'avais passé une partie de la journée à faire des shoot, j'aimais être mannequin et puis il fallait bien que je gagne ma vie quelque part. Je ne pouvais pas rester sans rien faire, il tenait à participer au frais du loyer de l'appartement que je partageais avec mon meilleur ami et également mon ex petite amie. Cette rupture était récente d'ailleurs, je n'avais pas vraiment compris pourquoi elle m'avait largué et depuis je mettais un maximum de distance entre nous. Elle était géniale et j'avais des sentiments pour elle mais sur ce coup, elle m'avait vraiment déçu. En faites ce n'était pas qu'une simple déception, elle avait réussit à me briser le coeur et à perdre ma confiance. C'était un coup que j'avais du mal à encaisser même si je préservais les apparences et que je n'en faisais rien transparaître. L'éviter me semblait donc la meilleure solution pour le moment bien que je saches très bien que ça ne pourrait pas durer ainsi éternellement. J'avais trop de doutes et de questions pour me sentir à mon aise en sa présence. Du coup, après mes shoots j'avais étais voir Colton qui était devenu mon mentor depuis peu. Mon plus grand rêve depuis toujours était de devenir acteur, j'étais un véritable passionné. Lui, me donnait enfin ma chance et je ne comptais pas la laisser passer. Donc après mon passage chez Colton, je rentra à l'appartement, mangea un morceau avant de filer sous la douche. Une fois sorti de cette dernière, je devais bien admettre que j'étais exténué par cette rude journée que je venais de passer. Du coup, je me posa dans le canapé et regarda un film afin de me reposer un peu. J'étais à fond dedans lorsque j'entendis la porte d'entrée claqué. Ma première pensée fut d'espérer que ça ne soit pas Murphy, je ne voulais pas la voir car je savais comment ça se passerait. Comme à chaque fois, je serais incapable de la repousser ouvertement si elle s'adressait à moi. Je me risqua tout de même à décrocher mon regard de la télévision pour en avoir le coeur net. Lorsque je constata qu'il s'agissait d'elle, mon premier réflexe fut de tourner à nouveau la tête vers la télévision. Je sentais ce malaise naître en moi comme à chaque fois que nous étions dans la même pièce. Je n'avais pas besoin de la regarder pour la sentir s'approcher de moi, avec hésitations elle me demandait si elle pouvait regarder le film avec moi. - Fais comme chez toi... Je m'étais contenté de lui répondre cela avec un fin sourire mais qui cachait cette rancoeur que j'éprouvais. Je n'étais pas stupide au point de croire que si elle avait rompu avec moi, s'était pour me rendre cette liberté dont j'avais besoin. Murphy vint donc s'installé dans le canapé, elle avait mis une certaine distance entre nous, surement par peur que je la repousse. Je m'approcha donc d'elle doucement et passa un bras sur le dossier du canapé, juste autour de son cou. Je ne pouvais pas le nier, même si s'était douloureux, elle me manquait et s'était horrible de ressentir ce vide en moi, s'était bien la première fois que cela m'arrivait avec une fille. Alors que Murphy s'était rapproché de moi, je détourna mon regard du sien en sentant mon coeur se serré. S'était difficile de la regarder dans les yeux sans littéralement craquer, je regarda donc à nouveau la télévision, s'était préférable. Elle me posa alors qune question banales, elle savait combien j'aimais ce que je faisais mais surtout à quel point je rêvais de devenir acteur. Elle savait presque tout de moi et elle m'avait toujours soutenu. J'avais eu la sensation que nous n'avions jamais autant était en accords avec l'autre et elle avait tout foutu en l'air. - Quelques shoots oui et je suis passé voir Colton... Elle savait que s'était mon mentor désormais, je lui avais répondu vaguement de façon volontaire. J'avais vraiment du mal à cacher cette colère que j'éprouvais envers elle, je lui en voulais d'avoir rompu de cette façon, s'était