Première rencontre

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Je ne pensais pas que ma vie serait chamboulée en si peu de temps. Pourtant ce fut clairement le cas. Premièrement, il y avait le retour de Blake qui me perturbait un peu. Je me demandais si comme lui le pensait, je pouvais vraiment imaginer un retour sur la glace. Je trouvais cela insensé ! Les médecins avaient été clair, patiner, oui, mais pas avec le même niveau. Blake lui pensait tout le contraire. Ca me touchait énormément de la confiance qu’il mettait en moi, mais… je ne voulais pas le décevoir, ou pire, me décevoir….

Mais ce n’était pas le principal problème ! Il y a quelques jours de cela, j’ai reçu un appel d’une jeune femme qui portait le même nom de famille. Et quoi de plus normal quand on sait qu’on partage le même père… On pourrait croire que c’était une simple erreur de jeunesse de mon père, mais non… Il vivait autant chez elle que chez ma mère… Il menait une double vie. Au début je ne l’avais pas cru puis c’est en creusant un peu dans le passé de mon père que tout est devenu clair… Il menait une double vie. Il avait deux femmes et des enfants avec chacune d’elle… C’était juste un salop de plus sur terre….

Depuis toute petite, je voyais mes parents ensemble et heureux. C’est eux, leur couple qui m’avait laissé rêveuse… C’est eux qui m’avait fait penser que le véritable amour existait vraiment. Autant dire que là c’est tout mon monde qui s’écroulait. J’en voulais tellement à mon père ! Comment avait-il pu faire ça à ma mère ?! Ou même à cette autre femme ?! c’était juste horrible. Si je détestais bien quelque chose, c’était l’infidélité avant tout mais là c’était bien pire.

A l’annonce de cette nouvelle, j’avais en premier temps appeler mon frère. Il fallait qu’on en parle à ma mère mais j’ignorais comment… Je ne pouvais pas lui annoncer ça par téléphone, alors j’avais pris quelques jours pour aller voir ma mère…Je lui avait tout déballer et imaginait le choc quand elle a appris que toute sa vie n’était qu’un mensonge ?! Elle a foutu mon père à la porte dès son arrivée. Puis sûr un coup de tête, elle a décidée, accompagnée de sa meilleure amie de partir faire un voyage en France. Elle en avait besoin et je la soutenais totalement.

De mon côté j’étais retourné chez et filtrais tous les appels de mon père. Oui on en a qu’un mais … pour l’instant je n’étais clairement pas prête à lui pardonner.
Quant à cette fille qui était ma sœur, enfin ma demi-sœur, je voulais apprendre à la connaître et j’en avais clairement l’occasion puisque je cherchais un colocataire et qu’elle s’était proposée. J’avais acceptée et j’espérais ne pas avoir à le regretter. Après tout peut-être que notre relation serait un désastre. On avait discutait un peu par téléphone mais ça serait clairement différent d’habiter ensemble.

C’est son arrivée qui me sortit de mes pensées ! J’allai donc ouvrir la porte quelque peu anxieuse. « Hey ! » souriais-je une fois la porte ouverte. « Ca fait bizarre » ne pus-je m’empêcher de dire.

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Quelques jours auparavant, j'avais appelé la jeune femme dont j'avais appris qu'elle était ma sœur. J'avais découvert la vérité sur notre père depuis plusieurs mois à présent, mais je ne voulais pas précipiter les choses et surtout ne pas faire mon égoïste, pour ainsi bouleverser la vie d'une autre famille. Y'avait du pour et du contre, et je me disais que cette famille avait le droit également de savoir , je ne leur voulais aucun mal, mais je voulais connaître ma sœur, en espérant qu'elle le prendrait bien, après tout les liens du sang sont les plus importants, ils durent toute notre vie. Je ne savais pas comment réagir surtout qu'on s'appelait et on s'envoyait des sms seulement ce n'était pas pareil lorsqu'on se voit face à face et pourtant il le fallait .

