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 you're the only one that matter

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Benjamin Lewis
Benjamin Lewis
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(#)Sujet: you're the only one that matter   |   Mar 29 Jan - 11:13

léo and jade

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Nous sortions de l'hôpital où sa cousine se reposait. Beaucoup de choses s'enchaînaient maintenant. J'avais appris que Jade était cousine avec nulle autre qu'Elizabeth, la femme de celui que je déteste sûrement le plus au monde. Et je devais dire quelque chose à Jade, c'était urgent. Je ne pouvais pas le faire dans cette chambre. Les principaux intéressés étaient là. Bien qu'Edward m'énervait au plus haut point, je ne voulais le dire qu'à Jade. C'était la seule avec qui je voulais être honnête, la seule qui avait le droit de tout connaître, de tout savoir, que je ne lui cache rien. Je décidais donc de lui en parler une fois à la maison. Je supportais la vision de cet hôpital, de mon pire ennemi tenant dans ses bras la chose que je désirais sûrement le plus au monde en ce moment et en même temps je me délectai de la perte de mémoire d'Elizabeth. J'avais un peu de quoi me réjouir, dans cette histoire. Le destin n'avait pas été totalement injuste. Malgré le fait que ce soit le mec le plus lâche du monde qui ait droit au bonheur.

J'ai eu l'herbe coupé sous le pied. A peine sorti de cet hôpital d'où voulait s'enfuir Jade, vu à l'allure à laquelle elle m'emmenait, nos téléphones sonnaient. En même temps. Elle ne regardait pas mais moi si, et là je su qu'il fallait que j'avance l'heure du précipice. Elle remarquait ma tête et me demandait si j'avais vu un mort. Je fronçais les sourcils et la regardais. Il fallait que je me lance, qu'elle ne croit pas cet article. Il y a quelque chose que je dois te dire... je voulais attendre d'être à la maison. Ne regarde pas ton téléphone avant d'arriver à la maison. tu me promets? lui fis-je alors avant d'aller à la voiture après avoir eu sa promesse. Je roulais vite jusque chez "nous" pour ne pas qu'elle attende trop longtemps. On entrait vite. Je ne voulais pas lui dire dehors car j'avais peur qu'elle ne fuit. Je ne voulais pas la perdre une nouvelle fois. alors voilà je... j'étais là quand Elizabeth a eu l'accident... je te l'aurais dis plus tôt si j'avais su qu'elle était ta cousine... lui fis-je alors d'abord. Je prenais ses mains. je lui parlais dans le starbucks.. j'ai vu qu'elle était enceinte et évidemment je savais qu'Edward... enfin tu sais.. fis-je en parlant du fait que je détestais le fait qu'il ait la chance d'être père alors que la vie m'avait arraché cette possibilité. Bref, ça elle le savait. je ne suis pas intervenu quand elle a eu cet accident... lui fis-je alors en baissant les yeux. je n'ai rien fais parce que... parce qu'au fond de moi... j'espérais que c'était le destin qui lui faisait la même chose qu'à nous... avouais-je alors d'une petite voix, tête baissée. Je relevais doucement la tête pour voir si elle ne me regardait pas avec un arde dégoût, ce dont j'avais le plus peur. Puis des gens sont venus à son secours et... j'ai laissé les autres faire, me disant que si Edward me voyait à l'hôpital si je l'accompagnais enfin.. ça finirait mal. la suite tu la connais... finis-je alors. je voulais déjà te le dire mais j'ai été poussée dans l'urgence à cause de Nightmare... elle a publié un article où elle te dit de te méfier de moi à cause de ça... j'avais peur que tu la crois si je ne te le disais pas avant... enfin j'espère que tu ne l'aurais pas cru.. enfin bref tu sais tout maintenant. dis quelque chose. lui fis-je alors, tenant ses mains, la regardant droit dans les yeux.
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(#)Sujet: Re: you're the only one that matter   |   Mar 29 Jan - 13:22

