Nicholas &
Paisley

Oui, ce petit bébé n'était pas bien grand mais il puisait déjà énormément dans ses réserves d'énergie. Il en fallait pour bien grandir et s'épanouir convenablement. Elle n'imaginait pas tout ce qui pouvait se passer en elle. Cet enfant était le seul détenteur de ce secret. Affalée dans un premier temps au canapé, elle eut bien du mal à se relever pour filer jusqu'à la chambre histoire d'enfiler un maillot de bain pour aller faire trempette dans la piscine et en plus de cela, il fallait que Nicholas se met à la taquiner. Sans attendre une seconde de plus, elle attrapa le premier coussin du canapé à porter de main pour le lui balancer en pleine face et à pleine puissance. Cela fit rire le bougre, la fait sourire à elle qui finit tant bien que mal à disparaître quelques minutes pour se mettre en tenue. Non pas qu'elle ait un soucis particulier avec la nudité, surtout quand le seul qui la verrait vêtue de sa tenue d'Eve était Nicholas, mais pour se baigner rien de tel qu'un ensemble adapté.

Elle fouilla dans plusieurs affaires à elle avant de trouver l'ensemble adéquat qu'elle enfila sur son corps après s'être déshabillé. En maillot de bain, elle se présenta à nouveau face au miroir pour s'observer sur tout les angles, toujours à la recherche de cette petite bosse, de cette rondeur qui prendrait de l'ampleur au fil des mois. D'une morphologie plutôt fine, elle s'attendait certainement à ne pas prendre énormément niveau poids, mais toutes les femmes sont différentes les unes des autres, alors que certaines atteignent difficilement les dix kilos de prit, d'autres enchaînent kilos sur kilos. Il paraîtrait même que le sexe du bébé peut être décelé par avance en fonction des kilos de prit. On a tendance à prendre plus de poids quand il s'agit d'un garçon et un peu moins quand il s'agit d'une fille. Hypothèse à confirmer bien entendu. De profil, elle s'observe silencieusement, pose sa main sur son ventre, prend la pose avant d'être interrompue par la présence de Nicholas non loin. «Tu me charries c'est pas possible.» Qu'elle vint lui répondre en affichant un sourire amusé sur le visage. Elle n'est pas certaine ni persuadée que la grossesse la rend plus belle, on ne peut pas dire que un ventre rond, quelques vergetures, de la rétention d'eau et des fringales constantes rend une femme irrésistible, mais si Nicholas le dit, alors c'est que cela doit être certainement vrai. «Tu dis ça dans l'espoir de me reconquérir c'est ça?» Elle garde une certaine petite rancœur en elle de l'annonce de cette grossesse surprise à laquelle Nicholas avait plutôt mal réagit. Elle avait autant était fautive que lui dans cette histoire, pour au final, agir en temps qu'adulte en assumant pleinement sa future maternité. Prête pour la baignade, elle se rapprocha du mannequin sur le passage entre la sortie de la chambre et l'accès à la piscine. «Ca pourrait peut-être marcher ouais..» Le fait qu'il la complimente et semble apprécier cette femme enceinte avec laquelle il cohabitait désormais. Nicholas faisait des efforts, de jour en jour. Elle ne pouvait le blâmer. Il semblait sincère et prêt à s'investir à 2000% dans cette nouvelle aventure. «T'es mignon.» Et elle fit claquer ses lèvres sur sa joue avant de se faufiler jusqu'à l'extérieur pour filer non pas jusqu'à la piscine mais en cuisine ou la faim semblait de nouveau la rappeler à l'ordre. C'est fou comme elle a l'impression d'être devenu un véritable estomac ambulant sur pattes depuis qu'elle était enceinte. Toujours à avoir faim. A croire que bébé tire un peu trop sur la sonnette du room service. Ajoutons à cela la vessie minuscule qu'elle a pût acquérir ses derniers mois et le combo semble parfait pour faire en sorte que Nicholas fuit le plus loin possible.

En cuisine, elle sort deux petites assiettes, le fameux brownie et la crème anglaise achetée plus tôt. Après avoir découpé plusieurs morceaux, elle en dépose deux dans son assiette qu'elle badigeonne de crème anglaise et file jusqu'à l'extérieur avec cette même assiette. «Je t'ais préparé ton assiette! Vient la manger avant que je m'en charge!» qu'elle hurle en raclant à l'aide de son index droit,la crème anglaise sur le rebord de sa propre assiette pour le mettre dans sa bouche par la suite. Comme d'habitude, à Miami, dehors il fait un soleil de plomb. C'était bien l'une des choses qui lui manquait le plus dans son petit appartement précédent: Un extérieur. Le fait d'être dans un jardin même minuscule lui aurait suffit. Chez Nicholas, tout n'était que luxueux, une vue imprenable, un magnifique calme, une piscine, une terrasse, tout ce qui est nécessaire pour passer un bon moment à l'extérieur sans être dérangé par quiconque et vu la conjoncture actuelle des choses mieux vaut être seuls. Elle se posa sur un transat, face à la piscine pour déguster son brownie, regardant face à elle l'horizon tout en réfléchissant à plusieurs choses, aux récents événements, à cette vie accélérée en x1000 et à ce bébé qui viendrait au monde plus rapidement qu'ils ne le pensent.  

