(#)Sujet: Re: or lie, at least tonight + (wessa) | Dim 3 Mai - 13:43
please, tell me i'm your one and only. or lie, and say at least tonight.
A plus j'essayais de lui faire comprendre ce que je pouvais bien ressentir à cet instant, à quel point il pouvait me blessé et me faire mal à ce moment, et à plus Wayne me fuyait du regard, restais la bouche close en me donnant réellement l'impression de l'ennuyer. Ca ne devait pas être une impression en fait, je devait réellement l'ennuyer. Je sais que j'aurais dû partir loin de lui, éviter ce genre de gars, mais au fond de moi je ne voulais pas me faire à l'idée que tout ce temps passer à ses côtés, que tout ce qu'on avait pu partager ses derniers temps n'étaient que des mensonges. Ce soir là, quand il était venu chez Noah m'avouer qu'il ne voulait pas me perdre et insister pour que je l'écoute, ça ne pouvait pas être que des mensonges, n'est-ce pas ? Ses baisers échangés, ses taquineries, ça n'était pas totalement faux.. hein ? Je ne voulais pas ouvrir les yeux et me rendre compte que Wayne avait jouer tout ce temps, c'était forcé pour simplement finir dans mon lit. J'étais sans doutes masochiste, puisque je restais là, à passer pour la cruche de service attendant patiemment qu'un garçon qui n'en avait probablement rien à faire d'elle, qu'il lui dise qu'il avait été vrai. Qu'il tenait un minimum à elle, à moi. J'étais pas comme ça d'habitude. Je jouais, je mentais, mais pas avec lui. J'avais été vraie avec lui et visiblement être vraie avec les gens ne me réussie pas. Dites moi que c'est un cauchemar et que le garçon de qui je suis tombée tellement amoureuse n'était pas un énième salopard.. Il fini par déposer de nouveau son regard sur moi, mais je crois qu'au fond j'aurais préféré qu'il ne le fasse jamais. « Bien sur que je t’ai baisé ce soir là. Je t’ai baisé comme la trainer que tu es. Je ne fais pas l’amour à des pauvres filles comme toi. Y en a encore qui croient au père Noël les mecs ! » Je restais sous le choc quelques secondes, le temps d'assimiler correctement ses paroles. En vérité, j'essayais de les effacer rapidement de ma tête, ça pouvait pas être vrai. Il pouvait pas m'avoir lancer ça au visage devant tout le monde. Surtout, il ne pouvait pas le penser. Mais ça se répétait en boucle dans ma tête, comme une foutue cassette. Mon poux s'accélérait, mon coeur se mit à battre tellement fort et tellement vite que je cru qu'il allait s'arracher lui-même de ma poitrine. Sans que je ne le veuille, des larmes venaient de couler le long de mes joues. C'est quand elles eu atteint mes lèvres seulement que le goût salé me le fit remarqué. Et puis je compris, Wayne Everden venait de me détruire de haut en bas. Ne faisons pas dans le dramatique, sur n'importe quelle filles de dix-huit ans, ces paroles auraient été un mauvais souvenir, elles auraient mis quelques semaines à s'en remettre puis seraient tombés amoureuses d'un autre gars. Seulement sur une fille de dix-huit ans avec une peur incontrôlable d'être rejetée ainsi que des problèmes de bipolarité, ces mots là font des ravages. Je compris que je perdais pieds. Les recommandations des docteurs quand on est sous traitement ? Eviter toutes situations pouvant vous faire replonger. C'est comme une désintox, sauf qu'au lieu de nous empêcher de nous défoncé ou de nous saouler, ça nous empêche de devenir dingue. Là tout de suite, il venait de foutre un coup de pied monumental dans le petit château de cartes fragiles qui m'aidait à ne pas devenir dingue. Et je la perdais doucement, la tête. Réalisant ça je baissais les yeux. « Je te déteste. » Lui lançais-je pleine de haine. « Je te déteste, je veux plus jamais te voir ! » M'exclamais-je ensuite sans pour autant relever la tête. Scène terminée, je fit volte face et me mise à courir loin de lui et mon téléphone vibrait d'un nouveau sms. "Heyyyyy ma chérie, tu as besoin de quel médicament déjà ???? Quelque chose me dit que Wayne serait en mesure de bien te servir. Seulement, il doit déjà tout donner à Leyla...." Il ne fallait plus que ça pour me détruire un peu plus. Hors de moi, j'attrapais le flacon de médocs dans mon sac, ceux pour ma foutu maladie et les balançaient dans la première poubelle venue.
