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 Retrouvailles brutales.

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(#)Sujet: Re: Retrouvailles brutales.   |   Lun 23 Nov - 14:08
    Mon père m’avait caché sa relation avec Lily-Anne. J’étais fâchée et déçue parce qu’il savait à quel point j’aimais Lily même si nous étions parties sur de mauvaises bases il y a quelques années. Mais tout s’était arrangé et maintenant, j’aimais Lily comme quelqu’un de ma famille. Je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir un peu peur pour elle, papa n’était peut-être pas prêt pour une relation mais ce qu’il m’importait c’est qu’ils soient heureux. La colère dans les yeux de papa avait laissé place à l’inquiétude. Je savais qu’il avait peur que je finisse comme lui, à délaisser ma famille comme il l’avait fait. Il me dit qu’il était désolé de m’avoir caché des choses, qu’il était dans l’incertitude et qu’il avait peur de la perdre. Il m’expliqua qu’il avait conscience que ses choix avaient été mauvais, qu’il voulait qu’elle soit une priorité dans sa vie et qu’il avait dû travailler sur lui-même. Je comprends papa, je ne t’en veux pas. Je suis juste attristée que notre relation se soit autant dégradée. Je me rappelle qu’avant, même si tu n’étais pas présent, nous étions toujours là l’un pour l’autre, on se racontait tout ! On était proche. Et je suis triste de voir que tu me caches des choses. Mais je suis en tord aussi, je t’ai caché ma grossesse et aussi Georges. Je ne veux plus que ça se reproduise. Dis-je en regardant mon père avec les yeux mouillés. Il s’était ensuite inquiété de mon temps passé au travail. Il me dit que quarante heures c’était beaucoup trop pour une mère de famille et que je devais parfois prendre des après-midis de congé avec mon fils. Papa, tu devrais arrêter de te faire du souci pour moi. Je passe énormément de temps avec Georges, je ne veux pas te vexer mais je ne veux pas reproduire les erreurs que tu as faites avec moi. Dis-je en souriant à mon père. J’avais mal vécu le fait qu’il fasse passer son travail avant nous quand j’étais petite, je ne voulais pas que Georges vive la même chose. Nous parlions ensuite de l’entreprise et j’avais expliqué à mon père que l’entreprise n’était pas un fardeau pour moi, que j’étais heureuse de faire ce boulot, que je n’avais aucune envie de lui voler son rôle dans l’entreprise. Il vint ensuite me donner un baiser sur le front, ce genre de moment m’avait manqué. Je me sentais en sécurité quand il faisait ce genre d’attention. Il me rassura encore, avant de me demander où était les vêtements de femmes. Je lui avais indiqué un carton, il l’avait ouvert et il avait saisi une écharpe. Il m’expliqua que c’était la dernière création de ma mère. Il la déposa dans mes mains, elle était si belle, j’étais tellement heureuse de l’avoir entre mes mains. Une larme coula sur ma joue. Merci papa, tu n’imagines pas à quel point ça me fait plaisir. Dis-je en essuyant la larme qui coulait sur ma joue. Il vint ensuite me serrer dans ses bras en me disant que j’étais tout pour lui et que chacune de ses décisions avaient été prise pour ne pas me blesser. Qu’il m’avait caché sa relation pour que je ne me fasse pas trop d’espoir. Il déposa un autre baiser sur mon front me demandant si nous pouvions faire la paix. Je me dégageai de ses bras. Papa, tu es l’homme le plus important de ma vie, avec Georges évidement, je t’aime plus que tout, je donnerais tout pour toi, tu sais bien que même si on s’est éloigné ces deux dernières années, je t’aimais et je continuerais à t’aimer toute ma vie. On fait la paix mais je veux que tu me promettes que tu ne me cacheras plus rien et que c’est fini les conneries ! Dis-je en embrassant la joue de mon père. Que dirais-tu d’aller jouer un peu avec Georges dans le jardin ? Dis-je en le tenant par la main.
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(#)Sujet: Re: Retrouvailles brutales.   |   Jeu 3 Déc - 15:50
Derek était fier de sa fille, elle était beaucoup plus censé que lui, mais elle ne restait pas à l'abri des erreurs. Même si elle dit passé beaucoup de temps avec son fils, ce dernier devait malgré tout être garder par une nounou et souvent aller à la crèche. Devait-il se sentir seul d'être un petit roi de riche ? Avait-il des amis ? Sentait-il justement une sorte de faussée entre lui et les autres, car il était né dans une famille de riche ? Dormait-il suffissamment ? Plusieurs questions hantaient Derek, et elle était de pire en pire, allant même à se demander s'il avait tout les jouets qu'il souhaitait. Derek commençait à être un brin grand-papa poule avant de faire un pas vers l'arrière. Il essuya les larmes de bonheur qui perlait sur les joues de Violette. Si seulement, elle savait tout, comprends qu'elle ne lui pardonnerait pas encore. Elle avait avouer qu'eux s'était toujours tout dit par le passé, mais c'était bien loin d'être vrai. Si Derek avait caché des choses toute sa vie, et avait sûrement encore de bien vilain squellette dans le placard. Tout comme sa fille devait en avoir. Certaines choses, souvent on ne voulait pas en parler à nos proches.

