(#)Sujet: Re: bad blood + nessa, rafe, wayne. | Mar 14 Juil - 22:50
'Cause, baby, now we got bad blood. You know it used to be mad love. So take a look what you've done, cause, baby, now we got bad blood.
Bon et bien la soirée de la veille semblait avoir été une soirée mémorable ! Je regrettais presque de n'en avoir aucun souvenirs ou presque. Je ne savais pas si je devais être heureuse d'avoir oublier aussi rapidement les menaces de ce pervers psychopathe de mes deux, ou si je devais ne pas l'être parce qu'avec ça, j'avais également oublier l'arrivé de Wayne dans cette histoire. Comment m'étais-je faite avoir par un parfait inconnu sur la plage à la soirée de l'été et réveillée à l'autre bout de la ville dans l'appart du garçon qui me détestait le plus au monde ? Des tonnes de questions me trottaient dans la tête, des questions que je fini par poser vivement, légèrement affolée par la situation. J'avais commencer par le questionner basiquement sur ce que je faisait là, qu'est-ce qui avait bien pu se passer la veille mais à la vue de son visage, ses questions là me semblaient tout à fait inutiles. Je m'étais précipitée vers lui et avait caresser son visage avec tendresse. Mes sentiments pour lui n'étaient plus à expliquer. C'était tout bonnement inexplicable de toutes façons, je ne le comprenais pas moi même. Avant lui je croyais avoir été amoureuse, vraiment amoureuse, mais même Eliott qui pourtant avait été le premier garçon dans le monde entier que j'avais laisser entrer dans mon coeur, même cette relation là, ses sentiments là n'étaient pas égales à ceux que je pouvait éprouvée pour Wayne Everden. Ca frôlait presque la folie, je vous jure. J'étais complètement et irrévocablement amoureuse de lui. Et même si je savais qu'au contraire de l'amour, lui ma haïssait de tout son être, ça n'y changeais rien. J'avais essayer je vous jure, j'avais essayer très fort de l'effacer. De le détester. Mais à plus je m'entêtais à le haïr et plus je me rendais compte que je l'aimais d'avantages. C'était un putain de cercle vicieux. Et parce que je savais ô combien lui me voyait comme la pire des traînées, j'essayais d'oublier cette image qu'il avait de moi en me saoulant et me droguant avec tout ce qui pouvait bien me passer sous la main. Il avait raison au final, une traînée, c'est ce que je devais être. Je m'étais convaincu que je ne valais pas la peine d'être sauvée et ne méritais pas de goûter au bonheur, encore moins après ce que j'avais pu lui faire. « Ce qui s’est passé ? Tu t’es foutu dans la merde, et moi avec, comme tu sais si bien le faire. » J'avais la tête baissée, je ressemblait à une enfant se faisant gronder à cet instant. La vérité ? Je voulais qu'il m'apprécie comme il l'avait fait autre fois mais tout ce que je faisait c'était l'énervé d'avantages à mon sujet. J'étais en colère, mais après moi seulement. « Je te pensais plus maligne que de boire un verre qu’un inconnu te propose. » Je n'avais rien répondu à sa première phrase, mais la seconde fit remonter quelques souvenirs. Dont le visage de cet homme, ses paroles se mirent à résonner dans ma tête.. Ses menaces.. La peur que j'avais pu ressentir à ce moment là.. Tout revenait comme une claque dans la figure et je perdis l'équilibre. Je me retiens de justesse à la table à côté de moi, puis me pince les lèvres avant de dire d'une voix basse : « J'étais.. J'étais cassée. Ok ? J'étais déjà bien défoncée avant qu'il ne débarque cet