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@Léo P. Mills
Tu es sortie de l'hôpital. Tu pensais que ton âme retrouverais le calme. Hormis, la demande particulière de Léo de ne pas regarder ton téléphone, tu restes silencieuses. À chercher comment éteindre ses émotions du passé qui viennent te hanter. Non pas seulement celle que tu cherches à oublié depuis le perte de ton bébé, mais aussi celle de ton enfance. Où un après un, les adultes qui auraient pu te protéger t'ont laissé derrière pour que Eli et toi terminiez dans cette famille tordue. Dans la voiture, des sensations de touchées te reviennent que tu n'apprécies pas. La voix de cet homme que tu rêverais voir mort aussi et ça te dérange. Tu sais comment tu faisais si bien taire tout ça dans le passé. Comment tes remords pour avoir laissé ta cousine dans l'enfer avaient fait pour disparaitre? La drogue.
Tu éteignais tout avec souvent n'importe quoi que tu pouvais mettre ta main dessus. Tu es sobre maintenant. Tu veux devenir mannequin et avoir Léo comme manager. Est-ce que c'était rêver trop grand? L'article sur ton téléphone te ferait croire que oui, mais tu ne le lis pas. Tu as promis de laisser ton téléphone de côté jusqu'à la maison et tu fais vite les connexions. Quand vous arrivez que tu Léo déballe son sac, tu es silencieuse. Peut-être que c'était trop de chose en une journée pour toi. Une partie de toi veut faire pause et lire cette article. Elle semble lui faire tant de mal. C'est surement mieux que non. Tu savais pas que c'était ma cousine. J'peux comprendre que c'est pas la première chose que tu as voulu me raconter. Vous veniez de perdre un bébé, entendre parler d'une inconnue qui se fait percuter par une voiture aurait installer d'autres émotions que tu ne sais pas gérer sans ton addiction. Léo s'accroche a tes mains que tu caresses du bout des doigts. Pas très douée avec les mots, tu lui montres plutôt de la tendresse par tes actions. Tu es surprise qu'il n'est pas intervenu. Tu aurais sans doute toi aussi figée, mais Léo autant il joue au gros dure, autant il aime jouer les héros. Du moins, avec toi. La suite de ses mots te dérange encore plus. Tu sens ton rythme cardiaque s'emballer. Léo sait ce que s'est de perdre un bébé, comment pouvait-il espérer que ça arrive à quelqu'un? Le problème était pas qu'il n'avait pas intervenu. D'autres témoins l'avaient fait et il était pas médecin, il aurait pas pu faire plus que eux. Le problèmes c'était cette noirceur qui le poussait vers la vengeance. Peut-être que tu devrais te méfier? Un jour, il t'en voudrais peut-être à toi? Tes mains quittent les siennes. Tu cherches à rester calme pour bien t'exprimer, mais tu es Jade. Et avec tout ce que tu as du affronter aujourd'hui, c'est difficile. Tu vois pas qu'on méritait