Oui il fallait qu'on se rencontre, puisqu'elle m'avait d'ailleurs fait la proposition que l'on soit colocataire, elle avait besoin d'une colocataire et j'avais besoin d'un hébergement pour changer de vie. J'avais trouvé cela généreux de sa part, surtout qu'elle ne savait absolument rien de moi, et encore je n'allais pas tout dire de suite, j'espérais seulement que cette fois mon traitement serait le bon car si j'avais des crises devant elle, elle me mettrait surement à la porte. Après tout on se connaissait à peine et je voulais d'abord connaître sa vie à elle, et les secrets de famille seraient pour plus tard, on avait déjà fort à faire avec celui de notre père. J'avais donc pris mes affaires pour emménager chez elle , un aller sans retour, une nouvelle vie qui démarrait.

Je sonnais chez elle, en soufflant un coup. Je voulais sincèrement que tout se passe bien entre nous, après tout je n'avais qu'une soeur, alors qu'elle, elle m'avait dit qu'elle avait un jumeau à qui elle dut exposé ce lourd secret que j'avais gardé longtemps en moi. Mes mains tremblaient légèrement, elles étaient moites. Je respirais, pour contrôler ma respiration. Puis elle vint m'ouvrir la porte, et me salua en souriant, ce qui me fit me détendre légèrement. Salut. Répondis je par un petit sourire forcé, j'étais surement aussi gênée qu'elle par la situation. Elle se lâchait en disant que c'était bizarre et je trouvais cela très sain de pouvoir tout se dire, même le mal aise, qui était ressenti, finalement cela ne plombait pas l'ambiance, mais permettait de s'exprimer sur nos ressentis, et c'était également le but. Je la regardais alors et l'admirais, je voulais voir à quoi ressemblait ma sœur et la j'étais fasse à elle. C'est vrai que ce n'est pas la situation la plus simple que je connaisse. Ajoutais je en riant légèrement, gênée, mais pour détendre l'atmosphère.

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La situation était plus que bizarre. J’avais face à moi l’autre fille de mon père. A première vue, j’aurais dû la détester et non pas parce qu’elle était 100 fois plus belle que moi (profites :p), mais tout simplement parce que j’aurais pu penser qu’elle gâchait ma vie. Je savais que c’était faux. Elle était dans la même position que moi : perdue par les horribles mensonges de notre père. Je ne savais pas ce qu’elle attendait de moi, mais j’espérais qu’avec le temps notre relation devienne vraiment fraternelle. Oui, j’avais un frère avec qui j’étais très proche mais j’avais toujours rêvé d’avoir une sœur. Et voila que maintenant elle était là. Tout comme moi, elle essaya tant bien que mal de détendre l’atmosphère. « Rentre, rentre, je t’en prie après tout maintenant c’est aussi chez toi… » répliquais-je dans un léger sourire tout en me poussant pour la laisser passer.

J’avais bien entendu fait le ménage à fond avant son arrivée. De toute façon, je détestais le désordre alors même si elle était arrivée à l’improviste, elle aurait sûrement retrouvé l’appartement niquel ! « Tu as fait bon voyage ? » demandais-je en fermant la porte. En réalité, j’ignorais totalement d’où elle venait. Peut-être était-elle de la ville. « Poses tes affaires là, je vais te faire visiter. » souriais-je en passant devant. « Alors voici la pièce principal cuisine, salon, salle à manger. » La pièce était plutôt grande et très lumineuse. C’est d’ailleurs ce dernier point qui m’avait fait choisir ce loft plutôt qu’un autre ! Il y avait deux mezzanines plutôt spacieuses de chaque côté de l’appartement. Elles constituaient les deux et uniques chambres de l’appartement. « A gauche c’est ma chambre et à droite c’est la tienne. » souriais-je en montant l’escalier. « T’as ta salle de bain personnelle. » souriais-je.

