La jeune Stark aurait sûrement apprécier le jeune homme si elle l'avait rencontré dans d'autre circonstance, il est vrai que son assurance, son intelligence et son fort caractère plaisait à la jeune femme, qu'importe les faiblesses qu'elle avait évoqué. Le jeune homme l'intriguait, elle peut même dire qu'il était intimidant, elle était beaucoup trop défoncé pour l'être certes, mais si elle avait été clean, et qu'elle ne l'avait pas rencontré d'une tel façon, elle aurait probablement été intimidé par son charme naturel. Malheureusement pour elle, si l'ascenseur venait à s'ouvrir elle garderait une image négatif à vie du jeune homme. Elle était consciente que le jeune homme essayait de calmé le jeu et s'était mieux ainsi.
L'humain pouvait être stupide une créatures stupides. Se battre pour aimer. Pour s’aimer. Créatures humaines, cela lui rappelait lorsqu'elle s'était réveillé à la soirée e KC juste avant de rencontrer Shannon (aka Rafael)admirant un couple s' cracher dessus des armes les plus destructrices qu'ils soient. Les mots, des mots acerbes, remplit de venin mortel. . Cassidy, elle ne s'était préoccupé des raisons que du combat, dans quelques situations, ils frappaient pour blesser et non pour ressentir. A moins que les deux notions ne soient liées ? C'était exactement ce qu'ils s'étaient passé entre eux, il l'avait attaqué pour guérir sa frustration, elle avait frappé dans le but intentionnel de blessé. A chacun sa technique de survie. « Tu n'es pas inoubliable non plus » Elle se mit à rire d'un rire fatigué certes, mais mélodieux, oui, Cassidy aurait probablement apprécié le jeune homme dans d'autre circonstance. Elle se contenta de le regarder dans les yeux, amusée. La tension était redescendu, elle était toujours présente certes, l'on pouvait voir qu'ils étaient toujours sur la défensive, mais ils ne se balançaient plus de mot mêlé à de l'arsenic qui leur laisseraient tout deux des séquelles, malgré une possible libération. « Voleuse, en plus. Bravo ». elle n'avait pas mal prit cette remarque au contraire, la preuve elle lui souriait d'un sourire sincère. Malgré la noirceur des yeux du jeune homme, elle ne pouvait indéniablement prétendre que son regard était mystérieux, elle les avait admirer discrèteent le temps de leur échange sans s'enr endre réellement compte. Deux perles dans la nuit. Luisantes, ocre du au néon qui illuminait la pièce, mais écaillées d’un éclat noir, comme éclatées en leur centre par la nuit rampant à leur bord. Comme le fond inaccessible d’un puits creusé à même la roche brunâtre, vibrante, d’un volcan. A moins que cela n’en soit la sortie, l’éclat de la liberté presque totalement noyé d’obscurité légère et poisseuse alors qu’on la contemple d’en bas. Le puits était un tunnel, un tube à essai où les produits se mélanges et réagissent, où les molécules s’entrechoquent dans un chaos acide. Le tube avait tourné et tournait encore, lui tournait la tête sans que cela ne tienne droit. Droit. Couché. Droite. Gauche. En bas. En haut. Eau. Orange. Rose. L’apesanteur des sens l’avait déjà agrippé de ses longs doigts diaphanes mais intangibles, plus alourdie qu’exacerbée par la boisson. Battement de cil. La jeune femme reporta son regard en face d'elle.
Un silence fit redescendre la pression chez la jeune femme la rendant pensive. Elle lui posa une question des plus indiscrète. Elle le regrettait déjà,sans qu’elle n’y distingue cette éloquence vindicative qui corrodait de mauvais auspices face à des humeurs adultes. Elle avait frappé sans but de blessé cette foi, de toute façon elle n'avait pas à le regretter puisqu'il n'était pas son best friend for life, elle pouvait se permettre cet écart.
Auspices. Dans l’antiquité, présage traitant de l’avenir au travers de l’interprétation du vol des oiseaux. Un oiseau. C’était la métaphore qui lui convenait le mieux. L’élégance d’un vol à la trainée parsemée de plumes arrachées par la tempête. Entre les bourrasques se glisse l’idée, l’envergure floue de l’effort pour voler. La cage était laissée ouverte, l’oiseau est parti. C’est mieux comme ça. Alors la bestiole lâche tout et se laisse porter par la folie des caprices de l’air chargé d’orage, battant les champs et prairies éloignées comme une mer ondoyante dont tout les déchaînements épargnaient l’animal de son altitude par pudeur de se montrer encore attirés par le sol. L’oiseau monte, monte, monte, s’éloigne de l’oxygène, effleure les cieux, cherche à atteindre les nuages et s’écrase sur les flancs d’un immeuble imprévu. L’histoire de sa vie.
« T'es pas chiée de me demander ça. T'es bien la personne la moins bien placée pour savoir ce genre de trucs. Ma vie ne te regarde absolument pas ; tu ne te rappelles pas que je t'ai dit que j'avais pas besoin des conseils de miss BARBIE ? » Il avait totalement raison, elle ne pouvaitlui en vouloir, mais était bien trop fiere pour s'excuser, elle baissa le regard ,avant de plonger sa tête sur ses genoux. [Pourquoi t'as dis ça?] pensa-t-elle, elle venait de tout gacher encore une fois.
Alors qu'elle ne s'attendait à aucune parole du jeune homme, sa voix l'enleva de ses songes pour l'y plonger dans des songes plus tristes « Elle s'appelait June. Ma soeur jumelle ». Elle leva sa tête à nouveau se sentant frappé par un flashback des plus désagréable.
------ La jeune femme gigotait dans l'eau, se sentant étouffer peu à peu, elle tirait la ceinture de son frère, en pleure, ses pleures se confondaient avec l'eau qui engouffraient les jeunes jumeaux. Celle-ci ne semblait pas vouloir céder, elle essayait tant bien que mal d'enlever sa ceinture, elle ne partirait pas sans son frère. Tiens bon! Elle essayait de nouveau de frapper contre les portes, qui ne semblaient pas vouloir s'ouvrir, dû à la lourdeur de l'eau. Elle inspirait le peu d'air qu'elle pouvait obtenir, pour le donner à son frère. L'espoir perdu, elle remontait vers le toit pour chercher de l'air, avant de sentir l'eau les engouffrer elle et son frère, elle se retourna avant d'appercevoir que son frère avait céder, elle lâcha un cri strident témoignant de sa douleur, elle frappait le corps inanimé de son frère, ceci ne pouvait être qu'un mauvais cauchemar, elle le serra dans ses bras, ne pouvant contenir son émotion, elle suffoquait à causes de ses pleures, observant le corps de son frère.---------------- Pourquoi ça t'intéresse ? Tu cherches l'endroit où appuyer, n'est-ce pas ? Si tu veux me faire du mal, vas-y. Tu ne pourras pas m'en faire plus que moi-même je m'en fais. Tes mots n'auront jamais plus d'impact que mes remords
Ces mots l'avaient transpercé en plein coeur, tel une flèche lancé à vive allure.
------ Biiiip Ce bruit cacophonique sonnait de façon continue dans la salle, tandis que la jeune femme frappait des points sur la porte Nooooon, s'il vous plaît! Laissez moi voir mon frère sauver le, je vous en supplie! Elle frappait de toute ses forces, ses cris témoignaient de sa douelur, si bien qu'aucune personne ne tentait de la retenir, le regard des infirmières étaient envahit de tristesse tandis qu'un vide envahissait la jeune anglaise. Les médecins lui lancaient unr egard de désolation tandis qu'elle réussit à pénetrer dans les lieux sauttant sur le corps inanimé de son frère. Elle vint elle même tenter de lui faire un massage cardiaque, elle vint le serrer fort dans ses bras une dernière fois, tandis qu'on tentait de la faire sortir, elle s'accrochait à lui comme si sa vie en dépendait. " S'il te plaît , s'il te plaît, s'il te plaît, reviens, pitié, reviens!" répétait-elle , sentant une vague de culpabilité l'envahir, si elle n'avait pas perdue le contrôle de son véhicule pendnat la course poursuite, ils n'en seraient pas là-
Secouant sa tête, elle retint les larmes qui grésillaient au bord de ses paupières. Non. La nouvelle Cassidy ne pleurait pas, elle ne pleurait plus, par une force spectaculaire, elle réussit à ravaler ses larmes. Comment expliquer l’assaut d’émotions qui stoppait sa course, qui achevait sa destination avant de s’y trouver ? Son cœur, griffé par une émulsion acide de passions avortées et de honte, ne saignait qu’une fine poudre blanchâtre qui étourdissait ses sens, le menant doucereusement vers le coma commis d’office. De honte. Regret parut délictueux à sa nature bien trop volontaire pour concéder ce genre de faiblesses, ce genre de… sentiments.
