(#)Sujet: man is only dangerous if you let him be. | Sam 2 Mai - 17:02
∞ man is only dangerous if you let him be.
r a f a e l . a r m a n i . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .
fifty Shade of Mc Queen’s, 2h00 am.
Lorsque me travail fut terminé à l’hôpital, j’avais rejoints Geane au FSOMQ’S, notre club. Restaurant le midi, starbuck toute la journée et speed dating la nuit. Apparemment, tout se passait à merveille. Ma confiance en Geane était sans limite, sans doute parce qu’elle est la sœur de Kenneth et mon amie désormais. C’est pourquoi, après avoir pris un verre en sa compagnie, j’étais montée à bord de mon cabriolet pour rentrer chez moi afin de retrouver mon adorable lit, douillet. J’avais hâte de prendre cette douche et de me jeter dans mes draps, vraiment très hâte.
downtown, miami beach, 2:10 am.
Une main sur le volant et l’autre mon portable, je regardais brièvement la route afin de regarder mes messages en même temps en continuant de conduire. Seulement, mon attention fut détournée lorsqu’en levant les yeux, j’aperçu un stop que je n’avais pas vue. Aux derniers moments, je m’étais mise à freiner pour m’arrêter mais trop tard, j’avais grillée le stop. La voiture fut donc arrêtée en plein milieu de l’intersection. Heureusement, personne n’était là. J’avais donc rapidement posé mon téléphone côté passager pour reprendre possession de mon véhicule rapidement. Toutes fois, en tournant la tête pour vérifier que personne n’allait me tomber dessus, je remarquais un homme louche, certainement blessé, proche d’une ruelle. Et sans aucune hésitation, j’avais laissé ma voiture en plein milieu de l’intersection pour aller à sa rencontrer. « Monsieur ? » Lui demandais-je en arrivant à sa hauteur. Ce dernier était retourné, à moitié accroupi. Ma main venu se poser sur lui naturellement pour le retourner. Sa main était en sang et sa plaie ne cessait de saigner. « Que s’est-il passé ? Je suis médecin, je vous emmène à l’hôpital. » Dis-je en prenant son bras pour qu’il s’appuie sur moi. Ma robe allait être tâchée et à jeter mais à côté de la vie de cet homme, je pense que ce n’est pas bien grave. « Non ! Je n’irai pas à l’hopital. Dit-il d’une façon déterminé et brusque. « Mais je ne peux pas vous laissez comme ça, vous devez être soigné. » Lui répondis-je surprise et tout aussi déterminé que lui. « Je vous emmène à l’hôpital, que vous le vouliez ou non. » Ajoutais-je en constatant qu’il tenait avec lui une mallette. « Je n’ai pas d’assurance. » Sortit ce dernier. Mes yeux s’écartèrent forcément un instant... Je ne pouvais pas le laisser dans cet état. Je n’avais pas d’autre choix… Je devais l’emmener chez moi sinon je m’en voudrai toute ma vie de l’avoir laisser seul. « Je vous emmène chez moi. » Lui dis-je alors en continuant d’avancer jusqu’à la voiture. Toujours personne à l’horizon, tant mieux. Aucun témoin, je ne risquerai pas ma carrière de cette façon. Une fois ce dernier allongé dans la voiture, je repris le volant pour conduire jusqu’à mon loft. Lorsque nous fûmes à l’intérieur, j’avais allongé ce dernier dans l’une des chambres inoccupée puisque les draps venaient d’être changés ce matin. Je n’avais pas perdu de temps pour retirer sa veste de smoking et déboutonné sa chemise pour qu’il soit torse nu. Et voyant qu’il commençait à s’endormir, je m’étais permise de lui parler pour qu’il ne perde pas connaissance. « Qu’est-ce qui se passé ? C’est une sacrée plaie que vous avez là. » Lui demandais-je naturellement alors que je savais bien qu’il s’était fait poignarder. N’ayant obtenu aucune réponse de sa part, je n’avais pas insistée. Je m’étais contentée de désinfectée sa plaie avant de le recoudre après avoir stérilisée mes instruments.
two hours later, downtown, campbell loft, miami beach.
Ce dernier avait les yeux fermés. Il reprenait ses forces. Quant à moi, j’étais assise, sur la chaise, face à lui, la mallette ouverte sur les genoux. Ce que je venais d’y découvrir m’avait complètement surprise. Qui est cet homme ?
r a f a e l . a r m a n i . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .