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(#)Sujet: Re: or lie, at least tonight + (wessa) | Lun 4 Mai - 23:49
please, tell me i'm your one and only. or lie, and say at least tonight.
Mon comportement envers elle avait radicalement changé. Quand je pense à quel point j’avais pu agir tel un abruti en sa compagnie ! Moi qui étais si doux, tactile, drôle et taquin généralement avec elle. Malgré nos débuts difficiles, j’avais toujours eu un comportement correct avec Nessa. C’était peut-être justement ça le problème. J’avais été beaucoup trop correct avec elle tandis que je jouais avec d’autres femmes d’une tout autre manière que je le faisais avec elle. Elle n’aurait surement, à moins d’être complètement conne, oser faire ce qu’elle avait fait dans le cas contraire. J’avais été aveuglé par sa pseudo tendresse, son côté séductrice, sa façon de me défier, de me rendre dingue. Tout ce qui s’avérait être, finalement, un jeu bien au-dessus de celui que l’on entretenait. Je n’avais rien vu venir, et pour ceci, j’étais furieux contre moi-même.
Mes paroles étaient blessantes, j’étais cruel et je prenais un certain plaisir à le faire, je vous l’accorde. J’avais décidé de ne rien faire en retour, cependant, la voir entrain de continuer de faire la comédie, de se foutre de moi… Ça me donnait envie de revenir sur ma décision. Pendant ce temps, les paroles qu’elle me lançait entraient dans une oreille pour en sortir immédiatement de l’autre. Je ne croyais absolument plus rien de ce qui sortait de sa bouche. Cette fille mentait comme elle respirait. Elle avait réussi à m’avoir, mais c’était la seule et unique fois. Mais je rêve où elle pleurait ? Encore un peu, et je l’applaudissais pour ses exploits de comédienne. Elle devrait sérieusement penser à une reconversion. Je pouffais de rire, pour ne pas dire, me foutait de sa gueule, alors que la brunette m’annonçait qu’elle me détestait. Elle ne voulait plus me revoir ! Ah ah ! Voilà qu’elle venait enfin de s’apercevoir que son prochain coup tombait à l’eau ! Elle capitulait finalement. Surement avait-elle un bouffon de secours à qui elle allait pouvoir se rabattre. Je ne répondais rien et la regardais, tête baissée, qui fit volte-face et s’en allait en courant. Quel mélodrame. Je ne souriais désormais plus. J’étais sur les nerfs et pour je ne sais quelle raison je continuais de l’observer malgré la foule. J’arquais un sourcil, interloqué, lorsqu’elle jetait une sorte de boîte à la poubelle. Je m’excusais un instant auprès de mes potes et partais en direction de cette dernière. Après quelques secondes, et entre une peau de banane et un mouchoir usagé, j’y trouvais une boîte de médicaments. Je prenais la boîte en question, immédiatement, un sentiment de frustration m’assomma. C’était quoi encore ce bordel. Le fait d’être un dealer s’avérait être très utile par moments. En effet, j’étais un expert dans le domaine des médicaments et des drogues. Je put donc en conclure que ces pilules servaient de psycho-régulateurs. Ça traitait les sautes d’humeur entre autres. Ce médicament était généralement prescrit pour les troubles bipolaires… Voilà qui allait me faire cogiter d’autant plus que je ne le faisais déjà. Je fourrais la boîte dans ma poche et retournais en compagnie des gars. J’étais ailleurs, dans mes pensées, même si je tentais de faire des efforts et de m’amuser. Putain de Nessa.