Cameron... murmura-t-elle, mon frère jumeau s'appelait Cameron, il est mort devant moi, dans un accident de voiture, je ...je conduisais, une voiture nous à balancer intentionnellement dans un pont... Il est mort... avoua t-elle, c'est fou comme cette histoire pouvait lui faire mal, après tout s'était encore tout frais pour elle, cela allait faire à peine un an et demi. Son regard se fit vide, tout comme son coeur, elle déglutit difficilement face au poids de ses propos, elle n'osait même pas croiser son regard. Elle en avait trop dit, elle avait trop blessé. Elle devait désormais se taire si elle ne voulait pas que la situation dégénère. Elle laissa glisser ses jambes au sol avant de reposer sa tête sur l'angle. Elle ferma les yeux, Cassidy l'insensible découvrait à nouveau les joies (ironie) de l'humanité.
Même si mon cerveau était pour le moins relenti, à cause de tous les joints que j'avais fumé, une foule de questions m'envahissait. Des questions, mais aussi des réflexions. C'était le bazar dans ma fête, littéralement. Cassidy m'avait retourné l'esprit. J'avais comme l'impression d'être dans un mauvais rêve. Les images étaient floues, les sons étaient dissociés. Et surtout, de terribles souvenirs me revenaient en mémoire, des souvenirs que j'avais essayé d'enterrer au plus profond de moi. Mais je n'avais pas réussi. Ils revenaient me harceler. Cassidy les avait réveillés, et je n'avais pas pu m'empêcher de lui répondre sèchement. Une réaction stupide, étant donné que nous étions tout juste parvenus à calmer le jeu. Nous nous étions fait ce qui ressemblait plus ou moins à des excuses, le tout teinté d'une fierté maladive. En vérité, je pensais que nous nous comprenions. Nous avions très vite vu où se trouvaient les failles de l'autre, elle en première. Dès ses premiers mots, elle m'avait fait remarqué que j'étais en phase de deuil. Et j'avais bien remarqué aussi que son attitude cachait quelque chose.
Je lui déclarai donc que si elle me demandait cela histoire de découvrir une autre de mes nombreuses faiblesses, elle n'y parviendrait jamais. La personne qui pouvait me blesser le plus dans cette affaire, c'était moi-même. J'étais le seul responsable de toutes les conneries qui m'arrivaient. Déjà, responsable de la mort de June. Indirectement, peut-être, mais responsable quand même. Responsable du malheur de mes parents. J'étais un lâche, un égoïste. C'était comme si ces deux mots tournaient en rond dans ma tête. J'avais l'impression de les entendre résonner dans mon esprit fatigué. Lâche, égoïste, lâche, égoïste, lâche, égoïste. Ils ne s'arrêtaient pas. C'était terriblement douloureux. Ouah. J'étais vraiment pas bien. Je devais faire un bad trip, c'était la seule raison. Je n'avais même plus l'impression que ce que je vivais était bien réel. Purée, j'avais vraiment abusé ce soir. Cette espèce d'angoisse psychotique qui me prenait les tripes me calmait directement. J'étais plus concentré sur le fait que je devais me calmer plutôt que sur Cassidy. Je levai la tête, et la trouvai pensive. Elle semblait très absorbée dans ses pensées, une expression vaguement triste au visage. Je repliai mes jambes contre moi et enfouis ma tête dans mes bras. Je fermai les yeux, et doucement, je me calmai. Sans savoir pourquoi, je me mis à me souvenir. Enfin, j'autorisais enfin les souvenirs à m'assaillir. Ils attendaient ça depuis si longtemps.
Bip bip bip. Le téléphone qui la table de chevet, à quelques centimètres de mon oreille. Pourtant, il a fallu que l'on appelle deux fois pour que je me réveille. Je suis allongé sur le lit, tout habillé. Je me suis endormi comme une masse ; la cause ? une soirée trop arrosée la veille. Je regarde l'heure. Six heures du matin. Quel était le débile qui m'appelait à cette heure-ci ? Je ne prends pas la peine de regarder le numéro de l'appel entrant. Je décroche d'une voix ensommeillée. L'homme à l'autre bout du fil semble, lui, très réveillé. Calme, froid, mais très doux. Et moi je ne comprends rien à ce qu'il me baragouine. Il me parle de June, me dit qu'il est désolé, que je devrais m'asseoir. Mais de quoi il me parle celui-là ? Et puis d'un coup il prononce le mot. "Morte". Et là c'est comme un baffe, une tornade, un jet d'eau glacé. Il n'y a pas de mots pour décrire cette sensation. Une douche froide. L'adrénaline qui est envoyée à toute allure dans tout le corps. La fatigue qui disparaît instantanément, presque aussi rapidement qu'apparaisse les remords. Je devais aller chercher June cette nuit-là, je l'avais promis. Je devais venir à quatre heures. Je lui avais dit. Et je m'étais endormi. Et elle s'était prise une voiture. Et elle était morte. Ma June était morte. Par un simple effet de réactions en chaîne, June était morte. L'homme au téléphone baragouine des informations, mais je ne l'écoute plus. Mon sang s'était glacé. Je suis hébété, abasourdi. Je pense à mes parents qui dorment paisiblement, sans se douter que leur fille chérie vient de mourir. Je pense qu'ils vivent leurs derniers instants de bonheur. J'ai envie de fuir, de ne jamais rien leur dire. J'espère aussi qu'il s'agisse d'un erreur. M'accrochant à cet espoir désespéré, je me mets machinalement en route. Je conduis, trop vite. J'arrive sur le lieu où ma moitié a perdu la vie. Je ne sais pas à quoi m'attendre. En vérité, c'est juste un parking. Il y a des gens horrifiés qui regardent la scène du coin de l'oeil, il y a cette amie à June qui pleure et un homme qui hurle, hystérique, maintenu par un policier. Il y a un corps par terre, recouvert d'un plastique blanc. Je m'arrête. Un policier m'aborde, m'appelle de façon très officielle. « Monsieur Wexforth…» Je fixe ce corps. On soulève le drap, pour que je l'identifie de façon formelle. C'est elle. J'avais espéré, pourtant. L'homme se met à hurler qu'il est désolé, désolé, désolé. Je m'en contrefiche. Elle est partie et aucune excuse, si sincère soit-elle, ne pourra la ramener.
Je ne savais pas pourquoi, soudainement, je repensais à tout ça. Cassidy s'était tu, et semblait réfléchir. Peut-être que ma réponse l'avait pris au dépourvu, et qu'elle ne s'attendait pas à cela. Quelle idée avais-je eu de lui parler de ça, aussi. Elle devait s'en ficher comme de sa première culotte. Les souvenirs faisaient aussi mal que des couteaux. Ils se plantaient dans mon coeur, dans mon âme. Je n'arrivais pas à tourner la page, les images étaient encore gravées dans mon esprit. Deux mois seulement. Deux petits mois, mais qui avaient semblé si long, que je devais vivre sans elle. Et je ne m'étais toujours pas habitué. Soudain, Cassidy prit la parole. "Mon frère jumeau s'appelait Cameron, il est mort devant moi, dans un accident de voiture, je ...je conduisais, une voiture nous à balancer intentionnellement dans un pont... Il est mort.." Je restai bouche bée face à cette révélation. Je ne m'y attendais pas du tout. En fait, si elle avait tout de suite compris que j'étais en deuil, c'est parce que c'était elle aussi ce qu'elle éprouvait… J'aurais du m'en douter plus tôt. Quel changement radical dans son attitude. Je la découvrais sans son masque de glace et de vanité. Je trouvais une Cassidy désorientée, perdue. Son regard, quelques minutes auparavant si glacial, était devenu vide. Les circonstances de la mort de son frère était si terrible ! Nous avions bien plus en commun que je n'aurais pensé.
« Je… Je suis désolé. C'est terrible » fis-je sincèrement. Sa situation devait être horrible et sa culpabilité aussi. J'aurais bien tenté de la réconforter davantage, mais ma fierté en avait pris un coup juste avant et la plaie était loin de s'être refermé. Et gamin comme je l'étais, je n'arrivais pas à passer outre cette stupide dispute. De toute façon, je n'étais pas dans un état propice à la consolation d'une âme affligée. « Les voitures sont trop meurtrières » Je n'allais quand même pas lui raconter l'accident de June, si ? « Ma soeur s'est faite renversée par un type bourré. Je devais aller la chercher, mais je me suis endormi ». Ça résumait assez bien ma vie. Un gros boulet ambulant dont les actes avaient des conséquences irrémédiables. J'étais un lamentable, pitoyable et misérable loser. Je me mis tout d'un coup à regretter les paroles dures que je lui avais adressé. Mais encore une fois, je n'osais m'excuser officiellement. « Je comprends mieux ta réaction, maintenant. Je t'ai mal jugé. Tu m'as l'air d'être une fille incroyablement forte ». En effet, je ne me serais jamais douté qu'elle était si malheureuse. Enfin, je n'en savais rien, mais avec un tel drame, elle ne devait pas respirer la joie. D'où ce bouclier qu'elle s'était crée.
