Alexander &
Astrée

Jeudi 7 Mai 2020
Sans Julian, Haydan n'aurait jamais été la. Cet homme, aussi lâche pouvait-il être avait quand même sût lui offrir le plus beau des cadeaux bien que c'était elle qui avait souffert pour le mettre au monde. Assumer ce petit être innocent était certainement la plus belle chose qu'elle ait pût faire dans ce monde. On ne née par mère, on le devient. Astrée était devenue mère dès l'instant ou elle avait posé son regard clair dans celui du petit garçon qu'elle serrait contre sa poitrine. A l'époque, il paraissait si minuscule à côté d'elle qu'elle aurait presque eut peur de le briser en mille morceaux. Heureusement, elle avait eu la chance d'être bien accompagnée par le personnel médical compétent, des femmes à l'écoute et douce qui lui ont apprit à être une bonne mère, à pratiquer les soins vitaux à ce petit bébé. Alors oui, sans Julian, Haydan n'aurait jamais été la, mais sans elle, à l'heure actuelle, Haydan n'aurait jamais survécu dans un monde pareil. «Julian est le père d'Haydan, je suis celle qui l'a mise au monde et qui l'a élevé, qui a sécher ses larmes quand il en avait besoin, qui l'a soutenu et épaulé, qui l'a aidé à se relever lors de ses chutes et contrairement à Julian, je serais toujours la pour lui.» C'était à se demander si Haydan avait réellement besoin de la présence d'un père à ses côtés pour s'épanouir dans la vie. Peu importe ce qu'était venu chercher Julian à Miami, Astrée ne comptait pas se laisser faire, et encore plus maintenant qu'il sait qu'elle n'a pas mit un terme à sa grossesse et qu'elle a mit au monde leur enfant.

Parler de Julian l'avait quelque peu énervée, et par chance, Alexander semblait plutôt dans l'optique de la faire sourire voir rire. Il parlait de muscles et d'un pot de marmelade. Pour elle il ferait toujours le déplacement même si ce n'est que pour la voir sourire. L'attention était la et la principale intéressée l'appréciait grandement. Entre deux phrases, ils s'échangeaient quelques baisers, jusqu'à ce que le policier lui propose de regarder quelques photos, un vieil album certainement poussiéreux qu'elle devait garder dans un des tiroirs de la maison. Malheureusement pour lui, il risquait d'être déçu sur l'album en question car ce dernier n'existait pas et même si il existerait, il serait vide au niveau du contenu.«Un album photo? Vraiment? Le genre d'albums avec des souvenirs gênants du passé?» Elle s'était mise à lui sourire en gardant son regard perçant dans le sien, bien que rapidement ce même sourire vint s'effacer de son visage. «Je suis au regret de t'annoncer que je n'en ais pas.. Enfin me concernant moi personnellement.» Ses parents n'ont jamais eu le temps de lui en confectionner un, d'album souvenirs, elle n'a qu'une seule photo de son enfance à vrai dire. Une seule photo ou elle apparaît aux côtés de son père et sa mère, ses deux scientifiques talentueux. «Enfin si tu tiens à voir quelques photos, je peux au moins te ramener l'album que j'ai fais d'Haydan. Installe toi sur le canapé, je reviens.» Et elle le laissa prendre place tranquillement pendant qu'elle, de son côté grimpa à l'étage et plus particulièrement dans sa chambre ou elle trouverait l'album de naissance d'Haydan avec les photos de toutes ses prouesses, de ses premiers repas, de ses premières vacances etc.. Avant de descendre rejoindre Alexander, elle vint ouvrir le tiroir de sa table de chevet ou était enfermée la fameuse photo de famille, sa famille à elle. Une photo un peu vieille aux couleurs défraîchies. «Me revoilà.» Elle s'approchait, vint remettre une mèche blonde de sa chevelure derrière son oreille avant de prendre place elle aussi au canapé et de tendre dans un premier temps l'album photo d'Haydan. «J'ai tenu à immortaliser tout ce que je pouvais pour qu'il ait de beaux souvenirs à l'avenir.» C'est un album de naissance classique, avec notamment des photos du petit garçon grandissant à vu d’œil, un garçon, à l'époque, souriant, plein de vie et de joie. Un garçon qui n'a pas véritablement de famille, qui n'a jamais connu ses grands parents et qui n'a donc, de ce fait, pas de photos avec. On le voit souvent aux côtés d'Astrée, dans les bras d'Astrée. A côté de chaque photo, il y a une petite description, suivi d'un souvenir. La première page la touche particulièrement car il s'agit d'une photo du petit garçon à ses premières heures de vie, à côté de cette même photo il y a une date, une heure. 6 Février 2013 à 3:13pm né Haydan Wallace. Pendant les prochaines minutes, elle le laisse feuilleter l'album, serrant aussi fort que possible entre ses doigts à elle, la dernière photo qu'elle lui présenterait.

