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 miami trail festival / dean.

 :: Saison dix :: sujets et autres

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(#)Sujet: miami trail festival / dean.   |   Mar 3 Nov - 1:04
21 SEPTEMBRE 2020.
Inscrite à ce festival depuis qu’elle avait croisé Dean au début de la saison estival, Libby avait presque oublié cette course organisé tous les ans à Miami. À sa défense, elle n’était pas du coin, alors ce n’était pas un événement qu’elle vivait tous les mois de septembre. C’était l’idée de son ami et puisqu’elle prévoyait resté dans les parages le temps de sa permission, elle avait accepté volontier. Avant cette été-là, Libby n’avait pas été la plus grande des athlètes, mais elle avait acheter des chaussures de course et s’était mise à courir parfois sur la plage, d’autre dans les rues de Miami, mais souvent dans la nature qui entour la ville.
L’Hindou savait que le militaire était en grande forme et elle voulait être capable de pouvoir le suivre durant le trajet. Elle avait donc pris cette entrainement au sérieux. Y découvrant par conséquent une nouvelle passion pour la course à pied. C’était un moyen idéal de laisser évacuer son stress. De l’angoisse qui s’accumulait de plus en plus depuis qu’un policier de la ville avait découvert que ses papiers étaient faux. Il lui avait dit ne pas vouloir lui causer des ennuies, mais ce n’était pas assez pour la jeune femme pour bien dormir la nuit. Les immigrants illégaux sont mal vu dans ce pays, surtout avec l’homme au pouvoir qui les traitait comme de la vermine. Et malheureusement, le Rajasthan, temple des rats sacrés, n’était pas sur ce continent.
Ils s’étaient inscrit motivé à la plus longue des course. Dix miles à faire off road, ils allaient adorés. Par chance que la jeune indienne était lève tôt puisque le premier départ était à sept heures du matin. Elle se doutait bien que Dean n’avait pas de difficulté avec ce genre de contrainte. Et elle, en van, avait l’habitude de se lever avec le soleil.
Prêt? Libby n’était pas la meilleure des places mentallement, mais ce moment, elle l’attendait depuis leur inscription. Elle avait bondi de son véhicule dans ses vêtements de sport, son numéro de participa attaché à son chandail. J’ai couru quasi tous les jours depuis  notre inscription, je vais gagner! Libby était pas la plus compétitive et elle savait que des vrais sportifs de haut niveau participait à ce genre d’événement. Si elle traversait la ligne d’arrivée en un morceau, elle se qualifierait victorieuse. Y’a une séance de yoga après, il me semble, t’es partant? C’était plus dans ses cordes vu son pays d’origine et ça les aiderait à ne pas être trop endolori le lendemain.
@Dean Hassani
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Dean Hassani
Dean Hassani
Desigual

- messages : 4538
- feat. & crédit : Phoom Naret Promphaopun
- anniversaire : 19/11/1994
- activité : Il a longtemps rencontré des difficultés, et le manque de motivation l'a conduit à s'engager très tôt dans l'armée. Aujourd'hui, il a l'honneur et la fierté de faire partie d'un bataillon des forces spéciales américaines. Au grand damne de ses parents adoptifs, il s'est même décidé à gagner du galon. .
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https://lovemelikeyoudo.1fr1.net/t9475-by-adversity-for-honour-glory-and-call-to-duty-i-ll-die-for-america-dean
(#)Sujet: Re: miami trail festival / dean.   |   Mer 4 Nov - 10:00
21 SEPTEMBRE 2020.

Sept ans. Cela faisait sept ans que Dean n'avait pas eu l'occasion de passer un mois de Septembre sur Miami, et il comptait bien découvrir ce que la Floride avait à lui proposer de jouissif durant sa permission. Il s'y était intéressé dès son arrivée et avait feuilleté des tonnes de prospectus laissés à l'abandon de-ci, de-là, de la ville. Nombreuses avaient été les activités, mais il avait dû penser à passer du temps avec ses proches et à ne pas mettre de côté ses entraînements presque quotidiens; à la fin du mois, ils seraient intensifs sur la base militaire la plus proche, les instructeurs n'en feraient pas de quartiers. Il était important qu'il soit organisé, et quoi de mieux que de mêler l'utile à l'agréable ? A coup de cap et pas cap sportifs avec Chad, l'homme qu'il avait rencontré peu de temps après son retour, des randonnées avec quelques membres de sa famille, course-poursuite avec ses neveux et nièces, et il connaissait Libby prête à tout pour aérer son esprit parfois torturé d'un passé douloureux, d'un présent bancal et d'un futur encore bien flou.

Ce fut pourquoi il lui avait proposé de participer au Miami Trail Festival à ses côtés cette année. Et bien qu'ils n'avaient sans doute pas le même niveau, tous deux étaient prêts à faire des concessions pour passer ce moment ensemble et le rendre inoubliable. Ils avaient besoin de se voir régulièrement, surtout que les permissions de Dean n'étaient jamais éternelles. Alors, en ce vingt-et-un septembre, l'Hindou était venue le chercher dans son quartier afin qu'ils puissent faire la route en van avant de devoir enfiler leurs chaussures de course pour un running off-road. Et si les échanges allaient bon train à l'intérieur du véhicule, ils gardaient en tête que la concentration devait être au maximum pour atteindre la ligne d'arrivée en même temps. Les participants allaient être nombreux, comme chaque année, et ils purent très vite le remarquer lorsqu'ils arrivèrent sur place. Ils eurent un peu de mal à trouver un emplacement libre qui correspondait à la taille du van de Libby, mais la persévérance ne put que triompher; ils n'allaient pas être en retard pour le départ.

