On lui a posé des tas de questions. Des questions et des questions jusqu’à ce qu’elles se confondent les unes aux autres. Jusqu’à ce que plus grand chose ne fasse de sens pour son esprit vidé. Ils ont demandé, soupçonné, accusé. Je n’ai pas fait grand chose, pensa-t-elle ,si ce n’est d’avoir bu autre chose que de l'alcool pour une fois, pourquoi? car elle avait pris une dose d'héroïne, pourquoi, parce que le mois de juin approche et que ce sera bientôt son anniversaire et donc celui de son jumeau mort, lui était porté sur la drogue,elle de base : non. Mais mon Dieu que cela lui faisait parfois du bien. Surtout lorsqu'elle hallucinait et qu'elle avait parfois l'impression de le voir. Là ce n'était pas le but recherché si ce n'est d'être sur un petit nuage. Elle s'ennuyait ses amis l'avaient bien remarqué d'ou les questions, ils pensaient que c'était l'effet des règles qu'elle n'avait pas, mais qui en quelques sorte les rassurait. Qu'ils se rassurent comme ils veulent, elle avait été traîné ici contre son gré et n'avait pas la foi de se collé des mecs superficiel qui se collait de façon nonchalante à elle. La superficialité , elle détestait ça, même si par son physique qu'elle juge banal, laissait penser qu'elle l'était. C'est bien connu, un homme beau , est prétentieux, une femme avec un jolie physique paraît de suite prétentieuse, n'est-ce pas ?
Elle se laisser bercer par le son électro, ressentant chacune des vibrations émanant des enceinte, bruit, odeurs multiples, chaleur intense, émanait de l'intérieur , elle était bien sur ce toit, même si l'ambiance n'était pas la même qu'aux étages clubbing deep electro, trap music ou encore commercial qui passe quand on veut se défouler ici on était plus dans de la dubstep, trash un toit qui rappelait l'ambiance des festival, avec un son malheureusement peu présent peut-être de par son côté plein air.
Soudain, sans que rien, depuis les notes grailleuses des enceintes, jusqu’aux regards à la fois choqués et quelque peu visiblement intéressés d'un homme, octogénaire permanentée rose aux tendances nymphomanes plus que prononcées, plantée à son balcon qui donnait sur le club, les yeux fixés sur le spectacle dévoilé. Ennui autre type d'ennui que celle qui l'habitait. Ennui quand même.
Cassidy s'ennuyait elle n'avait pas la tête à parler à ses amis qui était je dois dire ce soir dans un autre délire que le siens, ni même à s'amuser, tout ce qu'elle voulait c'était enlever cette ennui qui l'habitait à ce moment même. Elle décida qu'il était peut-être temps de s'en aller de ce club qui était tout simplement plat. Elle aurait du rester à la seconde scène, sauf que vu le monde elle ne pourrait l'atteindre de nouveau, de plus le toit l'avait fatigué ou peut-être la drogue ou le manque d'alcool dans son sang, à débattre.
Elle se dirigea donc vers la sortie et prit l'ascenseur en compagnie d'un inconnu pour le parking souterrain. Secousse Secouant sa tête,Comment expliquer l’assaut d’émotions qui stoppait sa course, qui achevait sa destination avant de s’y trouver ? Son cœur, griffé par une émulsion acide de passions avortées et de surpsie, ne saignait qu’une fine poudre blanchâtre qui étourdissait ses sens, le menant doucereusement vers le coma commis d’office. les lumières se mirent à clignoter. Penché en avant, cherchant respiration et réalité, elle posa une nouvelle fois son regard sur les touches lumineuses clignotante avant de regarder la pancarte.
La Pancarte.
L’odieuse créature de carton plastifié inanimé annonçant le bouton à appeler lorsque l'ascenseur tombait en panne. . A prélude pathétique, épilogue consternant. Attaché sur le sol de béton par on ne savait quelle stupide équation physique, elle se sentait pourtant partir de nouveau, voler, tomber dans les cieux. Nouvelle secousse violente cette fois. Mais qu’aurait-il bien put éprendre sa déraison à vouloir tenir sur ses jambes s'en même un appui ? Par délicatesse, Rimbaud a perdu sa vie. Par grossièreté, l'Anglaise n’affecte en rien la sienne si ce n'est son bras qui cogna fortement le mur, le jeune homme aussi fut propulsé, enfin je crois. Être innocent dans l’ignorance, elle se blanchît d’avoir insulté sans rendez-vous l'objet si on peut dire, appuyant sur le bouton d'aide, affiché sur la pancarte. Putain!. L’espérance déchue de s’être vue réalisée bien trop tôt avait provoqué la nécrose, organes vidés de leur structure car plus de sensibilité humaine à attacher à leur bon fonctionnement. Peut-on lui en vouloir ? "ascenseur de merde..." chuchota t-elle alors qu'elle appuyait sur les touche lumineuse , affichant de numéros comme si cela allait bien pouvoir aider.
Effaçant son trouble, il brandit ses émois coléreux, contenus en un soufflement rageur, lorsqu'elle comprit qu'il n'y avait rien à faire . Le spectacle promettait d’être intéressant. Ou presque. On se retient dans ce mot, dans cette réplique, et on repart. Car, si le « on », pluralité singulière d’une langue sans complexe à qui on emprunte les déjà-vus et le ménage à trois, n’existe pas tangiblement, la retenue n’existe pas plus. Le on ne repartira donc pas car c’est le jeune homme qui bouge. Sous le sol poisseux d’un ascenseur.
Tactique de survie artificielle discutable mais efficace. Il semblait vouloir éviter la confrontation,l'action. Elle semblait ne pas le connaître
Silence concentré.
Résonance d’une moquerie voilée de rosée, face à la jeune femme qui insistait sur une nouvelle fois sur bouton d'appel qui ne marchait pas. Elle regardait l'ascenseur dans ses détails, chose peu faisable vu la luminosité. Incohérence. Théâtre antique, à huit clos. Elle prends tout deux les mascarades tragiques des mots, acteurs aux murmures portant, Le sérieux se perd quand il se fait corrosif sous les sourires moqueurs d’une innocence flambée par un visage sombre, froid mais angélique. Paradoxe physique? peut-être bien mais ce que dégageait le jeune homme. Quelque chose de froid et de peu agréable malgré ses airs enfantin.
Elle décida de ne pas relever son rire, sentant une colère montée vite transforme par de l'indifférence, merci l'héroïne. Elle se laissa glisser également sur le sol
Comme quasiment tous les soirs, j'étais sorti. Je ne savais même plus pourquoi je faisais cela. Sortir, me droguer, boire, fumer. Ça ne me menait à rien et j'en avais bien conscience. Je fauchais compagnie à Blake le soir, et ce trois à quatre fois par semaine. Le pauvre me retrouvait parfois complètement mort sur le canapé, n'ayant pas eu le courage d'aller jusqu'à ma chamber. J'étais assez pitoyable. Mais la vraie question, c'était pourquoi je faisais ça. Chaque soirée, c'était la même chose. J'y allais. Je rentrais. Je buvais quelques verres au bar histoire de me mettre dans le bain. J'allais ensuite fumer une cigarette, et je faisais des repérages. Il y avait généralement toujours quelqu'un que je connaissais, mais quand ce n'était pas le cas, je visais une fille. Enfin, le plus souvent, ce sont elles qui me visaient. Je passais la soirée avec ; parfois je la ramenais, et parfois non. Ce qui était sûr, c'est que mon pochon de beuh était aux trois quarts vide quand je rentrais. D'ailleurs, quand je rentrais, il était rarement plus tôt que trois heures du matin. Je me fumais une dernière cigarette ou un dernier joint, selon mon humeur. Parfois Blake était là et m'attendait, parfois il dormait déjà. J'allais le voir dormir, et ça m'apaisait, bizarrement. Malgré ses problèmes avec Aloysia, tout semblait aller pour le mieux pour lui. J'allais ensuite m'étendre sur mon lit, et j'attendais un sommeil qui ne venait jamais. Mes souvenirs m'assaillaient, mes sombres pensées revenaient, et tremblant, je reprenais trois pilules. Je somnolais un peu, puis mon réveil sonnait. Et une journée de plus à affronter.
C'était comme ça que se déroulait mes soirées. Pas ce soir. Pourtant, j'étais sorti en boîte et j'avais suivi mon programme à la lettre. Mais je n'avais pas réussi à m'amuser une seule fois. J'avais aujourd'hui bien la preuve que sortir ne me faisait même pas oublier mes problèmes. Toute la soirée durant, j'avais comme senti un poids sur mes épaules, une ombre noire flotter au dessus de moi. C'était comme un lien qui me rappelait sans cesse que rien n'allait. Que même si je donnais l'illusion tout autour de moi et que j'essayais moi-même de me convaincre du contraire, mon état se dégradait. J'avais essayé de ne pas y penser. Au final, la fille qui m'avait chauffé toute la soirée durant était partie comme une voleuse. Magnifique. Je m'assis dehors un bon bout de temps, seul. Ça recommençait. J'avais l'impression d'être aspiré dans un trou sans fond. Je finis mon pochon de beuh. Cela ne me faisait pratiquement aucun effet, mis à part que j'avais les yeux rouges et les pupilles dilatés.