pas d'être parents? Tu prends une pause pour pas hausser le ton trop rapidement. Tes dents se serrent. Tu cherches à faire du sens de tes idées qui se bousculent dans ta bouche. Espérer que ça arrive à quelqu'un d'autre. C'est aussi pire que de l'avoir pousser devant la voiture. Tu sais ce que c'est d'espérer de voir un bébé qui n'existe plus grandir, de te faire une image mentale de son visage trop souvent. De l'imaginer avec les yeux de Léo, de vouloir pleurer chaque fois qu'un bébé pleure dans sa poussette dans les rues. Il a beau être ton pire ennemi. Tu as pensé à Eli là dedans? Au bébé. Elle était pas minuscule comme le mien. Elle était pas un accident cachée pendant des mois. Il a beau être un idiot. Elle était prête à être maman. Une bonne maman. Vos grossesses étaient surement deux histoires complètement différentes, tu savais qu'elle était celle qui méritait de voir son enfant grandir. Mais voilà que tes mots se retournaient sur toi et tes problèmes. Tu étais bien triste que ta cousine ait perdu la mémoire, mais au moins elle avait une seconde chance. Elle était pas morte et que ses souvenirs lui reviennent ou pas, elle avait Juliette.
Tu veux savoir pourquoi tu ne savais pas qui était ma cousine? Maintenant, tu veux lui donner une raison de te détester autant que Edward. Peut-être qu'il comprendrait pourquoi tu étais la raison pourquoi son propre enfant n'avait pas vu le monde. Tu ne le méritais pas et sans doute même jamais. Mes parents sont décédés j'étais trop petite pour m'en rappeler. J'ai terminé chez elle avec sa mère qu'on a perdu quelques années plus tard. Tu détestes parler de ton passé et c'est surement pas le moment idéal pour en parler. Au fond, il y en aura sans doute jamais. On a finis dans une famille adoptive avec un père qui nous aimait un peu trop. Tu n'entendre pas dans les détails ton ton de voix sous-entend bien les attouchements que tu as si bien longtemps oublié avec la drogue. J'ai finis par fuir. J'en pouvais plus. Pour survivre, je l'ai laissé derrière. J'aurais dû la forcer à me suivre. J'aurais dû partir avec elle, mais non. J'suis égoïste. Depuis quatre ans que j'ai aucune idée de ce qu'elle devient. Je sais même pas ce qu'il devient. Voilà, ton secret était sortie. Ton coeur veut sortir de ta poitrine maintenant. Tes jambes veulent quitter cette appartement le plus vite possible, mais tu restes là face à ton copain. Je suis pas mieux que son mari, alors j'méritais pas ce bébé, on aurait dû me l'enlever plus tôt. L'espoir dans tes yeux avait disparu. Tu attendais qu'il te place dans le même bateau que son ennemi. Tu attendais qu'il te cri des atrocités. Rien de pire que tu te répètes surement intérieurement, mais au moins tu pourras partir sans qu'il te reproche de ne pas l'avoir entendu.