Le véhicule arrêté, Dean en sortit. Les baskets étaient déjà à ses pieds, il était vêtu d'un T-shirt surplombé d'une veste et d'un cycliste qui lui donnait l'impression d'être plus libre de ses mouvements. Il fallait dire que le mois de septembre réservait des conditions météorologiques variables, et il fallait donc prévoir que quelques précipitations pouvaient s'inviter, même si la température semblait chaude. Et comment que je suis prêt, lança-t-il à son amie en la rejoignant de l'autre côté. Et il ne doutait absolument pas qu'elle aussi l'était tout autant. D'ailleurs il eut confirmation d'un entraînement auquel elle avait tenté de tenir. J'sais pas pourquoi, je m'en serais douté, plissa-t-il les yeux; se connaissaient-ils plus qu'ils n'osaient l'avouer ? Ca va faire du bien de bouger, l'invita-t-il à le suivre sur le chemin qui les mènerait au départ; autant à leur corps qu'à leur mental, mais j'suis pas sûr d'être aussi souple que toi pour pratiquer le yoga, faudra me guider. Et elle pourra en rire bien entendu, car lui en riait déjà d'avance. Ca allait être marrant, sans aucun doute.

Je n'arrive pas à me dire que trois mois sont déjà passés depuis mon retour sur Miami, fit-il, alors qu'ils marchaient côte à côte, c'est passé à une vitesse, commenta-t-il, complètement surpris. Il avait vraiment l'impression de repartir sans avoir terminé ce qu'il avait débuté. Un sentiment d'inachevé le prenait aux tripes et, lui qui avait toujours décidé de ne plus revenir en Floride pour profiter des siens, voilà qu'il commençait à regretter de ne pas y avoir pensé plus tôt. Certes, il avait profité de nombreux paysages durant les deux permissions précédentes, il avait découvert du continent et rencontré énormément de personnes qui avaient plus ou moins marquées sa vie, mais il avait pris beaucoup de plaisir aussi à être ici. Je pense que ça serait cool si je pouvais de nouveau revenir ici, la prochaine fois, fit-il comprendre à Libby qu'il était fort probable qu'ils aient à se retrouver dans le coin, plutôt qu'ailleurs. Et toi, s'intéressa-t-il ensuite à sa voisine, tu comptes voyager, demanda-t-il à la brune; avait-elle l'intention de quitter la ville dans les prochaines semaines ?

Promets-moi que tu vas attendre mon départ avant de t'en aller, n'attendit-il pas qu'elle réponde, coupant possiblement le début de sa phrase pour lui faire remarquer qu'il était inconcevable qu'elle ne soit pas là le jour de son départ. Il voulait que ce soit elle la dernière à qui il puisse dire au revoir.

@Libby Emani
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(#)Sujet: Re: miami trail festival / dean.   |   Sam 14 Nov - 20:38
21 SEPTEMBRE 2020.
L’anxiété n’avait jamais été aussi présente dans la vie de l’Indienne que depuis son départ de son pays natal justement. Elle s’était promise de compartimentaliser l’incertitude autour de sa situation en Amérique dans un coin de sa cervelle pour profiter d’un moment de qualité avec le camarade qui repartait déjà bientôt. Elle n’avait pas l’habitude d’être au même endroit que lui aussi longtemps. Elle avait pris l’habitude de le voir pour un simple café ou un escapade entre amis. Leur vies sont si différente, mais au final, ce bout du monde reste pour des raisons bien distinctes leur refuge.
Il avait une date imminente qui marque son retour au boulot dans lequel la vie laisse place à l’urgence. Survivre et aider les siens n'assurent jamais à l’Hindou de revoir son amie. Optimiste, elle se disait depuis leur rencontre qu’il reviendrait à tout coup. Comme si ses simples correspondances avaient le pouvoir d’assurer sa sécurité. Là, la différence était la sienne. Elle attendait des nouvelles d’un agent de police. Sursauter chaque fois que son portable sonnait. Effrayée à l’idée qu’il frappe une seconde fois à la porte de son van pour lui annoncer pire qu’une contravention.
Elle avait pris sur sa route son bel ami et l’enthousiasme régnait dans l’air. L’idée de participer à ce genre d’activité remplissait son cœur de joie. Même s’il avait osé lui rappeler que Chad adorait sans doute tout autant. Aujourd’hui n’était pas un jour pour laisser la peur et la tristesse prendre le dessus. Tout ça, elle allait l’évacuer dans leur course qui commence trop tôt s’ils ne trouvaient pas une place de voiture.
L'avantage d’avoir sa maison partout c’est aussi l'inconvénient de devoir la garer. Et dans une ville comme Miami, c’est toujours compliqué.
Ça va aller, c’est pas de la compétition, si on va a notre rythme et écoute notre corps, on fait du yoga! Libby était d’une ouverture sur tous les niveaux et une partie de celle-ci lui venait sans doute de cette pratique. On se retrouve seule sur notre tapis à découvrir notre corps et ses limites. Laissant les jugements hors de notre tête et éventuellement cette pratique nous suit partout.
C’est en route pour le point de départ que son coeur se serra. Dean parlait de son séjour qui s'apprêtait à terminer. Une fin qu’elle ne voulait pas voir pour bien des raisons, mais égoïstement, elle voulait le garder près d’elle. Elle se sentait toujours plus en sécurité en le sachant sur le même continent qu’elle. Trois mois déjà? J’arrive pas à le croire! Elle cherchait à garder un ton léger, alors que l’angoisse lui criait aux oreilles que c’était peut-être leur dernière discussion en personne.
Elle comprenait le commentaire qui suivait. Elle aussi, avait appris à aimer la ville de son ami. Pour des proches, mais aussi l’énergie qui régnait dans l’air. Elle ne s’attendait pas à apprécier autant la Floride et si elle avait tout le contrôle, elle lui répondrait qu’elle serait là à son retour s’était hors de question qu’elle manquerait sa prochaine mission si c’était elle qui choisissait.
Elle cherchait à cacher le malaise qui grandissait en elle et espérait que son ami ne verrait rien. Il était plutôt observateur, mais qui sait, elle pourrait peut-être blâmer la course qui allait débuter bientôt. Je sais pas, peut-être, j’ai pas eu trop la chance d’y penser. Surement, tu me connais, bientôt un autre coin du pays crira mon nom. Libby n’aimait pas mentir, alors que depuis son arrivée ici, elle cachait à beaucoup, dont Dean, son illégalité.
Encore une fois, elle voulait le rassurer, lui dire qu’elle serait là le jour de son départ et qu'elle espérait le revoir avant ce jour maudit. Sauf que si son tour vient avant… Elle ne pouvait rien promettre. Tu pars quand exactement déjà? Ce n’est pas son genre d’oublier ce genre de détail, elle connaissait même la réponse, mais elle cherchait à faire la conversation pour taire ce qui la tracassait.
Je vais essayer d’être là promis. Essayer et promettre ne va pas très bien ensemble, mais bon… Je vais peut-être rentrer chez moi un moment. Dit-elle avant que le décompte pour le départ ne commence. Stratégiquement, elle se disait qu’en courant, la conversation serait plus facile. Elle n’avait pas mentionner beaucoup sur cette vie en Inde, mais son ton montrait bien que ce n’était pas ce qu’elle souhaitait du tout.
@Dean Hassani
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Dean Hassani
Dean Hassani
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(#)Sujet: Re: miami trail festival / dean.   |   Mer 18 Nov - 9:33
21 SEPTEMBRE 2020.

