Oh oui, croit moi que ça aurait pu partir en bataille de frite. On parle de Aloysia et moi quand même. Avec elle, quand on n'était qu'au collège on arrêtait pas de faire des tonnes de conneries. Un jour on avait bouché un chiotte des meufs au deuxième niveau du collège. Résultat : Hors service pendant deux trois bonnes semaines ! Mais qu'est-ce que je peux rigoler quand j'étais avec elle. Même nos souvenirs nous faisait encore rire. Ça prouve qu'avec elle, je suis toujours un petit enfant. Puis elle aussi d'ailleurs, car c'est elle qui a commencé à me jeter une frite. On est pas meilleurs amis pour rien. Surtout quand c'est pour donner des indications pourris quand on était ados. Elle avait pas tord n'empêche, c'est moi qui lui avait dit d'envoyer ce foutu message. Alors que maintenant je lui aurais dit d'aller le voir et d'être sans pitiez avec son mec, de tout lui dire à la gueule. Mais quand on était jeune, le sms était tellement un bon moyen. « Eh ! Moi je te ferai dire que j'étais encore qu'un gamin qui sortait du CM2 ! Toi par contre, c'est chaud, tu m'as écouté quand même » dis-je en rigolant avec elle. Elle aurait très bien pu dire non, mais on était tellement proche quand on était au collège qu'elle écouta toutes mes indications comme j'écoutais les siennes. « Mais grave, et en plus les couples du collège voyait déjà leur futur avec leur gosse qui appellerai Manon ou George tu sais » en buvant mes dernière gorgées. Avec Aloysia on aimait bien ce foutre de la gueule des couples qui se croyaient trop mignon mais qui était bien ridicule. Puis ces couples là ne duraient pas bien longtemps, alors on c'est toujours dit de ne pas sortir avec une fille au collège, sauf qu'elle n'avait pas tenu parole, avec son footballeur et son idée qui avait pas tenu la route. Quand à moi, bah c'était pas moi mais une fille qui était sur moi. La faillote de la classe quand même. « Bah tu sais ou tu te la met ta référence ? Dans ton gros cul. Non mais, pourquoi j'ai pas eu d'autre meuf plus jolie qu'elle à mes pieds hein ? » dis-je en faisant semblant de bouder. N'empêche c'te faillote elle était toujours là me lécher le cul à la fin des cours. Mais, c'est vrai que, moi aussi, j'étais sur une fille au collège, c'était Hannah. Et on a eu très vite des sentiments bien plus fort que de l'amitié, et j'ai pas pu attendre le lycée pour sortir avec. J'ai jamais eu d'autre histoire d'amour qu'avec elle, et j'en aurait jamais d'autre. J'étais assez mal quand on en vient à parler de la fausse-couche. « Bah ouais mais tu vois, siC j'avais au moins prit de ses nouvelles, peut-être qu'elle me l'aurait dit et que je serai allé à New York pour aller la voir, pour qu'on remonte ça ensemble tu vois ? Et dire que j'aurais peut-être été papa.. » J'avais le regard vite, tout en grignotant mon dernier nugget's. « Ouais mais tu vois, me dire qu'elle avait du tourner cette page toute seule bah ça me fait un truc.. En plus qu'elle a perdu ses parents aussi, mais ça tu dois être au courant » Aloysia et Hannah se connaissait et s'entendait plutôt bien ensemble. Aloysia savait aussi pas mal de truc sur Hannah, elle se voyait souvent. Donc, je lui apprenais pas grand-chose à propos d'Hannah, même si j'aivais un peu plus de détail qu'elle. « Bah elle m'a dit qu'un soir elle c'était réveillé, elle avait eu du sang sur ses draps, elle est allé à l'hopital avec une de ses potes, elle a su que c'était une fausse-couche donc elle m'avait appelé en pleurant et.. » je m'arrêta, la voix noué, puis repris en la regardant « Et, c'est pas moi qui a répondu à son appel, mais une de mes potes qui était chez moi. J'avais vu l'appel d'Hannah j'ai pas voulut répondre. Alors j'ai demandé à ma pote de lui répondre, pour faire rager Hannah en disant que j'étais pas disponible car j'étais sous la douche. » Je regarda toujours Hannah, les bras croisés. « Et ça a marché vu qu'elle m'a dit que ça l'avait encore plus détruit qu'autre chose. » Je mis mon point sur la bouche, pour ne pas montrer qu'elle tremblait. Je n'est jamais voulut que je commençais à pleurer ni même à pleurer tout court. Pour moi pleurer quand on est un homme est un acte de faiblesse et n'est pas digne d'un homme. Alors, même devant Aloysia je ne montra pas mon mal-être. Quand elle m'annonça la nouvelle à propos de Blake, j'étais vraiment choqué, enfin à moitié vu que je savais qu'Aloysia n'allait pas tenir longtemps, naïve et trop gentille qu'elle est. « Moi ? Te faire passer pour la mauvaise ? Mais jamais de la vie ! Même si tu as le don de me faire extrêmement chier » rigolais-je. Qu'est-ce qu'elle pouvait me faire chier, mais tu ne peux pas faire la gueule à Aloysia, c'est pas possible. Tu t'attaches tellement vite à cette fille que ce n'est pas possible. « Oui, ta raison de lui donner une seconde chance, mais avec le coup qu'il ta fait, je te dirai de rester sur tes gardes, et je serai toujours derrière toi pour ça, car naive comme tu l'as dit, et trop gentille que tu es, j'ai peur qui te fasse repartir dans une nouvelle dépression. Mais vu que tu n'as pas pu patiner avec quelqu'un d'autre que ton Blake là, bah va-y retente le coup. Mais je te préviens, si je te dis qu'il commence à trop prendre ses aises avec toi, ta intérêt à m'écouter et a pas faire ta tête de mule que tu as toujours su faire » souriais-je à la fin. On en vient sur l'un des sujets que Aloysia adorait me taquiner : la bouffe. Je vais pas nier, j'aime manger et manger des fast-foods comme plus pisser. Aloysia a toujours alluciné dessus mais depuis elle commence à s'y faire. « Abuse, triplet carrément ? Tu verras juste quand tu seras enceinte d'un seul gamin, la bouffe tu vas la gober et bien plus que moi » rigolais-je en même temps qu'elle. N'empêche j'aimerai vraiment bien la voir enceinte avec une grosse envie d'hamburger. Ça doit être d’enfer. J’émets un petit rire quand elle a dit qu'elle en était sur que lors de mon marriage on sera obligé de payer la bouffe. « Y'a moyen tu sais, si je prend un bon traiteur, oui, y'a moyen ma chère ! » souriais-je comme si j'allais rire. Elle poussa son plateau qui fit pousser le miens vers moi. Le peu de ketchup qui restait est tombé sur mon pantalon. Je regarda mon pantalon avant de le regarder en rigolant, choqué. « Ennnh, mais t'es sérieuse ? Et même pas tu t'excuses ? Femme indigne ? » je me leva et alla chercher, pas loin, une nouvelle serviette.