enfoiré. » Je relevais finalement le visage, pour le regarder de nouveau. Et bam, dans les dents Nessa. Il me fixait toujours avec ce regard de tueur, froid, distant. On pouvait clairement voir dans ses yeux à quel point il pouvait bien me détester. Je me sentais toute petite, comme à nue devant lui, je n'arrivais plus à ouvrir la bouche ou m'expliquer, c'était pourtant pas faute d'essayer. « Merci. » Finis-je par lâcher. Parce que je comprenais assez rapidement qu'il m'avait en quelques sortes sauvée de ce salop. Il me fusillait du regard, quand bien même, je plongeais le mien dans le sien et m'approchais de nouveau de lui, doucement. « Je suis désolée .. Pour tout. Pour tout ce que je t'ai fait. Je regrette, vraiment. Ton visage.. Je peux t'aider si tu veux. » Depuis gamine j'avais appris à soigner ce genre de plaies, quand c'était pas moi à qui mon père faisait gonfler les yeux et péter les lèvres c'était à Enaël, ou à ma mère, ou un autre de mes frères et soeurs. J'avais l'habitude des blessures et les siennes n'étaient vraiment pas jolies à voir. « Je sais, tu me hais de tout ton corps. Bien. Tu as toujours besoin d'être soigné. » Comme naturellement et par habitude, je me rendais en vitesse dans la salle de bain non loin de là de quoi chopper ce qu'il fallait pour soigner tout ça. Lui aussi était habitué des coups puisqu'il avait ce qu'il fallait. Je savais qu'il allait se refuser à ce que je l'aide, mais il fallait bien que quelqu'un le fasse et à vrai dire, j'avais besoin de savoir qu'il allait bien. C'était le moins que je puisse faire puisqu'il avait pris ses coups à cause de moi. Rapidement, j'étais de retour devant lui, posant le tout sur la table. J'imbibais un coton de désinfectant et tentait une approche, comme prévu, il se reculais. Je soupirais. « Wayne. S'il te plaît. »
Je ne savais pas ce qu’il lui avait pris pour accepter le verre d’un inconnu. Lorsque je pensais à la connaitre, oui, effectivement, elle aurait pu surement boire le verre qu’un mec sorti de nulle part lui proposait. Cependant, j’avais pu ouvrir les yeux sur sa vraie personnalité lorsque j’avais appris pour Noah et elle. C’était une jeune fille très maligne, débrouillarde, manipulatrice et je le pensais, méfiante. Quelle était alors l’explication pour s’être fait entuber aussi facilement ? Elle était peut-être déjà bien torchée qui sait. En fait, je n’en avais rien à foutre. J’aurais pu la laisser avec ce mec que ça ne m’aurait pas amoché la conscience ! Ou peut-être légèrement. C’est d’ailleurs ce doute qui m’avait poussé à agir. Et bien sûr le fait que j’avais besoin de me défouler.
J’étais peut-être forcé de devoir lui parler, mais je n’étais certainement pas obligé d’être courtois. Elle ne le méritait pas. Pas après ce qu’elle m’avait fait. Elle avait la tête baissée, comme si elle avait honte, ou je ne sais quoi. Je ne la comprenais vraiment pas. Pourquoi agissait-elle comme une gamine ? Elle m’avait pourtant démontré qu’elle était assez mature pour entuber les mecs qu’elle voulait. Oui oui, je m’étais renseigné sur elle, je n’étais pas le premier mec qu’elle avait essayé de plumer. Quelques gosses de riches en avaient fait les frais. Ce que je ne comprenais pas, c’est pourquoi elle m’avait choisi. J’étais loin d’être riche, même si par moments l’argent coulait à flots. La drogue surement. Elle n’était pas clean, elle avait surement dû se tourner vers moi pour ça. Une source illimitée de drogues.
