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 The luck you got (Charlie)

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(#)Sujet: The luck you got (Charlie)  |   Lun 27 Avr - 14:59
The luck you got
Charlie & Blake

La journée avait commencé bizarrement, dans le sens où rien ne se déroulait comme d'habitude. Déjà, j'avais dû me lever plus tôt pour rejoindre Aloysia à la patinoire. Je ne me levais jamais tot, c'était limite impossible pour moi. Mais j'avais dû faire un effort parce que je devais me faire pardonner et je n'avais pas envie qu'elle me crie dessus de bon matin. J'étais arrivé quasiment pile à l'heure, à quelques minutes près. Et, pour une fois, j'avais été heureux d'arriver à l'heure car je l'avais vu patiner. Elle remontait sur la glace pour la première fois depuis la chute. J'avais ensuite appris qu'elle m'avait demandé de venir pour faire passer des auditions à des filles pour que l'une d'elle devienne ma future partenaire de glace. Je ne tenais pas à ce qu'Aloysia fasse tout ça pour moi, surtout que je ne le méritais pas après l'avoir abandonné comme ça, sans un mot. On avait donc dû regarder des jeunes filles plus ridicules les unes que les autres tenter leur chance. Une autre chose surprenante était arrivée à nouveau. Mon ancienne partenaire, Emilie, remplaçante d'Aloysia, était apparue et voulait me récupérer. Soit sur la glace, soit en tant que petit-ami. J'étais dans la merde jusqu'au cou mais Aloysia était de mon côté parce qu'Emilie l'avait énervé.

Bref, cette journée ne s'annonçait pas bonne.

J'étais enfin seul mais je ne voulais pas rentrer pour manger alors j'avais pris la direction du centre commercial, m'étais installé à une table et attendais qu'on me serve. Les autres personnes étaient toutes en duo ou en groupe à discuter et à rire. Je les regardais tous, en les enviant un peu parce que j'avais rarement vécu ça. Et je voyais aussi quelques regards que l'on portait sur moi, certains me reconnaissaient, m'ayant certainement déjà vu à la télé.

La serveuse posait ce que j'avais commandé devant moi quand une alarme retentit dans tout le centre. Je fermais les yeux un instant en soufflant, me disant que je n'aurais pas dû me lever ce matin. Tout le monde se levait autour de moi, se précipitant dans tous les sens. Je posais ma serviette sur la table avant de me lever à mon tour. Je m'apprêtais à sortir mais des gardiens nous menaient tous dans des pièces spécifiques. C'était quoi ce bordel ? On nous dirigea vers une petite pièce où on devait tous s'entasser tant que l'alarme sonnerait. Les gens paniquaient. Une gamine près de moi commençait à pleurer pendant qu'un autre enfant semblait tout excité par la situation.

Je m'asseyais par terre en m'adossant contre le mur en essayant de ne pas faire attention aux autres. Je sortais un paquet de cigarette et un briquer de ma poche. J'avais recommencé à fumer depuis peu mais ça me faisait du bien. Je plaçait le briquet devant ma cigarette quand je croisais le regard accusateur d'une femme assez âgé qui essayait de réconforter son fils. Elle baissa son regard sur la cigarette, me signalant indirectement que je n'avais pas intérêt à l'allumer. Je soufflais alors et rangeais le tout.

Une personne nous signala de rester silencieux et de garder notre calme.

Je n'avais plus rien à faire pour passer le temps maintenant. Mes yeux se fermèrent quelques secondes et quand je les rouvrais, je vis un visage bien connu.

« Psssst Charlie... » soufflais-je pour attirer son attention.

C'était mon colocataire mais on avait rarement l'occasion de passer du temps ensemble. Et il fallait qu'on tombe l'un sur l'autre dans ce genre de situation ! Et bien sûr, il avait autant de chance que moi. La bonne femme de la cigarette me fit une nouvelle fois les gros yeux quand j'ouvrais à nouveau la bouche pour parler à Charlie. Mais merde c'était pas la mort non plus !

« Ça va mec ? Tu sais ce qui se passe ? » lui demandai-je tout de même.

electric bird.
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(#)Sujet: Re: The luck you got (Charlie)  |   Mar 28 Avr - 23:11


   
   Blake & Charlie
   the luck you got

L
e réveil avait été vraiment très dur, ce matin. On était samedi, et j'avais, la veille, un peu forcé. C'est pas comme si je n'étais pas habitué, mais cette fois-ci, j'avais vraiment abusé. D'un côté, je trouvais ça triste que sortir et me bousiller la tête soit le seul moyen que j'oublie mes soucis, mais je dirais jamais non à une seconde de répit. Quand quelque chose parvenait à faire taire mes pensées, j'acceptais ce moyen, même si c'était nuisible. En me réveillant, ce matin, avec un mal de tête pas possible, j'avais eu la joie de retrouver une fille dans mon lit. Je ne vous dit pas quelle fut ma surprise de la trouver là. Je n'avais aucun souvenir de l'avoir emmené ici, c'était à peine si je me souvenais d'elle. Ça ne me ressemblait vraiment pas de ramener des filles à l'appart, ne serait-ce que par respect pour Blake, mais aussi parce que les relations comme ça ne m'amusaient pas. Surtout quand je ne m'en souvenais pas. J'avais toujours peur qu'une fille ne s'attache trop à moi. Et puis, je n'avais pas envie de choper une MST. Quoiqu'il en soit, j'avais dû la réveiller, lui faire un petit déjeuner (histoire de passer pour un gars bien) et attendre qu'elle part pour être enfin libre. Je ne savais même pas son prénom. En tout cas, elle était plutôt pas mal ; même bourré, j'avais de bon choix. Heureusement, Blake était sorti tôt ce matin et n'avait pas eu la joie de me voir en pleine redescente. Je pris une bonne douche longue et enfilai quelques habits. J'ignorais ce que j'allais faire de mon samedi. Ce qui était sûr, c'est que j'avais besoin d'un café.

