(#)Sujet: You're truly my heroe feat. Hope | Sam 16 Mai - 16:10
You're truly my heroe feat. Hope
Il était dans les alentour de onze heures du matin, je travaillais d'arrache pied et je n'avais pas quitté mon bureau depuis huit heure tapante. C'est donc bravement que je sortais le nez de mon bureau, flânant dans les couloirs de mon étage en rasant les murs afin de ne tomber sur personne quand je me retrouvais en face de ... mon associé. " Rafael ! " cria-t-il au détour d'un couloir - venant de nullepart - dans un grand sourire en faisant exprès de me faire sursauter. J'avais la main sur le coeur " Hey Rick... " murmurai-je en essayant de reprendre mon souffle tout en baissant les yeux au sol, intimidé. " Quoi ? Je t'ai effrayé ? " il se mit à rire " Va falloir t'endurcir mon ptit gars si tu veux qu'on est ce contrat avec les japonais ! " il avait un sourire bienveillant, comme un père, et moi, j'étais juste terrifié quand je le regardais. Et pourtant, il était assez petit, rondouillard. Inoffensif quoi... Mais il faut dire que j'avais un peu peur des gens, depuis tout petit. J'hochais la tête et il se mit à rire avant de m'ébourrifer les cheveux avec toujours cette bienveillance et passer son chemin. Je souriais, un peu. Cela avait toujours été ainsi, j'étais resté un petit garçon. J'étais timide, effrayé par le monde, et j'avais gardé mes deux grands yeux expressifs et larmoyant. Et pourtant, j'essayai de sortir de ma coquille ! J'essayais de me battre ! La preuve, je suivais un programme sur internet pour gagner en confiance en moi...Et un jour, je réussirai bien !
Enfin bref, après cette conversation avec Rick, il me fallait d'autant plus un remontant ! C'est pourquoi je me dirigeais à la brasserie du coin. Il y avait peu de monde : parfait. En prenant une grande inspiration, je fis la queue. Mon médecin pense que j'ai des tendances à l' agoraphobie... Et moi, je ne pense pas qu'il se trompe. Une femme passait son temps au téléphone devant moi. Elle hurlait en fait. Cependant, je n'y faisais pas trop attention, je réfléchissais à ce que j'allais dire à la vendeuse, Bonjour ! Je voudrai un latté s'il vous plait... Non non, un bien corsé, et ne mettez pas de sucre, ahah! Mon Dieu, cette pensée me fit rire... Ce n'était pas du tout mon genre de dire cela, d'autant plus que je n'avais pas l'aplomb nécessaire pour le faire. Distrait par cette pensée saugrenue, je continuais de rire un peu. Sauf que sans y prendre garde, je renversais le café que la femme qui se trouvait juste devant moi venait de payer. Son regard était noir, intense, brûlant. Effrayé, je reculais d'un pas, comme si elle allait me frapper. " Non mais vous trouvez ça drôle ? " entama-t-elle, aussi froide que la glace, tendis que j'hochais négativement et frénétiquement la tête en perdant mon envie de rire d'un seul coup. Elle semblait être encore plus haineuse. Elle fulminait intérieurement, c'était visible dans son regard et ses tremblements de colères. " Vous êtes un abruti ou vous le faites exprès ? " questionna-t-elle en desserrant à peine les dents. Je pouvais la sentir monter, de même que ma peur. Elle avait toujours son gobelet dans la main, qu'elle écrasa littéralement entre ses doigts avant de me le lancer à la figure. Je reculais d'autant plus, les larmes au fond des yeux. J'arrivais pas à prononcer un son. " ON NE VOUS A JAMAIS APPRIT À VOUS RECULER QUAND QUELQUN SOUHAITE PASSER ?!! BON DIEU VOUS AVEZ ÉTÉ ÉLEVÉ OÙ !??? MA ROBE TOUTE NEUVE, JE RÊVE !!! VOUS SAVEZ COMBIEN ELLE M'A COÛTÉ !?? 10 000 DOLLARS !!! OUI 10 000 BOUGRE D'IMBÉCILE !!! VOUS AVEZ INTÉRÊT À ME PAYER LE PRESSING !!! ESPÈCE DE DEMEURÉ !! JE NE PENSAIS PAS QU'ON PUISSE FAIRE ENCORE DES IMBÉCILES DE CE NIVEAU À NOTRE ÉPOQUE !!! FRANCHEMENT, CERTAINS ON DEVRAIT LES EUTHANASIER !!! " aboyait-elle en s'avançant vers moi telle une furie. Une larme se mit à rouler le long de ma joue tendis que je ne parvenais même plus à reculer, tétanisé... j'avais clairement pas l'argent pour la rembourser sa robe... Mon regard ne déviait plus du sien tendis que je réalisais toutes les dettes et les sacrifices que j'allais devoir faire dans ma vie... Cependant, ce n'était pas le pire pour moi. Cela faisait longtemps qu'on ne m'avait pas tenue de propos aussi dure et agressif... Quand je vous dis que je suis comme les enfants... Ce n'est pas une exagération. J'étais incapable de me défendre. En fait, j'étais un incapable tout court. Jamais je ne réussirai ma vie en étant ainsi, et c'était cela qui me chagrinait le plus...