" Putain non, pas mon chauffeur ! " grognais-je en roulant des yeux tendis qu'un des hommes abattait mon employé de sang froid. j'allais rentrer comment maintenant ? Mes deux armoires à glace avaient périt aussi dans ce règlement de compte. Il fallait que je mette à un terme à tout ce trafic. Je sortais alors mon revolver. " Ok les enfants. Papa commence à en avoir assez. Je n'ai plus de temps à perdre. " déclarai-je d'un ton froid sur la dernière phrase, la ponctuant de ce sourire qui ne reflétait qu'une rage mal réprimée. J'étais extrêmement tatillon sur le désordre. Et là, il mettait le bordel dans mes affaires ! Mon regard que j'essayais impassible était furieux. Ces deux traîtres là. Ce deux petites enflures qui m'avaient volé. Je les regardais tour à tour. Plus de dix milles dollars blanchi. Putain. Mon visage se fit d'autant plus dure tendis que mon arme se pointait sur l'un d'eux. Je ne tolérai pas un manquement à la discipline pareille. Pas dans mon réseau. Alors que j'allais abattre ces deux impertinents, l'un d'entre-eux se jeta simplement sur ma personne. Sans aucune classe, il me plaqua solidement contre le mur. Il devait sacrément être désespéré puisque s'en prendre à moi c'était comme signer son arrêt de mort dans ce quartier. Agrippant ses poignets qui se trouvait fixement agrippés autour de ma nuque, je les écartais de mon cou pour pouvoir respirer. Il avait de la poigne, mais moi aussi. Je lui mis une balayette qui le fit tomber à terre. Néanmoins, son accolyte vint à son secours en m'entaillant le ventre d'un coup de couteau. La rage plus que la douleur prit le dessus. Je les repoussais tout deux avec cette adrénaline caractéristique avant de tirer deux coups de feu, sur l'un et sur l'autre. Tout s'était passé très vite. Une balle dans la tête chacun. C'est une fois qu'il fut tous les deux raides que je réalisais que je ne me sentais pas très bien. Non pas que j'ai des remords, ceci n'a strictement rien à voir. Enfin, je ramassais la mallette qu'ils avaient dérobé avec les quelques sachets de drogues qu'ils s'étaient permit de prendre en bonus. Je tâtonnais dans ma veste en commençant à m'énerver. Je n'avais pas de téléphone portable, où est-ce qu'il était passé ?
Ménageant la douleur lancinante, j'avançais. Sans vraiment le réaliser, je commençais peu à peu à pâlir. J'étais clairement au bord de l'évanouissement. Néanmoins, je ne pouvais pas me permettre d'entrer dans un hôpital : l'argent blanchi, le revolver... il y aurait beaucoup trop de questions... Et je détestais les questions. Un crissement de pneu retenti dans la rue déserte. Le bruit était comme accentué dans ma tête, je tombais à moitié contre un mur, celui-ci était froid sous ma main. Le tournis n'était vraiment pas loin. Cependant, je ne pouvais pas rester comme cela. Je devais me rendre chez moi au plus vite pour essayer de me soigner. J'aviserai ensuite. Néanmoins, alors que j'étais perdu dans mes pensées, je senti la présence d'une personne près de moi, une femme. Rien qu'au parfum déjà. Elle me retourna, et commença à me poser des questions. Je grinçais des dents. Je n'aimais pas les questions. Mon regard se fit noir dans le sien, je n'allais pas bien et mon caractère étant ce qu'il était, je n'allais certainement pas me montrer reconnaissant. C'est pourquoi je lui ai répondu assez sèchement. Elle argumenta, moi aussi. Alors que j'étais presque vidé de mes forces, elle puisait d'autant plus dans le peu d'énergie qu'il me restait. Néanmoins, j'étais trop faible pour la repousser. Et bien que je déteste qu'on me vienne en aide, je finis par me laisser faire en prenant appuie sur elle.