Son poul se faisait plus lent, sa respiration plus profonde, sa fatigue plus grande. La jeune femme qui avait été lucide jusque là, s'était laissé gagné par la drogue, lui enlevant tout grammes de sentiments, et elle ne pouvait le nier ça faisait du bien, elle aurait craquer sinon, autant nerveusement contre le jeune homme mais également sentimentalement parlant face au sujet de discussion dans lequel ils s'engageaient. Les souvenirs ne cessaient de défilés dans sa tête, la mémoire pouvait être le meilleur ami de l'Homme mais également son pire ennemie. Tournant son regard abruti par l’alcool vers le haut,. L'on pouvait entendre au loin la fête qui se tramait dans les locaux tandis qu'eux étaient coincé ici.
Les cordes d’eau jaillissent sur la peau du tambour humain. Celles-ci pianotent en dansant sur les saillies des omoplates, suintent,sur des épaules contractées, creusent sa colonne vertébral et chantent en cœur avec le massacrant des égosillements synthétiques répercutés sur les carrelages de la salle. L'eau était froide, c'est ça quand on est en prison les premiers arrivé sont les premiers à bénéficier de l'eau chaude, la jeune femme avait finit par s'y habituer. Alors même que le seul compère venait de quitter les douches communes, elle décida de profiter des dix minutes de couche restante, même si l'eau était froide, enfermé dans cette petite cabine parmi les vingtaines identique, elle profita du silence pour souffler un peu de cette pression, personne ne pouvait la voir elle pouvait donc craquer en toute tranquilité. Alors même qu'elle passa une main dans ses cheveux, elle sentit une force la plaquer contre le mur, elle ouvrit les yeux et aperçu difficilement l'un des gardes des douches. La peur l'avait gagné, ses cris étouffé,elle essaya de se débattre mais était déjà prisonnière d'un long et dur calvaire. Ce n'était ni le premier ni le dernier. Les viols en prison étaient beaucoup plus fréquent qu'il n'y parraissait Elle cligna des yeux essayant de penser à autre chose, honteuse de cette image.
Je… Je suis désolé. C'est terrible dit-il, son ton avait changé, il se faisait plus doux.l’hésitation féminine, prude d’enfreindre un code complexe aussi absurde que protecteur de sa fierté,elle hocha la tête, en guise de remerciement . Anguilles frétillantes entre les mains constellées de plaies d’une servante effarouchée des bestioles que le contact chaleureux de ses paumes avaient ranimées, elle prit la flasque qu'il ne buvait plus qui contenait encore ce petit alcool de pomme de terre qui n'est rien d'autre que de la vodka, cet alcool qui de par sa froideur, son paradoxe, doux mais en même temps si fort, mystique et addictif, lui rappelait le jeune homme.
« Les voitures sont trop meurtrières » L’alcool. Un tubercule. Un organe externe. Un organe de réserve. Une échappatoire. Comme Cassidy. Finalement, son interlocuteur était peut-être une pomme de terre. Lié aux gens sans les toucher autrement que pour en pomper la vie, nés pour se multiplier, infester, s’accrocher à la terre avec ses racines, pour ne plus la relâcher, et se salir de celle-ci.D’une chaire tendre mais farineuse, ferme pour un gratin mais friable sous l’eau. L’eau ne lui avait jamais réussi de toute façon. « elle », ne semblait pas de cette constitution. Il est vrai que le jeune homme l'avait fatigué avec sa méchanceté et son sadisme mais allez savoir pourquoi il l'avait également touché , elle était persuadé qu'elle se souviendrait de lui même après avoir épuré son état, même si il était difficile de l'admettre il était attachant.
Si l'alcool qu'elle buvait représentait le jeune homme , la jeune femme elle pouvait être du whisky, s'évaporant de plus en plus chaque jour, distillée par les déceptions et le chagrin . On ne peut jamais prédire si les anges vont prendre le meilleur ou le pire de la jeune femme . Seul le temps dira si celle qui reste sera amer ou vieilli à la perfection. Personne ne peut prédire le gout du whisky lorsque l'on ouvre une bouteille, si le moment sera amer ou parfait. Le whisky était un alcool tout aussi complexe, mystérieux et fort que la jeune femme.
Le bruit mouillé de la gorgée énoncé, prononcé de telle sorte que ledit bruit le soit aussi mais dans un sens différent, parvint à ses oreilles encore toutes engourdies de ses méditations alcoolique anéanties en une seconde par les parole du jeune homme . Ma soeur s'est faite renversée par un type bourré. Je devais aller la chercher, mais je me suis endormi Ils avaient bien plus de points communs qu'ils ne le pensaient. Elle posa la flasque encore rempli entre eux, après cette gorgé des plus intense, tout en imaginant la culpabilité du jeune homme. Elle posa enfin un regard sur lui. Il se sentait coupable cela pouvait se lire dans ses yeux, ce n'est pas pour rien que l'on dit que les yeux sont le miroir de l'Homme. Elle resituait cette citation dans le contexte, l'on pouvait tout lire dans le regard de l'être masculin. Allez savoir pourquoi elle venait de mettre toute sa fierté de côté, elle ressentait de l'empathie pour le jeune homme, après tout il était plus facil pour elle de mettre sa fierté de côté vu que c'est elle qui avait frappé avec les mots pour blesser, et que son interlocuteur s'était fait avoir à son propre jeux. Comme je l'ai dis auparavant, le jeune homme en devanit attachant, cassidy pouvait lire dans ses yeux sa bonté, elle n'oubliait pas le mal qui lui avait fait plutôt mais elle ne lui en voulait plus. Tu n'es en rien coupable... Tu sais ? même si je sais que tu dois te dire mais si tu étais allé la chercher , elle serait encore en vie, ce qui est arrivé devait arrivé, c'est bête mais c'est comme ça, c'est la vie, le destin . Et t'en fais pas, ce con est en train de pourrir en prison, je sais de quoi je parle j'ai purger ma peine après l'accident, donc dis toi qu'il est bien en train de souffrir à ce moment même, si ça peut te conforter d'une certaine façon
On n'était plus à a de près niveau révélation, elle ne se controlaît plus et lui non plus. Elle n'était du genre à se confier sur des choses aussi intime et lui non plus, concours de circonstance, ils n'étaient pas maitre d'eux même ce soir.
Je comprends mieux ta réaction, maintenant. Je t'ai mal jugé. Tu m'as l'air d'être une fille incroyablement forte
Elle pouffa de rire à ses mots, "forte" la jeune femme ne se considérait pas comme tel. L’injonction resta au bout de sa langue comme un vague gout épicé. L'on s'est mal jugé tout les deux. Je vis avec c'est tout ... Elle en avait trop dit, elle ne voulait plus en parler. Parlons d'autre chose veux-tu? ce sera déjà difficile pour nous deux d'assumer ces révélations autant ne pas rendre cela plus difficile elle se mit à rire de façon sincère, il était plus facile de le regarder, sans haine refoulé, sans honte, puisque tout deux avait vécu la même chose, au fond ils étaient les seuls à pouvoir se comprendre. Elle lui fit une tape sur l'épaule comme une acolade, avant de se relever, difficilement certes face à son état mais sûrement. Faut qu'on trouve un moyen de sortir d'ici, c'est pas que je t'aime pas, mais mon lit me manque.
Je n'aurais pensé que j'allais parler de June à Cassidy. Jamais. Déjà, parce que j'avais la fâcheuse tendance de tout intérioriser. Je ne me confiais jamais à personne, même pas à Hannah, ma meilleure amie, qui pourtant connaissait très bien l'affaire. Elle savait tout et aurait très bien compris ma détresse. Mais c'était comme ça. La seule personne à qui je m'étais un tant soit peu confié était Aloysia. Et j'ignorais toujours pourquoi je l'avais fait, à vrai dire. Elle était entrée dans l'appartement, et nous nous étions immédiatement rendu compte que nous étions dans le même pétrin. La même maladie. Mais Alo, j'étais sûre qu'elle finirait par s'en sortir. Alo était une fille forte, qui avait déjà commencé à remonter la pente, tandis que j'étais toujours en train de la dégringoler. Et puis, elle avait Blake à ses côtés. Il était là pour la réconforter, même si paradoxalement il était la cause de tous ses soucis. Mais moi, qui avais-je pour me soutenir ? Qui allait me donner envie de me battre ? Personne. J'étais désespérément seul et je ne pouvais en vouloir qu'à moi-même. Si j'avais le cran d'en parler, alors oui, peut-être que quelqu'un m'aiderait. Mais il m'était presque impossible de dire un mot sur le sujet. En parler, c'était leur donner une importance. Ça les rendait plus réels que jamais.
