argent, je n'avais pas un tel somme sur moi. Je me rendais au poste de police , la dernière fois remontait au jour de la mort de mes parents . J'entrais à l'intérieur et me dirigeais vers l'accueil " Bonjour l'inspecteur Barry vient de me téléphoner pour me dire que mon petit ami était en garde à vue " dit je simplement " Oui je vous attendais votre copain et dans un très sale état je pense que vous allez devoir l'emmener à l'hôpital " me dit l'inspecteur " Oui je vais le faire j'ai l'argent " dit je en lui donnant la somme exacte alors que Bellamy arrivait justement sacrément amocher, il avait le visage en sang et le bras sûrement cassé. Je lui jetais un regard plein de mépris c'était la goutte de trop. L'inspecteur lui remettait ses affaires et lui donnait une convocation pour la semaine prochaine " Merci beaucoup " dit je en sortant du poste de police suivie de Bellamy qui ne disait pas un mot jusqu'à prononcer doucement mon prénom dit je en ouvrant la porte " Non ne dit rien je vais juste t'emmener à l'hôpital et ensuite je vais te raccompagner chez toi et  tu poura continuer à boire et te battre dans les bars et faire ce que tu veux avec je ne sais qui  " dit en ouvrant la ma voiture. La fatigue était devenue insupportable et voir dans cet état me rendait triste malgré tout.


© Hannah Mills.






































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(#)Sujet: Re: A funny night waits for us  |   Lun 11 Jan - 21:10
 

∞ A funny night waits for us.


Bellamy frobisher . f t . Hannah. Mills .


Et voilà. La rupture. Un bien grand mot. Je ne pouvais pas dire que j'étais véritablement surpris ; cela faisait des semaines voire des mois que rien n'allait plus entre nous. Je l'avais quasiment abandonnée alors qu'elle était enceinte de sept mois. Je n'étais même pas capable d'expliquer cette absence, et c'était précisément ça le plus pitoyable. Où avais-je été ? J'avais été tellement accaparé par mes examens que je voulais à tout prix réussir et l'arrivée de Charlotte à Miami que j'en avais oublié Hannah. Elle n'arrêtait pas de me dire que Carter y était pour quelque chose, que je ne la désirais plus comme avant et que je n'arriverais jamais à vivre avec le bébé d'un autre. Honnêtement, je n'en savais rien. Plus elle m'en parlait, et plus cela faisait sens à mes yeux. Quand Carter était encore dans son ventre et que cette grossesse n'était pas encore visible, je pensais que cela ne me ferait rien. Et puis le temps avait passé, j'avais vu son ventre s'arrondir et finalement, Carter était arrivé... Rien n'était plus pareil depuis. Peut-être que je ne m'en rendais pas compte, mais il était possible qu'Hannah ait raison. Que je ne puisse pas faire abstraction du fait qu'elle avait un bébé de Wayne. J'avais pensé que cela ne m'affecterait pas mais je me trompais peut-être. Je n'en savais rien et je ne voulais plus y penser. C'était fini entre nous, voilà ce qu'elle m'avait lâché par message. Ce foutu Andy Bridgestone avait détruit la dernière flamme de notre couple. C'était étrange, mais j'étais surpris de ma réaction. Je restais relativement philosophe et j'avais l'impression de le vivre plutôt bien. Enfin, bien était un grand mot. Disons que j'étais normal tant que j'essayais de ne pas y penser. Nous avions vécu une belle histoire, mais rien n'allait plus ces temps-ci et j'en avais assez de me battre. Assez de sentir son regard accusateur quand elle trouvait de la drogue chez moi, assez de devoir me justifier pour tout. Je n'avais pas l'impression qu'elle m'acceptait totalement, moi et mes (nombreux) défauts. Au fond, j'étais sûrement trop en colère pour me rendre compte de la gravité de la situation. Peut-être espérais-je encore que ce n'était qu'une de nos énièmes crises. Je ne savais pas du tout quoi penser de tout cela. De toute façon, ça n'aurait pas pu durer. Je foirais toujours tout. Les relations sérieuses, tout ces trucs là, c'était pas pour moi. J'avais été idiot de penser qu'Hannah serait une exception. J'avais un énorme abruti de me laisser tomber amoureux d'elle.

