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 on est si bien sur la baie. chaddy

 :: Saison dix :: sujets et autres

Chad Tate
Chad Tate
Chanel

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(#)Sujet: on est si bien sur la baie. chaddy  |   Jeu 9 Juil - 18:06
xnby.jpgznip.jpgh7xy.jpgChad &
Libby

i just want some love. but just from you.
13 Mai 2020 c'est le jour de mon anniversaire que Libby a voulu annoncer le grand départ. elle m'avait promis qu'elle m'emmènerait faire le tour de tout ça, voir ce qu'elle avait eu la chance de voir. je suis quelqu'un de très aventurier alors forcément, cette opportunité me plaisait grandement. j'avais utilisé mon rang de directeur et mon droit de vacances pour la suivre, dans sa fameuse caravane. voilà qu'après deux mois et demi de confinement, nous partions à l'aventure. ce n'était plus chez moi qu'on vivait mais chez elle. c'était un sens complet. elle m'offrait le monde, elle m'ouvrait les portes de mon propre pays.

j'avais laissé Jake à Dani pendant la période de notre voyage. Je savais qu'elle s'en occuperait bien et je ne m'en faisais pas du tout. On ferait des visios de temps à autres pour se prendre des nouvelles. et j'étais parti pour une folle aventure, avec une confiance aveugle en Libby. j'avais beaucoup appris d'elle pendant ce confinement. c'était comme si nous ne nous étions jamais quitté, sauf que nous avions vécu un tas de choses entre deux. Rien avait changé entre nous, ce qui était troublant, d'ailleurs. De plus en plus troublant chaque jour. Quand j'avais su qu'elle était mariée, puis qu'elle m'avait avoué qu'il la battait et qu'elle avait fui pour un monde et une vie libre, je m'étais encore plus tendu d'affection pour elle. Je le sentais : j'avais besoin de la protéger, d'être là pour elle, de rendre sa vie confortable, de la voir rire, sourire, être heureuse. Je m'en étais rendu compte de plus en plus chaque jour durant le confinement.

ça ne s'était pas arrêté quand on avait mis les gazs pour l'Amérique profonde. Au contraire. Je prenais le volant, tantôt elle, nous nous arrêtions quand bon nous semblait. On avait prévu de quoi, en cas de n'importe quel imprévu. Nous passions souvent par des villes ou village pour faire le plein de denrées, de gazole etc. Elle m'avait raconté mais je le voyais : elle n'avait pas froid aux yeux. Libby est une femme forte, courageuse et tout aussi aventurière que moi. Elle n'a pas peur de traîner dans la forêt, dans le désert ou dans les montagnes. Elle escalade, elle coupe, elle prends des photos, elle me laisse en prendre, elle me raconte un tas d'anecdotes... je vivais je pense mon plus beau voyage, alors que j'en avais déjà fais quelques uns. C'était spontané, sans limites, on avait confiance l'un en l'autre.

Nous étions actuellement tout en haut des chutes du Niagara côté Etats-Unis/Canada. Il faisait beau. Nous avions tous les deux pris pas mal de couleurs. Je te prends en photo? lui proposais-je alors en souriant, tendant ma main vers son appareil photo. Il faudra éditer un récit de voyage, tu ferais un carton ! Nous étions dans la même caravane depuis assez longtemps pour que ce qui était à elle était à moi et inversement. Nous n'avions plus de limite de distance physique, du moins pas pour une relation amicale. Mes cheveux commençaient à se faire longs, d'ailleurs, c'était la seule chose qui me disait être heureux de ne pas être loin du retour. N'empêche que sans confinement, allait-elle repartir? Je me posais mille questions et je n'osais lui demander. Je ne voulais pas, vraiment pas. Je l'avais perdue depuis bien trop d'années et désormais, c'était différent. Je ne me voyais plus sans elle. J'aimais la savoir près de moi quand je me réveille le matin, lui préparer de bons petits plats, lui faire des surprises, des petits cadeaux même idiots comme un post-it avec un mot gentil... J'avais peur, je le sentais, là, dans ma poitrine, alors que je la prenais en photo devant l'eau jaillissante. Elle n'avait aucun maquillage, elle était bronzée au naturel, ses cheveux dans le vent, son odeur amplissait mes narines et je me rendais compte. Elle est tellement belle, tellement belle que mes yeux avaient du mal à y croire.

Je descendais l'appareil photo doucement vers mon torse, pour le laisser pendre, éteins, le long de mon cou. Libby lâchais-je alors. C'était un Libby assez... tendre et triste à la fois. Triste dans le bon sens du terme. Il sortait comme un souffle rauque. Du fond de mon être. Je ne pouvais plus faire face. J'avais trop peur, c'était dans mes tripes, ça se serrait de plus en plus. A quoi bon? Je n'étais pas habitué à ce genre de sentiment, mais je voulais vivre à fond cette aventure, et vivre à fond ce qu'elle faisait naître en moi. Je m'approchais d'elle en moins d'une seconde, ma main était sous son dos au creu de ses reins, je la basculais légèrement, une main dans son cou pour tenir son visage et je menais un nouveau record de non-distance avec elle. Je posais avec la même tendresse que mon appel mes lèvres sur les siennes, caressant sa joue de mon pouce droit. Je ne réfléchissais même pas. Quelques gouttes de la chute effleuraient nos visage pour calmer mes joues rougies. Je retrouvais ces lèvres et le goût des années précédentes, à New York. J'avais oublié comme elles étaient sucrées et douces. J'oubliais de respirer. Tous mes sens étaient concentrés sur cette sensation, ce sentiment intense. Tant pis si j'étais le seul à le ressentir, je ne pouvais plus tenir.