tellement inattendu pour moi. Je me retenais donc autant que je le pouvais tout en continuant de fixer l'écran du téléviseur. Je me sentais plus mal à l'aise que jamais, Murphy me demanda ensuite quel était le film que je regardais. Elle s'attendait certainement à une conversation banale entre amis et cela me révoltait dans le fond, de plus en plus. Comment pouvait-elle adopté une attitude aussi détachée après tout ce qu'on avait vécut ? Je ne pouvais plus faire semblant une seconde de plus, je la regarda enfin directement et cessa soudainement de faire comme ci nous pouvions être simplement des amis. - Je suis désolé mais je ne peux pas Murphy... je ne peux pas être ton ami... J'avais employé un ton plutôt sec. Je n'avais pas voulu m'exprimer sur ce ton mais cette situation me bouffait littéralement. J'avais l'impression qu'on me mentait sans arrêt, que plus rien n'avait de sens depuis notre rupture. J'en avais assez de me voiler la face et d'éviter les conflits car finalement cela me rendait malheureux, même nerveux. Murphy me fixait comme figé alors que je retirais mon bras de ses épaules. Je venais de détourner mon regard du sien et fixa le vide, sentant mon coeur plus serré que jamais mais également cette rage grandir en moi, au fur et à mesure.

e venais de vivre une journée plutôt éprouvante, je n'avais pas vraiment eu un instant de répits. La fatigue se faisait ressentir mais je n'étais pas vraiment du genre à rester sans rien faire. En général, je vivais à cent à l'heure, allant à droite et à gauche sans me soucier du reste. A vrai dire, j'avais toujours détesté me prendre au sérieux. En rentrant à la villa, j'avais directement filé sous la douche en espérant que cette dernière me remettrait en forme. En général cela fonctionnait mais pas cette fois, je me sentais encore très fatigué du coup j'opta pour me poser dans le canapé devant un film. Ce dernier m'avait complètement absorbé lorsque la porte d'entrée claqua. Je sursauta légèrement et regarda lequel de mes collocataires s'était. En voyant qu'il s'agissait de Murphy, je me senti immédiatement mal à l'aise. Depuis notre rupture, je faisais tout pour l'éviter, je n'arrivais pas à accepter ce qu'il s'était passé entre nous. Nous avions toujours était ainsi, à nous châmailler pour des broutilles sans importances, et cette fois cela avait mal terminé. Nous étions si complices, je ne m'attendais vraiment pas à la perdre, je n'avais rien vu venir. Depuis j'avais toujours les mêmes questions dans ma tête et parfois j'avais même l'impression que ça finirait par me rendre dingue. Je ne pouvais pas le nier, j'étais toujours amoureux d'elle et je n'arrivais pas à lui pardonner d'avoir rompu aussi soudainement avec moi.

J'avais donc à nouveau regardé la télévision lorsqu'elle vint s'installer sur le canapé afin de regarder le film avec moi. Je la sentais hésitante et comme à chaque fois, j'étais incapable de la repousser directement. Je m'approcha donc quelque peu d'elle et posa mon bras autour de son cou, sur le dossier du canapé. J'avais envie de la prendre dans mes bras et de me dire que tout cela n'était qu'une mauvaise passe mais je ne pouvais pas me voiler la face non plus. Elle avait choisi de ne plus être avec moi, elle avait était très clair durant notre dispute en me disant qu'elle n'avait plus de sentiments amoureux pour moi. C'était douloureux car elle était la seule fille que je n'avais jamais aimé, la seule avec laquelle j'avais eu envie de tout partager. Je tentais cependant de ne pas exploser car je ne voulais pas la perdre définitivement, je tenais encore bien trop à elle pour prendre un tel risque. On entama donc une conversation banale, en premier lieu mais j'avais du mal à me comporter naturellement, à faire comme ci tout cela n'avait pas eu lieu. Je ne pouvais pas me conduire ainsi car notre histoire avait compté pour moi, elle comptait pour moi.

