- messages : 475 - feat. & crédit : Sophie Turner - anniversaire : 10/08/2001 - activité : Scolarisée à l'université de Miami, je suis en deuxième année de sociologie. - double compte : Samael Williams
(#)Sujet: Le jour J - Gabriel [3 novembre] | Sam 16 Jan - 15:25
Pourquoi ? Pourquoi elle ne vient pas ? Pourquoi se fait-elle désirer de la sorte ? La nature est curieuse parfois. Cela faisait maintenant deux jours que ma date prévue d'accouchement était passée, et toujours pas de signe de vie du mini moi. Dans l'appartement de Gabriel, je fais les cent pas, j'essaye de penser à autre chose. A l'hopital, on m'a prévu que ce genre de cas était fréquent, et que si rien ne bougeait d'ici 5 jours, il fallait que j'y retourne pour que bébé reçoive un joli avis d'expulsion. Je ne souhaitais pas en arriver là, alors dans un manque total de rationalité, je lui parle, encore et encore, lui demandant de faire un effort pour sortir de mon ventre. A tort ou à raison, je n'avais suivi aucun cours de préparation à l'accouchement, et je m'interdisais de surfer sur internet pour trouver des informations de peur d'être complètement découragée. Alors, pour tuer le temps et pour favoriser une ouverture du col, mes fidèles amis balai et chiffons vont m'être d'une grande aide. Pendant plusieurs heures, chaque recoin est minutieusement nettoyé. Etant seule aujourd'hui vu que mon frère et sa chérie travaillent, c'est l'unique occupation physique de disponible dans cet appartement.
Ces heures sont très éprouvantes, et après avoir fini de nettoyer le salon, je me jette de tout mon poids sur le canapé pour souffler un peu. Mes yeux se ferment, bébé semble bien calme. Et, alors que mon esprit se dirige vers le monde des rêves, une sensation humide vient perturber ma tranquillité. J'ouvre les yeux, et en regardant mon pantalon, je m'aperçois que je suis trempé. Mon premier réflexe est d'accuser une envie de faire pipi non contrôlée, mais je suis vite ramenée à la réalité en regardant mon ventre. Mince, je crois que je viens de perdre les eaux, il faut que j'aille en urgence à l'hopital ! Je me jette sur mon téléphone pour appeler Gabriel, mais aucune réponse. Idem pour Mackenzie. Encore un appel, et encore. Finalement je jette l'éponge, et je laisse un message à mon frère.
- Gabou, je viens de perdre les eaux. Vu que tu réponds pas, je vais appeler les pompiers pour aller à l'hôpital. Ah, et aussi, je crois que j'ai pourri ton canapé, désolé. A très vite, bisous.
Mon plan passe à l'exécution, et très vite les secours arrivent. Je prends ma petite valise prête depuis quelques jours, et en route pour la maternité. Sur le trajet, de vives douleurs dans le bassin me gênent, mais apparament c'est normal, c'est ce qu'on appelle les contractions de travail. Et ben super, je suis même pas encore arrivée que je commence déjà à stresser comme une folle. Par chance, les pompiers sont très doux avec moi, et arrivent à me détendre. Après quelques minutes, nous arrivons à destination. Ma prise en charge se fait rapidement, et me voilà dans une chambre, branchée à un appareil analysant mes contractions. De ce que me disent les médecins, la porte est ouverte de 5 centimètres, et il faut attendre d'être au moins à 10 centimètres pour que l'artiste puisse sortir. Merci pour la métaphore, c'est super. En attendant, je guette mon téléphone, mais toujours pas de nouvelles de Gabriel. Une heure plus tard, le médecin revient dans la chambre. La porte est presque suffisament ouverte, alors c'est le moment dont beaucoup de femmes m'ont parlé, celui de l'aiguille de la terreur. Mais bon, c'est supposé apaiser mes contractions de plus en plus violentes, alors ce n'est pas le moment de faire la fragile. Une infirmière arrive, et, après m'avoir demandé de me placer d'une certaine façon, enfonce cette aiguille en moi avec beaucoup de vigueur. Clairement, c'est pas agréable ce que je suis en train de vivre. Puis elle m'explique que la petite manette à côté de moi sert à injecter le produit qui va anesthésier mon ventre afin que je ne ressente plus de douleurs. La médecine s'est modernisée quand même. Et elle a raison, les 30 minutes qui ont suivi ont été d'un confort incroyable. L'ultime visite du médecin est la bonne, l'artiste a décidé de sortir de sa loge. Parfait. Direction la salle d'accouchement.