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(#)Sujet: Re: you're the only one that matter   |   Mer 30 Jan - 11:59

léo and jade

YOU'RE THE ONLY ONE THAT MATTER

Qu'est-ce que je croyais? Qu'elle allait accepter ce que je venais de lui dire et me sauter dans les bras? Je savais que c'était affreux, et je m'en voulais. Enfin, pas totalement. Je m'en voulais seulement parce que j'appréciais Elizabeth et qu'elle ne méritait pas tout ça. J'étais d'ailleurs, finalement, bien rassuré qu'elle aille bien. Néanmoins, je ne pouvais pas garder ça pour moi. Autant je m'en fichais de ne rien dire au monde entier, mais le monde entier n'était pas Jade. Je ne pouvais pas lui cacher ça, ni rien d'autre d'ailleurs. Je lui avouais tout, non sans mal. Je lui tenais les mains pour ne pas qu'elle s'en aille, car c'était ma plus grande peur, ma seule peur en fait. La revoir sans aller sans avoir une nouvelle, devoir la faire suivre encore et toujours pour m'assurer qu'elle aille bien. Il n'y a que sa vie qui m'importe. Je détestais Edward au plus haut point, c'était tout l'inverse pour lui. Je lui souhaiterai le pire, je pense toute ma vie. Je suis peut-être un peu rancunier maladif, j'en sais rien. Mais j'aurais été prêt à laisser tomber, surtout au moment où Jade me lâchait les mains.

Là, mon monde s'effondrait. Je devenais sûrement blanc pâle, la regardant dans les yeux. Sa première phrase me brisait le coeur en mille morceau. Je fronçais les sourcils. Comment pouvait-elle dire ça? Je le refusais. Je détestais ça. J'avais envie de m'arracher le cerveau pour ne pas avoir entendu cette phrase. Je devais accepter qu'on ne méritait pas d'avoir des enfants, moi? Jamais. Nous n'étions pas exemplaires, peut-être, et alors? On avait toutes les raisons du monde de vivre comme ça quand elle était tombée enceinte et cet évènement nous avait fait reprendre les deux bouts. Et puis elle me fit comprendre que ce que j'avais pensé avait été horrible. Je ne sortais plus un mot. Je la laissais parler, me dire que j'avais été inacceptable. Elle me faisait la morale comme une maman que je n'avais jamais eue. J'aurais pu répondre mais elle va être une bonne maman mais je ne disais rien, rien du tout. Surtout pas quand elle commençait le récit de pourquoi elle ne m'avait jamais parlé de sa cousine. Je l'écoutais attentivement. Elle avait du mal à me dire tout ça, c'était comme un secret enfoui en elle qui ressortait. Elle me parlait d'avoir grandi avec elle après la mort de ses parents, d'avoir été élevée par sa mère et puis maltraitée par son père. J'avalais fort, je n'aimais pas entendre ça. Je pourrais partir à la recherche de ce type pour lui en faire baver, là tout de suite. Jade n'utilisait pas de mots précis mais je comprenais. Je sentais que la partie difficile de l'histoire arrivait. Elle me disait avoir fui sans Eli, regretter ne pas l'avoir pris avec elle, regretter de l'avoir laissé derrière pour sa peau. Elle finissait par conclure qu'elle ne se sentait pas bien mieux qu'Edward et qu'elle ne méritait pas cet enfant. alors là. Je n'étais plus brisé mais plutôt limite en colère. Comment pouvait-elle dire une chose pareille? Je laissais un long silence, la regardant dans les yeux. Puis je décidais de l'ouvrir. tu veux que je te dise quoi? qu'en effet on le méritait pas? que tu es une mauvaise personne? lui fis-je alors. Oui, c'est ça, j'étais en colère. je suis sûr que tu ne me dis pas tout. Je suis sûr que tu avais une bonne raison de ne pas pouvoir la sauver elle aussi. Et même si ce n'est pas le cas, c'est humain de faire ce que tu as fais. et puis aujourd'hui tu l'as bien vu elle s'en sort très bien. lui dis-je alors. Je voulais la rassurer parce que je détestais ce qu'elle venait de dire, ce qu'elle osait penser et en même temps ça m'énervait. je sens que cette histoire te hante, et je comprends. tu t'en veux parce que c'est ta cousine et que tu l'aimes c'est évident. néanmoins je supporte mal que tu puisses croire que c'est ce qui fait de toi quelqu'un qui ne mérite pas le bonheur. parce qu'après tout ce qu'on a vécu, toi comme moi, on aurait pas le droit? là la tristesse me regagnait tout à coup. Les larmes me montèrent aux yeux. je comprends aussi que tu m'en veuilles pour ce que j'ai pu pensé ce jour-là. Je sais que c'est mauvais mais je ne voulais rien te cacher.. je marquais une pause en roulant des yeux pour chasser les larmes. tu peux penser qu'on est mauvais si tu veux, qu'on méritait de souffrir comme ça si tu veux. moi, jamais je ne le penserais. en tout cas pas pour toi. ce n'était sûrement pas clair tout ça, mais elle aurait pu tuer quelqu'un juste comme ça que je ne l'aimerais jamais moins. Ni ne l'encouragerait moins. Je restais persuadé qu'on aurait pas mérité ça et que notre vie mérite d'être meilleure. La suite de ce que j'allais dire fit couler quelques larmes sur mes joues d'avance. Je levais les épaules. tu fais ce que tu veux. je ne t'en empêcherai pas. c'était trop beau pour être vrai, de toute façon. Tout allait trop bien. Je sentais qu'elle cherchait une excuse pour fuir. Moi je restais tout de même là, entre elle et la porte, à laisser ces rares larmes couler pour elle.
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(#)Sujet: Re: you're the only one that matter   |   Mer 30 Jan - 13:42