C'était bien trop me demandé et je ne tarda pas à exploser, d'une certaine façon. Je ne pouvais pas lui dire tout ce que j'avais sur le coeur mais au moins l'essentiel. J'étais incapable de redevenir son ami comme avant, pas après ce qu'on avait vécuts. Mon ton avait était plus froid que je ne l'aurais souhaité et finalement je n'osais plus la regarder en face donc je me contenta de fixer le vide plus mal à l'aise que jamais. Elle était désolé et entendre ces tremblements dans sa voix me donnait des frissons. Je regrettais déjà de m'être laissé emporté, je la regarda de nouveau, son regard brillait à cause des larmes qu'elle retenait. J'avais mal au coeur de la voir si triste mais je ne pouvais pas changer les choses, s'était son choix et non le mien. Elle me disait la voix pleine de sanglots qu'elle ne voulait pas me perdre, qu'elle avait encore besoin de moi dans sa vie. J'étais touché et je ne pouvais pas le cacher, j'éprouvais tellement de regrets. - Je n'ai jamais voulu te perdre mais tu as fais ton choix... Je tentais de m'exprimer sans montrer ma souffrance. Je ne supportais pas de la voir ainsi, je glissa donc tendrement ma main sur sa joue, essuyant une larme qui venait de couler au passage. - Dis moi la vérité... j'ai besoin de l'entendre... Je la regardais dans les yeux et m'exprimais avec sincérité. J'avais vraiment besoin de savoir pourquoi elle avait choisi de mettre fin à notre histoire. Je devais absolument connaître la vérité car pour le moment, j'étais littéralement perdu. Je la connaissais que trop bien et je savais au fond de moi qu'elle m'aimait encore, qu'elle ne m'avait pas tout dit sur les raisons de notre rupture.

'étais littéralement épuisé par cette journée bien remplie que je venais de vivre. J'avais pris une bonne douche dans l'espoir que cette dernière me remettrait d'aplomb mais cela n'avait pas fonctionné contrairement à d'habitude. Je me sentais vraiment fatigué du coup j'opta pour me poser tranquillement devant un film. Cela ne m'arrivait pas souvent de me poser, en général je fonçais faire la fête dès que j'en avais l'occasion, mais pour le coup je devais reconnaître que j'en avais besoin ce soir. J'étais totalement absorbé par le film que je visionnais lorsque la porte d'entrée claqua. Par réflexe, je tourna la tête afin de voir ce qui il s'agissait, je fus tout de suite mal à l'aise en voyant que s'était Murphy, mon ex petite amie. Depuis notre rupture soudaine, je ne savais plus vraiment quoi penser. J'avais mal de l'avoir perdue sans savoir pouquoi, je n'étais pas dupe et je savais parfaitement qu'elle ne m'avait pas tout dit sur les raisons de notre rupture. Il fallait dire aussi que nous nous étions durement disputés ce soir là avant d'en arrivé à ces paroles qui avait mis fin à notre relation. Cela m'avait brisé le coeur car même si au départ j'étais loin d'apprécié Murphy, aujourd'hui j'aurais donné n'importe quoi afin de revenir en arrière et pouvoir retrouver ses bras. Seulement je ne pouvais pas faire cela, je pouvais simplement faire avec même si dans le fond s'était un combat chaque jour.

