(#)Sujet: It's a dangerous life we're living. (noah) | Mer 21 Déc - 16:13
It's a dangerous life we're living.
Noah & Anteynara
S'il ne voulait pas la voir, elle n'allait pas s'acharner. Tant pis pour lui, il n'avait qu'à se débrouiller tout seul, se sortir de sa merde ou s'y noyer. Anteynara s'en contrefichait totalement. Elle aurait pu lui être utile, lui donner un coup de main, elle avait un tas de contacts, des moyens de se tirer de toutes sortes de situations, mais si Noah voulait se démerder tout seul, c'était son problème. Anteynara avait fait ce qu'elle pouvait, s'était assurée de le retrouver, il était vivant et en un seul morceau, c'était l'essentiel. Elle avait d'autres choses à faire, à commencer par un rendez-vous en début d'après midi, avec un nouveau client. Elle enfila donc un short et un débardeur pour s'y rendre, glissa son arme dans son dos, caché par le haut qu'elle portait. Elle arriva à l'heure, mais rien ne se passa vraiment comme prévu. Elle eut un sentiment bizarre dès qu'elle arriva au lieu du rendez-vous, et peut-être qu'elle aurait du suivre son instinct et se tirer de suite. C'était d'ailleurs ce qu'elle comptait faire, mais quelques secondes plus tard à peine, il y avait quatre types autour d'elle. Tout alla très vite, elle se défendit, parvint à sortir son arme et coller une balle dans le crâne de l'un d'eux, mais quelque chose s'écrasa contre sa tempe une seconde plus tard, et elle s'écroula. Lorsqu'elle reprit connaissance, elle était assise sur une chaise, les pieds liés, chaque main menottée à un accoudoir. Elle testa ses liens, juste un peu, tira sur sa main droite malgré le fait que son poignet ne faisait pas le poids contre des menottes en métal. Puis son regard se posa sur le type à quelques mètres d'elle, l'un des mecs du rendez-vous, et elle put distinguer les deux autres plus loin, et merde. Sans introduction, il lui demanda où était Noah. Sans hésitation, elle lui répondit qu'elle n'en savait rien. Il était sûrement encore chez Wayne, mais ça, elle n'allait pas le dire. Le type répéta la question, elle répéta la réponse, il la menaça quelques fois et elle finit par lui dire d'aller se faire foutre. Ce qui n'était peut-être pas la meilleure idée, étant donné qu'après cela, les choses se mirent à dégénérer rapidement. Sa lèvre éclata sous le premier poing, sa respiration se coupa lorsque le mec lui envoya un coup dans le ventre, et quand il reposa sa question, la réponse fut la même, avec une insulte en plus. Il reposa la même question, plusieurs fois, faisant grimacer de douleur Anteynara en survolant la peau de son avant-bas avec la flamme d'un briquet. Il fallait qu'elle trouve un moyen de se sortir de cette situation de merde, de préférence avant de finir en pièces détachées. Ses yeux n'arrêtaient pas de filer vers une porte un peu plus loin, mais le problème se trouvait bien avant celle-ci, il fallait sortir de cette foutue chaise et se débarrasser des trois types. Une main agrippa ses cheveux pour qu'elle tourne à nouveau la tête vers le connard qui se trouvait face à elle, et Antey lui adressa un regard aussi glacial que possible, ne remarquant même pas qu'une des autres types, plus loin, s'était mis à filmer avec son téléphone. Celui face à elle attrapa sa main gauche, la maintint, ferma ses doigts menaçants sur le petit doigt d'Anteynara, lui redemandant où était Noah. Une fois de plus, elle lui conseilla d'aller se faire foutre, et un crac bien distinct suivit, accompagné d'un hurlement au moment où son doigt se brisa.