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@Léo P. Mills
Tu vidais ton sac et il restait silencieux. Tu pouvais lire dans ses traits la colère parfois la tristesse. Sans t'attarder aux détails parce que tu ne veux pas les revivre, tu lui avoues bien la seule chose que tu oserais jamais mentionner. Non seulement tu avais honte d'avoir laissé toutes ses années un homme abusé de toi, tu es trop fière pour admettre que tu étais qu'une gamine manipulée par la peur. Il allait fait pire qu'il te chuchotait si tu résistait. Que le problème, c'était toi que tous les papas aimaient leur petite fille de cette façon. Tu as avais jamais eu avant lui. Tu as eu besoin de fuir et partir pour comprendre qu'il était un menteur encore plus répugnant que tu le savais déjà.
Je suis une terrible personne. Pour elle en tout cas. Elle a tout oublié et je vais devoir lui rappeler. Tu ne l'as pas croisé au parc. Son regard était bien différent qu'aujourd'hui. Tu répliques rapidement aux explications de ton amoureux. Tu ne lui dis pas tout, mais le principal est là. Elle était sa préférée. Tout est surement devenu bien pire pour elle quand je suis partie. Ton regard fixait le sol. Les horreurs que tu n'as jamais osé trop visualisé à ton départ quatre ans plus tôt. Elle avait dix-huit ans et tu ne comprends pas pourquoi elle n'avait pas pris le contrôle de sa vie. Surement pour rester avec toi, mais maintenant que tu avais pris les voiles tu te répétais qu'elle devait avoir fait pareil. Elle était majeure après tout. Mais tu en savais rien et tu n'avais pas le droit de questionner qui que ce soit. Tu es partie, tu dois vivre avec ce vide que tu as fait toi-même.
C'était vrai qu'elle s'en sortait bien. Surement mieux que toi. Mariée, elle ne passait pas la moitié de son temps à fuir ses responsabilités et à se cacher dans les ruelles de Miami quand tout allait pas comme elle le voulait. La rue c'était ta maison à toi jusqu'au jour que tu avais rencontrer Léo. Tu cherchais peut-être encore à le tester. En lui racontant toutes les horreurs qui font de toi qui tu es aujourd'hui. Tu voulais peut-être qu'il te cri de sortir de sa vie que tu le déçois une fois de trop. Tu avais peur de trouver la même noirceur pour toi dans ses yeux que ceux de ta cousine quand elle avait compris devant qui elle se trouvait quelques jours plus tôt. Tu sabotes tout depuis ton départ de New York parce que tu n'as jamais cru avoir droit à quelque chose de bien. Pas quand on fait quelque chose d'aussi mal.
Tu avais peut-être paniquée trop tôt à cause de tout ce qui te hantait. Il avait pensé des atrocité. Pas manigancer pour qu'une voiture la percute. Et il avait été honnête. Te partageant un côté sombre de lui. Un côté qui ne le rendait pas fier tu pouvais le voir dans sa façon de bouger. Il te disait de partir si tu voulais. De faire ce que tu veux. Ton coeur palpitait. Une partie de toi voudra peut-être toujours partir. Toujours te ruiner parce que tu vois ce monstre en toi qui est partie sans ta cousine alors que tu étais qu'une gamine. L'autre entend qu'il a raison. Que la vie n'a pas été facile avec lui tout comme toi. Que vos choix n'ont pas toujours été les meilleurs, mais c'était surement les meilleurs que vous pouviez prendre à certains moments.
Puis il y a ce Jeffrey dans les rues, Antey et toi alliez vous arrangez pour qu'il te laisse tranquille, mais votre "mission" n'était pas terminé. Même si tu aurais voulu partir dans les ruelles, tu aurais pas pu. Tu en avais peur. Tu avais réussi à cacher tout ça aussi à Léo. Tu prévois lui en parler dès quand tout sera terminer. Tu sais que Léo pourrait s'en mêler. Qu'il voudrait s'en mêler rapidement et tu ne veux pas le mettre dans une situation du genre encore. Tu hésites une seconde de lui mentionner le type qui t'a menacer lui aussi si tu n'acceptais pas de le revoir. Après tout, ce soir semblait être le soir où tu lui dévoilais tes pires secrets et il en était un.  Il t'avais violenter tellement il t'avait tenu fermement par le poignet parce que tu lui avais dit non. Tu avais réussi à cacher les ecchymoses à ton amoureux. À la place, tu viens lui reprendre les mains avec plus de douceur que jamais. Je veux être heureuse avec toi. Mais parfois je pense que je sais pas comment. Ses larmes te font comprendre qu'il n'a pas besoin de s'inquiéter d'avantage pour toi. Tu n'es pas seule dans cette histoire de toute façon. Anteynara t'aidait à mettre au clair ce qui tourne pas rond avec Legrand. Léo avait donc aucune raison d'avoir peur.
Tu le prends dans ta bras ensuite. Forçant peut-être un étreinte, mais tu en avais besoin. Tu revois Juliette dans les bras de Edward. J'aurais tout donner pour que ce soit toi et qu'elle soit notre fille tu sais. Tu murmures à son oreille parce que tes désirs sont aussi horrible que tes actions. Tu aurais perdu la mémoire pour avoir ton gamin, dans tous les cas tu es certaines que tu aurais fini par te souvenir de Léo. Tu le tires dans le salon pour l'asseoir sur le canapé et t'installer contre lui. Tu te blotties dans ses bras. Tu ne mérites pas sa tendresse, mais tu la demandes malgré tout.