Je suis très gênée par cette position très peu confortable dans laquelle j'ai été installée. Est-ce vraiment obligé de faire reposer mes jambes sur des étriers ? Cette sensation d'être un animal n'est pas plaisante, mais bon, vu que la chose est entrée, faut bien la faire sortir. L'anesthésie ne masque pas totalement la douleur, et il me faut pousser de toutes mes forces à plusieurs reprises pour réussir à donner naissance à ma fille. Je répète ses efforts encore et encore, tout en respectant les consignes de respiration données. Je ne pensais pas que ce serait aussi éprouvant. Et finalement, dans un dernier effort, j'entends le médecin dire que c'est bon, c'est terminé. Ce silence de quelques secondes est vite déchiré par des énormes pleurs de ma princesse, visiblement pas très contente d'avoir du sortir. Mais chérie, tu ne peux pas rester dans maman comme ça, faut bien quitter ton cocon un jour. Un rapide coup d'oeil permet de confirmer que c'est bien une fille, qui s'appellera Sapphire. Une sage-femme la pose sur moi, elle a des yeux d'un bleu magnifique. Un véritable cadeau du ciel. Je ne peux contenir mes larmes, entre la fatigue et la joie. On me reconduit en chambre alors que Sapphire subit les premiers soins du nourrisson. Visiblement aussi éprouvée que moi, elle s'endort directement dans son berceau, juste à côté de moi, alors qu'elle vient tout juste d'être nettoyée et habillée. Mes yeux se ferment, et voilà que je m'endors, apaisée, heureuse d'avoir pu donner la vie.
Gabriel S. Baker
Desigual
- messages : 7107 - feat. & crédit : Douglas Booth - anniversaire : 29/02/1992 - activité : Educateur spécialisé dans un foyer pour mineurs - double compte : Spenc'
(#)Sujet: Re: Le jour J - Gabriel [3 novembre] | Mer 27 Jan - 13:56
Jasmine& Gabriel
Le jour J
La journée de travail s’annonçait éreintante pour Gabriel. Il y avait pas mal d’activité prévu, mais le jeune homme se satisfaisait toujours d’un emploi du temps bien rempli. Les journées passaient plus vite pour lui comme pour les enfants. Ce qui le rendait soucieux, c’était de savoir Jasmine seule à la maison. Elle était arrivée au terme de sa grossesse et pourtant toujours pas de bébé à l’horizon. A son arrivée à Miami, Gabriel s’était débrouillé pour obtenir une semaine de congé pour la date prévue de l’accouchement, mais cela avait été inutile. Alors forcément, savoir sa petite sœur seule à la maison, dans cet état l’inquiétait. Mackenzie aussi travaillait … Il y avait bien les téléphones portables et Gabriel gardait le sien soigneusement dans la poche, mais le réseau n’était pas très bon au centre, au grand désespoir des adolescents et de Gabriel en ce moment.
Le jeune homme vérifia son téléphone à plusieurs reprises, mais sans réseau, c’était difficile d’avoir des nouvelles de sa sœur ! Avec un peu de chance, sa petite princesse attendrait le lendemain, jour de congé de Gabriel pour venir les saluer. Du moins, c’est ce que Gabriel espérait intérieurement.
Comme il l’avait pensé, la journée défila à une vitesse folle et il était épuisé. C’était souvent le cas quand il faisait des journées de 12h, mais il ne s’en plaignait jamais. Il adorait son travail.