Nicholas &
Paisley

Nous étions à présent rentrer chez nous, quand je dis chez nous c'est chez nous parce que cette maison est autant la maison de Paisley que la mienne, je veux qu'elle se sente chez elle, si elle veux faire du changement dans cette maison elle en aura le droit, cette maison lui appartient aussi, mais je pense au fut son état actuel et que notre mini nous l'épuise, je pense qu'elle fera la déco de la maison après la naissance du bébé. Le fait de la voir allonger sur le canapé et me dire qu'elle était épuisée d'aller jusqu'à la chambre pour se mettre en maillot de bain m'amuse et d'ailleurs je ne manque pas l'occasion de la taquiner là-dessus, la voir toute nue ne me dérangerai pas du tout bien au contraire j'apprécierai même. Amusez de ma taquinerie elle aussi, elle lança l'un des coussins du canapé en m'a direction avant de disparaître dans notre chambre. Avant de filé à mon tour dans la chambre, je balance le cousin sur le canapé et m'avance tranquillement vers la chambre, je pousse un peux la porte qui était à moitié fermé puis entra à l'intérieur sans faire du bruit.

Je colle mon dos contre le mur et admire la jeune femme qui admire son petit ventre qui commence à se faire voir, j'en reviens toujours pas qu’on aille réussie à faire ce petit être qui grandis en elle, ce mini nous qui était une partie elle et une partie de moi, je l’observe un bon moment et je me dit que je suis chanceux de l'avoir dans ma vie et que je suis complètement fou amoureux d'elle, jamais j'aurai imaginé retomber amoureux et c'est le cas je suis amoureux et fière de l’être. Sans plus attendre je la complimente sur le fait que la grossesse la rendais encore plus belle, et si je le dit c'est ce que c'est vrai ce sont pas des paroles en l'air, je la trouve tellement belle mais elle n’étais pas vraiment de mon avis et elle me lança une petite pique que j’ai mérité je crois, je sais qu'elle a encore de la rancœur envers moi du à ma réaction que j'ai eu à l'annonce de sa grossesse et que ma réaction l'a beaucoup blesser mais chaque jour je lui montre à quel point je m'en veux de l’être conduit comme cela et que je m’investie à 100% dans cette nouvelle aventure que nous partageons à deux et que je veux rien manquer de sa grossesse et elle le vois très bien mais je continuerai à lui montrer à quel point je l'aime, qu'elle est la femme de ma vie et que j'aime aussi notre enfant. Je sais également qu'elle n'est pas habituer à recevoir de compliment et elle voyais que j’étais sincères dans mes paroles et pour me remercier j'avais eu droit à un bisou sur la joue, pour moi c'est mieux et que rien du tout même si j'ai envie de la prendre dans mes bras et l'embrasse mais je dois être patient et attendre qu'elle vienne vers moi quand elle n'en aura envie.

Elle quitta la chambre lorsqu'elle avait finit de me donner le bisou sur la joue et me dire que J’étais mignon, un petit sourire s'affiche sur mes lèvres puis la regarde partie de la chambre, je me dirige ensuite vers la commode et sort un short de bain, j’enlève les vêtements que j'avais sur moi, il me reste juste à enfiler mon short lorsque Paisley m'appel pour me dire que je devais me dépêcher si je ne voulais pas qu'elle me mange mon assiette de brownie que nous avons acheter avant de rentrer chez nous. J'arrive. Dis-je en enfilant mon sort de bain, j'attrape deux serviettes de mains les poses chacune sur mon épaule et sortie à mon tour de la chambre, avant de la rejoindre sur la terrasse, je passe par la cuisine récupérer mon assiette et fila la rejoindre. Je pose sa serviette sur le bord de la chaise long et viens m'asseoir à ses côtés. A quoi tu penses ? Demandais-je en la voyant perdu dans ses pensées.