Finalement, je décidai de rentrer chez moi. Ça ne servait à rien que je reste ici à me morfondre, autant que je rentre chez moi et que j'essaie de dormir un peu. Même si je savais pertinemment que le sommeil ne viendrait pas. Ça faisait quelques mois que je n'avais pas eu une longue nuit de sommeil, mais je m'étais habitué. Je pris donc l'ascenseur qui menait au parking souterrain, accompagné d'une jeune femme que je ne regardai, au début, pas. J'étais en plein dans mes pensées. Soudainement, alors que nous descendions, nous ressentîmes une secousse et l'ascenseur s'arrêta. Je mis quelques secondes à m'en rendre compte, tant j'étais pensif. La jeune femme était littéralement en train de s'exciter sur le bouton d'appel. Elle insultait même l'ascenseur, ce qui n'allait pas le faire repartir. Je ne la connaissais pas mais elle m'agaçait franchement. C'était le genre de fille que je qualifiais de pouf : blonde platine, perchée sur des talons immenses, avec une robe très courte qui mettait bien en évidence son fessier et sa poitrine. Soudainement pris de fatigue, je m'asseyais au sol. Elle continua de s'acharner un moment sur la machine, avant de s'asseoir en soupirant. Je m'étais mis à rire, mais c'était un rire jaune et sec. « Tu crois vraiment que taper sur tous les boutons va faire repartir l'ascenseur ? C'est fatiguant de te voir t'agiter comme ça » fis-je d'un ton très sec. J'étais fatigué, voire exténué. Et cette poufiasse me fatiguait rien que par sa présence. Je n'étais pas comme ça d'habitude, mais j'étais mal et j'avais pris pas mal de drogue. Ça n'aidait pas. « Et franchement, un conseil, la prochaine viens toute nue. Parce que vu comment ta robe est courte, ça change pas grand chose que tu sois habillée ou non » continuai-je d'un ton glacial. Cette fille allait me détester, mais honnêtement, je m'en fichais. J'étais de mauvais poil.
Ennuyé de par cette soirée, pourquoi avait-elle écouté ses amies, elle n'aimait pas ce genre d'endroit, elle aimait la fête une lorsqu'elle était en très bonne compagnie. Faut dire que ça ne lui ressemblait pas, cette robe combi-short qui lui arrivait à trois centimètres au dessus du genoux, en soit qui n'est pas longue, mais si courte comparé à d'autre fille, sa paire de talon haut, la panoplie de la meuf de discothèque. Si il y a bien une chose qui trahisait Cassidy c'était son physique, beaucoup de personne la pensait superficielle, elle n'a jamais compris pourquoi. Cassidy est loin d'avoir confiance en elle au niveau de son physique pourtant beaucoup pense le contraire. La preuve, si elle devait compter le nombre de cons qui souhaitait la mettre dans son lit pensant qu'elle était une fille facile. Son physique était un cadeau empoisonnée, entre les jalousies, les nombreux viols qu'elle à subi par le gardien du centre pénitencier, les jugements hâtifs...la jeune femme était loin d'avoir une forte estime d'elle, chose quelle ne montrait pas bien évidemment. Règle numéro ne jamais montrer ses faiblesses, les autres l'utiliseront contre vous.
Elle avait donc quitter cette soirée gâcher par l'ennui, elle penserait à rester chez elle lire un bon livre ou passer du temps avec son meilleur ami Wayne ou aller à une soirée plus tranquille et moins clubbing, ce n'était pas son truc, ou du moins plus son truc, car oui fut une période ou la jeune femme enchaînait les clubs, commençait-elle à en avoir marre, ou était-elle simplement pas dans son élément? Je ne saurais y répondre, des idées noire rongeait son esprits, elle savait que si elle restait dans ce club elle finirait par reprendre une trop haute dose de drogue et finirait par retomber dans ses vieux démons, comme à Newport. Pourquoi se droguait-elle, pour combler le manque de son frère, combler sa tristesse. Cassidy était le genre de femme à toujours tout garder sur elle, et garder la tête haute, être froide rigide voir insensible parfois, à chacun sa technique après tout si elle ne se droguait pas elle devait faire face au cauchemar incessant de cette scène qui la hantait.
La seule chose qu'elle désirait c'était rentrer chez elle, et aller dormir et non rester coincé avec une créature qu'elle avait décrété comme odieuse et sans intérêt.
Tu crois vraiment que taper sur tous les boutons va faire repartir l'ascenseur ? C'est fatiguant de te voir t'agiter comme ça [mais pour qui il se prend celui là? ] pensa t-elle. Si la jeune femme n'avait pas pris une dose de meth, elle l'aurait sûrement frapper, le ton de son interlocuteur était glacial mais ridicule aux yeux de la jeune femme qui était d'un calme profond Et franchement, un conseil, la prochaine viens toute nue. Parce que vu comment ta robe est courte, ça change pas grand chose que tu sois habillée ou non Loin d'être atteinte par ses propos, elle répondit automatiquement d'un ton calme mais persistant Un conseil la prochaine fois au lieu de faire des leçon de morale, essaye de garder la chaudasse qui t'as chauffé toute la soirée qui était moins habillé que moi soit dis en passant, Monsieur est triste d'avoir perdue sa conquête ? En même temps vu le déchet que tu es pour ne pas dire gros connard où merdeux... je comprends pourquoi tu l'as fait fuir, qui voudrait passer la soirée avec un homme aux jugements hâtifs dans ton genre" elle pouffa de rire "je te recommande un peu d'unicité dans ta terrible vie pathétique de dépressif t'obligeant à guérir ta frustration à travers des commentaires stériles. Alors Garde ta mauvaise humeur et ferme ta gueule merci! " Oui elle avait déjà repéré le jeune homme lors de la soirée, elle l'avait déjà croiser deux trois fois, il ne lui avait pas parut méchant, comme quoi les apparences sont trompeuses .Elle reposa son regard sur le plafond relevant son premier propos "Je préfère appuyer sur ce putain de bouton d'appel plutôt que de rester coincé avec un crétin pourri gâté prétentieux le mec fait des leçon de moral alors qu'il ne connait rien à la vie, t'es triste pour ta conquête mais sa promet pour le jour ou tu connaîtra une vraie perte. Tu insultes les gens sans les connaître ? cela témoigne de ta bassesse intellectuelle. Sur ce si tu le veux bien je n'ai pas de temps à perdre avec des merdeux dans ton genre alors reste dans ta colère silencieusement ou alors trouve une idée pour nous sortir de là. "
Elle détestait la méchanceté gratuite et et remerciait la drogue de la tenir calme, elle n'avait même pas été atteinte par ses propos, alors qu'en temps normale , elle aurait démarrer au quart de tour.
Autant le jeune homme l'avait énervé à la première seconde , mais plus elle l'avait regarder plus elle le trouvait pathétique se devait surement être un de ses gosses pourri gâtés qui ne connait rien à la vie. Elle soupira exaspéré en se retenant de rire face à la médiocrité de l'être qui se trouvait près d'elle, être qu'elle n'estimait aucunement et ne regardait pas comme s'il n'existait pas. [ comme si je n'existais pas, elle est passée à côté de moi. AIcha Aicha, bon ok j'arrête]Elle espérait vraiment sortir de là au plus vite. Elle ne préférait pas s'étendre trop longtemps sur le jeune homme profitant de la minute de silence. Elle était toujours assise remplit d'un calme profond et d'une incroyable légèreté.
La dernière chose que je désirais était d'être coincé là avec cette fille. Elle m'horripilait et j'ignorais pourquoi. Le pire dans cette histoire, et le plus paradoxal, c'était que d'habitude, j'étais un garçon plutôt cool. Dans d'autres circonstances, j'aurais été sympathique avec elle et j'aurais peut-être même tenté d'engager la conversation. Même si mon avis sur sa tenue aurait été le même, je me serais bien gardé de lui dire. Vraiment, ça ne me ressemblait absolument pas de réagir ainsi. Je ne savais pas du tout ce qui me prenait d'être aussi désagréable, j'avais presque envie de me donner des gifles. Cette pauvre fille ne méritait pas que je lui parle comme je le faisais, fut-elle habillée encore plus court. Mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Cela faisait des semaines que j'avais les nerfs à vifs, mais comme je suis plutôt quelqu'un de calme, je refoulais ma colère en moi-même. Je détestais le conflit et je n'avais pas envie de m'embrouiller avec quelqu'un. Or, j'avais l'impression que toute cette rage que j'avais contenue était prête à exploser. Malheureusement, ça allait tomber sur cette pouf complètement défoncée, alors que nous étions tous deux coincés dans un ascenseur. Ma colère avait choisi le mauvais moment pour se pointer.
