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 when i don't belong, you say i'm yours and i believe.

 :: Saison douze - treize :: sujets et autres

Benjamin Lewis
Benjamin Lewis
Desigual

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(#)Sujet: when i don't belong, you say i'm yours and i believe.  |   Mar 6 Avr - 23:08
tumblr_inline_oj8bcy0w4V1ucuavm_250.giftumblr_inline_oso5c3Ab5Y1rorabc_500.gifh7xy.jpgjade &
léo

what goes around, comes around
Lors de mon petit trip organisé par Jade pour Arlo et moi, j'avais eu une réflexion assez soudaine et pourtant pas anodain. Etrange d'avoir pensé à ça à cet instant là : j'avais de l'alcool dans le sang, je vivais un week-end organisé par ma femme avec mon meilleur ami à Las Vegas et pourtant, ça m'apparaissait comme le Messie : je ne passais pas assez de temps avec ma famille. Peut-être que c'était la réflexion d'Arlo à propos de Rose qu'il voyait rarement, quoiqu'il a encore plus que moi à s'occuper, en plus du job lui a les combats. Alors là, je ne verrais plus grand chose de la croissance de mes jumeaux si j'avais cette activité là en dehors. Il s'avérait tout de même que la plupart des journées, Jade les passaient seule à la maison à devoir s'occuper des enfants. Alors attention, je n'avais aucune réflexion de sa part, rien, au contraire, elle m'encourageait même à passer du temps loin de la maison. J'avais eu du mal, parce que justement je ne suis pas souvent rien qu'avec eux mais j'avais accepté pour voir mon ami. Je passais un temps incroyable avec lui, ça me faisait du bien de lui parler en dehors du travail et je pense qu'à lui aussi. N'empêchait que cette idée me hantait l'esprit, et je n'avais peut-être pas tort.

En rentrant à la maison de ce week-end là, je réfléchissais beaucoup à comment palier à ça. Les premiers jours, je me débrouillais avec mon équipe (pas Arlo, nos employés) pour déléguer ci et ça qui me ferait gagner une ou deux heures tous les jours. Evidemment, ça me prenait deux trois jours pour bien organiser ça, être sûr de qui avait quelle tâche, pouvoir avoir confiance et vérifier d'un jour au lendemain que tout soit fait comme je le souhaite. Quand c'était fait, que j'étais sûr, je commençais à rentrer plus tôt de la maison. Ce fameux jour, j'avais reçu un SMS un peu original de Rose. Je ne l'avais toujours pas rencontré, j'avais d'ailleurs cru comprendre que c'était compliqué avec Arlo, tendu ces derniers jours. Enfin bref, le SMS m'avait un peu étonné mais en même temps, il avait été indispensable et me donnait encore plus de respect à son propos.

Je ne savais pas où elle était. je cherchais partout, je demandais à tous les passants. Il faisait nuit noire et je savais qu'elle était là, quelque part, dehors. un de mes gars avait dit l'avoir croisé assise sur un des escaliers de cette rue dans l'après-midi. j'avais trop besoin de la voir. c'était vital, c'était physique. mon corps avait besoin d'elle. puis y'avait cette foutue peur constante. je sentais que quelque chose n'allait pas. sûrement du fait de ma sur-protection, ou alors simplement j'avais raison? comment le savoir? il fallait que j'en ai le coeur net. un jour, elle m'enverrait boulet. Une femme aussi belle, aussi parfaite, elle ne pourrait pas supporter mes petites humeurs bien longtemps. Elle était de la rue, elle aussi, elle savait ce que c'était, c'était l'avantage. Je m'étais pas amourraché d'une petite bourgeoise ou d'une nana qui aurait peur de mon petit doigt. je n'étais pas connu pour être tendre, dans ces rues, au contraire. Quand on me voit, les gens s'écartent ou se demandent bien où je vais frapper en premier avant d'aborder un éventuel problème. Là, je cherche Jade et ça commence à se savoir. Un peu comme le Joker et Harley, personne ne devait toucher à Jade mais elle faisait bien ce qu'elle voulait. Elle était indépendante, forte et ne se laissait pas faire. C'était je t'aime moi non plus, le chat et la souris. C'était sûrement ça qui me plaisait le plus. Arlo m'avait dit de me méfier d'elle et pourtant, je fonçais tête baissée. C'est quand je reconnaissais ses cheveux blonds que j'avais compris. Sur le sol, je courais pour voir si ça allait. Puis je reconnaissais cette poudre, je reconnaissais l'état second dans lequel elle était maintenant que je la retrouvais, cachée dans un coin de rue du quartier. Jade?