MAY
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(#)Sujet: Re: It's a dangerous life we're living. (noah) | Mer 21 Déc - 20:18
Anteynara & Noah
Depuis quelques jours je squattais chez Wayne ou alors j’allais me planquer dans un endroit où j’étais sûr que personne ne me trouve. Depuis ce fameux matin où je me suis réveiller les mains pleines de sang, sans aucuns souvenirs de ce qu’il s’est passer. Je sais juste que je suis dans la merde, que si les flics me trouvent, ils m’enverront directement en taule, sans se poser de questions, que en plus de ça, je suis dans la merde avec le garage. J’ai trouver le moyen de faire affaire avec des types chelou et voilà que maintenant ils veulent des comptes, je savais que c’était un nid à embrouille, mais j’avais besoin de tune pour que le garage ne coule pas. Evidemment que j’aurais pu demander à Wayne de l’aide, mais franchement, en ce moment, il a autre chose à gérer. Alors je me suis débrouiller de la seule façon que je connaisse et ça m’as mis dans la merde. Aujourd’hui, j’ai reçu un message d’un numéro inconnu, mais pas le temps de trouver Rhys pour qu’il piste le numéro, il s’agissait d’une vidéo qui montrait Anteynara en train de dérouiller grave. Comment elle s’est débrouiller pour se foutre là-dedans ? En tout cas, je ne pouvais pas la laisser dérouiller, parce que j’avais l’impression que c’était de ma faute si elle en était là, puisque le message du dessous indiquait un lieu et une heure de rendez-vous et je n’ai pas d’autre choix que d’y aller, sinon je crains le pire pour elle. Je sais qu’on s’est pris la tête ces derniers temps, mais en même temps tout le monde me cassait les couilles, je n’avais envie de voir personne et ça visiblement c’était difficile à comprendre pour certains. Je filais alors de chez Wayne à 21 heures 30 et me rendais au lieu de rendez-vous, j’ouvrais la boite à gants pour attraper mon arme, mais réfléchissais un instant en me disant qu’ils allaient probablement me fouiller, donc je refermais cette dernière et on improviseras. A peine j’eus le temps d’ouvrir ma portière que deux types plutôt baraque sortirent de l’entrepôt pour se diriger vers moi. Je ne les connaissaient pas et ça me faisais chier, parce que j’ignorais ce qu’il se passait, avec qui j’avais à faire. Ils me fouillèrent comme prévu et me firent rentrer dans l’entrepôt où je remarquais Anteynara menottées à une chaise et à moitié dans les vapes. Je pris une patate en plein dans le nez avant même d’avoir pu dire ou faire quoi que ce soit. - putain mais c’est quoi votre foutu problème ? Lâchais-je alors en les regardant, m’essuyant au passage le nez. « Mon problème c’est que la fille du patron est morte et que t’es le dernier à l’avoir vu vivante ! » lance-t-il. Donc lui c’est le bras droit ou gauche on s’en bas les couilles, c’est l’homme de main. - Ouais c’est bien, mais j’ai rien avoir là-dedans, j’sais même pas c’est qui cette fille, des filles j’en vois un paquet ! Lâchais-je alors. Ils m’attrapèrent alors tous les deux par les bras pour me maintenir au sol, l’un d’eux posa un torchon sur mon visage en me disant que j’avais plutôt intérêt à répondre à ses questions. - mais putain j’vous dis que j’sais pas de quoi vous m’parlez !!!! lâchais-je fortement pour que ça rentre dans leur foutu crâne. Et me voilà aspergé, prêt à me noyer, je secouais la tête pour éviter de trop boire de flotte. après plusieurs tentatives, ils me relevèrent et m’attachèrent à une chaise. « Si tu parle pas, c’est ta copine qui va morfler. » me lance l’un d’eux. - J’ai l’impression que même si je répondais, on morflera quand même. Répondis-je alors en les regardant.
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(#)Sujet: Re: It's a dangerous life we're living. (noah) | Jeu 22 Déc - 4:13
It's a dangerous life we're living.