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(#)Sujet: Re: on est si bien sur la baie. chaddy  |   Ven 10 Juil - 17:37
tumblr_inline_oj8bcy0w4V1ucuavm_250.giflezn.jpgh7xy.jpgChad &
Libby

grow as we go.
Sur la route, Libby se sentait bien. Au départ, c’était un échappatoire, personne ne la retrouverait si elle ne restait jamais assez longtemps au même endroit. Au fil des mois, les longs trajets étaient devenus thérapeutiques et elle appréciait la solitude et l’inconnu vers lequel elle se lançait à chaque tournant. Amener Chad avec lui alors que le déconfinement commençait était une façon de le garder près d’elle. C’était pour son anniversaire qu’elle avait organisé leur départ, mais c’était aussi pour elle. Elle était confortable près de lui. Jusque là, leur relation était platonique, mais il la complétait quand même si bien. Trop bien. Chez lui, l’espace leur donnait une bulle personnelle bien grande et sur la route, Libby avait vite compris qu’elle n’était pas nécessaire.
Oh, Chad devait commencer à en avoir marre de ne pas pouvoir se tenir debout dans l’arrière de la caravane, mais Libby aimait se réveillé coller contre lui devant des vues à couper le souffle aux petites heures du matin.  Elle avait souvent les yeux ouvert avant lui et profitait de l’instant présent. Imprimant dans son être ce bien être qu’il réveillait en elle. C’était une sensation qu’elle avait connu pour la première fois à Manhattan et avant d’avoir retrouver Chad à Miami, elle ne pensait pas qu’elle la retrouverait. C’était peut-être une histoire de premier amour et la naïveté que celui-ci crée dans les coeurs qui n’avaient jamais été brisés. Pourtant, ils avaient vieilli loin l’un de l’autre et leur coeurs en avaient maintenant vu de toutes les couleurs. Et cette sensation vivait toujours. Dans chaque battement du coeur de la jeune indienne. Elle ne voulait pas penser à la fin de ce périple. Elle ne pouvait pas visualisé leur retour à Miami sans penser aux adieux imminents. Peut-être que c’était cette peine mise sur pause qui gardait jusqu’à présent ce voyage dans l’amitié même si beaucoup de gens qui les avaient croisé avaient vu leur chimi et les présumait un duo. Maintenant aux frontières entre le Canada et le pays de Chad, ils devaient bientôt faire demi-tour. Devant les chutes, Libby souriait à son premier amour plutôt qu’à la caméra qu’il tenait entre elle et lui. Elle n’avait pas l’habitude d’être devant l’objectif, mais en se concentrant sur lui, c’était beaucoup plus naturel.
Qui sait, peut-être qu’un jour mon blog deviendra un livre… Un livre dans lequel il serait sans doute un personnage important. Après tout, c’était bien le sentiment d’appartenance qu’elle retrouvait en sa présence qu’elle cherchait dans ses aventure. C’était beau de rêver et Chad était si gentil d’encourager Libby dans ses passions.
Habituellement, à ce moment Libby aurait repris la caméra pour capturer la nature. Elle aurait pris des photos de Chad à son insu et aurait sans doute fait quelque blague sur ses cheveux de plus en plus long. Partir de Miami semblait l’avoir détendu pourtant, son visage avait toujours l’air en paix. Jusqu’à ce qu’il l’appelle d’un ton différent. Un ton qui avait poussé Libby à  délaisser les chutes Niagara du regard pour retrouver le sien.
Elle aurait pu parler. Prendre la parole pour lui demander si tout allait bien, mais je pense qu’une partie d’elle sentait la suite venir. Une suite qu’elle attendait depuis leur retrouvailles sans doute. Non, depuis que son père l’avait fait quitter la Big Apple plus de dix ans plus tôt. Il l’avait retrouvé près de l’eau et l’avait attrapé par le bas du dos comme s’il l’avait toujours fait. Le sang de Libby circulait si rapidement dans ses veines. Elle ne voulait pas que ce moment ne termine. La main forte de Chad avait trouvé son visage si délicatement alors que leur lèvres se retrouvaient enfin. Elle aurait pu parler oui, mais dans certains instant, les gestes en disent bien plus.
Sur la pointe des pieds à présent, ses mains avaient trouvé la nuque de l’aventurier pour garder son visage près du sien. Prolongeant ce baiser qui ne pouvait finir. Sa fin viendrait avec des questions auxquelles ils ne voulaient toujours pas répondre. Elle ne savait jamais où elle serait le mois suivant, mais là toute suite son coeur lui criait qu’il voulait être là où celui de Chad serait.
Leur regard se croisaient de temps à autre et Libby lui souriait entre les baisers. Ils étaient sans doute resté là quelque minutes de trop, mais ils avaient plusieurs années à rattraper. Ils n’auraient jamais assez de temps près de cette chute pour le combler.
Je pense que j’attends ce moment depuis notre souper sur la plage. S’ouvrir peut être si difficile parfois, mais pas avec lui. Les mots sortaient tout seul et les sentiments se lisaient dans leur yeux. Maintenant je regrette presque d’avoir attendu. Se détachant de lui pour sortir de ce lieu touristique, elle s’était pourtant accrochée à sa main comme dans le passé. Caressant sa peau qui lui manquait déjà en marchant vers un bout de nature plus isoler vers leur campement. On essaie de ne pas trop réfléchir pour la journée? On profite de ce dernier jour avant la route vers Miami et après on passe aux conversations sérieuse? Elle le connaissait, mais avait aussi entendu dans sa voix qui appelait son prénom les mêmes inquiétudes que les siennes. Elle ne voulait pas pensé à son prochain départ alors qu’ils se retrouvaient enfin véritablement. La première fois, elle avait quitté sans prévenir. Leur dernier baiser durant l’adolescence n’avaient pas un arrière goût d'au revoir. Cette fois-ci était différente puisque leur vie respective étaient bien différentes. Ce goût était là, mais il se mêlait à des retrouvailles qui empêchait à Libby de réfléchir clairement.
Prenant la caméra qu’il avait toujours autour du cou pour la déposer sécuritairement et enlever la distance qu’elle forçait entre eux, les aventuriers avaient à présent plus rien qui ne les séparaient. Le bout du monde pouvait être leur limite. Tu veux rester ici pour la journée ou on essaie d’aller escalader les rochers pas loin de la baie? Comme s’ils ne s’étaient jamais laissé, Libby s’était imposée entre ses bras forts. Elle était toujours prête à tout avec lui, mais ce baiser lui avait plutôt donné envie de ne plus bouger. Rester dans ses bras aux pieds des chutes pour toujours. En partie pour éviter de parler de son départ et aussi pour ne jamais véritablement quitté ce voyage inoubliable. C’était bien voyager en solitaire, mais au bras de Chad rien ne lui semblait impossible.