Jade? fis-je en entrant deux heures plus tôt à la maison. Je ne pensais pas la savoir dehors à promener les jumeaux. Elle devait être à la maison. Je la retrouvais en effet dans le jardin avec eux. Je souris et j'allais les retrouver. Là, je n'avais pas tout de suite envie de parler de ça. Je voulais profiter de quelques heures de sérénité avant d'en savoir plus. J'avais gagné ces heures pour ça. Je venais prendre ma femme dans mes bras, l'embrasser dans le cou puis je venais attraper mes bébés qui m'avaient tant manqué. dorénavant, papa rentrera plus tôt pour pouvoir davantage m'occuper de vous, laisser maman aussi prendre du temps pour elle et puis, aussi passer du temps avec maman, hmm.. fis-je alors en souriant alors que Jade était étonnée de me voir. D'ailleurs, maman, elle va prendre congés. Papa s'occupe du reste. fis-je alors en allant chercher un bon verre de cocktail qu'elle aimait, je le posais sur le bord du jacuzzi et je l'allumais. madame est priée de profiter du jacuzzi pendant que papa et les deux monstres vont prendre leur bain, manger leurs bouillasses avec papa. Maman elle va se reposer. fis-je alors sans lui laisser le choix, je prenais les enfants en otages pour m'en occuper les deux heures suivantes. Après, je les mettais dans le parc et je préparais un bon dîner à Jade. On allait les coucher ensemble. Sur la route, j'allais discrètement à l'endroit indiqué par Rose. On mangeait ensuite ensemble dehors, devant le coucher du soleil. Nous avions fini, les assiettes étaient sur le côté, nous avions nos verres à la main quand soudain je me redressais. Comme j'ai dis, j'ai eu un déclic quand j'étais avec Arlo. je me suis rendu compte que je n'étais pas assez présent. pas assez pour toi, pas assez pour eux. alors j'ai délégué en rentrant, jusqu'à aujourd'hui où j'ai pu par surprise rentrer plus tôt. tu peux pas savoir comme ça me fait du bien de me dire que je vais de 1. pouvoir t'alléger, passer plus de temps avec les enfants et puis 2. te voir toi plus souvent. lui dis-je d'abord avec le plus grand sourire qu'il soit. Piuis je le perdais d'un coup. le seul problème dans tout ça... c'est que maintenant tu vas devoir m'expliquer ça. lui fis-je alors en claquant la dose sur le sol, entre nous, bien significativement. Je ne souriais plus du tout. Plus, du tout. J'avais retenu ce sujet jusque là, c'était bien agréable et si Rose ne m'en avait pas parlé, je l'aurai sans doute vu moi même dans les jours suivants celui-ci en étant plus présent à la maison. Malheureusement pour elle, elle avait une bonne nouvelle amie qui s'inquiétait pour elle et qui avait voulu m'alerter avant que le pire ne puisse arriver pour Jade. ça, elle n'avait pas besoin de le savoir. C'était moi, qui avait besoin de savoir.


Pando
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(#)Sujet: Re: when i don't belong, you say i'm yours and i believe.  |   Mer 14 Avr - 0:56
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léo