Ce n’est que lorsqu’il parcouru enfin quelques kilomètres avec sa voiture, que son téléphone vibra, signe qu’il avait un message vocal. Oubliant un instant sa sœur, il pensa que c’était Mackenzie qui lui proposait de s’arrêter prendre à emporter sur le chemin du retour. Mais non, c’était bien Jasmine. Aux premiers mots, il changea totalement de direction pour prendre la route de l’hôpital, sans prêter attention au fait que le message datait de plusieurs heures. Il s’en voulait déjà de son absence. Arrivant à l’hôpital, on l’informa que la jeune femme avait été montée en maternité il y a peu, signe qu’elle avait déjà accouché. Il suivit les directives de la secrétaire pour trouver la chambre. Tout cela le ramena 3 ans en arrière, dans des circonstances bien moins joyeuses que maintenant. Il chassa tout cela de son esprit et monta les marches 4 à 4. Il frappa doucement à la porte de la chambre et entra. Jasmine, sa petite sœur, plus si petite que ça finalement, était assise dans son lit, un merveilleux bébé dans ses bras. « Elle est magnifique. » dit-il simplement en s’approchant. Et c’était bien vrai. Elle avait les mêmes yeux que Jasmine. « Ca va toi ? » demanda-t-il en se tournant vers sa sœur. Ses yeux étaient cernés. Elle était exténuée, mais tellement heureuse. Oui, il arrivait à lire tout cela sur son visage.
- messages : 475 - feat. & crédit : Sophie Turner - anniversaire : 10/08/2001 - activité : Scolarisée à l'université de Miami, je suis en deuxième année de sociologie. - double compte : Samael Williams
(#)Sujet: Re: Le jour J - Gabriel [3 novembre] | Jeu 4 Fév - 22:46
De longues minutes plus tard, de petits cris viennent me sortir de mon sommeil. Un coup d'oeil rapide au berceau me permet de constater que mon petit joyau est réveillé, les yeux à moitié ouverts, à la recherche d'attention. Alors, me redressant pour m'asseoir, je fais glisser son lit jusqu'à moi afin de la prendre dans mes bras. Sans même m'en rendre compte, je lui parle tout bas, je plonge mes yeux dans les siens, et je sens cet amour incroyable monter en moi, me faisant presque monter les larmes. Mais je n'ai pas envie de pleurer. Je n'ai plus envie de pleurer. Cette petite chose que je tiens dans mes bras est exactement la raison pour laquelle plus aucune larme ne coulera. Je ne peux plus me permettre d'être une petite fille fragile, apeurée, préférant subir sa vie plutôt que de la vivre. Je ne suis même pas une femme, fière d'elle, bien dans sa peau et dans son corps, prête à dévorer le monde. J'en suis déjà au stade supérieur. Celui de la mère, servant et protégeant ma raison de vivre, jusqu'à ce que la mort nous sépare. Gare à celles et ceux qui voudront lui faire du mal, ils subiront mon courroux. Délicatement, je lui carresse la joue avec le dos de ma phalange. Sapphire est si petite, c'est hallucinant.
Puis, alors que nous sommes dans notre bulle, j'entends quelqu'un toquer à la porte. A mon agréable surprise, ce n'est pas une infirmière, mais Gabriel qui franchit le seuil, de façon délicate mais rapide. J'arrive même à percevoir son essoufflement. J'en déduis qu'après avoir écouté mon message vocal il s'est activé pour arriver à la maternité le plus vite possible. Un joli sourire se dessine sur son visage, puis il complimente sa petite nièce, la trouvant magnifique. Et mon frère avait complètement raison. Cette petite bouille d'ange était craquante. Puis il me demande comment je me sens. Difficile à dire, il y a encore quelques heures j'étais posée sur le canapé à attendre que le temps passe et que la petite princesse se décide enfin à sortir de son carrosse (ce qui au passage n'est pas très sympa pour moi, je sais que j'ai grossi mais de la à me comparer à un carrosse...). Je ne suis pas certaine que dans ce genre de situation, la réponse à cette question soit obligatoirement détaillée. Alors, je me contente du minimum.
- Tout s'est bien passé. Sapphire est en bonne santé. Par contre, c'est sacrément fatiguant de donner la vie. Je te le souhaite pas.