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Chad Tate
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(#)Sujet: Re: on est si bien sur la baie. chaddy  |   Ven 10 Juil - 23:02
tumblr_inline_oj8bcy0w4V1ucuavm_250.giflezn.jpgh7xy.jpgChad &
Libby

grow as we go.
Je venais de poser enfin mes lèvres sur les siennes. J'avais peur de me prendre un vent, que tout soit fini. Je repensais aux matins où je m'étais réveillé, ses cheveux dans le nez, car dans la caravane il n'y avait qu'un lit. C'était le moment de la journée que je préférais, la nuit. Le seul moment où on avait une bonne raison d'avoir un contact physique. Je repensais au fait que je n'avais jamais été aussi apaisé que depuis qu'elle était revenue dans ma vie. Que ce soit à la maison ou dans sa caravane, c'était le même bonheur quotidien. Tout était simple, sans l'être vraiment mais, agréable. Je pensais à ses blagues sur mes cheveux, aux escalades qu'on avait pu faire, aux baignades dans les lacs, aux remarques des gens sur notre duo. Et elle me rendait le baiser. Ce fut comme un choc électrique dans tous mes membres déjà tétanisé par le contact. On séparait nos lèvres pour mieux les retrouver, encore et encore, sans se lâcher. Plus de mots, plus besoin. Nos lèvres parlaient d'elles-même dans leur danse mutuelle. Je retrouvais sa douceur, sa douceur que j'avais perdu à New York sans l'avoir prévu. Du jour au lendemain, je n'avais plus eu de nouvelles et je gardais en mémoire les baisers sans en avoir assez profité. Le destin nous avait réuni à nouveau dans la douleur de devoir sûrement nous séparer encore. Là, c'était écrit. Je le savais, et c'était différend. Je n'avais clairement pas envie que ça recommence. Déjà, si je l'avais su à New York, j'aurais tout fais pour l'empêcher.

Elle avait été la première femme à jamais me faire avouer que j'avais des sentiments. Elle a connu le Chad colérique, jaloux, possessif, violent avec les autres. Elle avait vu à travers lui ce qu'il était aujourd'hui. Quelque part, elle avait déclenché le processus. Sans elle, il n'aurait jamais su qu'il était capable de tout cela. Aujourd'hui, Chad était un homme bien différent. Et pourtant le même. Son coeur se réchauffait de la même manière en présence de Libby. Elle était sa bouffée d'oxygène, son soleil. Quand le baiser arrivait malheureusement à terme, Libby avouait avoir désirer ce baiser dès le premier soir. Je souriais sans trop m'éloigner de son visage pour souffler : j'étais en train de penser exactement la même chose. J'aurai dû le faire ce soir-là. J'avais le sourire mais, je me rendais compte que oui : j'aurais dû. Car maintenant, on était davantage proche de se quitter que d'être l'un avec l'autre. Elle me tirait par la main hors de l'endroit trop touristique pour se retrouver qu'à deux plus loin. Elle continuait alors à lire dans mes pensées en proposant de mettre nos inquiétudes de côté pour les prochaines heures du moins. Je faisais oui de la tête. De la sorte, elle m'apprenait qu'elle avait autant peur que moi du retour. J'avais ma salle de sport, je ne pouvais pas vivre cette vie qu'elle avait pourtant choisi ad vitam eternam. J'adorais ça, mais j'avais mes racines plantées à Miami. Pas elle. Et pourtant, je la voulais elle.

Je me forçais de ne pas trop y penser alors qu'elle retirait l'appareil d'entre nous pour que rien ne puisse encore nous séparer physiquement. Elle se blottit dans mes bras en me demandant ce que je voulais faire. Je la serrais tendrement contre moi. Je nichais mon nez dans ses cheveux, m'enivrant de son odeur corporelle. Tout me semblait possible, de là. je pense que je préfère aller escalader les rochers mais... pas dans la minute. fis-je alors sans bouger de notre étreinte. Je ne voulais pas me séparer d'elle, maintenant que je retrouvais sa peau contre la mienne. on va ranger l'appareil dans la caravane pour éviter de l'abîmer dans les rochers? lui soufflais-je alors après de bonnes minutes d'étreinte... Douloureusement je me séparais d'elle pour retrouver la caravane quelques mètres plus loin. Je la laissais entrer. Je ne pouvais déplacer mon regard d'elle. Je ne pouvais pas. Elle était tellement... tout. Belle, drôle, aventurière, courageuse, forte... Je fermais la porte derrière nous et à mon habitude, je calais ma main dans le bas de son dos pour lui re-voler un baiser. Ma langue cherchait à danser avec la sienne, mes mains rapprochaient son corps le plus possible du mien. Je passais mon autre main pour attraper son visage, je la passais ensuite dans ses cheveux puis son cou. C'est limite si je respirais encore. Arrivant à une paroi de la caravane, elle se retrouvait piégée entre elle et moi. Je bougeais mes deux mains pour l'attraper par les hanches tendrement, découvrant légèrement sa peau si douce sous mes doigts. Je ne quittais pas notre baiser. Je ne voulais plus la quitter.

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(#)Sujet: Re: on est si bien sur la baie. chaddy  |   Sam 11 Juil - 15:16
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Libby