what goes around, comes around
Dans la rue, la seule chose qui a longtemps tenue Jade en vie, c’est son addiction. Sans ce désir constant de vouloir brouiller son esprit avec n’importe quelle substance qu’elle pouvait trouver, elle aurait sûrement abandonné avant de rencontrer Léo. À quoi bon vivre quand on a absolument rien? Ce fut longtemps sa seule amie. Ce jour-là, Léo avait déjà de l’importance dans son cœur, mais elle ne voulait pas se l’avouer. Préférant s’accrocher à ses vieilles habitudes qu’elle connaît fidèle qu’un type qui se lassera un jour comme tous les autres quand ils voient toutes ses facettes. Il faisait encore soleil et ses veines étaient déjà pleines de saloperie. Son sang est brouillé par des substances qui l'empêchent de voir clair. Léo? Elle voit même pas clair, presque inconsciente elle sait pas qu’elle est couchée sur l'asphalte dans une ruelle. Sa voix la ramène presque sur terre. Tu devrais rentrer. À ce stade de leur relation, elle le fuyait. Toujours en train de le décevoir.
Mariée, mère de famille, jamais elle aurait cru toujours avoir un vide à combler. Jamais. Pourtant,  elle s’est fait prendre à son propre jeu. L’addiction est un vice maudit. Qui peut dormir si longtemps qu’on le croit mort et enterré et pourtant, la solitude qui vient avec la routine d’être maman à la maison l'a réanimée. Quand exactement? C’est flou. Elle l’a surpris tel un vieux démon qui gratte où ça fait mal. Trouvant par hasard une vieille dose perdue dans les boîtes de son déménagement. Son dealer toujours dans ses contacts cellulaires n'aurait pas dû recevoir un SMS d’une mère de famille. Pourtant vite, il avait laissé dans la boîte aux lettres des Mills la vieille commande habituelle de Jade. Elle s’est promis de consommer tard le soir, quand les enfants sont couchés. Promesse qu’elle a peut-être échouée, mais pas ce jour-là.
C’est horrible d’admettre qu’en voyant son mari arrivée plutôt, une partie d’elle se demandait déjà comment elle allait faire pour prendre sa dose sans se faire prendre. Elle se déteste dans le jacuzzi à penser à comment elle pourrait aller dans sa cachette trouver juste un petit remontant. Elle se croyait mieux que ça. Elle pensait naïvement avoir changé. Se promettant de faire mieux dès ce soir, elle n'avait rien pris du tout au repas. Elle avait mis les pieds dans la maison, croisant l’endroit où elle cache sa réserve et elle n'avait rien toucher.
Naïve, elle tente de se convaincre que ça ne fait pas d’elle une accro. Elle profite du repas en amoureux presque détendu. Elle se doute aucunement que Léo connaît son secret. Son visage doit lui dire quand le ton de sa voix change et que son visage devient terriblement froid. Les yeux de la blondes se brument. Sa main chasse vite des larmes qu’elle ne devrait pas pleurer. Elle n'a pas le droit. Elle est celle qui ramène le malheur dans cette demeure encore une fois. Son coeur a dû mal à pomper le sang dans ses veines sans la faire souffrir. L’organe sous sa cage thoracique brûle de douleur devant la peur qui s’empare d’elle. S’imaginant déjà le pire. Elle ne veut pas les perdre. C’est vieux Léo. C’était dans mes costumes pour la pôle. J’avais oublié que c’était là. Je n’y ai pas touché. Pas cette dose, mais d’autre si. Digne d’une junkie, elle reprend les vieux mensonges. Fouilles-moi si tu veux! Elle se lève de table pour se tenir debout, comme si qu’elle ait rien sur elle changerait quelque chose à la situation.
Jade tremble devant le regard changé de son mari. Elle l’a déçu encore une fois. Son cœur brisé sait qu’un jour, ça sera la fois de trop.
Jade tremblait aussi ce jour-là. Elle avait froid malgré la chaleur intense qui habite Miami en plein été. Des mains touchent son corps pour la redresser et elle reconnait vite le toucher. Laisse-moi tranquille Léo. J’suis une cause perdue.
Des mots qu’elle croit à nouveau vrai des années plus tard parce qu’avec tout le bonheur qu’il lui offre. Y’a un vide qui la hante encore. Un vide qu’elle remplira peut-être un jour seule si elle continue de lui faire du mal.