L'histoire de Cassidy me retourna le coeur. En temps normal, j'aurais sûrement été légèrement triste, mais là, j'étais carrément bouleversé par ce qu'elle me racontait. Sûrement le bad trip qui me rendait beaucoup plus émotif. J'imaginais parfaitement ce qu'elle devait ressentir, en ce moment, et je me demandais comment elle faisait pour tenir encore debout. La culpabilité devait la ronger, si c'était elle qui était au volant. Et même si ce n'était pas elle qui avait causé l'accident, j'imaginais bien que les doutes avaient du longtemps pesé sur la jeune femme. Elle était forte, incroyablement forte, bien plus que moi encore. J'étais pitoyablement terrassé par les remords, tandis qu'elle semblait encore bien vivante. Peut-être était-ce sa carapace qui la protégeait ? Oui, sans doute. Mais ce devait être usant de devoir constamment être quelqu'un d'autre simplement pour ne pas montrer que l'on souffre. Pourquoi ne veut-on jamais montrer nos sentiments, au fond ? Parce qu'on vit dans une jungle où les émotions n'ont pas leur place, où chaque sentiment éprouvé peut devenir une faiblesse. La carapace fait office de bouclier. Mais encore une fois, j'étais beaucoup trop faible pour m'en créer une, et j'admirais la force de caractère de Cassidy. Même si je sentais que ce qu'il y avait en dessous de sa carapace était moins beau à voir. Oui, elle souffrait, c'était évidemment. Elle devait se sentir tout aussi coupable que moi. Pourtant, je savais, au fond de moi, que si j'avais été cherché June ça n'aurait peut-être rien changé. Elle se serait pris la voiture quand même. Je ne pouvais pas savoir, et c'était le destin, et blablabla. Même si je savais parfaitement tout cela, je ne pouvais m'empêcher de me sentir coupable et de partir dans des interminables suppositions qui me crevaient un peu plus le coeur à chaque fois.
Je sentais qu'elle et moi nous rapprochions un peu plus, de part nos confidences. Nous n'étions pas si différents, finalement… Deux âmes blessées à la dérive, qui cherchaient désespérément un moyen de remonter la surface. Nous avions deux méthodes bien différentes. Moi, je me contentais de me noyer dans mon chagrin et de me brûler les ailes à grands coups de médocs, tandis qu'elle tentait de se protéger du monde extérieur. Oui, elle voulait vivre, elle se battait pour cela malgré sa souffrance, et c'était pourquoi je l'admirais. Cette fille que je trouvais détestable au premier abord me semblait désormais admirable. Dingue comment les choses pouvaient changer rapidement. Comme quoi, j'avais eu tort de la juger aussi rapidement. "Tu n'es en rien coupable... Tu sais ? même si je sais que tu dois te dire mais si tu étais allé la chercher , elle serait encore en vie, ce qui est arrivé devait arrivé, c'est bête mais c'est comme ça, c'est la vie, le destin . Et t'en fais pas, ce con est en train de pourrir en prison, je sais de quoi je parle j'ai purger ma peine après l'accident, donc dis toi qu'il est bien en train de souffrir à ce moment même, si ça peut te conforter d'une certaine façon" Je restais hébété face à ses propos. Elle avait été en prison ? Mon dieu. Ce devait être terrible. Les enquêteurs n'avaient pas du croire à sa version des faits, et elle s'était injustement retrouvée en prison. À moins qu'elle fut en train de me mentir en me disant qu'elle était innocente, mais qu'aurait-elle à en tirer de ce mensonge ? Non, je la croyais. Elle était trop intelligente pour mentir à ce propos. À sa place, j'aurais perdu la raison. À force de me répéter que j'étais coupable, j'aurais fini par le croire moi-même. Encore une preuve de sa grande force mentale. Je décidais néanmoins de ne pas l'interroger sur ce détail. Nous n'étions pas non plus les meilleurs amis du monde et ce devait être un de moments les plus compliqué de sa vie. « Le savoir croupir derrière des barreaux ne me réjouit en rien, si tu veux savoir. Je pense que c'est inutile. Ce pauvre homme a eu sa punition le jour où il a pris la vie de ma soeur. C'était pas un tueur. Juste un mec bourré. Ça aurait très bien pu être moi. Son incarcération fait plus de mal que de bien ». Je parlais en connaissance de cause. Cet homme, le tueur, je le connaissais bien. Sa fille était l'une de mes plus proches amies… Enfin, j'avais aimé sa fille. Et elle avait tout perdu le jour où son père est parti en prison. Le pauvre homme devait souffrir le martyr, là-bas, où on lui rappelait à chaque instant ce qu'il avait fait. Ce n'était pas un méchant type et il regrettait sincèrement son acte. Quelqu'un qui regrette ainsi n'a-t-il pas droit au pardon ? N'a-t-il pas le droit de se reconstruire ?
"L'on s'est mal jugé tout les deux. Je vis avec c'est tout ... " me répondit-elle alors que je lui disais qu'elle semblait être une femme forte. Vivre avec, oui, c'était bien ce que l'on faisait. Essayer de survivre malgré le poids qui vous empêche de respirer, se battre constamment contre les douloureux souvenirs, chercher du réconfort absolument partout. Je ne savais pas si l'on pouvait vraiment qualifier cela de "vivre". Survivre, oui. Ma vie d'avant, celle où je vivais, me manquait terriblement. J'avais l'impression d'être mort à vingt-cinq ans. « Tu as l'air de vivre avec beaucoup mieux que moi, dans ce cas. Regarde-moi. Je ressemble à rien. Je suis à l'image de ma vie. C'est la déchéance totale, de mon côté, et sur tous les plans. Ma ruine intérieure se voit à l'extérieur. Alors que toi, je ne me serais jamais douté que tu traversais tout cela. J'imagine que l'on a tous sa façon de gérer le deuil, mais certes le font mieux que d'autres » répondis-je avec un petit sourire triste. "Parlons d'autre chose veux-tu? ce sera déjà difficile pour nous deux d'assumer ces révélations autant ne pas rendre cela plus difficile" Elle avait raison. Je n'allais sûrement jamais la revoir, mais je savais très bien que demain, je regretterais amèrement de m'être confié ainsi à une parfaite inconnue. Comment pouvais-je lui dire tout cela, à elle, Cassidy Stark, alors que je ne disais rien à Hannah ou Blake, les deux personnes qui comptaient le plus pour moi ? Je lui souris, doucement, tandis qu'elle me donnait une tape sur l'épaule.
"Faut qu'on trouve un moyen de sortir d'ici, c'est pas que je t'aime pas, mais mon lit me manque. " Excellente idée. L'idée de retrouver mon lit, et les ronflements de Blake accessoirement, me réjouissait. Il devait être très tard, ou très tôt selon les points de vue. En tout cas, ce qui était sûr, c'est que la redescente allait être dure et longue. Je me levai à mon tour, et examinai les boutons de l'ascenseur. « Bon, j'imagine que le bouton d'appel ne marche pas, vu que tu t'es excitée dessus et que personne n'a répondu » fis-je, essayant de rassembler mes pensées. La scène devait être assez comique. Nous nous étions disputés, puis nous étions fait des confessions larmoyantes, et désormais, nous essayions de sortir d'ici. Vu le taux d'alcool et de drogue dans notre sang, cela s'annonçait compliqué. « Hm, tu sais, dans les films, y'a souvent une trappe au plafond. Enfin, si on peut appeler cela un plafond… » dis-je d'une voix hésitante. Je me demandais soudainement comment s'appelait le plafond des ascenseurs, avant de me rendre compte que ça ne nous aiderait pas du tout à sortir. Mon esprit dérivait sans cesse. « J'ai une idée. Tu montes sur mes épaules et tu essaies de voir si il y a une trappe, ok ? Peut-être que si on réussit à voir autour, on comprendra dans quelle situation on s'est fourré ».
Qu'est ce qui est pire ? Les nouvelles blessures qui font l'effet d'une chute du haut d'un building, ou les vieilles blessures qui n'ont toujours pas guéries depuis des années ? Les gens ont des tonnes de cicatrices une sorte d'allée remplit de secrets retraçant leurs histoires personnelles. La plupart des vieilles blessures guérissent, car comme on dit la seule chose qui peut guérir les blessures c'est le temps, mais certaines ne cicatrisent pas. Certaines blessures restent en nous, bien qu'elles soient refermées depuis longtemps, La douleur persiste. On cache tout à l'intérieur de nous, pour que personne ne découvrent ces secrets, car c'est le lieu le plus sûr qu'on connaît. On agit comme si l'on se foutait de tout pour cacher notre faiblesse et parce que justement en cessant de se soucier des autres et de tout, on évite de souffrir sois même. L'accident de son frère l'avait blessée, car elle se sentait couverte de honte et de culpabilité elle était maître du véhicule et même si une autre voiture à causer l'accident, peut-être que si elle avait eu moins d'alcool dans le sang, ses sens aurait été plus aiguisé? La prison et ce qu'elle avait vécu là-bas l'avait détruite. Qu'est ce qui fait le plus mal, les blessures ou la destructions? Cassidy vous répondra les blessures, un vase blessé couverts de rayure suites aux maintes agression subis tel que des mini chutes ou autre et le coup fatal qui brisera ce vase, les blessures lui seront plus fatal car un coup de marteau et le vase se brisera en deux, or une partie sera presque intact tandis que les fissures se seront déchirés se transformant en poudre, et le vase sera plus difficiles à reconstruire, certaines fissures pourront être recollé lors de la reconstruction mais les autres non.