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(#)Sujet: Re: you're the only one that matter   |   Lun 4 Fév - 17:58

léo and jade

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J'avais peur, je pétais de trouille mais je prenais mon courage à deux mains. Je sentais bien qu'elle cherchait une excuse pour s'en aller. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas fait ce genre de discours mais je connaissais bien sa manière de faire : elle me l'avait malheureusement fait trop souvent. Alors je lui répondais, non sans mal, non sans boule dans la gorge, non sans larme coulante. S'il y a bien une personne que je refusais de perdre, c'était Jade. Je lui avais montré plus d'une fois. Enfin, je ne compte pas ma soeur évidemment dans cette histoire. Hors famille. Mais Jade était ma nouvelle famille. J'avais dû me la construire, comme avec Sky d'ailleurs d'une manière différente. On ne m'avait pas donné la chance d'avoir ma vraie famille alors je m'étais démerdé. Jade était celle que j'avais choisi pour construire la même et ne jamais faire ressentir ce que j'avais au fond de moi à mon enfant. Cette rencontre à l'hôpital avec le type que je haie le plus au monde et sa femme, l'enfant né nous faisait plus de mal qu'on ne l'osait dire. On était là, à s'avouer les pires choses au monde et ne pas pouvoir se haïr. Parce que jamais je ne pourrais la détester. Quoiqu'elle fasse, quoiqu'elle me dise, rien ne pourrait m'empêcher de l'aimer.
Et pourtant, elle me parlait du regard d'Elizabeth, du fait qu'elle se trouvait horrible. Cette histoire la travaillait beaucoup, et finalement je me demandais pourquoi elle ne m'en avait pas parlé plus tôt. Enfin, Jade ne me parlait jamais de sa famille, et je l'acceptais. Je ne disais plus rien, la regardant dans les yeux, attendant ce qu'elle allait faire. Je me tenais sur la route de la sortie quand même, malgré ce que je venais de lui dire. Elle finit par me reprendre les mains, ce qui a le don de faire rebattre mon coeur et de m'apaiser d'un seul coup. ça faisait limite mal comment je guérissais d'un coup. Je caressais tendrement ses mains dans les miennes. Elle me répondait qu'elle voulait être heureuse sans savoir comment avec moi. tu n'as pas à te le demander lui dis-je alors. Si je commençais à me poser des questions, j'en finirais jamais. Je me laissais vivre, je faisais ce qui me semblait juste et ce qui allait lui faire plaisir.
Elle me prenait dans ses bras. Evidemment, j'acceptais ce câlin, avec toujours la douleur de notre conversation au fond de la gorge. Puis elle me prenait la main pour aller dans le canapé continuer cette étreinte. Je la serrais contre moi, attrapant le plaid doux pour mettre sur elle. Je l'embrassais fort sur le front alors qu'elle me soufflait ces mots. Je la serrais fort d'un coup. Ce qu'elle me disait atterrissait directement dans mes tripes. Nous étions prêts à tout pour fonder cette famille, même à perdre la mémoire d'ailleurs. tu le verras. soufflais-je alors après un long moment, le temps de trouver la force de lui répondre. Je lui répondais comme une promesse, car je voulais lui offrir cela. Lui offrir une famille, une vie heureuse et apaisante. tu peux me parler de tout, tu sais? d'ailleurs je suis persuadé qu'elle retrouvera la mémoire et qu'elle ne t'en voudra pas. tu as été là pour elle aujourd'hui. Elizabeth a un bon coeur, elle comprendra. Ne dis plus jamais que tu es une horrible personne, c'est faux. fis-je alors en jouant avec ses cheveux pour les remettre en place. ne pense pas à ce qui a dû arriver. c'est fait c'est fait. ce qui importe c'est l'avenir. lui soufflais-je alors pour conclure cette histoire. Je voulais qu'elle se retire ça de la tête. je t'aime soufflais-je finalement. Je nous laissais un moment nécessaire à cette étreinte avant de lui proposer : tu veux que je te prépare quelque chose? ou je commande? on se regarde un film pour que tu enlèves tout ça de ta tête ou on sort? dis moi ce que tu voudrais faire. je voulais changer les idées de ma petite amie, lui offrir une bonne soirée malgré tout. Je voulais la rendre heureuse, c'était mon objectif premier chaque jour.
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(#)Sujet: Re: you're the only one that matter   |   Dim 10 Fév - 0:12

