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 I trusted you.. I loved you and... you hurted me (feat Erwan)

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(#)Sujet: I trusted you.. I loved you and... you hurted me (feat Erwan)  |   Mer 2 Nov - 13:54
I trusted you.. I loved you and... you hurted me

feat. Orel && Erwan



La haine. La rage. Tant de sentiment horrible m'habite soudainement alors que je conduis comme un fou sur la route. On ne m'arrête plus... j'ai l'impression d'avoir fait un bon en arrière et d'être redevenu le connard que j'étais autrefois. Mais je ne maîtrise plus rien.. je n'arrive pas à me contrôle. Mon âme est dissocier de mon corps. J'ai envie de vomir, de pleurer... et de surtout frapper tout ce qui bouge. Je sais pas combien j'ai bu de verre là... je crois même que j'ai fini la bouteille de whisky je sais même plus. Je devrais pas conduire je sais.. j'étais même devenu raisonnable. J'étais rentrer dans le rang.. mais là y a plus rien de ce que j'ai fais de bien qui compte. Je vis assis sur un putain de mensonge. Je revois ses lignes.. j'ai reçu ce mail, on le reçoit toujours ce mail. Ce connard de fils de pute de Nightmare, ou cette pute je sais pas qui c'est.... Je voulais pas...pourquoi je sais ça maintenant. Pourquoi j'ai cet image en tête. Je sais qu'Erwan avait rendez-vous avec son producteur aujourd'hui en fin de journée. Et bien je vais leur faire une belle surprise. Je revois les lignes de Nightmare qui parle de mon amour, mon fiancé.. celui qui aujourd'hui me met dans cet état. Je lui ai laissé du temps, pour qui me raconte sa vie plus tard. Mais je ne pensais pas me méprendre à ce point. Je pensais qu'il n'y avait rien d'autre. Je pensais qu'à part ce nom tatoué sur sa peau et ce que cet homme avait bien pu lui faire je... putain mais pourquoi j'ai été si naïf ! Je sais pas ce qu'il va se passer, j'arrive même plus à réfléchir. Y a juste une petite voix dans ma tête qui rigole en relisant et redisant à voix haute ces lignes encore et encore en riant et en me narguant. Je passe pour quoi aux yeux de Miami moi !!! Qui a bien pu lire ça hein ? Qui ? Je suis la honte de cette ville et tout ça parce que je suis le dernier au courant de ce que j'aurais du toujours savoir :

''Comme si ce n’était pas assez, je vais vous parler d’un mec qui me fait un peu pitié à vrai dire, mais qui mérite ce que je vais dévoiler aujourd’hui. Quand on joue, il faut jouer jusqu’au bout et tu devrais pratiquer devant un miroir à l’avenir si tu ne veux pas que je sois de nouveau sur ton dos Erwan. À votre place, j’aurais honte d’avoir un ami comme lui qui aime faire la pute de temps en temps et pas juste dans son passé… Notre petit Erwan a préféré choisir la gloire plutôt qu’une vie tranquille, mais à quel prix? Orel, savais-tu que ton petit ami a osé accepter les faveurs sexuelles de son producteur? Non? Tu croyais qu’il en avait terminé avec tout ça? Hé bien, ça me fait très plaisir de t’apprendre la vérité sur lui. Est-ce que ton couple sera privilégié aux mecs de la musique? À ta place, je ne me ferai pas trop d’illusions, entre la gloire et l’amour, il préfère monter les échelons pour réussir.''

Je regarde la vitesse à laquelle je roule. Je suis à 140 en plein centre ville de Miami. Je vire entre les voitures et les gens se pousse sur mon passage. J'arrive à l'agence et je me gare en plein sur la place. Je rentre dans un bouche d'incendie qui explose et l'eau fait pleuvoir sur ma gueule quand je sors de là. Je suis aussitôt trempé et mon regard est déformé par l'alcool et la haine. Je pousse les gens. La sécurité veut m'en empêcher mais je passe jusqu'à l'ascenseur et les envoies se faire foutre. Quiconque se mettra sur mon chemin en subira les conséquences. J'arrive devant une secrétaire, je sais même pas comment je suis arrivé là. Je pu l'alcool. Je grogne et gueule pour savoir où sont mon mec et ce fils de chienne. Elle tremble, elle a peur et elle me montre un couloir du doigt. Je dis pas merci non. Je pense qu'à une chose. Exploser la gueule à tout ce qui se trouve sur mon chemin. Même Erwan là, j'ai envie de l'étriper, le frapper pour lui faire ressentir la douleur que je ressens. Je me sens souillé, trahis et blessé. Pourquoi ne m'a-t-il rien dis ?? Pas moi ? Il m'aime mais il ne me dit rien et pire je sais pas...j'ose à peine imaginer... il a fait ça ? Il a osé faire ça !! J'en reviens pas... J'entre enfin dans le bureau, ouvrant la porte à la voler. Les deux hommes se lèvent aussitôt de leur chaise et je vois à peine Erwan, et ne croise que son regard choqué un quart de seconde avant de me ruer sur son producteur. Je hurle, je vocifère en l'insultant de tous les noms. Mon poing arrive dans son nez, on l'entend se briser et le sang jaillit alors que je le saisis et le plaque contre le mur. Il essai de se défendre mais le coup dans le nez l'a sonner. Il est sol.. je l’assène de coup de pied..