Elle finit par le faire, une fois qu'Alexander a terminé de voir l'album de son fils. «Et ça.. c'est la seule photo que j'ai de ma famille.» Dans un soupire elle lui tendit la photo en question ou elle apparaît, petite, devant une grande dame blonde qui lui tient les épaules. Auprès d'elles, un homme, qui ne sourit pas, et dont le visage cerné laisse deviner le genre d'homme qu'il était. «Mes parents.. n'ont jamais été des fervents adeptes d'albums et de photos en tout genre et en même temps, ont a jamais réellement pût avoir de souvenirs tout les trois..» Elle soupire à nouveau, pose ses yeux sur le cliché dans les mains d'Alexander. Des brefs souvenirs lui revient, vagues. «Ils étaient scientifiques.. et du peu que je m'en souviennes, ils ont toujours privilégiés leur carrière à moi. On a jamais pût réellement partager un vrai repas de famille ensemble, j'ai jamais su ce que ça faisait d'être assis sur la balançoire du jardin et d'être poussée par ma mère mais parfois, je l'imaginais. J'imaginais tout les bons moments qu'ont auraient pût vivre ensemble, les fous rires qu'ont auraient pût avoir tout les trois.» Son regard s'attardait sur la pâle silhouette du père de famille, le premier à avoir disparu de sa vie à tout jamais. «Enfin.. Je supposes qu'entre l'amour et la réussite professionnelle, ils ont fait leur choix à cette époque. Et je ne leur en veut pas. Sans ça, je serais certainement pas la même femme qu'à l'heure actuelle.» qu'elle finit par conclure en levant ses yeux cette fois sur Alexander à ses côtés. Sans toutes ses péripéties, tous ses événements, peut-être qu'elle n'aurait jamais eu Haydan. La vie n'est pas faîtes au hasard, tout est judicieusement calculé et le destin de n'importe quel individu est fait de tel sorte que, quoi qu'il arrive dans la vie, quoi qu'il advienne, l'individu finit toujours par s'en sortir.. ou presque.

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Seule Astrée sait ce qui est bon pour son fils parce qu'elle est celle qui le connait le plus sur terre. Julian n'a jamais été là alors il n'a clairement pas besoin d'être présent pour lui maintenant parce que le petit sait que son père n'a jamais voulu de lui. Enfin, c'est ce qu'Alexander pense. Haydan est un petit garçon intelligent qui comprend beaucoup plus de choses que nous pourrions le penser. Il est plus intelligent que la majorité des enfants de son âge. Peut-être qu'il n'a pas envie de rencontrer son père, peut-être qu'il ne veut rien savoir de lui et ce serait normal parce que celui-ci n'a jamais été présent. Le petit est bien avec sa mère, sa mère qu'il aime beaucoup d'ailleurs. Leur relation est très belle, ils ne peuvent pas tout gâcher parce qu'un lâche a décidé de revenir après toutes ces années. Ce petit ne mérite pas ça. Il mérite une belle vie, une vie heureuse. Alexander n'a pas à donner son avis sur le sujet parce que ça ne le regarde pas.
ALEXANDER : « Je ne veux pas me mêler de ça, mais tu as raison, Julian n'a pas à être présent pour lui. Ton fils est heureux avec toi alors inutile que Julian vienne chambouler sa vie et son bonheur. »  