Il était environ 14h lorsque j'arrivai au centre commercial. Je passais au café et en pris un énorme. Il n'y avait que ça qui me permettait de me remettre d'une soirée trop arrosée. Je flânai devant les boutiques, un peu comme un zombie, quand une alarme retentit. Pas une petite alarme, non, le genre d'alarme qui vous perce les tympans en continu. Cela me réveilla instantanément, mais surpris, je restai sans rien faire. Les gens autour de moi, paniqués, couraient dans toutes les directions, tandis que je restai planté au milieu d'eux, me faisant parfois bousculer. La plupart courait se cacher dans les magasins, alors je décidai de les suivre, et me retrouvai emporté dans la masse. Finalement, j'atterris, sans trop savoir comment, dans une petite pièce, où un vigile nous dit de rester jusqu'à temps que les alarmes sonneraient. Très rassurants. Nous étions très nombreux dans cette pièce trop petite, et l'atmosphère y était lourde. La peur des gens et la tension qui régnait étaient presque palpables. J'aurais peut-être eu peur, moi aussi, si je n'avais pas eu l'esprit si embrumé. Je m'étais assis par terre, et sirotai tranquillement mon café, lorsque j'entendis une voix que je connaissais. « Psssst Charlie... » Je cherchai la source de cette voix. C'était Blake ! Il se trouvait à deux personnes de moi. Mais qu'est-ce qu'il foutait là ? Sans penser aux personnes que je dérangeais, je me déplaçai et m'assis à côté de lui. « Ça va mec ? Tu sais ce qui se passe ? » me demanda-t-il. Il ne paraissait pas vraiment inquiet, contrairement à toutes les autres personnes dans la pièce. « J'ai des marteaux piqueurs dans la tête, mais sinon, ça va. Vu qu'ils nous ont enfermés là, je suppose qu'il doit y avoir un tireur dans le bâtiment, quelque chose du style. Si c'était un incendie, on nous aurait fait sortir » répondis-je sans trop articuler. Eh oui, perspicace le Charlie. À ces mots, une mamie à notre gauche nous fit les gros yeux. Je devais l'avoir choquée avec mes paroles. « Mais tranquille, mec, on vit dans un pays de gros paranos. Ça doit être une erreur » dis-je, plus pour rassurer la mamie que pour Blake. « On ne saura que si on entend des coups de feux ». Je savais que désormais, tout ceux entendant mes paroles allaient tendre l'oreille. Ça me faisait rire. J'étais persuadé que ce n'était rien. « Dis, mec, je change de sujet, mais tu saurais pas ce qui s'est passé hier soir ? J'ai trouvé une fille dans ma chambre. Tu peux m'en dire davantage ? Elle était plutôt pas mal, d'ailleurs » souris-je.
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(#)Sujet: Re: The luck you got (Charlie)  |   Mer 29 Avr - 23:17
The luck you got
Charlie & Blake
Cette journée ne se déroulait pas du tout comme je l'attendais, pas que j'attendais quelque chose de spécial non plus. Mais je pensais au moins qu'elle serait comme toutes les autres. Banale et limite ennuyeuse. Ouais, je m'étais habitué à ce genre de trucs, à ce train-train répétitif. Si on m'avait dit que ce serait ma vie il y a quelques années, je n'y aurais pas cru. L'époque où je n'avais pas une minute de repos était révolu.

Pendant les années de compétitions et d’entraînements, je rêvais souvent d'un peu de repos, de quelques heures pour pouvoir glander devant la télé à me gaver de chips (même ça j'y avais pas le droit à cause de notre coach accro aux légumes). Maintenant que je pouvais le faire, eh bien je passais mes journées à m'emmerder tout seul.

Sauf aujourd'hui. A cause de cette foutue audition qui n'avait servi à rien à part croiser une fille à qui j'avais menti puis cette foutue alarme qui avait retenti dans tous le centre commercial et qui avait fait paniquer tout le monde. Et maintenant je me retrouvais dans une pièce ridiculement petite à attendre que tout ça se termine avec une bonne femme qui n'arrêtait pas de me faire les gros yeux à chaque fois que je faisais un geste. Mais elle allait me lâcher celle-là... Heureusement, Charlie était là lui aussi ! Le hasard fait parfois bien les choses. Il se plaça près de moi en me répondant, il faisait peur à tout ceux qui se trouvaient autour de nous à présent et ma seule réaction fut de rire.

« Ou alors c'est une fuite de gaz toxique... Il y a pas des usines pas loin ? » demandais-je de manière rhétorique, juste pour les faire flipper un peu plus.

Il changea de sujet alors que tout le monde nous écoutait toujours, on était les seuls à parler alors ça leur servait de distraction.

« Oh non, me parle pas de ça, me remet pas cette vision d'horreur dans la tête.... » disais-je en frissonnant.

J'avais eu le droit à une magnifique scène de pelotage et de roulage de pelle. J'étais bien installé confortablement dans le canapé à regarder la télé quand Charlie était entré dans l'appart avec une inconnue et ils avaient commencés à se déshabiller comme si j'étais pas là.

« Tout ce que je peux te dire c'est que c'était chaud et que j'ai été obligé de vous diriger vers ta chambre parce que sinon vous auriez baisé à côté de moi sur le canapé. Tu te souviens de rien ? »

Je trouvais Charlie vraiment bizarre ces derniers temps, il avait jamais agi comme ça mais je préférais le laisser tranquille avec tout ça. Chacun avait sa façon de faire son deuil et d'oublier. Ça prendrait du temps bien sûr et je ne voulais pas le forcer à me parler. En vérité, je ne savais pas vraiment comment agir avec lui.

La femme qui n'arrêtait de me faire chier avec ses regards appuyés recommença en me montrant les enfants près d'elle.

« Oh c'est bon... Ils ont entendu pire à l'école ou à la télé... Comme si ça allait les choquer... » lui soufflais-je avant de me tourner à nouveau vers Charlie. « Sinon, c'est vrai qu'elle était plutôt pas mal ta meuf, très chaude... Faudrait que tu me dises où tu l'as trouvé. »

Je crois que faire chier cette femme allait devenir mon passe-temps préféré. J'avais envie de rire mais je me retenais. Ça faisait quelques temps que je n'avais pas eu ce genre de relation d'un soir, la dernière étant Emilie, la remplaçante d'Aloysia comme partenaire de patin. Mais ça avait été un accident, je ne voulais plus vraiment de ce genre de relation parce que ça ne m'apportait pas grand chose.
electric bird.
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(#)Sujet: Re: The luck you got (Charlie)  |   Ven 1 Mai - 0:55


   
   Blake & Charlie
   the luck you got

O
n vivait dans un pays de gros paranos. Bon, en même temps, il y avait des raisons valables, vu le nombre de tuerie massive chaque année. Mais en général, les gens paniquaient pour rien. Au lycée, un jour, nous avions entendu un énorme bruit qui ressemblait fortement à un coup de feu. Tout le monde avait paniqué, puisque c'était pile l'époque où les tueries dans les milieux scolaires étaient à la mode. Nous nous étions cachés pendant des heures, et je me rappelle encore que j'étais caché dans une cabine de toilette avec une fille (fille que je m'étais tapée peu de temps après ; comme quoi, ça rapproche ce genre de situation). Une équipe d'intervention de la police était intervenue pour arrêter le tireur, pour au final découvrir que c'était juste une grosse canalisation qui avait explosé. J'avais bien flippé ce jour-là, et j'étais persuadé qu'aujourd'hui était également une fausse alerte. J'étais cependant content que Blake soit là : ce genre d'histoires duraient parfois très longtemps, et je me serais ennuyé ferme sans lui. J'aimais beaucoup Blake : on se connaissait depuis très longtemps, vu que nos parents étaient amis, mais on s'était vraiment rapprochés depuis que nous étions devenus colocs. C'était un gars simple, super sympa, serviable et nous avions de bons délires ensemble. Je me demandai d'ailleurs pourquoi il n'avait pas de copines, ou pourquoi il ne ramenait jamais de fille à l'appart. Ça ne me dérangeait absolument pas, il le savait, mais il revenait toujours seul. De toute façon, j'étais persuadé qu'il se passait quelque chose avec Aloysia. Mais Blake était un garçon discret, et il ne m'en parlerait qu'au moment venu.

