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(#)Sujet: Re: yo que hasta ayer sólo fui un holgazán | Sam 15 Mai - 18:10
Kathelyn & Andrès
soy el guardián de sus sueños de amor
On parlait de paysages, de ce que nous avions vécu en marchant au bord de la mer. Je parlais de Paris, où elle avait dû voir de beaux panoramas quand même. Elle me confirmait en insistant quand même sur le côté "ville". Je ris légèrement. oui c'est un autre style de charme c'est sûr, mais il y en a un. A Madrid par exemple je trouve que le charme est dans le fait que c'est la capitale et que... tu croirais pas quand tu y es. C'est pas Paris avec les graaands boulevards par centaines, le fleuve au milieu, la mode, les magasins, la Tour Eiffel... enfin ça fait pas pareil du coup mais y'a un charme incroyable. Je saurais pas expliquer mais, chaque endroit en tout cas a sa beauté. fis-je alors en lui souriant, marchant près d'elle. j'avais regardé l'eau un instant et m'était souvenu que j'avais toujours une serviette dans la voiture alors je lui avais proposé en remarquant elle enfouissait ses pieds dans le sable. Je souris. hmmm tu peux me le dire que tu es de la team j'ai chaud dans le sable, hmm. la taquinais-je alors en continuant notre petite balade.
On s'asseyait et Kathelyn disons, ne le fit pas en grâce, ce qui me fit sourire. Elle ne cherchait pas à faire des manières ou que sais-je, elle était elle-même, qui s'asseyait élégamment dans le sable? personne. C'est le but, d'ailleurs, non? Je me soulignais cela avant de me perdre dans le paysage, pensant à toutes les fois où j'avais prié pour ma fille, où j'avais pensé à elle et à mon ex-femme, lors de mes missions, dans ces heures-là. Je lui demandais alors, pour justifier mon silence, si elle avait un truc comme ça. Elle me parlait alors de sa foi, me disant qu'aujourd'hui elle n'avait plus l'impression d'avoir ce truc. Je fronçais les sourcils, elle venait de m'apporter un élément important de sa vie. tu es croyante? ou... tu dis peut-être ça parce que tu perds foi? ce genre de choses pourraient justement te faire penser à la Création, non? La beauté offerte aux hommes. lui fis-je alors en lui souriant. En Espagne, on est forcément un peu croyants, ça fait parti de la culture. Noël, Carème, Pâques, la confession, le Paradis, tout ça... On y passe forcément. Je ne suis pas de là à aller à l'église tous les dimanches mais, j'ai certaines fondations dans ma façon de voir les choses. Kathelyn semblait complètement perdue, abandonnée et ça me faisait pas mal de peine, sans trop savoir pourquoi. j'avais envie d'être là pour elle, de lui rendre ce sourire magnifique qu'elle doit avoir. Elle me lâchait ensuite un merci venu de nul part, en se recroquevillant sur elle-même. Je tournais la tête vers elle, pensif. Pourquoi me disait-elle merci, qu'avais-je bien fais? Puis elle tournait la tête et me fit un sourire qui me fit louper un battement de coeur. Je clignais des yeux pour tenter de rester concentrer sur ce qu'elle allait me dire. Je souris ensuite naturellement en entendant ça. ne me remercie pas. j'en avais besoin aussi, je crois. merci à toi de m'avoir fait confiance pour y arriver. lui fis-je alors en lui souriant. En partant du bar, j'avais eu en tête de vouloir lui changer les idées. Elle semblait m'avoir avoué que j'avais réussi et je n'étais pas peu fier. Après un échange de regard, elle s'écroula dans le sable, regardant les étoiles désormais présentes. Je la regardais un instant alors qu'elle me posa une nouvelle question. J'écarquillais les yeux, je ne m'y attendais pas. ça m'avait sorti de mes pensées tout à coup en tout cas. oh heu, non. j'suis pas du genre à avoir forcément besoin d'être avec quelqu'un. surtout après ce que je venais de vivre, d'autant plus. je laisse venir si jamais ça devait arriver, quoi. donc la réponse est non oui, j'avais été perturbé par cette question. Je savais qu'elle était fiancée, je savais qu'elle était fort perdue à cause de la situation de son couple, qu'elle ne savait pas quoi faire et je n'avais pas le droit d'avoir d'autres pensées que ça. ça devait s'arrêter ça. je tournais la tête pour regarder le sable un instant, l'esprit complètement brouillé. pourquoi étais-je parti dans les détails comme ça? Qu'est-ce qu'on s'en fout? Un simple "non" aurait suffit, elle demandait sûrement ça poliment pour le temps qu'elle passait avec toi, idiot.
