Quand son amoureux lui avait dit de partir en Egypte... il avait pensé a une croisière de luxe... a un avion... mais sûrement pas le Yacht de son amoureux. Enfin il avait encore a l'esprit l'ancien... en de disant qu'il se demandait si c'était si sécurité ou pas de le prendre pour faire une pareille traversée. Sauf que bon son amoureux lui laissa sous entendre qu'il ne fallait pas s'en faire. Ok... et effectivement a la marina... main dans la main avec son chéri, il lui montera le monstre navigable qu'il avait acheté... Comment ne pas entrouvrir la bouche et se dire que cela a du coûter une putain de fortune !

- Eh bien... ton Yacht est plus une villa sur l'eau qu'un vrai bateau. Combien de millions pour un tel modèle ?

Oui, lui il voyait un chiffre par 9... car en 7 ou 8... il avait du mal a le croire. Enfin il va suivre son chéri si fier de lui et de son habitation sur eau. Lui se sentait tellement dépassé par ce géant des mers.

- Non non t'en fais pas trop rassure toi, tu le fais juste a la hauteur de ta fortune mon amour, rien de plus.

Le seul hic de leur belle croisière qui devait les mener en Egypte était ALEXANDER... bon sang... celui là... il sentait qu'il allait avoir encore de la glace sur le navire avec ce type. Bref. Fallait l'oublier surtout. Ainsi il montrera a l'intérieur non sans se faire peloter rapidement le fessier par son amoureux qu'il va attendre après en haut pour lui taper les fesses aussi. Non cela ne fait pas gamin mais dominant qui reprend ses galons. Nuance.

Après direction le transat de luxe pour deux, ou lui ne va rien retirer du tout en fait. Vu qu'il était déjà en polo avec un petit pull sur les épaules. Il regardera le petit cadeau de son amoureux et se prendra un fruit et une bonne boisson fraîche avant de venir auprès de lui et de déposer un doux baiser sur ses lèvres pour le remercier.

- Sinon mon amour, on va mettre combien de temps avec ton beau navire pour atteindre l'egypte dit moi ?

Et lui avait le cerveau qui divaguait sur Alexander qui n'était pas bien loin d'eux. Se demandant si son amoureux plaisait a ce dernier... Puis tiens... d'ailleurs pourquoi ne pas lui poser la question ? Hein ? Non pas avant le départ et quand aucun demi tour sera possible pour jouer un peu avec les deux. Car lui était fort étonné que Alexander n'ait pas plus de vu que cela sur Nathan et que son NAthan n'ait pas de vue sur son majordome.

A creuser comme on dit.

En tout cas, lui va s'étirer comme un gros chat en fermant les yeux un instant. Avant de se redresser, de prendre la crème solaire, et de regarder son homme.

- Allez a poils... je vais te mettre ta crème de bronzage... Aller aller... ne soit pas timide. Je suis sûr qu'Alexander t'as déjà vu nu... alors pas de pudeur inutile. A poils.

Oui a poils pour voir ce que cela allait donner et si Alexander allait filer ou pas ou seulement regarder de loin.

Que dire que l'idée de rester 3 semaines aller et 3 semaines retour avec son amoureux en tête a tête était le paradis... même si bizarrement il avait du mal a croire qu'il allait faire les 3 semaines retour ou que ce retour en croisière se ferait sans aucun doute fait en quelques jours seulement avec le navire. Il était sûr qu'il pouvait aller bien plus vite que sa taille pouvait le laisser a penser. Enfin on verra bien. Nathan allait décider le temps réel de leur vacance en Egypte et il n'aura pas son mot a dire a cause de son boulot. Fallait bien s'en faire une raison.

Allongé un instant sur son amoureux qui lui offrit un baiser profond et langoureux, se retirant un peu rieur pour lui demander de se mettre nu et lui poser sa crème solaire... qui viendra mettre son grain de sel pour choper le bras de son amoureux ? ALEXANDER bien sûr ! Qui fera une leçon de morale sur le fait qu'il ne fallait pas le faire ici et cela pas avant les eaux internationales... bien... c'était pas dans cent kilomètres ou le double cela ? Long soupire, surtout quand il lui adressera un regard plein de reproche qu'il soutiendra froidement. Ne désirant plus se laisser marcher sur les pieds par cet homme.

Mais quand il l'entendra limite lancer un pic bien sévère sur sa fille qu'il n'allait pas voir pendant un mois, il se tournera vers son homme avec un regard de tueur en croisant les bras contre son torse.

- Nathan... tu te moques de moi là ? Pour prendre ton majordome t'avait peur que je te laisse crever de faim ou quoi ? Car là, j'ai la vague impression que je vais passer des vacances avec mon amoureux et le style belle-mère hargneuse de Cendrillon. Oh mieux que cela... qu'on va passer les vacances avec un mec qui va ruminer le fait qu'il est séparé de sa fille bien aimée et avec un mec, moi, qu'il n'aime pas !

Là sérieusement son amoureux avait été un génie pour lui faire un pareil sale coup. Lui qui voulait réellement des vacances en tête a tête, comme au chalet... mais non... au lieu de cela, il avait le majordome hargneux et rancunier aux fesses. De quoi avoir envie de se flinguer.

Il tendra les bras pour prendre une coupe, mettre des fruits dedans et ajouter du champagne. Sirotant le verre tout en observant son chéri en attendant une réponse cohérente de sa part, mais surtout le fait qu'il renvoie ce mec auprès de sa fille.