« Oh non, me parle pas de ça, me remet pas cette vision d'horreur dans la tête.... ». Je rigolai instantanément. Blake me faisait trop rire. Le pauvre, il avait bien du courage de partager un appartement avec moi, je devais être un horrible colocataire. Entre mes petits moments de déprime où je ne sortais pas de ma chambre, ma nullité absolue en cuisine, mon sens aiguë du bordel, et le fait que je ramenais des filles assez souvent (enfin, pas tout le temps non plus, mais quelque fois), je devais être littéralement horrible à vivre. « Tout ce que je peux te dire c'est que c'était chaud et que j'ai été obligé de vous diriger vers ta chambre parce que sinon vous auriez baisé à côté de moi sur le canapé. Tu te souviens de rien ? » Je ne pu m'empêcher d'éclater de rire, imaginant la scène. Vraiment, pauvre Blake. Ça devait être comique. En revanche, je devais être complètement bourré. Je n'avais même pas remarqué que Blake était là ! « Oh là là, j'suis vraiment désolé mec ! Je me souviens absolument de rien. Je m'en suis mis plein la tête hier, je te décris même pas mon état actuellement » continuai-je en rigolant. J'avais bien conscience que j'étais un peu pathétique, à mon âge, de me comporter encore comme un ado. À me mettre mal quasiment tous les soirs, à ne m'attacher à personne… Mais bon. C'était ainsi. Je remarquai une femme près de nous qui nous lançait des regards insistants, en montrant ses enfants. « Oh c'est bon... Ils ont entendu pire à l'école ou à la télé... Comme si ça allait les choquer... » répondit Blake. Instantanément, un sourire ironique se dessina sur mon visage. « Vous savez, madame, ça va leur arriver un jour. J'imagine que, chaste et prude comme vous êtes, vous n'avez jamais fait ça ? » complétai-je avec un rictus satisfait. La femme fut tellement choquée par mes propos qu'elle se retourna, l'air effarouché. J'étais fort satisfait de moi : c'était du grand Charlie ce que je venais de lui sortir. « Sinon, c'est vrai qu'elle était plutôt pas mal ta meuf, très chaude... Faudrait que tu me dises où tu l'as trouvé. » Je souris. « Dommage, je me souviens même pas de son prénom… J'aurais eu son numéro, je te l'aurais filé. Mais je ne pourrais même pas te dire si c'était un bon coup ou pas » répondis-je en riant. Je n'arrêtai pas de m'imaginer la tête de Blake quand il m'avait vu rentrer avec elle. « Bon, et toi, c'est quand que tu ramènes quelqu'un ? Moi aussi je veux pouvoir te diriger vers ta chambre parce que tu es trop bourré pour le faire toi même ! » continuai-je en souriant. « Tu n'as qu'à ramener Aloysia… Vous êtes ensemble ou pas ? Je comprends pas grand chose à votre relation ». Je voulais vraiment que ces deux-là soient ensemble.
WILDBIRD
 
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(#)Sujet: Re: The luck you got (Charlie)  |   Sam 9 Mai - 11:16
The luck you got
Charlie & Blake
Je ne savais pas combien de temps allait durer ce confinement mais je savais que ça pouvait durer longtemps. Très longtemps. Trop longtemps même. Mais, parce qu'il y avait quand même un « mais », cette journée, qui s'était déroulé de manière totalement imprévisible par rapport aux autres jours en ce qui me concernait, m'avait apportait quelques bonnes surprises. D'abord Aloysia qui n'avait pas totalement rejeté en blog ma proposition de re-partenariat puis l'arrivée de Charlie dans un lieu où je ne voulais absolument pas être avec des gens chiants à mourir.

Les alarmes et la panique, c'était beaucoup mieux quand il y avait de belles filles à proximité mais là il y avait très peu de choix. Entre les gamins et les vieilles peaux comme celle qui me faisait les gros yeux à chaque fois que je bougeais, on n'était pas servi. Mais ça me faisait du bien de pouvoir rire avec Charlie. Surtout après ce à quoi j'avais assisté le soir précédent. Apparemment il ne s'était même pas rendu compte que j'étais là moi aussi et que je les avais conduit la fille et lui dans sa chambre. N'empêche que ça avait été compliqué comme ils continuaient tous deux à s'embrasser et à se déshabiller mutuellement. Mais il valait mieux ça plutôt que je me retrouve avec les deux sur le canapé à coté de moi en train de faire leurs affaires. La fille était bien roulé mais rien que par respect pour Charlie, je ne voulais pas assister à ça.

Je me marrais quand il me dit qu'il avait encore du mal à se remettre de sa soirée.

« Oh putain oui, tu devais être bien déchiré ! » m'exclamais-je un peu trop fort aux yeux de la dame., peut-être qu'aussi mon vocabulaire ne lui plaisait pas. Mais qu'est-ce que j'en avais à foutre ?

Charlie parla à la femme et je me retenais difficilement de rire. En tout cas, elle allait peut-être enfin nous lâcher car elle se détourna de nous. Il me fit rire à nouveau en me disant qu'il ne savait pas ce qu'avait donné la fille au lit. Bordel, fallait vraiment le faire pour ne pas se souvenir de ça...

« C'est que c'était pas un si bon coup que ça... »

Il me demande ensuite quand est-ce que je ramène quelqu'un à la maison comme lui le soir précédent. Je n'avais pas fait ça depuis quelques temps déjà.

« J'sais pas trop, j'ai pas la tête à ça en ce moment... Et, si j'en ramène, je te préviendrai avant parce que, crois-moi, tu n'as pas envie d'avoir à me ramener vers ma chambre parce que je suis pas capable de le faire moi-même. Vous m'avez bien fait galérer ! » me plaignais-je avec un sourire.