Heureusement, elle repris la parole en me proposant une glace. Je lui faisais oui de la tête alors qu'on se levait. Elle voulait m'offrir cette glace, puisqu'elle n'avait pas payé le dîner et j'acceptais. Direction la voiture et son lieu de travail pas très loin. Elle demandait les glaces à sa collègue qu'elle semblait apprécier. Elle nous fit deux petites oeuvres. merci beaucoup, c'est adorable dis-je à sa collègue avant de regarder Kathelyn. merci, elle a l'air extra lui fis-je alors avant de goûter à la gourmandise en sortant de là. Elle me fit aller vers une ruelle un peu sombre et alors qu'elle faisait la vanne, j'y avais pensé et je fronçais déjà les sourcils. Du coup, je riais. m'ouaaais je me méfie quand même, passe en avant fis-je alors avant de rire doucement et de la suivre tranquillement, découvrant une petite place sympathique où des jeunes parlaient entre amis et d'autres se bécotaient en couple sur un banc. Elle me demandait si ce n'était pas mignon. Je ris légèrement. si, très mignon. fis-je alors. Encore une fois, pas d'autres pensées, Munoz. Coupe moi ça. du coup tu serais plutôt de quelle team? Team je profite de ma soirée avec mes potes ou team joli coeur avec mon boyfriend, si tu étais à leur place? lui fis-je alors en riant, sans réfléchir une seconde que je pourrais lui faire croire que je la fais choisir entre une friendzone ou pas avec moi. Je n'y étais pas du tout, j'étais complètement dans le flou et je disais n'importe quoi. pour faire le cool j'peux dire que je serais plutôt avec mes potes, à la limite en tenant mon crush par la taille comme disent les jeunes, mais j'suis trop espagnol et romantique pour ça. déconnais-je alors en essayant de tourner ça à la rigolade et à l'auto-dérision. Je retournais sur ma glace pour me concentrer, au milieu des arbustes et d'une Kathelyn dont les yeux brillaient sous les lumières de la ville et des étoiles. Là, j'ai besoin de notre Dieu, j'ai besoin d'être sauvé du piège dans lequel je me suis mis tout seul et qui réside dans ses yeux. Parle, dis quelque chose, vite. tu as l'air de bien t'entendre avec ta collègue fis-je alors, en m'insultant tout de suite intérieurement de cette question débile. tu n'as pas froid, ça va? allez on retombe à pieds joints dedans.
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(#)Sujet: Re: yo que hasta ayer sólo fui un holgazán | Sam 15 Mai - 22:22
Kathelyn & Andrès
soy el guardián de sus sueños de amor
Sur la plage Andrès me questionna au sujet de ma foi. Etais-je croyante. J’acquiesçai d’un signe de tête immédiatement. La question ne se posait pas. « Oui je suis croyante et pratiquante. Mais en ce moment j’ai un peu de mal à trouver ce dont j’ai besoin dans la religion. Dieu a offert tant de beauté aux hommes mais en a rempli certains avec tant de malveillance … » Je laissai ma phrase en suspends. Je ne voulais pas m’aventurer dans une telle conversation. Je ne voulais pas lui dévoiler plus qu’il n’en savait déjà. Je ne voulais pas d’un regard plein de tristesse se poser sur moi. Non je n’avais pas besoin de ça et je ne voulais pas gâcher cette soirée. Je le remerciai alors de m’avoir offert un moment de répit dans ma vie compliquée. Et puis, je lui demandai s’il avait quelqu’un dans sa vie. Il savait pour moi, mais n’avait rien mentionné à son égard. Personne dans son cœur. Je souris en l’entendant me dire qu’il laissait juste les choses se faire, tranquillement, et il adviendra ce qu’il adviendra. C’était un peu comme ça que William avait bouleversé ma vie. Je n’avais rien cherché et il était arrivé. Il accepta ensuite ma proposition de prendre une glace.