grow as we go.
Ce genre de proximité, Libby ne l’avait pas partagé avec beaucoup d’hommes. À vrai dire, ils étaient deux. Certains avaient bien essayé de la charmer à travers ses années sur la route et d’autres étaient parfois été trop loin, mais la vie ne lui avait pas tracé un chemin qui la rendait confortable sous leur emprise. Elle venait d’une famille qui avait toujours été bien différente de ses instincts. Elle était un peu venu au monde rebelle cette Libby. C’est ce qui l’avait poussé loin de sa famille à New-York. Sans ses différences, ses convictions et son désir brûlant de voir le monde, elle n’aurait pas fini dans les bras de Chad dans ce qui lui semblait une vie plus tôt.
Le monde auquel sa famille s'acharnait à l’accroché lui avait donner un époux. Un partenaire de vie qu’elle ne connaissait pas. Assez jeune pour que ce soit acceptable et trop vieux pour que leur valeurs se ressemblent. La carapace de la jeune indienne avait fini par se briser. Elle avait tenté de l’aimer à travers les coups. Se persuadant presque de la responsabilité de ses gestes.Son touché n’avait jamais été aimant. Son touché n’avait jamais réveillé chaque parcelle de sa peau comme celui de Chad alors qu’il la serrait dans ses bras devant son van.
Elle était en sécurité près de lui et depuis son départ forcé plusieurs années plus tôt, c’était quelque chose qu’elle n’avait pas connu avec aucun autre homme. Ceux dans sa famille contrôlaient ses faits et gestes, celui qu’elle avait épousé l’avait brisé en mille morceau à force de marquer sa peau. Elle vivait librement maintenant loin de tous ses gens, mais depuis elle n’avait pas été capable de laisser entrer quelqu’un dans sa bulle. Pas de cette façon.
C’était peut-être ce qui l’avait un peu pousser à prendre autant son temps depuis leur retrouvaille. Elle y avait pensé plusieurs fois à ce baiser. Le premier depuis le dernier qu’elle avait presque oublié puisqu’elle en n’avait pas conscience adolescente qu’il marquait leur fin. Oh combien de fois avaient-ils fini devant une vue à couper le souffle qui aurait été parfaite pour briser la glace? Depuis leur départ de Miami, ils manquaient de doigts pour les compter. Elle avait eu peur des blessures de son passé, mais elle avait presque passé à l’action plusieurs fois. La preuve était dans le caravan. Alors qu’ils s’y enferment pour se redécouvrir, elle avait ce qui lui fallait depuis quelque semaine pour les protéger depuis un arrêt dans une pharmacie quelques semaines plus tôt. La chimie était là depuis longtemps, elle voulait goûter ses lèvres depuis qu’elle s’était endormi dans ses bras sur son canapé durant le confinement. Elle y avait pensé alors qu’ils s’ennuyaient un peu pris entre les murs de sa maison quelques mois plus tôt. Risquer cette amitié ou les adieux l’avaient retenu. Des vieux réflexes qui se réveillent parfois à cause du la froideur des mains de son mari l’avaient assez inquiété. Elle voulait être libre et l’était dans pratiquement toutes les aspect de sa vie sauf celle-ci.
Elle savait qu’avec lui, rien de mal ne pourrait jamais lui arriver. Et il connaissait assez son histoire pour comprendre si jamais des peurs remontent à la surface. Ils s’embrassaient de plus belle dans ce petit espace et la chaleur montait vite. Peut-être s’étaient-ils retenu trop longtemps pour qu’ils ne puissent s’arrêter maintenant qu’ils se retrouvaient? Attends… Elle ne voulait pas attendre. Cette demande n’était pas lié à ses peurs. Son ton n’était pas craintif d’ailleurs, mais plutôt amusé. Ses mains aussi s’étaient amusé à refaire des chemins qu’elles avaient fait il y avait si longtemps sur son corps d’adolescent qui étaient bien différent aujourd’hui. Mettant un peu d’espace entre eux alors qu’elle en n’avait pas envie pour sortir la boîte de préservatif de sa cachette, par chance cette caravan était si petite qu’il y avait toujours moins d’un mètre entre eux. Dis moi pas que tu n’y as pas pensé avant toi aussi, je ne te croirais même pas. Ils n’étaient pas pressés de se rendre à cette étape, mais vu son inégalité dans le pays la pilule n’était pas une option pour elle. Se rapprochant du corp bronzé de son premier amour, elle commença par lui enlever son haut. Elle l’avait vu plusieurs fois vu le peu d’espace dans cette maison sur roue, mais c’était la première fois qu’elle pouvait l’admirer sans cacher le désir qui la hantait depuis trop longtemps.
L’asseoyant sur le petit lit dans lequel ils s’étaient réveillés souvent enlacé amoureusement comme si dans l'inconscient sans les peurs et les pensées pour les déranger leur corps se retrouvait. Elle n’était peut-être pas la femme la plus expérimenté du  monde, mais ses désirs pour lui était réel. Assit, il n’avait plus à se pencher pour être confortable. Elle avait cette envie de prendre son temps. Son corps lui manquait terriblement et elle pourrait lui sauter au cou comme dans les films, mais Libby était une douceur dans tout ce qu’elle entreprenait. S’installant à côté de lui elle attrapa sa main à nouveau, mais cette fois-ci l’amener à ses lèvres. Si elle le pouvait elle embrasserait chaque centimètre de sa peau, mais à la place elle remonta tendrement jusqu’à son cou alors que sa main libre massait les muscles de son dos. Quand leur bouche se retrouvent l’intensité remonta. Sans réfléchir elle s’installa sur lui avant d’enlever son haut à son tour. Il avait sûrement aperçu de ses cicatrices dans le passé, mais elle s’habillait toujours intelligemment pour le camoufler. Vulnérable avec lui sur plusieur niveau, elle était pourtant si bien. Il avait eu que son mari depuis son départ de New-York qui avait partagé son intimité avec Libby et ça n’avait rien à voir avec ce moment. Il était un homme riche qui pouvait lui offrir tout ce qu’elle voulait, mais sans amour et dans la peur, jamais dans ses années avec lui avait-elle vécu autant d’émotion dans le même moment. C’est alors qu’elle poussant son torse pour qu’il s’étendre sur le lit et qu’elle s’empara de son autre main pour ne pas faire de jalouse et l’embrassa en remontant jusqu’à sa bouche et prenant des détours sur son torse musclé en utilisa ses mains pour allumer le reste de son corps. Elle était prête à s’offrir à lui après avoir enlever le reste de leur vêtements. Se retenant de se pincer puisque si tout ça était un rêve et qu’elle ouvrirait les yeux dans son pays natal, elle ne s’en remettrait sans doute jamais.

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(#)Sujet: Re: on est si bien sur la baie. chaddy  |   Mar 14 Juil - 23:03
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Libby

grow as we go.
Tout était arrivé assez vite. Et pourtant, j'y avais pensé maintes et maintes fois depuis que je l'avais retrouvée. De nombreux matins, alors qu'elle vivait chez moi dirant ce maudit confinement, je la regardais dormir et j'avais voulu venir la prendre dans mes bras et embrasser son oreille, son nez, son cou, ses lèvres. Quand on regardait un film dans l'après-midi dans le noir, j'y avais pensé. Quand on jouait avec Jake, quand on parlait tout simplement, quand elle lisait, quand elle prenait des photos, quand elle faisait du sport, quand elle mangeait... très souvent, oui. Je ne saurais pas dire pourquoi je ne l'avais pas fais. Enfin, j'ai bien une réponse mais je n'étais pas sûr qu'il n'y avait que cette raison-là. J'avais peur. Horriblement peur du retour à la réalité. on avait échangé des câlins, des attentions... des tas de choses qui prouvaient qu'il y avait bien quelque chose qui se tramait, mais jamais je n'avais réussi à passer le pas à cause des conséquences.