Lorsque je lui affirmais que je la pensais plus maligne, celle-ci, au bout de quelques secondes se mis à perdre l’équilibre. Elle se rattrapait de justesse. Je m’étais contenté de la regarder, sans grande réaction. Je continuais simplement de fumer mon joint. J’avais un instant dirigé mon regard à travers la fenêtre, mais je retournais ce dernier rapidement sur Nessa puisqu’elle confirmait mes pensées, soit, qu’elle était déjà bien fracassée au moment des faits. Je ne répondis rien. Elle me remerciait ensuite, je tapotais le joint afin de faire tomber la cendre dans le cendrier. Le silence était mon deuxième prénom. La blonde enchaina en s’excusant. Elle me faisait une blague ? Si elle pense que de simple excuse allait me faire oublier le passé, non si lointain. Elle évoquait à la chaine mon visage. Je ne comprenais pas. Elle voulait m’aider ? Je n’avais absolument pas besoin de son aide. Tout ce dont j’avais besoin c’était de la voir partir, loin, très loin de moi. Je l’écoutais, alors que je commençais à ressentir les effets de l’alcool et du joint. Ça me détendait, Dieu merci. J’ouvrais la bouche afin de lui demander de se barrer de chez moi mais je n’eus le temps de rien puisqu’elle partit direction la salle de bain. Je t’en prie, fait comme chez toi ! Je soupirais en buvant le reste de mon verre. Je me le remplissais à nouveau de whisky dans la fouler. Elle revint dotée de tous mon attirail. Bandage, alcool, coton, pansements bref digne d’une pharmacie. Ce n’était pas la première fois que je revenais amoché à la maison. « Qu’est-ce que tu compte faire la ? » Elle s’approchait de moi, mais je reculais, méfiant. « Je n’ai pas besoin de ton aide, tu ne penses pas en avoir déjà fait assez Nessa ? » Voyant que cette dernière insistait, je soupirais une seconde fois. « Fait sa rapidement, histoire que tu te barres au plus vite. »
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(#)Sujet: Re: bad blood + nessa, rafe, wayne. | Mer 29 Juil - 21:24
'Cause, baby, now we got bad blood. You know it used to be mad love. So take a look what you've done, cause, baby, now we got bad blood.
Je me foutais de la plupart des gens et de ce qu'ils pouvaient bien penser de moi. Je me foutais des étiquettes qu'on pouvait bien me coller sur le dos, si je devais m'en soucier je n'avais pas fini. Je ne sais pas pourquoi, mais les gens adoraient me juger et surtout me détester, me critiquer. Comme dis plus haut, je m'en fichais pas mal. J'm'en contre fichais sauf, quand la personne à me juger était quelqu'un en qui je tenais. Je crois qu'il n'y a rien de pire au monde que de subir le regard froid, dégoûté et remplis de haine d'une personne qui compte énormément à vos yeux. Je le sais bien, puisque je le vit à l'instant. Ce que je ressentais pour Wayne était indescriptible tellement c'était fort et vrai. Quand on ressent ce genre de trucs, généralement, c'est quand l'autre personne ressent la même chose et qu'on peux vivre heureux et amoureux jusque la fin des temps ? Non ? Bon. J'étais pas vraiment du genre à croire en ses conneries de comtes de fées de toutes manières. Et puis je savais que j'avais tout gâché. Cette nuit passée avec Noah avait ruiner toutes mes chances qu'un jour Wayne se mette à ressentir un centième de ce que je pouvais bien moi, ressentir pour lui. Tout c'était évaporer, le plus infime petit espoir pour un moment d'égarement. Une petite heure. Quand on y pensais c'était tellement niqué tout ça. Littéralement en plus. Je me sentais idiote, mais je savais qu'au fond c'était la vie qui me rappelais à l'ordre. Un genre de "hey Nessa, tu croyais pouvoir être heureuse ? être aimée ? laisse moi te faire voir de quoi je suis encore