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 streets not safe but I never run away + clyde & arielle

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(#)Sujet: streets not safe but I never run away + clyde & arielle   |   Jeu 19 Mai - 5:47
streets not safe but I never run away
+ arielle & clyde

Je déposa mes écouteurs sur mon lit, calla ma bouteille d'eau et sauta dans la douche ensuite. C'était mon premier footing depuis mon accident de voiture et ça faisait un bien fou. C'était pas un gros accident, mais ça avait été déconseillé de faire du sport, je devais me reposer. Sauf que là, ça allait mieux et j'étais en pleine forme. Je pris ma douche vite fait, je devais me rendre au sud de la ville pour rencontrer un client. C'était une assez grosse commande et j'avais hâte qu'elle soit terminé pour ne pas me promener avec tout ça sur moi trop longtemps. Depuis l'incident de l'autre soir avec Antey, disons que je faisais encore moins confiance aux gens. C'était pour ça que j'avais donné rendez-vous à un endroit où la majorité des dealers se rendaient. La sécurité avant tout, j'avais pas trop envie de me retrouver à nouveau avec un flingue sur ma tête.

Une fois prête, je pris donc mon sac, je pris ma petite réserve qu'on m'avait commandé et cacha le tout à l'intérieur. Je pense que mon apparence m'avantageait beaucoup dans ce boulot parce qu'avouons le.. On ne soupçonnait jamais la petite blonde toute frêle d'être le dealer. Alors je m'en sortais à chaque fois. Le soleil s'était couché et je décida de prendre ma voiture pour me rendre cette fois. Je me gara un peu plus loin de la ruelle désignée pour la rencontre et m'y rendit à pieds. Il y avait quelques personnes qui discutaient, on ne se serait jamais douté que des deals se faisaient ici régulièrement. J'alla au mur et m'appuya dessus en sortant mon téléphone. Lorsque je sentis une présence près de moi, je releva mes yeux et salua mon client. Je lui passa discrètement sa drogue et prit l'argent en retour. Ce fut un réel soulagement lorsque je vis qu'il s'en alla. Pas de flingue, super. Je plaça l'argent dans mon sac et attendit un peu en regardant mon téléphone. Une fois de plus, je sentis un regard sur moi. Je releva les yeux et remarqua un garçon un peu plus loin. Je plissa des yeux et l'observa.. Il me rappelait vraiment quelqu'un. Je m'approcha un peu en soutenant son regard. « Toi.. Pourquoi tu me regardes comme ça? » lui demandai-je de façon sérieuse. Je me détendis un peu en m'approchant davantage.. Il ne semblait pas dangereux. Même qu'il m'était définitivement très familier. « Je te connais.. Non? » lui demandai-je.





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(#)Sujet: Re: streets not safe but I never run away + clyde & arielle   |   Jeu 19 Mai - 18:44
Siobhän & Clydestreets not safe but I never run away Le soleil tombait sous les nuages dans la petite ville de Miami. Je savais que Clyde était dans cette ville, le seul problème c'est que je ne pouvais pas être trop exposée. Ce qui avait tout déclenché ne s'était pas passé loin d'ici, pas loin du début, pas loin du jour où tout a basculé. Du coup, mon patron avait été clair : au moins bruit suspect je devais dégarpir et il ne m'autoriserait plus à y aller si je risquais ma vie. Il fallait que je trouve Clyde. Même si ce n'était que pour le voir de loin, il fallait que je le vois, juste que je le vois. Il me manquait, il me manquait bien trop. Il était ma moitié, toute ma vie, et je ne pouvais pas me résoudre à disparaître ainsi de sa vie. Il fallait qu'il sache que je ne suis pas morte, que je suis là, qu'il n'a pas perdue sa meilleure amie. Dans cette petite ruelle, je ne pouvais pas être vue. Rapidement, je remarquais une jeune femme qui échangeait quelque chose - sûrement de la drogue - cela ne me choquait pas du tout. Combien de fois j'y avais touché? Je ne compte même plus. Je restais cachée quand je le vis, mon meilleur ami, face à cette jeune femme. Mon patron avait observé Clyde toute la journée pour me dire où il avait le plus de chance d'être et sans trop de recherches je tombais sur lui. Il faisait sombre, et j'avais peur qu'il ne me voit pas. Il était tellement beau, il n'avait pas changé. Sans y prendre compte, j'étais sortie de ma cachette et son regard s'attarda sur moi. J'ouvris grands les yeux, et lui aussi d'ailleurs. Il s'approchait, je le voyais. Un bruit craqua non loin de là, je me remettais à moitié dans ma cachette. A quoi ça sert ce que tu fais là, Sio? Je regarde dans le coin sombre, vraiment sombre, je ne voyais rien d'om venait le bruit. Je pris panique, alors que Clyde était tout prêt je laissais tomber un papier et je partais en courant. Dessus, Clyde pourrait voir je ne suis pas morte, je suis là. Aide-moi, s'il te plait.© 2981 12289 0
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(#)Sujet: Re: streets not safe but I never run away + clyde & arielle   |   Jeu 19 Mai - 19:18
Personne ne peut changer le passé, mais nous pouvons tous décider de nos lendemain.