Cassidy avait souffert seul et avait été livré à elle même durant la totalité de sa peine, la seule chose qui la retenait en vie était sûrement le fait qu'elle avait été attaché à prouver son innocence. Sauf qu'en sortant de sa peine la reprise de sa vue normal était beaucoup trop difficile, le contact avec les autres se faisaient plus délicat. La seule personne au courant de cette histoire est Wayne, Hannah sa meilleure amie d'enfance est au courant de l'accident mais pas du viol, car encore une fois comment mettre des mots sur des maux inexplicable. On pouvait dire que Cassidy était une battante mais sa solution n'était sûrement pas la meilleure, étant donné qu'elle continuait de souffrir, et toute sa peine la rattrapait le soir dans son lit, lorsqu'elle était confronté à riend 'autre que la noirceur de la nuit et celle de son coeur remplit de haine. C'est surement la rage qui lui permettait de se tenir debout.
La jeune femme était fasciné par le jeune homme d'autant plus par son humanité, il se considérait faible, elle le considérait humain, elle se sentait comme un monstre sans coeur à coté de lui, il se détruisait, à cause de sa peine. Il souffrait tout simplement et pouvait remonter la pente, elle en était persuadé, quant & elle, elle se sentait détruite incapable de ressentir une once de sentiment humain, car en effet elle ne ressentait plus rien, elle était vide. Elle l'admirait tout autant, car elle pouvait désormais voir qu'au fond il était un homme bien, même si elle restait vexé par tout ses propos, il avait frappé fort, en tant normal elle s'en fichait des remarques des autres mais lui avait su la blessé dans son égo et sa fierté, peut-être parce qu'elle avait senti qu'au fond c'était un mec bien et qu'un mec bien puisse avoir une image aussi négatif d'elle, lui faisiat encore plus perdre estime en elle même?
Le savoir croupir derrière des barreaux ne me réjouit en rien, si tu veux savoir. Je pense que c'est inutile. Ce pauvre homme a eu sa punition le jour où il a pris la vie de ma soeur. C'était pas un tueur. Juste un mec bourré. Ça aurait très bien pu être moi. Son incarcération fait plus de mal que de bien Elle déglutit difficilement avant d'ajouter Il a retiré une vie et ça s'est mal, il a pris le volant alors qu'il était bourré, il a engagé sa responsabilité...Il en reste fautif même si c'est une bonne personne au fond elle visait et le meurtrier de June et elle même dans ses paroles.
Tu as l'air de vivre avec beaucoup mieux que moi, dans ce cas. Regarde-moi. Je ressemble à rien. Je suis à l'image de ma vie. C'est la déchéance totale, de mon côté, et sur tous les plans. Ma ruine intérieure se voit à l'extérieur. Alors que toi, je ne me serais jamais douté que tu traversais tout cela. J'imagine que l'on a tous sa façon de gérer le deuil, mais certes le font mieux que d'autres elle secouait la tête en fronçant les sourcils elle glissa en face de lui pour pouvoir le regarder droit dans les yeux. Non ne dis pas ça, tu n'es pas une ruine tu es juste humain, Charlie, tu as mal et c'est compréhensible, c'était ta soeur jumelle, tu as juste besoin d'accepter sa mort et de faire le deuil, de trouver un moyen de canaliser cette tristesse, tu t'y prends de la mauvaise façon, je suis passé par là, j'ai enfouie cette peine dans la drogue pour ressentir autre chose que cette peine qui m'habitais et également pour la fuir, car je n'avais personne à qui parler en prison, personne pour m'aider, je suis tombé dans un engrenage dans lequel je ne pourrais jamais sortir, parce que je n'avais pas le choix soit j'encaissais tout ce qu'on me faisait vivre sans jamais flancher ou l'on allait me détruire avant même que je puisse prouver mon innocence aux yeux de mes proche, et aux yeux des autres. Tu as encore le moyen de t'en sortir, ne serait-ce que pour June, elle ne voudrait sûrement pas te voir comme ça et tu le sais! car si tu étais à sa place tu lui souhaiterais d'être heureuse et tu te rendrais compte que c'était un simple concours de circonstance. Mais s'il te plaît ne dis jamais que tu es une ruine. Elle plongea son regard dans le siens le forçant à la regarder sans détourner le regard, elle était sincère dans ses propos malgré son état. . Dans tes yeux on voit de la peine ce qui prouive que tu es humain, regarde moi, Charlie c'est ça que tu veux? elle pointa ses yeux. Devenir aussi vide et insensible que moi? Tu vaux mieux que ça... je peux te l'assurer. Un soupire s'échappa de sa respiration. Alors s'il te plaît ne te compare jamais à moi en te dégradant car tu vaux honnêtement mieux que moi car toi tu es toujours humain et bon, alors que tu peux lire dans mes yeux qu'il n'y a plus rien... Et pour le coup elle l'enviait. Je te garantis pas que le chemin sera facile sans elle, on n'accepte jamais véritablement une mort, on s'habitue à son absence c'est tout, il faut juste que tu retrouves une raison de vivre quelque chose dans lequel t'accrocher, évite juste ce que tu fais, je peux te le prouver mais ça n'apporte rien ça nous rassure c'est tout, mais ça ne nous fait rien... La seule chose qui guérit les blessures c'est le temps, mais ne te réduit pas à attendre, vit, vit pour June qui n'as pas la chance d'être là actuellement vit pour toi, car personne le fera pour toi et s'il te plaît si tu peux retenir une seule chose de moi, c'est de ne pas tout encaisser comme je l'ai fais, tu finiras par te perdre toi même. Et non je ne le vis pas mieux que toi je fais croire que tout vas bien j'essaye d'avancer aux yeux des autres mais ça finit toujours par me rattraper... Elle décida de changer de sujet car elle en dirait beaucoup trop sinon, elle était en position de faiblesse et lorsqu'elle serait en état elle assumerait difficilement tout ce qu'elle venait de dévoiler, car elle ne s'était jamais dévoiler à coeur ouvert , jamais, ce qui faisait de Charlie l'exception. Elle se levait fuyant son regard cette fois-ci car elle ne voulait pas lire dans ses yeux encore une fois savoir ce qu'il pensait d'elle.
Bon, j'imagine que le bouton d'appel ne marche pas, vu que tu t'es excitée dessus et que personne n'a répondu Un sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'elle regardait aux alentours
Hm, tu sais, dans les films, y'a souvent une trappe au plafond. Enfin, si on peut appeler cela un plafond… J'ai une idée. Tu montes sur mes épaules et tu essaies de voir si il y a une trappe, ok ? Peut-être que si on réussit à voir autour, on comprendra dans quelle situation on s'est fourré Tu penses pouvoir me porter dans ton état ? elle hésita un instant avant d'accepter espérant ne pas lui casser le dos, elle arracha la plaquette de renseignement, en frappant dessus.Je vais avoir besoin de ça. Elle se laissa porter sur ses épaules en tâtant le plafond à la recherche d'une trappe, elle frappa à plusieurs reprise sur un endroit avant de se rendre compte que c'était la fameuse trappe. C'est là! . Elle n'eut pas de mal à pousser cette trappe tant Charlie était grand. Exerçant une pression avec ses bras elle monta sur cette trappe avant d'apercevoir qu'ils étaient bloqué entre le rez de chaussé et l sous sol.. Attrappe ma main. Elle se décala avant d'aider Charlie à sortir de cet ascenseur. J'ai besoin de ta force d'homme pour ouvrir les portes. Elle lui tendit la plaque qu'elle avait réussit à arracher assez fine pour pouvoir les aider à ouvrir les portes. La fatigue commençait à la gagner dire qu'elle devait traverser la ville pour regagner son lit, mais c'était toujours mieux que de rester coincé dans un endroit aussi étroit.
