(#)Sujet: (hades) the bright lights hit the dark side. | Lun 1 Fév - 23:11
Hades A. Sprouse
Prénom(s) Nom
Hades Avril Sprouse. Alors non, t'es né avant la sortie du Disney. Mais t'étais pas peu fier de porter le même prénom que celui qui restera le méchant le plus cool à tes yeux.
Occupation
Tatoueur. Tu commences à avoir un agenda plutôt rempli d'ailleurs. Non pas que tu sois le meilleur, mais t'aimes te dire que tu l'mérites sans doute. Cependant, la peur du manque d'argent est toujours présente. Alors parfois, certaines nuits, tu recommences et t'oses proposer tes services en tant qu'escort-boy. T'en n'as pas spécialement honte, c'est pas vraiment un secret. Mais c'est un truc que tu préfères éviter de sortir à un premier date.
Date et lieu de naissance, nationalité
26 février 1990 à Salem.
Situation amoureuse, orientation sexuelle
Pansexuel, clairement. Aromantique, avec quelque doute. Ca fait bien trop longtemps, si ce pour ne pas dire jamais, que t'as pas ressenti ces fameux papillons dans l'bide et la naïveté d'un futur heureux avec, ne serait-ce, qu'une seule personne.
Caractère et autres infos
Rêveur. T'oses croire que la vie t'offre une nouvelle chance, que les choses ne pourront pas être pire. Tu trouves que les autres abusent quand ils disent que ton côté bien trop tête en l'air parjure presque avec l'idée qu'on pourrait se faire de toi. Mais t'as tellement vécu de merdes qu'il a toujours été plus facile de s'évader dans des songes où tu en es le seul Roi Impulsif. Pas toujours simple que de vivre dans ta tête. On pourrait mettre ça sur le dos de plein de trucs : le manque d'éducation, de cadres ; tes cellules grises réellement détruites ; l'enfance difficile ; le manque d'attention et d'amour… Peu importe les raisons au final. T'as beau avoir la trentaine, tu restes bien trop peu réfléchi. Les coups de tête dictent ta vie. Il n'y a qu'à voir tout ce qui encre ta peau et ces trop nombreuses cicatrices. Pourtant, t'as jamais pensé être un bagarreur. Attentionné. Lorsqu'on a été toute son enfance à la recherche de repères et d'amour, peu importe sa forme, ça ne peut que se répercuter sur l'évolution d'un gosse, non ? Alors même si t'es souvent méfiant au premier abord, lorsque tu acceptes de faire rentrer quelqu'un dans ton monde, c'est toute une autre facette de toi qui se dévoile. Il t'étonne encore toi-même, ce Hades qui a le cœur sur la main. Tu donnerais tout ce que tu n'as pas à tes ami·e·s si ça pouvait les aider. Ce sont ces rares personnes qui pourront se rendre compte que tu peux être très doux avec autre chose qu'un crayon et une feuille (ou une machine à bobine et une parcelle de peau)…
Tu chantes. Tu chantes tout le temps. Tu chantes sans cesse. C'en est presque chiant pour les autres. Tu supportes pas les slips, sur toi, mais d'autant plus sur les autres. T'as la fâcheuse habitude de bégayer lorsque la colère pointe le bout de son nez. T'as toujours sur toi ton jeton des cinq ans de sobriété. Il est toujours là, à porté de mains. Tu sais que ce n'est pas une victoire. Ce n'est jamais définitif. Il t'aide à pas replonger. Tu sais pas trop depuis combien de temps précisément, mais déjà depuis quelques années, t'as commencé à développer un réel attrait pour le monde BDSM. T'as juste jamais osé sauter le pas et aller très loin dans la pratique. Ta vie est bien plus saine depuis ces cinq dernières années. Du coup, tu t'es mis à aimer pas mal de légumes, comme un adulte accompli. Cependant c'est plus fort que toi : dans ton assiette, t'es obligé de séparé les aliments. Mais seulement en public. Quand personne n'est là pour te juger, t'es du genre à faire des animaux ou des scènes avec tes légumes pour rendre le moment plus fun. T'as une plante verte qui s'appelle Diablo. Enfin, c'est le septième Diablo depuis le début… Un truc des narcotiques anonymes pour s'efforcer à prendre soin de quelque chose, et donc par extension, de soi-même ou un truc du style. C'pas vraiment ta faute, t'as juste pas la main verte. Les dimanches pluvieux, t'es plutôt du genre manucures-soin du visage devant des grands classiques du style Dirty Dancing, Ghost, Pretty Woman… Ouais, le rose est ta couleur préférée. T'adores en avoir sur les ongles. Et ça te fait pas vraiment peur de tâcher ton vernis d'un peu de sang si quelqu'un ose se moquer de ça. En tant qu'escort-boy, t'es connu sous le nom d'Aconit. Juste histoire de pas trop mélanger le vrai Hades du faux.
This is the story.