Enfin. J'avais beau prétendre que tout allait bien et que je vivais correctement cette rupture, la réalité était un peu plus différente. Tout me ramenait sans cesse à elle, et à nos disputes. Surtout à nos disputes, mais aussi à nos beaux moments. Car il y en avait eu, malgré tout. Malgré nos différences, on avait réussi à vivre de belles choses. Nous aurions pu construire quelque chose de vrai, dans une autre vie. Si j'avais été différent. Tout ce que je voulais, désormais, c'était ne plus penser à elle. En à peine quelques jours, j'étais redevenu le Bellamy idiot, irresponsable et provocateur qu'Hannah avait connu. Quand j'étais avec elle, je me tenais à carreaux. Je voulais en finir avec les conneries pour qu'elle puisse être fière de moi. Mais maintenant... ? J'avais replongé tête la première dans mes mauvais travers. J'avais repris l'héroïne et j'avais recontacté tous mes potes louches et peu fréquentables. Je recommençais à traîner dans les bars, à faire le con. Ça m'avait manqué, en un sens, mais je savais que ce n'était pas bon signe. Je n'étais comme cela que lorsque je n'avais rien de mieux à faire, quand je n'avais aucune cause pour laquelle me battre. Pour Hannah, j'aurais retourné ciel et terre. Je serais devenu président du pays s'il avait fallu. Mais maintenant, elle était partie, et je n'avais aucune raison de ne pas retourner dans la rue. Hannah avait été ma lumière, et désormais qu'elle n'était plus là, je ne pouvais plus avancer. Alors j'essayais de tout faire pour oublier. Ce soir, je m'étais rendu dans un bar miteux avec mes potes qui l'étaient tout autant. Nous étions arrivés avec nos gros sabots et nous avions cherché la bagarre, moi le premier. Je voulais me battre, sentir l'adrénaline me parcourir le corps ; sentir mes os craqués sous les coups, avoir le goût du sang dans la bouche. J'aimais ça. Finalement, sans que je comprenne vraiment pourquoi étant donné mon taux de drogue dans le sang, ça avait mal tourné. Je m'étais retrouvé à terre sans aucun moyen de me relever. Ça puait le sang et la merde. J'avais entendu des cris, puis des moteurs, et on m'avait embarqué je ne sais où. Je m'étais vaguement endormi dans la voiture, à moins que je sois plutôt tombé inconscient.

Quand j'avais récupéré mes esprits, je me trouvais dans un commissariat. J'aurais reconnu l'odeur de cet endroit entre mille. Il y avait toujours une odeur particulière et une atmosphère irrespirable dans ces endroits. Et merde. Un policier m'avait demandé mon nom, et je l'avais donné sans broncher. « Mais qu'est-ce que j'fous là ?! » avais-je demandé. « Monsieur Frobisher, on a porté plainte contre vous. Vous avez vu le bordel que vous avez mis dans ce bar, sérieusement ? ». Je ne me rappelai de rien et ce détail me chiffonnait. « Votre caution est de 450$ » m'annonça-t-il. Je lui répondis d'un ton agressif que je n'avais pas cet argent, pensant peut-être qu'il me laisserait m'en aller s'il se rendait compte que j'étais pauvre. « Relâchez-moi! De toute façon, qu'est-ce que vous allez faire de moi ? J'suis pas un voyou » marmonnai-je d'un ton mauvais. « Vos papiers sont en règle, monsieur Frobisher ? Votre titre de séjour, votre visa...? » me demanda-t-il. Je me tus aussitôt. Et merde. Toujours le même sermon pour les mexicains. Ce genre de choses n'arrivaient jamais quand vous veniez de France ou de Suisse. C'était toujours les mexicains qui trinquaient. « Je vous suggère donc de coopérer. Dernière chance : quelqu'un ne pourrait-il pas se porter garant de votre caution » Et c'est ainsi que, de fil en aiguille, Hannah arriva en trombe au commissariat à près de trois heures du matin. Elle paya la caution sans rien dire, puis le policier m'amena à elle. J'avais le bras en écharpe et des traces de sang sur mon visage. Hannah arborait un air de mépris, aussi tâchai-je de l'imiter. Je n'étais pas très fier d'avoir eu recours à elle, mais c'était la seule solution. " Non ne dit rien je vais juste t'emmener à l'hôpital et ensuite je vais te raccompagner chez toi et tu poura continuer à boire et te battre dans les bars et faire ce que tu veux avec je ne sais qui " m'annonça-t-elle d'un ton sec en ouvrant la voiture. Je m'appuyai contre la portière et lui lançai un regard noir. « Non, tu vas m'écouter pour une fois » fis-je. Je ne voulais pas qu'il y ait de larsen entre nous, aussi tachais-je d'être clair. « Si je t'ai appelé ce soir, c'est parce que tu étais la seule personne susceptible de payer cette maudite caution, c'est tout » Plutôt mourir que de lui avouer que parmi tous mes potes, aucun n'aurait levé le petit doigt pour moi. « Ça veut rien dire. J'te demande pas de me sauver ni rien, juste dépose moi chez moi. T'occupe pas de moi. Et je te rendrais l'argent sous peu, t'as ma parole ». Mon ton ne trahissait aucune émotion. Cependant, alors que je m'asseyais dans la voiture, je sentais le regard d'Hannah sur moi. « Alors quoi ? Tu vas me dire quoi, maintenant ? Me dire que ce n'est pas responsable ? T'as plus à t'occuper de moi, maintenant, laisse moi faire ta vie. J'ai pas besoin de tes jugements. C'est fini, c'est toi-même qui l'a dit. J'ai plus aucun compte à te rendre ».