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(#)Sujet: Re: You're truly my heroe feat. Hope | Sam 16 Mai - 17:00
You're truly my heroe feat. Rafael
Il n'était qu'onze heures et j'avais l'impression que ma journée ne passait pas. C'est d'habitude pleine de bonnes intentions que je vais au boulot et ici, après le coup qu'un certain nightmare m'avait fait que je me sentais démunie de mes moyens. Tout le monde avait lu ce qu'il avait écrit, il s'était même introduit sur ma boîte mail du boulot. Maintenant c'est les gens qui allaient le voir. Je pensais au pire, alors qu'habituellement je suis plutôt optimiste. Et si ma carrière s'arrêtait ? Et si papa lisait ça ? Mon patron m'avait appelé dans son bureau plus tôt dans la matinée pour me demander des explications sur tout cela. Je lui avait expliqué alors que oui, ma vie sentimentale était un véritable désastre mais d'un autre côté, mes conseils étaient judicieux. De plus, il fallait voir le nombre de messages de remerciement je recevais pour avoir sauver un couple ou tout simplement pour des conseils futile. Alors certes ma vie sentimentale était un désastre mais dans mon boulot je gérais. Je ne peux pas tout avoir non plus! Je suis un être-humain. J'avais aussi expliqué à mon patron que j'enverrais un mail à mes lecteur leur expliquant tout. En espérant qu'ils ne se sentent pas trahis. Il m'avait simplement souris en me disant de ne pas m’inquiéter. J'avais alors demandé si je pouvais prendre une pause, histoire d'aller chercher un café parce que j'en avais besoin. Les regards des gens me faisaient mal. La reine des abeilles anéanties... Vous le croyez vous ? J'étais donc sortie du bureau repensant à toute cette histoire, cherchant des solutions, me persuadant que tout allait bien aller... Sans grande conviction aucune. Arrivée devant la brasserie, je mes pensées s'arrêtaient, refroidie par les cris d'une bonne femme : " ON NE VOUS A JAMAIS APPRIT À VOUS RECULER QUAND QUELQUN SOUHAITE PASSER ?!! BON DIEU VOUS AVEZ ÉTÉ ÉLEVÉ OÙ !??? MA ROBE TOUTE NEUVE, JE RÊVE !!! VOUS SAVEZ COMBIEN ELLE M'A COÛTÉ !?? 10 000 DOLLARS !!! OUI 10 000 BOUGRE D'IMBÉCILE !!! VOUS AVEZ INTÉRÊT À ME PAYER LE PRESSING !!! ESPÈCE DE DEMEURÉ !! JE NE PENSAIS PAS QU'ON PUISSE FAIRE ENCORE DES IMBÉCILES DE CE NIVEAU À NOTRE ÉPOQUE !!! FRANCHEMENT, CERTAINS ON DEVRAIT LES EUTHANASIER !!! " Un jeune homme était là devant elle et avait l'air pétrifié. Je ne pouvais pas laisser faire ça ! C'était dans ma nature, peut-être un peu trop gentille parfois... Je ne supporte pas ce genre de bonne femme. Je m'avança alors d'un pas décidé : " Excusez moi, pouvez-vous arrêter de crier ? On dirait qu'on égorge un cochon. Épargnez mes oreilles. Votre robe à 10 000 Dollars on s'en balance. Quelle idée de mettre un prix pareil pour cette horreur ? Je sais de quoi je parle, je suis journaliste chez vogue. Pour votre putain de pressing, c'est bon je vous le paierais si ça permet que vous fermiez votre bouche ! De plus l'euthanasie est illégale et je pense que c'est les garces dans votre genre qui le mériterait ! " Dis-je en restant calme. Je me retourna vers le jeune homme : " tout va bien ? " Dis-je en souriant. Il avait l'air si peu sur de lui... Je me retournai alors vers cette femme : " Ah oui, avant que vous demandiez le remboursement de votre thé. Oui parce que vu vos grands airs, madame doit soit boire du déca ou un thé allégé en sucre. Bien qu'elle ait un cul gros comme une maison. Je vous le repaie ! " Je m'empressa de commander un thé allégé, et un grand caramel machiatto. Ensuite je me retourna vers le garçon lui demandant : " Que veux-tu boire? "
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(#)Sujet: Re: You're truly my heroe feat. Hope | Sam 16 Mai - 19:00