Il faisait sombre, planche de skate sous le bras, tu lançais cette dernière au sol pour y sauter dessus. Tu t'amusais à faire des figures sur les trottoirs, puis sur la route. Vu l'heure qu'il était, autant te dire qu'il n'y avait pas un chat sur les routes. Ton fidèle compagnon qui grandissait à vu d'oeil te suivait à la course. C'était pas si mal ce genre de chose pour son cardio. Etant très bien élevé, il restait toujours très proche de toi et arrivait à adapter son rythme à ta planche de skate. C'est que tu ne pouvais plus te passer de sa compagnie. Ca te faisais du bien de l'avoir avec toi. Tu sortais désormais très rarement sans lui. Il faut dire que le laisser enfermé dans ton appartement n'était pas une très bonne idée pour son moral. Kygo était un chien qui avait besoin de bouger, de se dépenser, rester à la maison était une bonne chose pour le rendre très vite dépressif. Bon parfois, il y avait des impératifs, mais tu faisais toujours en sorte de t'arranger. Ton téléphone se mit à sonner. Tu stoppais directement ton skate pour lire le message que tu venais de recevoir. Un client. Un de tes fidèles clients. Il tombait à pic parce qu'il ne te restait plus beaucoup de marchandises, et le reste... Et bien le reste c'était pour toi, dans tes jours sombres. Tu répondais rapidement à son message, pour lui donner un lieu de rendez-vous, une petite ruelle au sud de la ville, votre lieu de culte. C'est souvent là bas que vous vous rendiez pour faire cet échange. Cependant, avant ça, tu avais un peu de temps devant toi pour aller skater un peu sur les pistes du skate park. Là bas, tu y rencontrais deux-trois potes, avec qui tu fis des petits battles. Mais le temps passait plus vite que prévu, et l'heure approchait. La ponctualité dans ce genre de travail, c'était plutôt recommandé. Mais avant ça, un petit passage s'imposait chez toi pour récupérer le petit sachet que tu avais à vendre. Encore une fois, Kygo te faisait bien comprendre qu'il était hors de question que tu files sans lui. Cette fois-ci, tu laissais ta planche de skate à la maison et t'y rendais tranquillement à pied.
Une main dans la poche, l'autre avec ton téléphone à la main, tu te retrouvais là, adossais contre le mur, capuche sur la tête, chien à tes pieds, à jeter un oeil sur les réseaux sociaux. Tien, si tu postais une petite photo sur instagram, addict que tu es. Il n'y avait pas un jour qui passent sans que tu postes une photo. C'était un peu comme ton album photo virtuel. Quelque chose que tu ne pourrais pas perdre. Un raclement de gorge, tu sursautais légèrement bien trop subjugué par ton écran. Rapidement, tu relevais la tête. Ouf, ce n'était que lui. Tu ressortais discrètement le sachet que tu lui glissais dans la main lorsque vous vous serriez cette dernière en guise de salutation, au passage, à son tour, ce dernier te donner une petite liasse de billet. Parfait. Tu t'éloignais de lui, prêt à rentrer chez toi, quand lorsque tu tournais dans une petite ruelle, tu te retrouvais face à une blondinette, une blondinette loin de t'être inconnue. Tu en avais vu du beau monde, mais étant de nature très physionomiste, tu reconnaissais très vite la demoiselle. Tu la soutenais du regard. T'avait-elle reconnu ? Elle semblait surprise de te faire face. Comme si elle avait quelque chose à cacher, tu m'étonnes, elle dealait. Elle n'avait pas changé. Cette fille, tu l'avais croisé dans les ruelles sombres et craignos de New-York. Ca t'avais toujours mit sur le cul qu'une fille deal. Cela faisait des années que tu touchais à la drogue, et que tu vivais de ce monde de débauche, et tu avais rarement vu des filles, ou alors si tu en avais vu, c'est parce que c'était les meufs des dealers, mais elle, clairement, elle en vendait. Déjà que c'était un job plutôt dangereux pour vous, mais alors pour une fille, c'était pire. Bingo, ta bouille ne lui semblait pas inconnue. « Ouais, on s'est déjà croisé dans New-York » lâches-tu dans un premier temps. « Je vois qu'tu deales toujours » ajoutes-tu tandis qu'au loin tu remarques une silhouette plus que familière. Non ce n'était pas possible, cela ne pouvait pas être elle. Tu clignais des yeux, mais elle était encore là. Tu avais attendu ça pendant toute cette année. Mais tu n'y croyais pas. Cependant, quelque chose en toi te pousser à la suivre, à aller la rejoindre, elle te regardait avec insistance, comme si elle te suppliait du regard de venir. Siobhän s'était ta meilleure amie. Tu ne pouvais pas la laisser partir. Pas sans avoir pu lui parler. Tu courais, aussi vite que tu le pouvais, mais alors que tu arrivais tout près d'elle, c'était peine perdue, elle n'était déjà plus là. Tu soupirais, secouant négativement la tête. Encore ton imagination qui te jouait des tours. Seulement, lorsque tu posais ton regard sur le sol, tu pouvais y découvrir un morceau de papier. Curieusement, tu t'en emparais, et ce que tu venais te lire. C'était carrément fou. Tu ne pouvais pas y croire. Elle te demandait son aide. Mais comment faire? Comment faire alors que tu n'as même pas pu la voir, lui parler ? Qu'elle n'a jamais répondu à tes messages ? Comment pouvait-elle re-surgir comme ça ? Après presque un an ? T'étais complètement retourné. Déboussolé. Tu retournais auprès de la blondinette, qui n'avait visiblement rien comprit au film. « Dis moi que t'en as de la bonne » souffles-tu. Tu en as besoin. T'as besoin d'un rail de coke, d'un bon joint pour oublier ce que tu viens de voir. Tu glisses cependant le bout de papier dans ta poche. Et si finalement quelqu'un te faisait chanter ? Peut être qu'en réalité, quelqu'un te voulait du mal et savait que pour te toucher, il suffisait d'inclure Siobhän là dedans.