Alexander pensait qu'il aurait une bonne idée en lui proposant de regarder des photos. Il aurait pu la connaitre davantage, connaitre plus de choses à son sujet à travers de vieilles photos d'elle lorsqu'elle était jeune. Elle n'a pas de photo, ce qui est quand même étrange et triste à la fois. Peut-être que ses photos ont été perdues. Peut-être qu'elle est déjà passée au feu alors tous les souvenirs qu'elle avait se sont envolés en fumée. Une telle chose serait tellement triste. Alexander n'aimerait pas perdre ses souvenirs comme ça. Bref, il attend Astrée qui revient finalement avec un album qui est Haydan. C'est avec curiosité et un sourire qu'il regarde cet album, tournant les pages tranquillement tout en rigolant en voyant certaines photos. Ce petit est très heureux sur les photos. Ce sont de belles photos. Astrée a fait un bon travail en étant une mère monoparentale. Elle ne doit jamais de son rôle de mère parce qu'elle est parfaite. Ce petit homme ne pouvait pas espérer avoir mieux comme mère. Il n'a peut-être pas de père, mais il a une mère qui est au-dessus de toutes les autres.  Après quelques minutes, il referme l'album et c'est d'ailleurs à ce moment qu'Astrée lui tend une photo, la seule photo qu'elle a d'elle et ses parents. Alexander prend cette photo entre ses mains et la regarde en souriant faiblement. C'est d'ailleurs une triste histoire quand même qu'Alexander entend au sujet de la famille de sa petite amie. Il ne s'attendait vraiment pas à une telle chose. Il pensait qu'elle avait eu une belle vie, qu'elle avait eu des parents présents, des parents aimables. Son passé explique sans doute pourquoi aujourd'hui elle fait tout pour son fils.
ALEXANDER : « Peu importe ce qu'ils ont fait, peu importe comment ils étaient, je suis convaincu qu'ils sont fiers de toi. Tout ça fait de toi la meilleure mère du monde et ça je suis certain qu'Haydan penserait comme moi. Si un jour j'ai la chance d'avoir des enfants, j'aimerais qu'ils aient une mère comme toi, une mère forte, une mère dévouée, une mère travaillante. »

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Jeudi 7 Mai 2020
L'album photo de Julian faisait parti de ses objets qui lui était précieux. Ce n'est pas pour rien qu'il se trouve presque sous clef dans sa chambre. A l'intérieur, des tas de souvenirs, de son premier souffle de vie à maintenant. Il lui arrive parfois de le feuilleter pour voir toutes ses années qui ont défilées depuis sa grossesse, depuis que Julian l'a abandonnée. Elle ne regrette rien car toutes les photos prises sont des photos ou la joie et l'amour est retranscrit à la perfection. Haydan sera pour toujours son véritable âme sœur, l'homme de sa vie et ça ne changera pas. Il a donné un sens à sa vie quand cette dernière semblait ne pas être aussi belle qu'elle aurait dût l'être. Comme n'importe qu'elle femme, Astrée a crût en l'amour, en cette belle vie de famille qu'elle aurait pût avoir auprès de son ancien fiancé avant de retomber lourdement au sol quand ce dernier s'en était allé, valises en main. Il avait eut peur, mais peur de quoi? D'assumer un enfant? Son enfant? Parfois elle se demande ce qui se serait passé si Julian aurait été encore la à l'heure actuelle, l'aurait-il aimé autant qu'elle aime Haydan? Le destin en a voulu autrement et aujourd'hui, l'enfant ne pouvait compter que sur sa seule et unique présence, mais pas que, il y avait Alexander aussi auprès de lui. Les deux garçons échangeaient beaucoup et il n'est pas rare même que l'enfant de sept ans échange sur certaines choses avec lui, quand il n'ose pas le faire avec sa propre mère. Haydan manque cruellement d'un père, ou du moins, d'une présence paternelle à ses côtés, d'un modèle. Un homme qui l’appellerait "Fiston", qui lui apprendrait les vraies valeurs de la vie, qui le rassurerait quand il a peur de tomber. Quelqu'un qui soit la pour lui, qu'il le comprend dans ses démarches, non pas qu'Astrée ne le fait pas, mais en tant que femme, il y a parfois des mystères que seul les hommes ou garçons peuvent comprendre entre eux. Grâce à Alexander, Haydan pouvait se laisser aller et parler de tout, même si il restait encore pas mal réservé sur certains sujets.