Noah & Anteynara
Après le coup du doigt s'écoulèrent des minutes, des heures peut-être, Anteynara n'en savait rien. Elle essayait de rester concentrée, de garder une idée assez précise du temps qui passait, de ne pas s'isoler complètement, mais au bout d'un moment, elle finit par se perdre un peu. Elle n'allait pas balancer Noah, de un parce qu'elle ne comptait simplement pas envoyer ces malades chez lui pour qu'ils s'en prennent à lui, de deux parce qu'elle savait plutôt bien comment les choses se passaient en général, et du moment qu'ils auraient eu ce qu'ils voulaient, elle ne servirait plus à rien, et bye bye Antey. Enfin, tous ses plans de résistance s'envolèrent lorsqu'elle vit Noah débarquer dans l'entrepôt, ce qui la tira de son état comateux. Une part d'elle crevait d'envie de lui hurler dessus qu'il avait été idiot de se ramener ici et qu'il aurait été plus utile à l'extérieur. L'autre part était tout de même contente de le voir. M'enfin, ce fut de courte durée, puisqu'ils se mirent à s'acharner sur Noah, qui visiblement ne connaissait pas ces mecs. Ca n'arrangeait pas la situation, parce que si au moins Noah avait pu faire quelque chose, parlementer, un truc du genre, ça aurait pu les mener vers une solution, mais là... c'était mal parti. De ce qu'elle comprenait, il avait baisé la mauvaise fille. Elle espérait au moins que ça avait été un bon coup, histoire que tout ça en vaille un peu la peine. Au final, les types le plaquèrent au sol et Antey ne put que regarder tandis qu'il leur disait encore qu'il ne savait pas de quoi ils parlaient, et qu'ils faisaient couler de l'eau sur son visage couvert d'un torchon. Anteynara ne pouvait rien faire, et elle faisait de son mieux pour se contenir, malgré l'envie dévorante d'égorger ces fils de putes. Et finalement, ils installaient Noah dans une chaise, l'attachaient similairement à Anteynara, et continuaient avec les menaces. J’ai l’impression que même si je répondais, on morflera quand même. Et au moins, il avait conscience du fait qu'ils s'en sortiraient mieux sans collaborer. Qu'ils gagneraient du temps comme ça. Le type s'éloigna de Noah pour se diriger vers une table où se trouvaient des instruments, et Anteynara en profita pour lever un peu le regard vers Noah, essayer de capter le sien, juste comme ça, parce que maintenant ils étaient ensemble dans cette merde. Lorsque le mec revint vers elle, ce fut avec un petit marteau en main, et il n'hésita pas avant de l'abattre sur la main gauche d'Anteynara, lui brisant plusieurs os, probablement, et la faisant hurler de douleur. Elle s'en remettait, vaguement, se surprit à divaguer un peu et à se dire que s'ils sortaient vivants de ce merdier, la guérison de cette main allait être longue et chiante. Puis le mec retournait vers Noah, ayant échangé le marteau pour un couteau. « Tu veux toujours rien dire ? » lui fit le mec, avant de commencer à lui faire des entailles sur les bras, des blessures superficielles, parce que le type savait y faire, mais qui devaient faire salement mal tout de même. Puis, brusquement, il lui enfonça la lame dans la cuisse, évitant avec précision toute zone vitale, poussant le couteau jusqu'au manche, jouant un peu avec, l'agitant dans la plaie. Anteynara se retenait d'émettre le moindre son. Elle était habituée à la violence, au sang, aux corps blessés, tout ça. Mais quand il s'agissait de Noah, c'était différent. Elle avait envie de gerber.
MAY
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(#)Sujet: Re: It's a dangerous life we're living. (noah) | Jeu 22 Déc - 12:38
Anteynara & Noah
Je m’étais rendu à l’entrepôt parce que même si on s’était pris la tête, je refusais qu’il lui arrive quelque chose par ma faute, parce que visiblement c’était ma faute. Le truc c’est que je n’ai aucun souvenir, même ce fameux soir, j’ignore comment j’me suis retrouvé les mains pleines de sang, mais ça m’étonnerait que ce soir-là j’ai coucher avec qui que ce soit, parce que ça je m’en souviendrais. Enfin bref, de toute façon, peu importe ce que je pourrais dire, j’ai comme l’impression que ces trois guignols ne me croiront pas et ne me lâcheront pas. Après avoir tenter de me faire parler en me noyant, ils m’installèrent sur une chaise et je leur fit part de mon impression les concernants, la seule chose que je récoltais c’était un poing dans la gueule. L’un des types se dirigea vers une table où était poser toute sorte d’objets, je captais quelques secondes le regard d’Antey, mais fut interrompu par le type qui revenait avec un marteau. Je m’agitais alors sur ma chaise. J’aurais voulu leur crier d’arrêter de s’en prendre à elle, qu’elle n’avait rien avoir là-dedans, mais ça montrerait que je me préoccupe d’elle et ils en profiteraient. Le marteau s’écrasa sur sa main gauche et elle se mise à hurler de douleur. Le type se dirigea à présent vers moi, jetant le marteau au sol et sortant un couteau. « Tu veux toujours rien dire ? » demande-t-il