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(#)Sujet: Re: streets not safe but I never run away + clyde & arielle   |   Sam 21 Mai - 2:30
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C'était rare que je re-croisais des gens de Philadelphie ou bien de New York. Si j'avais déménagé, changé de ville et tout c'était justement pour ne plus recroiser personne. Mon père avait joué avec le feu là-bas. Disons qu'il n'était pas très prudent quand il était ivre, donc 99% du temps. Là.. De retomber sur.. Qui déjà? Je plissa les yeux. Je ne me rappelais plus de son prénom, juste de sa tête. L'avais-je déjà su en fait? J'étais plus jeune dans le temps, je rencontrais un tas de monde sans vraiment me soucier de leurs noms. Lui, je me rappelle, il dealait aussi. Je pense qu'il dealait toujours en fait. Je l'avais vu comme de la compétition à New York. Pas ici. J'avais grandis, j'avais pris de la confiance en moi, j'avais plus 16 ans. D'ailleurs, il me fit la remarque comme quoi je dealais toujours. Bah oui, de toute façon, on ne se sort pas de ce milieu comme ça en claquant des doigts, c'était un milieu difficile, dangereux. On le savait tous. Une fois que t'y étais, tes chances d'en sortir étaient plutôt minces. De toute façon, je ne savais rien faire d'autre. J'hocha simplement de la tête. « Ouais. Toi aussi j'imagine. » lui répondis-je. On resta là, l'un devant l'autre à se regarder. J'étais un peu méfiante, faut dire. J'étais toujours méfiante en fait, avec tout le monde sauf ceux que je connaissais bien. Je vis qu'il tourna la tête rapidement. En deux secondes, il n'était plus là. Il courait vers le fond de la ruelle, je le suivais des yeux. Il était bizarre. Il avait peut être prit de la drogue, ça ne m'étonnerait pas. La plupart des dealers en consommait, je ne comprenais pas pourquoi. Il me semble qu'on était au courant à quel point ça pouvait être de la merde, même si c'était de bonne qualité. Je savais bien les effets néfastes que ça pouvait avoir sur moi.

Après avoir ramasser un papier, le garçon revint vers moi. J'haussa un sourcil en le regardant, m'attendant à ce qu'il m'explique un peu. Quoi que ça ne me regardait pas ses épisodes de folie. Il me demanda simplement si j'en avais de la bonne. Je vois qu'on vendait pas le même genre de trucs. Je sortis un tout petit sac de poudre blanche et lui lança. « Cadeau. » dis-je simplement. « Pourtant, tu devrais pas prendre ce genre de truc... C'est quoi ton prénom au fait? » demandai-je. Il déclara qu'il s'appelait Clyde. Hum, définitivement, je ne l'avais jamais su. « Tu ne devrais pas prendre ce genre de truc Clyde, c'est pas bon pour toi. Tu devrais le savoir, non? » lui dis-je simplement. Eh non, je ne comprenais pas comment quelqu'un pouvait se détruire le corps et le cerveau comme ça. En même temps, je ne faisais pas la morale à tout le monde, ça me prenait des clients, non? Mais lui, il l'était pas. Alors je me permettais. Même si en fait.. Je devrais m'en foutre, non? Chacun sa vie! Faut croire que c'était plus fort que moi.



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(#)Sujet: Re: streets not safe but I never run away + clyde & arielle   |   Lun 23 Mai - 22:43
Personne ne peut changer le passé, mais nous pouvons tous décider de nos lendemain.
