life isn't always rosy - elizabeth & geane

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life isn't always rosy

Trois jours s’étaient écoulés depuis qu’on m’avait annoncé la mort d’Hayden. Trois jours que je n’avais pas adressé le moindre sourire à qui que ce soit et que mes paroles se limitaient à quelques mots. Seulement aujourd’hui était un jour spécial, Riley fêtait son premier anniversaire. La puéricultrice m’avait promis qu’elle s’occuperait de lui comme un prince, et passerait plus de temps avec le petit bonhomme pour cette occasion spéciale. Qu’elle me dise ça ne me réconforta pas, bien au contraire. J’aurai tout donné pour être à sa place à cet instant.

Ma matinée fut affreusement longue, le repas toujours aussi appétissant et les médecins toujours aussi insistants. Ils voulaient que je mange, mais j’en étais incapable. Je n’avais pas faim et quand bien même j’aurai voulu en prendre une bouchée, le repas me semblait tout simplement ragoutant.

J’étais désormais allongé dans mon lit, à écouter la télé que je voyais à peine quand quelqu’un frappa à ma porte timidement. Entrez.. Avais-je lancé sans grande conviction. Je n’avais pas envie de voir qui que ce soit aujourd’hui, mais lorsqu’Elizabeth fit son apparition, je fus plutôt contente de la voir. Son calme et sa sérénité m’apaisait. Hey.. ! Déclarai-je en reposant ma tête sur l’oreiller et en tendant la main pour qu’elle me rejoigne près du lit et que je puisse la voir sans me tordre le cou. Merci d’être venu, ça me plaisir que tu sois là.. J’avais fais un petit sourire à la fois forcé et sincère ce qui devait donner une sacrée grimace. C’était un peu le masque que je portais ces derniers jours lorsque j’avais de la visite de personnes extérieures.

Ca va ? Lui demandai-je par la suite. Rassure-moi tu n’as pas mis le feu à la maison hein ? Essayai-je de plaisanter tout en la regardant.

claude gueuse

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Je longeais les murs de l’hôpital depuis pas loin de quelques minutes déjà. J’avais l’air d’un zombie, ça faisait deux jours que je n’avais pas dormi. Je faisais que penser, penser et repenser à tout ce qui se passait avec Jordan, Edward… Geane… j’avais rien qui allait bien dans ma vie, à part la reprise des cours dans mon programme d’art. Mais même encore là, j’avais pas la motivation d’y aller et je commençais à penser que mes antidépresseurs ne faisait plus bien leur travail. Je faisais que pleurer, je déprimais et tout mes questionnements restaient par réponse. Comment des gens pouvaient être capable de passer par-dessus tout ça aussi facilement? Je faisais de la peine à Jordan et indirectement, Edward m’en faisait car après ce que j’avais entendu, j’avais juste l’impression de ne plus le connaître et j’en avais marre qu’on joue avec moi, qu’on joue avec ma tête. J’étais déjà assez sensible comme ça et je ne pouvais que me dire que tout était mieux quand j’avais que moi dans ma vie. Mais c’était bien parce que je l’aimais à la folie que j’étais aussi atteinte par tout ça.

Je décidai de m’arrêter à un bureau d’information afin de demander à voir ma cousine. Lorsqu’on me demanda mon nom et mon lien avec elle, on me donna finalement le numéro de la chambre qui se trouvait pas trop loin d’où j’étais. Je remerciai simplement la dame avant de continuer mon chemin. Devant la porte, je cognai un peu avant d’ouvrir doucement, passant d’abord ma tête pour regarder, je ne voulais pas la réveiller ou quoi que ce soit. « Hey! » lui répondis-je également en entrant finalement, fermant la porte tranquillement derrière-moi. Je me contentai de lui offrir un petit sourire à ce commentaire comme quoi elle était heureuse de me voir. J’étais heureuse aussi mais j’aurais aimé que ça ne soit pas dans cette situation… et dans ce lieu. Je voulais qu’elle revienne à la maison. « Non… non, en tout cas… elle était encore là quand j’ai quitté donc j’crois que c’est plutôt bon signe. » Elle devait rigoler mais… je ne savais pas trop quoi répondre à tout ça en fait. Je m’avançai timidement vers le lit, prenant place sur la chaise à ses côtés en le regardant attentivement. Je n’aimais pas la voir dans cet état, ça me faisait de la peine, encore plus de peine que je pouvais avoir présentement suite à tout ce qui se passait dans ma vie amoureuse. Qui aurait cru d’abord qu’Elizabeth Blake aurait des problèmes de coeur! « Comment tu te sens? Tu vas mieux? » Je voulais d’abord m’informer sur sa santé avant de lui faire part de ce qui se passait et qui me peinait énormément.