Entre tous ses beaux souvenirs de famille se cache une photo. Une seule photo du passé d'Astrée, de la famille qu'elle formait autrefois avec ses parents. Aujourd'hui, elle n'a plus que sa mère, qu'elle ne voit malheureusement plus. Sa mère est hospitalisé dans un établissement spécialisé pour les personnes dans son cas. Elle n'a jamais rencontré et ne connait pas son propre petit fils. La situation est regrettable et triste, mais une fois de plus, c'est un choix qu'Astrée a fait pour le bien de tous. Cette femme commençait à perdre la raison, elle n'était plus capable de différencier la réalité de la fiction, de ce que son esprit pouvait créer comme illusion. Elle n'a jamais parlé à personne de cette histoire, ni même de la pauvre enfant seule qu'elle avait été par le passé. Quand Haydan lui, manque d'un père, Astrée avait manqué cruellement de ses deux parents. Avec tristesse elle le révèle à Alexander, qui à défaut de la plaindre, avait cherché à nouveau à lui remonter le moral en disant que quoi qu'ont pût faire ses parents, ils restent fiers de la femme qu'elle était aujourd'hui. Pas sur que ce soit réellement le cas. Une chose, en revanche est sûre: Haydan était fier d'elle, ça ne fait aucun doute. «Je penses pas être la meilleure mère du monde. Je suis juste une mère qui veut le meilleur pour son fils. Rien de plus. mais.. j'apprécie le compliment en tout cas.» Elle sourit. Jamais elle ne s'était sentie aussi valorisée qu'aux côtés d'Alexander. il avait toujours ce petit mot, ce petit compliment pour la mettre de bonne humeur et lui redonner la confiance qui lui manquait cruellement. Ce n'était pas pour rien qu'elle s'était laissée charmer par ce dernier. «Dommage que tu n'as pas ramener le tien d'album photo, j'aurais adoré te voir aux côtés des tiens.» L'officier de police ne lui a jamais vraiment parler de sa famille, comme elle ne l'avait pas fait aussi de son côté, mais apprendre à connaître l'un et l'autre était toujours une bonne chose, surtout au début d'une relation amoureuse. Le brunet lui plaisait, physiquement il était totalement à son goût, mentalement d'avantage, et peu importe la famille qu'il pouvait avoir, elle l'accepterait sans aucun soucis, et ce même si son père est meurtrier et que sa mère est une grande consommatrice de drogues par exemple. L'exemple est excessif mais c'est une belle manière de dire qu'elle n'aurait des yeux que pour lui. «J'aurais presque envie de te dire merci pour tout ce que tu fais pour nous en tout cas.. mais j'ai l'impression que je te l'ais trop souvent dit.» elle souffle, gardant un petit sourire en coin de lèvres alors que sa tête se pose lentement contre l'épaule du garçon auprès d'elle alors qu'une de ses mains part chercher l'une des siennes presque de force, histoire qu'il repose cette foutue photo d'elle et de ses parents qui lui donne tant le cafard.«Ça me fait du bien en tout cas de passer un moment avec toi. J'en avais besoin.» D'être sans Haydan parfois, d'être dans les bras d'un homme, être une femme et non pas une mère. Elle n'est, après tout, pas destinée qu'à être cela. Quand Julian lui, a sût recommencer sa vie avec une autre femme, Astrée en a, elle aussi le droit de son côté, savourant les baisers et les marques de tendresse d'un autre homme. Comme Haydan a besoin d'un père à ses côtés, Astrée, elle, a besoin d'un homme pour la rassurer, pour l'épauler, pour la soutenir et lui offrir tout l'amour qu'elle a cruellement manqué quand elle se battait contre la vie et pour offrir une vie stable à son enfant de sept ans aujourd'hui.

