Caractère Charlie est quelqu'un d'assez sarcastique, aimant rire et est plutôt sociable. Il est très gentil, peut-être même un peu naïf. Il est un peu je m'en foutiste et prend en général tout à la légère. Très pessimiste et fataliste depuis quelque temps, il lui arrive d'avoir des idées très noires et de se morfondre pendant des heures chez lui. En fait, Charlie, c'est un peu le noir et le blanc dans la même personne : il a l'apparence d'un ado retardé, toujours en train de rire, mais ce qu'il ressent vraiment est complètement différent. Il a commencé à fumer il y a peu, il ne sait pas trop pourquoi. Un peu perdu, il n'a aucune ambition et imagine mal son avenir. Il ne se voit pas vieillir et avoir une vie de famille. Il ne boit pas (sauf en soirée) et ne se drogue pas (même s'il a déjà essayé durant son adolescence). Il déteste la prévisibilité et la routine, cela l'ennuie.
Physique Charlie est plutôt grand, environ 1m80, et de corpulence plutôt fine ; il a en effet perdu beaucoup de poids ces derniers temps. On le reconnaît surtout grâce à sa touffe bouclée de cheveux blonds. Même si ses cheveux le rajeunissent énormément et qu'ils sont parfois (voire souvent) indomptables, il les adore et ne se les couperaient pour rien au monde. Il a des fossettes et un large sourire adorable, ce que les filles trouvent en général très mignon. Ses yeux sont marrons. Il a néanmoins des cernes énormes, causées par son manque de sommeil ; elles sont souvent noirâtres. Elles peuvent lui donner un côté un peu effrayant. Niveau look vestimentaire, il s'habille normalement, parfois comme un ado : converses usées, chemises, tee-shirt, jeans.
Quelque chose te différencie ? Charlie avait une soeur jumelle : malgré qu'ils soient faux-jumeaux, ils se ressemblaient énormément. Ils étaient très proches, très fusionnels : ils avaient fait les mêmes études, passaient leur temps ensemble, se parlaient en permanence. Pour eux, le cliché qui dit que les jumeaux savent communiquer par télépathie se révélait vrai. Ils se conseillaient en matière d'amour, et ils étaient de vrais radars mutuels. June était néanmoins beaucoup plus mature que son frère. Malheureusement, elle s'est faite renversée il y a deux mois et est décédée. Depuis, Charlie souffre de dépression. Il a du mal à croire que, d'un naturel autrefois si jovial, il puisse être en dépression. Il a beaucoup de mal à en sortir et désespère quelque peu d'en venir un jour à bout.

+ ENFANCE.
Charlie et sa soeur jumelle June sont nés en 1990 à Washington D.C, la capitale des USA. Une ville relativement importante, donc. Leurs parents étaient des québécois, installés aux États-Unis depuis déjà plusieurs années. Charlie a donc, depuis toujours, été baigné dans la culture francophone et a toujours très bien parlé le français. Charlie a une soeur aînée, Lemon, qui, malgré qu'elle n'ait que 2 ans de plus que ses cadets, était très isolée d'eux. Charlie et June ne jouaient jamais avec elle étant enfants. Les jumeaux, considérés comme merveille de la nature, et surtout Charlie, seul garçon de la fratrie, occupaient toute l'attention des parents. Lemon s'est forcément retrouvée délaissée et n'a noué aucun lien avec ses cadets durant cette période. Charlie, surprotégé et ultra-gâtée par ses parents, était un garçon joyeux et, chose étonnante, pas capricieux. Il a eu en somme en enfance particulièrement heureuse avec sa jumelle. Il passait tous ses étés à Québec et chaque départ en vacances était une fête chez les Wexforth.