De nature physionomiste, tu reconnaissais immédiatement cette fille que tu avais croisé à plusieurs reprises dans les ruelles sombres de New-York, vêtue de son sweet à capuche à vendre sa came sur ton "territoire". Une certaine compétition s'était installée entre vous. Certains de tes clients avaient quitté le navire pour rejoindre le sien. Evidemment, vous n'aviez pas les mêmes fournisseur, ainsi ce que vous vendiez été différents, et la nouveauté ne faisait de mal à personne. En quittant la grande Pomme, tu n'aurais jamais imaginé recroisé qui que ce soit ici. Et pourtant, voilà qu'elle se retrouvait une nouvelle fois sur ta route. Après avoir mutuellement vendu vos petits sachets, tu passais à ses côtés la soutenant du regard, comme pour lui faire comprendre que tu l'avais bel et bien reconnu. Elle se montrait dans un premier temps froide et sur la défensive avant de se radoucir. Cette dernière t'avais également reconnu, enfin, au début elle marquait une certaine incertitude avant de réaliser que si, elle te connaissait vraiment. Tu ne manquais pas de lui faire remarquer qu'elle vendait toujours cette merde. Enfin tu étais sacrément mal placé pour faire une telle remarque, surtout quand on sait que tu étais entrain de faire exactement la même chose quelques minutes auparavant. Seulement, venant d'une fille, tu ne trouvais pas cela vraiment normal, tu trouvais cela même plutôt dangereux. De ton côté tu avais déjà eu de sales problèmes, ton corps était marqué de cicatrices suite à plusieurs altercations. Cependant, alors que tu t'apprêtais à lui répondre quelque chose, ton regard se posait sur elle. Non, ce n'était pas possible. Tu ne pouvais pas y croire. Elle n'était plus là. Elle ne faisait plus partie de ce monde. Et pourtant, elle te suppliait du regard de la rejoindre. Seulement, alors que tu te retrouvais à quelques mètres d'elle, elle disparaissait laissant tomber un petit bout de papier dont tu ne tardais pas à t'emparer. Lorsque tu le lisais ce dernier te glaçait le sang. Cette écriture, c'était la sienne. C'était celle de ta meilleure amie soit disant morte. Tu secouais négativement la tête pour te chasser ses fausses idées. Tu n'avais aucunement envie de croire que c'était elle. Tu ne pouvais pas croire qu'en réalité, elle était vivante. Tu ne voulais pas te faire de fausses joies. Ce mot venait surement d'une belle bande d'abrutis qui devaient être entrain de se foutre littéralement de ta gueule au détour d'une de ces ruelles. Ces quelques minutes t'avais paru être une éternité. Tu te sentais mal. Fallait que tu te changes les idées.
Rebroussant chemin, tout un tas de questions s'entremêlaient dans ton esprit. Malheureusement, tu avais vendu ton dernier sachet pour une jolie liasse de billet. Tu espérais qu'Arielle aurait de quoi te satisfaire. Elle sortait un petit sachet contenant une petite poudre blanche de sa poche et d'un geste de la main, elle te le lançait. Heureusement que tu étais doté de bons réflexes puisque tu le rattrapais en plein vol. « Ca fera combien ? » Malgré tout, tu restais réglo, ce petit sachet avait du lui coûter quelques billets, c'est pour cette raison que tu comptais le lui payer. Au final, ta vente te servais à t'en procurer pour toi. A la base non, mais là, tu en avais besoin. Tu ouvrais discrètement le sachet versant un peu de poudre dans le creux de ta main que tu vins par la suite renifler d'une traite. Bordel, t'avais oublié combien ça chatouillait les narines. L'envie d'éternuer était présente, mais tu te frottais le nez d'un revers de la main respirant profondément pour éviter d'éternuer. « T'es mal placée pour parler » lâches-tu alors lorsqu'elle te reprend sur ce que tu es entrain de faire. Comme si elle dealeuse n'avait jamais touché à cette merde. Tu savais que c'était pas bon, que ça te grillait la moitié des neurones, mais tu t'en fichais, après ce que tu venais de voir, tu avais vraiment besoin d'une bonne dose de coke. C'était le seul moyen pour toi de relativiser et de te décontracter, car entre nous tu étais tendu comme un string. « Tu vois que tu te souviens de mon prénom, Arielle, insistes-tu sur son prénom pour lui faire comprendre que tu étais loin de l'avoir oublié. Et depuis quand tu me fais la morale sur ce que je fais ? Qu'est-ce que ça peut te faire de toute façon ? T'en as rien à foutre de ce qui peut m'arriver » Et voilà, du grand Clyde, le mec toujours sur la défensive. A chaque fois que quelqu'un se souciait un minimum de ta santé, tu ne pouvais te retenir de l'envoyer sur les roses. Tu ne faisais rien pour t'en sortir, et tu ne voulais que personne ne t'aide à t'en sortir. Façon t'étais au fond du trou alors, tu pouvais surement pas tomber plus bas que tu ne l'étais déjà.
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(#)Sujet: Re: streets not safe but I never run away + clyde & arielle   |   Mar 31 Mai - 5:19
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Il était bizarre ce mec.. Clyde. Je pense qu'il me foutait un peu les jetons même, mais oh je n'allais pas lui dire. Pendant un instant, il me laissa planter là, un peu comme une conne quand même. Il courait après je ne sais quoi - ou plutôt je ne sais qui. Lorsqu'il revint, il semblait tout chamboulé, il me demanda même de la drogue. Je leva un sourcil, il était dealer, non? Visiblement, il n'avait plus rien. Tant pis, il semblait totalement sur un autre monde. Je lui lança de la cocaïne et il insista pour me le payer même si j'avais dit que c'était un cadeau. « Si t'insistes, c'est 50 dollars. » lui dis-je simplement. Je n'allais certainement pas cracher sur de l'argent, j'en avais toujours besoin. J'avais toute les dépenses familiales à payer faut dire, alors ça en prenait un paquet de sachet de coke vendu. J'observa le jeune homme sniffer la petite poudre. Ça me surprenait à chaque fois, je ne comprenais décidément pas les gens qui avait besoin de ça dans leur vie. Je lui signala simplement que ce n'était pas bon pour lui de prendre ce genre de chose. Sa réponse était agressive. « Tu ne me connais pas parce que je suis plutôt bien placée pour parler en fait. » lui dis-je avec un sourire sarcastique. C'était rare les dealers qui ne prenaient pas de drogues, mais j'en faisais parti. On avait tous une raison différente de faire ce qu'on fait.

