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Madison m’avait invité au mariage de son amie Sky. Je n’avais pas pu m’y présenter pour la simple et bonne raison que je n’étais pas à l’aise avec tout ça. Avant son départ, elle m’avait redemandé de la suivre mais encore une fois, j’avais décliné l’offre. Je savais qu’elle n’aimait pas l’idée de se pointer là-bas seule. Je m’en voulais et j’aurais aimé pouvoir être là pour elle. Je tenais beaucoup à ce petit bout de femme et c’était bien pour ça que j’avais eu une idée complètement folle.

C’est vers 9h le matin que j’avais demandé à un chauffeur de Londres d’être mon complice pour la suite des choses. J’avais tout réglé avec lui par téléphone dans le but d’essayer de me faire pardonner auprès de mon amie. Ce dernier avait cogné à la porte de la chambre de Madison, jusqu’à ce que cette dernière répondre d’une voix endormie. Antonia avait ouvert la porte, s’approchant doucement du lit où il tendit une simple enveloppe.

« Bon matin Campbell. J’espère que tu ne m’en veux pas trop de te faire réveiller par cet homme dont tu ne connais même pas le nom. Ça fait un peu peur quand on y pense… Son prénom est Antonio et c’est le chauffeur de la voiture qui t’attends à l’extérieur. Je te laisse enfiler une belle robe.... et faire ta valise. Je t’en dis pas plus pour le moment. Je te demanderais de m’envoyer un SMS dès que tu es assise dans la voiture.

A+ docteure!
William.  »

Antonio avait souri à Madison lorsqu’elle s’était arrêtée de lire. Il lui fit signe qu’il allait retourner à la voiture car il avait des choses à faire. Car oui, comme de fait… lorsque la jolie jeune femme, maintenant prête, était retournée à la voiture, il lui avait d’abord ouvert la porte et sur la banquette arrière, juste à côté d’elle, reposait un mimosa ainsi qu’un croissant avec une belle coupe de fruit. Je m’étais quand même assuré qu’elle n’ait pas l’estomac vide pour la suite des choses.

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La veille avait été une très belle journée et une très belle soirée. Mon amie Sky s’est marié et semblait très heureuse. C’était même très émouvant. Un mariage à Londres, ça signifie beaucoup je le sais et ça signifie aussi que son mari l’aime très fort pour lui offrir ce cadeau. C’est en même temps normal sinon le mariage pourrait être remis en question. Mais ce que je veux dire, c’est que c’est une très belle preuve d’amour et qu’il n’y a rien de plus beau dans une histoire quand l’amour est prouvé.
Couchée depuis seulement quelques heures, j’eus l’obligatoire d’ouvrir les yeux quand on frappa à ma porte. C’était confus, je n’étais même pas certaine que c’était réel. Pourtant, c’était belle et bien le cas. Je le compris en entendant à nouveau quelqu’un frapper. « Oui ? » Demandais-je intriguée d’une voix endormie.
Un homme entra, vêtue comme un chauffeur. Je fus surprise et forcément, je m’étais redressée, prête à attraper la lampe de chevet pour me défendre de bon matin mais mon inquiétude partit lorsque je pris possession de la lettre qu’il tenait. Un sourire s’était affiché sur mon visage, un sourire agréablement surpris. Je ne m’attendais pas à ça de William et encore moins ici, à Londres.
Le chauffeur me regarda alors, le sourire aux lèvres. Mademoiselle Campbell, je vous attend devant le cottage. Je lui avais donc offert un sourire avant d’aller immédiatement prendre une douche. Même si je ne savais pas où j’allais, je devais me laver. Question de principe et d’hygiène je suppose. J’espérai n’avoir réveillé personne en prenant ma douche au fond du couloir et puis si c’est le cas, je m’en fiche. Je n’ai pas vraiment le choix.
Une fois prête, c’est-à-dire vêtue d’une robe comme me l’avait demandé William, brushing et maquillage fait, j’étais descendu avec ma valise chaussée d’une paire de talon Louboutin, histoire de restée sexy et classe comme toujours.
Le chauffeur m’ouvrit la portière pour que je puisse m’installer à l’arrière de cette sublime voiture de luxe. J’y découvris un croissant et un mimosa, ce qui me fit sourire naturellement. William avait pensé à tout. Je m’étais donc mordu légèrement la lèvre. Je me demandais bien ce qu’il préparait. Je trouvais ça si touchant et romantique qu’il me fasse cette surprise.
Je pris donc ensuite mon téléphone comme demandé lorsque le chauffeur démarra pour quitter le cottage.