Trois mois. Quatre-vingt-dix jours bientôt qu'il errait dans les coins de Miami à la découverte de cette ville chaude qui l'avait vu grandir. Les bribes de souvenirs explosaient dans certains quartiers quand, dans d'autres, il lui semblait ne jamais y avoir mis les pieds. En sept ans, bien des choses avaient changé, et il était presque compréhensible qu'il ne puisse se rappeler de toutes ces rues qu'il avait arpenté jadis; qui le lui reprocherait ? Dean avait vu de nombreuses capitales, était passé par nombreux paysages, des plus moroses aux plus festifs, alors oui : qui le lui reprocherait ? Pourtant, les gens, -oui, les gens-, il ne les oubliait jamais. Qu'il les croise une fois dans sa vie ou tout au long de son existence, jamais il ne pourrait les oublier. De cette petite fille d'Afghanistan au visage poussiéreux à ce couple toujours plus amoureux qui lui a appris à être un homme, jamais ne s'effaceront les images.

Le huit octobre, dans l'après-midi, répondit-il sans tristesse. Même si sa permission avait semblé courte, inachevée, il était heureux de repartir sur le front. C'était son mode de vie, son objectif le plus précieux. La plupart de ses missions servait à résoudre des conflits, à évincer les méchants pour apporter un brin de paix dans la vie des autres. Il avait été témoin de bien des résultats depuis son engagement, et avait sauvé la vie de bien des citoyens du monde. Forcément, il avait déjà pris la vie, avait failli perdre la sienne également, mais rien n'était plus beau que d'offrir un avenir exempté de peur et de souffrance aux enfants, femmes et hommes qui croisaient sa route. Et il avait pris conscience de la chance de certains. Malgré leurs soucis quotidiens, rien n'était plus important que de pouvoir sortir librement de chez soi, sans avoir la crainte qu'au soir un obus ait tout dévasté de ce que l'on possédait.  

Ils étaient arrivés sur la ligne, -ou plutôt à quelques mètres de celle-ci-. Les pratiquants s'étaient déjà agglutinés vers l'avant, dans l'espoir de finir les premiers. Stoppés derrière un groupe de coureurs qui semblaient s'être correctement entraînés, Dean tourna la tête vers son amie lorsqu'elle annonça retourner chez elle. Il fronça les sourcils avant de l'interroger : chez toi ? L'incompréhension la plus totale venait de pousser la curiosité de l'Asiatique à son maximum. Il n'avait jamais connu Libby avec un chez elle, car chez elle c'était partout à la fois. Au nord, au Sud. Sur ce continent ou un autre. Il ne comprit pas directement ce à quoi elle faisait référence. Malheureusement, le coup de feu retentit pour annoncer le départ et ils durent effectuer les premières foulées, sous peine de se faire bousculer par ceux qui attendaient derrière eux.

Doucement, mais sûrement; rien ne servait de commencer d'un rythme soutenu. Dean put alors reprendre la conversation laissée en suspend. Tu veux dire quoi par rentrer chez toi, fit-il tout en maintenant une bonne respiration. Il la connaissait originaire d'Inde, mais elle n'avait jamais fait mention de voyager à nouveau aux limites de ce pays. Tu as  eu des nouvelles de ta famille, créa-t-il une discussion qui mettait l'Hindou au centre de l'attention. Ce n'était pas une habitude, entre eux, parce qu'ils avaient surtout pour but de concentrer leurs discussions autour de sujets moins personnels. Elle avait fait comprendre à Dean que certains goûts, quelques senteurs, tendaient à lui manquer, mais ça n'avait jamais été assez fort pour lui donner l'envie de repartir là-bas. Alors qu'en était-il réellement ?