J'avais laissé Murphy s'installer dans le canapé afin de regarder le film avec moi. Je n'étais pas très à l'aise mais j'étais incapable de la repousser, j'avais besoin d'elle dans ma vie, même si s'était douloureux je ne pouvais pas me résoudre à la perdre pour de bon, ça serait insupportable. Je tentais donc de me contenir comme à chaque fois qu'elle était près de moi mais s'était avec peine que je le faisais. Notre rupture remontait à presque un mois maintenant et plus le temps passait et plus j'avais du mal à continuer à me poser les mêmes questions en boucle dans ma tête. J'avais besoin de connaître la vérité, peu importe ce que cela pouvait être, il fallait que je saches. La voir dans cet état de détresse me destabilisait quelque part, j'avais le coeur serré de la voir si triste. J'aurais aimé que les choses soient différentes entre nous mais elle avait clairement choisi de ne plus être avec moi. Je la suppliais du regard afin qu'elle me dévoile ce qui l'avait poussé à prendre cette décision, elle me suppliais de ne pas la forcer à tout dire car selon ses dires, s'était mieux pour nous que rien ne se saches. J'étais d'avantage intrigué, c'était encore de nouvelles questions qui fusaient dans ma tête. Pourquoi était-elle si inquiète à l'idée de me dire la vérité ? De quoi pouvait-il s'agir ? J'en avais l'estomac qui se nouait et j'étais bien sur incapable de lui répondre sur le coup. Je lâcha donc un soupir comme ci de cette façon je voulais me ressaisir mais cela ne fonctionna pas complètement, enfin je parvins tout de même à prononcer quelque chose d'audible. - Je ne vois pas ce qui pourrait être pire que d'entendre que tu n'as plus de sentiments pour moi... Je la regardais complètement dérouté, elle venait de détourné le regard du mien alors qu'une larme coulait sur sa joue, je sentais seulement mon coeur se serrer d'avantage.

Je la vis prendre une profonde inspiration avant de prendre à nouveau la parole. Elle me disait avoir promis de ne rien dire, me demandant si je tenais vraiment à ce qu'elle ne tienne pas sa promesse. J'allais lui répliquer que je pouvais comprendre cela mais que s'était trop douloureux d'être dans cette situation au vu de ce qu'on a vécuts tous les deux mais j'en eut guère le temps. Elle poursuivit en me disant qu'on avait que deux solutions, soit on devenaient amis ou soit on partait chacun de notre côté et que si je décidais la seconde option alors dans ce cas elle s'en irait et je n'entendrais plus parler d'elle. Je garda le silence sur le coup me contentant de la regarder avec le coeur bien lourd, je pouvais également sentir une certaine colère grandir en moi. - Qu'est-ce que tu attends de moi Murphy ? Parce qu'il est hors de questions que je prenne cette décision pour nous... Je venais d'employer un ton plutôt froid à son égard mais ce n'était pas par méchanceté ou par rancoeur, seulement par dépit. L'entendre me dire tout cela renforçait ma douleur, je détourna donc mon regard du sien puis passa à côté d'elle afin de me trouver face à la fenêtre du salon. Je venais de croiser les bras sur la poitrine alors que je lui tournais le dos désormais. Je tentais tant bien que mal de mettre de l'ordre dans ma tête mais tout restait complètement flou. Je me sentais très mal d'un coup, j'avais surtout très peur de la perdre pour de bon et je ne savais pas quoi faire. Après un court silence, je me tourna à nouveau vers elle et l'affronta dans les yeux. - Je n'ai jamais voulu tout ça et je trouves ça injuste que tu me demandes de choisir pour nous parce que tu sais très bien que si ça ne tenait qu'à moi on serait encore ensemble à l'heure qu'il est... Je m'approcha d'elle et poursuivit ma tirade, j'étais honnête dans chacun de mes mots non pas pour la blesser mais simplement parce que je ne supportais pas de savoir qu'elle me mentait. - On pourrait devenir amis si tu avais le courage de me dire la vérité mais visiblement tu es plus lâche que je ne le pensais... donc si tu n'as pas l'intention d'être honnête avec moi il vaudrait peut-être mieux que tu t'en ailles... Je me haïssais pour ce que je lui disais car je ne voulais surtout pas qu'elle s'en ailles. Je me détestais de lui dire cela oui mais d'un autre côté je ne pouvais pas lui mentir en lui disant que j'étais capable de devenir son ami en sachant que tout serait basé sur des mensonges. Imaginer vivre sous le même toit qu'elle en sachant que je ne saurais jamais la vérité, en sachant qu'elle me mentait, je ne pouvais pas, s'était vraiment au dessus de mes forces.