claude gueuse

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Ca me faisait du bien d’avoir de la famille à mes côtés. Mes parents n’avaient pas pu se déplacer à Miami et ne parlons même pas de Kenneth. Je ne suis même pas sûre qu’il assiste à mon enterrement si je venais à mourir. Mais heureusement Elizabeth était là, et ça me plaisait bien, j’avais de la chance de l’avoir.

Elle s’installa dans le siège près de mon lit avant de prendre la parole. Comment tu te sens? Tu vas mieux? Me demanda-t-elle tout en me regardant avec pitié. Je n’aimais pas vraiment ce regard et il fallait vraiment que je paraisse plus sereine si je ne voulais pas qu’elle s’inquiète. Bien qu’elle ait toutes les raisons de s’inquiéter.. J’avais mal dans tout mon corps, dans tout mon être. Je n’avais pas le moral et j’avais constamment envie de pleurer. J’avais perdu mon énergie, mon mari et toute ma motivation pour continuer à me battre. Je vais bien, les médecins s’occupent bien de moi. Il me donne ce qu’il faut. Riley me manque beaucoup.. Mais je me dis que je le verrai bientôt. C’est son anniversaire aujourd’hui tu sais, il a un an. Je fis un léger sourire tout en tripotant mon drap pour me déstresser un peu. Et toi alors ? La questionnai-je en voulant changer de sujet. Avec Edward, c’est toujours aussi beau ? Vous vous protégez j’espère ?! Lançai-je dans l’histoire de la faire rougir un peu. Sa petite bouille gênée me manquait et j’étais impatiente de repasser du temps avec en dehors de l’hôpital.

claude gueuse

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Je voulais pas la rendre mal à l’aise en la regardant de la sorte. Mes yeux en peine n’étaient pas simplement dû à son état mais bien à un ensemble de bien des choses qui faisait en sorte que je n’allais pas bien. Oui, j’étais triste de la situation de son état à elle… et à Riley. « Son anniversaire? Wow!!!! Il grandit tellement vite! Mais… il est où? » J’ignorais où il était pour qu’il lui manque autant à vrai dire… j’osais espérer que ça ne soit pas bien bien grave. Moi qui pensait qu’il était à l’hôpital avec elle. C’était un peu inquiétant pour la peine mais déjà, j’étais rassurée que les medecins prennent bien soin de ma cousine. « J’ai hâte que tu rentres à la maison… même si je déménage dans quelques jours. » Eh oui, Edward et moi on avait trouvé notre appartement mais disons que les choses étaient compliquées dernièrement.

Fidèle à ses habitudes, Geane me parla de sexe, ce à quoi je portai mes mains à mon visage. « Oh!!!! Geane… » C’était tellement gênant quand elle me sortait des trucs comme ça. « On a hum… on… non laisse tomber. » J’allais quand même pas lui dire ce qu’on avait fait, non? Elle était pas obligée de savoir tout ça même si la suite m’inquiétais car j’aurais aimé pouvoir aider Edward avec son problème entre les jambes suite à notre moment mais je ne savais pas comment m’y prendre ni même comment amener le sujet… Bref, c’était juste… gênant. Et puis, c’était pas comme si on allait recommencer bientôt parce que présentement, j’avais un problème niveau relation amoureuse et je décidai d’en faire part à ma cousine avec grand espoir qu’elle puisse m’aider. Je me raclai la gorge, me redressant un peu dans ma chaise. « En fait, je lui parle plus depuis trois jours… je l’ignore un peu et je me sens mal mais c’est que je ne sais plus trop comment gérer tout ce qui se passe… tu connais Jordan? Il est ami avec ton frère je crois… enfin bref… il m’a déjà dit être intéressé par mois il y a plusieurs mois déjà et à ce moment, Ed m’a dit faire attention car il était un homme à femme… donc je me suis dis que c’était pas sérieux et tout… et puis là… avant hier, j’ai été le confronter car il ne me parlait plus… et il m’a dit qu’il m’aimait, que Edward avait dit n’importe quoi par jalousie et il m’a même embrassé Geane! Je sais plus quoi faire!!!!!!! »