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(#)Sujet: Re: A funny night waits for us  |   Lun 11 Jan - 23:01
 

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Bellamy frobisher . f t . Hannah. Mills .


Notre rupture n'avait rien eu d'une surprise. C'était entre nous depuis plusieurs mois déjà et aucun de nous n'avait eu le courage de le faire. On avait passé des mois entiers à se battre pour une histoire qu'on pensait l'un comme l'autre perdu d'avance. Mais on avait quelque chose , l'amour. On s'aimait, oui a notre façon mais notre amour était quand même sincère et maintenant que notre histoire était officiellement terminée je savais que j'étais amoureuse de lui peu être un peu plus que je ne me l'étais imaginé.Cette distance nous avait pris conscience de beaucoup de choses. J'étais incapable d'accepter la drogue, les gens louches et les mensonges à répétition et lui avait fini par avouer que mon fils était peu être trop dur pour lui à accepter. On était dans une impasse impossible à surmonter.J'avais mais tord, je ne me considérais pas comme une fille parfaite. J'avais commis beaucoup d'erreur et aujourd'hui il était temps que je les assume. Ma meilleure amie m'a dit le soir ou je lui ai annoncé notre rupture que je devais me battre pour ce que je voulais et que quand on s'aimait vraiment on finissait toujours par se retrouver.
Les premiers jours étaient les plus durs. La nuit était devenu une torture et j'étais contente d'avoir Carter pour me changer les idées sinon je savais que je me serais effondré complètement.Cet appel m'avait surpris. Normalement ma première réaction aurait été de refuser pour lui montrer que je ne voulais plus rien avoir affaire avec lui mais j'avais besoin de le voir et je voulais pas lui causer plus de problème, Charlotte avait besoin de lui.Wayne avait accepté de garder le petit qui était malade. Je m'étais donc rendu en ville récupérer l'argent. L'inspecteur m'avait de suite reçu m'informant que Bellamy était sacrément amoché et que je devrais sans doute le conduire à l'hôpital.Une convocation était vite remise à Bellamy. Les problèmes n'étaient jamais très loin et j'avais peur que la justice regarde le cassier de trop pret de Bellamy.Sans un mot échangé on sortait tous les deux du poste. Je lui annonçais d'un ton sec que j'avais le conduire à l'hôpital et le raccompagner ensuite, bien sur si c'était aussi facile entre nous on n'en serais pas là. Le jeune homme s'emporta une fois de plus. Je montais dans la voiture ne voulant pas m'énerver j'étais abou de nerf et je n'avais aucune envie d'exploser " Ok tu as decider de faire ton connard  " dit je en attrapant mon portable et envoyais un message à Wayne pour lui dire que je n'allais pas rentrer maintenant et qu'en cas de problème il me téléphone. Je démarrais en trombe " Tu veux vraiment qu'on en parle ok avant je vais te montrer un truc et te démontrer que moi j'ai toujours cru en notre histoire ce n'est pas ma faute si te un connard sans coeur qui passe son temps à repousser les gens qui l'aiment de tout leur coeur " dit je en roulant assez vite. J'avais un endroit très précis en tete et l'heure n'était pas un problème pour lui montrer. Une dizaine de minutes plus tard on arrivait au port de bateaux.
Je sortais de la voiture suivie de Bellamy. Un vieil homme s'approchait de nous et me pris dans ses bras " Ma bel Hannah que fais-tu ici a 4h du matin " me dit-il en souriant " Je suis venu pour le voir il est pret ? " dit je en le regardant " Oui bien sûr depuis plusieurs jours " me dit t'il en me donnant les clés " Merci Max " dis je en embrassant sa joue et marchait suivi de Bellamy qui était silencieux. Je m'arrêtais devant un grand bateau à voile ou il était inscrit Bellannah sur la proue du bateau, je montais dessus et tendais la main à Bellamy " Un jour tu m'as dit tu rêvais de pouvoir partir en mer et ne plus penser à rien de pouvoir t'évader comme tu arrivais à le faire quand tu étais à mes côtés " dit je en regardant l'océan, j'avais besoin qu'il entende ce que j'avais à lui dire " Quand je te rencontrer Bellamy j'ai cru mon coeur serait brisé à tout jamais Hardin m'avait fait tellement de mal je voulais pas croire de nouveau un homme et puis tu as débarqué de nul par et tu as fait tomber chacune de mes barrières tu m'as dit que la vie méritait d'etre vécu avec un peu de danger et que je devais arrêter d'avoir peur de tout " dit je en me retournant pour lui faire face " C'est toi qui ma sauver Bellamy " dit je en m'approchant de lui pour y déposer les clés dans sa main " Je suis désolé de t'avoir blessé et je suis désolé d'avoir été une si grande déception pour toi j'ai voulu une famille avec toi c'était sincère " dit je les larme qui coulait le long de ma joue. Une histoire d'amour comme la nôtre n'avait pas le droit de se terminer de cette façon sans avoir eu le courage de ce dire ce qu'on ressentait réellement.