Pando
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(#)Sujet: Re: when i don't belong, you say i'm yours and i believe.  |   Ven 16 Avr - 11:20
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léo

what goes around, comes around
Les larmes me montèrent aux yeux en la voyant ainsi, étalée de tout son long sur le bitume. Elle avait de la drogue dans le sang, je le savais. Je m'étais amourraché d'une accro aux subtances et je n'y pouvais rien. Arlo n'arrêtait pas de me mettre en garde contre elle, il essayait de me dissuader de vouloir m'attacher à elle. Pourtant, c'était plus fort que moi. Je voulais la protéger, je ne voulais pas la laisser là, droguée ou pas. je ne bougerai pas d'ici fis-je alors en serrant le poing. La rage s'emparait de moi alors que je n'avais qu'une peur : la perdre à cause de ces conneries.
Mon poing se serrait encore aujourd'hui. J'étais rentré en sachant ce qui se tramait dans l'esprit de ma femme. Je savais qu'il y avait quelque chose de caché et je savais où. Sans rien laisser paraître, j'avais passé la soirée à prendre soin d'elle, à lui laisser du temps, à m'occuper des enfants, comme je l'avais voulu. Pourquoi? Déjà parce que je ne voulais pas faire ça devant les enfants, même s'ils sont encore bébés, ils sentent les tensions. Et parce que j'avais tellement rêvé du moment où je rentrerai plus tôt que je ne voulais pas le gâcher. Mais dès que j'avais l'occasion, là, assis dans le jardin à profiter de notre vue, je finissais par changer complètement de discours, après lui avoir dis que j'aurais plus de temps pour elle, pour eux, je lui délivrais ce qui se tramait depuis le départ. Je lui mettais la dose sous le nez, entre nous, par terre. Je voulais tout savoir. Pas de secrets, pas de mensonges. Je me renfermais aussitôt, retrouvant ce poing fermé alors qu'elle se levait en partant sur la défensive, comme elle me l'aurait fait avant.
je l'attrapais pour la relever, la porter même afin de l'accompagner dans un endroit plus viable. Elle me disait de la laisser tranquille. qu'est-ce que tu as pris, Jade..? fis-je alors en ignorant sa phrase. Elle ne m'aurait pas sur ce terrain-là, elle le savait. Elle avait beau me le répéter, ça ne changerait rien. j'étais persuadé du contraire. tu n'es pas capable de me repousser de toute manière, alors je te laisse si je veux je préférais que ce soit moi qu'un mec lambda qui profiterai d'elle, d'ailleurs. C'était une des raisons pour lesquels je l'amenais dans un de mes sous-sol aménagés où Arlo était déjà. Il me fit un de ces regards accusateurs, jaugeant Jade de haut en bas. Je le regardais genre "commence pas" alors que je déposais Jade sur ce qui me servait de lit en ce moment.
Elle m'inventait un bobard. Je le savais parce que je savais que cette dose était là depuis plusieurs jours et qu'elle le savait. Si c'était vrai, pourquoi n'avait-elle pas jeté la dose directement en la voyant? Savoir qu'elle me mentait encore laissait les larmes mêlées de tristesse et de rage couler sur mes joues, me levant face à elle. Je prenais une posture presque d'attaque parce que même sans me toucher elle me faisait déjà mal physiquement. C'est quoi cette réaction?! C'est quoi cette défensive, Jade, hein? Je suis censé te fouiller tous les jours, maintenant, c'est ça? C'est ça notre vie?! fis-je alors dans un élan de colère élevé. heureusement qu'on était dehors, d'ailleurs, car j'aurai réveillé les enfants en criant ainsi dans la maison. J'espérais qu'il n'y avait pas de voisins dehors ou de gens sur la plage proche de nous, sinon tant pis. Puis la tristesse prit le dessus. Je levais les épaules. Je ne sais même pas quoi te dire. Je n'ai rien à te dire. On est plus des gamins, Jade. A l'époque, je me battais des heures contre toi, contre tes mensonges, contre tes défensives à la noix, mais là? Je sais que j'ai été peu présent, je sais que quelque part c'est à cause de ça et je m'en veux, mais tu n'as pas le droit de ne pas assumer. je levais mes deux bras du genre de dire "elle est comme ça notre vie maintenant, notre maison, les enfants...". tu sais que je sais que tu mens, pas vrai? Je sais que c'est là depuis plusieurs jours et que tu le sais. La preuve, tu sais m'inventer d'où ça peut venir. fis-je alors en re-mêlant la tristesse à la colère. J'étais complètement perdu. Autant je savais comment réagir avant mais maintenant... j'aurai cru que je n'aurai plus à faire face à cette situation. J'ai cru que ce soucis là, c'était fini. Beaucoup de choses remontaient. tu as intérêt à pas m'avoir menti, Jade. Tu as intérêt à ne pas en avoir pris. Jure-le moi. fis-je alors en l'attrapant par le visage, sans pour autant lui faire mal car je me contrôlais et que la tristesse m'aidait à me contrôler. Les larmes coulaient encore. je parle pour nos enfants, là, est-ce que tu en as pris? les enfants étaient au lait maternel. si elle avait pris, eux aussi, et ça, je ne lui pardonnerais pas. qu'est-ce qu'on fait, hein? Je te prive de les nourrir pour que tu comprennes? Tu comptais la prendre quand cette dose, hein? C'est con, je suis rentré avant. Vas-y, prends la. fis-je en la lâchant et en me mettant derrière la dose qui était encore sur le sol. C'est elle, ou nous. fis-je en restant droit, entre elle et la maison.
J'avais laissé une dose dans notre repère exprès pour quand elle se réveillerait. D'un oeil ouvert, je faisais mine de dormir à côté, histoire qu'elle sache qu'elle le ferait impunément devant moi. Et elle l'avait fait, elle l'avait en main quand elle remarquait que je la regardais et elle la prenait tout de même, par manque, parce qu'elle était accro et que je n'étais pas encore assez suffisant pour elle. je l'ai laissé exprès, voir si tu la prendrais. voir si tu le ferais en sachant que j'étais là. un jour tu te réveilleras pas, Jade. Un jour je ne serais pas là et tu en mourras ou tu te réveilleras violée dix fois par des mecs qui seront passés par là. ou alors tu seras comme ces femmes à 40 ans qui ont une gosse d'on ne sait où qui te détestera et qui sera placée tous les quinze jours. c'est ça que tu veux?