capable." « Qu’est-ce que tu compte faire la ? Je n’ai pas besoin de ton aide, tu ne penses pas en avoir déjà fait assez Nessa ? » Pour la première fois, je soutenais son regard. Je l'avais mérité celle là, mais sur le coup je me souciais moins de ma connerie que de son visage. Il avait besoin de nettoyer tout ça, j'étais cassée mais moi, je n'essayais pas encore de me saouler au whisky donc je ferait ça proprement. Connaissant Wayne j'étais persuadé que livré à lui même il n'aurait pas pris la peine de s'occuper de ses blessures. Il c'était battu pour moi, du moins, j'en était la raison. Je me doutais qu'il ne l'avait pas fait pour me protéger, j'aurais aimer le penser, mais je savais que ce n'était pas le cas. Il m'avait clairement fait comprendre que je ne représentais absolument rien à ses yeux, et qu'il se fichait complètement de ce qu'il pouvait bien m'arriver. Mais moi je ne me foutais pas de ce qui pouvait lui arriver à lui, alors j'insistait et il fini par céder. « Fait sa rapidement, histoire que tu te barres au plus vite. » J'eu envie de soupirer à mon tour, mais je me retiens et m'approche de lui. Je commençait donc par nettoyer les plaies dont le sang qui avait eu le temps de sécher et qui n'était pas des plus jolis à voir. J'y allais doucement, mais je savais parfaitement ce que je faisait. Mon souffle était court, parce que l'ambiance c'était clairement assagie. Il n'y avait plus un bruit dans le petit appartement si ce n'était celui de nos respirations. Je n'étais pas sûr de préféré ce silence à ses reproches, mais je faisait avec. A un moment donner, je dû m'attaquer à la commissure de ses lèvres, sa lèvre inférieur était légèrement fendue et l'effleurée de ma main me donnais de léger frissons. Je me penchais pour être à sa hauteur et sans m'en rendre compte, nos regards se croisaient. Je plongeais complètement dans son regard, ne m'intéressant plus du tout à ses blessures. Ses grands yeux bruns que j'aimais tant. Ceux qui me faisait espérer que derrière toute cette haine, il y avait encore une petite chance pour que Wayne, mon Winnie, me pardonne un jour. Sans que je ne m'en rende compte, le coton avait glisser de mes doigts et j'effleurait ses lèvres, simplement avec le bout de mes doigts. Je crois que je n'avais jamais eu plus envie de quoique ce soit au monde que d'y déposer les miennes à cet instant. Et puis ce moment furtif et bien trop court à mon goût s'arrêtait là. Wayne avait saisi mon poignet sans détourner le regard. Ce regard, que j'avais cru reconnaître le temps d'une seconde avait changer de nouveau et il était froid à nouveau. Il me glaçait sur place une nouvelle fois. J'essayais de me détacher de son emprise, mais il serrait bien trop fort. Et puis son haleine était un mélange de whisky et de joint, il commençait à serrer trop fort et me faire mal. Je grimaçait alors légèrement. « Tu me fait mal.. » Articulais-je doucement. Mais il ne bougeais pas. Alors je replongeais de nouveau mon regard dans le sien. « Wayne ! Tu m'fait mal ! » M'exclamais-je en élevant légèrement le ton et ne le quittant pas du regard. On aurait dit une sorte de "déjà vu". Vous savez, ces instants déjà vécu. Je me retrouvais des mois plus tôt, dans l'appart' de Noah la rue en face, quand Wayne m'avait retrouver après que je lui ai voler de la drogue et tenter de l'arnaquer. Même à cet instant là, alors qu'il m'avait fait peur, je savais qu'il ne me ferait pas de mal. Parce que cette chose que nous avions entre nous, ses sentiments même s'ils n'étaient que physiques à l'époque, étaient déjà présents. Désormais honnêtement, je n'étais plus sûr de rien. Même plus sûr comme je l'étais pourtant au paravent qu'il ne me ferait aucun mal.
