(#)Sujet: Je suis persuadé qu’à la base, l’amour est une farce qui a mal tourné. | Dim 3 Mai - 19:28
William & Koda
2h30 du matin Qu'est-il arrivé à Lars ? Demandais-je tentant de garder mon sang-froid. Il fallait que je ne montre aucune émotion même si mon cœur se serrer à chaque seconde. Dixon un gars de mon oncle me raconta qu'il venait de se prendre une balle passée pas très loin de ses poumons. À cette annonce, mes lèvres se pincèrent et je déglutis difficilement. Peu à peu, les bruits de l'hôpital diminuèrent, les personnes aux alentours devenaient floues et lentes. Les battements de mon cœur rebondissaient dans mes oreilles. Ma respiration s'accélérra. Je ne voyais plus que les yeux de Dixon et son air dur. Je sentais une crise de panique arriver à grand pas et je ne pouvais pas me montrer faible surtout devant des hommes eux. J'inspirai lentement tout en soutenant les yeux noirs de Dixon Qui ? Quand ? Comment ? C'est alors que Dixon me raconta l'échange d'arme qui a mal tourné et comment les Colombiens avaient tenter de duper mon oncle. Malheureusement pour lui, il n'avait pas réussi à s'en tirer sans séquelles. J'encaissai le choc. Il faut que j'appelle Colin pour régler cette affaire.Non, tu ne peux pas ! Je lançais un regard des plus noir et dissuadant aux gars afin qu'ils comprennent bien qu'ils ne pouvaient rien y faire. Lorsqu'on touche aux personnes de ma famille, je ne réponds plus de rien. Qui est Colin me demanderiez-vous ? Un tueur à gages travaillant pour la mafia irlandaise infiltré au FBI. Il pouvait m'aider à étouffer l'affaire et surtout tuer les colombiens responsable. Je savais très bien que Lars ne serait pas d'accord avec tous ça et ne voudrait absolument pas que je me mêle de tout ça me trouvant encore trop jeune pour faire partie intégrante du réseau. D'un pas décidé, je me dirigeais à l'arrière de l'hôpital afin d'appeler Colin. J'ouvris une porte donnant sur une petite cours puis m'assis sur les premières marches des escalier qui y donner accès. Mes mains commencèrent à trembler lorsque je composais le numéro de Colin. Répond s'il te plaît. suppliais-je tentant de me focaliser sur cette affaires. Plus je recommençais à l'appeler en tombant sur la messagerie plus mes pensées dérivées sur mon oncle et je me sentais perdre le contrôle. Au bout du 20e appel sans réponse, je laissais tomber. Une larme perla, puis deux, puis trois... Je respirais un bon coup, essuyant du dos de ma main une larme arrivant vers mes lèvres.
Je suis persuadé qu’à la base, l’amour est une farce qui a mal tourné.