en faisant des entailles sur mes bras, ce qui me fis légèrement grimacer. C’est plus les cicatrices qui me font peur, sachant que j’en ai déjà quelques unes dans le dos et sur l’abdomen. Soudain le type enfonça profondément la lame du couteau dans ma cuisse ce qui m’arracha un cri de douleur, je serrais les poings aussi fort que je le pouvais, on voyait d’ailleurs mes phalanges devenir blanches. - Putain j’vous jure, vous avez intérêt de m’achever, parce que si j’sors de là vivant, j’vous bute ! lâchais-je les dents serrées. Ils poursuivirent leur interrogatoire qui ne m’aidait pas à y voir plus clair sur ce qui c’était passer, si ça se trouve, je ne connais même pas cette fille. Je prenais raclée sur raclée et des fois ils échangeaient avec Antey, ça me faisait chier de la voir ramasser pour moi, alors les seules fois où j’arrivais à capter son regard, je lui faisais comprendre sans dire un mot que j’étais désolé qu’elle soit prise là-dedans. Je ne sais pas si le message était compris, mais au moins…
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(#)Sujet: Re: It's a dangerous life we're living. (noah) | Jeu 22 Déc - 15:18
It's a dangerous life we're living.
Noah & Anteynara
Elle avait pris grand soin ces dernières années de ne s'attacher à personne, de vivre sa vie solitaire, de n'avoir personne, à part Arielle, qu'elle entendait plus au téléphone qu'elle ne la voyait en vrai. C'était mieux ainsi, avec le métier qu'elle faisait et les rencontres indésirées. Mais Noah lui était un peu tombé dessus comme ça, sans qu'elle n'en veuille vraiment, sans qu'elle ne s'y attende. Et elle s'y était attachée, évidemment, parce qu'il était plutôt cool, Noah. Parce qu'elle aimait passer du temps avec lui, et l'insulter, et tester ses limites... Et clairement, ça avait été une erreur, tout ça, parce que sans lui elle ne serait peut-être pas là, mais elle ne regrettait pas non plus. Peut-être un peu lorsque l'autre malade s'approcha d'elle avec ce marteau en main, et qu'il se mit à lui défoncer la sienne, le dos de sa main prenant une couleur rougeâtre, noire, boursouflée. Et même, elle regrettait surtout d'être allée à ce putain de rendez-vous, d'y être restée plus d'une seconde. Ca, ça avait été idiot. Elle le regardait retourner vers Noah avec un couteau, et resta là à regarder alors qu'il lui faisait des entailles sur les bras. Elle sursauta presque lorsque brusquement, le mec enfonça son couteau dans la cuisse de Noah, lui arrachant un cri, et continuant même après coup à jouer avec l'arme, à la tourner dans la plaie. C'était dégueulasse au point de lui donner la nausée. Putain j’vous jure, vous avez intérêt de m’achever, parce que si j’sors de là vivant, j’vous bute ! Et elle ne savait pas vraiment si c'était la meilleure chose à dire, mais si ça pouvait l'aider à se détendre, pourquoi pas. Puis ça recommençait, ils frappaient Noah, se défoulaient sur Antey, revenaient à lui pour lui poser des questions auxquelles il ne semblait pas avoir de réponse. Parfois, elle captait vaguement son regard, et peut-être qu'il essayait de lui dire quelque chose, mais elle n'était pas vraiment capable de comprendre, alors elle se contentait juste de lui adresser un vague sourire, qui ressemblait peut-être plus à une grimace, mais au moins elle s'auto-rassurait un peu et se persuadait que tout allait très bien. Et le mec devait en avoir assez de frapper parce qu'il retourna vers Noah avec une aiguille en main, et Anteynara voyait déjà la suite arriver. Elle s'agitait sur sa chaise, ce qui ne servait absolument à rien, et pendant ce temps le type enfonçait l'aiguille dans le bout de l'index de Noah, droit dans ses terminaisons nerveuses. Il reposait des questions, et un autre vint vers Antey avec une pince, attrapa sa main déjà blessée, et commença à lentement lui arracher un ongle, celui du majeur. Elle hurla de douleur, sentant précisément son ongle se détacher, ayant l'impression qu'on essayait de lui arracher le doigt, sa peau se déchirant. Puis ça continuait comme ça, les questions, les aiguilles pour Noah, les ongles pour Antey, jusqu'à ce qu'ils se lassent, reposent leurs objets ensanglantés sur la table, et sortent fumer une clope et bouffer un truc, les laissant seuls dans le silence entrecoupé de leurs respirations. Antey ne sentait plus sa main, elle ne savait pas si c'était une bonne chose ou non, ne savait pas non plus si celle-ci était réellement anesthésiée, ou si c'était juste sa tête qui avait décidé de l'ignorer complètement et de faire comme si cette foutue main n'existait plus. Elle reprit son souffle, leva la tête vers Noah, tenta de souffler hors de son visage une mèche de cheveux collée à sa joue par la sueur. « Ca va ? » elle lui demanda en trouvant son regard, la voix rauque et ravagée. C'était complètement idiot comme question, mais c'était un peu pour se rassurer de tout ça, pour que Noah lui mente et lui dise que tout allait très bien.