Hello Docteur ! Je suis assise dans ce sublime véhicule et je me fais conduire comme si j’étais une grande dame d’Amérique. Où-est-ce qu’il m’emmène ?

Le sms venait d’être envoyé à William et sans plus attendre, je pris un snapchat, mimosa en main, pour montrer à mon réseau de contacts ce qui était en train de se produire. Snapchat que je n’avais pas oublié d’envoyer à William.

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Je compris que Madison se trouvait dans sa voiture lorsqu’elle m’envoya un SMS. Ce dernier m’avait arraché un sourire et je m’étais empressé de lui répondre, je ne voulais pas la faire attendre après tout : elle était déjà tellement dans l’ignorance tant qu’à la suite des évènements.

« Haha! Je suis certain que cette voiture te va très bien! Le petit dej te plaît? Et puis… garde ton mal en patience, tu le sauras au moment venu! »

J’avais posé mon téléphone sur la table devant moi en souriant. J’osais espérer que tout soit ok et que tout se passe très bien. Ça demandait beaucoup d’organisation et les chances que tout ne se déroulent pas comme prévu étaient assez hautes. Je ne perdais pas espoirs et lorsque je reçu un snapchat de Madison avec son verre à la main, je mis ma main devant la caméra de mon téléphone pour faire uniquement un écran noir en lui souhaitant un bon petit déjeuner. Je regardai l’heure devant moi, c’était foutument stressant tout ça. Au bout d’une dizaine de minutes, je lui écris à nouveau.

« La voiture s’arrêtera dans quelques minutes. Sur le plateau, en dessous de l’assiette de ton croissant… tu as une enveloppe avec quelques billets. Je te demande d’acheter un CD de musique, un seul et choisi-le bien! »

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Le regard dirigé vers mon téléphone portable, les doigts sur l'écran tactile, je rédigeais mon sms en affichant un petit sourire sur mon visage. J'étais de bonne humeur malgré le peu de sommeil que j'avais eu cette nuit.

Evidemment qu’il me plait, il est juste parfait. Dommage que tu ne sois pas là pour le déguster avec moi. Je suppose que seuls le mimosa et les croissants auront le droit de toucher mes lèvres ce matin.

J’avais souris en envoyant ce sms. Il me fessait une belle surprise en ce moment même et moi je ne trouvais rien d’autre qu’un petit pique pour le taquiner J’en avais d’ailleurs profité pour lui envoyer un snapchat où on pouvait clairement me voir avec ma coupe de mimosa en main. J’étais contente et chanceuse de ce qui était en train de se passer. Je n’étais pas certaine de réaliser encore ce qui était en train de se produire.
Quelques minutes plus tard, William m’envoya un nouveau sms. Je devais prendre l’argent sous le plateau et acheter un seul CD lorsque la voiture s’arrêtera. Intriguée, je m’étais mise à parler au chauffeur. « Anthonio… Dites-moi… Que prépare monsieur Armstrong ? Lui demandais-je d’une voix douce et sensuelle. Il faut savoir parler aux hommes parfois. Ce dernier me regarda dans le rétroviseur intérieur puis appuya sur un bouton. La vitre se remonta progressivement.   « Anthonio ! Dis-je d’une voix qui n’était plus tellement douce. Mince !
La voiture s’arrêta et Anthonio ouvrit ma portière en souriant, surement fière de son coup précédent. Je pris donc les billets sous le plateau avant d’entrer dans le magasin de disque.  J’avais une grosse pression, je ne savais pas quel CD acheter, quelle genre de musique choisir. William me mettait dans une position difficile… Cependant, je pris une décision et attrapa l’album de mon choix. « Hands All Over » de Maroon Five. Espérons que ça fasse l’affaire. J’avais donc payé avant de retourner dans la voiture afin d’envoyer un sms à William.

Mon achat est fait docteur. J’attends vos instructions.
M.

Ecrire le sms de la sorte m’avait juste fait rire. Il n’y avait pas grand-chose mais il ne me fallait pas non plus grand-chose pour pouvoir rire. A quoi bon perdre du temps ? Il faut rire tant qu’on le peu.
 