Erwan arrive essayant de me faire reculer et je le pousse : « Me touche pas toi !!! Dégage !! » Erwan est envoyé fort contre le mur et je me retourne vers lui. Je sens mon sang faire un tour dans mon cerveau. Je regarde mon amour d'un regard presque désolée de lui avoir fait mal mais en faite je m'en bas les couilles royalement : « Comment tu as pu !!! COMMENT TU AS PU FAIRE CA !!! ME CACHER CA !!!!!!! » mon regard alcooliser ne contrôle et ne pèse plus mes mots alors que le pauvre type à terre essai de se relevé : « T'es une pute c'est ça ??? Une petite pute qui vend ses services pour la notoriété » ta gueule Orel tu contrôles aps ce que tu dis tu en penses pas un mot : « Moi je t'aime !!! JE T'AIME ET C'EST COMME CA QUE TU ME MONTRES TON AMOUR !!!! JE TE HAIS !!!!!! JE TE HAIS ERWAN !!! » les larmes coulent sur mon visage, celui-ci se tordant de haine et de douleur. Mon poing se plaque contre mon estomac et frappe mon torse à chaque mot que je crache à sa figure. Le producteur geint et tousse. Je me tourne vers lui et mon regard se tord de nouveau. Mon pied vient heurter son visage en sang et il se cogne au pied de la table. Il tombe dans les vapes.. ou il est mort je m'en bas les couilles. La sécurité arrive alors et je me prend un coup dans la nuque. Je suis à terre... je vois trouble. Le temps passe... le temps passe et... je me réveille dans une salle de pause, allongée sur un canapé..Une chose froide à mon poignet.. des menottes. Mon regard deviens moins trouble. Une silhouette devant moi... Erwan.. Je le regarde et finis par détourner les yeux, les souvenirs me revenant. Il a une blessure à la tête. Je ne le regarde pas : « Je veux pas te voir, casse-toi... » ma voix se serre, j'ai mal.. les larmes montent à mes joues... depuis quand je suis si sensible... ??? Depuis que l'amour de ma vie m'a menti et détruit mon cœur. Je renifle, sans le regarder je continue : « tu comptais me le dire quand ?? hein... ? "
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(#)Sujet: Re: I trusted you.. I loved you and... you hurted me (feat Erwan)  |   Jeu 3 Nov - 21:26
Il ne savait pas pourquoi il avait soudainement rendez-vous. En général, ces rendez-vous là n'étaient pas très fréquents, et prévus plusieurs jours à l'avance, sauf en cas d'extrême urgence. Erwan ne savait pas ce que cet homme lui voulait. Cet homme avec lequel il travaillait depuis des mois déjà, depuis son arrivée à Miami, mais avec lequel il avait tenu ses distances, depuis que les choses avaient dérapé. Des choses qui sur l'instant n'avaient pas fait fuir Erwan, l'avaient simplement perturbé un peu, comme si l'attitude de ce type l'avait replongé dans l'état d'esprit dans lequel il était avant, à Los Angeles. Comme si dire non allait déchaîner sur lui les Enfers. Alors il avait fait ce qu'on lui avait demandé, simplement, détaché de l'acte, puis il était reparti. Il s'était posé de nombreuses questions, les jours qui suivirent, parce qu'une part de lui était plus qu'inconfortable en repensant à ça, mais il avait finalement décidé de juste... ne plus y penser. Alors quand il apprit que le producteur en question voulait le voir, il y alla avec une certaine appréhension, disant à Orel en partant de chez eux qu'il avait justement rendez-vous avec ce type, aux alentours de 18h. La journée passa, et Erwan se rendit dans le bureau du type, referma la porte derrière lui avec la plus grande discrétion, et allant s'asseoir au bureau, le regard baissé, évitant celui du type. Ce dernier avait l'air sur les nerfs, et il ne tarda d'ailleurs pas à tourner l'écran de son ordinateur vers Erwan, qui put y lire un article. Son visage se décomposa, alors qu'au fil de sa lecture il découvrait que ce qui s'était passé ici même, dans ce bureau, sur ce bureau, avait été dévoilé au monde entier. Erwan pensait vivre dans sa bulle, dans sa petite boîte où personne ne le voyait et où se soucier de ce qui pouvait se passer dans la vie des autres était complètement impensable. Et non, c'était fini, parce que tout le monde savait. Ce que personne ne savait pourtant, c'était que cette histoire datait d'avant sa relation avec Orel, qu'il n'avait pas trompé Orel, que jamais il ne ferait cela. Que depuis cette fois, son producteur ne lui avait jamais rien demandé de plus, avait simplement fait quelques allusions, qu'il lui avait fait jurer de ne rien dire, mais le menaçait aussi parfois de tout révéler. Erwan ne comprenait pas comment... il restait silencieux face aux reproches, aux critiques, aux questions. Puis tout alla brutalement vite. Quelqu'un entra, avança jusqu'au bureau. Orel, qu'Erwan suivit du regard, choqué, et regarda s'en prendre au producteur debout devant sa chaise. Ce qui se passa ensuite resta assez vague pour Erwan, parce qu'il eut d'abord du mal à comprendre que son petit ami était en train de casser la gueule de ce type, dont le visage se couvrait de sang, et qui se retrouva au sol, le pied d'Orel enfoncé dans son abdomen. Il n'avait jamais vu Orel comme ça. Violent, déchiré à ce point... rien que ça, c'était traumatisant. Il reprit contrôle de lui-même, et tenta de s'avancer pour le calmer, pour qu'il arrête, pour qu'il ne s'en prenne pas à celui qui était déjà allongé au sol. Non pas qu'Erwan se soucie de lui, mais parce qu'il ne voulait pas voir Orel ainsi, parce qu'il ne voulait pas que son fiancé ait des ennuis. Il essaya de l'arrêter, et Orel le repoussa avec une force qui surprit Erwan. Il sentit son corps partir en arrière et s'écraser contre le mur, sa tête se fracassant contre celui-ci, alors qu'il ne comprenait même pas ce que lui hurlait Orel. Il lâcha un gémissement au moment du choc, qui ne manqua pas de lui secouer le crâne. Ca tapait si fort dans sa tête qu'il voyait les lèvres d'Orel bouger, mais ne comprenait pas ce qui sortait de sa bouche. Erwan resta contre le mur, porta une main à son crâne. « T'es une pute c'est ça ??? Une petite pute qui vend ses services pour la notoriété » il entendit alors, et resta simplement scotché là, incapable de bouger, de penser, de répondre. Il comprenait tout juste pourquoi les choses qui venaient d'arriver ces cinq dernières minutes avaient eu lieu. Il comprenait qu'Orel avait du lire l'article lui aussi. Mais malgré cela, malgré le fait que sa réaction faisait tout à coup sens, Erwan n'arrivait pas à les avaler ces mots-là. Parce qu'ils étaient à la fois si proches et si éloignés de la réalité que ça le rendait malade. Puis, comment essayer de se justifier, comment tenter de s'expliquer alors qu'Orel était ivre, violent... qu'il n'écouterait sans doute pas. « Moi je t'aime !!! JE T'AIME ET C'EST COMME CA QUE TU ME MONTRES TON AMOUR !!!! JE TE HAIS !!!!!! JE TE HAIS ERWAN !!! » il reprit alors, des larmes coulant soudain sur ses joues. Et une fois encore, Erwan ne réagissait pas. C'était trop pour lui. Il avait appris à juste se fermer, à se cacher dans une petite partie de sa tête pour laisser faire la réalité sans que celle-ci ne puisse le toucher, et cette fois, c'était trop violent, alors il préféra aller se réfugier ainsi. Rester figé, pour qu'Orel fasse ce qu'il voulait, le temps que la tempête passe. Puis tout alla encore très vite, parce qu'Orel recommença à frapper l'homme au sol, et plusieurs types arrivèrent pour l'arrêter. Ils le frappèrent une fois, et Erwan avait presque envie de leur dire de ne pas lui faire de mal... mais peut-être qu'Orel le méritait. Peut-être que c'était le juste retour des choses. Parce qu'Erwan était peut-être doux et gentil, mais Orel avait franchi une limite en venant ici, dans cet état, avec ces mots et ces gestes. Alors il resta où il était et laissa les types l'emmener dans une autre pièce, la paire de menottes déjà sortie, prête à être passée autour de ses poignets. Erwan alla s'isoler dans les toilettes, et réalisa en se regardant dans le miroir qu'il avait une petite entaille au niveau du front, et qu'elle pissait le sang. Il était habitué à se rafistoler tout seul, et cela ne prit pas trop longtemps et quelques gestes précis et habitués pour arrêter l'hémorragie et prendre soin de la blessure.