MAY
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(#)Sujet: Re: It's a dangerous life we're living. (noah) | Jeu 22 Déc - 18:23
Anteynara & Noah
Fait chier ! fait chier, fait chier, fait chier ! c’est ce que je n’arrêtais pas de me répéter dans ma tête. Pourquoi c’était arrivé ? Comment j’en étais arrivé là ? ça, j’essayais toujours de le comprendre. Le fait de ne pas me souvenir me rendait complètement fou, parce que j’espérais vraiment n’avoir tuer personne cette nuit-là et si c’est le cas, je n’ai pas envie de retourner en prison, je sais que je ne le supporterais pas. Alors oui Anteynara me tapait sur le système par moment, surtout en ce moment, mais bon ça ce n’est pas qu’elle. Tout le monde me les brise. Mais tout ça pour dire que si il lui arrivait quelque chose ce soir par ma faute, je m’en voudrais à mort, parce que malgré ce qu’on peut penser, j’ai un coeur. L’un des types revint vers moi après avoir fracasser la main d’Antey avec un marteau qu’il jeta au sol. Pour moi, il sortit un couteau et me le planta dans la cuisse profondément après m’avoir taillader les bras. Je criais de douleur évidemment, même en voulant faire le bonhomme, c’était inévitable. Alors c’est les poings et dents serrées que je leur lançais qu’ils avaient plutôt intérêt à m’achever car moi je ne les louperais pas. Et ils poursuivirent un coup Antey et un coup moi. Ils sortaient du nouveau matériel et continuaient. J’essayais de temps en temps de capter le regard d’Antey, mais je ne sais pas trop si elle comprenait ce que je voulais lui dire et honnêtement je n’avais plus la force de quoi que ce soit. Les types décidèrent ensuite de s’accorder une pause et donc à nous aussi en sortant fumer et probablement bouffer un truc, parce que pour être franc j’ai perdu la notion du temps. « ça va ? » me lança Anteynara en cherchant mon regard. Je crachais alors un molard plein de sang et relevais la tête pour la regarder en gesticulant sur ma chaise. Contrairement à elle, j’étais attacher mais avec des liens en plastique. - Ouais j’ai connu pire. ça va toi ? Lui demandais-je en retour en la regardant. ça n’avait pas trop l’air d’aller évidemment.
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(#)Sujet: Re: It's a dangerous life we're living. (noah) | Ven 23 Déc - 3:14
It's a dangerous life we're living.