claude gueuse

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Elizabeth me questionna concernant l’absence de Riley, elle n’avait pas tort, je lui parlais de lui mais il n’était pas là. En fait, il est en service de pédiatrie. Je ne sais pas vraiment dans quel état il est mais il paraît qu’il va mieux d’après ce disent les gens qui lui rendent visite. J’avais souris un peu, tout en regardant la jeune femme qui se déformait le visage en essayant de sourire également. J’ai hâte que tu rentres à la maison… même si je déménage dans quelques jours. Ma bouche forma une moue toute triste. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle parte aussi rapidement. Je pense que tu seras déjà partis quand je rentrerai Eli, mais de toute manière tu sais que tu es chez toi, tu reviens quand tu veux hein ? Sa présence chez moi allait me manquer, ça me faisait du bien d’avoir quelqu’un avec qui parler lorsque je rentrai du boulot.

Puis, histoire de détendre l’atmosphère, j’avais parlé de sexe et plus précisément du sexe entre elle et Edward. Comme prévue, elle s’était caché le visage gênée en se plaignant. On a hum… on… non laisse tomber. Avait-elle finit par répondre. Je l’avais regardé l’air de dire « je t’écoute » mais elle n’avait pas reprit la parole. Tu sais que si t’as des soucis à ce niveau, tu peux m’en parler. J’en ai fais tellement que tu ne pourras certainement pas me choquer. Je l’avais regardé un instant avant de conclure. Enfin bref.. Je tassais un peu mon oreiller histoire d’être légèrement plus haute quand celle-ci déclara. En fait, je lui parle plus depuis trois jours… je l’ignore un peu et je me sens mal mais c’est que je ne sais plus trop comment gérer tout ce qui se passe… tu connais Jordan? Il est ami avec ton frère je crois… enfin bref… il m’a déjà dit être intéressé par moi il y a plusieurs mois déjà et à ce moment, Ed m’a dit faire attention car il était un homme à femme… donc je me suis dis que c’était pas sérieux et tout… et puis là… avant hier, j’ai été le confronter car il ne me parlait plus… et il m’a dit qu’il m’aimait, que Edward avait dit n’importe quoi par jalousie et il m’a même embrassé Geane! Je sais plus quoi faire!!!!!!! Elle semblait vraiment angoissée concernant la situation dans laquelle elle se trouvait et elle avait besoin de mon aide. Et quoi Eli, tu comptes l’éviter toute ta vie ? Ce n’est pas de ta faute s’il t’a embrassé, t’as pas à te sentir mal. Vas voir Edward, dis-lui et explique lui tout ça. Il te fera peut-être la tête quelques jours, le temps qu’il accuse le coup mais il reviendra. Tu sais, votre relation va être confronté à des obstacles, vous aurez des hauts et bas mais il faudra surmonter tout ça, ensemble ! C’est rien, c’est la vie. Tu en verras d’autres ma belle. Je lui tendis la main pour qu’elle la saisisse afin que je la réconforte ainsi.

claude gueuse

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J’étais triste de savoir que Geane n’était pas en mesure de pouvoir voir son petit garçon. Ça devait être terrible pour elle comme situation et dire que moi, j’arrivais ici pour me plaindre de mes petits problèmes banals! J’avais un peu honte finalement! « J’espère que tu seras en mesure de le voir bientôt! » Il ne devait pas avoir pire pour le coeur d’une maman que d’être loin de son fils, surtout dans une situation pareille. Je fis part à cette dernière que j’avais hâte de la revoir à la maison mais je compris bien vite que je n’allais plus y être lorsqu’elle allait avoir son congé de l’hôpital. J’affichai un regard bien triste. « Oh, je vois… Mais...merci de m’avoir offert un toit Geane… je ne te serai jamais assez reconnaissante. » J’avais beaucoup chance de l’avoir… jamais au grand jamais je n’aurais pensé avoir une aussi bonne relation avec une McCallister. Comme quoi ce n’était pas tous les membres de cette famille qui étaient des monstres.