Ce souvenir resterait gravé dans ma mémoire, je pouvais en être sûr. Il me dit ensuite que je pouvais ramener Aloysia chez nous. Bourré ? Et cherchant à l'emmener dans ma chambre ?

« Mais qu'est-ce que tu me racontes ! On n'est pas ensemble, juste amis... C'est déjà assez compliqué à cause de ma connerie... »

La lâcher comme ça après la chute avait été une énorme erreur que je regrettais vraiment, mais c'était trop tard maintenant. J'avais tenté de me rattraper mais ce n'était pas vraiment gagné, elle mettrait du temps à me pardonner vraiment.

« Il n'y a rien de plus, je vois pas de quoi tu parles. »

C'était juste de l'amitié et on se connaissait depuis plusieurs années déjà alors c'était normal si on pouvait paraître proches. Bon, il y avait eu le baiser, mais Aloysia ne l'avait fait que pour faire chier Emilie. Ce n'était rien de plus, après tout c'était normal pour des amis de s'entraider.

« Et toi, tu comptes continuer à amener des filles comme ça à l'appart ? »
electric bird.
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(#)Sujet: Re: The luck you got (Charlie)  |   Dim 10 Mai - 1:54


   
   Blake & Charlie
   the luck you got

Ç
a ne me ressemblait vraiment pas, ce qui s'était produit la veille. Bon, j'avais toujours eu un certain succès auprès des filles (succès que je n'expliquais pas très bien, d'ailleurs ; je n'étais pas le genre baraqué, hyper viril et sexy. C'était peut-être les bouclettes qui faisaient leur effet ?) mais en temps normal, je ne me serais pas ramené aussi torché avec une fille à moitié nue à côté de Blake. D'ailleurs, boire comme je l'avais fait hier ne me ressemblait pas, et ça m'arrivait de plus en plus souvent en ce moment. J'étais en train de devenir vraiment pathétique. Le genre de gars que je ne supporte pas, en temps normal. C'est dégueulasse un mec bourré, ça se contrôle pas et c'est pas joli à voir. J'avais subitement envie de m'excuser auprès de Blake et auprès de tous les gens qui m'avaient déjà vu dans cet état. Mais bon, d'un autre côté, ça avait dû être un moment plutôt hilarant. Clairement, il fallait que je me reprenne en main, ou j'allais devenir un véritable alcoolique. Déjà que j'avais quelque peu repris la drogue…! J'avais pourtant arrêté à mon entrée à l'université, il y a des années de ça (c'est là que je me sens vieux). Mais là, je sais pas, j'étais retombé. Quelque chose ne tournait pas rond dans ma tête pour faire tout ça. Alcool, drogue, clope, médocs. Super cocktail.

Heureusement que Blake était là, que ce soit pendant le confinement que dans ma vie en général. Je ne lui disais jamais, mais il m'aidait vraiment. Je ne lui parlais jamais de mes soucis mais je le trouvais apaisant. Rien que sa présence me calmait. Il était si… doux, et il semblait tout le temps serein. Blake c'était un peu mon doudou réconfortant : rien que l'avoir auprès de moi atténuait un peu mes peines. « J'sais pas trop, j'ai pas la tête à ça en ce moment... Et, si j'en ramène, je te préviendrai avant parce que, crois-moi, tu n'as pas envie d'avoir à me ramener vers ma chambre parce que je suis pas capable de le faire moi-même. Vous m'avez bien fait galérer ! » me répondit-il. Sa réponse me fit sourire. Moi, j'avais plutôt envie de voir ça, Blake bourré rentrant avec une fille. « Ça me ferait bien rire ! Et puis, je te dois bien ça. Après ce que je t'ai fait enduré, t'as bien le droit de ramener tout un harem à l'appart et faire tout ce que tu veux avec. Par contre, je filmerai, histoire que tu en gardes un souvenir » plaisantai-je. J'imaginais Blake se ramenant un soir dans l'appart, entouré d'une dizaine de nanas. Ça serait vraiment drôle. Et puis, il pourrait m'en prêter une non ? Je l'interrogeai ensuite au sujet d'Aloysia. « Mais qu'est-ce que tu me racontes ! On n'est pas ensemble, juste amis... C'est déjà assez compliqué à cause de ma connerie... Il n'y a rien de plus, je vois pas de quoi tu parles. » Sa connerie. Blake avait toujours été vague sur le sujet, mais j'avais à peu près réussi à comprendre qu'il s'agissait d'une chute, qu'il avait apparemment provoqué. Effectivement, il devait vraiment se sentir coupable, vu qu'Aloysia avait arrêté le patin depuis. Mais il n'empêchait qu'Alo était une fille magnifique, intelligente et très gentille. Parfaite pour Blake, en somme. Je ne laisserais pas Blake aux mains de n'importe qui, mais Aloysia, j'approuvais. C'était mon doudou réconfortant après tout. « Mouais, on me la fait pas à moi. Elle est trop mignonne, tu peux pas me dire que tu es insensible à son charme » le taquinai-je. J'aurais peut-être dû ne pas m'étaler sur le sujet, vu que c'était un terrain compliqué, mais j'adorais appuyer le point sensible —gentiment, bien sûr.

« Et toi, tu comptes continuer à amener des filles comme ça à l'appart ? » me demanda-t-il ensuite. Je le sentais plus sérieux qu'auparavant. Du coup, j'essayais de l'être aussi, mais c'était compliqué vu que je pensais toujours à la situation cocasse de la veille. « Hm, écoute, tant que je n'arriverais pas à réfréner mon sex-appeal… Les femmes continueront de se jeter dans mes bras… Je suis victime de mon charme ». Je n'arrivais jamais à rester sérieux. JAMAIS. « Sérieusement, mec, j'suis désolé. J'te préviendrai, la prochaine fois. De toute façon, je sais que ça mène à rien ce genre de choses et que j'ai passé l'âge de faire le gamin, mais bon…» J'avais envie de dire qu'au fond, j'étais un gamin. Soudain, de grosses sirènes retentir, et je sursautai. Des femmes se mirent à crier. La panique s'installa un peu plus. « Euh, ça devient pas genre sérieux là ? » fis-je. La panique me gagnai un peu. Fallait dire que ces sonneries n'étaient pas tellement rassurantes.
WILDBIRD
 
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(#)Sujet: Re: The luck you got (Charlie)  |   Lun 18 Mai - 20:45
The luck you got
Charlie & Blake
Blake avait assisté à une scène mémorable le soir précédent. Ça l'avait pas mal surpris pour le coup. Regarder un film tranquillement installé dans le canapé à grignoter tranquillement, profitant que son coach ne soit pas sur son dos à contrôler son alimentation, puis entendre la porte s'ouvrir et voir une fille entrer dans l'appartement avec son colocataire, prêts et même en train de se déshabiller à peine passé le seuil de l'appartement. Il avait été trop surprit pour bouger au début mais en voyant où ils se dirigeaient, Blake avait immédiatement réagit et les avait mené dans la chambre de Charlie. Ce genre de chose était déjà arrivé à Blake auparavant mais il était tout seul alors ça ne dérangeait personne. Mais là, c'était différent et il ne participait pas.