Lorsqu'il alla rejoindre Orel, il avait les bras chargé de ses affaires, et on lui indiqua une petite salle de pause dans laquelle se trouvait son petit ami. Erwan entra, déposa ses affaires en désordre sur la table qui était face au canapé sur lequel était couché Orel, menotté. Erwan attendit, incapable de se concentrer dans son travail, jusqu'à ce que son fiancé ouvre les yeux. Orel le regarda, puis détourna le regard. Erwan ne savait même pas quoi dire, comment commencer. Il lui en voulait tellement d'avoir agi ainsi, mais en même temps, tout cela était de sa faute. S'il n'avait pas été stupide quelques mois plus tôt, s'il n'avait pas été stupide quatre ans plus tôt. Il se détestait au point d'avoir envie d'en vomir. Mais il ne pouvait pas, ce serait bien trop facile de fuir maintenant pour s'enfermer dans les chiottes. « Je veux pas te voir, casse-toi... » dit Orel, et rien que ça, ça dressa un mur entre eux, quelque chose qui éloigna de suite Erwan, qui le ferma. Parce qu'il aurait pu excuser Orel, son comportement, mais Orel ne semblait pas regretter... et Erwan ne pouvait pas oublier si facilement, il ne pouvait pas. Il avait vu et vécu trop de violence, avait connu trop de types qui se noyaient dans l'alcool pour ensuite aller s'en prendre aux autres. Des types qui ne savaient que frapper, qui jouissaient de voir du sang couler. C'était dégoûtant. Il ne pouvait pas supporter ça, il n'était pas armé face à ça, face à son petit ami, à celui dont il était amoureux depuis si longtemps, au seul amour de sa vie... qui se transformait de cette façon. Alors Erwan se leva, et commença lentement à rassembler ses affaires. « tu comptais me le dire quand ?? hein... ? » questionna encore Orel, et même si on aurait pu penser qu'il s'était calmé, qu'il était prêt à avoir une discussion, ce n'était pas le cas et Erwan ne le comprenait pas ainsi. Pour lui, il n'y avait que des reproches, que de l'animosité. C'était trop. Il ne répondit pas, continua à lentement poser ses cahiers les uns sur les autres. « Souvent, ils m'attachaient. J'crois que ça les excitait de savoir qu'ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient, que j'étais faible et soumis et que je pouvais pas dire non. Lui, surtout, Leo, au début, surtout. Quand il savait que j'en avais pas vraiment envie, que j'étais susceptible de me défendre et de partir. Il m'attachait au lit et les faisait entrer dans la chambre les uns après les autres. Au début. Puis quand j'ai appris ma leçon, il a commencé à m'envoyer dehors pour faire le trottoir, sucer ou me faire baiser, ou n'importe quels autres fantasmes bizarres que les mecs avaient... et si je rentrais pas avec la somme qu'il voulait, il me le faisait payer. Il avait tout un tas d'objets qu'il utilisait, tout un tas de techniques. Des choses simplement douloureuses, et d'autres humiliantes... » il raconta subitement, tout en rangeant ses affaires, les yeux sur les cahiers qu'il glissait peu à peu dans son sac, et sa voix terriblement détachée, comme si ce n'était pas son histoire qu'il racontait. Sans pathos, sans rien. « Mais le pire, c'était lui. Leo, il me connaissait bien, et ça l'amusait de me faire mal, tu vois. Quand il me baisait, il aimait me faire mal, de toutes les façons. Il aimait que je sache que j'étais à lui, que je passerai toute ma vie à être sa chose, et que le jour où je m'échapperai, ce serait parce qu'il avait décidé d'en finir avec moi. Alors, tu vois, il me baisait très fort, je saignais parfois. Il me faisait faire des choses et s'il était pas satisfait, alors j'étais privé de lubrifiant ou de préparation. Quand j'étais pas sage, il mettait des trucs vibrants en moi, et il m'attachait et me laissait comme ça, et je pouvais pas jouir parce que là aussi, il me mettait des trucs pour m'en empêcher. Il m'appelait sa petite pute, ou son jouet. Quand il parlait de moi avec les autres, il parlait de moi comme d'une chose, il m'appelait pas "il", plutôt "ça". Quand je jouissais, la plupart du temps, il me punissait aussi. Parfois il aimait que je pleure, que je crie, que je le supplie, et d'autres fois il détestait ça. » ajouta Erwan. Il glissa encore dans son sac les derniers cahiers, et prit en main sa trousse pour ranger dedans ses stylos. « La moitié du temps, il était ivre, violent, s'en prenait à moi parce que c'était facile, que je l'attendais à poil et à quatre pattes comme un petit chien, et que frapper c'était tellement simple » dit-il encore en mettant sa trousse fermée dans son sac, ne réalisant qu'en prononçant cette phrase qu'elle était l'écho de ce qui s'était passé dans le bureau un peu plus tôt, et comprendre cela était encore plus terrifiant. Même si Erwan connaissait Orel, même s'il savait qu'Orel n'était pas comme ça. Pour l'instant, il ne pouvait pas être celui qui prendrait sur lui. Il avait besoin de respirer un peu. Orel semblait être coincé dans cet état, dans sa colère. Une colère qu'Erwan comprenait, mais qui s'était exprimée avec une telle force qu'il en restait sous le choc. « Si tu veux que je parte, je vais m'en aller alors » dit-il finalement, après avoir tiré la fermeture éclair, relevant son regard vers Orel avant de soulever le sac et de le passer sur son bras.
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(#)Sujet: Re: I trusted you.. I loved you and... you hurted me (feat Erwan)  |   Jeu 10 Nov - 23:09
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J'ai mal. Mon cœur me serre. L'alcool vrille encore mes tympans et le sang me donne mal au crâne tant il coule rapidement dans mes veines. Je n'ose même pas le regarder. Je veux savoir pourquoi. ?? Pourquoi la douleur ? Pourquoi le mensonge ? Pourquoi l'alcool ? Pourquoi pourquoi.. pourquoi en le regardant ainsi, je n'arrive pas à l'aimer. Dans cet état.. dans cette vérité. Je le hais ainsi.. je le hais d'ainsi l'aimer. Je le hais de tant m'en vouloir... je le hais de me regarder de façon si neutre. Je me hais aussi.. je veux crever et juste m'étouffer dans mon vomis et dans cet état pitoyable. Je mourrais comme je serais né.... Insignifiant. Mon regard se pose sur Erwan alors que mes derniers mots sortent de ma bouche. Je sais pas si j'ai envie qu'il parle. Son regard est fermée.. je ne lis plus aucune émotion en lui et..je ne sais pas pourquoi mais là.. il me fait peur... Mon amour me fait peur. Son regard est vide, vide de toute et je ne sais pas comment réagir.. l'alcool me paralyse et je n'arrive pas à juste lui dire que je l'aime et que je m'excuse. Car putain il m'a mentis !!! Il m'a menti et il ose encore voire ce fils de chien de producteur. Comment je suis sensé réagir face à ça !! Non Orel ! Orel calme toi, tu aimes Erwan, tu dois t'excuser et lui dire que tu te fiches de son passé et ce qu'il a put faire et que tu l'aimes et tu vas l'épouser. Oui oui... oui je veux t'épouse mon amour. NON !! Non il m'a menti ! Je le hais !! Je le hais et il n'y aura plus de mariage plus rien. Plus rien et je m'en fou, je vais me barrer avec ma voiture et plus jamais revenir de cette ville de merde ! Me casser dans un autre pays où je capterais rien de ce qu'on me dira. Je serais beau et basta on me demandera rien d'autre. Plus de compréhension des gens, plus besoin d'attache que dalle... plus de mensonge... plus de douleur. Je préfère même pas le regarder tant j'ai envie de vomir... tant j'ai mal.. puis je sens l'alcool remonter c'est horrible putain.. que tout s'arrête.. tout... je m'assois sur le canapé, mon poignet toujours attaché à un barreau... pas ça qui m'empêchera de me barrer mais bon.. puis je passe ma main dans mes cheveux. Je veux partir d'ici, de toute façon il semble pas vouloir dire quoi que ce...

« Souvent, ils m'attachaient. » Je relève la tête subitement, ça voit faisant effet d'un coup de fouet.Sa voix est neutre et il range ces cahiers... ces putains de cahiers.. « J'crois que ça les excitait de savoir qu'ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient, que j'étais faible et soumis et que je pouvais pas dire non. » Putain ta gueule... « Lui, surtout, Leo, au début, surtout. » Non... Non !! Tais-toi... « Quand il savait que j'en avais pas vraiment envie, que j'étais susceptible de me défendre et de partir. Il m'attachait au lit et les faisait entrer dans la chambre les uns après les autres. » Non pitié... la nausée me prend, mais je le fixe toujours sans rien dire.. mon teins deviens livide alors qu'il raconte sans gène et sans honte. « Au début. Puis quand j'ai appris ma leçon, il a commencé à m'envoyer dehors pour faire le trottoir, sucer ou me faire baiser, ou n'importe quels autres fantasmes bizarres que les mecs avaient. » Je ne peux soutenir ces paroles... je peux pas non non.... non « .. et si je rentrais pas avec la somme qu'il voulait, il me le faisait payer. » Mon dieu quel monstre je suis.. quel monstre je suis... tout es ma faute... ma faute... «Il avait tout un tas d'objets qu'il utilisait, tout un tas de techniques. Des choses simplement douloureuses, et d'autres humiliantes... » Un tas d'image s'impose à mon esprit malgré moi... des images si horrible. Mon teins est si blanc et verre, mon visage est déformé par une expression que je ne connais même pas chez moi.. je ne sais comment faire face.. comment vivre encore en sachant ça.. comment pourrais-je me regarder en face.... qu'il s'arrête qu'il s'arrête... : « Arrête...ça suffit » il range ses affaires, ma voix et tremblante et je serre le poing qui est attaché.. mais il continue, il me torture... il me fait payer ce que j'ai fais subir à sa vie en l'abandonnant.. en venant ainsi lui faire mal.. en étant comme ces types qui lui ont fait tout ça : « Mais le pire, c'était lui. Leo, il me connaissait bien, et ça l'amusait de me faire mal, tu vois. Quand il me baisait, » Non je ne peux entendre ça... je peux pas... c'est au dessus de mes forces : « TA GUEULE » il ne m'écoute pas, il continue « il aimait me faire mal, de toutes les façons. Il aimait que je sache que j'étais à lui, que je passerai toute ma vie à être sa chose, et que le jour où je m'échapperai, ce serait parce qu'il avait décidé d'en finir avec moi. Alors, tu vois, il me baisait très fort, je saignais parfois. » Non … non mon amour... mon amour non... ça fait mal... si mal.. « Il me faisait faire des choses et s'il était pas satisfait, alors j'étais privé de lubrifiant ou de préparation. Quand j'étais pas sage, il mettait des trucs vibrants en moi, et il m'attachait et me laissait comme ça, et je pouvais pas jouir parce que là aussi, il me mettait des trucs pour m'en empêcher. Il m'appelait sa petite pute, ou son jouet. » Je gémis de douleur en entendant tout ça... je ne peux me libérer, forcer d'écouter ce supplice et les larmes couleur sur mes joues et la haine et la peur et la douleur.. mon visage est le reflet de ce que je suis... un déchet  « Quand il parlait de moi avec les autres, il parlait de moi comme d'une chose, il m'appelait pas "il", plutôt "ça". Quand je jouissais, la plupart du temps, il me punissait aussi. Parfois il aimait que je pleure, que je crie, que je le supplie, et d'autres fois il détestait ça. » Je hurle : « TAIS TOI !!! » il n'entend rien et prend sa trousse avant de me donner le dernier coup dans la poitrine :  « La moitié du temps, il était ivre, violent, s'en prenait à moi parce que c'était facile, que je l'attendais à poil et à quatre pattes comme un petit chien, et que frapper c'était tellement simple »