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@Léo P. Mills
Faire ce que tu voulais. C'était une question simple et pourtant la réponse tu ne la trouvais pas aussi facilement que certains. Tu sais que tu le voulais lui dans ta vie. Pour toujours. Même si c'est dire beaucoup surtout du haut de tes vingts ans. Tu connais pourtant un côté que personne vraiment ne connait de ton copain. Coller contre lui, le silence te fait du bien. La journée avait été étourdissante. Quelques minutes plutôt tu transposais  ta colère contre toi-même sur celui qui restait là pour toi malgré tout. Malgré n'importe quoi. Ton estomac remplie de remords, tu doutes que tu mangerais quoi que ce soir. Commandes ce que tu veux, j'ai pas très faim. Peut-être que l'odeur de la bonne bouffe te ferais changer d'idée. Tu devrais continuer d'essayer de cuisiner, mais depuis que tu as quitter ce centre, les efforts que tu faisais pour devenir meilleures étaient tous concentrés sur cette carrière qui avançait lentement. Puisqu'on devient pas mannequin du jour au lendemain. Enfin oui, mais ça prend bien dû temps pour gagner sa vie. Ton coeur est aussi ailleurs souvent. Avec ce bébé que tu n'auras jamais. Et cette idée de vie de famille que tu cherches à chasser de ton esprit. Jamais avant aurais-tu cru vouloir un enfant et peut-être que c'est encore trop près de la perte que vous aviez vécu quelques mois plus tôt. Peut-être que dans un an cette imagine de Léo avait votre petit dans les bras te ferait moins perdre la tête.
Je veux sortir. J'ai envie de voir la mer. Te voilà qui changeait d'idée. Si Léo avait faim, vous trouverez bien quelque chose sur votre route. Combien de fois l'avais-tu invité à te rejoindre sur la plage? Surement trop de fois. Peut-être avait-il même compris avant même que tu lui avoues vivre dans les rues. Puisque jamais tu ne l'invitais chez toi. Vous terminiez dans un hôtel où chez lui même quand tu étais celle qui cherchait à le voir. C'est surement sur la plage qui te donnait cette impression d'être chez toi quand aucun endroit ou aucune personne te donnait une raison valable de rester à Miami. Tu as vagabonder longtemps avant de terminer ici. Une partie de toi savait bien que tu quitterais jamais Miami le jour où tu as atterri ici par hasard.
Tu quittes le confort de ses bras pour partir vers sa chambre pour changer de vêtements. Ça aiderait peut-être à laisser derrières tous les émotions de la journée. Tu souris déjà plus dans les vêtements que tu avais pris dans ton sac toujours bien rempli, mais qui au lieu de te suivre partout résidait maintenant dans l'appartement de Léo. Tu passes dans la salle de bain et passe un peu d'eau froide dans ton visage soupirant pour laisser partir tout ce stress. T'es prêt? Rendu à la porte, tu t'empares de sa main pour le tirer à l'extérieur. Une marche pas très longue vous mènerais au sable et tu as bien hâte d'enlever tes chaussures pour le sentir sous tes pieds.
Merci de toujours être patient avec moi. Il était toujours là même quand tu ne le méritais pas. Il aurait pu laisser tomber après toutes les fuites que tu avais prise sans l'avertir? Combien de fois s'était-il réveiller dans un lit sans toi alors que tu l'enlaçais alors qu'il s'endormait? Combien de fois lui avais-tu crier que c'était la dernière fois que tu lui revenais, que tu partais pour de bon? Trop.
Tu voulais changer et faisait du progrès, mais une partie de toi auras peut-être toujours cette envie de fuir quand ça va mal? Peut-être que ton addiction sera toujours présente dans l'arrière de tes pensées? Tu t'ennuies souvent de faire la fête, de danser jusqu'à ne plus sentir tes pieds, mais ce genre de soirée tu les terminais toujours sous l'influence de drogue partie dans une univers loin de tes problèmes. La plage t'a toujours apaisé et maintenant que vous y êtes ton coeur se sent déjà plus léger.
Je t'aime aussi. Tu réponds enfin à Léo qui t'avait dit ces mots que vous ne vous disiez pas souvent dans le passé, mais qui revient sur la table de plus en plus souvent. Tu lâches sa main pour aller courir jusqu'à l'eau salée après avoir enlever tes chaussures à ses côtés. Ton coeur d'enfant qui refait lui aussi surface. À New York, ta cousine et toi s'enfuyez parfois de cette famille tordue et preniez la route vers Coney Island dans un métro de la ligne jaune. Peut-être qu'il avait raison, qu'elle te pardonnerait tes erreurs maintenant que tu voulais être présente pour elle. Même si tu ne savais pas comment ou si tu allais être à la hauteur. Tu allais faire de ton mieux, comme tu essayais de le faire avec Léo, c'était surement le principale. Le soleil quittait le ciel doucement et l'eau était tout de même froide. Quand ton amoureux avait enfin fait son chemin jusqu'au bord de l'eau, tu souris de toutes tes dents. Tu crois qu'ils livrent des pizza sur la plage? Le calme te revenait doucement, alors ton appétit aussi et puis regarder le soleil se coucher en mangeant serait surement aussi distrayant que la télévision dans son appartement.


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(#)Sujet: Re: you're the only one that matter   |   Sam 16 Fév - 21:44

