Caractère Graham est le parfait gentleman. Respectueux, honnête, courtois, aimable. C’est un homme très modeste, qui a toujours gardé les pieds sur terre. C’est quelqu’un d’autoritaire, qui par son charisme et sa maturité, sait ce faire respecter. Il est très protecteur avec ses proches, se soucis des autre bien avant sa personne. Il est réfléchi, posé et observateur. La loyauté est très importante selon lui, c’est une personne digne de confiance et il a le sens de la compétition. Le beau brun n’est pas du genre à courtiser un nombre incalculable de femmes. Ce n’est pas un coureur de jupons, bien au contraire, ce dernier respecte là gent féminine et ne plaisante pas avec. Il a le sens des valeurs et possède un certain self-contrôle.
Physique Ne le nions pas, le jeune homme est très agréable à regarder. Beau brun qui mesure un mètre quatre vingt sept doté d’œils de couleurs bruns. Le corps de Graham reflète le sportif qu’il est. En effet, celui-ci est parfaitement sculpté. Il possède généralement une barbe de quelques jours, rares sont les fois ou le Mexicain se rase complètement. Il est tatoué dans le dos.
Quelque chose te différencie ? Pedro de son deuxième prénom est très doué pour les arts martiaux. Notamment le karaté. Dès petit, il était tombé amoureux de ce sport et avait très rapidement pris des cours. Il s'avère extrêmement doué dans cette discipline, devenant champion régional et même champion du monde à quatre reprises.

Neuf mois plus tôt, Afghanistan, Asie centrale.

Un bruit strident qui se rapproche de plus en plus près à une telle vitesse que le temps de tourner la tête qu’il était déjà trop tard. Le sol qui tremble, puis une explosion, suivis immédiatement par une lumière, si éblouissante qu’elle vous en crève la rétine instantanément. Tout ceci accompagné d’un souffle violent qui vous propulse dans la voie lactée. Eh enfin, le moment ou vous retombez au sol. De quoi vous brisez quelques os, assurément.
Des hurlements lointains, largement couvert par le bruit de balles qui retentissaient. Je finis par finalement ouvrir les yeux dans une grande inspiration. J’ai mal partout. Atrocement. Je n’arrive pas à bouger, et mes oreilles bourdonnent si fort, que je n’entends pratiquement rien autour de moi. Si ce n’est des voix et des sons incompréhensibles. Je ne sais pas ce qu’il vient de se passer, je suis sonné et n’arrive plus à réfléchir. Ma vue s’assombrit, non, attendez, je crois qu’une personne est penchée devant moi. Je pense qu’elle s’adresse à moi puisqu’elle me bouscule quelque peu. Sûrement pour que je me relève. Impossible. Mes paupières sont si lourdes… Je sens mon esprit s’éloigner, vagabonder dans le monde de l’inconscient, puis progressivement, l’obscurité totale.

Un an et un mois plus tôt, Chicago, États-Unis.