Visiblement, il me reste encore assez de forces pour faire de l'humour. Je sens les muscles de ma machoire se contracter pour faire apparaitre un léger rictus, mais cet effort me fatigue. C'est dire l'état dans lequel je suis. Je ne me sentais pas de faire la conversation, alors je laisse Gabriel me parler si il en a envie. Pour le moment, je veux juste profiter de cet instant à trois, avec ma fille et mon frère. Puis, alors que le silence règne dans la chambre, c'est bien une infirmière qui toque à la porte cette fois. C'est l'heure de manger. Ne souhaitant pas allaiter, elle me donne un biberon à donner à la petite. J'écoute ses conseils et recommandations, puis elle repart en précisant que si jamais il y a quoi que ce soit, que je n'hésite pas à l'appeler. Me sentant encore faible, je propose à Gabriel de vivre à fond ses premières minutes en tant qu'oncle.
- Tu veux lui donner le biberon Tonton Gabou ?
Gabriel S. Baker
Desigual
- messages : 7107 - feat. & crédit : Douglas Booth - anniversaire : 29/02/1992 - activité : Educateur spécialisé dans un foyer pour mineurs - double compte : Spenc'
(#)Sujet: Re: Le jour J - Gabriel [3 novembre] | Mer 10 Fév - 15:57
Jasmine& Gabriel
Le jour J
C’est après une journée de travail que le Gabriel remarqua l’appel de sa sœur. Sans même avoir attendu sa voix, il savait précisait de quoi il s’agissait ! Elle avait déjà dépassé le terme depuis plusieurs jours et pourtant, pas de bout de chou à l’horizon ! Et forcément, il avait loupé ça… le jeune homme s’en voulait énormément de ne pas avoir été présent pour elle, même si de premier abord, ce n’était pas son rôle. Mais faute de petit ami, il aurait été là pour la soutenir.
Gabriel se dépêcha de débarquer à la maternité et ne mit pas longtemps à trouver la chambre de Jasmine. Elle semblait exténuée mais heureuse et ce dernier point rassura le jeune homme. Bien évidemment, elle avait toujours semblé heureuse pendant sa grossesse, mais avoir ce petit être dans les bras aurait pu changer bien des choses. Malgré ses premières réticences, cette vision de sa sœur et de sa nièce lui réchauffa le cœur. C’était un beau tableau qui resterait à jamais gravé dans sa mémoire. Sapphire était magnifique et ce prénom lui allait à merveille. Bien sûr, on disait toujours que les nouveaux nés étaient magnifiques, même si parfois ce n’était pas vraiment le cas ! Pour le coup, Sapphire n’avait rien à envier aux autres bébés ! Ses yeux semblables à ceux de sa mère rendait son regard hypnotisant.
Jasmine précisa à Gabriel que tout très bien passé et que malgré la fatigue, elle allait bien. « Hum… je suis chanceux d’être un mec alors ! » plaisanta-t-il avant de rajouter « La fatigue déteint sur ton humour ! Il est aussi pourri que le mien. » Et il se mit légèrement à rire. « Je suis désolé d’arriver que maintenant. » et il l’était vraiment ! « On capte pas au foyer. » Une part de lui cherchait à se justifier, voulant montrer que sans ce soucis, il aurait été là pour elle.
La jeune femme n’avait pas l’air de lui en tenir rigueur. Elle était heureuse tout simplement. Elle proposa même au jeune oncle de donner le biberon à Sapphire. « Vraiment ? » Oui, il était flatté et heureux qu’elle le lui propose. Donner le biberon à cette princesse lui faisait énormément plaisir, même s’il avait peur de la casser ! Il la prit délicatement dans ses bras avant de s’installer sur le fauteuil, non loin de Jasmine. « Je me souvenais pas que c’était si petit ! » C’était même minuscule ! Le biberon à donner, lui aussi, semblait minuscule !