Le tableau aurait pu être bien pire. Une simple décision à un instant T et ta vie, Hades, aurait été nettement moins jolie. Mais revenons au début.
Né dans un quartier populaire de Salem, la mère a vite abandonné le pauvre gamin que tu étais. Un éternel accident, union d’un amour plus que bancale, pour ne pas dire juste inexistant. Ta mère, tu n’en as aucun souvenir, et, pour être franc, tu t’en fiches pas mal, encore aujourd’hui. Grandir avec un père qui ne vous aime pas vraiment n’est pas la chose la plus saine pour un enfant. Très vite autonome, tu as trouvé des figures paternelles dans les rues de Salem. Pas spécialement les hommes les plus sains, mais au moins, ils ne buvaient pas comme des trous et ne levaient pas la main sur toi. Petit garçon bagarreur, tu ne cherchais simplement qu’à exister comme tu pouvais. Mais heureusement Hades, tu n’as pas eu que la rue et un père alcoolique et violent dans ta jeunesse. Non, il y avait aussi Miss Lake, la voisine de palier. Elle était un peu vieille et ses gâteaux toujours un peu sec, mais elle était si gentille, Miss Lake. Elle t’aidait toujours avec tes devoirs. Sa patience était sans faille face à la tornade que tu étais. Mais surtout, Miss Lake avait un don pour le dessin. Alors quand tu savais que le paternel n’était pas entre les murs d’à côté, tu filais chez elle pour continuer d’apprendre à dessiner. Cependant, le bonheur ne t’était pas accordé plus longtemps que ça. A peine dix ans et tu as dû suivre le paternel à Portland. Des promesses faites liées à cette grande ville. “Tu verras moustique, on sera riche là-bas.” Tu avais peut-être des difficultés à l’école, mais tu n’étais pas le dernier des abrutis. Et les mensonges de ton géniteur, tu savais les reconnaître à force…
Il ne faut que deux ans après être arrivé à Portland pour que tu finisses placé en foyer. Ton géniteur venait d’être mis derrière les barreaux pour des affaires liées au gang qu’il avait rejoint. Et toi, et bien, il fallait s’y attendre. Préadolescent, loin d’être l’enfant le plus facile avec ton impulsivité déjà bien présente. Résultat : personne ne voulait de toi… Ce n’est que la suite logique des choses, non ? Comment une autre famille aurait bien voulu te prendre sous son aile si déjà, dès ta naissance, tu n’étais pas voulu ?
Une mère inconnue, un père en prison, une adolescence ballottée de foyer en foyer. Tu as continué de chercher des figures paternelles dans les mauvaises rues de Portland. A peine quinze ans et ce n’était pas ta première cuite ni ton premier joint. Réel décrochage scolaire, abandonnant simplement. A seize ans, tu commences à dealer mais à des fins bien particulières… Tu as beau tomber doucement dans une spirale empoisonnée, ton amour pour le dessin est toujours là, grondant dans tes entrailles. Alors oui, tu deales. Mais cet argent sale te permet de recommencer les cours d'art. C’est affligeant. Ton nouveau professeur de dessin est quelque peu désabusé. Il n’en a parlé qu’avec les éducateurs de ton foyer, mais tu as de l’or dans les mains. Et te voir gâcher ta vie et ton potentiel futur radieux dans le monde de l'art… Affligeant, vraiment.
La majorité. Le système te fout à la rue. Tu t’accroches encore comme tu peux à tes crayons. En si peu de temps, tu es devenu si bon. La rage et la mélancolie sont violentes dans tes traits. C’est beau, aussi puissant qu’un orage d’été. Mais c’est plus fort que toi. Tu continues de te détruire, doucement, à petit feu. Tes fréquentations sont mauvaises. Tu deales autant que tu consommes. Tu avais ça dans le sang depuis toujours, la dépendance. C’est à tes vingt-deux ans que tu quittes Portland et que tu rejoins San Jose. Tu n’es pas à la rue, mais les squats dans lesquels tu vis ne sont pas spécialement mieux. Les toiles sont loins derrière toi. Tu n’es plus que l’ombre de toi-même. Doucement, sûrement, tu as glissé dans un amour bien trop puissant avec ta pipe à héroïne. Tes fréquentations étaient aussi pitoyables que le reste de ta vie.