Je l’entrainai dans une petite ruelle qui menait à une jolie place pas trop connue des touristes. Il fallait connaitre le chemin pour y aller. J’aimais bien y faire ma pause quand je travaillais. C’était calme et les arbres faisaient de l’ombre lors des après-midi très chaud. De nuit le charme était encore tout autre. Andrès renchérit sur mon commentaire et je ne pu m’empêcher de sourire. Je réfléchis un instant à sa question. La réponse n’était pas simple à trouver et je me trouvais légèrement désemparée. « Euh … je ne sais pas. » Il répondit alors que lui, il aurait du genre à être avec ses amis accompagnés de sa petite-amie, la main sur sa taille. J’esquissai un sourire. Je l’imaginais bien dans cette situation oui. « Trop espagnol et trop romantique … intéressant … » Jelui offris un petit sourire taquin. Moi, je n’étais pas du genre à sortir en bande, ou très rarement. Alors sans doute que je serais plutôt comme le petit couple qui se murmurait des mots doux à l’oreille en s’embrassant tendrement. Mes yeux s’étaient d’ailleurs perdus sur eux un instant. Je sentis mon cœur se serrer dans ma poitrine alors je détournai le visage et mangea un peu de ma glace. « Elle est gentille oui, toute l’équipe est vraiment sympa. J’ai de la chance de travailler là-bas. » répondis-je. Je montai sur le bord de la fontaine et commençai à marcher en équilibre de quelques pas. L’eau de la fontaine m’éclaboussa légèrement. Mon corps fut parcouru d’un frisson qu’Andrès releva. « En tant que bon espagnol romantique, tu me prêterais ta veste si je disais que j’ai froid ? » Je ne pu m’empêcher de sourire en croisant ses yeux. « Ne t’en fais pas, ça va. » ajoutai-je. C’était seulement la différence de température entre l’eau et ma peau chaude qui m’avait fait frissonner. Je n’avais pas particulièrement froid.
Mes yeux toujours perdus dans les siens, je sentis de nouveau mon cœur faire un bond dans ma poitrine, de la même manière que sur la plage. Je portai mon attention sur ma glace pour détourner mes pensées. Comme une maladroite, un petit bout tomba sur le haut de mon chemisier. Était-ce vraiment de la maladresse ? Peut-être était-ce plutôt décontenancé par ce que mon corps m’envoyait comme signaux. Discrètement, je m’essuyai essayant tant bien que mal de réparer les dommages. Dieu me mettait-il à l’épreuve face à cette nouvelle rencontre ? Je fronçais les sourcils. Je relevai la tête et m’aperçus de son regard sur moi. Un silence s’installa entre nous un instant. Je me passai ma main nerveusement dans mes cheveux et me raclai la gorge avant de lancer une conversation. « C’est quoi la chose la plus folle que tu ais fait dans ta vie ? » Je fis un quart de tour sur moi-même pour continuer à faire quelques pas sur le bord de la fontaine, vacillant et manquant de tomber dedans. Le danger, le risque, il y avait quelque chose d’excitant là-dedans finalement. La vie pouvait basculer du jour au lendemain alors pourquoi devrais-je continuer à avoir peur continuellement de ce qu’il pourrait arriver ? Là présentement de me retrouver mouiller de la tête aux pieds et ce serait bien la dernière chose que je souhaitais, alors je m’assis prudemment sur le bord. D’un signe de la main, je proposais à Andrès de faire de même.