"- Oui, je veux bien aller jouer avec lui... "

On se pencha pour refermer les multiples cartons, qui lui faisait bien étrange de voir ces vêtements rangés là-dedans.

"- Ah, et j'ai un nouveau majordome, il se nomme Alexander Graves, très gentil garçon. Il est environ de ton âge et vient de terminer sa formation de majordome. Tu pourras avertir tes hommes de main par commode de le laisser passer ? Il passera sûrement demain pour récupérer tout ces cartons. D'ailleurs... moi qui pensait récupérer certains vêtements, un brin rater si tout est ranger de la sorte."

Faire le tri lui-même ? N'avait-il pas justement un homme de main pour le faire. Il lui faudra seulement attendre demain soir pour récupérer certains de ces vêtements fétiches.

"- Prend bien soin de cette écharpe, elle te portera chance comme elle a aidée ta mère."

Un doux sourire et il reviendra embrassé la joue de sa fille pour aller à la recherche de ce petit garçon, au nom de George. Derek eut quelque peu la chair de poule, ça lui était vraiment étrange de voir la décoration qui était différente. Lui qui avait vécu pendant des années avec certains éléments et ces derniers avaient disparut. D'accord, il n'était plus de cet air, et datait des années 2000. Il était sûrement normal que Violette ait redécorrer vu qu'elle allait habité au manoir de manière plus permanente que lui.

"- ça fait... vraiment... étrange...hmmm et demain, Graves va entrer dans mon bureau, il aura l'autorisation de le "fouiller"."

Autant prévenir, car normalement cette porte devait resté verrouiller et personne n'y entrait.

"- As-tu fait mettre le manoir au goût du jour niveau technologie ? Caméra toujours en place ?"

Lui devant avouer ne plus arriver à se passer des lumières gérés par un système électronique, même si justement Lily-Anne, elle n'aimait pas et qu'il devait se passer de tout cela après y avoir drôlement prit goût. Une chance pour lui, il avait gardé une seconde résidence ou tout était électronique et sécurisé. Ce qui l'inquiétait pour ici, car justement il ne voyait plus les dites caméras. Toute enlever ou avait-elle seulement été dissimulé ?

@Violette Watts
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(#)Sujet: Re: Retrouvailles brutales.   |   Jeu 10 Déc - 21:19
    J'étais heureuse que cette prise de tête n'aie plus lieu d'être. J'étais heureuse d'enfin retrouver mon père et notre relation. Et je regrettais de lui avoir caché Georges depuis ces deux dernières années. Mon fils allait enfin pouvoir avoir un grand-père et une famille normale. J'avais alors proposé à mon père d'aller jouer un peu avec lui. Je savais que ça lui ferais plaisir. Il accepta. Nous refermions les cartons et il m'expliqua qu'il avait un nouveau majordome qu'il passerait récupérer ses affaires et que je devais prévenir mes hommes. Pas de souci, ce sera fait. Mais tu peux garder ton bureau tu sais. Avoir ton espace dans le manoir les jours où tu as juste envie de rester seul. Je sais que c'est un endroit où personne ne rentre. Dis-je en partant vers l'extérieur du bureau en question. Il me demanda de prendre soin de l'écharpe de ma mère. Je lui fis un signe de tête. Il était hors de question que je n'en prenne pas soin, elle avait tant de valeur. Nous nous dirigions alors vers le jardin afin d'aller voir mon fils tout en discutant des formalités pour ses affaires. Je voyais bien qu'il était perturbé face à la nouvelle décoration mais ce manoir avait besoin d'un coup de neuf. Il me demanda alors si tout était ok au niveau sécurité. Je souris à mon père toujours plus inquiets. Ne t'en fais pas, tout est à la pointe de la technologie et presque invisible et également relié à mon téléphone. Dis-je en montrant à mon père où se trouvait Georges. Il est dans le jardin près du tobogan. Je te laisse seul avec la nounou, je dois retourner travailler. Dis-je en lui déposant un baiser sur la joue.
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