Noah & Anteynara
Quand ils le pouvaient, ils s'échangeaient des regards, essayaient de se communiquer des choses, mais ils n'étaient pas tout à fait assez complices pour réellement se comprendre sans un seul doute. Antey saisissait vaguement ce qu'il cherchait à dire, souriait comme elle le pouvait en retour, puis un coup mettait fin à leur petit échange. Ca continuait ainsi, Anteynara se retrouvait avec une main en compote, un couteau allait se loger dans la cuisse de Noah, et Anteynara avait déjà essayé de sortir de ses liens, rien à faire, elle ne bougerait pas d'ici. Ils continuaient, l'un d'eux enfonçait des aiguilles dans le bout des doigts de Noah, un autre venait vers Antey avec une pince et se mettait à lui arracher ongle après ongle. Quelques uns, lentement, puis un, avec force et brutalité, laissant l'impression que c'était son doigt tout entier qui venait de partir. De se détacher de sa main. Puis les trois mecs en eurent marre, sortirent prendre une pause casse-croûte, pendant qu'elle essayait de stopper les tremblements de sa main blessée. C'était plus plaisant de se concentrer sur sa manucure ruinée que sur le fait que sa main ne ressemblait plus à rien et que le temps allait être long avant que ses ongles ne repoussent... s'ils se sortaient de cette merde, bien entendu. Elle était seule avec Noah, et releva le visage pour capter son regard, lui demandant si ça allait. Ouais j’ai connu pire. ça va toi ? il répondit après avoir craché le sang qu'il avait en bouche. Elle l'attendait cette réponse, et ça lui convenait parfaitement, même s'il n'y avait pas que du vrai dedans. Un jour, Anteynara aurait des amis normaux. Des gens sans emmerdes, avec un boulot normal, une gentille famille et un petit chien, des gens qui n'avaient jamais vu la prison ou touché à la drogue et pour qui les armes étaient réservées aux films qu'ils allaient voir tous en famille avec des pop-corn et un besoin de vivre des aventures par procuration pour égayer leur vie monotone. Ce genre d'amis. Dans le genre pas comme elle, et pas comme Noah. Ce n'était pas le cas, et elle était plutôt heureuse comme ça, tout compte fait. M'enfin peut-être pas à ce moment précis, mais en général. « Ouais... ouais ça va » elle fit, pas trop convaincue, mais presque. De toute façon, ce n'était pas quelque chose qu'elle pouvait cacher à Noah, il la connaissait assez pour sentir ces choses-là. Mais il ne lui en voudrait pas pour avoir raconté des conneries là, ce soir. Ou ce matin, elle n'en savait rien. « J'crois que t'aurais pas du venir ici » elle lui dit tout de même, doucement, un peu dans les vapes. « C'aurait été plus utile que tu sois dehors... fin, si on crève tous les deux, ça craint » elle fit, avec toute la cohérence qu'il lui restait. Elle haussa les épaules, et rien que ça lui fit mal partout, la faisant grimacer. Ce n'était pas un reproche, et elle ne voulait pas que Noah le prenne comme ça, c'était juste... une constatation. Elle tenait à lui, elle n'aimait pas qu'on s'en prenne à lui, et si elle avait été ici seule, ça aurait peut-être été un tout petit peu moins horrible. Elle n'aurait pas eu à se soucier de lui, et elle aurait pu espérer qu'il finisse par se pointer et descendre ces malades, et la faire sortir de là. Maintenant, elle ne savait plus trop sur qui compter pour faire ça. En espérant qu'il ait dit à quelqu'un qu'il venait ici, mais ce n'était probablement pas le cas. « Fin bref, j'ai pas du tout envie qu'on se prenne la tête » Surtout si on est censés crever ce soir, elle sous-entendait. Ca serait triste, que ça se passe comme ça. Que ça finisse comme ça.