Je n'arrêtais pas de me repenser au fait que Cassidy avait été emprisonnée. Je ne l'avais pas appréciée au premier regard, certes, mais de là à la considérer comme une criminelle... J'imaginais ce qu'elle avait dû ressentir, enfermée entre ces quatre murs froids. Si ce qu'elle me disait était la vérité (ce qui, au fond, n'était pas chose sûre), cela avait dû être un véritable calvaire. Elle avait été reconnue coupable d'avoir été la meurtrière de son frère ! Et d'après ses dires, ça n'avait pas été elle, mais un autre chauffard qui avait pris la fuite. Je savais ce que cela faisait, de se sentir coupable. C'était comme un poids constant sur vos épaules et sur votre poitrine, qui est toujours là et vous empêche de vivre normalement. Vous le ressentez à chaque pas que vous effectuez, à chaque respiration que vous prenez. Parfois, vous avez l'impression de pouvoir vivre avec, et l'instant d'après ça vous étouffe. Ça vous pourchasse et c'est impossible à fuir. J'avais tenté d'y échapper à maintes reprises, mais il n'y a rien à faire. Certains tentent l'absolution ou la rédemption, or rien n'efface jamais vos actes. Malheureusement, il n'y a pas de deuxième chance. Cependant, la culpabilité peut être utile. Quand quelqu'un est réellement coupable de quelque chose, on prend souvent un délectable plaisir à imaginer sa souffrance. Cette punition peut être bénéfique, afin que justice soit rendue. Mais Cassidy n'était pas coupable et on l'avait forcée, en la condamnant à tort, à ressentir toute cette culpabilité, celle que le véritable responsable avait cherché à fuir. Avait-il réussi ? Aucune idée. À sa place, j'aurais été mort de honte que quelqu'un puisse être en prison à ma place. Mais nous n'avons pas tous la même idée de la morale, et il y a des gens qui n'éprouvent jamais de remords. Alors oui, en repensant au cauchemar que Cassidy avait du vivre, je me sentais compatissant et surtout, très bête de l'avoir embêtée. Elle avait ses défauts, c'était clair, mais après ce qu'elle avait vécu, elle avait bien le droit d'être hautaine et vaniteuse, si cela l'empêchait de couler totalement. Chacun avait sa façon de refaire surface, ou du moins, de ne pas se noyer totalement.
« Il a retiré une vie et ça s'est mal, il a pris le volant alors qu'il était bourré, il a engagé sa responsabilité...Il en reste fautif même si c'est une bonne personne au fond » me répondit-elle quand je lui avouai que savoir le meurtrier en prison ne me faisait ni chaud ni froid. En vérité, je m'étais senti soulagé quand la sentence avait été prononcée, mais je savais que cet homme n'en avait pas besoin. Il devait vivre avec sa conscience et là serait sa véritable peine. Qu'on le laisse en prison ou en liberté, cet homme n'aurait plus jamais l'esprit tranquille et serait condamné, chaque jour du reste de sa vie, à trimballer son affliction comme un boulet. Tout cela, j'en étais persuadé, parce que cet homme, lui-même qui m'avait tout volé, je le connaissais. Je n'étais pas proche de lui, mais j'avais été très proche de sa fille fut un temps. Aussi, malgré ses tendances alcooliques, je savais que c'était un homme bien. Maintenant, sa vie était en ruine à cause d'une seule irrémédiable erreur. J'exprimais ensuite à Cassidy ma vision des choses concernant ma façon de survivre à tout cela. Je le faisais très mal ; je ne pensais pas que me détruire à petit feu fut une bonne solution. Vraiment pas. Mais la jeune femme, en plongeant son regard dans le mien, m'expliqua le contraire. « Non ne dis pas ça, tu n'es pas une ruine tu es juste humain, Charlie, tu as mal et c'est compréhensible, c'était ta soeur jumelle, tu as juste besoin d'accepter sa mort et de faire le deuil, de trouver un moyen de canaliser cette tristesse, tu t'y prends de la mauvaise façon, je suis passé par là, j'ai enfouie cette peine dans la drogue pour ressentir autre chose que cette peine qui m'habitais et également pour la fuir, car je n'avais personne à qui parler en prison, personne pour m'aider, je suis tombé dans un engrenage dans lequel je ne pourrais jamais sortir, parce que je n'avais pas le choix soit j'encaissais tout ce qu'on me faisait vivre sans jamais flancher ou l'on allait me détruire avant même que je puisse prouver mon innocence aux yeux de mes proche, et aux yeux des autres. Tu as encore le moyen de t'en sortir, ne serait-ce que pour June, elle ne voudrait sûrement pas te voir comme ça et tu le sais! car si tu étais à sa place tu lui souhaiterais d'être heureuse et tu te rendrais compte que c'était un simple concours de circonstance. Mais s'il te plaît ne dis jamais que tu es une ruine. Dans tes yeux on voit de la peine ce qui prouive que tu es humain, regarde moi, Charlie c'est ça que tu veux? Devenir aussi vide et insensible que moi? Tu vaux mieux que ça... je peux te l'assurer. Alors s'il te plaît ne te compare jamais à moi en te dégradant car tu vaux honnêtement mieux que moi car toi tu es toujours humain et bon, alors que tu peux lire dans mes yeux qu'il n'y a plus rien... Je te garantis pas que le chemin sera facile sans elle, on n'accepte jamais véritablement une mort, on s'habitue à son absence c'est tout, il faut juste que tu retrouves une raison de vivre quelque chose dans lequel t'accrocher, évite juste ce que tu fais, je peux te le prouver mais ça n'apporte rien ça nous rassure c'est tout, mais ça ne nous fait rien... La seule chose qui guérit les blessures c'est le temps, mais ne te réduit pas à attendre, vit, vit pour June qui n'as pas la chance d'être là actuellement vit pour toi, car personne le fera pour toi et s'il te plaît si tu peux retenir une seule chose de moi, c'est de ne pas tout encaisser comme je l'ai fais, tu finiras par te perdre toi même. Et non je ne le vis pas mieux que toi je fais croire que tout vas bien j'essaye d'avancer aux yeux des autres mais ça finit toujours par me rattraper... » Wow. J'avais du mal à croire que c'était bien la même fille que tout à l'heure qui me disait cela. Une vingtaine de minutes plus tôt, c'était presque si nous n'étions pas sur le point de nous entretuer, et désormais nous discutions de sujets secrets et douloureux. Le fait que nous étions tous deux terriblement défoncés déliait les langues, sans aucun doute, mais je n'aurais pas imaginé que la discussion puisse évoluer aussi vite. J'étais très touché par ses paroles, parce qu'elles étaient porteuses d'espoir et mais également parce que je sentais que Cassidy était profondément malheureuse. Il n'y a pas de degré dans le malheur, chacun l'est à sa façon et le ressent différemment, mais le désespoir de la jeune femme me semblait profond, interminable. Elle s'était perdue dedans comme on pourrait perdre son chemin dans un brouillard épais. Elle avait tellement ressenti de peine que maintenant, elle ne sentait plus rien. Exactement comme un cheval que l'on a trop talonné ne réagit plus qu'aux coups de cravache. Et encore. Alors oui, elle avait peut-être raison. J'avais l'impression d'être en ruine car la seule chose que je parvenais encore à ressentir correctement était la tristesse et ses nombreuses variations, mais c'était déjà cela et il fallait absolument que je me raccroche à ces dernières onces d'humanité avant que je les perde complètement. C'était ce qui m'attendait si je ne me reprenais pas, j'en étais bien conscient, mais j'ignorais si j'en avais encore la force. Mon cerveau avait du mal à fonctionner correctement et je ne savais que répondre à Cassidy, tant je me sentais impuissant et incapable de donner d'aussi bons conseils qu'elle. « Ne perds pas espoir. Tu es plus forte que tu ne le penses, j'en suis sûr. On a toujours en soi des forces insoupçonnées qui nous permettent de nous en sortir. On s'en sort toujours, plus ou moins bien, certes, mais tu vas t'en sortir aussi. Même si tu n'as plus l'impression de l'être, tu es quelqu'un d'extrêmement humain ; la preuve, tu viens de prendre la peine de me redonner espoir. À moi, un pauvre type qui t'a agressé sans raisons apparentes. Si ce n'est pas une preuve d'humanité, ça... ». Je ne pouvais pas dire que grâce à ses belles paroles je me sentais revigoré, mais elle m'avait redonné un tout petit peu d'espoir. Et chaque gramme de cette précieuse drogue était bon à prendre.
Nous décidâmes ensuite, d'un commun accord, qu'il valait mieux que nous en restions là pour éviter une quelconque gêne. Nous ne nous connaissions pas et voilà que d'un coup, nous nous étions livrés nos plus profonds secrets. Même si je n'avais évoqué qu'en surface ce que je ressentais véritablement, j'avais le sentiment d'en avoir beaucoup trop dit. Je ne lui faisais toujours pas confiance, du moins pas entièrement. Malgré toute la sincérité dont elle semblait faire preuve, je ne parvenais pas à la croire à cent pour cent, ne serait-ce que pour le principe. « Tu penses pouvoir me porter dans ton état ? » Déclara-t-elle quand je lui exposais mon plan d'échappée. J'haussais les épaules et me mit à genoux pour qu'elle puisse grimper plus facilement sur mon dos. J'étais quand même un homme à l'apogée de sa force, et elle était très fine, donc la porter ne s'avéra pas bien difficile. Même si je dus, à plusieurs reprises, me rattraper contre la paroi de l'ascenceur. J'avais l'impression que tout tanguait autour de moi, alors que je savais que tout était une invention de mon esprit. Cassidy se hissa souplement sur le 'toit' de la cabine et m'aida pour que je la rejoigne. Nous étions apparemment coincés entre le rez-de-chaussée et le premier sous sol. Génial ! Je lançai un regard en l'air ; cela aurait quand même été bête que nous nous retrouvâmes écrasés par une deuxième cabine. Mais il n'y avait aucun mouvement aux alentours. « J'ai besoin de ta force d'homme pour ouvrir les portes » Elle avait réussi à arracher une pancarte qu'elle avait passé dans l'interstice des deux portes qui se trouvaient près de nous. Elles étaient situés à environ un mètre vingt de hauteur, ce qui faisait que nous aurions à grimper pour sortir. Encore fallait-t-il que je parvienne à les ouvrir. Me servant de la pancarte comme d'un pied de biche, je parvins à amorcer une ouverture. Mais je ne réussis pas à les écarter de plus de quarante centimètres. Je m'acharnai, et finalement, je parvins à ouvrir les portes presque complètement. Poussant un léger cri de joie à l'idée que j'allais bientôt pouvoir retrouver mon lit après cette soirée plus que mouvementée, je me hissais dehors et m'agenouillai ensuite sur le sol. Je tendais mon bras à Cassidy. Elle n'avait plus qu'à le saisir, et elle était dehors.