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(#)Sujet: Re: yo que hasta ayer sólo fui un holgazán | Dim 16 Mai - 13:13
Kathelyn & Andrès
soy el guardián de sus sueños de amor
J'apprenais qu'elle était croyante et pratiquante. J'enregistrais cette information aussi vite qu'elle me l'avait dit, en l'écoutant ajouter des éléments. Elle avait l'air d'avoir du mal à se situer maintenant dans sa foi. Peut-être était-ce à cause de la raison pour laquelle son fiancé était en prison. ça représentait quelque chose de négatif chez l'homme et c'est une partie assez complexe de la religion. Je levais les épaules sur ce qu'elle venait de dire. j'en ai vu des hommes mauvais dans ma vie, ils ont même essayé de me tuer! fis-je alors sur le ton de l'humour en faisant référence à mon ancien métier de militaire. mais je pense qu'ayant tous une partie "noire" en nous, on choisit de notre libre arbitre de la laisser prendre le dessus ou pas. L'important c'est ce qui arrive suite à ces mauvaises intentions, ce qu'Il nous réserve et ce qu'Il décide de notre destinée. Il est toujours du côté du Bien. Enfin, je pense hmm. Ayant eu une petite fille fort malade, j'avais passé des heures à prier ce Dieu-là. Il avait préféré la libérer de ses souffrances dont il ne réussissait pas à la défaire. C'était comme ça et avec le temps, j'apprenais à m'y faire.
On se retrouvait, une glace à la main, sur une petite place adorable après une ruelle bien étrange où elle m'avait lancé une petite blague qui m'avait fait rire. On croisait des jeunes et je lui demandais à quel groupe elle appartenait. En me rendant vite compte de ce que je venais de faire, je répondais à la question moi-même sur le ton de l'humour. Je disais que je mélangerai les deux scènes probablement alors qu'elle m'avait dit qu'elle ne savait pas. Ou alors elle ne préférait pas répondre mais je le respectais. ouiii y'a des choses pour lesquelles on devine vite où je me situerai, à cause de ça. fis-je en faisant mine "oup's" en tirant mes lèvres en arrière avant de rire doucement. Ouf, je m'étais sorti de cette situation délicate. M'enfin, il y avait toujours quelque chose qui planait et alors qu'elle regardait encore le couple sur le banc, je lui demandais pour sa collègue histoire d'essayer d'encore me sortir de là. Elle me répondait qu'elle l'aimait bien comme le reste de son équipe. ça a l'air sympa comme lieu de travail, en effet. heureusement qu'on fait pas la même chose ou alors je me ferais du soucis de la concurrence riais-je alors. c'est important de se sentir bien dans son équipe et dans son travail, c'est un point d'honneur à mes yeux que je ne cesse de répéter à mes collègues lui fis-je alors en souriant. C'était vrai, je voulais un endroit familial et pour ça l'équipe devait aussi se sentir en famille. je les protégeais comme mes petits poulains. Elle montait sur la fontaine pour marcher sur le bord. Dangereux, ça, haha. Je la regardais faire en souriant. Je lui demandais si elle avait froid. Sa remarque me fit rire. oui, très certainement. tu vois, on m'anticipe sur certaines choses quand même! fis-je en riant alors qu'elle disait que ça allait. Il faisait bon, en dehors de l'eau de la fontaine, donc normalement il n'y avait pas de risque d'avoir froid mais je ne savais pas si elle était plutôt frileuse ou pas.
Je la regardais un moment avant qu'elle ne regarde sa glace. Un instant, je fis la même chose jusqu'à ce que je remarque qu'elle s'en était fait tomber dessus et tentait de cacher ça le mieux possible. ça me fit sourire. Elle remarquait mon regard sur elle et se mit à me poser une question sans aucun rapport en finissant par s'asseoir prudemment au bord de la fontaine après avoir fait quelques demi-tour dangereux. Elle m'invitait à venir près d'elle et je réfléchissais à sa question en m'asseyant, une jambe pliée, je tenais mon genoux avec mon avant bras. Hmmm je suis pas mal attiré par l'adrénaline. L'armée m'a offert pas mal de possibilités. J'ai fais du saut en parachute, de l'hélicoptère, du deltaplane, du quad, du bateau... fis-je alors avant de la regarder. Elle ne semblait pas avoir tout à fait les mêmes expériences. Je riais légèrement. forcément je n'ai pas froid aux yeux. ce que j'ai le plus aimé en dehors de tout ça c'est l'ULM et le saut à l'élastique. Ah et les traversées sur tyrolienne dans la forêt. listais-je alors avant de replonger mon regard dans le sien. Je souris. vu ta tête je pense que tu n'as pas fais tout ça, toi. riais-je alors en la taquinant, la bousculant doucement par un petit coup d'épaule. ce sont des expériences vraiment libératrices. ça fait peur comme ça, c'est vrai. mais une fois qu'on a goûté à ce sentiment de liberté, on a du mal à pas vouloir y repasser. c'est comme ceux qui adorent les parcs d'attractions, si tu as déjà pu y aller. je cherchais un point de comparaison pour l'aider à comprendre car je devinais qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de goûter à ce côté là de la vie. J'adorais lui faire connaître, d'ailleurs, comme j'avais pris l'initiative pour la voiture.