© Hannah Mills.

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(#)Sujet: Re: A funny night waits for us  |   Dim 17 Jan - 20:24
 

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Bellamy frobisher . f t . Hannah. Mills .


J'avais complètement merdé, il n'y avait pas d'autres mots pour le dire. J'avais merdé du début à la fin. Depuis le début de notre relation avec Hannah, je n'avais fait que des conneries. Mensonges sur mensonges. Je lui avais demandé de me faire confiance sans poser de question, et malgré l'absurdité de la chose, elle l'avait fait. J'avais trahi cette confiance à de trop nombreuses reprises. Désormais, il fallait que je fasse face à tous mes problèmes. Notre couple était au bord de la rupture, si ce n'était pas déjà fait (je n'y comprenais plus rien moi même), et il fallait que j'en assume une grande partie des responsabilités. Hannah avait tout fait pour moi, tout. Et malgré toute la bonne volonté que j'y avais mise, j'avais tout foutu en l'air. J'avais pas voulu ça, pourtant. Mais j'en venais à croire qu'être en couple n'était définitivement pas pour moi. Ça finissait toujours très mal. Blesser Hannah était la dernière chose que j'avais voulu faire. Je ne savais pas ce qui s'était passé pour que nous finissions ainsi. Notre relation s'était dégradé et malgré les avertissements d'Hannah, j'avais gardé les yeux fermés. Je n'avais pas voulu le voir. Mais maintenant, comment pouvais-je ignorer cette vérité écrasante ? Elle était là, sous mon nez. J'avais tout foiré. Alors, maintenant que je ne pouvais plus faire semblant, j'avais voulu oublier. Tout oublier. Les bons comme les mauvais moments. Pour moins souffrir, pour que la vie soit moins difficile. J'avais fait du grand n'importe quoi, j'étais redevenu en l'espace de quelques jours le Bellamy insupportable que j'étais avec qu'Hannah arrive et remette de l'ordre dans ma tête et dans ma vie. Sans elle, j'étais perdu, j'y arrivais pas. Je m'étais retrouvé dans ce commissariat, et j'étais pitoyable. Le goût du sang dans la bouche, le bras tordu dans un angle impossible. Ça y est, j'étais redevenu Bellamy Frobisher, tout droit sorti des rues de Tijuana, insupportable, bagarreur, la profonde racaille. Et Hannah devait encore une fois me ramasser, encore une fois elle devait s'occuper de moi. Car j'étais perdu, je ne savais pas quoi faire, et comme d'habitude, je m'étais tourné vers elle. Même si je prétendais le contraire, même si je lui disais que je l'avais appelé car elle était la seule susceptible d'avoir suffisamment d'argent pour payer la caution, la réalité était toute autre. Dans ce moment de doutes, je n'avais pensé qu'à elle comme secours. Dans les moments sombres, quand la nuit commence à tomber et que les incertitudes m'assaillaient, c'était vers elle que mon esprit se tournait. C'était ainsi. Mais comment lui dire tout cela ? Comment pouvais-je lui dire cela après tout ce que je lui avais fait, après lui avoir déclarer que je voulais tourner la page ? Je ne pouvais plus me permettre de la faire souffrir.