La culpabilité n'est pas rationnelle, se dit Clio. C'est un poids qui vous écrase, qu'on le mérite ou non. Elle avait lu cette citation dans un de ces livres, elle ne savait plus vraiment lequel, mais tout prenait son sens actuellement, elle avait eu du mal à se sortir de cette culpabilité, celle de se dire que si elle n'avait pas été aveuglé par son taux d'alcool, elle aurait pu sauver son frère. L'on peut tout reprocher à la demoiselle Stark sauf son sens de loyauté, elle est prête à tout pour les gens qu'elle aime, elle échangerait volontiers sa place avec celle de son frère. Depuis l'accident , la demoiselle se sentait si vide, vide de sens, vide tout cours, elle s'était une fois accroché à un homme malgré elle ce qui l'avait fait encore plus souffrir car autant cet homme avait comblé ce vide, mais il l'avait comblé d'un poison, un alcool innocent, l'on sait que cela nous empoisonne, mais on aime en prendre. Non elle ne lui en voulait pas, enfin peut-être que si, mais il n'avait rien fait, elle s'était retrouvé à jouer sa fausse fiancé pour l'aider à sauver son frère Eliam de la société de son père, mais elle s'était perdue dans son rôle. Oui Cassidy avait été la fausse fiancé d'un homme, Ilhan Caldas Moore, le frère d'Eliam. Oui Cassidy avait longtemps essayé de combler son manque, sa solitude avec ses exs et ses conquêtes avant de se rendre compte qu'elle ne réussirait jamais à véritablement être heureuse et s'attacher à quelqu'un de façon rationnel sans d'abord avoir réussis à accepter la perte qu'elle a vécu. Cet évènement avait de loin gâcher sa vie, de part ce qu'il a engendré, mais également même dans ses relations amicale, proche, elle avait constamment peur de perdre les personnes auxquels elle s'attachait, et surtout (tout revient à sa culpabilité) e faire souffrir les personnes qu'elle aime de les détruire comme elle avait détruit son frère, oui car autant si elle clamait son innocence, la culpabilité que la prison avait engendré, lui faisait douté d'elle-même, douté et de sa mémoire et de sa personne.
Chacun se protège comme il peut, elle se contentait d'oublier de n'importe qu'elle façon qu'il soit, d'être froide, car il était plus simple de mettre une croix sur ses sentiments que d'assumer la douleur, il était plus simple d'être je m'enfoutiste que de se soucier de ce qui n'allait pas.
Alors même qu'elle contemplait le jeune homme elle se revoyait quelques années en arrière, fragile de tout ce qui venait de se produire, une personne pleine d'humanité rongé par la culpabilité la peur et la tristesse, qui ne demande qu'une seule chose de l'aide, pour aller mieux, quelqu'un pour la rassurer. Même si elle avait toujours cette mauvaise image de début de rencontre, son empathie envers le jeune homme ne cessait d'augmenter, merci, la drogue de la rendre aussi fragile émotionnellement. Ne perds pas espoir. Tu es plus forte que tu ne le penses, j'en suis sûr. On a toujours en soi des forces insoupçonnées qui nous permettent de nous en sortir. On s'en sort toujours, plus ou moins bien, certes, mais tu vas t'en sortir aussi. Même si tu n'as plus l'impression de l'être, tu es quelqu'un d'extrêmement humain ; la preuve, tu viens de prendre la peine de me redonner espoir. À moi, un pauvre type qui t'a agressé sans raisons apparentes. Si ce n'est pas une preuve d'humanité, ça... lui dit-il, elle afficha un mince sourire, essayant de cacher la gêne qui l'habitait, il avait peut-être une meilleure estime d'elle qu'elle même vous vous rendez compte? Elle décida de changer de sujet , toute cette discussion lui avait fait un mal fou, un mal pour un bien dirons nous, cela lui avait fait mal pour peut-être conforté le jeune homme qu'il n'était pas seul dans sa "merde". Elle s'était mordue la lèvres comme pour contenir son émotion, se blessant quelques peu, Trois gouttes. Du rouge sur les lèvres. Baume aux globules douloureux. Maquillage irrévérencieux et barbares. Elle contemplait contemplerait la peine se former dans les plis violacé par le froid, loj d'être sadique elle se faisiat mal pour ne plus ressentir, elle avait fait ce qu'elle savait faire de mieux intériorisé. Elle fuyait pour se préserver de ce masochisme sentimental.Cela lui évoquait un vague souvenirs: Il y avait un lac pas loin de chez elle à Londres ou elle avait l'habitude de se ballader tous les soirs.
Tous se penchaient sur ses bords pour donner à manger aux cygnes. Ils préparaient du pain dur qu’ils lançaient de toutes leurs forces, et ils souriaient bêtement quand ils voyaient leurs efforts récompensés.
Et à côté, il y avait Cassidy. Elle s'amusait à ramasser des cailloux d’une taille somme toute assez conséquente qu'elle lançait de toute la force de son cœur. Les cygnes s’envolaient au loin et l’eau se troublait,dans la naïveté de ses actions, elle avait le sentiment qu’il fallait rompre l’harmonie, qu’il fallait brutaliser la beauté, pour l'accentuer. Loin d’être mesquin, elle voulait simplement voir l'eau troubler se reconstruire, tout étant toujours profondément surpris de constater la rapidité avec laquelle elle le faisait.
Ce souvenirs caractérisait bien la jeune femme, comme l'eau qu'importe les troubles les vagues qu'elle pouvait rencontré, elle se reconstruisait aussi vite, par habitude et pour se protégé, comme l'eau qui frappe le sable à maintes reprises à l'aide de vas et viens sur le sable; avec les hauts et les bas elle se bats et lutte de tout son coeur contre cette force de la nature qui la ramène à chaque fois vers le bas. Comme l'eau vêtu d'une immensité, elle se perdait parfois de vue, et malgré les intempéries, elle restait toujours aussi impartial et calme . Si Cassidy pouvait être un élément de la nature elle serait sûrement celui-ci de par sa force et sa complexité mais également sa beauté sous marines aux talents cachés, enfouit par une beauté froide extérieur.
Elle s'était relevé effaçant son trouble, en intériorisant tout son mal-être qu'elle avait dévoilé au jeune homme , elle s'en voulait déjà, elle n'avait jamais fait cela. Il fallait qu'elle rentre au plus vite pour s'endormir tout en espérant qu'elle oublierait cette soirée mais surtout le jeune homme, car il sera difficile pour elle d'assumer tout ce qui venait de se passer.
Elle attrapait la main du jeune homme, c'était drôle étant donné qu'une bonne vingtaines de minutes plus tôt elle aurait prit sa main pour le faire sombrer tant elle le haïssait. Elle n'arrivait pas à croire qu'elle était enfin dehors tant elle s'était sentie oppressée, sa vision se troublait vu les efforts qu'elle venait de faire. Elle se décala du jeune homme en le gratifiant d'un sourire en guise de remerciement. Ils sortirent ensemble de la boite, l'air frais qui soufflait sur son visage lui faisiat un bien fou.
C'est le moment ou on reprend chacun notre chemin dit-elle, merci et désolé de t'avoir blessé, c'est dommage que l'on ne se soit pas connu sous notre beau jour, si ça signifie quelque chose. Elle pouffa de rire tant son état se dégradait. Bah oui au bout d'un moment, elle perdait la raison et la maitrise de sa langue maternelle vu son état. Car tu es vraiment quelqu'un de bien, je t'aurais sûrement adoré, car tu es ce genre de personne Charlie, celui qu'on ne peut détester j'imagine, je suis désolé que tu m'aie également connu sous mon mauvais jour, je ne suis pas une aussi grosse garce d'habitude je ne suis pas un ange non plus, à vrai dire, qu'importe... Je pense que l'on ne se reverra surement jamais et que peut-être demain je ne me souviendrais ni de toi ni de toute cette soirée, alors prends soin de toi . La rue était inondé de taxi Uber, ils étaient assez malin pour savoir qu'ils se feraient un max de thune en sachant que trois quart de la boite ne pourrait rentrer seul dans un sale état. Elle lui pointa du doigt le taxi devant, qui ouvra automatiquement sa fenêtre, elle le reconnaissait puisque ce n'était rien d'autre qu'un de ses amie. Ramène le chez lui tu m'enverras la facture demain. elle se tourna vers lui avant de le saluer. "Je finirais au moins par une bonne action en espérant que c'est ce que tu retiendras de moi elle leva sa main en guise de salut avant de tourner les talons, elle avait besoin de marcher, elle était encore en état, même si la fatigue se ressentait sur son visage.