léo and jade

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Je sentais bien qu'elle était toute retournée. Nous n'avions que trop rarement des conversations comme celles-là. Enfin, je trouvais qu'on en avait de plus en plus depuis qu'on avait décidé de changer. Je sentais bien que c'était difficile pour elle et je comprenais très bien pourquoi. Elle venait d'ajouter un élément pour que je le comprenne : cette histoire avec sa cousine. Je voyais bien qu'elle en souffrait, qu'elle regrettait, qu'elle voulait se rattraper. Cette partie de sa vie faisait parti, je pense, de ce qu'elle avait besoin de reconstruire pour se sentir mieux, pour avancer dans cette évolution qu'on cherchait à atteindre elle et moi. On avait décidé ça ensemble, mener une vie "normale" petit à petit pour grandir, gagner en maturité, pouvoir vivre ensemble. Pourtant, on le vivait totalement d'une manière différente elle et moi. Mais il fallait que je la comprenne, comme il fallait qu'elle me comprenne.
Je savais très bien, au fond, que ce que j'avais fais était ignoble, impardonnable, tout ce qu'on veut. Pourtant, je l'avais bien fais, il n'y avait pas de retours arrières possibles. Et encore maintenant, je me défendrais. La vie ne m'avait pas mis sur un chemin qui pourrait me mener autrement. Je suis orphelin, on m'a abandonné à la naissance, je ne me suis jamais senti chez moi nul part d'autre d'où je l'avais moi-même décidé. Je me suis démerdé seul dans la vie, toujours. J'ai appris à me faire du blé seul, mal peut-être mais ça, c'est souvent comme ça que ça se passe quand on est un gamin de 16 ans sans éducation, sans repères, sans accroches. J'avais partagé le chemin d'un mec que je considérais comme le pire des exemples, le pire des traitres, un type qui avait manqué à la mémoire de la femme que j'avais le plus aimé de ma vie - en dehors de Jade aujourd'hui. Je l'avais vengé et il faisait parti de cette vengeance - pour sa part interminable. Je n'en finirais jamais. Et la vie me le rappelait : le voir avec un enfant dans ses bras alors que j'avais moi-même perdu cette chance de le vivre m'avait rendu dingue. Mais je pensais à Jade avant tout. Je pensais à ses besoins, à elle, afin de calmer ma soif de colère.
Je lui proposais de manger, mais elle avait une toute autre envie. Une toute autre envie qui ne m'étonnait pas trop, à vrai dire. La plage était un endroit qu'elle adorait, je le savais. Je ne comptais plus le nombre de fois où je l'avais rejoins sur ce sable chaud. Alors sans faire de commentaire je la laissais aller se changer. Je prenais un pull, de mon côté. Puis quand elle fut prête, elle me proposait d'y aller. Je fis un petit signe de tête pour accepter. je prenais sa main qu'elle me tendait et on sortait. Je respectais son silence, je respectais son besoin de se ressourcer, de faire le point, de chasser tout ça. On arrivait vite et elle retirait ses chaussures, comme toujours. Je laissais le vent nous envahir, l'odeur de l'eau, du sable, le bruit des oiseaux nous prendre d'assaut. Elle finit par briser le silence en répondant à mon mot d'amour de plus tôt. Je la regardais, comprenant qu'elle allait de mieux en mieux. Je souriais doucement. Elle lâchait ma main pour aller vers l'eau. Je la préférais dans cet état-là. La plage avait un effet magique sur elle. On ne pourrait pas déménager je pense, d'ailleurs, à cause de ça. Ou nous devions rester au bord d'un littoral. Je gardais du coup le sourire, c'est ce que sa guérison m'inspirait. Tu la suivais, plus doucement, afin de la laisser en profiter de son côté. Le soleil se couchait doucement. J'avais quitté mes chaussures et je me retrouvais près d'elle, ayant passé les premières vagues. Elle me regardait en souriant, ce qui lança une grande vague de chaleur dans ma poitrine. Elle me demandait s'ils livraient des pizzas sur la plage. Je ris doucement. ça peut se négocier je pense. lui répondis-je alors en sortant mon téléphone. J'étais ravi de savoir qu'elle avait regagné son appétit légendaire. Je composais alors un numéro, je reculais légèrement pour ne pas perturber son bonheur soudain. Puis je revins ensuite vers elle, la prenant dans mes bras de derrière, la protégeant du petit vent frais du début de soirée. Je nichais ma tête dans son cou. on va y arriver, j'ai confiance en nous. et je suis fier de nous. lui soufflais-je alors doucement dans son oreille. et puis je vais te dire un truc qui va te faire tout oublier ajoutais-je. Là ça allait être le moment où trop de sérieux c'était trop. on nous amène les pizzas dans dix minutes. puis je souris, me retirant doucement d'elle pour pouvoir lui faire face, sans la lâcher dans ma tendresse pour autant. Je lui souris, tout fier. Je la regardais ensuite un long moment. c'est con parce que je t'aurais bien fais l'amour, là, tout de suite. ajoutais-je alors le plus naturellement possible.
@Jade Simmons   
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