J'aimais Libby. C'était évident. Je l'aimais depuis de nombreuses années, là comme une flamme toute petite derrière le reste. Quand je l'avais revu avant les événements, ça avait été plutôt clair tout de suite. Je ne voyais qu'elle, je la trouvais formidable en tous points, je voulais la protéger, l'aider, la faire rire, la combler... Il n'y a pas de questions à se poser quand il y a tout cela, enfin si, une : et ? C'est ce qui arrive ensuite, l'inquiétant. Elle était une fille qui vagabondait, à cause de sa situation politique, oui, mais aussi par choix. Je ne pouvais sûrement pas et je m'interdisais de l'obliger à vivre autrement car je trouvais cela purement égoïste. Elle ne méritait pas ça. Elle me faisait vivre un bout de sa vie en ce moment et je ne pouvais clairement pas lui enlever tout ça c'était merveilleux. Moi, j'avais décidé de me poser à Miami. J'avais ma propre salle de sport, ma maison, mon chien, ma soeur. J'aimais l'aventure mais pas à plein temps. Même si je ne suis pas du genre à m'imaginer construire une famille, j'entretenais la petite que j'avais déjà : ma soeur. Ce n'était pas une vie pour moi. Elle le savait, je le savais. Nous savions que ce point était inévitable et clairement on se promettait de la mettre de côté pour le moment.

C'était sûrement une très mauvaise idée, mais je n'avais pas pu faire autrement. Elle était si belle, il avait tellement de... tout. Je posais mes lèvres sur les siennes tellement naturellement, comme si elles m'attendaient depuis la dernière fois, sans réfléchir. Je ne regrettais pas une seule seconde : jamais. Je décidais même de poursuivre l'aventure dans la caravane, en allant déposer l'appareil pour escalader. Elle m'interrompait, non pas pour mettre un terme à ça, mais pour sortir une protection. Bien vu. Je souriais en réponse alors qu'elle m'emmenait sur le lit, pour se mettre sur moi. Elle était tellement douce, tellement tendre. J'adorais ça. Elle posait ses lèvres, ses doigts sur mon corps qui ne voulait qu'elle. Je faisais de même, caressant du bout des doigts son cou, ses épaules, pour défaire son haut doucement, le faire rouler le long de sa peau. J'attrapais doucement ses hanches contre les miennes quand elle me faisait tomber en arrière et je défaisais son pantalon. Oui, je pouvais apercevoir les marques que cet immonde vermine avait osé laisser sur ce corps que j'avais laissé intacte, mais je m'en fichais. j'avais pu remarquer une ou deux depuis que j'avais appris, mais je ne l'appréciais pas moins pour autant. j'avais toujours envie d'elle. très envie d'elle. je la trouvais belle, magnifique. tu es magnifique. lui soufflais-je entre deux baisers, pour la mettre à l'aise, car je savais que malgré tout elle tentait de me les cacher depuis le début. Je lui disais le fond de ma pensée alors que ma peau frétillait sous ses gestes, redécouvrant Libby. C'était comme si jamais nous ne nous étions quittés. Nous nous retrouvions nus et je l'admirais. Elle venait allumer ce qui était déjà bien réveillé pour elle et je venais tendrement mordre son lobe d'oreille. Je décidais de reprendre le dessus, la faisant doucement tourner dans le lit qui nous servait que de câlinoir depuis le début et qu'on baptisait. J'attrapais son cou, main dans ses cheveux pour l'embrasser plus fougueusement, mais toujours avec de la tendresse. Je décidais de déposer mes lèvres sur chaque parcelle de sa peau, une par une, n'en laissant pas une goutte. Je descendais sur ses épaules, ses clavicules, ses seins, ses tétons doucement, puis je descendais vers son estomac, son nombril, ses cuisses, ses mollets, ses pieds, puis je remontais doucement embrasser longuement sa partie intime qui m'appelait. Tout en douceur et follement à la fois. Comme nous. Je cherchais à la faire gémir presque au jouissement mais je m'arrêtais avant, me relevant contre elle j'enfilais le préservatif qu'elle avait sorti en venant l'embrasser à nouveau. J'attrapais son cou d'une main et de l'autre j'entourais ses jambes autour de mes hanches. Puis dans un gémissement sourd je me laissais la pénétrer tendrement, en la regardant dans les yeux, mon corps collé à sa poitrine. Je l'attrapais dans le dos pour être encore plus proche d'elle en initiant cette danse folle de mes coups de rein, tantôt lent et doux, tantôt plus rythmés, respectant mes intuitions quant à l'appréciation de ma partenaire, afin de la faire jouir comme elle le mérite et d'y arriver à mon tour.

Je la tenais dans mes bras, ses cheveux sur mon visage, nus comme des vers sur le lit de caravane. C'était silencieux, et en même temps non : nous entendions la nature. Je caressais doucement son bras. j'espère que le corps du même Chad dix ans après te va toujours. lui fis-je alors un sourire aux lèvres. et dire qu'après cette autre aventure folle tu vas me faire escalader une dune... ajoutais-je pour plaisanter. Faut dire, je ne pensais presque qu'au moment où je devrais lui dire au revoir... alors je préférais les sujets de plaisanteries.

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(#)Sujet: Re: on est si bien sur la baie. chaddy  |   Jeu 16 Juil - 15:55
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Libby