Alexander &
Astrée

Le temps avance, mais les souvenirs resteront toujours. La vie passe à une vitesse folle, si bien que parfois nous ne réalisons pas à quel point nous ne vivons pas assez. Alexander a maintenant plus de trente ans et il a pourtant l’impression de ne pas avoir vraiment vécu sa vie. Il n’a pas encore réussi à atteindre ses rêves, à réaliser ce qu’il pensait réaliser plus tôt dans sa vie. La vie ne se passe pas toujours comme nous le voudrions mais ce n’est pas grave puisque la vie est ce qu’il y a de plus beau. Acceptons le destin et apprenons à vivre avec ce que la vie nous apporte, que ce soit bon ou mauvais. Alexander a mis du temps avant d’accepter les choses. Il a accepté sa vie parce que malgré tout sa vie pourrait être pire que ce qu’elle est. Il a fallu qu'il risque de mourir à deux reprises pour comprendre à quel point malgré que les choses ne se passent pas comme il le désire que la vie mérite vraiment d'être vécu et qu'il ne faut pas qu'il cherche juste à rencontrer la femme de sa vie, la mère de ses futurs enfants. Il a finalement accepté le fait que probablement qu'il ne sera jamais père de famille, qu'il ne peut pas envier sa soeur et son frère parce qu'eux ont des enfants. Alexander ne peut peut-être pas dire ça tout de suite mais Haydan est comme un fils pour lui. Il lui fait plaisir d'aider ce petit, de faire des activités avec lui, de lui apprendre de nouvelles choses et de partager de bons moments en sa compagnie.

Alexander a quelques photos chez lui, mais la majorité de ses souvenirs se trouvent chez ses parents. Parfois, il fouille dans cette vieille boîte et les souvenirs lui reviennent en tête. Des dessins, des photos, des médailles, des tonnes de choses se trouvent dans cette boîte à souvenirs. Il en fallait si peu lorsqu’il était enfant pour le rendre heureux. Il aurait bien aimé garder cette partie de lui, avoir le bonheur facile. Malheureusement, il a vieilli et il a plus d’inquiétude et de préoccupations. C’est ça la vie adulte...

ALEXANDER : « Personne n’est parfait, il n’y a pas un parent parfait et toi je sais que tu donnes tout ce que tu peux pour être la meilleure mère pour ton fils et ça je trouve ça beau. Tu travailles fort, tu ne baisses jamais les bras, tu montres à ton fils que dans la vie tout est possible, qu’il suffit uniquement de travailler fort pour y arriver. »

Elle montre à son fils que dans la vie, peu importe d’où tu viens, peu importe tes origines, peu importe qui tu es qu’il est possible de réaliser ses rêves en étant persévérant, en se battant jour après jour pour y arriver. La fierté d’avoir quelque chose après un travail acharné est mille fois plus valorisant que d’avoir tout tout cuit dans le bec. Certaines personnes ont tout de manière facile mais ces gens n’ont pas à être fiers. La vraie fierté es d’avoir travaillé fort et sans relâche.

ALEXANDER : « Lorsque tu viendras chez moi je pourrai te montrer les photos que j’ai sinon faudra attendre d'aller chez mes parents.»

Dit-il en souriant. Leur relation est trop jeune pour aller maintenant chez les parents Roberts. Alexander se serait autrefois empressé de vouloir présenter la femme qu'il aime à ses parents mais Paisley lui a fait comprendre un jour que ça ne sert à rien de vouloir aller vite. Au contraire, ça peut faire peur aux femmes et d'un côté elle a raison.

Laissant Astrée se coller contre lui, il profite tout simplement de ce moment. Ensemble, ils sont bien et ce soir ils sont seuls, ils forment un couple. Ce soir, Astrée n'est pas une mère, elle est une femme comme toutes les autres. Rares sont les fois où elle n'a pas son fils avec elle. Elle doit profiter de ces petits moments de "liberté". Ces petits moments sont précieux parce qu'ils sont rares.