Tout m'agaçait et semblait attiser ma rage. La lumière clignotante d'un néon, le bruit de ses doigts tapant frénétiquement sur les boutons, sa respiration. Ces bruits, aussi insignifiants soient-ils, semblaient me crever les tympans. La lumière des néons me paraissaient aveuglantes. Wow. Est-ce que ma beuh me faisait enfin de l'effet ? C'est vrai que j'avais un peu abusé de la drogue, ce soir. « Un conseil la prochaine fois au lieu de faire des leçon de morale, essaye de garder la chaudasse qui t'as chauffé toute la soirée qui était moins habillé que moi soit dis en passant, Monsieur est triste d'avoir perdue sa conquête ? En même temps vu le déchet que tu es pour ne pas dire gros connard où merdeux... je comprends pourquoi tu l'as fait fuir, qui voudrait passer la soirée avec un homme aux jugements hâtifs dans ton genre. Je te recommande un peu d'unicité dans ta terrible vie pathétique de dépressif t'obligeant à guérir ta frustration à travers des commentaires stériles. Alors Garde ta mauvaise humeur et ferme ta gueule merci! » répliqua la jeune femme, très calme mais piquée au vif. Je sentais que je l'agaçais franchement mais que d'une façon ou d'une autre, elle tenait à ne pas sortir de ses gonds. Un sourire se dessina sur mon visage, tandis qu'une sourde colère montait en moi. Je la laissai parler, tant je trouvais le spectacle amusant. "Je préfère appuyer sur ce putain de bouton d'appel plutôt que de rester coincé avec un crétin pourri gâté prétentieux le mec fait des leçon de moral alors qu'il ne connait rien à la vie, t'es triste pour ta conquête mais sa promet pour le jour ou tu connaîtra une vraie perte. Tu insultes les gens sans les connaître ? cela témoigne de ta bassesse intellectuelle. Sur ce si tu le veux bien je n'ai pas de temps à perdre avec des merdeux dans ton genre alors reste dans ta colère silencieusement ou alors trouve une idée pour nous sortir de là. "
J'éclatai d'un rire franc. Cette fille était pitoyablement drôle. Je ne savais pas pour qui elle se prenait, à me sortir des grandes expressions alors qu'elle était fringuée comme… ouais, je ne savais même pas si on pouvait dire qu'elle était fringuée. « Déjà, reste tranquille avec tes grands mots dont tu ne comprends même pas le sens. Vu ton état d'ébriété assez déplorable, à ta place, j'essaierais de ne pas me prendre pour Shakespeare. T'es assez ridicule comme ça » Son speech m'avait bien faire rire, surtout son utilisation des termes "bassesse intellectuelle" et "guérir ma frustration à travers des commentaires stériles". « Pour ta gouverne, je ne suis nullement frustré que ma chaudasse, comme tu dis, soit partie. Je pense qu'elle ne valait pas beaucoup plus que toi, quoi qu'elle possédait moins de vocabulaire. Enfin, elle ne l'exposait à tort et à travers. Quant à toi, j'imagine que tu ne dois pas être frustrée. Je me demande combien d'hommes sont passés par là, ce soir ». Wow, j'étais vraiment détestable et irrespectueux. Je n'avais jamais dit cela à une fille. Je me rendais à peine compte de ce que je disais. Mon sourire avait disparu, et je parlai désormais très sérieux. On sentait trembler la colère dans ma voix. « Je ne connais rien à la vie. Ben voyons. Manquait plus que ça. Parce que t'y connais quelque chose, toi, à la vie ? Tu penses que c'est en te trémoussant et en te shootant à je ne sais quelle substance que tu apprends les choses de la vie ? Arrête, t'en deviens pathétique. Tu ferais mieux de te la fermer quand t'y connais rien toi-même. Je pense en savoir un rayon, sur la vie ; et toi, t'y connais quoi, hein ? ». Je pense que jamais de ma vie je n'avais pris un ton aussi sec. Elle avait pile touché là où ça faisait mal. Elle m'avait appelé le dépressif et avait estimé que je connaissais rien de la vie. « T'as déjà eu l'impression que toute ta vie s'effondrait ? Que parfois en te levant, tu te demandes si tu n'es pas mort ? Et quant tu réalises que t'es bien vivant, que tu regrettes de ne pas être mort ? Que la seule chose qui te retient en vie c'est une putain de pilule ? » Je m'étais levé. J'avais vraiment la rage, là. Elle n'aurait jamais dû évoquer ce sujet.
Elle se tenait droite et raide enveloppée de cette lumière bleue nocturne et froide, une lumière qui l'habillait d'une aura fantomatique comme une apparition de l'au delà venue chercher son du depuis le royaume des morts. Sa silhouette surlignée de ce halo lumineux clignotant n'était pas des plus gracieuse, vu sa tenue.
Déjà, reste tranquille avec tes grands mots dont tu ne comprends même pas le sens. Vu ton état d'ébriété assez déplorable, à ta place, j'essaierais de ne pas me prendre pour Shakespeare. T'es assez ridicule comme ça
[Gueuse]
Libation carnavalesque et rhétorique. Barrière érigée pour bloquer mais qui ne protège rien. Elle se fichait totalement des questionnements de son interlocuteur encore plus défoncé qu'elle. L’affront était d’autant plus piquant qu’elle persuadait aisément qu’elle avait compris les interrogations sous-entendues et les contrait avec une insouciance de jardin d’enfant. La règle n’avait pas changé depuis qu’elle était tombé à genoux; la primarité qui régit la société comme le squelette trône sur le nos mouvements sans y avoir le moindre impact. Elle est là. On le sait, ou on l’oublie. Ellene sert à rien sauf à faire exister. Comme une marelle. Comme des grains de semoules mis à la place du sable pour éviter que les gamins s’étouffe. Pourtant, la semoule c’est tellement plus fade face à la marque salée que les propos de la jeune femme avait laissé dans l'esprit du jeune homme, pour qu'il s'énerve comme cela.
Le roseau et l’olivier d'Esope disputaient de leur endurance, de leur force, de leur fermeté. L’olivier reprochait au roseau son impuissance et sa facilité à céder à tous les vents. Le roseau garda le silence et ne répondit mot. Or le vent ne tarda pas à souffler avec violence. Le roseau, secoué et courbé par les vents, s’en tira facilement ; mais l’olivier, résistant aux vents, fut cassé par leur violence. Cette fable montre que ceux qui cèdent aux circonstances et à la force ont l’avantage sur ceux qui rivalisent avec de plus puissants. Le jeune homme explosa, le roseau contempla l'olivier d'un calme glaçant face à la colère de lolivier.
Je ne prends pas pour Shakespeare, je suis littéraire excuse moi d'avoir un vocabulaire correct, c'est vrai que vous les américains, vous avez tendances à en manquer. Ce n'est pas parce que TU n'en comprends pas le sens, que je les utilises à mauvais escient. Elle esquissait un sourire amuser. Sortant une flasque d'alcool qu'elle avait piquer à l'un de ses amis. Ah ses américains, un petit coup de bon vocabulaire et on se prend tout de suite pour Shakespeare Tu me parles d'ébriété, mais j'ai surement moins d'alcool dans le sang que toi vu que je n'ai bu qu'un verre, je suis juste sous substances, ni sous alcool et ni défoncé à la beuh comme toi vu tes yeux rouges. Si mon état est déplorable, dans quel état es-tu alors? Elle ouvrit la flasque d'un calme étonnant presque flippant. Elle but une gorgée là je t'accorde j'essaye d'être en état d'ébriété, peut-être que ça te feras disparaître cete idée ne lui déplaisait pas
[b]Le chêne et le roseau² de la fontaine. Le chêne est à terre , le roseau contemple sa défaite. Le chêne avait été trop fier pour supporter encore un peu plus les déferlantes du vent,des nerfs il n'avait pu rester debout plus longtemps devant le souffle implacable des événements. Le roseau avait su courber l'échine et présenter son dos sans craindre la souffrance pour ployer délicatement avec souplesse sous le mépris des éléments.