Tout était éteint en toi. Ton impulsivité, endormie. Tes rêves, étouffés. Ton attention, privatisée. Pathétique. A peine l’ombre de toi-même. Pourtant, quelque chose a réussi à attiser la flamme, ravivant le feu du petit Hades curieux, rêveur… Une mélodie. Quelqu'un qui chante. Des doigts qui courent sur des toiles vierges. C’est doux, lancinant. Ca vient d’un bâtiment à l’air délabré. Comme une violente claque, ça te rappelle que tu avais un but avant tout ça…
C’est à presque vingt-cinq ans que tu as poussé cette porte, cherchant de l’aide, cherchant à exorciser tes démons les plus tenaces. Ce groupe de narcotiques anonymes t’a aidé, épaulé, soutenu dans les moments les plus durs. Ta marraine a été si patiente, si généreuse avec toi. Un rayon de lumière perçant l’obscurité dans laquelle tu t’étais enfermé sciemment. Le chemin a été long, tortueux, noueux. Mais tu as fini par retrouver l’espoir. Et chose encore plus importante : tu as retrouvé la passion. Le dessin continuait d’être là, dans les moments de joie, les moments plus difficiles. Tu l’avais simplement oublié. Mais lui, jamais…
Cependant, nos démons ne nous quittent jamais vraiment. Tu n’as jamais retouché à une seule bouteille, tu n’as jamais retouché à une seule pipe. Le tabac est toujours présent. Un nouveau rêve. Tatoué de la tête aux pieds, tu voulais depuis longtemps pouvoir vivre de ta passion, la mêler au tatouage était une bonne idée, non ? Mais on ne devient pas tatoueur dans un shop si facilement. Besoin de temps pour regarder, apprendre des autres. Besoin d'argent pour te payer certaines formations. T'as trouvé la facilité pour gagner de l'argent tout en ayant du temps pour le tatouage. Tu n’as jamais vraiment regretté de te lancer en tant qu’escort boy. Tu arrives à avoir un certain contrôle sur tes clients. Ton physique de vrai bad boy des quartiers malfamés plait à bien plus de gens que tu ne l’aurais pensé. Mais rester à Sans Jose n’était pas une bonne idée. Cette ville te rappelle bien trop tes anciens démons, ceux qui étaient bien plus violents et sombres… C’est parce que tu voulais fuir ton passé que tu es parti à l'autre bout du pays. Un ticket de bus acheté pour la ville où tes rêves pourront se réaliser. Une nouvelle vie où tu ne caches pas ton passé de dépendant, de gamin difficile, d’errance… Une nouvelle vie où tu t’assumes, où la bonne humeur et les rires dictent drastiquement tes journées. Une nouvelle vie, bien plus saine. Enfin, aussi saine que peut l’être une vie qui a été construite sur des mensonges, des horreurs, des dépendances…
About me
PSEUDO Clair. AGE bientôt un quart de siècle. PAYS/VILLE paumée au milieu de la France. FREQUENCE DE CONNEXION au minimum une fois par semaine, parfois plus, parfois moins. l'irl passe toujours en premier. COMMENT ES-TU ARRIVE(E) SUR LE FORUM ? en volant de partenariat en partenariat. ES-TU UN SCENARIO ? nop. AS-TU ENVOYE TES DEUX SECRETS A NIGHTMARE ? ouip. UN PETIT MOT ? raclette CHOIX DE GROUPE Tinder. CREDITS AVATARS iconsfinder.
merci vous deux en tout cas ! que de réactivité aussi, oulala
Dean Hassani
Desigual
- messages : 4538 - feat. & crédit : Phoom Naret Promphaopun - anniversaire : 19/11/1994 - activité : Il a longtemps rencontré des difficultés, et le manque de motivation l'a conduit à s'engager très tôt dans l'armée. Aujourd'hui, il a l'honneur et la fierté de faire partie d'un bataillon des forces spéciales américaines. Au grand damne de ses parents adoptifs, il s'est même décidé à gagner du galon. .
(#)Sujet: Re: (hades) the bright lights hit the dark side. | Mar 2 Fév - 8:57
Wow. Bah écoute, excellent personnage, très complet. J'aime beaucoup ta plume, et la façon dont tu racontes son histoire est fluide. Ça se lit d'une traite !
Terriblement impatiente de voir l'évolution de Hades sur notre forum, et crois-moi y'a de quoi faire !
(#)Sujet: Re: (hades) the bright lights hit the dark side. | Mar 2 Fév - 13:45
HADES
Je t'annonce que tu es maintenant validé(e)! Alors bienvenue officiellement dans la superbe famille de Love Me Like You Do. Là où il y a des tonnes de fou-rires, de la complicité à l’état pur, des tas de rebondissements ! C’est une joie de pouvoir te compter parmi nous et nous espérons sincèrement que tu sauras trouver ton petit bonheur ici, car nous t’aimons déjà beaucoup.
N’hésite pas non plus à participer aux jeux ou à l'événement en vigueur. Il nous fera plaisir de te compter parmi nous et de pouvoir s’amuser avec toi. Nous avons également la chatbox et pleins de jeux flood super amusants!
Si tu as des questions, n’hésite pas communiquer avec le staff, ils sont souvent là… presque 24/24. (L’avantage d’avoir des français et des québecois, héhé!) Alors voilà, c’est tout. Viens faire chauffer ton clavier en notre compagnie maintenant.
Contenu sponsorisé
(#)Sujet: Re: (hades) the bright lights hit the dark side. |