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Peut-être que tout ça était une terrible idée. Et si cette union soudaine rendait la situation encore plus délicate? Ils n'avaient pas résisté si longtemps à leur désirs qu’ils savaient maintenant commun. Au fond, il n'y avait pas qu'un amour qui ne s'éteignait jamais entre eux, mais aussi cette peur éternelle de se perdre. Ils ont cohabités plusieurs mois maintenant sans tracas. Est-ce que les adieux auraient été plus facile s’ils n’avaient pas franchis ce pas? J’ai l’impression qu’ils auraient été pire. Une partie du coeur de Libby avait toujours appartenue à son premier amour. Une partie d’elle n'avait jamais quittée les États-Unis et était restée avec lui. Si la vie les avaient mis dans le même café, ce n’était pas dû au hasard. Et si c’était le cas, c’était le plus beau des hasard que Libby avait croisé depuis des années. Elle croyait avoir retrouvé celle qu'elle était avant de dire oui à son mariage arrangé en prenant la route deux ans plus tôt. Cependant, c’est en tombant sur lui à Miami qu’elle avait pu se rappeler qu'une partie du puzzle était et sera sans doute pour toujours avec lui.
C’était naturel entre eux comme entrer à la maison. Comme un souvenir d’enfance qu’on oublie complètement, mais qui reste si clair quand il remonte à la surface. Les émotions qu’on avait ressenti ce jour-là nous reviennent comme si elles nous avaient jamais quitté. Au final, c’était bien le cas. Les sentiments de Libby pour Chad ne l’avait jamais quittés. Ils étaient à nouveau unis dans cette petite caravane à redécouvrir leur corps trop d’année plus tard. Elle aurait pu rester dans ce petit lit le reste de sa vie. C’était entendu qu’ils ne parleraient pas de leur retour à Miami aujourd’hui. Et dans le moment, c’était difficile de penser à autre chose qu’au moment présent. Libby aimait être en contrôle puisque avant de laisser sa famille derrière c’était quelque chose qu’elle avait rarement connu. Pourtant, dans les bras du new yorkais, ça n’avait jamais été difficile de se laisser aller. Sans mots dans ses gestes, il l’avait installé sur le lit et sa bouche la gardait loin des peurs qu’ils partageaient. Ça faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas été aussi vulnérable avec un homme et dans l’instant elle ne regrettait aucunement l’attente. Chad la comprenait si bien, ses instincts étaient parfait comme s’il pouvait sentir l’anxiété monter en elle par moment. Ça faisait aussi longtemps qu'un homme avait pris soin de ses désirs avant les siens alors qu'il s'apprêtait à lui faire l'amour. A y repenser, je doute que toutes les échanges avec son mari était entourer d'amour.
La température ne faisait que montrer dans ce petit endroit fermé quand il prit le dessus. La fougue dans ses baisers étaient contagieuse et en faisait perdre la tête à Libby qui ne pouvait plus supporter l’espace entre eux quand il entrepris d’enlacer ses jambes autour de lui pour finalement prendre place en elle.
L’intensité du moment était indescriptible. Ils n’avaient pas eu droit à des adieux à la hauteur de leur amour plusieurs années plus tôt et c’était comme si leur corps rattrapaient ce temps perdu. Le temps n’avait plus du sens, les yeux dans les siens, elle se retenu de lui murmurer combien elle l’aimait puisque c’était injuste. La tendresse qu’ils partageaient le criaient pourtant haut et fort pour eux. C’était surréel et si beau. Gémissant avec lui à travers la danse qu’ils auraient dû entreprendre dès leur retrouvailles. Elle le laissait mener les mouvements qui lui donnait des frissons. Ils n’étaient peut-être plus ceux qui s’étaient laissé adolescent, mais dans l’instant Libby avait cette impression d’être retourner dans le temps alors que rien d’autres que leur amour ne comptait.
Au pied des chutes, jamais Libby n’aurait pu se douter que c’était ce matin-là qu’ils laisseraient enfin leur désirs prendre le dessus avant qu’il ne prenne la parole. Avant que leur lèvres se retrouvent. Oh combien ce baiser avait été délicieux. Tout comme ceux qu’ils avaient échangé par la suite. Comme cette intimité qui avait ramené tant de chose à la surface. Des sentiments qui attendaient seulement d’être entendu. Sans mot, elle le serrait contre sa peau couchée sur le côté à jouer dans sa chevelure un peu plus longue qu’à ses habitudes. Quand tous les deux avaient évacué la tension bouillante de leur sang. Riant alors qu’il prenait la parole. Tu as très bien vieilli voyons, j’ai rien à dire contre ton nouveau physique.Un peu trop bien vieilli même. Elle aurait pu imaginer mieux. Il était en forme ce Chad et découpé comme personne d’autre. Elle était celle qui craignait les regards sur son corps pour des raisons bien différente que des complexes. Il lui avait murmuré qu’elle était magnifique et ses insécurités autour de lui s'était envolé. Au fond, ce qu’elle n’appréciait vraiment pas de ses cicatrices c’était les souvenirs qu’elles ramenaient et les explications qu’elle devait faire si quelqu’un les voyait. Et avec lui, c’était clair qu’il n’avait pas besoin de mots pour comprendre.
L’adolescent en toi doit être fier de toute cette barbe par contre! Ça aussi, elle n’avait pas l’habitude de le voir avec autant de poils sur le visage. Et sur la route, il ne prenait pas toujours le temps de la raser avec compréhension. Sauf qu’elle se souvenait combien plus jeune il avait hâte de pouvoir laisser celle-ci pousser. Même si le physique joue beaucoup sur l’attirance, leur connexion était plus forte que cela, elle voudrait revivre ce moment peu importe ce dont quoi il aurait l’air.
J’arrêterais jamais, tu le sais bien. Riant à nouveau de ce commentaire sur l’aventure qu’il venait de vivre et celle qu’il allait vivre aujourd’hui. C’était tout à fait vrai qu’elle ne s'arrêterait jamais, mais son coeur se serra vite après avoir parler. Pour lui, elle arrêterait surement. Ils réfléchissent chacun de leur côté depuis longtemps. Elle adore voyager et n'arriverait sans doute jamais à arrêter, mais ralentir serait possible. Avoir un chez soi auquel elle retournait de temps à autre. Après tout, il lui donnait cette impression d’être à la maison juste en étant à ses côtés. Sauf qu’on ne peut pas demander à personne d’attendre. De se mettre sur pause alors qu’on explore la vie. Il était venu à l’aventure avec elle en sachant que ce voyage aurait une fin. Il avait une vie à Miami. Il s’était établie et avait fait tellement de progrès depuis New-York, elle ne pouvait pas lui proposer de rester là-bas patiemment pendant qu’elle s’amuse sans lui.
Je nous prépare du café et on part? Elle avait mis un peu de distance entre eux pour aller démarrer la petite carafe qui était sa meilleure amie depuis longtemps avant de retourner dans le lit toujours nue pour embrasser Chad de plus belle. Tu m’as tellement manqué. Choisissant ses mots intelligemment pour ne pas dire qu’elle l’aimait toujours. Cette complicité lui avait manqué, le goût de ses lèvres aussi. Tant de chose avait changé et d’autres détails restaient dans le brouillard, mais ce moment restait un des plus beaux de sa vie puisque jamais durant ses années loin de lui elle avait osé y rêver pour s’empêcher de souffrir.
Quand le café fut prêt, Libby s’amusait dans les bras de l’aventurier. Ils auraient pu se remettre à l'exploration purement physique qu'elle n'aurait pas été déçu. Allez, faut sortir du lit si on veut aller escalader! Elle ne voulait pas quitter ses draps, mais ici que tous les deux, ils allaient réfléchir à des choses qu’elle n’était pas prête d’entendre. Une chose était sûre, la solitude qu'elle avait toujours apprécié sur la route aura bientôt un goût amer.