Oui la jeune femme avait encore toute sa tête, et la dose de meth qu'elle avait pris venait définivement de faire effet. Elle regarda le jeune chêne Pour ta gouverne, je ne suis nullement frustré que ma chaudasse, comme tu dis, soit partie. Je pense qu'elle ne valait pas beaucoup plus que toi, quoi qu'elle possédait moins de vocabulaire. Enfin, elle ne l'exposait à tort et à travers. Quant à toi, j'imagine que tu ne dois pas être frustrée. Je me demande combien d'hommes sont passés par là, ce soir. Elle prit une autre gorgée avant d'exploser de rire bien que cette remarque la déplaisait vu qu'elle avait subit un viol et que cela lui rappeler un propos de son violeur: de toute façon les filles jolies comme toi ça aime le sexe non. . " Ouh ai-je touché un point sensible ? Surement Autant d'hommes que ta maman..." elle se mit à rire d'un rire moqueur , oui elle le trouvait ridicule à s'énerver comme ça, en sachant qu'il l'avait cherché. " Plus sérieusement personne, tu sais certains viennent en soirée pour ouvrir leur esprits et pas écarter tout sauf leur esprits. Mais bon c'est vrai que l'habille fait le moine, je suis habillé court, donc je suis une pute, donc je baise à droite à gauche. C'est vrai que c'est logique " dit-elle d'un sarcasme courant, en pointant son index. "Quant à toi t'es frustré, tu es énervé de ta vie misérable donc tu dégages ta frustrations sur les autres, sans aucune raison, la preuve, je ne t'ai rien fait et tu t'énerves, frustré! tu t'étonnes qu'on te remette à ta place tu t'énerves, frustré! Pour évoquer ma virginité(commentaire stériles) pour si peu tu dois surement avoir des problèmes avec toi même. " elle se mit une nouvelle fois à rire, il l'amusait, elle restait toujours aussi calme, elle porta une nouvelle fois la flasque à ses lèvres, même sous dose elle ne perdait ni son répondant , ni sa répartie, ni sa raison. Je ne connais rien à la vie. Ben voyons. Manquait plus que ça. Parce que t'y connais quelque chose, toi, à la vie ? Tu penses que c'est en te trémoussant et en te shootant à je ne sais quelle substance que tu apprends les choses de la vie ? Arrête, t'en deviens pathétique. Tu ferais mieux de te la fermer quand t'y connais rien toi-même. Je pense en savoir un rayon, sur la vie ; et toi, t'y connais quoi, hein ? La jeune femme ne manquait jamais de répondant. Je me shoot à la meth et tu n'as rien dans ton sang toi même, tu es plus défoncé que moi, regarde tes yeux dans le miroir si tu peux encore voir ton reflet vu que tu es aveuglé par els nerfs que toi seul à causé. Tu es pathétique n'inverse pas les rôles regarde toi, on récolte ce que l'on sèmes. Il l'avait cherché il l'avait trouvé. Elle l'écouté patiente, et moqueuse. De la vie j'y connais beaucoup plus de chose que toi, il ne faut jamais montrer ses faiblesses, au risque que cela se retourne contre toi, la preuve ici même"elle le pointa du regard il s'était levé énervé, elle admirait sa victoire.
La jeune Stark admirait le jeune homme ridicule d'un calme légendaire, on devrait lui décerner le prix nobel de la paix, un sourire sarcastique se dessinait sur ses lèvres. Elle resta assise, inversant ainsi la situation elle réecrit, le chêne et le roseau tel Jean Anouilh. Elle devint le chêne et lui le roseau.
Mais le chêne n'avait-il pas été beau et grand tout ce temps que le roseau n'avait jamais su que glisser de tempête en tempête dans l'anonymat le plus meurtrier. Certes le roseau s'était fait assez souple pour survivre jusqu'ici mais qui peut estimer les fuyards, aussi persistants soient ils, quand la comparaison avec leurs voisins vainqueur de maintes batailles, vaincus dans l'honneur d'un dernier effort leurs fait défaut. L'arbre millénaire s'était montré aux yeux de tous, majestueux et magnifiques, trônant sur la colline de la gloire, et tous l'avaient admiré au moins une fois. Le roseau quant à lui restera médiocre et méprisé, caché dans la berge parmi les herbes hautes, et personne ne le verrait jamais puisse-t-il vivre une éternité.
T'as déjà eu l'impression que toute ta vie s'effondrait ? Que parfois en te levant, tu te demandes si tu n'es pas mort ? Et quant tu réalises que t'es bien vivant, que tu regrettes de ne pas être mort ? Que la seule chose qui te retient en vie c'est une putain de pilule ?
-Cette même pillule qui te rend vivant aux yeux de tous, mais qui te détruit doucement tel de l'arsenic et te condamne à une peine des plus lente, cette même pillule qui te rends parfois spectateur de ta propre vie et non acteur et maître de toi même. Bien évidément...Tu sais tu n'es pas le seul à avoir des problèmes, on le gère tous différemment , certains sont assez fort pour se battre solo , elle leva la main, d'autre dégage leur frustration sur d'autre pour se sentir mieux , elle le pointa du doigt tout en lui tendant la flasque. En tout cas je sais que tu as du mal avec le vocabulaire mais ce sentiment s'appelle le deuil.
J'étais hautement insupportable, voice carrémeent irrespectueux. Ouais, irrespectueux était le mot parfait pour me dire. J'étais littéralement en train de péter un plomb et ça n'était pas beau à voir. Cette pauvre fille prenait alors que son seul tort était de s'être trouvé dans cet ascenseur en même temps que moi. J'étais en tort, je le savais pertinemment, mais je ne pouvais plus rien contrôler. Je ne pouvais plus rien faire ; c'était comme si quelque chose avait pris possession de mon corps. Sérieusement, je ne maîtrisais rien. J'étais dans une colère folle, j'avais la rage au ventre et une envie de hurler à plein poumons. Envie de gueuler, envie de courir jusqu'à m'en déchirer les muscles, envie de sauter par une fenêtre, envie de taper quelqu'un. Je ressentais une multitude de sentiments beaucoup trop forts pour que je puisse résister. Tout m'envahissait et, submergé, ces émotions me submergeaient. J'étais salement défoncé, aussi, je le savais, mais il y avait autre chose. Je savais bien qu'à un moment ou un autre je péterais un plomb. Nous y étions arrivés.
« Je ne prends pas pour Shakespeare, je suis littéraire excuse moi d'avoir un vocabulaire correct, c'est vrai que vous les américains, vous avez tendances à en manquer. Ce n'est pas parce que TU n'en comprends pas le sens, que je les utilises à mauvais escient. Ah ses américains, un petit coup de bon vocabulaire et on se prend tout de suite pour Shakespeare ». Sa remarque me fit sourire. J'avais envie de lui dire qu'à la base j'étais pas vraiment américain, plus québécois, mais bon, je n'avais pas envie de la contredire. Elle se croyait très intelligente, visiblement, plus que moi et que tous mes compatriotes, et je n'avais pas envie de remettre cela en question. Dieu que je détestais les gens ayant une bonne opinion d'eux. Peut-être que cela me rappelait à quel point je n'avais aucune estime de moi. Elle me fit ensuite une remarque sur mon état d'ébriété mais j'eus du mal à tout comprendre, vu que j'étais effectivement dans un sale état. Je fis ensuite un effort pour essayer de comprendre ce qu'elle me disait, toujours avec son air arrogant, dédaigneux et calme. " Ouh ai-je touché un point sensible ? Surement Autant d'hommes que ta maman..." Alors là, elle me décevait. Elle qui m'avait habitué à utiliser de grands mots et des tournures syntaxiques compliquées, voilà qu'elle se permettait une remarque sur ma mère, ce qui, pour reprendre ses termes, était intellectuellement bas. Je continuais néanmoins à écouter les conneries qu'elle débitait, avec quelques moments d'absence néanmoins, tant son discours me passionnait.
"Quant à toi t'es frustré, tu es énervé de ta vie misérable donc tu dégages ta frustrations sur les autres, sans aucune raison, la preuve, je ne t'ai rien fait et tu t'énerves, frustré! tu t'étonnes qu'on te remette à ta place tu t'énerves, frustré! Pour évoquer ma virginité(commentaire stériles) pour si peu tu dois surement avoir des problèmes avec toi même. Pour le coup, je devais admettre qu'elle avait raison. Ma vie était misérable et c'était elle qui prenait. Néanmoins, frustration n'aurait pas été le terme que j'aurais choisi. Elle avait totalement et complètement raison, j'avais des problèmes avec moi-même que je ne pouvais pas gérer, je refoulais tout au lieu de les régler et maintenant je me retrouvais tel une bombe face à une inconnue. Mais je ne pouvais pas lui concéder quelque chose, par pure fierté. "Tu es pathétique n'inverse pas les rôles regarde toi, on récolte ce que l'on sèmes. De la vie j'y connais beaucoup plus de chose que toi, il ne faut jamais montrer ses faiblesses, au risque que cela se retourne contre toi, la preuve ici même" J'avais l'impression que l'on pouvait entendre ma rage dans l'air ambiant. « T'as l'air moins stupide que je le pensais, aussi j'espère que tu te rends compte à quel point tu es arrogante. Arrogante, prétentieuse et hautaine. Sérieusement, tu crois valoir mieux que moi ? Je n'en suis pas sûr. Personne n'est mieux qu'une autre, rentre-toi ça dans le crâne. » Je détestais les gens comme ça. Ses remarques hautaines et méprisantes m'agaçaient au plus haut point.