ALEXANDER : « Je ne suis pas parfait, mais je serai toujours là pour toi. J'ai des défauts, mais jamais on pourra dire de moi que je suis un homme sans valeur ou sans volonté. Aujourd'hui, ce que je veux c'est de te montrer que je t'aime, que tu n'es pas seule et que ton fils peut compter sur moi. Il pourra compter sur moi peu importe ce que l'avenir nous réserve. Si un jour ça ne fonctionne plus entre nous pour diverses raisons, nous serons toujours amis tous les deux. Peut-être même que si un jour nous nous marions que je pourrais adopter ton fils. »

Dit-il simplement en espérant ne pas lui faire peur. Il parle uniquement pour parler.

Alexander &
Astrée

Jeudi 7 Mai 2020 Quoi que puisse dire les gens, Astrée a toujours donné le maximim pour son fils. C'est elle qui l'a élevée et qui a fait ce qu'il est aujourd'hui. Haydan n'est pas l'enfant le plus sociable, au fond de lui il cache un espèce de mal être du à l'absence d'un père dans son existence et il est fort à parier que tôt ou tard il cherchera à savoir qui est son véritable père. Astrée n'était pas encore prête de l'entendre lui demander une telle chose. Impossible de lui dire que son père était plus proche qu'il ne le pensait, qu'il avait surgit à nouveau dans sa vie sans qu'il s'en rend véritablement compte. Julian était en ville et avait découvert qu'il avait un enfant de sept ans. Il a fait part à Astrée de son envie de le connaître mais cette dernière avait été réticente à cette idée. Alors en attendant, elle cherche à instaurer de bonnes valeurs à son fils, à faire en sortes qu'il reste dans le droit chemin tout en sachant la dure réalité de la vie. Il faut travailler dur pour arriver dans la vie, ne jamais abandonner, garder la tête haute quoi qu'il arrive. «J'ai grandis comme ça avec ses valeurs la.. Alors je trouve ça normal que mon fils aient les mêmes.» Cetait une évidence pour elle, son fils suivrait ses pas et non pas ceux de Julian. Ses vieilles photos lui rappelaient tous ses précieux souvenirs aux côtés de son fils qui lui étaient si chers et elle espérait qu'un jour,Alexander lui montre également les siennes de photos. «Super. J'ai hâte de voir ça alors.» Elle sourit doucement avant se se caler contre lui.

Être avec Alexander lui fait du bien. C'est un homme généreux, gentil et attentif. Un homme qui la rassure et surtout qui est très présent pour Haydan sans même que ce dernier ne soit de sa famille ou même qu'il s'agit de son propre fils. Haydan apprécie énormément le policier et partage beaucoup de choses avec lui dont certains de ses ressentis. Oui, il aurait put avoir l'allure d'un père pour le petit garçon mais c'était bien trop prématuré et maladroit de dire ça. Ils n'ont aucun lien de sang mais qui sait ce que l'avenir réserve au final. Astrée ne sait pas lire l'avenir et se fie énormément au destin, elle espère que son histoire avec le policier durera, c'est un peu le but d'une relation même si cette dernière est toute fraîche, jeune. Alexander lui parle, elle observe un point neutre à l'horizon avant de se redresser quand il parle d'adoption. «C'est un peu trop tôt pour en parler non ? Je veux savoir ce que l'avenir me réserve, ou du moins ce qu'il réserve à Haydan. Avec Julian dans les parages..rien n'est sûr. Si Haydan apprend à connaître son père, je sais pas comment ça pourrait se passer..» Avait elle finit par dire en croisant à nouveau le regard du garçon à ses côtés.«mais je sais que je peux compter sur toi..et je te fais confiance. Cedt fou après ce que j'ai vécu avec Julian. J'ai toujours eu du mal à faire confiance aux hommes mais ouais, je veux bien te faire confiance à toi parce que tu me prouvée ta sincérité jour après jour et tu n'as pas hésité une seule seconde à venir ici alors que tu aurais très bien put rester chez toi alors bon.. .»Ce n'est pas comme ci Alex avait besoin de prouver quoi que ce soit. Tout était naturel chez lui, il avait une façon d'être qui le distinguait des autres hommes de Miami. «T'es vraiment quelqu'un de bien Alex.» quelle ajouta en gardant son regard dans le sien encore quelques secondes avant de déposer un nouveau baiser sur ses lèvres, prenant soin avant de déposer les photos proprement pour ne pas les froisser ou les arracher dans un geste brusque et maladroit.