Après cette visite on redescendit dans la pièce principale et je me rendis dans la partie cuisine pour nous chercher à boire. Un jus de fruit et deux verres sur un plateau avant de la rejoindre sur le canapé. Maintenant que les futilités d’usages étaient passées, il était peut-être temps d’apprendre réellement à nous connaitre. M’asseyant sur le canapé, je servis du jus de fruit avant de lui tendre son verre. « Alors tu fais quo toi dans la vie ? »

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Je sentais mon coeur palpitait alors qu'elle venait d'ouvrir la porte, je pense que j'aurais pu accuser le coup si seulement j'étais persuadée qu'elle ne m'en voudrait pas du fait que je lui complique la vie. Je ne voulais pas être la méchante de l'histoire et lui briser le rêve d'une famille unie. Je ne voulais pas non plus qu'elle blâme ma mère sur le fait qu'elle était avec son père et qu'elle m'est eut moi non je voulais qu'elle comprenne que ma mère est dans la même situation que la sienne, elle ne savait rien. Elle ne s'en serait d'ailleurs jamais douté, il avait l'air si amoureux, il avait fait tellement de choses pour la rendre heureuse, c'est surement pour cela que maintenant je pense que les hommes, feront tout pour nous détruire et qu'ils ne sont qu'au fond tous des comédiens. Ne sachant que faire, j'attendais que ce soit elle qui m'invite à entrer, je rentrais dans sa vie et aussi dans sa vie privée puisqu'on allait vivre ensemble, je ne voulais donc pas bousculer les choses et je laissais les choses faire, si on devait bien s'entendre, cela se ferait naturellement, mais j'avais souffert d'être fille unique, et maintenant j'ai une soeur, alors je ne voulais pas la décevoir, pas comme notre père. J'avais alors dis une plaisanterie afin de la détendre et qu'elle sache que je n'étais pas la pour foutre la merde dans sa vie, mais juste pour apprendre à la connaître, après tout je n'allais pas rester à savoir que j'ai une soeur sans jamais la connaître, je savais que ce serait une décision que j'aurais regretté, alors je voulais rattraper tout simplement le temps perdu. A son approbation, je passais la porte, et lui souriais. Merci, parce que je dois avouer que mes valises sont lourdes; Dis je en faisant un effort pour passer la porte, et souffla un petit coup ensuite. Je ris après cela légèrement à ce que je venais de dire. Je lui tendis alors la main. Enchantée de te voir enfin. Lui dis je en souriant délicatement. Elle me demanda poliment si j'avais fais bon voyage. Oui , je n'étais pas très loin donc ça va, le déménagement n'a pas été trop délicat. Lui répondis je agréablement surprise de cette attention de sa part. Elle me fit faire ensuite le tour de son appartement, j'avais le droit à une visite privée gratuite, elle semblait très prévenante, et pleine de bonne humeur, d'énergie, très avenante pour les autres, elle semblait avoir beaucoup de qualité, et je devais avouer que j'aurais voulu être comme (profite aussi :p ) . Elle me présentait après cela ma chambre, ce qui eut le don de me faire sourire. Puis elle finit par la salle de bain. Eh bien, je dois avouer que tu as un très bel appartement, tu dois être bien ici. Commençais je par lui rétorquer. Eh la cuisine tombe bien je suis très gourmande ! Poursuivis je en riant doucement. Et la salle de bain personnelle, c'est la cerise sur le gâteau, parce que quand j'ai le temps, je mets beaucoup de temps dans la salle de bain, j'aime bien prendre soin de moi. Lui répliquais je simplement. On redescendit ensuite toutes deux au rez de chaussée, où elle me proposait une collation pour nous hydrater. Elle engageait la conversation afin de faire plus ample connaissance et cela me ravissait de voir son comportement à mon égard, et j'étais plutôt satisfaite, que tout s'engager dans une bonne ambiance entre nous deux, j'étais d'ailleurs presque convaincue qu'on allait très bien s'entendre. J'avais juste peur de mes moments de rechute. Eh bien je suis styliste, et toi ? Lui retournais je la question, curieuse d'en apprendre plus sur ma demi soeur.

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Même si la situation n’était pas facile, nous devions chacune mettre du notre pour que cette colocation se passe au mieux. J’espérais simplement qu’elle ne remarquerait pas mon mal-être, mes insomnies et ma dépendance aux anti-douleurs ! Il y avait mieux comme rencontre et je ne voulais pas lui faire peur ! J’avais mes problèmes certes, mais ce n’était pas pour autant que je n’étais pas sociable, du moins, je crois… « Tu habitais où avant ? »demandais-je hésitante, ne voulant pas trop paraître curieuse.