« Cette même pillule qui te rend vivant aux yeux de tous, mais qui te détruit doucement tel de l'arsenic et te condamne à une peine des plus lente, cette même pillule qui te rends parfois spectateur de ta propre vie et non acteur et maître de toi même. Bien évidément...Tu sais tu n'es pas le seul à avoir des problèmes, on le gère tous différemment , certains sont assez fort pour se battre solo , d'autre dégage leur frustration sur d'autre pour se sentir mieux » Cette façon qu'elle avait d'insinuer en permanence qu'elle était meilleure que vous était réellement insupportable. « D'abord tu me connais pas, tu sais rien de ma vie, donc tes petits insinuations tu es priée de te les garder. On sait tous les deux à quel point tu es formidable, forte, courageuse et intelligente, mais franchement arrête-toi-là de suite. L'opinion que tu as de toi-même est incroyablement élevée, j'ai jamais vu ça. Tu dis que certains sont assez forts pour se battre seuls, mais d'autres ont aussi besoin de rabaisser les autres pour compenser leur propre manque de confiance en soi ». Je tentai de me calmer, parce que je sentais qu'elle utilisait mon manque de self-contrôle comme d'une arme. "En tout cas je sais que tu as du mal avec le vocabulaire mais ce sentiment s'appelle le deuil" me dit-elle en me tendant sa flasque. « Excuse-moi, on a pas tous besoin d'étaler sa science en permanence. L'humilité est la plus grande preuve d'intelligence » lui lançai-je avec un regard noir. D'abord elle insinuait que j'étais faible (c'était pas faux) et maintenant que j'étais stupide, non mais j'étais en plein rêve. J'attrapai néanmoins sa flaque et bu quelques gorgées. « Tes analyses psychologiques, garde-les pour toi. J'ai pas besoin de tes conseils et c'est pas miss Barbie qui va commencer à me dire quoi faire dans ma vie ».
Cassidy était une femme qui avait loin d'avoir confiance en elle, en fait elle en manquait royalement de confiance, mais elle ne le montrait pas, comme elle a avouer à Charlie, les faiblesses sont des armes fatales qui peuvent être utilisées contre vous à chaque instant. La jeune femme manquait de confiance physiquement, mais également mentalement, le taux de drogue qu'elle possédait dans son sang la faisait planer, oui elle avait confiance en elle à ce moment là car, elle planaît. Elle était calme beaucoup trop calme face à la situation, la jeune femme aurait démarrer au quart de tour si elle avait été clean, dieu merci elle ne l'était pas. Comme vous avez pu le voir, elle avait été très en colère contre le jeune homme , pourtant sa colère laissait place à de la compréhension de l'amusement tout ça mélangé à une subtil ignorance et légereté face à cette situation des plus... déplaisante ?
Qui aimerait- se faire juger au premier regard ? Cassidy détestait cela, car elle en avait pâtit toute sa vie, pourquoi son physique faisait d'elle une fille superficielle, alors qu'elle était plutot discrète toujours plongé dans un livre. Au fond si la jeune femme réagissait de la sorte c'est qu'elle avait été vexé par le jeune homme, elle remettait une barrière au dessus de cette carapace quand elle se sentait attaquée.
T'as l'air moins stupide que je le pensais, aussi j'espère que tu te rends compte à quel point tu es arrogante. Arrogante, prétentieuse et hautaine. Sérieusement, tu crois valoir mieux que moi ? Je n'en suis pas sûr. Personne n'est mieux qu'une autre, rentre-toi ça dans le crâne.
Enivrance totale. Le fou crie échec à la reine. Celle-ci s’essaye à un carré de dames et le plateau est renversé. La réaction n’était plus attendue, seule la prière soutenait encore l’espérance, et la Miséricorde avait dû certainement agir pour que se produise cette fermeté de langage et de caractère. Comme quoi, qu’importe les actions, l’angélisme des corps suffit à tromper le Divin quant à la nature des âmes. Le jeune homme ne prétendait ne pas céder. Il avait raison, l'arrogance de la jeune femme n'aurait fait que grandir autant que son îvresse. C’était déjà fait. A l’instant où elle avait ouvert la bouche pour répliquer, sursaut imprévisible de conscience, cette dernière était condamnée à l’exil. La traquée se lançait à l’assaut de ses pièges. Elle échouerait. Mais la défaite des autres concédée à sa propre réussite paraissait tellement plus, tellement mieux, tellement plus mieux que la grammaire n’y tenait plus les rigueurs infligées aux paroles exprimées, infiniment préférable que si elle s’était rendue sur le champ à son échafaud discuté. Une vision parvenait au cristallin de la jeune femme.C’était lui qui l’avait dit. C’était cela qui lui rendait un intérêt provisoire.
Arrogante? prétentieuse ? Hautaine? Comment ne puis-je pas être arrogante face à une personne qui me traite ouvertement de pute? comment ne pas être hautaine face à un homme qui ose pointer du doigt ma virginité alors qu'il ne me connait pas? Comment ne pas être prétentieuse, lorsque l'on se fait attaqué pour un rien ? Arrogante hautaine et prétentieuse , le suis-je peut-être autant qu’ivre, sans doute moins que toi… Car, moi, j’ai encore pour moi la conscience de ma déviance… Alors que la tienne ne fait que s’enraciner plus profondément à mesure que tu la nies… Si tu ne m'avais pas attaqué au premiers abord je ne serais pas comme ça avec toi. Il ne faut jamais confondre ma personnalité et mon attitude celle-ci dépend de qui vous êtes et ce que l'on me fait. Je ne suis ni meilleure que x personne, ni moins bien que x ou y personne. En revanche, je ne me serais jamais permise de te juger si tu ne l'avais pas fait en premier lieu de fait, je pense pouvoir dire que j'ai tout simplement un meilleur comportement que toi face à cette situation et il n'y a rien de prétentieux là dedans.
Mon Dieu ce qu'elle était bavarde,elle même s'étonnait. Elle savait qu'elle avait raison en tout point et c'était gratifiant pour elle. La jeune femme était en effet amusée par son habileté à avoir renversée la situation, oui elle était méprisante car elle s'était sentie méprisé en premier lieu, oui elle était autaine arrogante et tous les adjectifs qu'il avait énoncé, mais seulement parce qu'il l'avait mérité avec sa méchanceté. Elle ne tarda pas de lui dire. Toi en revanche tu es méchant, tout aussi méprisant que moi actuellement, je dois aussi avouer que de apr ta petite leçon de morale tu n'es pas si con que je le pensais, t'es juste de mauvaise humeur, malheureusement pour moi j'en fais les frais.
D'abord tu me connais pas, tu sais rien de ma vie, donc tes petits insinuations tu es priée de te les garder. On sait tous les deux à quel point tu es formidable, forte, courageuse et intelligente, mais franchement arrête-toi-là de suite. L'opinion que tu as de toi-même est incroyablement élevée, j'ai jamais vu ça. Tu dis que certains sont assez forts pour se battre seuls, mais d'autres ont aussi besoin de rabaisser les autres pour compenser leur propre manque de confiance en soi
Aïe . Et, quand s’approche dans la nuit l’essence même des mots empourprés de savoirs, se glisse entre les ombres et trépasse en fumée sur les étoiles glorifiées dans leur traîtrise, c’est la phrase qui accuse, dévoreuse de sens et de symboles, qui engrange les syllabes sans en comprendre les lettres et que l’esprit dissèque à la pointe d’un accent acerbe. Moquerie qui tinte comme un carillon et s’en va en l’air, devenu colibri battant de ses ailes appelées cils dans un éclat d’ocre qui l’éblouit et le tue.
Tu ne me connais pas non plus ...Oui je te rabaisse car je me suis sentie rabaisser, tu crois que c'est flâteur d'être comparer à une pute? d'être coincé avec un inconnu dans un ascenseur et devoir supporter également d'être attaqué sans aucune raison? je te balance en pleine face ce que tu m'a fais, tu m'as manqué de respect, je te manques de respect et ainsi de suite ...