Je prenais une grande respiration après m'être encore perdu sur son visage quelques secondes et j'attrapais mon téléphone. tu connais quel genre de musique du coup? lui demandais-je en souriant. Je regardais autour de nous, les jeunes étaient loin et ne seraient pas dérangés si jamais mon téléphone sortait un son. en ce moment j'adore écouter des vidéos de la nature et du coup j'ai appris à aimer un style electro qui... je sais pas. ça se ressent je trouve. j'aime bien mettre mon casque, me mettre à la fenêtre ou assis dans un endroit comme celui-ci et tout lâcher comme ça. c'est différent du saut à l'élastique mais c'est plus accessible. fis-je en souriant, amusé, la regardant une dernière fois mais mon coeur et mon corps reprenaient ces signes de plus belle alors je tournais vite mon regard vers mon application de téléphone Spotify pour sortir ce son. Je m'asseyais en tailleur sur le bord de cette fontaine tout en la laissant entendre ce titre. Parfois, je fermais les yeux pour respirer profondément. C'était vraiment un effet apaisant, je trouvais. Alors, si ça pouvait l'aider quand elle aurait besoin de prendre un temps calme, j'en serai ravi. tu aimes bien? lui demandais-je alors ensuite, ayant hâte de savoir ce qu'elle aimait écouter. j'adorais la musique, c'était un des moyens pour m'évader.
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(#)Sujet: Re: yo que hasta ayer sólo fui un holgazán | Dim 16 Mai - 23:03
Kathelyn & Andrès
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Je m’intéressa aux choses les plus folles qu’il ait pu faire dans sa vie. Il avait dû en voir et en faire durant son service militaire. Andrès avait l’air d’être le genre d’homme à savoir prendre des risques considérés contrairement à moi qui me contentait de vivre dans ma zone de confort. Il me lista tout un tas de choses qu’il avait fait, des activités à sensations fortes qui me faisait frissonner rien qu’à imaginer les faire. Je reçu un petit coup d’épaule taquin. Le premier contact que j’avais avec Andrès, physiquement. Je secouai la tête. « Non, je n’ai pas fait tout ça. Et je crois pas que j’en aurais envie, je manque pas mal de courage. » Je me mis à rire alors qu’il essayait de m’expliquer que cela pouvait donner un sentiment de liberté qui amenait à refaire encore et encore ces choses-là. Comparé ça aux manèges des parc d’attraction me semblait tout de même être minimisant. « Cinq ans que je suis à Miami et je ne suis jamais monté dans un manège. Il va falloir que j’y remédie pour comprendre ce que tu aimes tant dans les sensations fortes. » J’esquissai un sourire et terminai ma glace.