[ tu peux clore cette scène si tu veux ou demander à ce que l'on archive cette scène :p j'ai adoré en tout cas vivement une nouvelle scène Charlie-Cassid haha ]
J'avais encore la désagréable sensation que Cassidy ne me disait pas tout. Et c'était normal, vu que l'on ne se connaissait pas. Ç'aurait été au contraire plus qu'étrange qu'elle se mette à me raconter sa vie de A à Z. Mais je sentais qu'elle avait vécu plus que ce qu'elle voulait bien me dire. Cela ne me gênait pas, mais ma curiosité s'était trouvée excitée. J'avais du mal à imaginer ce qu'elle avait bien pu vivre d'autre. Pas de doute, la vie s'était acharnée sur elle, comme si Cassidy avait été une victime idéale. Autrefois, presque dans une autre vie, elle avait du être une jeune fille adorable. Ces gens-là sont les cibles préférées de notre amie la Vie, et de son amant le Destin. Parce que la vie est avant tout une force destructrice. Les hommes sont un peu comme des rochers et la vie, comme de l'eau. En naissant, nous sommes intacts, purs et innocents. De beaux rochers lisses. Et puis la vie arrive, comme une érosion. Elle bouscule tout et nous laisse différents. Nous changeons, apprenons, nous nous transformons. Elle nous façonne, tel un sculpteur et son œuvre. Et quelle œuvre maudite ! Cassidy était un champ de bataille encore fumant. La guerre venait d'y faire rage et le cadavre de ce qu'elle était, anéanti, était toujours là, la bouche béante et les yeux grands ouverts. Il allait falloir du temps pour qu'elle fasse son deuil, c'était sûr. Mais elle le ferait, j'avais bon espoir. De toute façon, j'avais toujours bon espoir pour tout le monde. Il fallait vraiment que j'arrête avec mon optimisme maladif qui ne servait à rien. La vie avait eu beau me montrer que rien ne finissait jamais bien, je continuais à espérer comme un idiot. J'étais positif, du moins en ce qui concernait les autres. Quel optimisme bidon. J'étais un irréductible. Et puis j'étais aussi un paradoxe ambulant, pour ne rien arranger. J'étais du genre à penser que tout s'arrangerait pour tout le monde. Oui, j'étais comme ça. On ne vivait pas dans une utopie, je l'avais bien compris, mais tout irait bien. Sauf que je me privais délibérément de cet optimisme. Je préférais m'enfoncer dans mon pessimisme sans nom. Tout le monde irait bien sauf moi. Moi j'irais mal, moi je m'enfoncerais, je continuerais de sombrer. J'allais perdre la raison, comme ma mère, parce qu'au fond le vice est héréditaire. Ma mère a toujours été faible mentalement et je la suivrais jusqu'à la tombe. Jamais je ne serais aussi fort que Lemon ou comme June l'était. Moi, je n'avais pas le droit d'espérer un meilleur avenir, parce que j'étais la cause de tout. Peut-être pas de la faim dans le monde, je vous l'accorde. Tout le monde était malheureux à cause de moi. Encore cette foutue culpabilité qui m'envahissait. Elle me prenait de partout et m'empêchait de me repos. De toute façon, méritais-je un quelconque repos ? Non.
Le pire dans cette histoire c'est que tout cela venait de moi. Tout cela se passait dans ma tête. Ma culpabilité venait de moi. Alors oui, peut-être que si j'avais été cherché June elle ne serait pas décédée. Mais c'était un simple concours de circonstance et peut-être que c'aurait été moi que l'homme aurait fauché. Qui savait ? Je m'étais crée cette culpabilité, je m'étais enfoncé moi-même dans le malheur, et je continuais d'y aller plus profondément. Je m'infligeais tout cela oui, et je ne savais pas pourquoi. Une pulsion auto-destructrice. Je ne comprenais plus rien à ma vie. Parfois j'allais bien et parfois c'était comme si l'on me plongeait la tête dans l'eau. Je ne pouvais plus rien faire, je me perdais dans ce que je ressentais. Je me disais si tout cela valait bien la peine. J'avais de longues réflexions qui ne me menaient nul part. À quoi bon la vie ? Est-ce que je méritais seulement de vivre ? Et bordel pourquoi mériterais-je de mourir ? J'aurais pu faire mon deuil mais je m'y refusais. Quelque chose m'en empêcher. Ma prison était dans mon cerveau. J'étais le prisonnier et le gardien. Ces deux personnalités se bousculaient dans ma tête. Et malgré ce combat ininterrompu, j'étais là, tout sourire. Et je disais à Cassidy qu'elle s'en sortirait. Et je disais à Nessa qu'elle vaincrait sa maladie. Et je disais à Blake qu'il serait pardonné. Et je disais à Aloysia qu'elle patinerait de nouveau. Et je disais à Hannah qu'elle oublierait Eliam. Parce que tout le monde méritait le bonheur, le pardon et une seconde chance sauf moi. Je me détestais, me haissais. Tout ce que j'étais m'horripilait. Chaque mot, chaque réaction, chaque sentiment que j'éprouvais me donnait la nausée. Pourquoi j'agissais ainsi et pas autrement ? J'étais un paradoxe ambulant. Tout s'affrontait antithétiquement dans mon être. Pourquoi ceci et pas cela ? Pourquoi cela et pas ceci ? Ça n'allait pas, ça n'allait pas. Pourquoi je me battais, pourquoi je ne me battais pas ? Essaie plus fort, laisse tomber. Conflit permanent d'idées. Allez, survis. Allez, meurs.
Je cachais tout, tout le temps, en permanence. Je me laissais rien paraître. On me décrivait généralement comme attachant, adorable, jovial. Tout ce que je n'étais pas. Les gens ne me connaissaient pas, mais comment auraient-ils pu ? En regardant au fond des mes yeux, en essayant de comprendre, oui, peut-être pouvaient-ils déceler ce qui ne tournait pas rond chez moi. Les yeux sont la fenêtre de l'âme. Mais ce soir, j'avais explosé. Un petit peu. Pas entièrement. Ça m'avait fait un bien fou de lâcher un peu de la haine que je pouvais ressentir. Haine n'était pas vraiment le mot exact mais c'était celui qui se rapprochait le plus de ce sentiment étrange et violent qui m'animait depuis un certain temps déjà. Malheureusmeent, Cassidy s'était trouvée sur mon passage quand cela était arrivé. Maintenant, j'étais fatigué et je voulais rentrer chez moi. Je voulais dormir parce que je ne voulais plus penser. J'en avais marre d'être en colère et d'être triste. Je voulais juste que ces cris de mon âme s'arrête. Alors que la jeune femme agrippait ma main et que je la levais jusqu'à l'extérieur, je sentais mon sang battre dans mes tympans. J'entendais ce bruit frénétique et j'avais l'impression de devenir fou. Ma tête de tournait. Je n'entendais plus rien de ce que me disait ma camarade de galère. Elle me parlait, oui, j'en étais sûr, mais je ne comprenais que quelques bribes. « Car tu es vraiment quelqu'un de bien, je t'aurais sûrement adoré, car tu es ce genre de personne Charlie, celui qu'on ne peut détester j'imagine, je suis désolé que tu m'aie également connu sous mon mauvais jour, je ne suis pas une aussi grosse garce d'habitude je ne suis pas un ange non plus, à vrai dire, qu'importe... Je pense que l'on ne se reverra surement jamais et que peut-être demain je ne me souviendrais ni de toi ni de toute cette soirée, alors prends soin de toi ». J’acquiesçai d'un sourire peu convaincu. Ce qui était certain, dans ses paroles, c'était qu'il y avait peu de chance que nous nous revoyions. Mon cerveau embrumé par l'effort que je venais de faire pour sortir de l'ascenseur peinait à réfléchir. J'aurais aimé lui dire qu'elle était une bonne personne et que tout irait mieux pour elle mais ces mots ne franchirent jamais mes lèvres, simplement parce que j'étais trop bouleversé pour dire quoi que ce soit. Ah, les bad trips, quelle joie! Elle m'appela un taxi et se tourna vers moi. "Je finirais au moins par une bonne action en espérant que c'est ce que tu retiendras de moi » J'aurais du lui demander comment elle comptait rentrer, mais elle s'éloigna presque aussitôt. Je voyais sa silhouette longiligne s'éloigner lentement, d'une démarque quasi-féline. « Au revoir, Cassidy Stark » balbutiai-je d'une voix enrouée alors qu'elle était déjà loin. Je m'engouffrai dans le taxi.
[C'était vraiment cool ! j'espère que la fin te convient. En tout cas je serais ravi qu'on remette ça ]