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(#)Sujet: Re: bad blood + nessa, rafe, wayne. | Sam 8 Aoû - 22:55
Je n’arrivais définitivement plus à la cerner. En admettant que j’avais pu le faire un jour. Elle agissait comme si elle tenait véritablement à moi. Elle s’était excusé, et le pire dans tout ça c’est qu’elle paraissait sincère. Je ne comprendrais pas. Quel était son but ? Ou voulait-elle en venir ? Game over, ne l’avait-elle pas compris ? Si ce n’était qu’un jeu pour elle, pourquoi continuait-elle de lancer les dés ? Quoi qu'il en soit, une chose était sûr, c’est que je me méfiais désormais de celle-ci comme la peste. Des excuses ne servaient à rien. Lorsqu’on me décevait, il était bien rare que je pardonnais. De toute manière, j’avais aussi une part de responsabilité dans tout ceci. Je n’aurai jamais dû descendre ma garde. Quel abruti j’avais été sur ce coup-là. M’attacher à une fille qui vous à voler en premier lieu. J’étais même le roi des cons. Après tout, c’était peut-être amplement mérité. Ou justifié pour une fois. La vie voulait peut-être me faire reprendre raison. NE FAIRE CONFIANCE A PERSONNE, NE JAMAIS LAISSER TOMBER SA GARDE. C’est bien ce que j’avais appris, et ce, déjà très jeune. La vie était une succession de déception. Des étapes qui vous brisaient une à une, toujours plus profondément.
Qu’est-ce que j’étais en train de faire ? Pourquoi cette gamine était encore en ma présence ? Dans mon appartement qui plus est. Je dérapais à tous les niveaux avec cette blonde. Après tout ce qu’elle avait fait, tout le bordel qu’elle avait causé dans ma vie, je la laissais là. Le plus simplement du monde, à discuter et se balader chez moi comme bon lui semblait. Elle méritait que je la dégage à coup de pied dans l'cul. Je n’avais pas besoin d’elle. Je ne le voulais pas. J’avais la gueule en sang, et alors ? À l’entendre j’allais crever sur place. Ce n’était pas la première fois que ça m’arrivait, et surement pas la dernière. Je pris sur moi après plusieurs de ses tentatives. Cependant, je lui précisais bien de se dépêcher qu’elle puisse foutre le camp. Sa présence m’horripilait. Mais c’était surtout car l’avoir près de moi me rendait confus. Elle me faisait énormément cogiter, et la plupart du temps, me faisait réagir non pas comme je le voudrais. C’était très énervant.
Le silence régnait. Pour une fois dans sa putain de vie, celle-ci arrivait à se la fermer. C’était reposant, même si la voir si près de moi, la sentir me toucher était assez frustrant. Je n’avais pas prévu d’avoir à nouveau l’occasion d’être à ses côtés. Je grimaçais lorsqu’elle désinfecta la commissure de ma lèvre. Lorsque je la sentis se pencher, je tournais mon regard vers celle-ci, alors qu’elle en faisait de même. Elle cessa toute activité, se contentant de me regarder. À quoi elle jouait putain ! Ne comprenait-elle pas que ça ne marchait plus avec moi ce petit jeu ? Me pensait-elle aussi faible pour tomber à nouveau dans le panneau avec un simple échange de regards ? Je tentais en vain, de la déchiffrer, de lire à travers son âme en gardant mon regard plongé dans le sien. L’alcool et la drogue ne m’avaient pas aidé dans ma tâche. Je pense que j’avais eu mon compte de ce côté là. Puis je n’avais pas dormi depuis plus de 24 heures, vous vous doutez que j’étais dans un état misérable. Une prise de conscience, ou une folie soudaine me fis attraper violemment son poignet. Elle était toute à moi, personne n’avait l’air de se soucier d’elle, je pouvais en faire ce qui me chantait. Je pouvais littéralement sentir ma haine sortir des profondeurs de mes entrailles. Je ne faisais pas attention à ce qu’elle me disait, j’avais fais abstraction de tout ce qui m’entourait, je réfléchissais, ou délirais, peut-être les deux. Au bout d’un instant, je repris comme conscience, je la lâchais, puis me levais. Je m’approchais de la fenêtre de la cuisine, regardant à travers, faisant dos à celle-ci. « Rentre chez toi Nessa. » Je pouvais très clairement la "voir" ou plutôt l'entendre hésiter. Au bout d'un instant je l'entendais s'éloigner de ma personne, puis de quitter les lieux.