Charlie s'était excusé même s'il ne se souvenait de rien. La seule preuve de cette soirée devait être le mal de crane qui avait dû se pointer au réveil. Il lui avait ensuite dit qu'il pouvait lui aussi ramener des filles à l'appartement et que ce serait à lui cette fois de le diriger vers sa chambre. Ça ne lui était pas vraiment arrivé depuis qu'il était à Miami. La raison qui l'avait amené ici était de convaincre Aloysia de recommencer à patiner avec lui. Blake savait que ce serait difficile de la convaincre parce qu'il était parti comme un lâche après qu'elle se soit blessée, sans un regard en arrière. Il l'avait totalement laissé tomber, ayant trop peur pour assumer ses erreurs. C'est lui qui l'avait poussé à faire ce porter, c'était de sa faute. C'était lui le seul responsable et il avait eu peur. Il avait eu peur qu'elle lui en veuille, il avait eu peur d'affronter sa propre erreur, alors il était parti, sans un mot. Il lui avait envoyé un mot et une peluche ridicule mais il n'avait pas osé mettre que c'était de sa part alors Blake se disait que ce cadeau devait s'être perdu dans tous ceux qu'elle avait reçu de la part de ses fans. Bref, tout ça lui trottait dans la tête. Il y avait aussi qu'il avait en quelque sorte mit le patinage entre parenthèse et qu'il se retrouvait à présent au chômage.

Toutes ses raisons pourraient le pousser à justement sortir plus, coucher à droite et à gauche, mais la dernière fois qu'il avait fait ça -poussé par ses problèmes- il avait fini par coucher avec sa partenaire, Emilie. C'est-à-dire une fille qu'il voyait tous les jours pour les entraînements et les compétitions et qui pensait que cela les mènerait vers une relation sérieuse alors que ce n'était pas du tout ce que Blake voulait. Ça avait tourné mal et il préférait prendre de la distance avec tout ça pendant un temps. Juste pendant un temps, parce qu'il savait très bien qu'il ne pourrait pas se passer très longtemps de ces histoires d'une nuit.

« Ça me ferait bien rire ! Et puis, je te dois bien ça. Après ce que je t'ai fait enduré, t'as bien le droit de ramener tout un harem à l'appart et faire tout ce que tu veux avec. Par contre, je filmerai, histoire que tu en gardes un souvenir » lui dit Charlie.

Blake s'était mis à rire sans pouvoir se refréner. Peu importait que cette conversation soit entendu par tous les clients de ce foutu magasin.

« Un harem... ça c'est une idée ! P'têtre que je partagerai avec toi... Faut que j'y réfléchisse ! Et en ce qui concerne le film, dis plutôt que tu veux mater ! » lui répondit Blake en lui faisant un clin d’œil avant de rire.

Charlie l'interrogea ensuite sur Aloysia, lui demandant s'ils étaient ensemble, ce qui n'était pas le cas. Blake et elle étaient juste amis et partenaires. Il n'y avait rien de plus. Ils se connaissaient depuis plusieurs années déjà vu qu'il avait dix-sept quand il avait fait sa rencontre. Il la trouvait superbe et drôle mais elle était sa partenaire.

« Mouais, on me la fait pas à moi. Elle est trop mignonne, tu peux pas me dire que tu es insensible à son charme » lui dit Charlie comme s'il avait lu dans ses pensées.

« Bien sûr, je sais tout ça ! Et une histoire d'une nuit gâcherait notre partenariat déjà assez bancal comme ça. »

Blake décida de changer de sujet et demanda à Charlie s'il comptait continuer à ramener des filles dans leur appartement. Comme beaucoup de fois, Charlie ne répondit pas sérieusement à l'une de ses questions, qui elle, se voulait sérieuses. Blake ne savait pas s'il devait insister, essayer de le persuader de lui parler. Mais peut-être n'était-il pas le mieux placé pour ça. Alors il ne disait rien, même s'il savait qu'à un moment ou à un autre, il ne pourrait pas se retenir.

« Hm, écoute, tant que je n'arriverais pas à réfréner mon sex-appeal… Les femmes continueront de se jeter dans mes bras… Je suis victime de mon charme. »

Il sourit quand même à sa remarque. C'est vrai qu'il réussissait toujours à avoir de bonnes touches avec les filles. Néanmoins, il reprit un peu de son sérieux.

« Sérieusement, mec, j'suis désolé. J'te préviendrai, la prochaine fois. De toute façon, je sais que ça mène à rien ce genre de choses et que j'ai passé l'âge de faire le gamin, mais bon…»

Le sourire s'effaça du visage de Blake avant de prendre un air de compréhension. Il posa sa mains sur l'épaule de Charlie.

« Eh mec, j'comprends tout à fait. L'alcool, les meufs, c'est tellement addictifs ce genre de trucs. Je veux juste que tu me préviennes sinon je te la pique la prochaine fois. » termina t-il avec un sourire.

Des alarmes encore plus stridentes que tout à l'heure retentirent dans tout le bâtiment et tout le monde se mit à paniquer autour d'eux. Blake ne comprenait pas pourquoi mais il ne se sentait pas si paniqué que ça, peut-être parce qu'il pensait toujours que ce n'était pas sérieux. Il ne savait pas ce que c'était mais il était vrai que ce n'était pas très encourageant tout ça.

« Je ne sais pas si tu le sais, mais je t'aime » dit Blake sérieusement mais ne pouvant se retenir avant de laisser passer un sourire, voulant détendre l’atmosphère.

Sauf que tout ça devenait beaucoup trop sérieux.