Je le vis sortir son portable de sa poche et me demanda quel genre de musique j’écoutai. Je haussai les épaules avant de lui répondre. « J’écoute un peu de tout. Je t’avoue que ça change en fonction de mon état d’esprit bien souvent. » Après une rapide explication à propos d’un nouveau style de musique qu’il avait découvert, Andrès me fit écouter une musique. Silencieusement, je me laissai porter par le début du son qui sortait de son téléphone. J’hochai la tête en le regardant et approuva ce que j’entendais. La musique se fondait tellement bien avec l’état d’esprit de la soirée. Calme, apaisant, ressourçant. « J’aime beaucoup. » répondis-je simplement en me laissant de nouveau happé par le son. Je recroquevillai une jambe sur moi et posai ma tête sur mon genou. Ma main droite en voulant trouver le bord de la fontaine se retrouva sur la main d’Andrès sans le vouloir. Je sentis mon cœur rater un bond dans ma poitrine et je la décalai juste à côté instinctivement. « Pardon. » dis-je toute gênée. Je me sentis quelque peu rougir. Oh non … heureusement que la pénombre cachait cela. La musique prit fin et le silence s’installa. Le groupe de jeunes était parti, ne laissant plus que les deux amoureux, qui se susurraient des mots doux en gloussant, et puis nous deux. « Quand je vais courir, j’aime beaucoup écouter Fall out boy ou bien Sum 41. C’est motivant je trouve. En ce moment, lorsque je veux juste une musique d’ambiance chez moi je mets une playlist de chansons tendances du moment mais reprise en instrumental. Franchement, je n’ai pas vraiment un univers musical plus apprécié qu’un autre. » D’ailleurs, il y avait souvent, quasiment tout le temps de la musique chez moi. La grande maison dans laquelle je vivais était bien vide et je ressentais le besoin de la combler constamment par de la musique. « A l’occasion tu devrais venir courir avec moi, qu’est-ce que tu en dis ? » C’était toujours plus sympa de faire un footing à deux que tout seul. Cela faisait un petit moment que je n’avais pas eu un partenaire de course et cela me ferait du bien je pense de partager quelques kilomètres avec un autre sportif. Puis je me rendais compte que j’étais peut-être trop entreprenante. Je relevai nerveusement une mèche de cheveux que je coinçai derrière mon oreille. « Tu peux refuser aussi. Je t’en voudrais pas ! » Je me mis à rire, un système d’auto-défense face à la nervosité que j’éprouvais.
Je regardai l’heure sur ma montre. La soirée défilait à toute vitesse. Je n’allais pas me transformer en citrouille passer l’heure de minuit mais il allait bien falloir que je pense à rentrer. Demain je travaillais et sans doute que lui aussi. En voulant me relever, je vacillai je ne sais comment et donna un coup d’épaule Andrès qui se retrouva chancelant sur le bord de la fontaine à deux doigts de tomber dedans. Par instinct je lui attrapai la main pour le garder en sécurité sur le bord et le tira vers moi. « Oh mon dieu. Pardon ! Ça va ? » lui demandai-je paniquée. Je faisais preuve d’une maladresse sans faille. Nos deux visages ne se trouvaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Nos yeux se croisèrent un instant. Je détournai mon regard, confuse par la situation. « Je suis désolée. » Ma main tenait toujours la sienne mais je ne m’en rendais pas compte.
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(#)Sujet: Re: yo que hasta ayer sólo fui un holgazán | Ven 21 Mai - 10:32
Kathelyn & Andrès
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Elle m'avait demandé ce que j'avais fais de plus fou dans ma vie et je lui avais raconté un tas de trucs : avec l'armée, j'avais pu testé un tas de choses. En général, quand on devient militaire, on a pas tellement peur de l'adrénaline, au contraire. Vu la façon dont elle me regardait, j'avais fini par parler des manèges et de la sensation que ça donnait pour inclure un ordre d'idée. Elle me disait penser ne jamais faire ce genre de choses et elle m'avouait ne jamais avoir été faire les manèges du bord de plage. Je fis les yeux étonnés. Quand on habite ici, c'est souvent une des premières choses qu'on fait. c'est un petit ordre sur ce que ça peut faire mais, ça donne une idée. Essaie, on ne sait jamais avant d'avoir tenté l'expérience. dis-je alors de façon générale mais là pour parler évidemment des manèges, rien d'autres.