Nicholas &
Paisley

Donner la vie est la plus belle chose au monde, Paisley en est bien consciente. La jeune serveuse à bien changé depuis ses derniers mois, d'une femme qui aime par dessus tout faire la fête et s'amuser, elle était passé à une femme plus mature, plus mûre, et la cause étant l'arrivée prochaine de ce bébé qui bousculerait tout son monde. Elle n'est pas certaine de ce que lui réserve l'avenir, et il n'est pas rare qu'elle soit prise de panique rien qu'à l'idée de penser à son futur statut de mère. Elle est bien consciente qu'il n'est pas aussi simple de s'occuper d'un nourrisson que cela pourrait paraître. Un nourrisson, ça ne fait pas que dormir, réclamer sa nourriture et demander à être changer. Un enfant a besoin d'attention, de beaucoup d'attention, et elle ignore si elle serait capable d'en offrir autant. Elle a souvent eu échos de couple qui se sépares à l'arrivée d'un bébé, la fatigue étant l'élément principal qui cause cela. Les nuits blanches risquent d'être son nouveau quotidien, et elle ignore si elle aura la force de résister à l'envie d'engueuler Nicholas à tout bout de champ pour tout et pour rien. Il paraît que c'est normal, qu'ont a tendance à perdre pied quand un si petit être vient bouleverser nôtre vie.

Leur relation est encore fraîche, cela fait à peine quelques mois qu'ils sont ensemble tout les deux. Au fil des jours et des semaines, ils apprennent à se connaître, à s'apprivoiser, tout en douceur et cela semble bien fonctionner. Elle a du mal à faire confiance aux hommes, non pas qu'elle s'est déjà faîtes trahir par le passé, mais il lui est tant arrivé de choses qu'elle est obligée de réagir comme ça. C'est encore trop tôt pour elle d'oublier ce qui s'est passé lorsqu'elle a sût qu'elle était enceinte et que Nicholas l'a totalement ignoré. Rancunière de base, elle tente pourtant de lui pardonner, à sa manière, lui rappelant que dans la vie, rien n'est acquit et que du jour au lendemain elle peut tout aussi bien partir d'ici bien qu'elle n'a pas raison de le faire au vu des efforts que fourni le garçon pour lui prouver qu'il est prêt à assumer l'enfant, et même leur relation à tout les deux. Mais si cette idylle semble, à première vue, parfaite, quand sera t-elle quand ce bébé viendra au monde? Tant de questions dont elle n'a malheureusement la réponse à l'heure actuelle. Le nez vers l'horizon, l'esprit ailleurs, elle ne remarque que peu après que Nicholas l'avait rejointe pour partager un petit moment à ses côtés. «Je penses..à pas mal de choses en fait.» Elle ne détourne pas son regard de l'horizon, comme ci elle n'osait pas affronter le regard clair de Nicholas.  «Je penses à lui. A ce bébé et à cette vie qui va à cent à l'heure. A l'avenir aussi. A ce qu'il va nous apporter.» La joie comme la tristesse quand elle se sentira dépasser et qu'elle n'aura plus le courage de s'en occuper parce qu'elle ne saura apaiser ses crises et ses larmes.  «Je me dis que, si tout va bien, je ne serais plus seule à Noel prochain. Il sera la lui aussi.Et j'essaye de penser à toutes ses bonnes choses qui pourrait me conforter dans l'idée qu'avoir un bébé c'est bien.» MAIS. Il y a toujours des mais dans ce genre de phrases qui d'apparence paraissent si positives.  «mais je peux pas m'empêcher non plus d'avoir peur de pas savoir m'en sortir. » N'importe quelle future mère a ce genre de pensée au moins une fois durant sa grossesse, c'est même légitime d'en avoir et de craindre l'arrivée d'un bébé, on ne peut pas être toujours sereine.

Doucement, sa tête finit par se tourner en direction de Nicholas, son regard vint croiser le sien sérieusement. Cette discussion, elle en avait besoin, non pas pour que Nicholas la rassure bêtement, mais juste le fait de pouvoir se dévoiler et parler de ses craintes à quelqu'un lui faisait du bien.  «Je t'avais dis que mes parents ont perdus la vie quand j'étais jeune. J'avais dix ans quand j'ai du m'occuper de mon frère et de ma soeur. Ils étaient tout deux déjà en âge de comprendre les choses, et même comme ça, j'ai faillis à ma promesse. J'ai pas su les garder auprès de moi, et aujourd'hui, j'ai du mal à me dire que je vais avoir un bébé qui demandera le double d'attention, qui dépendra uniquement de moi pour survivre. J'ai l'impression de me plonger dans le passé, à quelques années de cela, quand j'ai du en faire autant avec ma famille, quand du haut de mes dix ans j'ai du apprendre à tout gérer..» Et si cette fois encore elle venait à ne pas réussir et à faillir à sa promesse d'être une bonne mère et de prendre soin de cet enfant? Cette peur de ne pas être à la hauteur était légitime, on ne naît pas "père" ou "mère", ont le devient avec le temps avec notamment l'apparition de cet "instinct maternel" qui apparaît dès que l'enfant pousse ses premiers cris.  Qui sait, peut-être qu'elle ne l'aura pas cet "instinct maternel". Qu'adviendra t-il de ce bébé si c'est le cas? Autant de questions que de craintes dans son esprit, mais toujours cette main sur ce ventre comme pour tenter de protéger ce petit être qui s'était niché au creux de son abdomen. L'instinct maternel, inconsciemment, elle l'a déjà, sauf qu'elle n'est pas en mesure de réaliser présentement à quel point elle aime déjà cet enfant, encore plus que sa propre vie même.