« On pourrait peut-être demander à un des mecs de la sécurité ? » demanda t-il à Charlie en montrant de la tête un type qui tentait de calmer tout le monde mais qui semblait totalement dépassé par la situation.

electric bird.
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(#)Sujet: Re: The luck you got (Charlie)  |   Sam 23 Mai - 14:23


   
   Blake & Charlie
   the luck you got

E
nfin, dans mon malheur, je pouvais m'estimer heureux d'avoir Blake. Ce gars était en or, sans blague. Il ne se prenait jamais la tête, il était calme et carrément compréhensif. Je savais qu'il n'allait pas me juger parce que je ramenais plein de filles à la maison. Je savais pertinemment que j'abusais de sa gentillesse mais il comprenait qu'en ce moment, tout ne tournait pas rond dans ma tête. Ça n'était pas une excuse à tout, bien évidemment, mais il se montrait indulgent et je lui en étais sincèrement reconnaissant. Outre cela, bien évidemment, je le trouvais super drôle, posé, pas prise de tête. En plus, on se ressemblait à peu près par rapport à ce qu'on avait vécu. On avait fui nos responsabilités parce qu'on avait mal, et maintenant, on avait du mal à assumer. Enfin, je n'aurais pas pu me prononcer officiellement pour lui, bien entendu. Encore une fois, si je ne l'avais pas eu dans ma vie, j'aurais été bien perdu. On se connaissait depuis si longtemps qu'il était comme un point fixe, un repère, une sorte de phare dans la mer déchaînée qu'était ma vie. Il était…. rassurant. Nous n'étions pas meilleurs amis, mais nous étions proches et je pouvais dire que c'était quelqu'un de très important dans ma vie. Un pilier, en quelque sorte, qui m'empêchait de sombrer complètement.

Je savais aussi que Blake souffrait, à cause de la connerie qu'il avait fait. Abandonner Aloysia, c'était vraiment lâche, il fallait l'admettre, mais je le comprenais à cent pour cent. Il devait se sentir extrêmement coupable, si honteux, car tout cela était de sa faute, et voir Alo dans ce lit par sa faute devait être insupportable. En plus, il avait eu une sorte de relation avec une autre fille. Cet élément ne jouait évidemment pas en sa faveur. Le pire dans tout cela, c'était que les médias s'étaient emparés de cette histoire et qu'ils disaient absolument n'importe quoi sur Blake. Ils lui prêtaient des relations extravagantes qu'il n'avait jamais eu. On m'avait même approché pour que je leur donne des informations inédites sur l'emploi du temps de mon colocataire. Bien entendu, je les avais envoyé paître. Ah, c'était dur de partager sa vie avec une star !

« Un harem... ça c'est une idée ! P'têtre que je partagerai avec toi... Faut que j'y réfléchisse ! Et en ce qui concerne le film, dis plutôt que tu veux mater ! » Sa réponse me fit rire. Je l'interrogeai ensuite sur sa relation avec Aloysia. Ces deux-là, je les voyais très bien ensemble, malgré toutes les merdes qui leur étaient arrivées. Blake avait merdé, mais je savais qu'Aloysia parviendrait à le pardonner. Parce que ces deux-là, c'était une évidence, quoi qu'en dise Blake. « Bien sûr, je sais tout ça ! Et une histoire d'une nuit gâcherait notre partenariat déjà assez bancal comme ça. » Je pris une moue sceptique. « Ça peut rapprocher. En fait, je ne parlais pas forcément d'une histoire d'une nuit » répondis-je malicieusement. Si ils finissaient pas se marier, c'était clair et net que je serais le témoin. Je m'attribuerai moi-même le titre s'il fallait. Je les aimais trop ! Et il s'aimait trop, aussi, ça se voyait, mais voilà.

Blake posa ensuite ses mains sur mes épaules, un geste que je trouvais bienveillant et réconfortant. « Eh mec, j'comprends tout à fait. L'alcool, les meufs, c'est tellement addictifs ce genre de trucs. Je veux juste que tu me préviennes sinon je te la pique la prochaine fois. » Je lui souris. Un peu tristement, mais c'était un sourire sincère. Blake était vraiment une crème. « Y'a pas intérêt ! Je te piquerais Aloysia, si c'est comme ça » plaisantai-je. Les sirènes se mirent ensuite à s'affoler. Je fis part de mon inquiétude à Blake, tandis que les personnes autour de nous cédaient franchement à la panique. « Je ne sais pas si tu le sais, mais je t'aime » Je retins un rire. Blake et moi partagions cette capacité de ne jamais pouvoir garder notre sérieux, même (et surtout) dans les situations les moins drôles. « Blake, je ne sais pas s'il s'agit d'une déclaration mais… je t'ai aimé dès que j'ai posé mes yeux sur toi » fis-je d'un ton tragique avant d'exploser de rires, sous les regards agacés des autres. Je lui pris la main et l'embrassai, plié de rire.

Nous reprenions doucement notre calme. « On pourrait peut-être demander à un des mecs de la sécurité ? » J'hochai de la tête en signe d'approbation. Je me dirigeai vers un grand type, qui essayait de calmer tout le monde. « Excusez moi, est-ce que vous pouvez me dire ce qui se passe ? » Le type me lança, de toute sa hauteur, un regard peu enclin à me révéler cette information. « Écoutez, tout le monde panique. Je ne peux pas vous dire la moindre chose ». Mon cerveau marchait à cent à l'heure. J'attrapai la main de Blake. « Mon petit-ami est très claustrophobe, il ne supporte pas cette situation… Il faut l'aider » fis-je d'un ton suppliant. « Bon, apparemment, quelqu'un aurait vu un tireur près du centre. Mais ne le répétez pas ».

Blake et moi allâmes nous rasseoir. J'étais un peu abasourdi, mais aussi un peu inquiet, je devais l'admettre. « Bon maintenant, on sort ensemble » déclarai-je avec un rire un peu nerveux.
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(#)Sujet: Re: The luck you got (Charlie)  |   Jeu 4 Juin - 1:59
The luck you got
Charlie & Blake
Evil voices lie when they say you're alone ▬ The Faint

 Tant pis si tout le monde les prenait pour deux malades qui ne semblaient absolument pas concernés par une alerte terroriste ou autre. Il fallait bien s'amuser un peu et ne pas tout prendre au sérieux. Et Blake était content de pouvoir faire ça avec Charlie, se foutre de tout et vivre sa vie comme on longtemps et non comme les autres le veulent. Ils les choquaient peut-être, certainement même, en parlant de toutes les filles qu'ils pouvaient ramener chez eux et de harem mais Blake n'en avait rien à faire. C'était sa vie, leur vie et ce n'était certainement pas tous ces inconnus qui rodaient tout autour d'eux à l'instant qui allaient l'empêcher de dire et de faire ce qu'il voulait.

Et même si Charlie ne voulait pas lui parler de tout ce qui avait pu lui arriver, il savait qu'il pouvait compter sur lui. Il ne se confiait pas à lui mais en même temps, Blake ne voulait pas insister, il se disait que si Charlie voulait lui parler de tout ça, il le ferait de lui-même. Et s'il ne le faisait pas, c'était qu'il n'était pas la bonne personne pour avoir cette conversation avec lui ou bien alors qu'il était encore trop tôt. Mais il savait, ou du moins il souhaitait vraiment, qu'un jour Charlie se confierait. Pas forcément à lui mais il pensait vraiment que ça pourrait lui faire du bien de parler de ce qu'il avait vécu. Bref, d'exprimer tout ça plutôt que de tout garder pour soi. Mais disons que Blake n'était pas non plus le mieux placé pour parler de ce genre de chose alors il préférait laisser Charlie tranquille, malgré sa curiosité.