" Tu veux vraiment qu'on en parle ok avant je vais te montrer un truc et te démontrer que moi j'ai toujours cru en notre histoire ce n'est pas ma faute si te un connard sans coeur qui passe son temps à repousser les gens qui l'aiment de tout leur coeur " dit Hannah, énervée. Elle roulait vite, et dans une direction qui m'était inconnue. Le portrait qu'elle faisait de moi était plutôt correct. Il était même tout à fait vrai. J'étais effectivement un connard, car j'agissais constamment mal, et je passais bien mon temps à repousser les gens qui m'aimaient. Un vilain trait de caractère qui m'avait causé pas mal de tort de par le passé. Mais c'était comme si je m'y étais habitué, et que cela m'était égal désormais. Quand Hannah arrêta sa folle course à travers Miami, nous étions arrivés sur le port. Qu'est-ce que l'on foutait là ? Je venais souvent là, quand les choses n'allaient pas. Cet endroit m'apaisait. Comment le savait-elle ? L'avait-elle fait exprès ? Je ne comprenais pas, et cela me rendait méfiant. Un vieil homme qu'Hannah semblait connaître lui donna des clés. Les clés de quoi ? Sur mes gardes, je suivis Hannah. Elle s'arrêta devant un grand bateau à voile. Je ne compris pas tout de suite, jusqu'à ce que je vois le nom du bateau. Les bras m'en tombèrent, lorsque je réalisais. " Un jour tu m'as dit tu rêvais de pouvoir partir en mer et ne plus penser à rien de pouvoir t'évader comme tu arrivais à le faire quand tu étais à mes côtés " me dit-elle. Je n'arrivais pas à le croire. Elle m'avait acheté un bateau ! Cela me semblait irréel. Ce truc avait dû lui coûter une blinde, je n'osais même pas l'imaginer. Je n'aurais pas pu rêvé meilleur cadeau, je crois, mais les circonstances étaient si particulières que je ne parvenais pas à prononcer ne serait-ce qu'une seule syllabe. J'étais tout simplement sous le choc. " Quand je te rencontrer Bellamy j'ai cru mon coeur serait brisé à tout jamais Hardin m'avait fait tellement de mal je voulais pas croire de nouveau un homme et puis tu as débarqué de nul par et tu as fait tomber chacune de mes barrières tu m'as dit que la vie méritait d'etre vécu avec un peu de danger et que je devais arrêter d'avoir peur de tout. C'est toi qui ma sauver Bellamy " Ses paroles m'allèrent droit au coeur, et finirent de briser le peu de morceaux qu'il restait. J'avais essayé tellement fort de tourner la page ces dernières semaines, et voilà qu'Hannah venait de tout remettre en question... Elle m'aimait putain, et je l'aimais aussi. Pourquoi c'était pas suffisant, bordel de merde ? Pourquoi ? Je sentis mon visage se décomposer, mais encore une fois, j'avais le souffle tellement coupé que je ne pouvais rien dire. " Je suis désolé de t'avoir blessé et je suis désolé d'avoir été une si grande déception pour toi j'ai voulu une famille avec toi c'était sincère "

Je ne pouvais rien dire. C'en était trop pour moi. J'avais l'impression que j'allais être submergé par je ne sais quelle vague de lassitude, de chagrin. Pourquoi fallait-il que je l'aime autant, putain ? Je m'éloignai un peu d'elle et, tout en faisant les cents pas, m'allumai une cigarette. Je savais que je ne pourrais pas me taire pendant longtemps, ça n'aurait pas été sympa pour elle. Après tout ce qu'elle venait de me dire, et son cadeau... Qu'est-ce que je pouvais dire, honnêtement, à part m'excuser encore et encore d'être un tel connard envers elle ? « Pourquoi ça tombe sur nous Hannah, hein ? Pourquoi ? » dis-je à voix basse, d'une voix tremblante. J'étais extrêmement énervé. C'était ma seule façon de réagir à la tristesse. Je ne voulais pas me montrer faible, surtout pas devant Hannah. Alors je cachais tout derrière une apparente colère. Et au fond de moi, c'était vrai, j'étais en colère, en colère contre l'abruti que j'étais. J'avais tout gâché. Notre histoire aurait pu être meilleure si j'avais été un autre. « Tu me mérites tellement pas, mon dieu... Regarde ce que je t'ai fait, regarde combien de fois je t'ai menti... Je t'ai abandonnée, je t'ai fait du mal et tu m'offres ça... Mais qu'est-ce que j'ai fait pour qu'une fille comme toi puisse s'intéresser à moi ? » fis-je d'une petite voix. J'étais à bout de nerf. Je m'adossai contre le bord et me passai une main dans les cheveux. Je tremblai. Peut-être un effet latent du fixe d'héroïne de cet après-midi. J'étais encore raide défoncé. « J'suis minable, et j'm'en excuse, putain... Et j'm'excuse de tout ce que j'ai pu te faire, putain, j'te jure, j'me déteste, mais qu'est-ce qui m'a pris ? T'es la plus belle chose qui me soit arrivée et j'ai tout gâché, comme d'habitude » crachai-je. J'étais furieux contre moi. « J'en ai marre de te blesser, j'en ai marre de faire le con, j'en ai marre de toujours créer des embrouilles. Je suis fatigué d'être moi » avouai-je. Puis, je me rapprochai un peu d'elle. « Moi aussi j'ai voulu une famille avec toi. Sincèrement. Je nous imaginais un futur ensemble. Mais avec moi, y'a pas d'future. Y'a rien de solide, parce que quand ça devient sérieux, je déguerpis toujours » Un silence s'installa. Je ne pouvais détacher mon regard du sien. "Et merde", pensai-je. Je m'avançai vers elle et posai mes lèvres sur les siennes. Elle m'avait tellement, tellement manqué.