@Libby Emani
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(#)Sujet: Re: miami trail festival / dean.   |   Jeu 19 Nov - 19:43
21 SEPTEMBRE 2020.
La course avait débuté. Libby aurait bien aimé ce que celle-ci mette une pause sur la conversation, mais elle avait vu l’interrogation sur le visage de son ami avant que le coup de feu annonçant le départ ne les interrompt. Ils ne parlaient pas de ce côté de la vie de Libby principalement parce qu’elle en était pas fière. Sauf qu’elle était devant un militaire. Il mettait sa vie en danger pour ce pays. Elle y était illégalement. Une partie d’elle avait peur de sa réaction quand il apprendrait qu’elle ne suivait pas les règles entourant les États-Unis.
Le rythme de son souffle accélérait à cause de l’activité cardiovasculaire qu’ils entament mais aussi à cause de la nervosité qui entourait ce sujet toujours délicat pour elle à aborder. Faisant un signe négatif de la tête alors qu’il parlait de sa famille. Je n’ai pas eu de contact avec ma famille depuis bientôt trois ans. Elle connaissait assez Dean pour savoir que l’honnêteté était une valeur proche de son cœur, alors maintenant que sa sécurité au pays ne dépendait plus d’un secret, elle ne se voyait plus omettre ce détail. J’ai fuis l’inde à ce moment là. J’ai réussi à ne pas me faire prendre jusqu’à aujourd’hui, mais j’ai pas de papier. Je ne devrais pas être ici. Elle savait qu’elle devrait lui donner plus de détails, c’est pas le genre d’annonce qu’on fait si simplement sans s’expliquer.
Les émotions montaient en elle, alors elle se concentra sur son souffle et les gens qui l’entouraient. Elle devait aussi faire attention à où elle mettait les pieds. Off trail, c’est facile de se blesser, le sol n'est pas plat et des débris de la nature pourraient la faire perdre le pied.
Je suis désolé Dean, je t’en ai jamais parlé avant puisque personne ne le savait, mais un policier de Miami l’a découvert. Il veut m’aider, mais tu sais ce qui arrive aux immigrant illégaux ici. Libby avait peu d’espoir. Elle avait vu les nouvelles américaines. Elle savait le sort qu’on réservait aux gens qui rentraient dans le pays sans papiers. Tous traiter comme des criminels dangereux, alors que la plupart sont comme elle. Ici pour trouver un refuge, une vie plus belle qu’ils ne pourraient avoir d’où ils viennent. Je te promets d’être là le jour de ton départ si je suis toujours ici. Enfin, si tu veux bien de ma présence.
@Dean Hassani
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Dean Hassani
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- anniversaire : 19/11/1994
- activité : Il a longtemps rencontré des difficultés, et le manque de motivation l'a conduit à s'engager très tôt dans l'armée. Aujourd'hui, il a l'honneur et la fierté de faire partie d'un bataillon des forces spéciales américaines. Au grand damne de ses parents adoptifs, il s'est même décidé à gagner du galon. .
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(#)Sujet: Re: miami trail festival / dean.   |   Mar 24 Nov - 9:21
21 SEPTEMBRE 2020.

Trois ans qu'elle n'avait pas vu sa famille, c'était long. Et Dean était probablement celui qui pouvait la comprendre sur ce point. Il n'était pas revenu à Miami depuis sept ans. Sept années pendant lesquelles il avait parcouru le monde avec, pour seul lien conducteur, un coup de fil de quelques minutes par-ci par-là. On ne s'en rendait pas forcément compte sur le tas, mais une fois de retour parmi les siens, les changements et évolutions sautaient aux yeux et surprenaient parfois. Depuis sa permission de juillet, il apprenait doucement le rôle d'oncle auprès d'enfants qu'il n'avait pas vu naître, ni grandir jusque là. Neveux et nièces âgés de quelques mois à six ans, qui montraient déjà leur fierté envers le militaire; c'était la classe lorsqu'il venait les attendre devant les portes de l'école. Alors oui, il apprenait Dean, et il espérait qu'un jour, cela puisse être aussi simple pour Libby que ça ne l'était pour lui. Seulement...

Il manqua de se prendre les pieds dans un caillou pendant la course, tout ça parce que des mots sautèrent à ses tympans. Avoir fui. Pas de papier. La révélation fut difficile à attendre, mais pas aussi brutale que Libby put le croire et l'interpréter. Bien sûr, le faciès du jeune homme devint plus expressif de par l'annonce. D'abord, il perdit un peu de couleurs, et ses sourcils s'étaient levés pour ne plus pouvoir se recoucher. Ses lèvres étaient restées entrouvertes, autant pour respirer que pour avaler les conditions dans lesquelles l'Hindou vivait depuis quelques années maintenant; tristes et angoissantes, probablement. Il resta muet, bien entendu, mais ce n'était pas parce qu'il était un homme employé directement par le gouvernement américain qu'il allait lui jeter des pierres; Dean n'était pas de ceux-là. Et il était assez calé sur les sujets politiques pour savoir que son amie courait un grave danger en étant une clandestine dans ce pays.