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(#)Sujet: Re: when i don't belong, you say i'm yours and i believe.  |   Mar 20 Avr - 14:30
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léo

what goes around, comes around
Il ne bougeait pas d’ici. Des mots qu’elle verra devenir bien plus vrai que n’importe quelle promesse que quelqu’un peut bien lancer. Les actions parlent bien plus fort que les mots de n’importe qui. Molle dans ses bras, elle ne sait pas où elle s’en va, mais à ce stade de la vie, elle n'avait rien qui la tenait sur terre. Dans la rue, Jade n’avait rien à quoi s'accrocher. N’importe qui aurait pu l’approcher et lui faire du  mal. Avant Léo, elle en a croisé des âmes sombres, de la douleur elle en a vécu. Son corps a été abusé et laisser oublier bien trop de fois. Incapable de voir qu’il est différent parce que la drogue brouille bien trop son regard. Si elle était elle-même, elle ne trouverait que du support dans un regard qui mérite plus que l’amour d’une junkie parce qu’au final, ils sont tous les mêmes et finissent toujours par retrouver leur pilule.
Est-ce que c’est ce qu’elle faisait à nouveau? Dans leur jardin, des mots se lancent, la confiance est brisée. Leur bagues devraient suffir pour la rendre heureuse, pas vrai? Il lui offre la plus belle vie qu’elle pourrait demander et voilà qu’elle le remercie en compliquant encore une fois tout? À mettre ses enfants en danger pour un high? Pour faire taire son esprit qui a tendance à déprimer trop facilement? Jade ne voit pas que son passé la hante toujours. Elle ne veut pas regarder les vieilles blessures qui persistent. Incapable de les aider à cicatrisé, elle cherche à avancer dans le déni. Devant son mari, elle se lève pour le laisser vérifier par lui même si elle a quelque chose sur elle. Elle lui montre ses bras pour qu’il observe qu’aucune seringue y a laissé récemment une marque. Il est pas naïve, un addict est menteur. Un addict manipule. Un addict cache. Un addict trouve toujours une façon de consommer si c’est ce qu’il désire. Ses yeux bleus, elle ne peut plus les regarder alors qu’il lui lance des questions qui font mal. J'en ai aucune idée. Elle croyait qu’en agissant de la sorte, elle prouvait sa volonté, mais elle voit clairement moins clair qu’elle le devrait.
Elle se tait maintenant. Elle sent la colère dans son ton, dans ses mots, dans son regard. Plus rien qui sortirait de sa bouche justifierait ses actions.
Ça ne sera pas de ta faute. À peine réveillé elle ne sait où, elle avait vu la dose trainer. Machinalement, elle l’avait brûlé pour l’injecter dans ses veines. Sans vérifier qu’est-ce que c’était, sans s’assurer d’être quelque part de sécuritaire, elle avait attraper la seule chose qu’elle voyait dans la salle. Léo finit par prendre la parole et en le regardant dans les yeux, elle avait laissé l’héroïne brûler dans son bras jusqu’à son esprit avant de devenir molle le temps que ça fasse son effet. Qu’est-ce que tu veux toi? Me sauver? Personne ne peut le faire. Fuis pendant que t’as le temps mon beau. Fuit. Elle était froide cette Jade. Elle aimait mieux provoquer qu’entendre la réalité qui l’attendait. Pourquoi tu t’accharnes? Jade sait ce que son pote pense de tout ça. Elle est d’accord avec le roux qui cherche a faire décrocher Léo. Y’a pas assez d’amour dans ce monde pour la sauver parce qu’elle doit venir d’elle-même. Y’a qu’elle qui peut se sauver. Y’a qu’elle qui peut devenir meilleure.