Excuse-moi, on a pas tous besoin d'étaler sa science en permanence. L'humilité est la plus grande preuve d'intelligence. Il n'avait pas saisi la pointe d'humour sarcastique qu'elle avait. Soit. Elle soupira blasé lâchant en un murmure. c'était de l'humour soit, c'était peut-être pas le moment de détendre l'atmosphère... Elle commençait à en avoir marre e se défendre, de parler. Tes analyses psychologiques, garde-les pour toi. J'ai pas besoin de tes conseils et c'est pas miss Barbie qui va commencer à me dire quoi faire dans ma vie Son point se serra quand elle entendit Miss Barbie. Stark réprima un ricanement enfantin qui se fraya néanmoins un chemin jusqu’à l’extérieur, brisant l’atmosphère stagnante. Ignorer ses commentaires était sage. Ainsi, soit-il... Miss Barbie, pute à ses heures perdues te laisse désormais tranquille Elle le laissa prendre sa flasque avant de poser sa tête contre l'angle du mur, regardant dans le vide, elle comprenait enfin qu'elle allait être coincé avec cet homme des plus déplaisant pendant longtemps. Elle fermait les yeux laissant le silence l'apaiser, malgré ses égosillements cacophonique des néons, l'angoisse d'être enfermé. Cassidy avait perdu son sourire, il l'avait fatigué, elle avait retrouvé l'ennui qui l'avait hanté plus tôt, elle jouait avec l'anneau qui se trouvait dans son collier le même anneau qu'elle avait à l'index. On était mardi ce fameux mardi ou elle portait l'anneau de son frère. Elle respirait calmement, tripoter cet anneau l'apaisait. Elle ne se préoccupait plus du jeune homme à côté d'elle. Elle savait que la discussion allait reprendre tôt ou tard, elle était trop occupé à retourner tout ses propos dans son cerveau, il l'avait vexée.
Cette fille était fascinante. Elle me tapait franchement sur le système, et tout son être m'agaçait, mais je devais admettre qu'il y avait quelque chose de fascinant chez cette fille. Déjà, elle avait beaucoup de charme. Elle dégageait une sorte de froide prestance ; c'était quelqu'un qui imposait le respect. En d'autres circonstances, elle m'aurait sûrement impressionné. Mais là, je n'aurais même pas réagi si j'avais été face à un zombie. Mon cerveau s'était mis en mode off ce soir. Je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même, j'avais ingéré beaucoup trop de drogues et d'alcools. J'en avais bien conscience, mais ces merdes m'étaient presque devenues indispensables. Mon joint du soir, celui qui me faisait tourner la tête, était une sorte de consolation. C'était une sorte de récompense pour avoir tenu toute la journée, et un encouragement pour affronter la nuit à venir. Ma vie se résumait donc à cela, désormais ? Avaler des pilules, prendre de la drogue, pour survivre ? J'avais l'impression de me perdre. De me noyer, plus précisément. Je m'enfonçais tout seul. Elle avait raison, j'étais pitoyable. Ma vie était misérable et ne ressemblait à rien. J'avais vingt-cinq ans, pourtant je me comportais encore comme un adolescent attardé. Ces pensées douloureuses me firent l'effet d'une enclume. Le poids de la culpabilité. Il me pesait sur les épaules et m'enfonçait encore plus dans l'abîme à l'intérieur de laquelle je sombrais.
La fille me fit un long speech pour me démontrer par a + b qu'elle n'était ni arrogante, ni hautaine, ni prétentieuse. Même s'il y avait des éléments vrais dans sa petite théorie, je ne pouvais pas la croire une seconde quant au reste. Je la trouvais foncièrement hautaine et méprisante. Elle ne s'en rendait peut-être pas compte, mais moi je le voyais. On pouvait sentir ça rien que dans son allure, la façon qu'elle avait de vous regarder. Elle essayait de me convaincre que cette attitude qu'elle renvoyait n'était due qu'à mon comportement, mais j'en doutais sincèrement. Je ne lui avais pas adressé trois mots, en entrant dans l'ascenseur, que son allure m'avait agacé. Et pas seulement sa tenue, non, mais tout son être. Sa façon de se tenir, son regard. C'était sûrement cet ensemble qui m'avait énervé et m'avait poussé à être désagréable. Je n'étais pas défendable, mais j'essayais de trouver les raisons. "Toi en revanche tu es méchant, tout aussi méprisant que moi actuellement, je dois aussi avouer que de apr ta petite leçon de morale tu n'es pas si con que je le pensais, t'es juste de mauvaise humeur, malheureusement pour moi j'en fais les frais." Tout ce qu'elle disait était absolument vrai. J'étais méchant et franchement de mauvais poil, et c'était cette inconnue qui trinquait. J'en étais désolé mais là, je ne pouvais rien faire d'autre que de laisser ma rage sortir. Il y avait un stade où je ne pouvais plus tenir.
Je sentais qu'en parlant de confiance en soi, je touchais quelque chose. C'était imperceptible, parce qu'elle gardait toujours la même expression impassible et froidement calme, mais quelque chose avait changé. Ça aurait pu être n'importe quoi, un battement de cil, un instant de réflexion, la bouche qui s'entrouvre ; je sentais que je touchais là où il fallait, un peu comme quand elle m'avait parlé de faiblesse et de vie pitoyable. Nous trouvions tous deux nos points sensibles, c'était assez incroyable. Eh, j'étais moins bête qu'elle l'imaginait. Moi aussi, je pouvais faire mal. "Tu ne me connais pas non plus ...Oui je te rabaisse car je me suis sentie rabaisser, tu crois que c'est flâteur d'être comparer à une pute? d'être coincé avec un inconnu dans un ascenseur et devoir supporter également d'être attaqué sans aucune raison? je te balance en pleine face ce que tu m'a fais, tu m'as manqué de respect, je te manques de respect et ainsi de suite ... " Elle avait raison, mais ma fierté m'empêchait de lui dire. Je sentais bien qu'il fallait calmer le jeu, or, j'étais toujours énervé et je ne parvenais pas à me calmer. « Ne déforme pas mes propos, je ne t'ai jamais traité de pute. J'ai juste remarqué que t'es habillée courte, et t'es assez intelligente que pour savoir qu'avec cet habillement, tu ne passes pas pour une nonne. Or, je n'ai jamais prononcé le mot pute, ou l'un de ses dérivés. Donc arrête de monter sur tes grands chevaux ».
Cette situation n'en finirait jamais, si aucun de nous ne faisait un effort. Comme elle le disait, nous allons continuer à nous insulter pour un rien jusqu'à temps que l'ascenseur redémarre. Quand allait-il repartir, d'ailleurs ? Je n'avais qu'une envie, rentrer chez moi et dormir pour l'éternité. Je me sentais mentalement à bout. "C'était peut-être pas le moment de détendre l'atmosphère…" Ah ? Elle avait essayé de faire un trait d'humour, peut-être ? De devenir agréable ? Eh bien non, effectivement, ce n'était pas le moment. J'étais à cran et tant que je ne serais pas redescendu, toute tentative de paix serait veine. Je ne possédais aucun second degré, ce soir, je prenais tout personnellement. Je lui fis ensuite remarquer que je n'avais pas besoin de ses conseils et de ses petites analyses à deux balles. Elle ne me connaissait pas et nous n'étions vraiment pas en bons termes ; et elle se permettait de me conseiller ? En plus, ça n'était pas le bon moment. Je n'écoutais déjà pas les conseils pourtant avisés de mes amis, alors les siens…
"Ainsi, soit-il... Miss Barbie, pute à ses heures perdues te laisse désormais tranquille" me fit-elle tandis que l'alcool descendait lentement le long de ma gorge. Elle avait l'air vexée. En même temps, elle avait de quoi. Je l'avais littéralement agressé, sans aucune raison, juste parce que monsieur Wexforth se sentait d'humeur chafouine ce soir. Bon, elle s'était certes un peu monté la tête ; au début, je ne faisais que la taquiner, mais elle s'était tout de suite mis sur la défensive et j'étais moi-même très vite parti en live après cela. En bref, c'était une embrouille vraiment ridicule, mais je n'avais pas assez de recul pour m'en rendre bien compte. Je n'avais pas l'esprit assez clair, aussi. Un silence pesant s'installa entre nous. Je me rassis, adossé à la paroi de l'ascenseur. Je regardai rapidement mon téléphone ; il était deux heures et demie du matin, et j'avais reçu un message de Blake, mon coloc, qui me demandait ce que je foutais et si j'allais ramener une nana à l'appart. Sauf que je n'avais pas de réseau dans ce foutu endroit et que je ne pouvais pas le prévenir. J'avais l'impression que tout se liguait contre moi, ce soir.