Si je veux de ta présence, répéta-t-il, interrogatif. Il venait de perdre son mutisme et la regardait d'un air surpris. Attends, tu penses vraiment que ça va changer quelque chose, demanda-t-il à sa voisine de course alors qu'il gardait le rythme. C'était inenvisageable pour lui de perdre contact avec Libby. Et qu'importait ce que pouvait penser le Président Trump de la présence d'immigrés illégaux sur le pays, il savait la jeune femme loin d'être un danger pour la nation. Il ajouta d'ailleurs, d'un ton moqueur : t'as vu ma tronche ? Tu crois que je descends tout droit d'une lignée de colonisateur britannique ? Il rit ensuite, assez entraîné pour pouvoir respirer comme il se devait en même temps. Oui, il se mit à rire, Dean, parce qu'il était tout sauf blanc de peau. Lui aussi avait la tête du parfait migrant, et la ville de naissance sur ses papiers l'attestait. Et puis, on en parlait des origines de ses parents ?

Il n'avait jamais eu l'occasion de conter l'histoire de sa famille, mais ses aïeux avaient, eux aussi, passé les frontières pour une vie meilleure, d'Iran jusqu'ici. Et la raison principale qui les avait poussé à un tel voyage n'avait été autre que pour sauver les femmes et filles de la famille de la privation obscure imposée par le gouvernement, des lois complètement folles, et de la discrimination. Les prétextes religieux étant erronés quand on connaissait les textes du Coran, justes et bons, qui ne divisaient pas les Hommes par leur sexe. Libre-choix, connaissance et responsabilité, voilà ce qu'était l'Islam, le vrai. L'inceste, la pédophilie, la maltraitance, la soumission des femmes, et bien d'autres, ne pouvaient paraître normaux aux yeux des Hassani. Ni avant, ni maintenant. Du coup, pourquoi, interrogea-t-il Libby, non pas par curiosité, mais pour entendre son histoire.
@Libby Emani
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(#)Sujet: Re: miami trail festival / dean.   |   Ven 27 Nov - 18:06
21 SEPTEMBRE 2020.
Ce que Libby trouvait le plus difficile de son passé, c’était bien qu’il la suivait toujours. Elle avait traversé l’océan et vivait dans l’illégalité dans le seul but de le laisser derrière. Nomade depuis son départ, son cœur est partout sauf en Inde. Enfin, c’est un mensonge, une petite partie restera toujours avec sa mère avec qui elle avait une belle connexion.
Depuis qu’un policier avait découvert son secret, elle avait l’impression que peu importe le nombre de kilomètres qu'elle avait parcouru, ce foutu passé la rattrapait toujours. Compliquant sa vie amoureuse en plus de tout ça, mais ça c’était une autre histoire.
Courant dans les trails sélectionnées par la ville, leur cours perdait un peu son côté compétitif et devenait un peu un confessionnal maintenant que Libby vidait son sac.
Dean était doué, alors que la conversation rendait l'indienne tendue, il trouvait moyen de la faire rire. Ça avait fait accélérer le souffle de la demoiselle qui avait eu besoin d’un moment avant de se remettre à parler. J’ai toujours peur de la réaction des gens. Il connaissait les préjugés qu’elle avait dû croiser puisque même si leur traits étaient différent, leur origine était imprimée dans leur front. Dean avait beau combattre pour sa nation, les américains ignorants le jugerait éternellement pour une génétique sur laquelle il n’avait jamais eu aucun contrôle.
Tu me rassures tellement. Quelques mots qu’elle ajoute avant de devoir raconter son récit qu’elle voudrait bien oublier. Laisser derrière et regarder en avant. Mon père a choisi mon époux j’avais seize ans. C’était la version courte de l’histoire. Elle savait que certain mariage arrangé avait de très belle fin. L’inde est un pays où même si cette coutume est illégale, reste très commune. Beaucoup de filles mineures sont mariées sans avoir un mot à dire. Souvent pour une question d’argent. Et c’était un peu ce qui avait poussé le père de Libby a lui choisir un mari à son goût.
J’suis jamais tombée enceinte en dix ans. Disons que ça ne le rendait pas très heureux. Encore une fois, l’hindou restait brève et tentait de laisser des détails de côté. Il voulait fonder une famille et pour une raison x, Libby le déshonorait en ne portant pas ses enfants. Au début, il était plus compréhensif chaque mois, mais au fil des années, la douceur s’est transformé en cou.
J’avais peur pour ma vie honnêtement. C’était pas non plus la vie que j’avais choisie. Après avoir vu ce qu’il était capable de faire, ma mère m’a aidé à fuir le pays. Dans ma famille, le divorce n’est pas un option. Son père ne l’aurait jamais toléré sinon madame Emani aurait aidé sa fille à se libérer de cette vie plutôt que de perdre contact total avec celle-ci. Libby avait son numéro et savait qu’elle pouvait le composer en cas d’urgence totale seulement. Elle savait que ce coup de fil pourrait mettre sa mère dans le même danger qu’elle l’avait un jour été.
Il y avait peut-être une autre solution, mais j’avais peur et j’étais plus capable de continuer. L’Inde est un pays qui lui manque beaucoup, mais c’est aussi un endroit qui lui rappelle celle qu’elle ne veut plus jamais être. Elle est forte et indépendante. Elle sait ce qu’elle veut et n’a plus intérêt à laisser personne gérer sa vie. Elle espérait vraiment qu’avec l’aide du policier, elle parviendrait à avoir des papiers légaux. Elle ne veut plus vivre dans la fuite, elle veut vivre pleinement.
Continuant la course auprès de Dean, elle espérait vraiment que cet aveu ne changerait rien entre eux. Elle sentait que les aurevoirs allaient être plus difficile pour elle maintenant. Il quittait le pays et elle espérait plus que tout être capable de l'accueillir à son retour. Tu reviens quand exactement? Elle avait besoin d’une date, un jour à ne pas oublier, des retrouvailles auxquelles s’accrocher pendant que la distance allait faire qu’il lui manque terriblement. Et il a une base à laquelle je pourrais t’écrire? Ses vieilles habitudes resteront toujours, elle allait lui envoyer des lettres peu importe où dans le monde elle sera puisqu’un bout de son coeur est toujours avec lui aussi maintenant qu’ils sont de si bons amis.
@Dean Hassani
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Dean Hassani
Dean Hassani
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(#)Sujet: Re: miami trail festival / dean.   |   Mer 9 Déc - 9:51
21 SEPTEMBRE 2020.