Le visage dans les mains de Léo. Je sais pas Léo. Elle pleure. Ses larmes salées coulent sur la peau de son époux qui rage. S’il ne la tenait pas, elle serait au sol comme il l’a déjà trouvé dans le passé. Elle leur a tous fait du mal en flanchant pour une solution rapide à ses problèmes. Elle ne ment pas. Elle a pas chercher à savoir exactement ce qu’on lui a vendu qu’elle l’a laissé infiltrer son système. Mettant ses enfants en danger même si elle a jeté son lait après Tu peux pas te sentir coupable parce que tu travaillais. Tu fais tout ça pour nous. Elle a l’impression d’avoir un couteau dans l’abdomen, mais c’est plutôt elle qui le poignard encore et encore. Il a tout fait pour elle ce mec. Il a pris des balles pour elle. Qu’est-ce qu’elle a besoin de plus pour essayer d’être meilleure pour lui? Il lui offre une maison parfaite, leur enfants ne manquent de rien. Il est parfait. Elle s’en veut encore plus alors qu’il remet de la distance entre eux. Alors qu’il parle de leur enfant et qu’il laisse cette dose entre eux.
Vite, elle s’écroule. Ses jambes sont incapables de tenir après ça. Elle attrape la drogue pour la lancer elle ne sait où même si une partie d’elle la veut dans son système plus que tout. Elle les veut eux un peu plus. J’vous mérite pas. Qu’elle lance entre deux sanglots. Ses genoux contre sa poitrine, sa tête sur ceux-ci, elle respire difficilement dans la panique du moment. Ils n'ont même pas un an et elle a déjà échouée. Vous méritez mieux. A-t-elle déjà choisi si avant qu’il découvre ses cachotteries, elle avait consommé? Elle a peur de ses propres actions. Peur de ce qu’elle est capable de faire ou pas faire. Elle a une famille qu’elle détruit par ses choix. Elle pourrait perdre ses enfants et elle ne peut pas faire ça à Léo.
C’est tout ce que je mérite tu sais? Elle croyait ses mots et faut croire que cette croyance la suivit jusque dans son mariage et sa vie de maman. J’vais seulement te faire souffrir. C’est tout ce qu’elle savait faire. Mais Jade à vieilli, Jade sait qu’elle peut lui offrir plus. Ce jour-là, elle ne s’en souvient sans doute même pas. Trop défoncé pour mettre un pied devant l’autre, elle n’a pas conscience de toutes les fois qu’il lui a sauvé la peau. Tu mérites mieux. Elle lui avait pourtant dit à l’époque. Bien plus froidement. Sans émotion dans le regard. Jade n’est plus cette junkie, mais cette junkie est encore quelque part en elle à la faire souffrir et surtout détruire les siens.
J'ai besoin d'aide. Voilà un peu d'espoir. Elle veut s'en sortir. Elle a une raison de rester sur terre maintenant. Elle sait pas comment et elle aurait dû demander de l'aide avant de céder, mais elle voulait. C'était peut-être trop tard, s'il l'empêchait de rentrer ce soir-là, elle a conscience qu'elle le méritait. Que c'est pour protéger leur enfants et que c'est sans doute mieux pour eux qu'elle soit loin.