- Tu peux pas être sympa avec lui et moi ? Je sais pas... moi... le renvoyer chez lui, avec un mois de vacance payé pour qu'il reste avec sa fille ? Par exemple. Hein... M'occuper de toi, de tes repas et de te faire faire un super voyage, t'en fais pas je sais le faire ! Et j'imagine qu'il y a du personnel sur le dit navire. Donc lâche le un peu. Qu'il rentre et profite de sa gamine. On n'est pas encore partie.

Il espérait vraiment que Nathan se range a ses raisons, après toi il était son compagnon, il avait bien son mot a dire...

Oh la la... Nathan pensait vraiment la faire a l'envers a son homme ? Ok, la technologie et lui cela faisait deux, mais l'homme savait se servir d'une tablette dans son minimum vital et pire encore savait que des mails étaient consultables de partout... dans le monde et de n'importe quel terminale : ordinateur, tablette, smartphone... donc normalement pas d'excuse. Le boulot que pouvait faire Alexander sur le navire était faisable sur la terre ferme également et le téléphone et les mails... cela s'échange sans soucis. Oui, oui, Thompson n'était pas fou, il savait que son Nathan d'amour allait lui faire le coup du boulot pendant les vacances !

Donc non Nathan ne sera pas si seul que cela en descendant du navire pour parler a son majordome. Et il écoutera la conversation avant de se rendre compte qu'il ne lui demandait pas de faire le boulot de base sur les mails. Donc quand il se retournera, il le verra les bras croisés pas content.

- Pardonnez moi Alexander. Je souhaiterai que vous faites pour mon compagnon, ce que vous deviez faire à la base sur le navire pour la gestion de son travail. Car je me doute bien qu'il voudra bosser et que votre présence n'était pas étrangère a ce fait. Donc pourriez vous faire sur la terre ferme et depuis la demeure familiale, pour son boulot, ce que vous deviez faire sur le navire s'il vous plait ? Cela sera extrêmement aimable de votre part et cela arrangerait considérablement Nathan, de pouvoir se reposer un peu et aller plus directement dans le peu de travail qu'il lui restera grâce a vous.

Oui, autant être diplomate même si son chéri pouvait le maudire sur 19 générations qu'il n'aura pas. Mais il se devait d'intervenir et de prendre les rennes pour le bien de ce voyage en navire. Et il n'avait pas besoin, en grand garçon qu'il était d'une nounou qui le regardait de travers sans arrêt comme s'il touchait a une princesse sans défense.

Thompson regardera le Majordome lui en coller plein la gueule, mais ce que l'on appelle plein la gueule. Jusqu'à avoir le terme concubinage... votre concubinage... il était rabaissé a ce niveau là. Il n'avait pas dit son compagnon... non... son concubinage... Il en deviendra rouge de colère. Et Nathan était là, en amour devant cet homme pour une pseudo fidélité qui lui faisait cracher au visage de son compagnon, qui le faisait traiter comme une vulgaire putain sans intérêt.

- Je vois... d'accord. Vous la faites ainsi... parfait. Je saurai comment faire la prochaine fois, croyez moi. Je vous souhaite Alexander d'apprendre que vous avez la leucémie et le lendemain, le jour de la saint valentin de savoir que vous avez été trompé... Je vous souhaite d'avoir un quart du malheur que j'ai eu dans ma vie... car la totale vous en seriez mort.

Puis il se tournera lentement mais sûrement vers son compagnon, qui devait s'indigner de ses propos. Posant sur lui un regard noir, meurtrier et deux gifles voleront pour le cueillir méchamment aux joues, les laissant bien rouge alors que plein de sang coulera de son nez.

- Je veux que dans 3 jours j'ai mon majordome personnel ! Je ne veux plus jamais avoir a faire a cet homme ! PLUS JAMAIS !

Il se mettra a pousser un cri profond de rage et de colère, cette rage et cette colère qu'on le ramène a un vulgaire statut de putain qui ne s'intéresse qu'a l'argent de son mec.

- Il faudra bien que tu comprennes une chose DEREK NATHAN WATTS ! JE SUIS VOTRE COMPAGNON PAS UNE PUTAIN !!!! ET JE N'ENDURERAI PAS UNE SECONDE DE PLUS DE ME FAIRE INSULTER DE LA SORTE !!!

L'antiquaire tournera les talons, titubant alors qu'il avait le sang qui coulait toujours de son nez. Remontant a bord en se tenant a la barre de la passerelle. Haletant toujours de cette colère qui le maintenait debout. Il retournera auprès du transat pour prendre la coupe de champagne pleine de fruits. Du sang coulant dedans et il va la reposer avant de s'asseoir et de se prendre la tête entre les mains. Comment Nathan osait lui faire cela ? Hein ? Ils étaient un couple, une décision a prendre a deux, ou même en parler c'était de trop ?! Fallait vraiment lui chier ainsi au visage ?

Et puis quoi ? Il était sûr que c'est le majordome qui allait être la pauvre victime de sa "jalousie" alors que ce n'était pas de la jalousie du tout. Demander un peu de respect était visiblement de trop. Nathan était censé lui avoir parlé... mais non finalement. Il n'avait rien dit car l'honneur de son pauvre Bébé était quelque chose qui lui passait visiblement au dessus de la tête.