Mon regard s’agrandit et un silence se forme enfin dans la place : « Si tu veux que je parte, je vais m'en aller alors » finit-il enfin avant de fermer sa fermeture de trousse... laissant son regard croiser celui d'un homme que je ne suis plus. Je suis mort. Je suis mort. Un cadavre. Un zombie. Mon regard est tordu par l'effroi, le choc et l'alcool. Des images par centaines s'impose à moi avec la voix de mon amour résonnant dans ma tête et je ne peux que faire une chose... Je vomis. Je vomis mes tripes, juste là à côté dans une corbeille qui a été poser là.. surement pas pour rien tiens. Je vomis et en même temps, on peut m'entendre comme crier.. Je pète un câble.. Un gros câble. Je repose la corbeille et alors... on ne me reconnais plus non. Je ne suis plus Orel le jeune homme fort et près à tout pour son amour. Là je suis un pauvre mioche, qui se met à chialer comme un bébé. Je hurle, je sanglote, je pleurs et mon visage se retrouve couvert de larme, mes yeux deviennent rouge, ma voix est tellement enroué qu'on dirait un enfant, celle-ci partant dans les aiguë dans ma crise est puissant. Je chiale putain.. je hurle mon terreur et ma profonde tristesse. Je chiale foute ma tête entre mes cuisses et je m'arrache les cheveux. Je me bascule d'avant en arrière, je renifle... je relève mon regard vers mon amour, mais le détourne aussitôt, pris de sanglot plus fort. On lit dans mon regard comme du remords.. car tout est ma faute. Ma faute à moi... et personne d'autre. Je suis comme cet enfoiré qui lui a fait tout ce mal.. sauf que je suis bien pire. Car il a confiance en moi, il m'aime... et je deviens comme cette enflure. Je suis pire qu'une merde. Je me sens pire qu'une merde... il n'y a pas de mot pour décrire comme je me méprise. J'essaie de parler. J'essaie mais je n'ose même pas le regarder tant j'ai honte de moi. Je m'essuie le nez, dégoulinant.. je suis pitoyable et je m'exclame, d'une voix tordue et déformé par mes pleurs et d'un ton carrément trop haut pour qu'on ne m'entende pas : « J-j-je suis siii désolée... DESOLEE MON AMOUR... Je... j'suis qu'une merde... Une putain de merde... j...j'ai..... je.... j'ai mal.. j'ai mal..... je suis... j'suis.... » je repars en pleurs, ne sachant même pas quoi dire. Pleurant encore et encore.. les images se percutant dans ma tête et une petite voix me disant que tout est ma faute : « tje...je te mérite pas.... j...je mérite pas ta bonté.. ta douceu..douceur.. t-t-ton amour et... j-j-j... jesuis qu'une merde.. une MERDE !!! Va-t-en.. va-t-en a..avan..avant que je détruise encore...t-t-tout... tout... » je plonge mon visage dans mes mains.. ne voulant plus le voir.. plus le regarder... je ne veux pas qu'il me voit comme ça..je préfère qu'il parte... me laisse dans mon monde misérable... si misérable s'il m'abandonnait.. mais.. je comprendrais..
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(#)Sujet: Re: I trusted you.. I loved you and... you hurted me (feat Erwan)  |   Sam 12 Nov - 19:30
Erwan n'était pas du genre à parler beaucoup. A vrai dire, parfois il ne cessait d'enchaîner des phrases, de parler encore et encore, pour meubler le silence, pour faire de son mieux et être quelqu'un de sociable, de gentil. Mais ça demandait beaucoup d'effort de sa part, car il était de nature timide. Un garçon qui préférait rester assis discrètement avec la tête un peu baissée. Erwan n'était pas non plus du genre à s'affirmer, à faire preuve de beaucoup de caractère, à être fermé. Erwan était doux, gentil, il pardonnait tout, aimait très fort et même lorsqu'il était déçu il prenait sur lui, encaissait, et se persuadait que ce n'était pas grave. Il aurait pu réagir de cette façon avec Orel, se faire tout petit, s'excuser. Il aurait pu le supplier de ne pas lui en vouloir, de le pardonner pour ses erreurs. Lui dire d'une autre façon que son passé, il ne l'avait pas choisi, qu'il le regrettait. Mais Erwan n'était pas qu'un pauvre petit garçon timide comme on aurait pu le croire, et ceux qui le pensaient ainsi se trompaient. Erwan, il avait vécu l'enfer et il s'en était sorti tout seul, sans l'aide de personne. Il s'en était sorti en travaillant plus dur, en faisant des nuits interminables, en cachant de l'argent à celui qui l'aurait torturé à mort s'il avait su qu'Erwan gardait ne serait-ce qu'un dollar pour lui-même. Il s'en était sorti quand d'autres auraient préféré abandonner et se jeter d'un pont, il s'en était sorti parce qu'il était dur, il était solide, fort, parce qu'il avait les couilles de le faire. Alors ceux qui le pensaient doux, fragile, délicat, ils se trompaient. Ils ne connaissaient peut-être pas la vraie force, eux. Mais en tous cas, ce jour-là, la façon qu'avait eu Orel de le traiter l'avait heurté violemment, au fond de lui, et il ne voulait pas se faire mal. Il voulait faire mal en retour, il voulait blesser Orel aussi. Parce que quoi ? Comment Orel pouvait-il imaginer que c'était quelque chose de facile à dire, à annoncer ? Comment est-ce qu'il pouvait penser qu'Erwan avait pris plaisir à tout ça, et à lui mentir, selon lui... Parce qu'il n'était pas un menteur, il n'avait pas menti. Il avait simplement évité de dire certaines choses, et même, le jour où Orel le demanda en mariage, Erwan l'avait prévenu. Il lui avait dit qu'il y avait des choses qu'il ne savait pas et qui ne lui plairaient pas, et Orel avait accepté cela. Alors non non non il n'avait pas le droit de lui en vouloir ainsi, de l'attaquer avec des mots, de s'en prendre à lui. C'était de bonne guerre alors, si Erwan décidait de lui raconter certaines choses, de lui décrire quelques détails. Parce que Nightmare ne savait rien et Orel ne savait rien, et Erwan au moins, il connaissait la vérité. Il était en position de la donner, d'expliquer les choses. Orel voulait savoir, il allait savoir, et peu importait si c'était violent ou si ça faisait mal. Erwan commença son récit, et il se laissa embarquer dans celui-ci. Parfois, à certains moments, il était pris d'une envie de faire mal, de blesser, mais juste avec son histoire, avec ses mots. Puis merde, il disait cela sans pathos, mais ça faisait du bien, de sortir tout ça, de se vider. Vraiment. Plus qu'il n'avait pensé. Parce qu'il avait toujours trouvé cela bizarre de penser qu'on pouvait se vider de certaines choses seulement avec des mots, alors que les mots n'effaçaient pas la réalité. Mais ça faisait du bien. Et tandis qu'il parlait, qu'il rangeait ses affaires sans vraiment faire attention à Orel, ce dernier lui demandait d'arrêter, de ne pas en dire plus. Il l'ignora, continua, parce que de quel droit Orel se permettait-il de lui demander de se taire... alors qu'Erwan ouvrait enfin sa gueule, qu'il lui racontait la vérité, sans filtre. « TA GUEULE » qu'il hurla en interrompant Erwan, qui choisit de l'ignorer, même si ces deux mots eurent l'effet d'un coup de couteau dans son ventre. Erwan continua, et il parvint à ne pas réagir aux effets qu'avaient ses mots sur son fiancé. « TAIS TOI !!! » cria encore Orel, mais ce n'était pas comme cela qu'il arriverait à faire fléchir Erwan. Parce qu'il était plutôt habitué à se faire hurler dessus, à ce qu'on lui parle comme à de la merde, alors l'attitude d'Orel n'avait rien de nouveau. Certes, dès qu'il serait seul et loin d'ici, il pleurerait toutes les larmes de son corps pour avoir subi tout cela de la part de celui qu'il aimait, mais pour l'instant, il ne pouvait pas. Il savait encaisser, il le faisait très bien même. Alors Erwan termina, il rangea ses affaires, finit son petit discours, et déclara que puisque Orel voulait qu'il s'en aille, il allait le faire. Et juste au moment où il passait l'anse de son sac au-dessus de son bras, il vit Orel se baisser pour dégueuler juste là, devant le canapé, dans une petite poubelle. Ca, ça faisait encore plus mal. Les mots de haine il avait réussi à les accepter, mais de voir Orel dégoûté comme ça, rendu malade par ce que Erwan venait de lui dire, par son histoire, c'était terrible. Puis Orel se mettait à crier, à pleurer, à gesticuler dans tous les sens comme s'il devenait complètement fou, et Erwan ne comprenait plus rien. Il ne savait pas ce que c'était, ça. Pour la première fois, il était rassuré de savoir qu'Orel était attaché à ce canapé, parce qu'il faisait peur. Il n'était plus Orel, il semblait pris d'une panique et d'une rage... le genre de folie qui pourrait ravager, provoquer tout et n'importe quoi. Une folie terrifiante. Erwan recula d'un pas, instinctivement, dans un réflexe et sans réfléchir. Il aurait voulu pouvoir consoler Orel, parce que malgré tout, le voir comme ça était douloureux. Mais il ne savait même pas comment. Il ne savait même pas s'il pouvait poser une main sur lui sans que celle-ci ne soit saisie brutalement et brisée. Alors, il resta juste planté là, imobile, et le regard posé sur Orel. « J-j-je suis siii désolée... DESOLEE MON AMOUR... Je... j'suis qu'une merde... Une putain de merde... j...j'ai..... je.... j'ai mal.. j'ai mal..... je suis... j'suis.... » il gémit alors, dans ses pleurs, et encore une fois, Erwan restait planté là. Il comprenait à peu près, d'une certaine façon, mais il ne savait ni quoi dire ni quoi faire. Il ne savait pas exactement pour quoi Orel s'excusait, se demandait si Orel lui-même le savait. Et pourquoi il se traitait subitement de merde... et qu'est-ce que tout cela signifiait. « tje...je te mérite pas.... j...je mérite pas ta bonté.. ta douceu..douceur.. t-t-ton amour et... j-j-j... jesuis qu'une merde.. une MERDE !!! Va-t-en.. va-t-en a..avan..avant que je détruise encore...t-t-tout... tout... » ajouta Orel, avant de plonger son visage dans ses mains, laissant Erwan seul avec ces mots-là qui résonnaient dans sa tête. Seul à devoir prendre une décision. Orel avait toujours été quelqu'un de fort, pas dans le sens de la force humaine, qu'elle soit physique ou mentale -du moins pas dans ce contexte là-, mais fort dans le sens où il semblait tout vivre un peu trop intensément. Et peut-être qu'Erwan aussi était comme ça, d'une façon différente, peut-être même que c'était la définition même de la vie. Erwan n'en savait trop rien. Mais Orel était intense. Il haïssait fort, il souffrait fort, il aimait fort. Et là, Erwan assistait à cela, à Orel qui s'enfonçait dans un dégoût pour lui-même qui n'avait pas vraiment lieu d'être. Il ne savait tellement pas quoi dire, c'était terrible. Il voyait Orel dans cet état devant lui, et il ne savait pas ce qui avait provoqué cela, s'il était réellement allé trop loin dans son récit... alors qu'il s'était contenté de dire les choses comme elles étaient. Il ne voulait pas enjoliver ce qui s'était passé, ni mentir, ou inventer des choses. C'était son histoire, et elle était comme ça, et il fallait l'accepter... alors il ne savait vraiment pas comment réagir. Devant-il s'en vouloir ou regretter ? Jusque là, Erwan était prêt à partir, il était là avec son sac prêt à se diriger vers la porte, et il l'aurait fait si Orel ne s'était pas mis à vomir et à pleurer. Mais voilà qu'il restait planté comme un idiot, incapable de s'en aller en voyant Orel comme ça. Il laissa glisser les anses de son sac le long de son bras, jusqu'à arriver au creux de sa main, pour ensuite doucement déposer celui-ci au sol. « Je t'aime Orel. Je t'aime quand tu me fais l'amour et quand tu es doux, quand tu me taquines... je t'aime quand tu pleures, quand tu vomis, quand tu es malade, quand tu es en colère... Je t'aime comme ça, comme maintenant, je t'aime tout le temps. Alors je vais rester, d'accord... ? » il avoua tout simplement, avant de se mordre un peu la lèvre, tout en regardant son fiancé pleurer encore et encore. Erwan lâcha totalement son sac, se dirigea vers le lavabo et remplit un verre d'eau avant de revenir. « Bois un peu » il chuchota presque en tendant le verre au jeune homme, ne semblant pas réaliser qu'entre les sanglots et les cris, il n'était pas tout à fait en l'état d'avaler quelque chose. « Tout va bien, tu sais. C'est fini. Je. Je vais bien. On va bien. C'est fini. » il affirma à chaque phrase, cherchant à se convaincre lui aussi que tout cela était bel et bien terminé. Que Leo et L.A étaient loin derrière, que ce qui venait d'arriver dans le bureau était loin derrière, que leur dispute était loin derrière. Tout ça, bel et bien terminé.
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(#)Sujet: Re: I trusted you.. I loved you and... you hurted me (feat Erwan)  |   Dim 20 Nov - 22:02
I trusted you.. I loved you and... you hurted me