Une fois dans un loft que je connaissais pas, elle m'allongea sur un lit. Ce fut immédiat, je me laissais tomber tout doucement dans l'inconscience. Elle se mit à me parler, mais sa voix n'était qu'un écho dans mon esprit. Et c'était encore des questions... je détestais les questions. Je détestais tellement cela. Un lapse de temps passa. J'ignorai bien l'heure qu'il était, mais il faisait nuit noire dehors. C'était les lumières de la chambre qui m'aveuglait quelques peu. Naturellement, ma main se dirigea sur ma plaie. Mon torse était nu, et un bandage s'y trouvait. Mes pensées se rassemblaient. Je commençais à me demander où se trouvait mes affaires quand je remarquais qu'elle était assise sur une chaise avec ce que je cherchais des yeux sur les genoux. Les battements de mon coeur commençaient à s'accélérer. Etait-elle de la police ? Ou dans une agence secrète ? Oui c'était surement ça, on m'avait piégé ! La paranoïa s'éleva rapidement en moi. " Qui est-tu ? Pour qui tu travailles ? " mon ton était sec, agressif. Le regard fou, mon regard voguait entre les sorties possibles et son regard. Même si j'étais en posture de faiblesse, je ne comptais pas me laisser faire. La fenêtre n'était pas très loin... J'essayais de me relever, mais la plaie m'en empêcha. ça faisait un mal de chien ! Mon regard devint d'autant plus sombre à cause de la douleur que j'essayais pourtant de chasser en la pressant d'une de mes mains. J'espérai ne pas avoir fait sauter les coutures par mon mouvement trop brusque. Un homme normal aurait dit merci, et lui aurait fait un sourire. Un homme normal ne se serait pas cru dans un complot orchestré contre lui. Mais voilà, je ne suis pas un homme normal. Je suis dans des réseaux qui pourraient me valoir la peine de mort dans certains Etats de ce beau pays qu'est l'Amérique. Et j'avais travaillé trop dure pour tout ruiner. Mon regard de dingue ne la lâchait pas. Elle ne semblait pas être en ... uniforme... et pourquoi était-elle sans protection ? Pourquoi n'avait-elle pas des hommes munies d'armes derrière elle ? C'était surement un piège. Ahah ! Ils avaient choisi une femme pour que j'ai plus facilement confiance et que je leur livre tous mes petits secrets ! Mais ça ne prendrait pas ! Mon regard était noir dans le sien. Elle avait délibérément ouvert mes affaires, c'était louche ! D'autant plus qu'il y avait cette fibre chez moi... Je ne saurai pas expliquer d'où ça vient, mais je ne supporte pas qu'on touche à mes affaires. Ce qui me faisait légèrement péter un plomb mentalement. Mes mains commençaient à trembler. Cependant il fallait que je me calme, ils avaient peut-être installés des caméras dans la chambre. Mon regard de paranoïaque partit à leur recherche.
(#)Sujet: Re: man is only dangerous if you let him be. | Sam 2 Mai - 20:48
∞ man is only dangerous if you let him be.
r a f a e l . a r m a n i . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .
En ouvrant cette mallette, je m’étais naturellement posé des questions. Qui est cet homme ? Un dealer, un voleur ? Cette malette était-elle la cause de toutes ces blessures qu’il avait sur le visage et de cette grosse plaie qui couvrait une partie de son abdomen. Légèrement confuse, je m’étais mise à le regarder un moment avant de porter mon regard de nouveau sur cette valise. Dans quelle histoire venais-je encore de m’embarquer. « Qui est-tu ? Pour qui tu travailles ? » S’exclama le jeune homme sur un ton sec et furieux. Ce dernier essaya de se lever mais la douleur devait être si intense qu’il n’y était pas parvenu. A la place, il se contenta de poser une main sur sa plaie pour atténuer la douleur. « Restez coucher Rafael ! » Lui ordonnais-je alors en me levant spontanément après avoir refermé la mallette. Quand cette dernière fut posé au sol, je m’étais empressée d’approcher le jeune homme visiblement furieux. Son regard était noir, encore plus noir que celui que j’avais déjà vue sur Sebastian dans le passé. Cet homme ne doit pas être un homme bien. Je pense même qu’il est dangereux. C’est ce que son regard m’indique. Oui, je n’ai pas de doute là-dessus. « Si vous essayer encore de vous lever, vous risquez de faire sauter mes coutures. » Ajoutais-je alors en posant une main sur son torse pour regarder analyser le bandage. Si mes coutures n’avaient pas résistés, le sang dégoulinerait de partout. « Je travaille à l’hôpital de Miami, je suis docteur. » Lui répondis-je alors qu’il cherchait je ne sais quoi de plus dans cette pièce. « Et toi, pour qui tu travailles ? Qui es-tu et comment tout ça est arrivé ? » Lui demandais-je naturellement en le regardant, consciente qu’il allait surement s’énerver mais que pouvait-il me faire dans son état ? Rien de bien sérieux. Et puis quand on a affronté ce que j’ai affronté avec Sebastian McKay, plus rien ne nous fait peur. Cet homme ne me fait pas peur. Il peut le voir dans mes yeux, je ne ressens aucune crainte malgré que je sache pertinemment que cet homme est surement bien plus dangereux que Sebastian. « Vous êtes un ami de McKay c’est ça ? » Lui demandais-je alors simplement avant de me corriger lorsque je compris qu’il ne le connaissait pas : « Oubliez, je me suis faite des idées. » A mon sens, toutes ces personnes de son genre son ami avec Sebastian McKay. C’est la plus grande crapule de Miami et je n’aurai pas été étonné qu’ils se connaissent ces deux-là.