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Tout semblait bien se passer jusqu’à maintenant. Du moins, je n’avais pas trop de nouvelle mise à part les SMS que m’envoyait Madison. Cette dernière semblait amusée par la situation et c’était bien le but. Je lui sortais mon grand jeu. C’était ma manière à moi de oui, me faire pardonner pour le mariage mais également de lui faire plaisir. Elle méritait de sourire cette femme et si je pouvais égailler sa journée… c’était tant mieux. Je reçu un SMS de sa part, elle avait son album en main.

« J’ai confiance en vos goûts musicaux mademoiselle Campbell. Maintenant, profitez de la vue que Londres vous offre et laissez-vous guider.
W. »

Je fermai l’écran de mon téléphone en me levant. Je commençai à faire les 100 pas et pourtant, je n’avais pas terminé d’attendre. Pendant ce temps, Anthonio fit un petit tour du centre-ville de Londres. Passant devant les lieux touristiques bien connus pour finalement arriver à destination. Du moins, le prochain arrêt de Madison. Ce dernier sortit pour finalement venir ouvrir la porte à la jolie demoiselle. Une deuxième enveloppe venait d’être tendit en direction de cette dernière alors qu’elle pouvait bien remarquer qu’elle se trouvait à l’aéroport.

« Rebonjour Campbell!
Tu t’es rendu jusqu’ici sans trop de mal. Le meilleur reste à venir. Je te souhaite bon vol et fait attention une fois là-bas… on dit que les Français sont chiants.
P.S : Les macarons au chocolat sont mes préférés. »

« Bon vol Madmoiselle Campbell. Ce fut un plaisir » dit alors Anthonio

Le tout était accompagné d’un billet d’avion pour la France. L’avion quittait dans 1h30.

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William voulait que je profite de la vue que m’offrait Londres. C’est donc ce que je fis. Anthonio m’emmena dans le centre-ville et m’offrit la possibilité d’apercevoir de nombreux monuments. Je n’avais jamais vue Big Ben d’aussi prêt.
Finalement, c’est à l’aéroport que ce dernier s’arrêta. Je compris alors que j’allais quitter le pays. C’est pourquoi, je m’étais empressée d’envoyer un message à Sky pour m’excuser de mon départ à l’improviste. C’était la moindre des choses à faire.
Je sortis donc du véhicule une fois qu’Anthonio m’ouvrit la porte et je pris connaissance de cette nouvelle lettre. Une lettre qui me fit rire. J’allais donc prendre l’avion pour la France. C’était juste inattendu et incroyable. Merci Anthonio. Même si j’ai faillis vous assommer avec ma lampe de chevet, j’ai apprécié notre rencontre. Lui souriais-je alors avant de lui donner un pourboire de deux cent dollars pour le remercier. Je savais être généreuse quand il le fallait.
Je partis donc m’enregistrer avant d’aller m’asseoir dans la salle d’attente.

Je suis dans la salle d’attente, j’attends mon vol. Tu sais ce que tu es William ? Un grand malade ! T’es complètement fou !

J’avais naturellement émit un sourire en envoyant ce sms. Une heure plus tard et demie plus tard, je fus installée dans l’avion à la place qui m’était attribué. L’avion venait tout juste de décollé et j’avais bien entendu éteint mon portable comme l’avait demandé les hôtesses de l’air et le chauffeur. Je repensais à William et à ce qu’il était en train de faire. C’était inattendu, spontané, surprenant et touchant. Jamais un homme ne m’a offert autant d’attention dans le passé. J’étais tellement sous le charme en ce moment…

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Le SMS de Madison m’avait arraché un grand sourire. Il attendait donc l’avion et tout se passait bien correctement. Je m’étais gratté à l’arrière de la nuque en essayant de trouver quelque chose à lui répondre. Elle avait bien raison, j’étais complètement fou d’avoir fait tout ça. Mais je le vivais plutôt bien, même très bien!

« On dit que ça fait mon charme.  
PS :MACARONS AU CHOCOLAT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
P.S 2 : Bon vol!  

W.»

Je me levai à nouveau et décidai d’aller prendre un peu l’air.

Lorsque Madison sortit de l’avion, un autre homme, au doux prénom de Gérard l’attendait avec une affiche où était inscrit : LA TRÈS CHARMANTE DOCTEUR CAMPBELL. Après s’être présenté à la jeune femme maintenant devant lui, il s’était occupé de sa valise pour se rendre jusqu’à une autre voiture, semblable à celle d’Anthonio. De retour sur la route, Gérard s’arrêta après quelques minutes à rouler pour faire le tour rapidement de la voiture et ouvrir la portière.  « Monsieur Armstrong veut que je vous rappelle qu’il aime les macarons au chocolat. » Gérard s’enleva de devant la portière pour montrer la vitrine des macarons La durée à Madison. Eh oui, quand je voulais quelque chose… je ne faisais pas les choses à moitié.  «Oh, et il fait dire aussi de vous en prendre pour vous! Tout un gentleman! » Ajouta le conducteur alors que la jolie blonde sortait du véhicule pour ensuite regarder sa montre. « Nous avons 10 minutes Mademoiselle Campbell. Vous êtes attendu quelque part. » Après tout, il approchait 18h avec tout ça.