Il insista et m'adressa la parole encore une fois, plutôt agressivement. Il insista sur mon prénom pour montrer qu'il ne l'avait pas oublié, lui. Je fronça un peu les sourcils. « Faut dire.. T'es plutôt quelqu'un. » mentionnai-je pas trop fort pour expliquer pourquoi je ne l'avais pas oublier en fait. Il était spécial, il l'avait toujours été. Pas trop sympathique, le moins de contact possible. Même plus jeune, il m'intimidait, mais je ne l'avais jamais montré, le considérant plutôt comme de la compétition. Je leva les deux mains en l'air alors qu'il pétait son cable tout seul. « J'crois que tu devrais apprendre à te gérer parce que t'es pas trop calme là. » lui dis-je avec un sourire en coin. Moi, ça me faisait rire ce genre de trucs. Vous voyez, quand on consommait, on devenait de plus en plus sur la défensive. « J'comprend juste pas comment tu peux vendre ces trucs, savoir ce qu'ils contiennent et pourtant.. En consommer toi même. C'est con ton truc. » lui dis-je en haussant les épaules. Bon, j'attendais la partie deux de son pétage de cable après ce que je venais de lui dire. Je m'approcha de lui et plissa un peu les yeux. « J'arrive pas à comprendre pourquoi depuis ce jour où je t'ai rencontré à New York, tu sembles toujours revenir jouer dans mes pattes. » lui dis-je. Plusieurs fois à New York, quelques fois à Philly et maintenant ici. C'était qui ce mec? Pourquoi il était partout? Je le vis ensuite s'enligner pour prendre encore de la coke. Je mis ma main sur son bras et l'en empêcha. « J'ai vraiment pas envie de t'amener à l'hosto, t'en a suffisamment. » lui dis-je. C'était fort de la coke, il faisait son inconscient là.


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(#)Sujet: Re: streets not safe but I never run away + clyde & arielle   |   Jeu 2 Juin - 0:08
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Cet épisode avec la présence de Siobhän t'avait totalement retourné. C'était la première fois que cela t'arrivais, tu avais vraiment du mal à croire qu'elle puisse être vivante. Tu avais mis tellement de temps à te faire une raison, et alors que tu commençais à y parvenir, elle ré-apparaissait, surgissant de nul part. Laissant un simple petit morceau de papier. Tu aurais tellement voulu pouvoir la serrer dans tes bras, lui parler, mais non, tu te retrouvais là, comme un con, avec ce fichu papier sur lequel était écrit qu'elle était soit disant toujours vivante. Totalement perdu, voilà ce que tu étais, et la seule chose dont t'avais besoin, c'était d'un bon petit remontant, et la seule personne à-même de pouvoir te fournir ce genre de chose n'était autre que la petite blondinette se trouvant à quelques mètres de toi seulement. Entre nous, ça t'en coûtais d'aller lui demander un petit quelque chose, mais là clairement, tu ne voyais personne d'autre, ayant vendu ton dernier petit sachet de weed. Au final, cela ne t'avais pas servi à grand chose puisque l'argent récolté te servait à payer celui que tu venais de prendre à la jeune fille, quoi qu'il te restait quand même quelque billet, mais bon, 50 dollars pour ce petit sachet de poudre blanche, c'était pas donné, enfin c'était le deal, un billet contre un sachet, donc si tu le voulais, tu n'avais qu'à raquer. Bien qu'elle avait pourtant mentionné que c'était cadeau, il était hors de question que tu acceptes. C'est pour cette raison que tu lui glissais le billet dans la poche de sa veste ni vu ni connu. C'est alors qu'une fois une rail de coke prise, cette dernière t'informait des risques, jugeant que cela n'était pas bon pour toi. Etait-elle sérieuse ? D'où elle se permettait de te faire une telle remarque alors qu'elle vendait cette merde. Si elle la vendait, c'est que quelque part elle devait en consommer. Quel dealer ou dealeuse en l'occurrence s'amusait à vendre de la drogue sans en consommer ? A tes yeux ce genre de rapport n'était pas possible. Fin c'était insensé selon toi. « Bien placé pour en connaître les conséquences tu veux dire »