Néanmoins Charlie ne semblait pas penser pareil de son côté parce que, alors qu'ils étaient enfermés dans une petite pièce avec un tas d'inconnus pendant qu'une alarme retentissait dans tout le centre commercial, il l'interrogea sur sa relation avec Aloysia. Blake n'avait pas grand chose à dire là-dessus à part qu'il continuait de ramer pour qu'elle lui pardonne. Bon, en fait, il ne faisait pas grand chose pour, il essayait surtout à ce que leur rapport soit comme avant, aussi amical que possible bien qu'elle lui envoie plus de piques qu'auparavant. Elle lui en voulait toujours, c'était normal après tout. Personne n'aurait apprécié d'être lâché comme ça. Sans aucune explication. Il n'avait rien fait pour s'excuser, à part la peluche et la lettre anonyme qu'il lui avait envoyé, il l'avait comme totalement snobé pendant un an juste parce qu'il avait trop peur de l'affronter et de faire face à sa connerie.

Charlie lui fit remarquer qu'Aloysia était mignonne, Blake le savait déjà ça sauf que Charlie avait l'idée en tête de les caser ensemble. Du moins, c'est le message qu'il lui faisait clairement passer en lui disant : « En fait je ne parlais pas forcément d'une histoire d'une nuit. » Il avait dit peu de temps avant que, tout de même, les histoires d'une nuit pouvaient rapprocher. Blake ne connaissait que ça et ça n'était jamais allé plus loin, c'était même suffisant. Il espérait d'ailleurs ne plus revoir toutes les filles avec qui il avait couché.

« Tu es, très sérieusement, toi, Charlie, en train de me parler de relations sérieuses ? » dit Blake avec un sourire aux lèvres en fronçant les sourcils, éludant ce que venait de dire Charlie pour s'éloigner du sujet.

Charlie s'excusa d'avoir ramené une fille à l'appartement le soir précédent. Enfin ce n'était pas vraiment ça le problème mais plutôt le fait qu'ils étaient un peu – pour ne pas dire beaucoup- éméchés et qu'ils avaient failli s'envoyer en l'air juste à coté de lui. Et Blake préférait ne pas assister à ça. Blake plaisanta donc en disant que s'il recommençait, il lui piquerait la fille qu'il ramènerait.

« Y'a pas intérêt ! Je te piquerais Aloysia, si c'est comme ça » lui dit-il.

Blake leva les yeux au ciel en souriant.

« T'es franchement pas possible à nous voir ensemble comme ça. » lui répondit Blake, à moitié exaspéré.

Les sirènes se firent plus persistantes d'un seul coup et tout le monde se mit à paniquer. Blake ne se sentait pas vraiment inquiet par tout ça, alors qu'il le devrait. C'était même l'une des situations où il devrait se sentir le plus inquiet parce que là ça pouvait très bien être sa vie qui était en jeu. Mais tout ça lui passait au-dessus de la tête et il avait du mal à garder son sérieux. Il dit alors à Charlie qu'il l'aimait.

« Blake, je ne sais pas s'il s'agit d'une déclaration mais… je t'ai aimé dès que j'ai posé mes yeux sur toi. »

« Je sais mon cœur... » lui répondit-il avant de rire avec Charlie, les autres personnes les regardant comme s'ils étaient malades.

Blake s'arrêta peu à peu de rire en revenant à la réalité. C'était quand même pas normale tout ça, toute cette situation. Il proposa donc de demander des informations au mec de la sécurité qui tentait vainement de maintenir le calme dans la pièce. Charlie se leva et Blake le suivit. Le mec de la sécurité les recala avant que Charlie ne tente une autre technique qui était de dire que Blake était claustrophobe.

« Bon, apparemment, quelqu'un aurait vu un tireur près du centre. Mais ne le répétez pas » leur avait dit le mec.

Blake repartit s'asseoir en écarquillant les yeux. Il ne pensait pas que ce serait aussi grave.

« Je crois que j'aurais préféré ne pas savoir en fait. » souffla t-il.

Charlie essaya de détendre l’atmosphère mais ça ne fonctionnait pas vraiment. La femme qui avait reproché à Blake de vouloir fumer ou qui leur avait lancé des regards courroucés à chaque fois qu'ils ouvraient la bouche les regardait encore une fois avec mépris mais aussi curiosité parce qu'elle devait avoir remarqué que le mec de la sécurité leur avait parlé. Elle pouvait se fourrer le doigt dans l’œil pour que Blake lui dise quoique ce soit.

« Au moins t'auras pris ton pied hier soir, je regrette de pas avoir fait pareil... » soupira t-il en s'adossant contre le mur. Blake réfléchit un instant avant de prendre la parole. « Si... si c'était vraiment nos derniers instants... » chuchota t-il pour que personne n'entende. « quel serait ton dernier souhait ? » lui demanda t-il très sérieusement.

Charlie ne voulait peut-être pas se confier à lui mais là Blake avait besoin de l'entendre être sincère et sérieux avec lui, ou alors il voulait simplement parler mais il ne pouvait pas rester là sans rien faire en se disant qu'il y avait un tireur à l'extérieur du magasin et qu'ils étaient en danger.


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(#)Sujet: Re: The luck you got (Charlie)  |   Mar 16 Juin - 23:13


   
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P
arfois, je me disais que je devrais me confier à Blake. J'ignorais complètement pourquoi je ne le faisais pas. Si il y avait bien une personne au monde à qui j'aurais pu tout raconter sans avoir peur d'être jugé, c'était bien Blake. Lui aussi avait eu un passé assez compliqué, avec Aloysia. Peut-être même aurait-il pu me soutenir, m'aider. Mais… quelque chose en moi bloquait. Pourtant, je m'étais confié à Aloysia, comme ça, alors que nous ne connaissions que très vaguement. En y repensant, je me sentais un peu mal de m'être confié à elle alors que Blake ne connaissait rien. Bon, d'un autre côté, je n'avais pas tout dit à Alo, juste une petite partie. Mais j'avais l'impression de cacher quelque chose à Blake et ça m'était très désagréable. Il y avait aussi cette fille, Cassidy, que j'avais rencontré dans un ascenseur en panne. Qui aurait cru que je lui aurais lâché la bombe aussi vite ? Une heure et une dispute après notre rencontre, je lui avais raconté la mort de June. Comme quoi, c'était plus facile de raconter notre vie à des étrangers. Dans le cas de Cassidy, j'étais complètement défoncé et en bad trip. Ce qui aidait également. Ces deux-là étaient les seules à qui je m'étais un tant soit peu confié. Après, il y avait Hannah et Joana qui connaissaient toute l'histoire, mais elles, c'était différent… Je les connaissais depuis si longtemps ! Et Joana aussi avait été touchée par l'histoire, sûrement plus que je ne voulais bien l'admettre. Et pourquoi pas Blake, alors ? Lui aussi, je le connaissais depuis très longtemps. Non, ce n'était pas un problème de confiance. J'aurais pu mettre ma vie entre les mains de Blake, sans rire. Enfin, peut-être pas entièrement, parce qu'il peut être maladroit parfois, mais bon, je lui faisais confiance.