Savoir Libby s'être mariée à seize ans lui avait valu un frisson. C'était une partie de l'histoire de la jeune femme qu'il ne connaissait pas, son passé. Ils n'avaient jamais eu l'occasion -ou l'envie- de s'aventurer sur ce chemin de la confession, et voilà qu'ils en faisaient le premier pas. Il n'avait rien dit, de peur que cela n'est d'autre résultat que de l'enfouir un peu plus dans la tristesse, mais il avait serré les dents. Dans le pays d'origine de ses parents, des filles avaient été obligées de se voir mariées à treize ans. Et même si, aujourd'hui, l'âge moyen était de vingt-trois années, il perdurait encore des pratiques qui lui arrachaient le cœur; l'union arrangé était toujours d'actualité, d'ailleurs, et bousillait ce que représentait réellement les sentiments amoureux. L'Hindou avait pratiquement l'âge de sa soeur elle aussi adoptée, et il ne pouvait s'imaginer Soraya entre les griffes d'un homme pour lequel elle n'éprouverait rien.

Il était reconnaissant envers son père d'avoir délaissé les règles iraniennes au sein de sa propre famille, notamment l'acceptation du mariage arrangé et de la polygamie. Oui. Il lui était réellement reconnaissant, parce qu'il entendait, dans la voix de Libby, tout le mal que cela pouvait engendrer. L'Iran avait réussi à évoluer par des actions féministes dans tout le pays, et Dean espérait sincèrement qu'il puisse en être de même pour l'Inde. Les hommes peuvent se montrer difficilement compréhensifs, acquiesça-t-il lorsqu'elle avait parlé du fait qu'elle n'était pas tombée enceinte. Ils ne pouvait pas les défendre sur ce coup, et peut-être que lui aussi se laissera tenter par l'excitation et l'empressement une fois qu'une femme portera son nom. Heureusement, la communication pouvait faire de belle chose dans ce genre de situation. Mais encore fallait-il que le genre masculin y soit éduqué et habitué...  

La violence semblait tellement plus facile pour certains, et Dean comprit bien vite que son amie avait subi le sort d'être marié à un mauvais type. Comment ton père n'a pas su et osé te protéger, se montra-t-il dégoûté. Quand bien même l'autorité masculine était passé du paternel au mari, à la moindre erreur de l'époux, le père ne pouvait pas rester inerte face à la menace qu'encourait sa fille, c'était complètement insensé aux yeux du militaire. Il suivait machinalement les autres coureurs, mais il n'était clairement plus dans le trail. Il avait même ralenti lorsqu'ils avaient quitté le béton pour se retrouver à parcourir un sol orangé, argileux. Il ne prenait pas compte du paysage qui leur était offert, n'avait même pas remarqué le changement de décor qui s'était opéré durant leur conversation. Non. Car tout ce qui lui passait par la tête était la vision d'horreur de Libby de retour en Inde, et de se savoir, pour une fois dans sa vie, impuissant.

Libby tenta de changer de sujet, de se concentrer à nouveau sur le force spécial et la mission qui l'attendait, mais lui n'était pas de cet avis; son sort était bien moins important que celui de sa globe-trotteuse. Il répondit alors brièvement : aucune date, comme d'habitude. Il signait, c'était tout. Il n'avait pas encore bâti de famille, n'était pas marié : personne ne l'attendait, à proprement parlé. Pourtant, ça aurait été bien, une date. Il aurait pu prévoir le nombre de jours, de semaines, pendant lesquels ses amis, sa famille, allaient lui manquer. Mais les missions restaient imprévisibles, et il ne savait pas encore sur quoi il s'engageait. De l'anti-terrorisme, pour sûr, car c'était tout de même sa spécialité principale, mais, ce qu'il en était du reste... Envoie toujours à l'USSOCOM à MacDill, ils sauront parachuter au bon endroit, poursuivit-il sans une ombre d'essoufflement. Impossible pour les civils de savoir où se cachaient les unités de commandos.

Il clôt ses lèvres un instant, lors d'une élévation à trente degrés de la chaussée à présent caillouteuse, puis interpella de nouveau son amie. Libby, commença-t-il, avant qu'un long soupir ne vienne briser sa respiration qui, jusqu'alors, avait réussi à garder un rythme parfait, tu sais que, s'il y avait ne serait-ce qu'une solution qui pourrait t'aider, je le ferais, pas vrai, interrogea-t-il l'Hindou. Il était capable de beaucoup de loyauté, et avait été élevé dans l'entraide et la compassion. Cette situation était nouvelle pour lui, et malheureusement il n'avait aucune solution à proposer à sa partenaire de course. Néanmoins, s'il y avait une seule façon de la sortir de l'enfer, il s'en porterait garant, et il voulait absolument qu'elle le sache. Je suis peut-être l'ami qui se trouve être le moins présent à tes côtés, mais t'es importante pour moi, lui confia-t-il sans lui louer un regard, par pudeur plus que par manque de sincérité.