Alors que la femme me hurlait dessus et que soyons honnête, j'étais à la limite de me pisser dessus... Une jeune femme aux longs cheveux blonds arriva avec un charisme fou et une verve que je n'avais jamais vu de mes propres yeux. Elle était venu comme un boulet de canon, sans prévenir et pourtant elle avait comme éclairé la salle par son discours. Elle n'haussait pas spécialement le ton, c'était cela le plus impressionnant. Et c'était cela qui lui donnait d'autant plus d'envergure et de force qu'elle représentait aussi dans sa posture. Pour le coup, j'étais complètement stupéfait, dans mon regard on ne lisait qu'une immense admiration, à la limite de l'idolatrie à vrai dire, ce qui fit que je me mis à arrêter de pleurer... les yeux ne décrochant plus de ce miracle. Jamais personne n'avait prit ma défense ainsi... Je reniflais en essuyant mes yeux avec ma manche tendis qu'elle me demandait si tout allait bien. La gorge nouée par l'émotion, je répondais par un hochement de tête affirmatif en la regardant dans les yeux, même si les miens étaient encore un peu trouble par le voile de larme. Elle avait l'air douce et gentille. Et elle me souriait ce qui m'apaisa un peu...
L'autre femme n'avait pas bougé, elle partageait son mécontentement à la vendeuse qui ne semblait pas vraiment être de son avis ce qui l'énerva d'autant plus. Et avant qu'elle ne puisse réagir, ma sauveuse s'interposa de nouveau. Elle avait une façon de parler très direct, très cru, mais sans peur... j'aurai tellement aimé être comme elle... avoir une confiance en soie aussi débordante. Mais je devais garder les pieds sur terre, cela relevait de l'impossible. Rien que regarder quelqun dans les yeux était un combat... Alors manier une argumentation comme elle le faisait ? Même pas en rêve. Je baissais les yeux sur le parquet avec une tristesse que je ne parvenais pas à dissimuler tout en attrapant mon bras distraitement.
" Oh je ne vous permet pas de me parler ainsi mademoiselle ! Vous ne savez vraiment pas à qui vous avez à faire !!! Croyez-moi vous allez entendre parlez de moi madame je travaille chez ce torchon de Vogue !!! Ils sont tombés bien bas en vous embauchant !!! " rétorqua-t-elle hargneusement à ma sauveuse. Je sentis une montée de colère en moi, je serrai les poings. Comment osait-elle s'en prendre à quelqun d'aussi gentil ? Etait-elle dénué de coeur ? Mon regard indigné se vrilla dans le sien, cependant, je n'avais pas les mots, je n'avais pas la façon de parler pour la remballer... Et mon impuissance faisait peine à voir... Je déglutissais difficilement, n'arrivant même pas à sortir un mot.. C'était trop con un mot ! DIT UN MOT RAFAEL ! UN MOT ! Mon regard s'ancra alors dans le sien " Grognasse ! " ah si j'avais réussi... " Vous n'avez pas le droit ! " enchaînais-je, le ton tremblant, certes et sans savoir d'où me venait cette force. Elle planta son regard virulent dans le mien qui me coupa dans tout ce que j'aurai pu ajouter, bon ok, là, j'allais pisser dans mon pantalon... " PARDON !??? " s'exclama-t-elle, en s'élevant tel un dragon prêt à flamber tout ce qui se trouverait sur son chemin, j'allais courageusement me cacher derrière la jeune femme blonde. La dame se retourna vers la vendeuse. " Vous venez de perdre une cliente, vous pouvez leur dire merci. " et sur ses mots elle s'en alla en remontant son grand manteau de fourrure jusqu'à sa nuque, ses doigts plein de bagues bien mises évidence devant elle quand elle marchait... Je la suivais du regard tendis qu'elle claqua la porte de la brasserie, j'eu un sursaut. La jeune femme blonde se retourna alors de nouveau vers moi en me demandant ce que je voulais boire. Je pris une grande inspiration, j'étais plus sûr de vouloir boire quelque chose, cependant, je ne voulais pas m'opposer... " Un latté... s'il vous plaît... " parvins-je à articuler à mi-voix, le souffle