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(#)Sujet: Re: when i don't belong, you say i'm yours and i believe.  |   Sam 24 Avr - 11:39
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léo

what goes around, comes around
Je ne saurais expliquer pourquoi je m'étais accroché à cette jeune femme-là, celle-là en particulier. Arlo avait beau me poser dix huit fois la question, je ne savais pas répondre. Je n'arrivais pas à aller outre ce qui m'accrochait à elle, sans savoir ce que c'était. oui, elle vivait dans la rue. moi aussi. oui, elle était droguée. je suis un mec de mafia. je ne vaux pas bien mieux qu'elle. nous sommes deux âmes perdues, d'une manière différente mais il s'agissait bien du même problème.
J'étais en colère, triste, effondré, choqué, blessé, je m'en voulais, j'avais l'impression d'arriver trop tard. En étant davantage à la maison, j'aurais fini par le voir moi-même, cette dose ou peut-être que j'en aurais trouvé plusieurs. Je ne savais rien. Je ne contrôlais rien. J'avais l'impression de me retrouver propulsé des années en arrière. Autant je m'étais battu pour elle sang et ongles quand nous étions tous les deux à la rue, mais aujourd'hui ce n'était plus pareil. Nous avions une maison formidable face à la mer, deux enfants merveilleux, des amis fidèles qui sont devenus une vraie famille, elle pourrait se trouver un travail en deux secondes si elle le souhaitait. Elle avait des responsabilités en tant que mère, amie et épouse. Elle était sur la défensive alors que je lui posais des questions, que je voulais tout savoir de cette dose. Les pensées se bousculaient dans ma tête. Je pensais à si les enfants en avaient ingurgités en prenant au sein, si elle n'en avait pas encore pris et que donc il n'était pas trop tard, que si elle en avait pris après leur avoir donné je devais aller maintenant chercher du lait "artificiel" pour remplacer le sien... C'était bien plus de barrières qu'à l'époque. Je ne savais plus quoi penser.
à peine réveillée, cette fois-là, elle avait pris la dose que j'avais laissé traîner exprès. J'étais apparu dans son champ de vision après ça, avec Arlo dépassé par la situation. Il m'aidait pour moi, sûrement pas pour elle. Il était toujours là pour aller chercher le doc parce qu'elle en avait besoin, parce que je lui demandais. Si ça n'avait été que de lui, il l'aurait laissé au bord du trottoir et tant pis pour elle. Mais comme je lui demandais, il faisait, pour moi. Je le regardais histoire de lui demander de nous laisser seuls. Jade me lâchait des phrases bien piquantes, comme toujours. Il soupirait et sortait du sous-sol. Je tournais de nouveau la tête vers Jade. je ne sais pas pourquoi je m'acharne. toi comme moi on est paumés. fis-je en m'approchant de l'endroit où elle était couchée. j'ai beau faire face, je reviens toujours à toi. alors tant pis. même si j'te sauve pas. tant pis. j'ai pas la prétention d'le faire. lui fis-je alors en la regardant intensément du bord du couchage.
Je lui demandais si elle en avait pris, elle ne savait pas me répondre. Je parlait à voix haute de toutes les questions que je me posais, sur la sécurité des enfants, du lait surtout car c'était ce qui les nourrissait. Je savais que j'étais en colère, que ça n'aidait pas mais j'm'en foutais. Ce n'était pas entièrement ma faute si nous en étions là. Je me tenais pour responsable d'avoir été absent et de ne pas avoir pu empêcher la même envie d'arriver à port mais pas le reste. J'enchaînais les questions et elle se renfermait petit à petit. Alors que je jette la dose au sol et que je lance le choix, elle s'écroule. Sur le coup, alors que j'ai envie de foncer au sol à ses côtés, mes pieds tiennent bons. Je respire fortement en la regardant. Elle explose en sanglots en serrant ses genoux contre son visage. Elle commençait à dire qu'on méritait mieux, qu'elle n'était pas à la hauteur. Je détestais l'entendre dire ça, vraiment. Je serrais des dents en la regardant, laissant un silence alors qu'elle paniquait au sol. Je regardais la dose, je la regardais elle.