feat. Orel && Erwan



J'ai vomis mes tripes et maintenant, je me sens faible. Faible et misérable alors que mes mots sont sortis de ma bouche dans un amas de sanglots et de cris sans sens et crissant dans les oreilles. Il doit me trouver bien pitoyable.. et il a raison. Ne suis-je pas le seul responsable de ce qu'il a vécu. Je sais qu'il ne veut pas que je me sente responsable, et je ne sais pas non plus pourquoi ma réaction va au delà de tout comportement raisonnable. Mais je ne sais pas être raisonnable. Pas avec lui. Jamais. Je sens sûrement l'alcool de loin et je suis pitoyable. Voilà celui que j'étais autrefois face à l'homme que je chéri aujourd'hui.. me voilà comme j'ai si souvent été, proche de la mort et sans but dans la vie. Mais aujourd'hui mon seul et unique but est de le rendre heureux et j'ai faillit à ma mission. J'ai échoué en sachant qu'il a subit cette vie et qu'il en vivra le traumatisme probablement jusqu'à la fin de sa vie.. et aujourd'hui je partage et je vois en lui plus que jamais. Je ressens tout et même plus encore car j'ai aussi le poids de mon propre désarroi et ma culpabilité à porter sur mes épaules misérable. Mon amour, mon tendre amour, pourquoi reste-t-il planté là alors qu'il devrait partir. Je sens sa présence malgré que mon regard est vers le sol.. mes mains tire mes cheveux en bataille et tout tourne autour de moi. Cause de l'alcool dans mon sang ou de mes sentiments qui sont près d'exploser, je ne sais pas.. sûrement les deux. J'ai un goût étrange dans la bouche, peut-être un peu de sang et ma vision se trouble.. bordel, je me sens vraiment mal.