+ ADOLESCENCE/JEUNES ANNÉES D'ADULTE.
L'adolescence est pour la plupart une période de trouble. Pour Charlie, c'était simplement un prolongement de l'enfance. Même si ses parents lui disaient amen à tout ce qu'il entreprenait, Charlie gardait un très bon caractère. C'était un élève peu studieux, il obtenait généralement de bons résultats. Cependant, ses professeurs lui reprochaient son manque de maturité. Il ne semblait pas comprendre que le lycée était un endroit sérieux, où se jouait son avenir. D'ailleurs, l'avenir était pour lui un concept inconnu. C'est aussi au lycée qu'il a connu son premier amour, même s'il n'en était pas amoureux. Il ne pense jamais, encore aujourd'hui, être tombé amoureux. Il s'est rendu compte qu'il plaisait généralement aux filles, mais encore une fois, cela ne l'intéressait pas. Tout ce qui lui importait, à cette époque, était de s'amuser. Il traînait toujours avec ses amis dehors, sortait jusqu'à pas d'heure, se droguait même parfois (et arrivait en cours complètement défoncé), et séchait tous ses cours de littérature, matière qu'il exécrait. En somme, c'était un adolescent qui profitait bien de la vie. Ses parents ne lui disaient rien, même s'ils n'approuvaient pas forcément sa conduite, vu que Charlie obtenait des notes très correctes.
Il a par la suite obtenu son diplôme avec de bonnes notes mais ne savait pas vraiment quoi faire par la suite. C'est un peu par défaut qu'il a suivi June a Montréal pour étudier l'interprétariat ; étant parfaitement bilingue français/anglais, c'était un peu une solution de facilité pour lui. Et puis, il était avec June. Il suivit ses cours à l'université un peu plus sérieusement qu'au lycée, tout en n'étant qu'en même pas d'une assiduité parfaite. Il avait quand même stoppé la drogue. Il obtient son diplôme avec succès, et, alors qu'il avait 23 ans, il repartit vivre chez ses parents. June, elle, obtint rapidement un travail. Mais Charlie n'en n'avait que faire de ça. La vraie vie, ce n'était pas pour lui. Papa et maman le dorlotait. Il était complètement dépendant d'eux financièrement parlant et ne s'embêtait pas à chercher un travail. Sa complète immaturité agaçait beaucoup Lemon, sa soeur aînée. Charlie ne pensait qu'à s'amuser.

+ MATURITÉ.
Il mena ce train de vie jusqu'à peu. Tout son univers bascula il y a deux mois. Il reçut un appel à six heures du matin, un dimanche. Il était en train de dormir, et c'est peu réveillé qu'il décrocha. La nouvelle qu'il apprit le réveilla instantanément ; et depuis, il n'arrive quasiment plus à dormir. C'était un policier. Il disait que June avait été renversée par un automobiliste ivre à la sortie d'une boîte. Ils avaient pu l'identifier et Charlie était la personne qu'elle avait décrite comme "à prévenir en cas d'urgence". June était morte sur le coup.
Imaginez l'effet d'une tornade. Toute votre vie, tout ce en quoi vous croyiez, tous vos projets d'avenir, tout fut balayé en une phrase pour Charlie. June était morte. Le jeune homme fut tellement effaré en raccrochant qu'il eut du mal à bouger. Il devait sortir de son lit, prévenir ses parents. Ils devaient aller l'identifier formellement. Il lui vint alors l'idée que peut-être ils s'étaient trompés. Tout le monde se trompe. Ses parents furent effondrés, Lemon fut appelée en trombe. Charlie avait d'abord eu du mal à la contacter, puisqu'il n'avait même pas son numéro de téléphone. Et quand il vit le corps sans vie de sa soeur, de sa moitié, ce fut une bombe qui explosa en lui.
June était son repère dans le monde. Sa présence le rassurait. C'était une sorte de point fixe dans cet univers changeant. Et d'un coup, brusquement, elle n'était plus là. Il n'y avait plus de repère. Charlie était dorénavant seul dans le monde. La meilleure partie de lui avait été arrachée. Sa vie d'avant n'avait plus aucun sens. Quel intérêt avait la ville de Washington si June ne s'y baladait plus ? Il prit la décision de changer sa vie. Entièrement, complètement. Le lendemain de l'enterrement, il prit ses bagages et monta dans le premier train en direction de Miami. Il laissait sa famille. Son père, sa mère, sa soeur. Il ne voulait plus avoir de nouvelles. Tout lui semblait trop douloureux. Voir ses parents hurler de chagrin. Il n'en pouvait plus. Il voulait aller loin. Fini la grisaille de la capitale, et bonjour la chaleur de la Floride. Il lui semblait que chaque pavé de Washington lui rappelait June. Chaque respiration de sa mère aussi. Il n'en pouvait plus de souffrir. C'était comme un broyeur qui lui déchiquetait les entrailles lentement, lui enlevant chaque parcelle de joie. Un fantôme, voilà ce qu'était devenu Charlie Wexforth. En général, il souriait. Il devait aller de l'avant, oui, se reconstruire. Mais comment pouvait-il ?
Il se sentait si vide en marchant seul dans les rues ensoleillées de Miami. Il n'avait pas dormi, enchaîné les cafés et les clopes. C'était comme si sa vie, son innocence, son enfance, son insouciance, tout s'était envolée, et il s'était pris la Réalité en plein dans la tronche. Et ça faisait très mal.

Prénom/pseudo : Stockholm Syndrome mais appelez moi Solène  
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EVAN PETERS [color=#FF0000]✱[/color] Charlie N. Wexforth.