Nicholas &
Paisley

La joie de devenir père était ancré en moi, certes lorsque nous avons appris sa grossesse on ne vas pas dire que j'avais sauté au plafond, j'avais très mal réagi même, lorsque j'ai entendu le mot bébé, le monde que je m'étais construit en tant que mec qui aime faire la fête à des pas d'heure et qui s’en foutait de tout, s'était écroulé, avoir un bébé alors que notre relation venez à peine de commencer à été impossible pour moi, on avait même pas pu profiter de l'un et de l’autre qu'on nous a déjà mis dans la case « parent ». Avec cette annonce j'ai accusé le coup et je m'en suis pris à Paisley en l'ignorent totalement alors qu'elle avait le plus besoin de moi et aujourd'hui je paie ce comportement, même si elle nous donne une seconde chance à tous les deux et même si je sais qu'elle m'aime je sens toujours de la rancœur et aussi de la distance de sa part surtout lorsqu'elle m'envoie des petits piques comme tout à l'heure dans la chambre, je sais qu'elle m'en veux encore pour ça et qu'il va valoir du temps, c'est pour ça que je prends sur moi pour elle pour notre bébé, pour notre famille.

J'avais pris beaucoup de reculer lorsque je me suis retrouver tout seul, j'ai pensé à Paisley, j'ai pensé au bébé surtout à lui, j'ai pesé le pour et le contre d'avoir ce bébé et c'est Gabriel qui m'a fait réaliser à quel point je voulais cet enfant avec elle, même si je me suis toujours dit que j'étais bien trop jeune pour être père mais au fond je l'étais je ne voulais simplement pas me l'admettre puisque je m'étais construit un cocon ou je m’étais habitué durant toute ces années puis elle est arrivée dans ma vie et elle a tout chambouler. D'ailleurs j'allais rejoindre cette personne dans le jardin ou une assiette de brownie et crème anglaise m'attendais, lorsque je m'approche de la chaise longue ou j'allais m'asseoir je remarque que Paisley était dans ses pensées curieux comme je suis, je lui avait demandé à quoi elle pensée.

Sans me lancer un regard elle commence à ce confier à moi en m’avouant qu'elle pensait au bébé qui grandit en elle chaque jour, à l'avenir et à ce qu'on aller devenir et honnêtement je ne sais pas non plus ce que l'avenir nous réserve mais je sais une chose je veux qu'elle fassent partie de mon avenir parce que l'aime et que je ne me vois pas avec une autre femme qu'elle. Bref j’arrête de faire mon lover puis je continue de l’écoute qui m'avoue par la suite ses craintes par rapport au bébé et à son rôle de mère. Je me lève de ma chaise pour venir m'asseoir à ses côtés, je prends l'une de ses mains dans la mienne et posa mon regard dans le sien. A noël tu auras ta famille que tu auras construite, c’est normal que tu ressente de la peur n'importe quel parents panique de peur ne pas être à la hauteur avec leur enfant, regard moi, j'ai flipper dans la voiture et je me suis confier à toi et ça m’a rebooster. Ce que je veux dire tu as tout à fait le droit d'avoir peur. Affiche un petit sourire pour la rassurer. Mais tu sais tu ne seras pas toute seule, que je serais là ce bébé il aura sa maman et son papa avec lui, certes on va sûrement ce prendre la tête par rapport à lui mais on oubliera pas qu'on s'aime et que a deux on pourra tout surmonter.

Ça me peine de la voir aussi mal du à son passé et qu'elle se dise qu'elle a échouer envers son frère et sa sœur, qu'aille à faillit à son devoir de grande sœur de ne pas avoir pu les protéger. Paisley regarde moi, ce n'est en rien de ta faute si ton frère et ta sœur on été placé, dit toi que tu les as protéger de ce montre, si tu n'aurai pas parler il aurait pu s'en prendre à eux aussi, arrête de t'en vouloir pour ça, je sais c'est injuste ce qu'il vous êtes arrivés et que vous méritez pas être séparés. Je sais une chose tu seras une très bonne maman pour notre bébé et tu sais pourquoi ? Parce que je le vois comment tu es envers lui, même s’il est n'est pas encore là avec nous, tu l’aime déjà à ta façon de lui parler et comment tu le protège aussi. En fixant mes yeux sur ses mains qui était poser sur son ventre.