J’entends un bruit.. quelque chose qui tombe au sol. Sa sacoche ? Il ne s'en va pas.. ? Il ne fuit pas.... il ne fuit pas.. mon amour n'est pas comme moi. C'est un homme fort et brave : « Je t'aime Orel. Je t'aime quand tu me fais l'amour et quand tu es doux, quand tu me taquines... je t'aime quand tu pleures, quand tu vomis, quand tu es malade, quand tu es en colère... Je t'aime comme ça, comme maintenant, je t'aime tout le temps. Alors je vais rester, d'accord... ? » Je suis si fier de lui. Mon regard remonte vers lui, rouge et gonflé par les lames qui coule encore, alors que je renifle : « qu... quoi... ? » je ne sais pas si j'ai bien entendu. Peut-être que je suis parti dans un délire psychotique à cause de l'alcool qui tambourine mon cerveau. Ma voix est aiguë et je vois son visage, et je tremble, mon corps tremble de trop l'aimer.Je l'aime tant et je me rend compte comme il est si fort. Il bien plus fort d'esprit que je ne le serais jamais. Erwan a su traverser ce que moi-même je n'aurais peut-être jamais pu vivre et il est là, debout devant moi et m'aime encore. N'est-ce pas une vrai force de la nature mon amour.. de pouvoir encore m'aimer alors que je suis la seule cause de sa souffrance passé. N'est-ce pas un ange.. Un ange d'aimer un déchu comme je suis. Moi qui suis si imparfait et si mauvais au fond. Je ne le mérite pas.. je ne le mériterais jamais. Ô grand jamais... Comment puis-je mériter ces yeux si beaux et ce regard si altruiste et plein d'amour. Tout cela est pour moi, rien que pour moi et pour toujours. Mon visage replonge dans mes mains dans un sanglot silencieux alors que dans un sens, je suis soulagé de la savoir auprès de moi.. de ne pas être seule. Mes muscles se détende et je sens les effets de l'alcool prendre ampleur dans mes muscles et mon système nerveux. J'ai du mal à bouger, je tremble un peu ? Non ce sont des petits spasmes.. j'ai envie de dormir, c'est bizarre. Juste fermer les yeux... Mais Erwan rompt de nouveau le silence et j'ouvre les yeux : « Bois un peu » Je relève mes yeux et le vois là, juste au dessus de moi, et il est magnifique.. si beau. Je regarde le verre et n'arrive pas à le saisir, je ne réalise pas. Est-ce que tout cela est bien réel... : « Tout va bien, tu sais. C'est fini. Je. Je vais bien. On va bien. C'est fini. »