Ne retourne pas auprès de ce type, lui demanda-t-il d'un ton suppliant. Que tu aies à retourner en Inde est une chose, mais que tu aies à te confronter de nouveau à ce genre de pervers violent, c'en est une autre que je ne suis pas prêt de pouvoir accepter, ne mentait-il pas quand son souffle se voulait plus audible, plus virulent. Ah, si elle lui en avait parlé avant, il aurait sans doute planché sur la question ! Malencontreusement, il était sur le départ, et ne lui restait que quelques semaines qui ne pourraient suffire à élaborer un plan. J'te jure que si t'es pas de retour à ma prochaine permission, je viens te chercher, cracha-t-il sévèrement, le fond de ses yeux embué de colère. Et il n'avait pas pour habitude de jurer, Dean, était de ces pratiquants qui, d'ordinaire, ne pouvaient se le permettre. Mais c'était bien trop pour lui, à tel point qu'il ne pouvait renfermer ce que cette situation relevait d'émotions.
@Libby Emani
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(#)Sujet: Re: miami trail festival / dean.   |   Lun 14 Déc - 22:13
21 SEPTEMBRE 2020.
Même si le sujet de conversation n’était pas celui que Libby privilégierait, c’était intéressant d’en parler avec un homme venant d’une culture qui est souvent mal interprétée. Comme tous les sujets ou presque, on met de l’avant les scandales et les côtés négatifs. Le coran, Libby ne l’avait pas étudié, mais elle savait bien que les gens qui voyaient leur valeur briller dans ses écrits n’étaient pas mauvais. L’interprétation de certains hommes avaient rendu la vie de certaines femmes compliquée dans sa religion, mais ils n’étaient pas tous comme ça.
Sans parler de sujet personnel avec le comrade, Libby savait qu’il ne venait pas d’une famille qui tolérait le genre de chose qu’elle avait pu subir. Son âme et son cœur était trop doux pour qu’il croit en ce genre d’infériorité entre les sexes.
À travers leur enjambés, il commenta sur l’incompréhensibilité de certains hommes que Libby ne pouvait que comprendre. Elle avait un jour vécu avec beaucoup de rancune pour son mari, son père et même ses cinq frères qui ne pouvaient que voir qu’elle souffrait en silence, mais qui choisissait de rester passif. C’était quelque chose de culturel et avec la distance, elle avait réussi à laisser partir ses énergies négatives. La colère ou la haine ne lui servaient pas. Dans cette circonstance, c’était même défavorable pour sa propre santé. La distance la protégeait de la peur entourant les hommes de sa famille, alors elle avait appris à les pardonner. Pardonner pour sa propre paix. L’absence de Libby et l’inconnu face à sa situation actuelle réveillait sans doute des questions en eux. Une punition qui les hantait bien plus longtemps que la colère aurait de pouvoir sur l’indienne.
Honnêtement, je pense qu’il aurait été comme lui si ma mère ne lui aurait pas donné d’enfant. Elle ne pensait pas. Elle savait. Maintenant qu’elle était adulte et avait vécu dans la peur, elle savait que sa propre mère avait sûrement eu des coups elle aussi. Elle l’avait aidé à fuir et ce n’était pas pour rien. Dans le silence de la nuit, elle avait aidé sa propre fille à quitter le pays. Acceptant de ne plus jamais avoir de ses nouvelles pour sa sécurité. Quelqu’un qui a peur agit de la sorte, quelqu’un de courageux aurait tenu tête à ses hommes imbus de leur pouvoir.
Pour le moment, c’était plus simple de changer de sujet pour l’immigrante. Courir et réveiller des émotions douloureuses était trop demandant. Elle savait bien qu’elle ne gagnerait pas cette course, mais elle voulait la terminer la tête haute sans revivre ses vieilles défaites. Soupirant bruyamment quand il lui donna une réponse pas très précise pour tenter de retrouver le contrôle de sa respiration qui accélérait avec son rythme cardiaque. Alors que le militaire lui, semblait aucunement essoufflé. Attends toi à des belles carte postale alors! Elle avait pris l’habitude de lui envoyer des lettres et des cartes postales à travers sa route. Qu’elle reste à Miami ou non, il recevra des écrits de la coureuse amateur pour le supporter à travers ses choix de carrière pas du tout facile.
Elle ne fut pas surprise que sa situation revint en surface de la conversation. C’était pas une annonce facile à entendre non plus. Soudainement, on apprend que quelqu’un en qui on tient nous a menti, oui, mais surtout, que sa situation est incertaine. Chaque fois qu’elle voyait quelqu’un, Libby savait qu’elle risquait de ne plus les revoir, mais eux, hormis si elle reprenait la route, en avait peu conscience. Les mots de Dean la touchaient droit au cœur. Elle savait combien le toucher était quelque chose de délicat avec lui, sinon, elle l’aurait pris dans ses bras malgré la sueur. Émue, elle lui sourit sincèrement malgré son souffle coupé par l’activité physique.
Tu es pas toujours présent, mais tu sais que tu restes l’ami le plus loyal que je pourrais avoir demandé? Le hasard avait mis le militaire sur sa route, mais la chance qu’elle avait de le compter parmi ses proches était quelque chose qu’elle ne comprendrait jamais. Reconnaissante pour lui et les quelques proches qui lui sont si cher au États-Unis. Je ne sais pas si j’aurai à retourner en Inde, mais je te promets de mon côté de tout faire pour revenir. Son pays était sa maison, oui, mais elle avait un goût amer maintenant. C’était un endroit qu’elle voudra peut-être revoir un jour, mais elle n’était pas prête. Elle retournerait dans son pays natal que si on l’oblige.
Peut-être qu’il ne voudrait plus rien savoir de moi honnêtement. Et ça rassurait tellement la jeune femme, mais la possibilité qu’il veule reprendre le contrôle de sa vie était assez épeurante pour qu’elle ne tente pas sa chance. Je te laisse les coordonnées de ma mère si tu veux. C' est ta meilleure chance de me retrouver si je suis renvoyé. Elle s’est mise en danger pour me protéger. Elle est de confiance. Son père est un homme doué avec les mots, il avait trop de fois brisé la confiance pour qu’elle le veuille à nouveau dans sa vie.
Le reste de la course, Dean fit quelque commentaire sur la technique de l’Hindou et ses pas parfois maladroits, mais la conversation fut brève puisqu’elle n’était pas aussi en forme que lui et ne pouvait plus parler fluidement. Elle était tout de même fière de son accomplissement. Jamais elle n’aurait cru courir autant de kilomètres sans repos avant qu’ils ne s’inscrivent au début de la permission du comrade.
Prêt pour le yoga maintenant? Après avoir bu de l’eau offert à la fin du trajet, il était l’heure de la suite de l’événement. Des tapis étaient prêtés pour l'occasion et maintenant les rôles s'inversaient. Elle était dans sa zone de confort plus que lui. Elle ne s’inquiétait pas de ses capacités, c’est pour tout le monde le yoga. Il allait réussi à toucher ses pieds.
@Dean Hassani
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Dean Hassani
Dean Hassani
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- activité : Il a longtemps rencontré des difficultés, et le manque de motivation l'a conduit à s'engager très tôt dans l'armée. Aujourd'hui, il a l'honneur et la fierté de faire partie d'un bataillon des forces spéciales américaines. Au grand damne de ses parents adoptifs, il s'est même décidé à gagner du galon. .
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(#)Sujet: Re: miami trail festival / dean.   |   Sam 26 Déc - 10:59
21 SEPTEMBRE 2020.