Puis, la conversation prit rapidement le sujet EDWARD… le sujet le plus intense de ma vie présentement. J’étais tellement troublée que je ne savais pas trop par où commencer. Ma cousine me parla de sexe puis, je vins pour ajouter quelque chose mais me résigna. Je savais bien que je pouvais me confier à elle, mais c’était pas aussi facilement que je le pensais. Enfin, surtout niveau sexualité car je me risquai à lui parler de toute la situation avec Jordan qui allait jusqu’à m’empêcher de dormir tellement j’en étais ébranlée. « Je sais… mais je veux pas lui faire de la peine! J’en ai déjà fait à Jordan… » Je soupirai. « Mais tu as raison… je dois lui en parler car il mérite de savoir! Je ne voudrais pas qu’il l’apprenne autrement. » Et dans une situation inverse, j’aurais vraiment aimé qu’il me mettre en courant. Et puis, après quelques jours maintenant, il me manquait mon petit-ami. « Et puis...c’est juste que ça pas été facile dernièrement car aussi, j’ai su que le pendentif qu’il m’a offert pour mon anniversaire… eh bien, il l’a volé…. Edward avait cette fâcheuse habitude autrefois et je pensais que c’était du passé. Naturellement, il m’a dit qu’il n’allait plus recommencer. J’ai compris qu’il avait juste voulu me faire plaisir mais il sait maintenant qu’il n’a pas besoin de faire tout ça pour que je sois heureux avec lui. Mais bon...tout ça combiné.. eh bien, disons que ça m’ébranle, tu comprends? » Je soupirai en penchant ma tête vers l’avant de sorte d’avoir le visage au complet dans les couvertures du lit. « D’autant plus que dernièrement… niveau intimité...eh bien ça a progressé mais je me suis dégonflée comme une nulle… » Je ne bougeai pas devant cette révélation, j’étais beaucoup trop gênée pour affronter le visage de Geane.

claude gueuse

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J’étais contente de voir Elizabeth, elle m’avait quand même manqué et je la trouvais vraiment adorable de venir me rendre visite. Nous avions commencé par parler de Riley, puis de sa présence chez moi. Je l’informai que je ne reviendrai sûrement pas avant qu’elle emménage avec son petit-ami. Il fallait compter encore plusieurs mois entre mon hospitalisation et ma rééducation. Je devais tout simplement réapprendre à marcher. Oh, je vois… Mais...merci de m’avoir offert un toit Geane… je ne te serai jamais assez reconnaissante. J’avais souris face à ses remerciements. Tu sais Eli, le temps que je sorte d’ici et que je retourne chez moi je vais te laisser mes clés. Ca te fera toujours un refuge si tu as besoin. En sortant de l’hôpital je vais devoir aller chez un ami le temps de ma convalescence, ça risque de durer un petit moment. A la limite je passerai chercher mes clés si j’ai besoin. Je fis un petit sourire et la conversation dévia vers Edward. Cette dernière s’était faite embrassé par un type et elle s’en voulait beaucoup. Normale, mais j’étais persuadé qu’elle n’avait pas à s’en faire. Mais tu as raison… je dois lui en parler car il mérite de savoir! Je ne voudrais pas qu’il l’apprenne autrement. M’avait-elle répondu de manière déterminée. J’avais souris, elle faisait le bon choix. Puis elle reprit en me racontant que le collier que lui avait offert Edward pour anniversaire n’avait pas été acquis dans les règles. Personnellement, ça ne m’étonnait pas. Pas parce que je pensais son petit-ami était un voleur mais parce que dans le coin, rien ne se faisait légalement. Mais bon...tout ça combiné.. eh bien, disons que ça m’ébranle, tu comprends? Avait-elle conclu comme s’il s’agissait de la plus grande épreuve de sa vie. Il n’a fait ça que parce qu’il t’aimait, ce n’est rien. S’il t’a dit qu’il ne recommencerait plus, laisse-lui une chance. Je fis un petit sourire tout en caressant ses cheveux quand celle-ci alla fourrer son visage dans mes couvertures. Je ne savais pas trop ce qu’elle faisait au juste, enfin ça c'était avant qu’elle ne prenne la parole. D’autant plus que dernièrement… niveau intimité...eh bien ça a progressé mais je me suis dégonflée comme une nulle… Je m’étais retenue de rire parce que je ne voulais pas la mettre mal à l’aise, j’étais persuadé qu’il lui avait fallu d’effort pour me dire ça. Je continuais à jouer avec ses cheveux avant de lui répondre avec une voix la plus claire qui soit. Ce n’est pas grave ça, t’es pas obligé de te lancer tout d’un coup. Vous pouvez y aller.. par étape.. Tu comprends ? Quand tu seras prête, tu le sauras. Mais avant ça vous pouvez déjà vous découvrir tous les deux. Des baisers, des caresses avec ou sans habits.. C’est.. déjà bien. Répondis-je en essayant d’utiliser des termes classiques sans trop la brusquée. J’étais persuadée que si elle levait le visage là, maintenant, elle serait rouge comme une tomate.