Sa voix bienfaisante résonne dans ma tête et je le regarde comme un petit animale sans défense, reniflant et ayant un air ridicule. Comment peut-il dire que tout va bien.. alors que je suis dans cet état. Alors que je risque la taule si son producteur porte plainte.. si... si je ne réussis jamais à me pardonner..Mais sa voix, sa simple voix et sa présence suffisent à ce que je me sente plus léger. Je tend une main tremblante et le tire alors pour qu'il s’assoit à côté de moi, hésitant de peur qu'il n'est peur de moi. J'ai à peine la force et attend alors qu'il vienne s'asseoir à côté de moi. Il pose le verre et alors, sanglotant je pose ma tête sur ses genoux et entoure mes bras autour de lui, pleurant encore à chaude larmes : « Je t'aime.. je t'aime tant... » dis-je dans une murmure constant. Je continue à la murmurer, mais je sens que ma voix s'envole comme un écho. J'ai tant envie de dormir. Mes paupières se ferment-elles ? Je ne sais pas.. ma tête est si lourde..Mais.. comme tout semble léger. Je sens comme il est chaud près de moi, mon amour. Il est là et je peux m'endormir. Je peux être tranquil.. il a dit qu'il allait bien.. il va bien et c'est ce qui compte le plus pour moi. Ha j'ai tellement bu.. tellement... combien... une bouteille, deux.. trois.. je ne sais plus. Mais je ne sentais même plus l'alcool me brûler la gorge..je ne ressens plus rien. Je suis juste bien. Tiens..je le vois..je le vois mon amour. Je dors mais je le vois... et.. je me vois aussi.. comme c'est étrange.Je flotte... je flotte et je me sens bien.. je ne souffre plus. Il n'y a plus de souffrance. Je dors.. je suis paisible. Il est près de moi et c'est tout ce qui compte. Je m'endors.. dans un sommeil profond.. si profond. Je ne contrôle pas.. je voudrais encore lui dire que je l'aime.. Mais je n'arrive plus à parler. Je dors..mais je ne dors pas vraiment. Je... c'est bizarre. Je vois.. quelque chose là-bas... c'est sombre mais là-bas.. il y a quelques chose. Je ne saurais le dire. Il fait chaud.. c'est doux. Des souvenirs remonte à ma mémoire.. je me perd dans le film de ma vie.. doucement, dans les bras de mon ange.
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(#)Sujet: Re: I trusted you.. I loved you and... you hurted me (feat Erwan)  |   Sam 26 Nov - 0:03
Il lui sortait son histoire, lui déballait tout ça, comme ça, presque froidement, en prenant une distance de sécurité avec sa propre vie. Il aurait pu commencer par le début, évoquer le fait que ses parents l'avaient mis dehors, qu'il avait fui à Los Angeles en pensant que les choses seraient facile. En croyant au rêve américain et à l'idéal selon lequel, avec un peu de talent et de volonté, on pouvait réussir dans ce monde. Il aurait pu ensuite expliquer sa rencontre avec Leo et le début de leur relation, les premières semaines, et à quel point Erwan avait d'abord pensé que c'était ça la vraie vie, le vrai amour. Comment Leo l'avait aidé, nourri et logé, comment il avait pris soin de lui et l'avait initié au sexe. Comment il lui avait appris à le prendre en bouche, l'avait habitué à la sensation d'un sexe en lui, et comment Erwan avait trouvé tout ça normal. Comment il s'était laissé faire sans se poser de questions, avait suivi chaque instruction. Comment il avait été idiot. Puis il aurait pu raconter la toute première fois, quand Leo lui avait dit que c'était un service simple, qu'en contre-partie pour tout ce qu'il avait fait, Erwan avait juste à entrer dans la chambre, rejoindre l'homme et faire absolument tout ce qu'il lui disait. Alors Erwan l'avait fait. Tout ça était de sa faute, il aurait du être plus intelligent, moins naïf, moins idiot. Il aurait pu raconter tout ça de cette façon, en commençant par le début, mais la logique n'était pas là pour l'instant, et le récit se fit spontanément, avec les mots et les souvenirs qui lui venaient. Il ignorait la réaction d'Orel, les choses horribles qu'il lui hurlait, et pourtant ça faisait mal, mais Erwan avait vécu pire, il avait souffert pire, avait survécu à pire. Et au fond, Orel l'aimait, il l'aimait vraiment, et ça, c'était l'essentiel. Mais soudain, Orel, le plus fort, son Orel qui lui aussi avait traversé des épreuves sans jamais craquer, à toujours rester fort et fier... il s'effondrait juste là, sous les yeux d'Erwan. C'était terrifiant, horrible à regarder. Il faillit se briser lui aussi, à l'intérieur, à voir son amour ainsi, mais il resta solide face à cela, reposa doucement son sac. Il ne s'agita pas, ne se précipita pas vers Orel, préféra lui parler lentement, calmement. Il connaissait bien la souffrance, alors il savait que dans ce genre de moment, personne n'avait envie d'être écrasé sous le poids de l'autre. « qu... quoi... ? » lâcha Orel d'une voix aiguë, remontant le regard vers Erwan. Ce dernier ne répondit pas, parce qu'il n'y avait rien à répondre, lui adressa simplement un sourire qui se voulait tendre et rassurant. Erwan alla ensuite chercher un verre d'eau et le rapporta à Orel qui tremblait, ce qui était sans doute un effet secondaire de la crise qu'il venait d'avoir. Il était incapable de prendre le verre en main tant celles-ci tremblaient, et Erwan l'aida alors à boire quelques gorgées, sa main posée sur la joue d'Orel et la caressant un peu, délicatement. Puis, il reposa le verre sur la table, et Orel semblait plus calme, comme si l'orage était passé. Sa main dans celle d'Erwan le tira doucement vers le canapé, et le peu de force qu'il y mit força Erwan à avancer de lui-même, et aller s'installer à côté d'Orel, ses yeux restant bloqués quelques secondes sur son poignet toujours relié par la paire de menottes au radiateur qui se trouvait juste à côté du canapé. C'était bizarre, de voir Orel attaché comme ça, parce que les types de la sécurité l'avaient jugé dangereux. Lorsque Erwan fut assis, Orel se coucha sur ses genoux, et sa main libre passa dans son dos pour s'accrocher à lui. Les larmes coulant de ses yeux allaient mouiller les vêtements d'Erwan, mais il s'en fichait complètement. « Je t'aime.. je t'aime tant... » murmurait Orel, et tout ce que Erwan pouvait faire, c'était caresser sa tête doucement. Sa main dans les cheveux de son fiancé continuait les caresses, alors qu'Erwan se perdait un peu dans ses pensées. Maintenant que tout semblait être redescendu, qu'Orel était calmé et qu'ils n'étaient plus sur le point de se déchirer, ses propres mots lui revenaient. Il y repensait vaguement, à tout ça, à ce qu'il avait tu, ce qui était resté enfermé en lui. Des détails sordides qui n'avaient pas leur place là, en-dehors de sa tête. Puis il réalisa au fur et à mesure que la voix d'Orel s'était éteinte, que son bras autour d'Erwan tombait lentement, glissait sur son dos. Il baissa les yeux, et vit que ceux d'Orel étaient fermés. Il semblait s'être endormi, et Erwan glissa sa main vers le visage d'Orel, qui était froid, glacé. Ca, c'était trop étrange, tout comme la façon qu'il avait de respirer. Ce n'était pas la respiration de quelqu'un qui dormait, et tout à coup Erwan était projeté quelques années plus tôt, à Los Angeles, avec ce client qui avait bu, trop bu. Ils étaient dans une chambre d'un hôtel, et le type, ivre, venait de le baiser. Rapidement, violemment, avait écrasé Erwan sous le poids de son corps, jusqu'à atteindre l'orgasme, puis était retombé sur lui, épuisé. Erwan était resté là, entre le lit et le corps en sueur, à attendre, avec le sexe du type encore en lui. Puis, au bout d'un moment, un long moment, il décida de se sortir de là tout seul, et glissa comme il le pouvait hors du lit. Le type, qu'il croyait endormi, avait les yeux à moitié ouverts, et se mit à marmonner quelque chose, à tenter de glisser sa main vers le téléphone qui se trouvait à côté du lit, tandis qu'Erwan regardait. Puis, il y avait quelque chose de suppliant dans le regard du client, lorsque celui-ci se plongea dans celui d'Erwan. Le jeune homme comprit, peut-être pas exactement quoi, mais il sut que quelque chose n'allait pas, et il appela la réception, avant d'attendre qu'on vienne en s'installant à côté du type, en le couchant sur le côté. Il avait la peau froide, respirait bizarrement, et... le personnel était arrivé après cela, Erwan avait été rapidement éloigné de l'homme, avait pu simplement entendre que c'était l'alcool qui avait fait cela, et on lui ordonna de se rhabiller, de prendre l'argent qui était à lui et de se barrer et ne jamais dire qu'il avait été ici. Et là, à cet instant, avec Orel, il ne lui fallut pas de longues minutes pour comprendre, pour reconnaître la situation. Il se pressa pour coucher Orel bien sur le côté. « Je t'aime aussi, reste avec moi » il souffla, tentant de ne pas laisser la panique le gagner. « AU SECOURS ! » qu'il hurla, parce qu'il y avait du monde dans ce batiment, et qu'il ne pouvait pas laisser Orel seul, que quelqu'un allait l'entendre et venir. « AU SECOURS... S'il vous plait » il cria encore, et les types de la sécurité se pointèrent au même moment. « Il respire mal, c'est pas normal, faut appeler les urgences » s'empressa-t-il de dire au moment où les mecs s'approchaient pour voir. Dès cet instant, tout le monde sembla s'activer, se mettre à la tache, remplir sa mission. Deux hommes retiraient la paire de menottes, et prenaient soin d'Orel, tandis qu'un troisième passait le coup de fil. Quant à Erwan, il restait là, à côté, à ne rien faire, pour ne pas gêner, juste à regarder. Et peu de temps plus tard, les secours étaient là, embarquaient Orel, l'emmenaient sur une civière hors de la pièce, dans l'ascenseur, puis dans l'ambulance, et Erwan, sonné, eut besoin de quelques secondes pour comprendre qu'on lui proposait de monter avec. Après cela, tout était vague, un grand flou durant lequel il avait vu les ambulanciers s'affairer autour de son fiancé, et le corps de celui-ci, inanimé. Et c'était terrible. Erwan ne réalisait même pas complètement, il ne réagissait pas, restant juste là, horriblement calme, le regard vide. Orel fut transporté dans l'hôpital, et une jeune femme se chargea d'Erwan, alla l'installer dans un fauteuil, là où il pouvait attendre des nouvelles d'Orel. On vint lui annoncer une fois qu'Orel avait bien fait un coma éthylique, puis on revint pour lui dire qu'il n'était plus dans un état critique, mais toujours dans le coma. Là, Erwan décida d'envoyer à Dani un sms, de la prévenir de ce qui était arrivé, même si tout n'allait pas parfaitement bien entre eux ces derniers temps. Là il s'agissait d'Orel, et il devait la prévenir. Et enfin, on vint une autre fois pour lui dire qu'il pouvait à présent voir Orel, Orel toujours endormi. Il ne se leva pas immédiatement, cherchant à se préparer, et il aurait du se lever, parce qu'à ce moment quelqu'un s'installa à côté de lui. Erwan leva les yeux et reconnut son producteur, le visage salement amoché. Il prit un moment pour admirer ce que Orel avait fait, et il aurait voulu s'excuser, il ouvrit même la bouche pour le faire, mais l'autre fut plus rapide. « Je vais porter plainte, tu sais » il dit calmement, et tout ce que Erwan put faire fut de lever les yeux vers lui et de le fixer, choqué, ne sachant quoi dire, parce qu'il n'avait pas pensé que ça irait jusque là. « C'est personne ton fiancé, Erwan. En un claquement de doigts il sera derrière les barreaux, en taule, avec des mecs bien pires que lui » continuait-il, pour bien faire comprendre à Erwan que face à ce type, face à son argent et son pouvoir, ils n'étaient rien ni personne. « Un beau garçon comme lui... tu sais ce qu'ils leur font, en prison ? » Ca semblait l'amuser, et là, Erwan arrivait simplement à secouer la tête, parce que non. Non non non non ça ne pouvait pas arriver. Il connaissait la réponse à cette question, et le pire dans tout ça, c'était que son producteur n'avait pas tort, qu'Orel en prison... qu'il lui arriverait des choses, et ça, Erwan ne pourrait pas le supporter. Ce n'était pas possible que ça arrive à Orel. Ce n'était pas possible que le destin s'acharne de cette façon, fasse tant pour les détruire, pour les réduire en miettes, les séparer, leur faire tout ce mal. « S'il te plait... » il couina, sa voix serrée, retenant des larmes qu'il ne voulait pas montrer. Et au même moment, l'homme à ses côtés changeait de ton. « Tu peux lui éviter ça, toi » il annonça, et sa main alla se placer sur la cuisse d'Erwan. Elle marqua d'abord sa présence ici, avant de glisser un peu vers le haut. Erwan se mordit la lèvre, pour ne pas pleurer, pour étouffer le sanglot, pour ne pas crier. Il avait presque compris, de toute façon. « Viens avec moi ce soir » il ajouta, sa main arrivant en haut de la cuisse d'Erwan, ses doigts s'aventurant juste un peu, furtivement mais de façon possessive entre celles-ci, pas-dessus la bosse que formait son sexe dans son jean. Puis elle glissa à nouveau vers son genou, l'air de rien. Et c'était horrible, et Erwan se détestait, mais à cet instant précis, il savait qu'il n'y avait pas de sortie de secours, et que la seule et unique solution était de hocher lentement la tête, malgré ses yeux qui se remplissaient de larmes. « T'es un garçon intelligent Erwan. Va voir Orel, puis on s'en va. On aura terminé bien avant qu'il se réveille, et tu pourras être là pour regarder ses beaux yeux s'ouvrir » C'était sérieux comme un ordre, mais terriblement moqueur aussi. Et peut-être qu'au départ, ce type voyait tout comme du business tout simplement, mais là, Erwan avait l'impression que c'était devenu un jeu, qu'il prenait du plaisir à lui faire du mal, et pas seulement dans le sexe. Et ça lui rappelait des choses qu'il pensait appartenaient au passé, et pourtant... Il se leva et entra dans la chambre où dormait Orel. Il était beau, paisible même, et Erwan ne prit pas la peine de s'asseoir, parce que s'il le faisait, il ne savait pas s'il aurait la force de se relever d'ici cinq minutes. Alors il resta planté là un moment, puis il s'approcha encore pour caresser la main d'Orel, doucement. « Je t'aime. Je vais faire ce que j'ai à faire, promis. On va s'en sortir » il dit, doucement, avant de se pencher pour déposer un baiser sur le front d'Orel. « Je t'aime » Puis il sortit, retourna dans la salle d'attente où le type l'attendait, déjà debout, prêt à partir. Il allait faire ça pour Orel, pour Orel, et c'était sans doute la meilleure raison qu'il ait jamais eue. Pas pour l'argent, pas de peur de décevoir Leo, pas pour sa carrière, mais pour sauver Orel. Et la seule et unique fois où ce type était entré en lui, cela s'était passé dans son bureau, entre deux rendez-vous. Ce soir, alors que la nuit venait de tomber, il allait se retrouver dans la tanière du loup. Il l'accompagnait chez lui, et Erwan ne savait pas ce qui l'attendait. Le type lui ouvrit la portière de la voiture, et Erwan monta après une demi seconde d'hésitation. L'autre claqua la porte, contourna la voiture pour s'installer au volant, et démarra.
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(#)Sujet: Re: I trusted you.. I loved you and... you hurted me (feat Erwan)  |   Mar 6 Déc - 17:14