- messages : 475 - feat. & crédit : Sophie Turner - anniversaire : 10/08/2001 - activité : Scolarisée à l'université de Miami, je suis en deuxième année de sociologie. - double compte : Samael Williams
(#)Sujet: Re: Le jour J - Gabriel [3 novembre] | Dim 14 Fév - 22:47
A en juger par sa dextérité, il y a fort à parier que Gabriel serait un très bon père. Sapphire, encore si petite, boit sans encombre son biberon, jusqu'à lâcher le rot du point final, celui qui marque la fin du repas. Malgré des jambes encore frêles, je me lève du lit pour venir à la hauteur de mon frère afin d'observer cette scène d'encore plus près. C'est beau de voir à quel point tout semble calme et apaisé. Le silence qui règne dans la pièce aurait pu durer encore de très longues minutes. Il est si doux et si agréable que chacun d'entre nous a envie de le savourer encore quelques instants. Puis, dans un délicat mouvement, je prends mon enfant dans les bras, et je commence à le bercer en lui chuchotant quelques petits mots. Rien de bien profond, de simples banalités sorties tout droit du fond de mon coeur. Bien repue et visiblement déjà fatiguée, je sens Sapphire se rendormir. Alors je la glisse à nouveau dans son berceau, je la couvre avec délicatesse, puis c'est à mon tour de retourner m'allonger. Je ressens quelques douleurs dans le bas ventre, mais je n'ai pas la force de demander de l'aide. Je sens mes yeux se fermer, mais impossible de laisser Gabou tout seul dans la chambre. Déjà qu'il me donne l'impression de culpabiliser d'avoir raté l'accouchement, m'endormir là tout de suite rajouterait certainement de la frustration, voire de la tristesse.
- Tu te débrouilles bien avec les nouveaux-nés dis donc. Tu devrais en parler à Mackenzie, héhé.
C'est vrai quoi. Après tout, cela fait un petit moment qu'ils sont ensemble. Leur couple donne l'impression d'être solide à n'importe quelle épreuve. De ce que j'ai pu constater, c'est toujours l'amour des premiers jours. Alors quoi de plus logique que de réfléchir à faire un enfant ? Remarque, je ne suis pas certaine d'être la mieux placée pour en parler étant donné que cet enfant qui a vu le jour il y a quelques heures n'était pas forcément quelque chose de réfléchi. Cela ne change rien au fait que je sens déjà que garder Sapphire est la bonne décision, mais disons que si elle avait voulu pointer le bout de son si petit nez quelques années plus tard, ça n'aurait pas été si dérangeant que ça.
- Bon, après je te dis ça comme ça hein, j'imagine que si pour l'instant vous n'avez pas d'enfants, c'est juste car ce n'est pas le bon moment.
Gabriel S. Baker
Desigual
- messages : 7107 - feat. & crédit : Douglas Booth - anniversaire : 29/02/1992 - activité : Educateur spécialisé dans un foyer pour mineurs - double compte : Spenc'
(#)Sujet: Re: Le jour J - Gabriel [3 novembre] | Mer 17 Fév - 14:39
Jasmine& Gabriel
Le jour J
Gabriel était arrivé bien trop tard pour soutenir sa petite sœur dans cette épreuve et bien évidemment, il s’en voulait énormément. Néanmoins, il était heureux de savoir que tout c’était bien passé pour Jasmine et Sapphire. Les deux semblaient terriblement fatiguées et Gabriel savait qu’il n’allait pas rester longtemps. De toute façon, vu l’heure, le personnel finirait bien par le mettre dehors. Mais pour l’instant, il voulait simplement profiter. D’ailleurs Jasmine lui proposa de donner le biberon à sa fille et Gabriel ne put qu’accepter, très heureux qu’on lui confie cette tâche ! Avec la plus grande précaution et la volonté de bien faire, Gabriel donna le biberon à ce nouveau-né. Et oui, il se débrouillait pas trop mal.