Alors qu'elle espérait peut être que tu ne te souviennes pas d'elle, tu prononçais à son tour son prénom, insistant sur ce dernier histoire qu'elle comprenne que tu n'avais pas oublié. En même temps, tu étais quelqu'un avec une très bonne mémoire. De plus, tes années à New-York t'avais vraiment marqué, et donc tu n'aurais pas de mal à reconnaître quiconque qui soit passé sur ton chemin là bas. Bien que si tu pouvais éviter d'en revoir certains cela t'arrangerais. Sa remarque t'intriguais, en quoi tu étais plutôt... quelqu'un ? A tes yeux, cette remarque n'avait aucun sens. Tu arquais alors un sourcil interrogateur avant de t'emparer d'une clope dans ton paquet se trouvant dans la poche de ta veste. « Argumentes » lâches-tu simplement, avant de glisser la cigarette entre tes lèvres pour allumer cette dernière. Au passage, tu lui tends le paquet sait-on jamais qu'elle en veuille une, tu n'allais pas faire ton chacal à fumer ne cigarette au nez de cette dernière sans lui en proposer une. Cependant, cette dernière continuait d'argumenter sur le fait que tu devrais arrêter la drogue, que ça ne t'arrangeais en rien, puisque cela te rendais plus sur la défensive qu'autre chose. Ce n'était pas totalement faux ceci dit, mais au moins sous l'emprise de la drogue, tu te sentais bien. Tu te sentais libre, c'était tout ce qui t'importais. Dans ta tête c'était tellement le Bronx que parfois t'avais besoin de souffler, et actuellement même la musique ne suffisait plus, alors, tu avais employé les grands moyens. « Euh ? T'es médecin ? Psy ou je n'sais quoi ? Economises ta salive, ça rentre d'une oreille et ça ressort de l'autre » S'il y avait bien quelque chose que tu ne supportais pas c'est que l'on puisse te faire la morale, et tu ne supportais encore moins qu'une inconnue ne se gêne pas pour le faire. Puis entre nous ? Qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire que tu te drogues ainsi ? Tu viens de lui filer un billet pour de la poudre, elle n'allait pas se plaindre non plus. Jamais contente les filles, de véritables éternelles insatisfaites. « Je viens jouer dans tes pattes ? Je crois pas non, je n'ai pas que ça à faire, et puis, c'est toi qui te retrouves toujours sur mon ch'min là, tu peux pas aller voir ailleurs ? » C'est vrai, pour qui elle se prenait après tout ? C'était peut être elle qui venait marcher sur ses plates bandes. Elle était vraiment gaufrée quand même. Enfin bon, tu laissais couler attrapant ton petit sachet pour verser quelques grains de poudre dans la paume de ta main. A ce moment là, la main froide de la jeune fille vint se placer sur ton avant bras. Tes yeux quittaient la petite poudre blanche pour retrouver les siens. Tu fronçais les sourcils. « On t'as déjà dit que t'étais chiante ? Non mais entre nous ? Qu'est-ce que ça peut te foutre que je me shoot ? Tu t'en tapes grâce à moi t'as gagné 50 dollars ! t'exclames-tu en chassant son bras du tien. Et puis quand bien même il m'arriverait quelque chose, t'es pas obligée de m'amener à l'hosto, tu peux très bien te barrer et faire comme si tu ne m'avais pas vu » Ah t'étais vraiment le gros con par excellence, mais en même temps, tu ne supportais pas que l'on te dicte ce que tu dois faire. Si tu avais envie de te retourner la tête, tu le faisais que ça plaise ou non, et puis c'était ta santé, et non la sienne, alors qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire.
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(#)Sujet: Re: streets not safe but I never run away + clyde & arielle   |   Mar 21 Juin - 4:58
streets not safe but I never run away
+ arielle & clyde

Il était bizarre Clyde, un vrai parano. Je pense qu'il croyait que le monde entier était contre lui. Je tenta de lui faire comprendre que non, je ne prenais pas de drogues et donc que j'étais plutôt bien placé pour lui faire la morale, mais rien à faire. Clyde ne semblait pas trop y croire. J'haussa simplement les épaules. « Si tu le dis. » Je lui mentionna aussi qu'il était plutôt quelqu'un. Je n'étais pas trop certaine moi-même de ce que je voulais dire par là, mais je croyais qu'il comprendrais, faut croire que non. « T'es du genre difficile à oublier c'tout. » lui dis-je simplement. Il avait un sacré caractère ce mec, voilà ce que je voulais dire. Il ne se laissait pas trop fondre dans la masse quoi. Même quand il disait rien, on sentait son hostilité à des kilomètres. Clyde décida de s'allumer une cigarette et m'en offrit une au passage. Je déclina avec une petite mine de dégoût. Visiblement, il captait pas que je ne fumais pas. Je tenta de lui faire comprendre qu'il était un peu con de consommer autant en sachant ce qu'il vendait. Je fronça un peu des sourcils en l'entendant monter le ton un peu. « Ouais je vois bien ça que tu comprends rien, toi. » lui dis-je d'un ton neutre. Il s'en fichait de ce que les autres avaient à dire, c'était clair. Pauvre mec.