Néanmoins, je me calmai progressivement. Ne plus s'adresser la parole s'avérait être bénéfique, cela me permettait de redescendre un peu. Ma colère et mon excitation s'estompaient doucement. Je sentais que je devais dire quelque chose, et j'essayais de prendre le ton le plus doux possible. « Ecoute, je n'avais pas à te dire ce que je t'ai dit. Ça me tue de te concéder quelque chose, mais t'as entièrement raison que tu dis que j'ai une vie pitoyable et que je suis minable. » J'attendis quelques instants avant de poursuivre. Je sentais qu'une rage sourde grondait au fond de moi-même, mais je faisais mon possible pour me contenir. Je m'étais assez fait remarqué comme cela. En plus, ma façon d'agir ne me ressemblait pas. Même si je ne l'appréciais pas, je n'avais pas envie qu'elle me voit ainsi. « Je n'irais pas jusqu'à retirer tout ce que j'ai dit, parce que j'en pense une grande partie, mais je n'aurais pas dû t'agresser comme je l'ai fait. Je m'en excuse, et sache que d'habitude, je ne suis pas comme ça ». Bon, au moins, j'étais clair sur ce point. Qu'elle ne s'imagine pas que j'étais quotidiennement de si mauvaise humeur. D'ordinaire, je suis un vrai nounours. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. « Enfin, je pense toujours que t'es hautaine et que tu ne devrais pas te considérer au-dessus de moi. Et que cette attitude n'est qu'une armure pour palier ton manque de confiance en toi » continuai-je. Là, c'était la fierté qui parlait. J'étais encore trop énervé pour m'excuser complètement. « Au fait, autant se connaître un minimum : je m'appelle Charlie. Enchanté, si on peut dire ça ».
Son esprit sulfureux, non, fourmillant, oui, fourmillant : rongé par des idées moins immatérielles que fourmis rouges, qui s’activent, colonisent, creusent, détruisent et transforment à mesure qu’elles grandissent et se renforcent, embrasé par les vapeurs d'une drogue destructrice qui lui faisait également du bien. Ce qui est beau n'est-il pas destructeur ? L'amour, non pas l'amour avec un grand a mais l'amour que l'on peut ressentir pour un frère pour une personne lambda. On aime ce qui nous fait du mal n'est-ce pas? On aime s'attacher aux gens en sachant pertinemment que les attentes lient à des deceptions, que la chose la plus belle qu'il soit la vie est quelque choses d'éphémère et donc que toute personne auquel on s'attache n'est pas éternel, que tout peut nous être retiré du jour au lendemain, que tout peut basculer, tout. On aime ce qui nous fait du mal, on aime aimer en sachant que l'on va souffrir car l'amour vaut le risque d'une peine inimaginable, on aime la vie,sachant pertinemment que celle ci peut être une pute, mais l'on a de l'espoir qu'un jour tout ira mieux, l'on savoure les bon moment pensant qu'ils se reproduiront en boucle alors que le bonheur se trouve à l'instant même. il n’en savoura pas plus les notes qui incendiait encore sa gorge. Les prunelles ternies contemplant le vide, à peine illuminée par le soupir qui s’éparpilla en un petit nuage translucide dans le froid qu’il ressentait soudain. Un peu d'air, elle ne savait aps d'ou sa provenait mais elle s'en fichait bien trop perdue dans ses pensées. Tout peut basculer , vous pouvez vous ennuyez et ensuite être coincé dans l'ascenseur avec quelqu'un tout aussi désagréable que les hauts et les bas de la vie.
La vie « L’». La vie apostrophée par les nervures d’une méchanceté acariâtre. Pourtant, ce n’était pas un jeu qui engagerait la moindre survie qui se dressait sournoisement entre les deux. C’était une joute où il fallait frapper pour ne pas être blessé. Les verbes devenaient tactique et adjectifs poignards dissimulés dans les manches d’une traître prose. Le combat d’une sénatrice et d’un marchand d’esclave dans les coulisses alors que leurs gladiateurs s’égorges et s’empales au milieu de l’arène ensablée et des tigres. Voilà à quoi se résumait leur dispute . A un simple concours de circonstance.
Mon dieu ce qu'elle réfléchissait, parfois beaucoup trop, la jeune femme était consciente que le jeune homme bien que désagréable n'était pas mauvais, pourquoi? parce qu'elle le sentait, tout simplement. La preuve il avait la capacité de ressentir de la peine face à ses propos, cette peine qui habite constamment , la jeune femme, la rendant, impassible ,rigide, même si cette boule blonde pouvait respirer le bonheur, la gentillesse elle n'en restait moins perceptible, non, c'était un labyrinthe, un puzzle. L'on pouvait l'a trouver aussi gentille que méchante, aussi adorable que chiante,aussi sociable qu'associable, elle peut vous paraître garce et vous attendrir au moindre sourire. Elle pouvait vous laissez penser que c'était qu'une ado méga populaire et vous étonnez à la voir assise au coin d'une table seul, savourant les douces saveurs d'un bon livres.
« Ne déforme pas mes propos, je ne t'ai jamais traité de pute. J'ai juste remarqué que t'es habillée courte, et t'es assez intelligente que pour savoir qu'avec cet habillement, tu ne passes pas pour une nonne. Or, je n'ai jamais prononcé le mot pute, ou l'un de ses dérivés. Donc arrête de monter sur tes grands chevaux ».
Esthétique destructrice. Silicone mortel sous la peau gonflée à l’odeur d’iode. Elle était le patient, il était le venin et vice versa. L’un comme l’autre pouvait se faire violence, mais le poison l’emportait toujours.
Elle resta silencieuse. approuvant ses propos par un simple signe de tête. Essayant de chasser toutes ses pensées présentes dans son esprit. Plus le temps passait et plus la jeune femme commençait à croire que cette discussion ne servait à rien au final, et qu'elle aurait mieux fait de lui en avoir mis une dès le début.
Ecoute, je n'avais pas à te dire ce que je t'ai dit. Ça me tue de te concéder quelque chose, mais t'as entièrement raison que tu dis que j'ai une vie pitoyable et que je suis minable
Le fou criait-il échec à la reine? Même si un étonnement traversait son visage, elle n'aurait jamais penser de cette odieuse créature qu'il finirait par s'excuser de lui même, elle en resta bouche bé.
Je n'irais pas jusqu'à retirer tout ce que j'ai dit, parce que j'en pense une grande partie, mais je n'aurais pas dû t'agresser comme je l'ai fait. Je m'en excuse, et sache que d'habitude, je ne suis pas comme ça
Fierté de l'homme à ne pas assumer tout ses torts, elle aussi assumait tous ses propos.
Enfin, je pense toujours que t'es hautaine et que tu ne devrais pas te considérer au-dessus de moi. Et que cette attitude n'est qu'une armure pour palier ton manque de confiance en toi
Rire. Rire ce confondant avec plusieurs soupirs, rire francs cependant. Son manque de confiance en elle, personne n'avait réellement confiance en soit, c'était sur et certains, tout le monde étaient traversé de doute. Elle n'était ni hautaine, ni arrogante. Elle lui souris cependant même si elle ne lui pardonnait pas.
Je ne suis hautaine, ni prétentieuse d'habitude, crois moi... Je suis hautaine et arrogante quand quelqu'un le mérite, et je n'irais pas non plus jusqu'à retirer tout mes propos, tu n'es pas comme ça, j'veux bien difficilement le croire, mais je ne retires rien de ce que j'ai dis, si ce n'est que tu es faible, je ne suis personne pour juger de ta fragilité, et je pense que tu es juste méchant et grincheux pour guérir à tout va ta frustrations sur des inconnus pour oublier tes problèmes et en même temps ton manque de confiance en toi ces dernieir mots sonné comme une moquerie douce, oui elle lui renvoyait la baballe, comme un enfant à qui on voulait son jouet et qui souhaitait le reprendre.
Au fait, autant se connaître un minimum : je m'appelle Charlie. Enchanté, si on peut dire ça .
Bon Ok il venait de s'excuser mais il était sérieux à vouloir engagé une véritable discussion? elle soupira silencieusement, mentalement. Cassidy Stark, ravie de mettre un nom que j'oublierais surement demain vu mon état..
Elle posa son regard sur le jeune homme le détaillant enfin, avec son esprits plus calme, son visage s'était apaisé, ses traits adoucit. Comme je vous l'avais dit, la jeune femme était désormais, innocente et adorable.
Garde la flasque je pense que tu en a plus besoin que moi. De plus elle ne m'appartient pas.
Le jeune homme n'était pas des plus désagréable à regarder, non il possédait un charme intéressant, non il n'était pas des beautés des plus visibles dans les ruelles, mais il dégageait quelque chose, quelque chose d'unique, il pouvait être froid mais en même temps adorable.
Elle fut soudain gêné, elle ne controlaît pas ses pensées lorsqu'elle était dans cet état, mais elle se devait de le dire.