Il essaya de ne pas rire lorsque Jasmine prit la parole, histoire de ne pas déranger Sapphire qui venait de se rendormir dans son semblant de berceau. « On va attendre un peu hein ! » Après son histoire avec Gabriella, il s’était toujours dit qu’un jour il aurait un enfant, mais même si cette idée lui semblait alléchante et qu’il était bien avec Mackenzie, les deux jeunes gens n’avaient jamais abordé le sujet. Chacun était bien trop pris pas son travail de toute façon ! « Toi dire ça comme ça ? Je n’y crois pas une seconde. » ria-t-il avant de rajouter « Déjà on va voir si on supporte les réveils nocturnes de ta filles toutes les nuits. Après on regardera ton état dans 3 semaines avant de se faire une opinion sur la chose. » Car même s’il savait que Jasmine allait savoir gérer cette nouvelle maternité, il savait aussi que la fatigue s’accumulerait très rapidement. D’ailleurs, il la vit bailler et se rappela qu’après une telle journée, elle avait sûrement qu’une hâte : dormir. Elle ne voulait simplement pas paraitre impolie. « Je vais te laisser de reposer. On passera demain avec Kenzie. Si tu as besoin d’un truc, tu n’hésites pas hein ! » sourit-il avant de déposer un baiser sur son front. « Repose-toi bien. »
- messages : 475 - feat. & crédit : Sophie Turner - anniversaire : 10/08/2001 - activité : Scolarisée à l'université de Miami, je suis en deuxième année de sociologie. - double compte : Samael Williams
(#)Sujet: Re: Le jour J - Gabriel [3 novembre] | Mer 24 Fév - 22:58
Gabriel avait entièrement raison. Tout d'abord, c'était assez inhabituel de ma part de balancer des phrases pleines de "vérité". La seule vérité, c'est que malgré tout, leur couple m'est totalement inconnu. Oui, cela fait plusieurs semaines que nous sommes colocataires. Mais ce n'était clairement pas suffisant pour me faire une idée précise de quel genre d'amoureux ils sont. Plutôt romantiques ? Plutôt fusionnels ? Plutôt indépendants ? Aucune idée. La seule chose que j'ai pu constater, c'est qu'ils s'aiment d'un très bel amour. Là où mon frère avait également raison, c'est que l'arrivée de Sapphire comme quatrième colocataire allait permettre de jauger leur envie d'avoir leur propre enfant. Et, il faut bien l'avouer, cette partie du rôle de mère a tendance à me faire stresser. Arriver au point de non retour, celui où on se met à haïr l'être qui a grandi en nous. Mais il n'y a pas d'inquiétude à avoir. Je sais pertinement qu'en cas de problème, Gabriel et Mackenzie seront là pour moi. D'ailleurs, le premier nommé, une fois arrivé à ma hauteur, m'annonce qu'il va me laisser me reposer et qu'il repassera demain avec sa chérie. Aucun problème. Après tout, c'est déjà très gentil de sa part d'être venu aussi vite. Mais alors que je sens ses lèvres se poser sur mon front, une sensation très dérangeante vient perturber cet au revoir.
- Excuse moi Gabou, je crois que j'ai un problème.
Un problème, non. Deux problèmes, oui. La grossesse est quelque chose de fabuleux, si on exclut les quelques transformations que cela a sur le corps. Et, dans le cas présent, ce sont mes seins qui se mettent à couler, inlassablement, encore et encore. Cherchant à tout prix à faire cesser cela, je ne réalise même pas que je viens d'enlever mon t-shirt, apparaissant dans mon plus simple appareil devant mon frère, pour la première fois depuis que je ne suis plus une enfant. Alors que je me sers du vêtement en guise de serviette éponge, j'ordonne à Gabriel d'ouvrir la petite armoire présente dans la chambre et dans laquelle se trouve tout un tas d'affaires propres. Tant qu'il me ramène autre chose à me mettre, c'est le principal. Puis il s'avance vers moi à nouveau, me tendant le précieux morceau de tissu. Sentant que le débit s'est arrêté, j'appuie avec vigueur sur ma poitrine afin d'extraire tout résidu avant de jeter le t-shirt bien trempé à l'autre bout de la pièce. Ai-je réalisé que mes seins sont à nus, à quelques centimètres de mon frère ? Certainement pas. J'enfile mon nouveau haut, et après l'avoir ajusté correctement, je remercie Gabriel pour son aide.
- Décidément, je peux vraiment compter sur toi en toute circonstance, c'est super.
Et alors que j'allais enchainer par un au revoir chaleureux, je ne peux m'empêcher de questionner Gabriel sur la moue bizarre qu'il est en train de faire.
- Ca va Gabriel ? Tu fais une tête bizarre là.