Après l’avoir fait entré, je décidai de lui faire visiter l’appartement. Il n’était pas super grand, mais 100m² pour deux, c’était plutôt pas mal. « Ouais, même si on est au centre ville, c’est plutôt calme comme quartier !Puis on a tout à côté. » souriais-je tout en continuant la visite. Apparemment elle était gourmande. Tant mieux cela nous faisait un point en commun. « Elle est super bien équipé en plus ! Pour moi qui aime bien cuisiner, c’est cool. » souriais-je. Bon cuisiner était un bien grand mot, j’étais plutôt dans les desserts !

Le bon côté de notre appartement c’est que nous avions chacune notre salle de bain. J’étais du genre à prendre pas mal de place dans une salle de bain et je supposais qu’elle aussi. Nous étions des femmes après tout ! Quoi qu’il en soit, s’il n’y avait eu qu’une salle de bain, je ne suis pas sûr que j’aurais accepté une colocation ! Avec deux emplois du temps différents, il était difficile de partager un salle de bain ! « Ah comme toutes les filles, je suppose. » souriais-je avant de redescendre au salon.

Je nous préparai donc à boire avant de m’installer avec elle sur le canapé. S’il fallait bien une chose, c’était d’apprendre à se connaitre ! Après tout, nous allions cohabiter ensemble alors c’était le minimum ! Elle était styliste et je dois avouer que j’en étais étonné par son jeune âge ! Ce n’était pas une critique, loin de là ! Je me sentais juste honoré d’être en sa présence. « Waouh, j’espère que tu me montreas ce que tu fais ! » souriais-je avant qu’elle ne me retourne la question. « Hum… et bien c’est un peu compliqué en ce moment. J’ai fait du patinage à haut niveau, et j’ai dû arrêter à cause d’une chute…Je suis en train de reprendre là petit à petit. » expliquais-je simplement.

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Je sentais que ce n'était pas facile et naturelle encore la manière dont on se parlait,mais j'espérais que bientôt on rit ensemble et partagerait de bons moments, même pourquoi pas faire les 400 coups ensemble , cela pour être amusant après tout. Elle me demandais où j'habitais avant et j'étais assez hésitante pour lui dire que j'étais dans cette ville depuis longtemps car cela voudrait dire que notre père était encore pire que ce qu'elle pensait. Après quelques instants d'hésitation je lui répondrais hésitante et bégayante: Beh..je vivais.. pas Loin, dans.. la vi..lle depuis quelques temps.. Presque depuis toujours. Lui répondis je mal à l'aise passant ma main dans mes cheveux. Pour ne plus être gênée, elle me fis le tour de la demeure afin que l'on puisse se sentir plus à l'aise. Ha si on est à côté de tout ça m'arrange car j'aime bien manger aussi à l'extérieur, d'ailleurs on pourrait manger ensemble parfois qu'en dis tu ? Lui proposais je pour qu'on rattrape le temps perdu. Je lui fis la remarque de la gourmandise après la visite de la cuisine, je savais pas si cela l'ennuyait, mais j'essayais de dire des choses de moi pour qu'elle me connaisse mieux, même les petites choses insouciantes. Super, on pourrait essayer des recettes ensemble! en espérant que la cuisine ne soit pas ensuite un champ de bataille. Répondis je en riant. On passait ensuite à la visite de la salle de bain. Et c'était un rêve d'avoir une salle de bain personnelle. Je ne sais pas, pour la plupart des filles surement. Reconnais je en souriant délicatement. On redescendit à l'étage se désaltérer, je lui confiais alors que j'étais styliste afin de répondre à son questionnement Elle semblait emballer et apprécier ce métier. oh oui bien sur avec plaisir, comme ça tu pourras me donner ton avis , et je pourrais améliorer mes créations avant de les proposer. Lui répondis emballer également. Puis ... Je la regardais de haut en bas. Tu pourrais me servir de modèle pour que je conçois les vêtements sur toi et tu pourrais avoir tes vêtements personnels! Lui proposais je en souriant complétement emballer par cette idée de partager cela avec ma soeur. Mon visage ôta son sourire lorsqu'elle me raconta son récit. Je suis sincèrement désolée. Lui prononçais je dans un premier temps compatissante. J'espère que tu réussiras, je suis sure que tu peux être encore plus douée qu'avant! puis si tu veux je pourrais venir d'encourager! Lui annonçais je en souriant délicatement pour l'encourager.