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(#)Sujet: Re: A funny night waits for us  |   Mar 19 Jan - 17:52



 

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Bellamy frobisher . f t . Hannah. Mills .



C'était plus dur qu'ont l'eu penser l'un comme l'autre. Chacun souffrait et le montrait à sa manière. Je savais qu'on avait beaucoup de problèmes mais jamais je n'aurais pensé qu'on en viendrait à ce point-là car malgré tout on a toujours su régler nos problèmes. Malheureusement on n'avait pas pu cette fois-ci c'était trop dur à supporter tout cela. Depuis le début de notre relation je savais que les choses ne seraient pas faciles. J'avais appris à le connaitre petit à petit. Les mensonges ou la drogue avaient fait partie de notre histoire et ma grossesse avait sans doute été la goutte de trop pour nous.Et pourtant malgré tous nos problèmes notre histoire était encore quelque chose a laquel je voulais croire. Bellamy était un garçon bien qui n'avait juste pas eu de chance dans vie, il avait le droit à une chance comme tout monde et pourtant moi je lui avais tourné le dos alors que je lui avais promis de l'accepter quoi qu'il puisse arriver.Un inspecteur de police m'appelait en pleine nuit pour m'informer que Bellamy avait été arrêter après une bagarre dans un bar et que pour sortir il avait besoin d'une personne qui paye sa caution. Je m'étais préparé rapidement après un texto à Wayne pour venir me garder le petit je m'étais rendu au commissariat. Bellamy semblait assez surpris de ma venue. J'étais en colère contre lui mais jamais je ne pourrais l'abandonner car même s'il doutait lui aussi de notre relation je l'aimais encore.Comme à notre habitude on se disputait à la sortie. J'étais furieuse contre lui et lui était furieux que je puisse le juger encore une fois. J'avais besoin de lui montrer quelque chose avant de mettre un therme à notre histoire si tel était son choix. Je me rendais donc au port de Miami. Je récupérais les clés auprès du vieil homme et me dirigeais vers le bateau suivi du jeune homme qui n'avait pas décroché une parole. 
Je montais sur celui-ci accompagner de Bellamy. Je le regardais pour lui expliquer pourquoi on était là. C'était mon cadeau de Noël pour lui et même si nous n'étions plus ensemble ce bateau restait le sien. Je lui confiais combien je l'aimais et combien je me sentais coupable d'avoir pu embrasser un autre homme alors que je l'aimais lui de tout mon coeur et que j'avais toujours cru en notre histoire car c'était avec lui que je voulais fonder une famille.Il s'éloigna un peu de mois et, faisant les cent pas comme à son habitude, allumaient une cigarette. J'étais nerveuse. Puis il finit par rompre ce silence. Il souffrait, encore plus que je pouvais l'imaginer " Je ne sais pas Bellamy, pourquoi nous " dit je en simplement. Ce n'était pas une question stupide, on avait juste voulu vivre une histoire d'amour comme tout monde. La colère pouvait s'entendre dans sa voix et quand il était comme sa personne ne pouvait le resonner et pourtant je devais trouver les mots pour le rassurer et lui dire que rien n'était perdu car moi je voulais encore y croire " Non je mérite pas mieux je mérite un homme qui m'aime et qui me regarde comme tu fais à cet instant précis je refuse que tu parles pour nous deux je n'ai aussi fait des erreurs jamais je n'aurais dû embrasser un autre homme je veux plus me voiler la face et continuer de te blâmer pour tous les problèmes de notre histoire " dit je en le fixant incapable de pouvoir bouger d'où je me trouvais " Tu n'es pas un minable et puis tu avais raison tu m'avais prévenu au début de notre histoire mais j'ai juste voulu t'aider je voulais juste te montrer que tu pouvais avoir plus que toutes ses cochonneries et jamais je n'ai voulu te juger " avouai-je à mon tour. On acceptait enfin d'avouer nos tort sans pour autant crier sur l'autre.Puis, il se rapprochait un plus de moi. Ses dernières paroles me brisaient totalement le coeur. Il ne voyait donc aucun futur pour nous, aucun futur pour lui. Il s'avança vers moi et déposai ses lèvres sur les miennes. C'était un baiser très tendre et rempli d'amour. Je le prolongeais doucement et me reculais quelques secondes après " Suis moi " dites je en lui prenant la main pour descendre dans le petit coin aménager sur la partie inférieure du bateau, il y avait un petit coin cuisiné ainsi qu'une petite douche et une cabine ou se trouvaient un lit " Assis toi sur le lit je vais soigner ton visage " dit je en prenant la trousse de secours et l'ouvrais pour prendre le produit et une compresse. Je m'installais à côté de lui " Ça va peu être piqué légèrement " dit je en déposant sur sa lèvre. Cette proximité avec lui était à la fois un soulagement et une torture pour moi " Tu me manques tellement " dit je en évitant son regard. Je ne supportais plus d'être éloigné de lui.