court, le regard entre ses sourcils puisque j'avais du mal à la regarder dans les yeux. Les autres clients commençaient enfin à regarder ailleurs que sur nous, j'arrivais à mieux respirer. Mais tout de même, cela restait super intense et gênant comme situation. Je voulais juste retourner dans mon bureau et m'enfermer à double tour. Que personne ne puisse m'atteindre... Comme quand j'étais petit et que j'allais me cacher dans les toilettes durant les récrés ou bien trouvant refuge dans une salle de classe vide ... Cela avait toujours été ainsi, je m'étais toujours senti en sécurité seul, loin des autres... On était pas tous comme ma soeur... ou comme cette jeune femme qui était venu à ma rescousse. La commande arriva. Je ne savais pas comment la remercier. " Je vous rembourserai, je ne sais pas encore comment, mais... je ... je le ferai... Je trouverai bien un moyen. " bafouillais-je, en angoissant un peu, je réfléchissais à me trouver un deuxième boulot ou en empruntant à Rick, il avait toujours été gentil avec moi... Je pourrais vendre mon loft sinon... Oui ! C'est ce que je ferai ! Je prendrai plus petit ! Je sentais une bouffée de soulagement m'envahir, maintenant que j'avais trouvé une solution. Mais du coup, il fallait que j'ai un moyen de la contacter... Donc il fallait que je lui demande son téléphone ou son mail... Mon regard croisa le sien, c'était trop dure, elle allait penser que je voulais la draguer... J'étais dépité... perdu... Pourquoi je ne pouvais pas être comme les autres ? Ne pas passer par 3 615 émotions avant de prendre une décision...
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(#)Sujet: Re: You're truly my heroe feat. Hope | Sam 20 Juin - 18:37
You're truly my heroe feat. Rafael
Après ce début de matinée difficile, j'avais décidé d'aller chercher un café pour dire de me détendre loin du bureau. J'avoue qu'en arrivant sur mon lieu de prédilection, je ne m'attendais pas à pouvoir sortir ma rage de la sorte. Un homme se faisait hurler dessus par une femme qui était terriblement mal habillé. J'avais alors balancé, tout en restant calme, parce que oui, je ne m'énerve pas, des petits pics qui font bien mal. Mais la femme réagit au quart de tour. " Oh je ne vous permet pas de me parler ainsi mademoiselle ! Vous ne savez vraiment pas à qui vous avez à faire !!! Croyez-moi vous allez entendre parlez de moi madame je travaille chez ce torchon de Vogue !!! Ils sont tombés bien bas en vous embauchant !!! ". Je riais à cette remarque quand cet homme qui semblait si timide et calme lâcha à la femme " grognasse " et ensuite, il dit qu'elle n'avait pas le droit de me parler de la sorte. Je regardais le jeune homme étonnée. La bonne femme mal fagotée lui demanda pardon, elle était choquée de ce qu'elle venait d'entendre. Moi je me contentais de sourire parce que ça me faisait plaisir de le voir sortir de sa coquille. " Il vous a juste traité de grognasse. La pure vérité à mon avis. " Dis-je en souriant à la serveuse. Elle lui dit d'ailleurs qu'elle avait perdu une cliente. " Elle s'en remettra. Les clientes comme vous, on s'en fou un peu. S'il faut je viendrais chercher deux fois plus de café pour combler le manque que vous allez causer. " La bonne femme s'en alla. Après toute cette agitation je proposa au jeune homme de prendre un café. Il accepta de prendre un café. Je commanda alors un latté et un caramel machiatto. Quand j'eus les café en main, j'allai m’installer avec le jeune homme. Il me dit qu'il comptait me rembourser le pressing, qu'il trouverait un moyen. " Je t'arrête là ! Tu n'as pas à me rembourser ! Tu n'auras cas me payer un café une autre fois ! On sera quitte. " Dis-je en souriant. Je bu une gorgée avant de remarquer que nous n'avions pas fait les présentations. " en fait, je m'appelle Hope Montgomery. Et toi ? "