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Le dernier message de William m’avait fait rire. Je trouvais son attention toute à faite charmante et j’étais vraiment touché d’un tel geste. Il m’avait surprise sur ce coups-là.
En arrivant à l’aéroport, mon regard croisa celui d’un homme qui tenait un panneau où était écrit : « la très charmante docteur Campbell ».  J’avais été surprise, une fois de plus mais j’avais souris à cet homme. Je compris de suite qu’il s’agissait d’une manigance de William pour me guider.
Cet homme s’appelait Gérard, il était français et chauffeur également, comme Anthonio. Il m’avait conduit auprès d’une voiture du même style qu’Anthonio . Je n’avais pas perdu de temps pour entrer à l’intérieur et m’installer sur la banquette. Je n’avais pas envoyé de message à William puisqu’il n’y avait aucun mot pour moi. Je suppose donc que je n’avais rien à envoyer.
Je profitais de la vue avant que ce dernier ne finisse par s’arrêter. Gérard me parla des attentions de William et du message qu’il lui avait dit de me communiquer. Je m’étais mise à rire naturellement avant de sortir du véhicule. Si monsieur Armstrong aime les macarons, achetons lui des macarons en dix minutes de temps! . Souriais-je avant d’entrer dans le magasin où je pris trois boites : une au chocolat, un assortiment de tous les goûts et une boite au citron car les citrons sont mes préférés.
C’est pour vous Gérard. Régalez-vous ! Je vous ais pris le maxi format afin que vous puissiez en offrir également à votre épouse. Lui dis-je en lui offrant un agréable sourire avant de remonter dans le véhicule et m’installer pour que le chauffeur reprenne la route. Ou allons-nous  Gérard ? Demandais-je avec l’espoir d’obtenir une réponse mais ce dernier me regarda dans le rétro intérieur comme l’avait Anthonio. Il remonta à son tour la vite qui me séparait de lui. J’ai compris ! Je ne saurais rien… Dis-je en souriant, le regard posé sur l’extérieur.

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Elle ne devait pas se douter de rien. C’était les consignes que j’avais donné aux deux chauffeurs. Je tenais à ce que ça soit une surprise et je savais maintenant que c’était une question de temps avant que Madison arrive finalement à destination. J’étais donc retourné à l’intérieur. Je m’étais regardé dans un miroir près de moi pour finalement remonter ma cravate et ajuster mon complet parce que oui, j’avais sortis le grand jeu. J’étais nerveux aussi… je savais bien que ça se passait comme sur des roulettes mais ça m’empêchait pas d’être un peu stressé de la tournure des évènements.

Gérard déposa Madison devant un hôtel et vint lui ouvrir la porte comme à son habitude. « Merci encore pour les macarons mademoiselle Campbell. Ma femme sera bien heureuse et mes enfants aussi! » Ce n’était pas tous les clients qui avaient la même gentillesse qu’elle. « Maintenant, il suffit de donner votre nom à la réception à on vous donnera le nécessaires pour le reste de votre séjour. » Il lui sourit et la regarde finalement partir vers la grande porte de l’hôtel.

Le téléphone sur la petite table de chevet sonne. Je me précipite vers ce dernier puisque j’ai demandé de m’informer dès que Madison Campbell allait récupérer la carte de la chambre. Je ne voulais quand même pas être le surpris puisque c’est moi qui préparait la surprise. Je raccrochai immédiatement et ferma la télévision. Il ne fallut que quelques minutes avant d’entendre la porte de la chambre se débarrer. Mon cœur battait vraiment vite mais j’étais bien heureux de la voir travers la porte et tomber face à face avec moi. Mon dieu, elle était vraiment beaucoup trop magnifique dans sa robe. Cette femme me faisait un effet incroyable.  Je lui souris, ne pouvant faire autrement. « Il était pas trop tôt Campbell! Je mourrais de faim! T’as mes macarons au chocolat j’espère? »