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Chad Tate
Chad Tate
Chanel

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(#)Sujet: Re: on est si bien sur la baie. chaddy  |   Lun 20 Juil - 11:49
tumblr_inline_oj8bcy0w4V1ucuavm_250.giflezn.jpgh7xy.jpgChad &
Libby

grow as we go.
Il était clair que tout ça était écrit depuis longtemps. Enfin, maintenant je le comprenais. Elle était contre moi, dans ce lit de sa caravane et tout devenait clair. Nous nous désirions depuis ce fameux soir sur la plage. La peur de se perdre et la peur de nous perdre nous avait empêché jusque là de franchir le pas. Et pourtant, c'étaient ces mêmes peurs qui nous avaient fait s'embrasser en cette après-midi, en haut des Chutes. Je n'osais penser à notre retour, je n'osais penser au fait que bientôt je ne pourrais plus la tenir comme cela, et pourtant ça m'occupait l'esprit plus que jamais. Sa peau, son odeur, son contact, sa chaleur m'avaient manqué. Nous avions grandis, nous étions adultes et son corps était celui d'une femme, d'une femme magnifique. Ses courbes étaient plus fortes, elle était magnifiquement marqué par la maturité. Elle m'attirait d'une façon tellement plus forte, tellement plus profonde qu'avant dû à notre expérience et aux années passantes. Elle commentait mon corps aussi, de façon amusante. Nous riions dans ce lit encore quelques minutes, profitant de nos peaux dénudées et de l'acte récemment fini.

Cela faisait des années qu'elle était partie et c'était comme si elle était revenue le lendemain. Pourtant, dieu sait combien ça m'avait fait souffrir, de la comprendre disparue, cette année là. Je lui en avais tellement voulu, mais la colère et mon côté brutal m'avait vite fait mettre tout ça dans un coffre bien fermé pour continuer ma vie de mafieux. J'avais bien changé, maintenant. J'avais décidé de me prendre en main en déménageant à Miami avec Dani. J'étais devenu une meilleure version de moi-même. J'étais fier de mon chemin parcouru et pourtant la connexion avec Libbie n'en était que meilleure. Elle qui m'avait connu aussi mauvais, elle pouvait observer que la tendresse à présent. C'était tellement agréable que j'avais du mal à me dire que là, je connaissais la date de fin.

Elle décidait qu'on se bouge le cul avant de m'offrir un dernier baiser indispensable. Je souris et je me levais pour remettre mon short et mon débardeur. J'avalais le café qu'elle avait préparé et je prenais sa main pour sortir de là, sous le soleil. Je la tirais alors vers moi pour qu'elle fasse volte face, face à moi. Je souris en attrapant son cou et sa joue, l'embrassant tendrement. toi aussi, tu m'as manqué. répondis-je enfin en souriant. Puis je recommençais la marche vers l'endroit promis, histoire de voir ce paysage magnifique d'un point plus haut, nous devions escalader. Je n'avais aucune peur pour Libby, je savais qu'elle s'en sortait comme une chef. Néanmoins, je restais derrière elle au cas où. Je faisais bien car vers le haut elle trébucha et je l'attrapais fermement par la hanche pour m'assurer de son équilibre. ça va? m'inquiétais-je alors. attends, je monte et je te tire. ne bouge surtout pas. lui fis-je alors en me baladant sur les pierres pour poser les pieds sur le sol et lui tendre mon bras. attrape mon poignet. lui demandais-je alors pour la remonter doucement sur le sommet, contre moi. je la sécurisais à deux bon pas du bord. ça va? répétais-je en caressant tendrement sa joue. Puis je me tournais vers le paysage en prenant sa main dans la mienne. Nous voyons tout, et personne ne nous voyait. C'était incroyable. waouh. lâchais-je alors, bien qu'elle ait l'habitude de mes "waouh" depuis le début du voyage. Je profitais un peu avant de tourner la tête vers elle. je sais que nous ne voulons pas entendre ça, toi comme moi, mais je comprends maintenant pourquoi tu es partie sans dire au revoir, à New York. lui lâchais-je tout de même, puisque la phrase résonnait dans mon esprit depuis de longues minutes. Je prenais son autre main pour lui faire face. tu sais, j'ai tellement peu d'intérêt pour tout ça, à part avec toi, que... je vais probablement continuer de t'aimer malgré les kilomètres et la situation. ce n'était pas du tout mon genre de dire des choses pareilles mais en changeant j'avais appris à communiquer, et je savais qu'il était très important pour moi de ne rien cacher quand je veux que quelque chose fonctionne. j'ai trahi notre promesse, je suis navré. ajoutais-je alors. malgré tout si tu m'avais tout dis, si tu n'étais pas partie sans rien dire, j'aurais refusé de ne pas te voir devenir la femme magnifique que tu es aujourd'hui. je continuais, la regardant dans les yeux, ses lèvres, son cou, sa poitrine. je laissais mes doigts passer de son cou à son épaule, passer autour de son sein gauche doucement, descendre sur son bas ventre vers l'aine, sa cuisse de l'extérieur vers l'intérieur et frôler finalement son intimité, gardant mes yeux dans les siens, un regard affreusement sauvage. Maintenant que j'avais goûté à sa chair, maintenant que nous avions un de nos paysages magnifiques près de nous, maintenant que personne ne pouvait nous voir mais que nous dominions le monde, maintenant que je lui avais dis mes pensées du coeur, j'avais affreusement envie d'elle. Mon sexe durcissait dans le short superflu dans l'attente de la rencontrer à nouveau. La tension montante, je posais mes lèvres sur les siennes et mes doigts se frayèrent un chemin sous son short taille haute, sous sa lingerie, vers son intimité. J'interrompais un moment le baiser pour lui souffler : j'ai une capote dans ma poche arrière, oui, j'y ai pensé. tu es tellement belle, Lipika... mon autre main caressait son dos, le frôler pour la faire frissonner. Mon torse s'écrasait contre sa poitrine.

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(#)Sujet: Re: on est si bien sur la baie. chaddy  |   Ven 24 Juil - 3:35
tumblr_inline_oj8bcy0w4V1ucuavm_250.giflezn.jpgh7xy.jpgChad &
Libby

grow as we go.
Libby se retenait de demander à Chad de la pincé alors qu’il s’aventurait dans la nature des limites entre le Canada et les États-Unis. Depuis qu'ils s'étaient retrouvés vraiment, elle vivait sur un nuage. C'était presque irréel surtout maintenant qu'ils se retrouvaient pleinement. Ils avaient franchis le pas de l'intimité près d'une décennie plus tôt, mais l'expérience n'était pas la même. Autant ils étaient jeune, naïvement amoureux et pressé de découvrir le corps de l'autres. Aujourd'hui, deux âmes se retrouvaient. Enfin, elles rentraient à la maison. Beaucoup d'émotions se bousculaient dans l'esprit de Libby. La main dans la sienne en route pour le sommet quand le chemin n'était pas trop étroit. Elle voulait le garder dans son champ de vision en tout temps. Des envies de pleurer la submergeait  quand elle réalisait que sa prochaine aventure serait sans lui. Elle lui avait promis de ne pas parler de cette nuit incertaine aujourd'hui. Tout ça pourrait sortir demain. Alors que des années plus tôt, elle ne se doutait aucunement que leur dernier baiser était arrivée, là elle s'imaginait devant sa maison à Miami sur la pointe des pieds à devoir retenir ses sanglots alors que les adieux étaient officiels. 