Uniquement vêtu d’un long short bleu marine, mes chaines ou plutôt mes plaques d’immatriculation de lieutenant autour du cou, pistolet à la main, je guettais les alentours. Je marchais sans un bruit sur l’herbe, les pieds à même le sol, et longeais les bords de la maison familiale. Je me méfiais des moindres sons, j’étais à l’affût du moindre mouvement, lorsque j’entendis une voix féminine à travers mon dos. « Les mains en l’air, on ne bouge plus ! » Je m’immobilisais et soupirais grandement. Doucement, je levais mes mains en l’air comme ordonné, puis je me retournais sans gestes brusques. Je faisais désormais face à cette femme, qui n’était autre que ma petite sœur. Elle en avait peut-être 22, et moi 24, nous étions des vrais gosses. Fusionnelle et d’une complicité sans pareil. Elle abordait un sourire qui trahissait sa fierté. « Jette ton arme. » Ce fut à mon tour de sourire, j’obtempérais toutefois, sans un mot. Je la défiais simplement du regard. Puis celle-ci passa à l’attaque, elle déversa à l’aide de son pistolet en plastique de la peinture qui vint s’abattre directement sur mon torse, et mon visage, bien évidemment. « J’espère que tu cours vite soeurette ! » m’étais-je écrié alors que celle-ci se mise à jeter son arme, crier puis courir. J’esquissais un sourire amusé qu’elle ne pouvait apercevoir puisque cette dernière était en tête, puis me mit à courir à mon tour. Il ne m’avait pas fallu beaucoup de temps pour la rattraper. Je l’avais alors emprisonné dans mes bras, et nous avais jetés dans la piscine du jardin.
J’explosais de rire en entrant dans la maison suivie de ma petite sœur, qui, quant à elle, n’arrivait pas à accepter sa défaite. « T’avais pas le droit je te dis ! C’est d'la triche. » Je la regardais croiser les bras tout en s’asseyant, comme une petite fillette, je souriais, évidemment. Je l’aimais ma sœur, elle était tout pour moi. J’ouvrais le frigidaire et nous servais un verre de limonade à chacun. Il faisait très chaud. « Arrête de faire la gueule, se serait dommage que tu choppes des rides à une semaine de ton très attendu anniversaire. » la narguais-je en prenant un certain plaisir. La sonnette retentissait, ce qui coupait court à la conversation. Je me dirigeais vers la porte d’entrée et ouvrais celle-ci, je prenais la lettre recommandée que me tendait le facteur, signais rapidement puis refermais la porte. Le tampon du destinataire m’indiquait que cette lettre m’était adressée de la part de l’armée de terre des États-Unis d’Amérique. J’ouvrais l’enveloppe, même si je savais pertinemment ce qu’elle allait m’annoncer. J’étais appelé au front. Le bruit d’un verre qui se fracasse au sol me stoppait dans ma lecture. Je levais les yeux et apercevais ma sœur, en face de moi, les larmes lui ruisselaient sur la joue. Je laissais redescendre doucement ma main, peiné. Elle n’avait pas besoin que je le lui dise, elle l’avait deviné toute seule. « Je présume que tu ne seras pas là pour mon anniversaire… »

Il y a deux jours, Miami, États-Unis.

Elle est là. Réglé comme une horloge, chaque jour qui passe, je l’écoute. Cette si belle voix, la voix d’un ange. Elle me raconte ses joies, ses peines, sa vie en général. Même les potins de l’hôpital. Elle fait attention à moi, elle est différente des autres. Elle me parle de ses journées, de ses patients, de ce qu’elle compte faire les jours à venir, bref, ce que je ne pouvais plus faire, je le vivais à travers elle. J’aimerais tant ouvrir mes yeux, plonger mon regard dans le sien et lui dire à quel point ses paroles me sont d’une grande aide. En effet, c’est ma bouée de sauvetage. Mon ancre, elle m’empêche de perdre espoir. Bien au contraire, elle me donne la force de m’accrocher durant cet enfer. Plus les jours passent et plus cette envie s’agrandit. Je veux bouger, oui ce doigt par exemple ! Ou alors ouvrir mes paupières, voir le jour à nouveau. L’obscurité, c’est désormais mon quotidien, le néant. Je n’arrive pas à en sortir, mais j’espère que cet ange m’aidera à me réveiller, un jour proche.

Prénom/pseudo : Sarah/Everden
Age : 19 banana split. -ouaist'asvujechangeunpeu-
Où as tu trouvé le forum ? Sky/Lily
Comment le trouves-tu ? Joli, chaleureux, j'pense que j'vais bien m'y sentir.
Ta fréquence de connexion : 6/7, 7/7 dans le meilleur des mondes!
Un dernier mot ? J'vous jure que la mouche qui tourne autour de moi depuis des heures je vais la butter. Voilà, j'avais besoin d'le dire, merci.  
Je veux bien vous aider avec la célébrité, je remplis le code à la suite :

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Nick Bateman [color=#FF0000]✱[/color] Graham P. Hernández.