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Savoir d’où elle était m’intéressait vraiment mais elle avait l’air hésitante à m’en parler et je compris pourquoi par la suite. J’ai habité à Miami étant plus jeune et ça paraissait logique que mon père soit resté dans la même ville pour tromper ma mère. « Ouais notre père n’est pas allé chercher bien loin. » dis-je dans un rire jaune. Non ce n’était pas contre elle, mais plutôt contre mon père qui continuait à me dégouter !

D’un point de vu géographique, nous étions super bien placé. Nous avions tout à côté, restaurant, magasins, boite de nuit,… « Oh avec plaisir ! Enfin le midi ça risque d’être compliqué avec mon emploi du temps mais le soir avec plaisir. » souriais-je sincère. J’avais vraiment envie de noué un lien avec ma demi-sœur et même si nous apprendrions à nous connaître ici, des sorties ne feraient que renforcer notre lien.

Je lui fis visiter l’appartement avant qu’on ne s’installe au salon pour boire un coup. J’appris donc qu’elle était styliste. Boulot qu’il devait être super. En même temps un travail lié à la mode pour une fille était rêvée ! En fin en tant que styliste, il fallait être doué en dessin, tout mon contraire ! « Oh je suis pas sûr de t’aide d’une grande aide, moi un habit j’aime ou j’aime pas après faut pas me demander quel style c’est ! » rigolais-je. Elle me proposa même d’être son modèle et j’écarquillais les yeux plutôt surprise. « Ah ça, avec grand plaisir ! J’ai toujours rêvé de jouer les mannequins ! »rigolais-je.

Je lui parlai alors de ma carrière personnel et du fait que je reprenais le patinage petit à petit. Elle était plutôt enthousiaste face à ce dernier point. Pour elle, il était certain que je serais encore plus doué. J’en doutais un peu. Les docteurs avaient été formels puis avec les anti-douleurs que je prenais, j’étais clairement en train de foutre ma santé en l’air, mais ça elle n’avait pas à le savoir. « J’espère, enfin on verra bien. Et je serais ravie que tu viennes me voir un de ces jours à la patinoire» souriais-je.

Passait tout l’après midi ici, serait peut-être un peu lourd pour toute les deux alors je décidai de proposer quelque chose « Et si on sortait faire les magasins, ça pourrait être cool, non ? » souriais-je en me levant d’un bon. La jeune femme paru satisfaite de mon idée puisqu’elle me suivit. Etant dans le centre ville, nous n’avions pas à beaucoup bouger pour trouver de super magasins. « Oh, je sais pas si tu as quelqu’un dans ta vie ou nous, mais si c’est pas sérieux évites de le ramener à l’appart, les murs sont fins ! » rigolais-je.

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Je me raclais la gorge pour les mots ne sonnent pas trop forts et ne la heurtent pas mais en même temps je ne pouvais lui mentir, je ne pouvais pas faire comme mon père est prendre le chemin de la facilité alors je lui avouais d'une traite pour que ça finisse également vite. Je voulais pas non plus que ce soit un supplice. Elle ria jaune et je voulais lui rendre le sourire, mais je ne savais pas comment après tout je ne pouvais rien effacé de ce qu'il s'était passé. Je suis désolée de faire basculer ta vie Aloysia, surtout que tu as l'air d'une fille génial. Lui dis je simplement et sincèrement.

C'est alors qu'elle avait eu la bonne idée de me faire la visite guidée des lieux, ce qui me ravissait que le climat soit plus agréable. Elle semblait ravie de la proposition faite sur le fait de manger ensemble, plus de temps ensemble, plus de complicité, cetait ce que je voulais. Je suis ravie, que cela te plaise autant qu'à moi , je veux vraiment que tu es une soeur comme tu le mérites, tu sais je voulais aucun cas gâcher ta vie, je veux juste en faire partie , et avoir une petite place, celle que tu voudras bien me faire, et avoir une soeur comme je le souhaitais. Lui avouais je d'une voix douce et délicate.