Libby avait appris à travers ses voyages en solitude de vivre ses émotions pleinement. De les accepter quand elles viennent parce qu'elle réveillent beaucoup plus de dommage quand on les garde  à l'intérieur. 

Toute sa vie, c'était  ce que son père attendait d'elle. Ensuite avec son époux elle avait dû  se faire toujours le plus petite qu'elle pouvait. Elle avait eu droit à une année de liberté à Manhattan. Elle avait réussi à se  faire une idée de qui elle était. Reste que elle avait retrouvé celle qu'elle vraiment dans sa caravane. Et jamais elle n'avait jamais été aussi bien que dans les mois passé avec Chad. C'était un peu fou à y croire. Ils se sont retrouvés  dans un café et les circonstances de la vie avait fait en sorte que sans le savoir ils seraient réunis pour plusieurs semaines. Et ça avait été si facile. Le plus compliqué avait été de ne pas écouter son coeur. Comme elle le faisait présentement. Distraite, elle était presque tombé alors qu'ils arrivaient près du plus beau point de vue qu'ils avaient ou trouver loin des autres touristes. Avec tout ce temps à rattraper, ils étaient seuls au monde. 

Ça va. Il s'inquiétait pour elle. Pour eux. Lui demandant à répétition comment elle allait. Elle avait répondu sereinement même si son coeur était gros. Au fond, c'était parce qu'elle l'aimait déjà beaucoup trop. La vue était belle, mais pour une fois Libby était ailleurs. Loin du moment présent. C'était à  couper le souffle, mais son souffle était serrée pour des raisons tout autre. 

Quand Chad prit la parole, c'était aussi les mots qui commençaient à lui manquer. Elle avait voulu lui dire au revoir. Elle avait crié et pleuré en voyant son père arriver. Son cousin et sa tante doivent se souvenir de ce jour. Elle en tout cas ne l'avait pas oublié.  Elle allait lui dire qu'elle était navrée qu'il croit qu'elle avait fuit pour éviter des larmes. Elle en avait tellement pleuré. Même le jour de son mariage où elle n'avait aucun mot à dire. Son père avait déjà choisi l'homme alors qu'elle  était sur le continent américain. 

Elle allait devoir parler. S'ouvrir elle aussi à présent que la promesse était brisé, mais Chad avait pris le contrôle de la situation. Ses mains avaient commencées leur chemins sur sa peau. Les yeux de l'Indienne  étaient complètement perdu dans le bleu des siens. De si haut la vue de lui avait pas donner le vertige, mais son odeur l'étourdissait. Enivrée de son odeur et n'avaient pas  beaucoup changé. Elle allait devoir s'offrir elle aussi mais alors que ses doigts venaient de faire leur chemins dans ses sous-vêtements elle s'accrochent à son cou. Elle pouvait sentir que lui aussi il en voulait plus. Prends moi. Elle n'était pas vulgaire Libby, mais l'intensité montait rapidement. Une de ses mains avaient trouvé la capote dans la poche de Chad. Leur sourires étaient  maintenant joueurs. Se séparant que pour se dévetir comme des adolescents. Il n'avait pas de lit ou de surface confortable. Entourer principalement de pierre, elle avait entourer les hanches de son premier amour pour qu'il la pénètre une seconde fois aujourd'hui. 

En contraste au matin, ils n'étaient pas restreint dans un endroit petit et fermé. Elle sentait le vent sur sa peau. Ils entendaient les chutes pas très loin. Ses mains se baladaient sur les muscles dures de l'homme qu'elle avait toujours aimé. Elle ne voulait pas que le moment se termine et contrairement à dans la caravane, les bruits qu'ils pouvaient faire ne serait entendu par personne. La chaleur avait montée longtemps. Il l'avait fait gémir de désir plusieurs fois alors que leur bouches se quittaient que pour rendre leur souffle. 

Elle avait pu mettre pause sur les conversations sérieuses pour profiter du corps et des talents de Chad que les années lui avaient donnés. Je voulais te dire aurevoir tu sais. T'imaginer ne pas comprendre. Me détester. Me chercher. Si tu savais combien ça m'a rendu cinglé. J'ai du te mettre dans un coin de ma mémoire. Ne pas visiter cette boîte sinon j'aurais pas survécu toutes ses années là-bas. Ils avaient remis leur vêtements pour pouvoir s'asseoir près du bord les pieds dans le vide. Elle s'était blotti contre lui et avait échapper quelque larme. 

C'est toi que jamais quand j'ai dû dire oui à un autre. Elle ne savait pas en plus à l'époque qu'elle disait oui à des années de violences. Mais qui sait, elle serait peut-être resté dans un mariage misérable. Elle n'aurait jamais fait tous ses voyages et jamais elle n'aurait retrouver ses bras forts. Alors une petite partie d'elle n'en voulait plus à la vie de l'avoir marié  à une pourriture puisque tout ça l'avait ramené à Chad. 

Je cherche pas de conquête sur la route. Ça ne changera pas quand tu devras rentrer. Se retournant vers lui, ses yeux trouva les siens. Elle avait besoin que leur âmes se parlent pour la suite. Je te demanderai jamais d'attendre. Tu as une vie et tu mérites mieux que d'attendre que je reviennes, mais ma caravane est la tienne tu peux venir me rejoindre quand tu veux et je peux faire des retour jusqu'à toi plus souvent. Elle ne disait pas qu'elle l'aimait puisque les mots étaient superflus à présent. Leur corps l'avait crié haut et fort dans chaque frissons. Chaque baiser était remplir de sentiment. Elle n'avait jamais aimé un autre homme que lui et après toutes ses années sans lui c'est peut-être naïf de croire qu'elle en aimera jamais un autre. On pouvait au moins dire qu'elle était certaine qu'elle en n'aimerait jamais un autre de la même façon qu'elle aimait Chad Tate.

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