Gabriel S. Baker
Desigual
- messages : 7107 - feat. & crédit : Douglas Booth - anniversaire : 29/02/1992 - activité : Educateur spécialisé dans un foyer pour mineurs - double compte : Spenc'
(#)Sujet: Re: Le jour J - Gabriel [3 novembre] | Ven 26 Fév - 11:24
Jasmine& Gabriel
Le jour J
Gabriel n’était là que depuis 15 minutes, mais il voyait bien que sa sœur était fatiguée. Il ne voulait pas l’ennuyait davantage et il savait qu’elle était bien trop polie pour le mettre à la porte alors qu’il venait seulement d’arriver. Il reviendrait la voir le lendemain avec Mackenzie. Avant de partir, il s’approche simplement d’elle pour lu déposer un baiser sur le front comme il avait l’habitude de faire. « Un problème ? » répète-t-il sans comprendre alors qu’il s’écarte légèrement d’elle. Sans avoir le temps de réagir et de comprendre, il voit sa sœur se déshabiller. La voyant s’éponger les seins, Gabriel comprend le problème. Voilà de quoi lui faire partir l’envie d’avoir un enfant !
Il s’exécute lorsque la jeune femme lui demande de lui faire passer un nouveau tee-shirt. Il cherche dans l’armoire, mettant un peu le bazar au passage, mais il veut faire vite. Et « vite et bien » ne fait pas forcément parti de son vocabulaire. Alors oui, il fait vite ! Il lui temps alors le tee-shirt, regardant partout à la foi, mais surtout pas elle. La situation était plutôt gênante ! Enfin aux yeux de Gabriel, car pour Jasmine, ça n’avait pas l’air d’être le cas. « Super, je sais pas. » plaisanta-t-il. Il aurait préféré ne pas avoir à l’aider dans une telle situation. C’était sa sœur après tout ! Voilà qui confirmer que faire un bébé toute seule n’était pas la meilleure solution !!
Bien évidemment, Jasmine remarqua la mine déconfite de son frangin. « Bizarre ? Je viens de te voir en train de te traire les seins ! Je t’avoue que je me serai bien passé de cette vision. » Avoua-t-il. Déjà, voir sa petite sœur à moitié nue, au-delà d’un certain âge, c’était bizarre, mais dans ces circonstances, ça l’était encore plus. « Promets-moi de pas faire ça en plein milieu de salon dans l’appartement ! » Plaisanta-t-il dans un léger rire pour dédramatiser la situation. Il espérait néanmoins, ne plus assister à ce genre de scène.
- messages : 475 - feat. & crédit : Sophie Turner - anniversaire : 10/08/2001 - activité : Scolarisée à l'université de Miami, je suis en deuxième année de sociologie. - double compte : Samael Williams
(#)Sujet: Re: Le jour J - Gabriel [3 novembre] | Dim 7 Mar - 15:11
Prise de conscience froide et flippante. Les mots de Gabriel résonnent dans mon esprit et d'un coup je me rends compte de la scène qui vient de se dérouler. Sans réfléchir, je me suis retrouvée la poitrine à l'air libre, toute dégoulinante de lait maternel, et j'ai infligé cette vision à mon frère, sans aucune pudeur, aucune retenue. Mais, alors que je devrais me sentir terriblement gênée, voire rouge de honte, il n'en est rien. Peut-être la fatigue, peut-être un reste d'hormones qui trainait par là. Mais toujours est-il que je n'allais pas non plus m'excuser. Cela dit, je me dispense de lui sortir le fameux couplet sur le fait que nous sommes des mammifères et que tout ce qu'il vient de voir est on ne peut plus naturel. Merci à la société contemporaine d'avoir fait de la poitrine féminine un objet de désir sexuel. Au moins, si il avait encore de moi l'image d'une petite fille sage, sans histoires, encore innocente, et bien c'est raté. On peut le dire, je suis une vraie femme maintenant.
- Allez fais pas cette tête, promis je le ferai à l'appartement uniquement les fois où je serai seule. Mais au cas où, envoie un sms quand tu es à dix minutes de rentrer, que j'aille me cacher dans ma chambre si ça se reproduit.