claude gueuse

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« Mais oui, je suis prête à lui laisser toutes les chances du monde tellement je l’aime. » Et ça, ça pouvait faire peur que j’avais l’impression qu’il pouvait bien faire tout ce qu’il voulait que jamais, je n’allais vouloir le sortir de ma vie. Je savais qu’il était quelqu’un de bien et j’avais bon espoir de lui faire confiance et qu’il ne recommencerait plus le vol. Maintenant, il avait dénicher des contrats donc l’argent allait rentrer, je ne voyais pas pourquoi il allait recommencer. Comme si c’était trop pour moi tout ça, j’avais enfoncé ma tête sur les couvertures du lit, la main de ma cousine s’était posé sur celle-ci pour me caresser les cheveux pendant que je lui lançai des petites nouvelles sur l’intimité de mon couple. Il n’y avait qu’elle pour me confier car je me sentais comme une grosse nulle mais bon, j’avais mes raisons. Bien que je n’avais pas bougé et donc, que je ne la regardais pas, j’écoutai attentivement ce que Geane me disait et c’est à la toute fin que je relevai le visage vers elle. « Tu as surement raison, merci… » Elle venait un peu de me dire ce que je voulais entendre, que ce n’était pas grave de prendre son temps.

« Tu sais je ne suis plus hum… vierge. » Wow, le dire à haute voix, c’était une première pour moi. Je sentais mes mains se mettre à trembler car en parler, ramenait de mauvais souvenirs en moi et je n’appréciais pas ça. Mais là, c’était Geane et je compris à ce moment, que si j’arrivais à lui dire ça, c’était parce qu’elle avait su gagner ma confiance au même titre qu’Edward. « Mais… mais... les choses ne se sont pas déroulées comme… qui que ce soit l'espérait et je fais tout en mon possible pour oublier... donc maintenant, j’ai peur d’y être confronté de nouveau même si je sais que cette fois, ça n’aura rien à voir avec tout ça... » À des années lumières car j’aimais Edward, il était beau comme pas possible, il était de mon âge et j’étais consentante, surtout. Je me raclai la gorge, me levant sur pieds car je ne voulais pas nécessairement m’enfoncer d’avantage sur le sujet. Déjà, de me confier ainsi à elle était beaucoup, je me voyais difficilement lui avouer l'identité de celui qui avait volé ma virginité surtout que je ne savais pas si elle comprenait réellement que je venais de lui dire que j’avais été abusé sexuellement, disons que j’avais resté assez vague sur cette information. Jouant nerveusement avec mes mains, mon regard était fuyant à travers la chambre d’hôtel maussade. « Est-ce que tu voudrais… hum, quelque chose à manger? Ça ne doit pas être très bon ce qu’il te serve, non? Je peux aller te chercher ce que tu veux… »

claude gueuse

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J’avais conseillé à Elizabeth de laisser une seconde chance à Edward suite à son petit écart. Ca arrivait à tout le monde de faire des erreurs après tout. Celle-ci acquiesça en ajoutant qu’elle était prête à lui laisser toutes les chances du monde car elle l’aimait. J’avais souris, c’était toujours beau le premier amour. J’avais envie de lui dire qu’il y avait des choses qu’on ne pouvait pas pardonner mais je m’étais tu car elle aurait commencé à s’inquiéter et à se poser des questions inutiles qui n’avaient pas lieu d’être aujourd’hui. Je m’étais donc contenté de sourire et je m’étais mise à lui caresser les cheveux lorsqu’elle réfugia son visage dans mes couvertures pour me raconter les récents événements intime qu’elle avait vécu. Je l’avais quelque peu réconforté en lui conseillant quelques petites approches toutes simple. La jolie blonde me remercia puis releva la tête pour m’avouer quelque chose dont je ne me serais jamais douté. Tu sais je ne suis plus hum… vierge. Ma bouche forma un ‘O’ d’étonnement. Pour une surprise s’en était une bonne. J’allais la féliciter quand elle reprit la parole. Mais… mais... les choses ne se sont pas déroulées comme… qui que ce soit l'espérait et je fais tout en mon possible pour oublier... donc maintenant, j’ai peur d’y être confronté de nouveau même si je sais que cette fois, ça n’aura rien à voir avec tout ça... Je sentais qu’elle avait mit du temps à m’avouer ça, qu’elle avait choisit ses mots soigneusement certainement pour que je ne m’inquiète pas mais je dois avouer que je me posais maintenant beaucoup de question. Enfin.. tu veux dire que.. ? Je la regardais se lever, en avalant difficilement ma salive. J’avais envie de l’assommer de questions mais je prenais sur moi pour ne pas qu’elle fuit. Tu veux en parler ? La questionnai-je en espérant sincèrement que la réponse soit positive. Ca devait être dur pour elle de m’en parler et je ne me faisais pas trop d’illusion quant à la suite de notre conversation.