Je lui demanda un peu pourquoi il se retrouvait toujours dans mes pattes, c'était pas vraiment méchant quoi je me demandais simplement comment ça je le croisais tout le temps. Je pense qu'il était un peu susceptible le mec parce qu'il péta un mini plomb. Je le fixa, les sourcils froncés simplement. Il lui prenait quoi? « Ben relax.. Je le disais pas comme ça. » dis-je avec un petit rire. Il se trouvait pas ridicule lui de réagir comme ça alors que j'étais toute calme? Il alla se reprendre de la coke et je décida de l'en empêcher. Je l'appréciais pas forcément, mais clairement il était mieux debout et vivant que sur une civière en pleine overdose. J'en avais vu beaucoup trop. Il me regarda, clairement méchamment et se mit à me semi crier dessus. J'étais chiante? Moi? C'était lui qui agissait comme un putain d'enfant là. Il retira son bras plutôt violemment et je le regarda simplement faire sa crise. « Qu'est-ce qu'il y a Clyde? T'as eu une mauvaise journée? Tout s'est pas passé comme tu le voulais donc tu pètes ta crise là? » lui dis-je en fronçant les sourcils. Je voulais le narguer, mais j'emprunta un ton dur. « T'sais quoi? Tu devrais juste te détendre, essayer de calmer ton caractère de merde et accepter que parfois, les gens.. Ben je sais pas ils sont juste sympa, ils veulent juste ton bien. Mais t'as raison en fait, je m'en balance de ta santé, de ta vie, c'est pas de mes affaires. Excuse moi de pas avoir voulu que tu crèves! » lui balançai. Je sortis le 50 dollars qu'il venait de me donner et lui balança au visage en m'éloignant un peu. « Tiens avec ça tu t'achèteras d'autres trucs pour te ruiner la cervelle. Ça m'fait plaisir franchement, je te l'offre. » lui lançai-je ironique. Quel con ce mec. Il avait pas compris depuis le temps qu'il faisait ce job? Parfois, c'était plus qu'une business. J'veux dire, j'en rencontrais des gens, des gens qui se défonçaient sans arrêt. Mais jamais je laisserais quelqu'un se tuer pour avoir son argent. Et puis, j'sais pas.. Il me faisait chier là ce Clyde. Vraiment chier. J'voulais juste être sympa, discuter je sais pas, mais non monsieur était un connard aujourd'hui. Je me rappelais de lui, il avait toujours eu ce caractère, mais il me semble qu'on avait déjà parlé.

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(#)Sujet: Re: streets not safe but I never run away + clyde & arielle   |   Mar 28 Juin - 0:06
Personne ne peut changer le passé, mais nous pouvons tous décider de nos lendemain.
Après ce qu'il venait de t'arriver, t'avais clairement du mal à revenir à la réalité. T'en croyais pas tes yeux. Tu avais envie d'y croire sans y croire. La il te fallait de quoi oublier, et tu étais persuadée qu'Arielle avait ce qu'il te fallait. Bon par contre, tu lui filais malgré tout quelques dollars pour t'avoir dépanné, en fait tu claquais l'argent que tu venais de gagner pour un sachet de coke. A ce rythme là, tu aurais mieux fais de garder ta cam et de la consommer, mais bon, elle avait plus fort que ce que tu venais de vendre donc bon, ce n'était peut être pas si mal finalement. Par là suite, Docteur Arielle prit soin de t'informer des risques que tu encourais en t'enquillant ce genre de chose. Comme si cela te faisais quoi que ce soit. Cela faisait bien des années que tu touchais à cela, et malgré ton overdose, cela ne t'avais pas empêché de continuer. Tu te fichais pas mal des retombées en fait. Tout ce que tu voulais toi, c'est planais, être dans un autre monde, te sentir bien, tout oublier. C'était la seule chose qui te permettais de penser à tout autre chose. Par la suite, elle te faisait remarquer qu'en quelque sorte tu étais quelqu'un. Arquant un sourcil interrogateur, tu lui demandais d'argumenter, c'est alors qu'elle te répondit que tu étais plutôt du genre difficile à oublier. Cette remarque te fis plutôt rire. « Ouais j'sais, on me dit souvent que je suis plutôt exceptionnel comme mec ! » Ah l'ironie est un domaine dans lequel tu gères plutôt pas mal. Tandis qu'il faisait plutôt bon, tu t'allumais une cigarette, et en proposais une à la jeune fille qui te parlais une nouvelle fois des effets indésirables de tout ça. Tu secouais négativement la tête. Visiblement, elle n'avait pas compris que quoi qu'elle puisse te dire, rien n'y changerait. « Même une overdose ne m'a pas arrêté, alors c'est surement pas tes préventions qui vont changer quoi que ce soit » lâchais-tu d'un air désinvolte. Tu continuais de fumer tranquillement ta cigarette, il n'y avait rien de plus agréable pour toi que de se retrouver là, à fumer une bonne petite cigarette. Seulement, ça aurait été mieux si la blondinette se trouvant face à toi arrêter sa sérénade. Tu avais du mal à comprendre pourquoi elle te cherchais comme ça. C'était quelque chose que tu ne supportais pas et qui te faisais vite monter en pression. D'ailleurs, elle en était totalement consciente, mais à croire que cela l'amusait. Tu ne préférais même pas retenir, parce que ça ne servait strictement à rien. Tu ne comprenais même pas comment vous aviez fait pour vous retrouvez encore l'un sur le territoire de l'autre. C'était toujours comme ça, et ce depuis que tu l'avais rencontré à New-York. Et voilà des années plus tard que tu la retrouvais ici, à Miami même. C'était curieux comme la vie était faite.