MAY
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(#)Sujet: Re: It's a dangerous life we're living. (noah) | Ven 23 Déc - 13:09
Anteynara & Noah
De temps en temps avec Anteynara on essayait de s’échanger des regards pour se faire un passer un message, mais je crois que elle comme moi avions tellement morfler que nous n’arrivions pas à tout capter. Ensuite nous nous prenions à nouveau des coups, elle un coup de marteau sur la main, quant à moi, un coup de couteau dans la cuisse et ce fils de p*te s’amusait à le tourner dans la plaie, ce qui m’arrachait quelques cris de douleur. Il m’enfonçait ensuite des aiguilles dans les doigts et l’autre se dirigeait vers Antey pour lui arracher les ongles. Je crois que c’est la première fois hors mis dans les films que je voyais ça et c’était pas beau à voir. Même au Mexique ils sont moins sadique, ils préfèrent enchaîner avec les coups et de temps en temps le taser pendant qu’on est accrocher comme du bétail par les mains sans même pouvoir toucher le sol. Ils finirent par se lasser et quittèrent l’entrepôt pour prendre leur pause je ne sais quoi. Antey en profita pour me demander si ça allait, je lui répondis alors que oui, j’avais connu pire, même si c’était pas totalement vrai. Je lui retournais ensuite la question. « ouais… ouais ça va. » dit-elle dans un premier temps. On voit que de ce côté y’en a pas un pour attraper l’autre, je ne sais pas si c’est la fierté ou simplement pour rassurer l’autre, mais en nous regardant, on voit bien que ça ne va pas bien. « C’aurait été plus utile que tu sois dehors.. fin, si on crève tous les deux, ça craint. » dit-elle ensuite. Et voilà, je me disais bien qu’elle allait finir par me reprocher un truc. Je commence à la connaître maintenant, elle ne peut pas s’en empêcher, dès qu’elle me voit, faut qu’elle me reproche un truc, sans arrêt. - Quoi ? t’aurais préférer que je fasse le sourd et que j’te laisse crever là toute seule ? Je sais que t’as sûrement l’habitude de ce genre de truc, mais moi j’ai pas pour habitude de laisser payer les autres à ma place. Même si je n’ai pas une seule foutue idée de ce que j’ai fais. Dis-je alors simplement. « Fin bref, j’ai pas du tout envie qu’on se prenne la tête. » Finit-elle par dire et ça c’était une première. Je continuais de gesticuler sur ma chaise, je bougeais surtout les poignet pour essayer d’élargir les liens en plastique qui me tenait. J’étais en train de m’arracher la peau tellement je tirais dessus, mais j’étais plutôt déterminer à sortir d’ici, parce que si je nous sors pas de là, personne viendras nous chercher.
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(#)Sujet: Re: It's a dangerous life we're living. (noah) | Ven 23 Déc - 16:27
It's a dangerous life we're living.
Noah & Anteynara
Les trois mecs étaient sortis prendre une pause, laissant Antey et Noah seuls à l'intérieur, face à face, complètement défoncés. La main blessée d'Anteynara ne cessait de trembler, et elle aurait aimé pouvoir la plaquer contre l'accoudoir pour que ça cesse, mais chaque petit mouvement lui provoquait une douleur insoutenable qui remontait dans tout son bras. Pour se distraire un peu, elle entama la conversation avec Noah, lui demandant comment ça allait. C'était complètement stupide, autant la question que les réponses, mais si au moins ils pouvaient s'en convaincre, que ça allait, alors c'était déjà un bon début. Même si c'était loin de la réalité, et qu'ils le savaient tous les deux très bien. Puis elle décida de dire tout haut ce qu'elle pensait depuis que Noah était arrivé, ce qu'elle avait gardé pour elle parce qu'elle n'avait pas envie de chercher la merde. Qu'il n'aurait pas du venir, que s'il avait été là dehors, il aurait pu trouver un moyen de la sortir de là, et c'était vrai, et Noah pouvait dire ce qu'il voulait, elle savait qu'elle avait raison, que c'était logique. Quoi ? t’aurais préférer que je fasse le sourd et que j’te laisse crever là toute seule ? Je sais que t’as sûrement l’habitude de ce genre de truc, mais moi j’ai pas pour habitude de laisser payer les autres à ma place. Même si je n’ai pas une seule foutue idée de ce que j’ai fais. il répondit, et elle n'avait pas vraiment la force de se battre avec lui, ni l'envie d'ailleurs. Elle n'avait pas dit ça pour qu'ils se disputent, de toute façon. Elle ne voulait pas qu'il arrive quelque chose à Noah, mais ça elle n'allait pas le lui dire, ça lui ferait trop plaisir. Alors elle se contenta de clore la discussion en lui disant qu'elle ne voulait pas qu'ils