Certainement pour changer de sujet, celle-ci me demanda si je voulais manger quelque chose en remettant en question la bouffe de l’hôpital. Non merci, mais tu peux aller te chercher un truc si tu veux.. Sinon il y a des chocolats dans ma commode qu’on m’a offert. Si tu en veux, tu peux en manger. Lui répondis-je gentiment tout en la regardant se tordre les doigts dans tous les sens. Tu en as parlé à quelqu’un ? Est-ce que.. est-ce que tu porter plainte ? Demandai-je après quelques minutes de silence.

claude gueuse

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J’avais du mal à croire que je venais vraiment d’avouer à Geane que je n’étais pas vierge. J’avais dis les choses en laissant très facilement planer le doute d’un viol. Elle devait bien avoir compris sans que j’ai à le mentionner très clairement. Disons que je n’avais jamais été capable de le dire à haute voix et je ne me sentais pas encore capable de le faire non plus. Edward était le seul à le savoir et je n’avais même pas été obligé de le dire. Il ignorait toutefois quelques informations que je ne jugeais pas utiles à savoir. On avait tous notre petit jardin secret et c’était bien comme ça, non? Surtout que c’était pire là… puisqu’il s’agissait d’un membre de sa famille, un membre de sa famille qu’elle aimait probablement? J’en savais trop rien mais c’était juste… beaucoup trop intense pour que je veuille vraiment aller de l’avant sur le sujet. Je me contentai de secouer la tête lorsqu’elle me demanda si je voulais en parler. « J’en ai pas envie… Je veux oublier tout ça. Désolée....»

Je décidai de changer de sujet, espérant fort bien qu’elle me dise qu’elle voulait bien de quelque chose à boire et/ou à manger. Je ne voulais plus entendre parler de tout ça ni même qu’elle continue à me regarder avec ses yeux de pitiés. J’avais eu affaire à ces yeux beaucoup trop souvent et pour différentes raisons. « Non, ça va… finalement j’ai plus vraiment faim mais...merci. » J’avais la mine bien basse et une boule dans la gorge maintenant. Je me trouvais stupide de m’avoir mit moi-même dans cet état parce que oui, c’était de ma faute, c’était moi qui avait risqué le sujet.

Pourtant, ma cousine n’en resta pas qu’à me proposer du chocolat. En fait, elle revint en force en me demandant si j’avais porté plainte. Je savais que ça partait d’une bonne intention, elle se faisait du soucis pour moi mais je ne voulais pas de tout ça… « Non je.. je suis venue ici pour changer d’air… j’ai pas à pensé à tout ça…. » J’avais beaucoup trop peur en fait de retomber dans cet enfer et qui dit : porter plainte, disais que j’allais devoir avoir affaire à son oncle de nouveau et ça, je ne voulais pas. J’allais bien maintenant et j’étais passée à autre chose - chose que je ne pensais pas possible. J’avais une nouvelle vie, j’étais heureuse et je voulais que tout ça… eh bien, ça reste dans le passé et que ça ne revienne plus jamais hanter mon présent. Même si indirectement, j’avais des séquelles qui allaient probablement durer toute ma vie. Un silence s’installa dans la chambre, j’avais commencé à trembler et je me trouvais tellement stupide d’avoir voulu en parler avec elle. C’était normal que Geane avait des questions maintenant mais ça, je n’étais pas prête d’y répondre. « J’aurais pu dû en parler, ça va pas là… » Je passai ma main sur mon front, j’avais chaud et je ne pouvais pas rester assise plus longtemps. Je m'étais levée pour faire un peu les 100 pas pour en venir la conclusion de retourner vers mon sac à main que je posai sur mon épaules. « Je suis désolée, mais je crois que je vais partir. Prends soin de toi...» J’étais un peu paniquée par tout ça et je ne voulais pas rester ici plus longtemps.

claude gueuse

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