Comment s'appelait-elle ? pourquoi avait-elle féminisé la personne ? elle même ne le savait pas, elle croisa le regard du jeune homme avant de poursuivre. Elle baissa les yeux au sol, assez honteuse de sa curiosité déplacé. Cette, personne que tu ... je sais que ça me regarde pas ? enfin, que ... et voilà que la jeune femme balbutiais, bravo. Ce que tu as tout à l'heure était les les symptômes d'une perte et tu n'as pas contredis mon terme dueil... Non oublie... Elle plia ses jambes, après tout elle était en short, cette position restait décente, elle vint cacher sa tête dans ses genoux, pourquoi avait-elle dit cela, pourquoi avait-elle demandé cela, elle s'en voulait, la discussion s'était enfin calmé et le jeune homme pouvait repartir au quart de tours à tout moment.
C'était difficile à croire, vu mon comportement, mais je n'étais pas du tout un garçon colérique ou désagréable. Je détestais tout bonnement le conflit. Les premières paroles que j'avais adressé à cette fille n'étaient pour moi que des taquineries un peu sèches. Mais elle avait semblé prendre tout cela très mal ; elle s'était chauffé le caisson toute seule et avait réussi à toucher mon point sensible. Et là, c'était moi qui était parti en live. Au fond, je pensais que nous avions tous les deux des problèmes, que nous avions passé une mauvaise soirée et que surtout, nous étions sous substance. Enfin, pour une fille défoncée, elle était incroyablement lucide. La jeune femme paraissait très intelligente, je devais l'admettre. Cela se voyait dans sa façon de s'exprimer. Et son accent me laissait penser qu'elle était anglaise. Elle avait une diction claire et un peu théâtrale typique de l'Angleterre. Peut-être que dans d'autres circonstances nous aurions pu nouer des liens amicaux, mais c'était trop tard.
Je sentais néanmoins que je devais calmer le jeu. On allait finir par sa taper dessus si on continuait à se lancer des vacheries dans la figure. Or, j'ignorais combien de temps nous allions resté coincer dans cet ascenseur. Autant essayer de passer un moment agréable, même si c'était très mal parti. Je n'arrivais pas à décolérer, même si je tentais de paraître plus calme. Cela m'inquiétait un peu, car ça n'était pas dans mon caractère. Est-ce que c'était simplement la beuh ou est-ce que je pétais définitivement un plomb ? Je redoutais ce moment depuis si longtemps. Le jour où quelque chose péterait dans mon cerveau et où je deviendrais quelqu'un d'autre. Je savais que quelque chose ne tournait pas rond dans mon cerveau, et cette fille semblait l'avoir repéré tout de suite. Comme si le mot "minable" avait été sur mon front. Elle était incroyablement perspicace, au point où ça en devenait effrayant.
Je lui présentai donc des semblants d'excuses, même si ma fierté m'empêchait de prononcer les mots officiels. Je lui concédai qu'elle avait raison sur pas mal de points me concernant, ce qui était déjà beaucoup. En revanche, je précisai que je ne retirais pas mes propos concernant sa supposée prétention. Contre toute attente, elle me sourit. Je ne l'avais pas vu sourire une seule fois depuis que nous étions dans l'ascenseur —ou alors, c'était des sourires froids et sarcastiques. Différents de celui-là, qui semblait plus sincère. Elle était beaucoup plus jolie quand elle souriait que quand elle prenait ses grands airs insupportables. "Je ne suis hautaine, ni prétentieuse d'habitude, crois moi... Je suis hautaine et arrogante quand quelqu'un le mérite, et je n'irais pas non plus jusqu'à retirer tout mes propos, tu n'es pas comme ça, j'veux bien difficilement le croire, mais je ne retires rien de ce que j'ai dis, si ce n'est que tu es faible, je ne suis personne pour juger de ta fragilité, et je pense que tu es juste méchant et grincheux pour guérir à tout va ta frustrations sur des inconnus pour oublier tes problèmes et en même temps ton manque de confiance en toi" Un manque de confiance en moi ? Elle n'avait pas tort. Après ce que j'avais fait, j'étais presque obligé d'avoir une basse estime de moi. Tout le monde aurait une mauvaise opinion de moi si l'on savait tout de ma vie. Et ce n'était pas un sujet sur lequel je m'étendais. En revanche, je devais encore une fois admettre qu'elle avait raison quand elle parlait de frustration. Je me sentais effectivement frustré, mais de quoi ? Là était tout le problème. Je restai silencieux ; encore une fois à cause de ma fierté. Je lui avais déjà concédé beaucoup de choses.
Je me présentai ensuite. Peut-être que cela nous permettrait de nous… rabibocher, même si c'était un bien grand mot, après le flot d'insultes que nous venions de nous échanger. Mais si l'atmosphère pouvait se détendre un peu… J'étais une véritable bombe, et je n'avais pas franchement envie d'exploser. J'avais bien vu que cette fille était intelligente et qu'elle se servait de mes moindres faiblesses comme des armes. "Cassidy Stark, ravie de mettre un nom que j'oublierais surement demain vu mon état.." Je lui souris. « Tu n'es pas inoubliable non plus ». Cette fois, aucune trace de méchanceté dans mon ton. Il fallait impérativement que l'on se calme tout deux. Je frissonnai ; j'avais l'impression que son regard bleu transperçait mon âme. Elle avait des yeux perçants et un regard pour le moins impressionnants. "Garde la flasque je pense que tu en a plus besoin que moi. De plus elle ne m'appartient pas. " J'attrapai la flasque qu'elle me tendait, et en avalait une grande gorgée. Drogue et alcool ne faisaient jamais bon ménage, mais je n'étais plus à ça près, ce soir. Je connaissais mes limites et je saurais m'arrêter. « Voleuse, en plus. Bravo ». Bon, je ne pouvais pas m'en empêcher. C'était pas ma meilleure amie non plus.
"Comment s'appelait-elle ?" me demanda-t-elle soudainement. De quoi me parlait-elle ? J'aurais peut-être fait le lien si mon cerveau n'avait pas été aussi embué. Ma tête commençait à tourner, et je reposai la flasque, presque vide. J'étais pitoyable. "Cette, personne que tu ... je sais que ça me regarde pas ? enfin, que …" Encore une fois, je ne compris pas. Cassidy, puisque maintenant je connaissais son prénom, balbutiait, et semblait chercher ses mots. Comme si elle ne voulait pas me blesser ou me braquer. Mais qu'est-ce qu'elle cherchait à me dire ? J'avais l'impression qu'une brume opaque m'entourait. "Ce que tu as tout à l'heure était les les symptômes d'une perte et tu n'as pas contredis mon terme dueil... Non oublie…" Ah. D'accord. Je venais tout juste de comprendre ; j'étais plutôt long à la détente. June. Comme un coup de poing, son visage me revint en mémoire. Des souvenirs m'assaillirent. C'était très étrange, mais ce devait être un effet de la défonce. Un peu comme un rêve, je revis en quelques secondes l'horrible appel téléphonique, cette nuit-là. Un cauchemars. Un traumatisme, aussi. Son décès avait été le début de mes problèmes. Les conneries de j'avais faite ensuite et mes diverses moroses, tout venait de ça. Je ne lui en voulais pas, bien évidemment. Non, je n'en que contre moi-même, moi qui avait été trop faible et qui n'avait pas su affronter mes soucis, moi et ma lâcheté. Je serrai fortement les poings. « T'es pas chiée de me demander ça. T'es bien la personne la moins bien placée pour savoir ce genre de trucs. Ma vie ne te regarde absolument pas ; tu ne te rappelles pas que je t'ai dit que j'avais pas besoin des conseils de miss Barbie ? » répondis-je très sèchement.
La conversation devenait plus légère, plus agréable ; pourquoi avait-il fall que Cassidy se montre aussi curieuse ? C'était plus fort que moi, je ne pouvais m'empêcher de m'énerver. Je ressentais tellement de haine contre moi-même. À un certain moment, je ne pouvais plus la contrôler. Un silence s'installa. Je savais que Cassidy était intelligente, et que donc elle était plus ou moins sincère en demandant cela. Il n'y avait pas de mauvaises intentions. Mais je ne la connaissais pas, et surtout, je n'aimais pas en parler. C'était toujours une plaie à vif. Néanmoins… Je tentai de me calmer. « Elle s'appelait June. Ma soeur jumelle ». C'était un terme bien générique. June avait été plus ma jumelle, ç'avait été tout ce qu'il était possible d'être. C'était elle qui comptait le plus pour moi. Elle était la plus brillante de nous deux, et un avenir merveilleux devant elle. Mais tout s'était arrêté, et j'étais malheureusement encore là pour la pleurer. « Pourquoi ça t'intéresse ? Tu cherches l'endroit où appuyer, n'est-ce pas ? Si tu veux me faire du mal, vas-y. Tu ne pourras pas m'en faire plus que moi-même je m'en fais. Tes mots n'auront jamais plus d'impact que mes remords » conclus-je, sur la défensive. Je n'aurais pas parler de tout cela si je n'avais pas été raide défoncé.