Je lui parlais de ce que pourrait être son futur, sans savoir qu'il en serait totalement différent. Je sortais tous les clichés sur les femmes toxicos que je connaissais et ça ne semblait même pas la faire frémir. Elle me disait s'être fait une raison, que c'était ce qu'elle méritait et qu'elle ne ferait que me faire souffrir. Je levais les épaules. je suis né dans la souffrance. je suis orphelin, j'ai fugué je ne compte plus combien de fois, je suis dans la mafia sans être majeur. je pense que la souffrance j'y connais quelque chose déjà, tu ne vas rien m'apprendre. lui fis-je alors qu'elle ne cessait de me répéter la même chose. Je n'ai pas peur de la souffrance. De toute façon, je ne peux rien faire contre ce qui m'attire en elle. Je m'approchais d'elle malgré ses paroles pour me faire fuir. j'ai pas non plus la prétention de trouver mieux. soufflais-je pour faire référence à mon ancienne réplique en posant mes lèvres contre celles de la junkie, maintenant que nous n'étions que tous les deux. Elle me repousserait peut-être, j'en savais rien, j'm'en foutais.
Sa phrase me fit tomber auprès d'elle. Elle demandait de l'aide. C'était une phrase qu'elle n'avait jamais dite auparavant, et c'est ce qui faisait d'elle une autre femme, une femme responsable aujourd'hui qui connaissait ses faiblesses et qui reconnaissait avoir besoin d'aide extérieure. Je l'attrapais dans mes bras, la serrant contre moi, laissant d'autres émotions m'envahir. bien sûr que je vais t'aider. je suis là maintenant. fis-je en laissant couler les larmes que j'avais retenu dans la rage. tu sais que tu ne dois rien me cacher, même pas ça. tu sais qu'on peut trouver des solutions, tant qu'on est à deux. surtout que c'est dangereux, là. essayais-je alors en lui disant ça plus doucement que quand j'étais sur mes deux pieds. dis-moi juste si je dois aller chercher du lait, sérieusement. soufflais-je alors en posant ma tête contre la sienne, comme pour tenter de capter son regard alors qu'elle est plongée entre ses jambes, cachée. S'il fallait les nourrir autrement, c'était maintenant qu'il fallait anticiper car ils pourraient se réveiller pour réclamer. Je ne pouvais pas être sûre que le lait déjà préparé au frais était buvable. Mais c'était sûr que ça arrêterait leur alimentation au sein. et il faut qu'on se débarrasse de toute trace de ce genre dans la maison. Tu veux qu'on le fasse ensemble ou je te laisse le faire seule? lui proposais-je ensuite. Il fallait effacer la moindre trace de tentation dans la maison. Ce ne serait pas simple, je savais qu'elle aurait besoin de soutien. Même si une part de moi était encore très en colère contre elle, je l'aimais trop pour la laisser se débrouiller seule. on jette tout dans la poubelle extérieure et après tu vas te coucher. Tu as besoin de dormir. Je m'occupe de tout, on en reparle quand tu auras l'esprit plus clair. ça te va? lui fis-je alors doucement. Allez lève toi. lui fis-je alors en posant mes mains sur ses bras. ça ne servait à rien de creuser plus maintenant. il fallait faire le plus urgent et le reste attendrait au moins demain matin. Elle n'était pas dans un état suffisamment clair. Une fois qu'elle s'était levée, difficilement vu son angoisse, je reprenais son visage entre mes mains, j'effaçais ses larmes alors que les miennes avaient séchées. calme toi. je vais t'aider, tu le sais. je serrais mes mains autour de ses bras que je soutenais encore. je ne te lâcherais jamais.


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