© Hannah Mills.


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(#)Sujet: Re: A funny night waits for us  |   Jeu 28 Jan - 17:11
 

∞ A funny night waits for us.


Bellamy frobisher . f t . Hannah. Mills .


Un bateau. Hannah m'avait offert un bateau. Et nous nous trouvions sur le pont de ce bateau. Merde, merde, merde. Quelques minutes auparavant, j'étais franchement énervé contre elle et je pensais que l'on allait passer notre soirée à s'engueuler, comme on le faisait d'habitude. Là, je ne pouvais plus rien faire. J'étais paralysé par une émotion qui m'était complètement inconnue, une sorte de gratitude mélangée à une infinie tristesse. Je me demandais pourquoi nous, et surtout, pourquoi moi. Pourquoi avait-il fallu que je m'accroche à elle comme un désespéré, que je m'accrochais à nous et à cette histoire que nous avions construit, à laquelle nous avions cru. J'y avais cru dur comme fer pendant si longtemps, j'avais placé tous mes espoirs en elle. Fut une période où je faisais tout par rapport à Hannah, pour lui plaire et la satisfaire. J'étais fier de ne plus toucher à la drogue, car je savais qu'elle en serait contente. Je travaillais, je m'investissais dans mes études pour pouvoir lui offrir ce qu'elle désirait. Et puis, la passion s'était effrité. Carter était arrivé, elle avait appris pour Matthias, et j'avais menti, encore et encore. Incapable de dire la vérité, incapable de me mettre à nu devant elle comme devant personne d'autre. J'avais peur, même après tout ce temps j'étais toujours effrayé par ce que j'étais capable de faire. Je redoutais toujours ce moment où j'allais devoir être honnête avec elle et lui révéler mon passé, mes histoires, lui parler d'Andrea. Elle ne savait toujours rien de son existence. J'étais terrorisé, oui, terrorisé par ce que j'étais depuis toujours. Alors j'avais repoussé ce moment, j'avais mis des barrières entre nous, posé une distance, sans qu'elle ou moi s'en rendent compte au début. Et puis, ça nous était tombé dessus en pleine gueule, sans que nous puissions comprendre ni pourquoi ni comment. Sans que je puisse me justifier, moi qui était pourtant l'instigateur de toutes ces conneries. Maintenant, j'éprouvais simplement une immense fatigue et un profond découragement. Là, dans cette nuit d'encre, bercé par les doux roulis de l'eau sous le bateau, je regardais Hannah et j'avais envie de partir loin. Parce que je ne voulais plus m'accrocher comme je l'avais fait, je ne voulais plus revivre tout cela car je savais qu'encore une fois, ça ne mènerait à rien. J'en avais marre de me battre contre moi-même et mes vieux démons, alors qu'il serait plus simple d'abandonner. Je ne m'en sortirais, je ne serais jamais assez bien pour une fille comme elle. Et bon dieu, que je l'aimais. Je l'aimais mais je voulais partir, fuir cet amour qui me détruisait à petit feu.