Alexander &
Astrée

Astrée transmet à son fils les meilleures valeurs possibles. Elle fait tout par elle-même parce qu'elle est une femme indépendante, une femme qui n'a besoin de personne dans sa vie, une femme qui ne s'empêche pas de vivre parce qu'elle est seule. Elle est très débrouillarde, elle est fonceuse. Elle a dû travailler fort pour être là où elle se trouve aujourd'hui professionnellement parlant. Il faut reconnaître que dans la police il y a souvent des remarques sexistes tout comme c'est le cas chez les pompiers ou encore chez les métiers de la construction. Beaucoup d'hommes ont de la difficulté à se faire dire quoi faire par une femme. Pour ma part, ça ne me dérange pas parce que nous sommes là pour travailler, pour gagner notre vie. Je n'ai jamais voulu être lieutenant de police, ce n'est pas quelque chose qui m'attire. C'est beaucoup de travail, beaucoup de réunions, beaucoup de personne à gérer. Je ne suis pas un homme autoritaire, je ne suis pas un homme qui aime dire aux autres quoi faire. Je n'ai jamais eu cette force de caractère et je ne l'aurai jamais. Personnellement, moins je vois de gens mieux je me porte. Je ne suis pas le genre de personne à prendre les devants... je pense que je suis plutôt un mouton ou encore un petit chien. Je ne suis pas un lion, je ne suis pas un tigre et encore moins un serpent. C'est sans doute pour cette raison que je ne m'entends pas si bien avec mon jeune frère. C'est peut-être aussi un manque de confiance en moi qui fait en sorte que je sois comme ça.
ALEXANDER : « Ton fils est chanceux de t'avoir comme mère. » 
Il n'a peut-être pas de père, mais il a la meilleure mère du monde.

Avec le temps, j'ai fini par accepter le fait qu'il se peut que je n'aie jamais d'enfant. À quoi bon avoir des enfants dans ce monde? Nous vivons dans un monde dur, un monde dangereux. Avoir un enfant dans ce monde n'est pas comme le lancer dans la gueule du loup? Nous voulons le meilleur pour nos enfants et le meilleur ce n'est pas dans ce monde où les crimes sont présents, où les gens s'entretuent, où le cancer tue beaucoup de gens, où les gens ne se gênent pas de rabaisser les autres pour se remonter. Le monde ne sera jamais bon, le monde s'empire année après année. Cela dit, je crois qu'il y a encore de bonnes personnes sur terre, de bonnes personnes qui veulent la paix, qui ne s'obstinent pas pour une question de religion, pour une question de couleur, des gens qui n'impose pas leur relation aux autres. Je crois que tout le monde a le droit de pratiquer la religion de son choix mais je crois pertinemment que l'état doit être laïc pour que tout le monde soit égal. C'est mon point de vue et je sais que certaines personnes ne penseront pas comme moi.
ALEXANDER : « Crois-tu qu'il pourrait t'en vouloir. Ton fils est petit, mais il est très intelligent. Il comprendrait sans problème pourquoi tu ne lui as pas dit qui est son père... »
Dis-je en la regardant.
ALEXANDER : « Jamais je ne te laisserai seule. Tu as besoin de soutien, tu as besoin de parler, tu as besoin de conseils, je serai toujours là, peu importe le moment de la journée ou de la nuit. Tu n'as pas vécu des choses faciles et je n'ai pas vécu des choses faciles alors je sais ce que c'est que d'avoir besoin de soutien. »
J'espère être quelqu'un de bien... en tout cas c'est ce à quoi j'aspire dans la vie d'être une bonne personne. Cela dit, parfois je ne devrais pas être aussi gentil parce qu'il m'arrive parfois que cela me cause des ennuis avec les femmes qui me disent justement que je suis trop gentil et qui, au final, me voient uniquement comme un bon ami.
ALEXANDER : « Ton fils n'est pas là, pourquoi est-ce que tu n'en profiterais pas pour prendre une bon bain et te reposer? Je vais te faire couler un bain, tu vas te reposer et moi je vais faire un peu de ménage, d'accord? »