Je décidais tout à coup de lui faire écouter une musique que j'aime particulièrement. Ce moment m'y faisait penser et comme elle était arrivée dans notre "société" il n'y a pas si longtemps que ça, elle pouvait se faire une idée des choses qui pouvaient exister et de ce qu'elle pouvait apprécier. Elle n'avait pas été dictée par des parents dès la naissance et quelque part, je trouvais ça pas mal pour elle. Elle m'avouait ne pas avoir de goût particulier et écoutait ma proposition avec attention. Elle hochait la tête pour approuver ce qu'elle entendait et affirmait ça par des mots. Je lui souris alors qu'elle pris son genou contre elle. Elle faisait beaucoup ça, j'avais l'impression. Son corps parlait énormément. Moi, je n'avais pas bougé, assis sur cette fontaine auprès d'elle. Quand elle s'appuyait sur la fontaine, elle frôlait la mienne et fit un mouvement de recul soudain en s'excusant. je souris, amusé. tout va bien, je ne vais pas te mordre fis-je alors pour la taquiner et pour apaiser cette mini tension qu'elle avait cru sentir alors que pas du tout. Je reculais tout de même ma main pour ne pas la perturber encore par inadvertance. Elle me parlait ensuite de ce qu'elle écoutait en allant courir. Je hochai la tête à mon tour. très bon choix. Quand je cours j'aime bien mettre des playlists random sur Spotify, souvent ça me fait connaître des sons que je connaissais pas. Ceux que tu cites sont supers, déjà. lui fis-je alors en souriant. Elle avait des goûts sympas en musique, je le soulignais. Puis les reprises en instrumental c'était juste incontournable. j'te rejoins sur les covers. souvent on tombe sur des reprises meilleures que les originales. lui fis-je alors en lui souriant. Elle me proposait ensuite d'aller courir ensemble avant de se rétracter en disant que je pouvais refuser. Je ris encore. Elle avait peur d'être maladroite, sûrement. oh non, ça me ferait plaisir. Puis on s'enfilerait un tas de plats après. lui fis-je alors en riant légèrement. J'étais assez solitaire depuis que j'étais ici alors l'idée de partager un moment comme ça de mes journées avec Kathelyn me faisait plaisir. J'ajoutais les plats après car on avait parlé de sa cuisine et de ma cuisine. Peut-être que j'avais été trop intrusif à mon tour mais, je ne dis rien, me disant que de toute façon à la limite c'était trop tard.
Je la vis ensuite regarder l'heure. Je n'avais aucune idée de l'espace temps dans lequel nous étions et je m'en rendais compte à présent. Elle commençait à donner signe qu'elle avait se lever, elle allait vouloir rentrer. Cette idée me rendit un peu triste, je m'en rendais rapidement compte, mais elle avait sûrement d'autres choses à faire ou elle bossait sûrement le lendemain. J'allais la suivre quant accidentellement elle me donnait un coup qui, dans le geste, avait failli me faire tomber vers l'eau de la fontaine avant qu'elle ne me rattrape et me ramène dans l'équilibre, tout près d'elle à présent. Elle était là, à quelques centimètres à peine de mon visage et sa main était dans la mienne. Je comprenais mieux pourquoi elle avait éloigné sa main, plus tôt. Cette sensation... J'avalais fortement. Elle avait envahi tout mon être et sur le moment je me retrouvais tétanisé, ne pouvant la lâcher ni m'éloigner. Je me rendais compte que je n'avais même pas répondu à sa question. oui, oui ça va. fis-je alors. Elle tournait le regard alors que je ne l'avais pas lâché des yeux. Cette sensation, c'était beaucoup. J'avais l'impression d'en prendre plein la vue. Kathelyn était si naturelle, si spontanée, si... stop, Andrès.
je vais te raccompagner fis-je alors en lâchant difficilement mais avec douceur sa main. Je l'avais dis en faisant comprendre que je l'avais vu regarder sa montre. tu m'indiques le chemin? lui demandais-je alors. Maintenant que j'avais réussi à m'éloigner d'elle, c'était un peu plus simple de voir clair dans mon esprit. On retournait à la voiture et j'attendais de savoir où je me dirigeais. Je me garais devant sa maison. Adorable bâtisse, d'ailleurs, mais grande pour une jeune femme seule. J'avais moi-même acheté une petite maison en arrivant ici dans laquelle je me sentais aussi pas mal "seul", dans sa situation j'imaginais que ça devait être pire car quelqu'un manquait à l'équation. ça a l'air joli chez toi. lui fis-je alors en lui souriant doucement alors que la voiture était arrêtée. je vais aller voir si les gars gèrent la fermeture, moi. fis-je alors pour ne pas qu'elle se sente obligée de m'inviter ou quoique ce soit. Et puis, ce que j'avais ressenti plus tôt me faisait prendre de la distance : ce n'était pas "bien". Il valait mieux se séparer là pour ce soir. je suis heureux d'en savoir plus sur toi, en tout cas. Tu me diras quand tu veux aller courir. lui fis-je quand même, car je voulais être sûr quand même de la revoir, et vite. que sueñes con los angelitos lui fis-je alors en espagnol comme formule de bonne nuit. Je lui souris tendrement. Je ne pouvais nier que la lumière du soir soulignait la beauté de son visage.