Je tournais en rond le long du bateau, ma cigarette à la bouche. Je la remuais nerveusement de mes lèvres. Cette situation était intenable, j'avais l'impression d'être sur le point d'exploser. Quelque chose en moi bouillonnait. Je l'aimais, je l'aimais, voilà ce dont j'étais certain. Mais c'était la seule chose. Tout autour de moi n'était que suppositions, comme à nos débuts. À ce moment-là, alors, Hannah avait su me convaincre, me dompter, trouver les mots pour me calmer. Désormais, je n'étais plus sûr qu'elle en soit capable. Le trouble qui m'agitait était bien plus puissant aujourd'hui. " Non je mérite pas mieux je mérite un homme qui m'aime et qui me regarde comme tu fais à cet instant précis je refuse que tu parles pour nous deux je n'ai aussi fait des erreurs jamais je n'aurais dû embrasser un autre homme je veux plus me voiler la face et continuer de te blâmer pour tous les problèmes de notre histoire. Tu n'es pas un minable et puis tu avais raison tu m'avais prévenu au début de notre histoire mais j'ai juste voulu t'aider je voulais juste te montrer que tu pouvais avoir plus que toutes ses cochonneries et jamais je n'ai voulu te juger ". Pour une fois, nos paroles ressemblaient à une discussion calme. Je la regardai, sans rien dire. Elle marquait un point. Je n'étais pas un prince charmant. Dans mes actions, je n'étais pas non l'homme qui lui aurait fallu. Je n'étais pas stable, j'étais foncièrement menteur, souvent absent et généralement distant, secret, et je faisais des promesses que je ne pouvais pas tenir. Mais s'il y avait une chose dont elle n'avait pas besoin de douter, c'était de mon amour pour elle. Il était profond et réel. J'aurais aimé pouvoir lui dire, mais c'était impossible pour moi. « On ne peut pas m'aider. C'est trop tard pour moi. Mais toi, toi, tu peux encore t'éloigner. Il est temps. Je vais te briser, Hannah, regarde dans quel état tu es... Tu as Carter, et... Tu mérites mieux que quelqu'un qui te fait souffrir en permanence et qui n'est jamais là pour toi » fis-je d'un ton sombre. Et puis, pour des raisons que j'ignorais, je m'approchai d'elle et l'embrassai. Je ne savais pas pourquoi je faisais cela et je le regrettai presque instantanément. Elle m'avait manqué. Voilà tout. J'en avais eu envie, comme cela, sur un coup de tête, et je l'avais fait. Le baiser prit fin, et je la regardai sans dire un mot. Pourquoi je jouais à ça avec elle, lui dire que je ne nous imaginais aucun avenir avant de l'embrasser ?

Hannah me prit la main et me demanda de la suivre. Elle me mena dans la partie inférieure du bateau, où se trouvait un espace de vie vraiment incroyable. Je n'aurais pas cru qu'il était possible de recréer une véritable petite habitation dans un bateau. " Assis toi sur le lit je vais soigner ton visage " me dit-elle. Sans rien dire, je m'assis au bord du lit tandis qu'elle appliquait une compresse de désinfectant sur ma lèvre ensanglanté. C'était plutôt mon bras qui me faisait souffrir. J'ignorais ce que j'avais, mais ça avait l'air d'être sérieux. Je me sentais surtout fatigué, à bout de nerfs. " Tu me manques tellement " souffla Hannah sans me regarder. Moi, je ne pouvais détacher mes yeux d'elle. Elle finit par porter son regard sur le mien. Je ne savais pas quoi lui répondre. J'avais dans l'idée que le baiser que nous avions échangé plus tôt voulait tout dire quant à mes sentiments pour elle. « Tu me manques aussi, Hannah. Ce que nous étions me manque » fis-je d'une voix étonnamment calme. J'étais trop épuisé pour m'énerver, là, et pourtant je l'étais. Énervé contre moi et ma singulière manière de toujours tout foirer. « Mais il faut voir la réalité en face. Qu'est-ce qui nous reste, maintenant ? Que sommes-nous ? Des ruines. On s'est fait trop de mal. Surtout moi, en fait » soupirai-je. Je baissai les yeux. J'étais maintenant incapable de la regarder sans me sentir coupable. « Je suis désolé. Je crois que ce n'est pas pour moi, les relations stables. J'aimerais bien mais... je ne sais pas. Mais sache une chose... » Je me tus un instant, me demandant si ce que j'allais faire était correct. Ma première fois. « Je t'aime et ça n'est pas prêt de changer ».



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