C'est à mon tour de rire de bon coeur. Au moins, cette scène cocasse aura eu le mérite de me faire retrouver un peu d'énergie. Mes paupières sont moins lourdes, mes baillements plus espacés. Et alors que Gabriel est sur le chemin du départ, je ne peux m'empêcher de le retenir encore quelques secondes pour lui demander, une fois n'est pas coutume, son avis.
- Gabou, tu crois que j'appelle Papa pour lui dire que j'ai accouché ? Ou un sms suffira ?
A en juger par sa réaction, il semblait évident que le sms était à proscrire. Mais en même temps, j'ai tellement peur de les appeler pour leur dire. Et même si les parents sont déjà au courant de ma grossesse, les prévenir que c'est bon, ma petite étoile est descendue du ciel, allait rendre les choses vraiment concrètes. Maintenant, la famille comporte un nouveau membre, tout petit, tout fragile, tout pur. Et il était de mon devoir de la protéger quoi qu'il arrive. Et ci cela passait par le fait de ne pas prévenir tout de suite mes parents, alors qu'il en soit ainsi. J'ai beaucoup de mal à me décider. L'aventure de la maternité démarre maintenant on dirait bien.
- Tu sais quoi, je pense que je vais les prévenir quand on sera rentrés à l'appartement dans quelques jours. Je ne veux pas m'ajouter du stress supplémentaire.
Et, d'un air un peu taquin pour rendre les choses un peu moins solennelles, je me permets une petite plaisanterie.
- Et c'est pas parce que tu as vu cette poitrine incroyable que la nature m'a temporairement donné que ça te dispense de me refaire un bisou avant de partir, haha.
Gabriel S. Baker
Desigual
- messages : 7107 - feat. & crédit : Douglas Booth - anniversaire : 29/02/1992 - activité : Educateur spécialisé dans un foyer pour mineurs - double compte : Spenc'
(#)Sujet: Re: Le jour J - Gabriel [3 novembre] | Dim 21 Mar - 16:40
Jasmine& Gabriel
Le jour J
La scène qui venait de dérouler était plutôt cocasse et avait mis Gabriel quelques instant mal à l’aise. Jasmine, elle ne semblait pas gênée du tout. En même temps, elle venait d’accoucher et plusieurs personnes avaient dû examiner son intimité, alors, une paire de seins à l’air, ce n’était pas grand-chose ! Effectivement, ce n’était pas grand-chose, mais Gabriel se serait bien passé de cette vision ! Par chance, l’un comme l’autre savait détendre l’atmosphère et Gabriel rit de bon cœur aux propos de sa sœur. « Je vais essayer de m’en souvenir. » répondit-il dans un sourire.
Même si elle venait à peine d’accoucher, il était certains qu’elle devait appeler les parents. Un simple sms ne suffirait pas. « Si tu envoies un sms, tu peux être sûre qu’ils vont te rappeler dans l’heure. Autant que tu appelles directement ! » C’était plus sûr et plus simple. « Je pari que demain ils sont là à la première heure, mais si les visites ne sont autorisées que l’après-midi. Et qui va devoir se lever tôt pour aller les récupérer à l’aéroport ? C’est bibi ! » Le jeune homme savait que sa mère proposerait de prendre un taxi, mais il trouvait ça plus normal d’aller les chercher lui, même si cela menait à une nuit plus courte de sommeil.
Finalement, la jeune femme préférait attendre son retour à l’appartement. C’était normal, mais clairement ça ne plairait pas à leurs parents. « Hum… Tu as dépassé ton terme et ils appellent tous les jours à l’appartement si ce n’est pas deux fois par jours depuis la semaine dernière. Je suis censé leur cacher comment ? » plaisanta Gabriel. Il pouvait toujours éviter de leur répondre, mais ils s’inquiéteraient davantage.
Quoi qu’il en soit, il était temps pour lui de partir. Les heures de visites étaient terminées depuis bien longtemps et Jasmine était épuisée. « M’en veux pas, mais je préfère celle de Mack’ » plaisanta-t-il à son tour avant de le déposer un baiser sur la joue. « Et si tu as besoin d’un truc, n’hésite pas. »