se prennent la tête, ce qui installa le silence. Anteynara regarda Noah se battre avec les liens en plastique qui le retenaient à la chaise, et clairement il avait plus de chances de se barrer qu'elle. Même si pour l'instant tout ce qu'il faisait c'était se déchirer les poignets. Elle espérait un peu qu'il parvienne à se libérer, mais le bruit de la porte les interrompit, parce que les trois types revenaient, le dernier balançant sa clope et fermant la porte derrière lui. Ils revinrent sans rien dire, et en prenant son temps, le premier des trois déplia des fils électriques au bout desquels se trouvaient des électrodes qu'il colla sur la peau de Noah, sur ses bras et sous son t-shirt. Avant même de reposer la moindre question, il tourna la molette qui se trouvait sur l'appareil relié aux électrodes, envoyant des décharges électriques dans le corps de Noah. C'était assez dégoûtant à voir, et Anteynara s'agitait instinctivement sur sa chaise, malgré le fait qu'elle ne puisse sortir de là. Le mec reposait ses questions, relançait des décharges dans le corps de Noah, et Anteynara avait l'impression que ça durait des heures. Elle se battait comme une imbécile avec ses menottes, tirait sur sa main droite, comme si celle-ci pouvait par miracle glisser hors du métal. Et sans doute que le bruit et ses tentatives désespérées attirèrent l'attention du type qui torturait Noah, parce qu'il s'approcha d'elle et se baissa, son visage à la hauteur de celui d'Antey. « T'es amoureuse ou quoi ? » il fit, avec un sourire, comme s'il venait de découvrir quelque chose d'incroyable. Et elle le fixa un instant avant de lui foutre un coup de boule dans le nez, et si elle avait réfléchi un peu plus elle ne l'aurait sans doute pas fait... mais il fallait que quelqu'un le fasse un peu redescendre. Evidemment que c'était une mauvaise idée, qu'il n'allait pas laisser passer ça... En quelques secondes seulement, il avait attrapé son visage dans une main, ses doigts s'enfonçant dans ses joues pour maintenant sa mâchoire ouverte. Dans l'autre main, il tenait une pince qu'il glissa dans sa bouche pour aller attraper une de ses molaires. Anteynara hurlait déjà avant même qu'il ne se mette à tirer.
MAY
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(#)Sujet: Re: It's a dangerous life we're living. (noah) | Ven 23 Déc - 21:19
Anteynara & Noah
Alors que les trois types étaient sortis faire je ne sais quoi, Antey et moi en profitions pour parler un peu, demander comment ça allait alors qu’on connaissait la réponse et qu’on savait que la réponse donner était un pur mensonge, mais on s’en contentait, parce qu’à l’heure actuelle il nous restait plus que ça. On ne sait pas ce qui se passeras dans une heure, ni même si on seras encore là demain. Elle me lança comme quoi j’aurais pu rester dehors, que j’aurais été plus utile, et je ne pu m’empêcher de lui dire qu’il était hors de question que je la laisse payer à ma place. Mais elle ne rétorquait pas, probablement fatiguée de se battre, j’en sais rien, mais en tout cas ça m’arrangeait qu’on déblatère pas mille ans là-dessus, parce que de toute façon maintenant c’était trop tard, j’étais là, dans la merde autant qu’elle. J’en profitais pour tirer sur mes liens, quitte à m’arracher la chaire, mais j’étais déterminer à nous sortir de là. Seulement je ne pu poursuivre car je fis interrompu par la porte qui s’ouvre et se referme derrière les trois types. L’un d’entre eux déplia des fils électriques et me les colla sur la peau, sous mon t-shirt sans dire quoi que ce soit et il tourna ensuite la molette, ce qui déclenchait des décharges. Je fermais alors les yeux de douleurs et me mis à hurler, c’était plus fort que moi. Lorsqu’il s’arrêta, j’en profitais pour reprendre ma respiration, mais il remettait ça et je recommençais à hurler de douleur. Soudain, le mec s’arrêta et se tourna vers Antey, me laissant à moitié dans les vapes. Il lui demanda si elle était amoureuse. Enfin je crois que c’est ce qu’il a dit. Je sais plus trop. J’entendais du bruit, mais quand je relevais la tête, je voyais flou, je cru capter le coup de boule d’Antey dans la tronche du mec et d’un côté ça me fis rire, mais vraiment, je riais à haute voix quoi. Ce dernier attrapa fortement le visage de la jeune femme entre ses doigts et se munit d’une pince qu’il enfonça dans la bouche d’Antey pour choper une de ses dents et lorsque je l’entendis hurler, je tournais la tête parce que voir ça me faisait littéralement chier.
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