Clope terminée, tu avais envie de t'enfiler une nouvelle rail de coke, seulement alors que tu t'apprêtais à le faire, la main de la petite sirène se posait sur ton bras t'empêchant ainsi de sniffer la rail que tu t'étais préparé dans le creux de la paume de ta main. Ton regard noir s'ancrait dans le sien, fronçant les sourcils, tu refermais ta main avant de chasser brusquement sa main de ton avant-bras. Tu ne pus retenir de t'en prendre à cette dernière, clairement pour qui elle se prenait. Elle se fichait royalement de ce que tu pouvais faire de ta vie, si tu avais envie de ruiner ta santé avec cette merde, c'était ton choix puisque tu lui avais fais gagné de l'argent, elle n'avait pas à se plaindre. Et puis depuis quand une dealeuse s'en faisait pour son client. C'était le monde à l'envers. « Non mais depuis quand tu te soucis de l'un de tes clients. J'ai refais ta soirée, tu vas pas te plaindre non plus » Sur ces mots, cette dernière te claquait ton billet de cinquante dollars en pleine gueule. Ce dernier tombait au sol. Tu te baissais pour attraper ce dernier avec ta main libre. De rage, tu ouvres ta main dans laquelle se trouve la poudre blanche, et tu souffles sur cette dernière pour qu'elle s'échappe de ta main et se dissipe dans l'air. « Ca te vas, t'es contente ? J'espère que tu l'avais payé chère ta merde » Seulement, tu ne t'arrêtais pas là, et t'approchais de cette dernière. Tu t'emparais de sa main dans laquelle tu glissais ouvertement son billet, refermant cette dernière, et c'est en plantant ton regard dans le sien que tu lui dis « Ton fric j'en ai pas besoin, une dette c'est une dette, et ne t'inquiètes pas pour moi, si j'ai besoin, je saurais où trouver de l'argent pour me payer quoi que ce soit, c'est gentil de te soucier de moi » Tu lui fais alors un clin d'oeil avant de lâcher son poignet et de reculer de quelques mètres de cette dernière d'un air plutôt satisfait. Qu'avais-tu fait au bon dieu pour que cette dernière se retrouve sur ton chemin. A chaque fois que vous vous croisiez, vous pouviez être sûr qu'une dispute éclater. C'était physique entre vous, vous ne vous supportiez pas.
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(#)Sujet: Re: streets not safe but I never run away + clyde & arielle   |   Jeu 30 Juin - 4:38
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Clyde était un être complètement arrogant, prétentieux et malpoli. Il m'énervait et pourtant - promis - j'avais essayé d'être sympa avec lui. Me soucier de sa personne et de sa santé alors qu'il ne le voulait pas, moi je trouvais ça sympa. Ça faisait preuve de ma grande capacité d'aider autrui et tout. « Rêve pas trop quand même, j'ai jamais dit que c'était une bonne chose que tu dois difficile à oublier. » rétorquai-je. Sérieux, il était juste trop têtu pour comprendre quoi que ce soit. Quand même une overdose t'arrêtes pas, c'est que t'es complètement paumé dans la vie. Il devait rien avoir de bon et il devait attirer que ce genre de trucs aussi. « Refais ma soirée? J'ai pas besoin d'ton fric de p'tit con arrogant. » lui dis-je en lui claquant son fric au visage. C'est bon j'avais de l'orgueil aussi. Clyde souffla la petite ligne de coke qu'il avait dans sa main et elle se dissipa dans les airs. Honnêtement, c'était un peu comme voir le paiement de mon téléphone s'envoler dans les airs, mais jamais au grand jamais j'allais admettre à ce con que j'avais besoin de son fric. Je préférais encore devoir emprunter à quelqu'un. « Wow merci, j'apprécie ce geste. Grâce à ça, j'vais être capable de dormir la nuit. » dis-je de façon très très sarcastique avec un énorme faux sourire. Il me remit l'argent dans la main et cette fois, je le garda parce que bon, on allait pas s'échanger le billet toute la journée non plus hein. « Trop sympa de ta part. J'croyais te rendre service en fait, j'me suis dis que ça éviterait à quelqu'un de croiser ta tête de malpoli pour te filer de l'argent. » dis-je en souriant faussement encore une fois et en penchant un peu ma tête de côté. Je rangea le fric dans ma poche et jeta un oeil à Clyde. « J'sais pas ce qui t'as rendu aussi insupportable avec les années, mais dans mes souvenirs tu l'étais beaucoup moins. » lui dis-je. Je le regarda avoir l'air un peu parano au fond de la ruelle et j'eus presque pitié. « C'est pas comme ça que tu vas te trouver une fille. » dis-je en me moquant un peu. À voir son regard, je me dis qu'il y en avait sûrement une. « Ah parce qu'il y en a une? C'est un peu compliqué peut être? » dis-je en riant un peu. Faut dire, de ce côté, c'était mort par chez moi alors je trouvais ça drôle de me renseigner sur les situations des autres. « Cherche pas, c'est ton caractère de merde qui fait tout foirer. » lui dis-je avec un mince sourire.

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