Loyal, ô ça oui il l'était. Au front comme en religion, en amitié comme en amour. Dean avait cette qualité de répondre aisément aux engagements, muets ou récités, qu'il prenait. L'honneur, ce n'était pas qu'un mot à ses yeux, bien plus qu'une culture ou un mode de vie aussi. Il ne l'avait pas acquis de naissance, l'avait gagné au mérite, de sa vertu. Peu de personnes arrivaient à comprendre ce besoin de ne pas transgresser le delà des limites de ce qu'il avait décidé d'être et de représenter. Et ceux qui avaient au moins essayé tentaient encore de le dissuader des privations que cela engendrait, en vain. Dean était loyal, dans tous les sens du terme. Et même s'il était loin d'être parfait, il faisait toujours en sorte de, sincèrement, trouver un moyen d'être pardonné d'autrui, de l'autre. Car il était sincère et franc, le militaire avouait sans nul doute avoir commis des fautes, et pouvoir en commettre encore; il n'était qu'un homme, après tout.

La franchise avait dévalé ses lèvres pour s'adresser à Libby. Et si les situations dans lesquelles il avait pour habitude de plonger lors de missions avaient éliminé bon nombre de peurs, il ne pouvait faire comme s'il ne s'inquiétait pas pour son amie. L'Hindoue pouvait retrouver son pays natal à tout moment, mais dans des conditions qui ne lui étaient pas favorables, et ça énervait l'Asiatique. Pour sûr que l'Inde devait lui manquer, elle le lui avait fait comprendre de nombreuses fois en préparant des plats de son enfance, mais Dean savait à présent la raison qui la poussait à en détourner le regard. Il n'était pas le mieux placé pour savoir ce que cela faisait d'avoir l'interdiction d'enfouir ses semelles sur les terres de ses ancêtres biologiques. Lui avait été abandonné à sa naissance, ne se sentait aucunement attaché à ses racines. Très tôt, il avait rejoint un hôpital, puis l'orphelinat, et n'avait pas eu le temps d'avoir multiples souvenirs qu'il était arrivé aux Etats-Unis.

Pour être certain de ne pas la perdre, il accepta d'avoir les coordonnées de sa mère, et il promit de s'en servir qu'en dernier recours pour ne pas compromettre à la sécurité des siens, tout du moins de ceux qu'elle aimait et voulait garder sains et saufs. Ils poursuivirent ensuite les chemins escarpés, enchaînant les descentes et les montées, la terre battue et caillassée. Ils évitèrent de parler tout du long, car le but premier de ce trail était d'arriver ensemble sur la ligne d'arrivée, de réussir cette étape tous deux. Les quelques sujets qu'ils échangèrent furent brefs et ne portèrent pas sur le passé douloureux de la jeune femme, ni sur les risques qu'elle prenait à se montrer à ce genre d'événements. Ils profitèrent, tout simplement, d'un moment d'efforts intenses qui laissait les soucis de côté, et se terminerait par un instant de relâchement; le confort pour un meilleur réconfort.
@Libby Emani
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