On retournait ensuite au salon pour parler de nos métiers et de nos passions puissent pour toutes les deux ça allait de pairs, c'était étonnant d'ailleurs ce point commun. Oh tu sais cest juste une question de goût, juste pour plaire à la demande, ne t'en fais pas, je vais pas te mettre la pression. Lui répondis je en riant légèrement mon rire se mêlant au sien. Je lui proposa également de pouvoir poser pour moi afin que je puisse créer des pièces sur elle. Oh je créerais juste sur toi, pour faire les raccords , mais on pourra créer des défilés ici pourquoi pas ça peut être drôle. Lui confiais je , souriant et pleine d'ambition pour la suite, finalement ça s'engageait bien, et mes appréhensions commençait à partir, elle me rassurait finalement dans le relation que l'on aurait toutes les deux.

Elle semblait moins entraînante quand il s'agissait de son métier au début, je soulevais une réticence au sein de sa communication non verbale,, par des traits du visage, sa chute avait du etre dur à encaisser et avoir des conséquences que je n'imaginais pas sur sa vie, mais je l'aiderais à se relever c'était certain. J'ai toujours rêvé de jouer les pompons girls. Ajoutais je pour la faire rire.

Pour se changer les idées et retirer les mauvaises ondes elle me demandait si je voulais faire les magasins , c'etait un peu comme demander à un aveugle de voir bien entendu ,que je serais partante. Je la suivais au pas de courses, en criant un "ouiiiiiiiiiiiiiiiiii" de joie . Alors qu'on se préparait à sortir, elle me questionna finement si j'avais quelqu'un dans ma vie. Je suis célibataire, et à vrai dire , je me suis jamais réellement posée avec un homme , si c'est ce que tu entendais par la . Lui répondis je en souriant doucement. Puis si la question c'est si je couche avec quelqu'un , la réponse est oui, et si j'ai quelqu'un en vue, pas exactement. Et ce que ca te vas comme réponse ? La questionnais je en souriant en coin, elle était aussi curieuse que moi. Et toi je te retourne ta quesiton ? Lui demandais je toute aussi intéressais par la vie de ma soeur.

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“T’as pas à t’excuser, c’est clairement pas de ta faute si notre père est un salop” répliquais-je. On avait pas de chance, mais dans un sens cela nous avait permis de nous rencontrer. Quoi qu’il en soit depuis que j’avais appris cette nouvelle, je n’avais pas parlé à mon père et en réalité je ne comptais plus lui parler. « Tu…tu lui parles toi ? » demandais-je hésitante.

Pendant la visite guidée, on s’imagina déjà prendre des repas ensemble. J’espérais que cela se passerait bien car après tout, peut-être qu’on se précipitait trop toutes les deux ! « Hey, hey, t’inquiètes pas va ! Tu sais, j’ai toujours rêvée d’avoir une sœur mais ma mère n’a pas eu la possibilité d’en avoir un autre. Alors même si les circonstances sont compliqués, je suis contente de t’avoir comme sœur et j’espère qu’avec le temps je pourrais être aussi proche que toi que je ne le suis de mon frère. »souriais-je. J’espérais vraiment qu’on crée un vrai lien, qu’on se raconte toutes nos histoires comme deux sœurs le feraient.

Elle était styliste et serait ravie d’avoir mon avis sur ses créations et qui plus est faire quelques créations pour moi. Voila une idée que j’adorais vraiment ! « ouais, je suis sûr que les peluches qui sont dans mon armoires seront ravie de faire les juges ! » plaisantais-je dans un léger rire avant de parler à mon tour, de ma passion. En ce moment c’était plutôt difficile d’en parler car malgré les apparences je restais détruite. "Oh moi qui ai toujours rêvé d’avoir un fan club ! » rigolais-je en prenant un air historique. Notre relation avait plutôt l’air de partir sur de bonne bases !