  Orel & Erwan

  Le coma... hors du corps

 

  Orel ferma les yeux... et son corps flotta au dessus de lui. On pouvait voir Erwan qui ne comprenait encore pas tout.. Mais on sentait bien que la pression devint plus forte contre le canapé.. l'air devint plus lourd et quelques secondes passèrent avant que le jeune homme ne se rendent compte que quelque chose n'allait pas. Et tout alla très vite. Si vite.. ce fut comme si Orel se trouvait au dessus de son corps et qu'il devenait spectateur de sa propre mort. Vais-je mourir pensa-t-il ? Et sa voix se fendit en écho dans l'abysse d'un grand rien. Il y avait de l'obscurité mais aussi de la lumière et une douce chaleur.. devait-elle suivre ce chemin ? Il l'ignorait mais la tentation fut grande. Son regard se porte sur Erwan.. Erwan mon amour ne pleur par, pensa-t-il.. entendant chaque sanglot et reniflement silencieux de son futur époux. Je vais me marier avec toi.. pensa-t-il.. mais il ne pouvait rien dire.. il ne pouvait bouger. Vous savez ce qu'on dit sur les gens qui sont projeté hors de leur corps.. c'était qu'il se passait. Des hommes arrivèrent tous rapidement et on éloigna Erwan de son amour.. mon dieu ne l'arraché pas à moi. Il se sentait si lourd et ne pouvait ouvrir les yeux.. allait-il mourir ? Oui... murmura une voix dans un profond silence.. Orel secoua la tête, intérieurement, comme pour chasser cette voix angélique qui lui disait de lâcher prise... Lâcher prise.. lâcher prise.. Je dois m'en aller.

« RECULEZ »

AOUTCH !!! ça fait mal.. J'ouvre les yeux.. je suis où là. Je regarde autour de moi, il y a plein de bruit ici c'est casse couille. Depuis quand je suis si grand.. je me sens flotter c'est étrange. Mon regard descend et.. mais.. mais c'est moi ! Je suis ébahis et choqués devant la scène que j'ai en face de moi.. je me vois, là.. sur une table d'opération. On dénude mon torse et on pose des électrodes.. mon cœur s'était arrêter... pendant 2 minutes.. de quoi presque me rendre à l'état de légume toute ma vie. Une pulsation reprend.. Mais.. attend.. je flotte.. la lumière.. j'ai chaud.. je suis si bien.

« Il convulse !! Vite réagissez non d'un chien, tournée le ! »

Le jeune homme était allongée là.. sur la table d'opération. Alors qu'on venait de le ramener d'entre les morts, l'alcool décida de le narguer une nouvelle fois, attaquant ses organes. Il convulsait, se crispant et ses yeux roulant dans ses orbites.. On voyait de la bave sortir de sa bouche et ce qui lui restait dans l'estomac eut fini de sortir en une bile immonde... On crut même qu'il s'était réveillé, mais non.. il mourrait. Chaque seconde alors, il mourrait un peu plus, témoin de se spectacle infâme. Personne ne pouvait voir cette aura voler au dessus d'eux.. Orel savait qu'il allait mourir.. il le savait. Il ne pensait alors qu'à lui. Erwan.. il ne voulait mourir avec pour dernière vision son corps détruit par sa propre bêtise. Il passa alors au travers d'un mur.. étrange comme on pourrait croire qu'il s'agisse d'un événement fantastique.. mais ce n'est que le fruit du subconscient se joignant à la réalité après tout.. rien de moins scientifique. Il suivit le doux murmure d'un sanglot désolant.. et tomba alors sur son amour. Assit, recroqueviller, Erwan pleurait toutes les larmes de son corps. Et même encore en cet instant, Orel ne songea qu'à la beauté qu'il voyait encore en lui. Il vit son visage, maculé de larmes et arriva à sa hauteur, comme un léger courant d'air. Erwan frissonna et Orel savait qu'il pouvait sentir sa présence, dans un certain sens. Il songea, comme s'il lui parlait, que tout irait bien.. qu'il ne lui en voudrait jamais et qu'il l'aimait.. il s'agissait là d'adieu.. mais tout arriva si vite...
aoutch.. pourquoi ma poitrine me.. je.. je vis... je vis !

« Je vais porter plainte tu sais »

HA ! Je suis où.. ? Je.. dors. Oui je dors c'est ça. Mais.. je ne me vois pas. Je suis toujours dans la salle d'attente..  Mais qu'elle est cette voix que j'entend encore.. Il y a Erwan, qui semble bouleversé. J'aimerais tellement bouger et lui dire que je vais bien, que je vais me réveiller bientôt, j'aimerais qu'il m'entende.. Mais.. mais mes doigts ne réagisse pas. J'entends une autre voix et.. je devine rapidement qu'il s'agit de la voix de cette enfoirée à qui j'ai cassé la gueule plusieurs heures plus tôt. Je sens comme Erwan est tourmenté face au menace de cette enflure, mais je me sens impuissant. Je me sens même... m'effacer, comme si j'allais bientôt me réveiller. Je sais que je me réveil.. cela va arriver.. bientôt.

« Viens avez moi ce soir... »

Je sens que sur mon lit, mes muscles se crispent, alors que je suis loin de mon corps... et je vois la main de cet enfoirée... Non ! TOUCHE PAS !! Je.. je veux agir. Je m'approche, flottant mais.. mais pourquoi je recule. NON !! Je veux pas !!! LAISSEZ MOI !!! ERWAN !!! ERWAN !!!! L'obscurité.. je dors.. Je dors... Je ne suis plus loin de mon corps.. Je suis de nouveau faible et dans le chao. Mais j'entend une porte s'ouvrir. Une main vint carresser la sienne... Erwan. Mon dieu Erwan ! Tu n'es pas aller avec cet enflure ! Je le savais, je savais que tu..

«  Je t'aime. Je vais faire ce que j'ai à faire, promis. On va s'en sortir »

Non... NON ! NON NON NON !! Je dois me réveiller, je dois bouger ! REAGIS OREL PUTAIN !!  Un baiser sur mon front et un dernier je t'aime et je l'entend s'en aller et je sais qu'il pleurs, silencieux. Je veux me réveiller ! Intérieurement, je hurle, je hurle ! S'il savait que je savais ! Il ne me croira sûrement jamais ! Je n'aurais jamais d'explication pour dire ce que j'ai vu mais je sais !

ERWAN !!! ERWAN !!!

ERWAAAN !

ERWAAAAAN !!!

Alors qu'une voiture s'engagea hors de l'hôpital... dans la chambre où se trouvait Orel, aucun son à part la mâchine qui comptait son rythme cardiaque, ne laissait présager la rage qui s'était installer en lui. Une infirmière rentra, voulant établir si son patient se portait bien. Quand alors... un doigt bougea.. parmi l'immobilité de l'être... ce doigt témoigna de toute la force de l'esprit qu'il pouvait avoir en cet instant.


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