Ce qui m'effrayait, en réalité, c'est le fait qu'il puisse me voir différemment. Parce que je me considérais réellement comme un monstre. Peut-être que je n'en n'avais pas l'air comme ça, mais toutes ces choses que j'avais fait… tout me pesait sur la conscience. Déjà, si j'avais été cherché June cette nuit-là, comme prévu, elle ne serait pas morte. Mais j'étais un tel idiot que je m'étais endormi. Je n'arrêtais pas d'y penser. Je me perdais dans les suppositions ; et si j'y étais allé ? et si elle avait décidé, au final, de ne pas sortir ? C'était un cercle vicieux. Ensuite, j'étais parti comme un égoïste. Sans me retourner et sans me soucis du mal que je ferais derrière moi. Des gens tenaient à moi, à Washington, y compris mes parents, qui avaient déjà perdu un enfant et qui n'avait donc pas besoin d'en perdre un deuxième. Mais non, je n'en avais fait qu'à ma tête. Je m'en rendais compte, mais si c'était à refaire, je crois que je le referais. Parce que la vie à Washington m'était devenu insupportable, sans June. J'aurais pu supporter la douleur, évidemment, mais j'étais trop faible, alors j'étais parti sans rien dire. Et puis, il y avait Joana aussi. Nous aurions pu nous aider mutuellement. Nous avions tous deux trop soufferts de cette situation, et on aurait pu parfaitement se comprendre. Mais non, elle aussi je l'avais laissée. Tellement de gens avaient soufferts par ma faute. Ce mot tournait sans arrêt dans ma tête : coupable, coupable, coupable.

« Tu es, très sérieusement, toi, Charlie, en train de me parler de relations sérieuses ? » Je souris à cette remarque. Il avait raison, en quelque chose. Les relations sérieuses, ça n'était pas mon fort. Déjà parce que actuellement, j'étais trop instable pour faire quoi que ce soit. J'aurais pu construire quelque chose avec Joana, mais… j'étais parti. Donc plus rien n'était possible, désormais. « Ben oui. Mais je parle de toi, donc ça change tout… » lui lançai-je avec un clin d'oeil. « T'es franchement pas possible à nous voir ensemble comme ça. » me dit alors Blake. Comme si j'étais le seul ! Quand ils patinaient ensemble, je pensais sincèrement qu'ils sortaient ensemble. Il y avait une véritable alchimie entre eux, que tout le monde semblait remarquer… sauf les principaux intéressés, évidemment. Sans rire, leur relation était belle.

Les sirènes se mirent ensuite à retentir de plus en plus forts. Au début, nous ne prenions pas vraiment cette alerte au sérieux, mais maintenant, je ne pouvais nier que je sentais une certaine angoisse monter en moi. À force de vivre dans un pays de parano, on finit par le devenir également. Et peut-être qu'après tout, il y avait de vraies raisons d'être paranos. Le vigile, après une feinte de ma part, nous avoua qu'il y avait apparemment un tireur isolé près du centre commercial. Très, très rassurant. « Je crois que j'aurais préféré ne pas savoir en fait. » souffla Blake, qui avait lui aussi l'air inquiet désormais. L'ambiance n'était plus trop à la rigolade, entre nous. La femme qui nous avait embêté quelques instants plus tôt nous regarda avec insistance, comme si elle attendait que nous lui révélions des informations. Mais il en était hors de question. Tout le monde avait déjà l'air assez paniqué comme ça, nous n'allions pas en plus les alerter que le danger était réel. De toute façon, qu'ils sachent ou non ne changerait rien. J'espérais sincèrement que les forces de police allaient suffir pour régler le problème. « Au moins t'auras pris ton pied hier soir, je regrette de pas avoir fait pareil... » Un petit sourire triste s'afficha sur mon visage. « Vivre comme si chaque jour était le dernier… On ne comprend cette phrase que lorsque ce moment est arrivé » remarquai-je, soudain très philosophique. Je m'étais souvent répété cela à la mort de June. Si elle avait su, qu'aurait-elle fait de plus ou de moins ce jour-là ?

« Si... si c'était vraiment nos derniers instants... quel serait ton dernier souhait ? » Blake me prit au dépourvu, avec sa question. Je faillis répondre une connerie, du style : "un dernier macdo", mais je sentais que sa question sous-entendait quelque chose. Comme si il attendait une certaine réponse. Bizarre. De toute façon, je n'avais plus réellement envie de plaisanter. Je me mis à réfléchir. C'est vrai, ça, qu'est-ce qui se passerait si nous venins à mourir, là, maintenant ? Est-ce que je manquerais à des gens ? Hannah serait triste. Aloysia, Alysse… Mes parents seraient détruits. Lemon également, mais elle serait bien du genre à raconter des mensonges sur moi. Mais au final, à part ces quelques personnes qui seraient tristes… qu'est-ce que cela changerait que je meurs ou non ? Rien. Et puis, quel serait mon dernier souhait ? Je voulais tellement de choses, en ce moment. Redevenir celui que j'étais avant, par exemple, m'arrangerait bien. Mais si je devais mourir maintenant… « Je crois qu'il y a une fille que j'aimerais revoir. Une fois, avant de mourir. J'ai failli n'importe quoi avec elle, j'ai merdé, pour ne pas changer… j'ai la fâcheuse manie d'abandonner les gens qui tiennent à moi, alors je voudrais la revoir, rien que pour m'excuser ». Je parlais évidemment de Joana. Elle me manquait terriblement, même si je n'osais pas me l'admettre. « Et toi, alors ? Quel serait ton dernier voeu ? » Je n'avais aucune idée de ce que serait sa réponse. Mais j'avais juste envie que l'on ne parle pas de moi. « C'est comment, de finir sa vie à mes côtés ? ».
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