Je proposai alors de faire les magasins. Je trouvais que cela serait un bon moyen de nous rapprocher. Elle était enthousiaste face cette idée. En partant, je décidai de parler d’une règle pour notre cohabitation. Qu’elle ramène quelqu’un pendant mon absence ne me dérangeait pas mais hors de question de faire ça si j’étais là, sauf si bien sûr c’était une histoire sérieuse. Je fus un peu choquée de sa réponse même si de nos jours, ces pratiques étaient plutôt répandues. « Euh oui, enfin c’est plus développé que je ne l’aurais imaginé. » dis-je dans un léger rire gêné. Elle me retourna alors la question. « Hum non, j’ai personne dans ma vie. J’ai pas trop la tête à ça avec le patinage et tout. » dis-je dans un léger sourire.

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Je pouvais sortir toute sa rancœur envers notre père , je ne voulais pas qu'elle se rende malade pour une histoire comme cela ça n'en valait pas la peine, je pouvais pas justifier ce qu'il avait fait.. mais en même temps ce n'est pas pour cela que je l'insulterais il reste tout de même mon père, mais je lui en voulais beaucoup. Surtout depuis que je me rendais compte que Aloysia était une chouette fille, il aurait pu en parler , pour nous, ça aurait été plus simple, mais il avait été lâche, ou alors il ne voulait pas perdre ses deux femmes. Elle me demandait maladroitement si j'avais toujours contact avec notre père. A vrai dire , vu que je l'avais un peu dénoncé, je ne répondais pas à ses appels, j'avais peur de sa réaction et en même temps j'avais besoin d'accuser le coup, pour avoir une nouvelle vie. Peut -être un jour je le ferais je ne le savais pas à vrai dire. Je ne réponds pas à ses appels, d'ailleurs c'est limite du harcèlement vu le nombre que j'ai mais je pense qu'avec le temps il va comprendre qu'il me faut du temps , je peux pas pardonner, je pense même pas que je serais capable. Lui avouais je en me pinçant légèrement la lèvre inférieure.

Pendant la visite guidée, je m'ouvris naturellement à elle, en lui proposant de passer du temps ensemble, de faire des choses ensemble, partager des activités comme le ferait des sœurs. Même si la situation était délicate, elle n'était pas rétissante, et me rassurer elle à son tour. Ca me rassure, je suis contente de t'entendre dire ça. J'avais peur à la base qu'on ne trouve rien en commun. Lui confiais je en arborant un sourire sur mes lèvres.

On s'imaginait déjà défiler avec mes créations. Et aussi s'amuser avec ses peluches qui feraient les juges, elle avait l'air aussi folle et amusante que moi, et cela me faisait doucement rire. Oh j'espère qu'ils ne seront pas trop critiques comme juge et que cela leur plaira. Ajoutais je pour rentrer dans notre délire. C'était amusant d'avoir notre premier aparté toutes les deux. je lui répondis ensuite que je voulais être sa pompon girl personnelle . Ouai fin fait gaffe au paparazzi ils sont voraces! Lui répondis je en riant de bon cœur avec elle.

Elle prononçais ensuite le mot magasins et il ne m'en fallait pas plus pour sourire de nouveau et être en pleine forme. Je la suivais donc, écoutant la règle de vie de collocation qu'elle voulait que je respecte. Je concevais également que si j'amenais un homme dans mon lit c'est que cela serait sérieux sinon je ne le ferais pas, d'ailleurs c'était également un de mes principes. Je jouais donc carte sur table avec elle, étant d'un naturel sans gêne. Je suis désolée. Lui répondis je voyant sa tête outrée. Je voulais pas te porter préjudice. Ajoutais je mal à l'aise quelque peu. Je lui retournais ensuite son questionnement. Tu sembles gênée et évitée la question donc je me dis que un garçon te fait craquer. Connaissant bien les filles en générale qui raisonnait pas comme moi d'ailleurs, je me doutais qu'elle avait un petit faible pour quelqu'un ou du moins qu'elle était perturbée par un garçon; ou perdu sur ce qu'elle veut vis à vis de lui. Il est beau au moins j'espère! La taquinais je alors qu'elle semblait dans ses pensées.

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