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 Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)

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(#)Sujet: Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)  |   Mar 28 Juil - 0:39

Posté dans la salle de réception, j’écoutais attentivement chacun des mots prononcés par le chef de rang puis ceux du maître d’hôtel. Je n’étais pas très à l’aise et mon anxiété me poussait de temps en temps à perdre le fil de la conversation. Toutefois, je faisais mon maximum pour rester concentré. Cette soirée était importante pour moi. J’avais donné ma parole lors de la fin de ma cure de désintox que j’allais reprendre ma vie en main, notamment en trouvant un emploi stable. Il y avait beaucoup d’informations et d’instructions à retenir. D’autant plus, que je n’aurais pas un seul poste à gérer ce soir mais deux. C’était un essai et j’étais mit à l’épreuve. J’allais devoir me montrer professionnel, rapide, poli et irréprochable. Au final, je me fichais de savoir si on me garderait comme serveur ou voiturier. Je voulais juste prouver que je pouvais y arriver et qu’une nouvelle vie débutait pour moi, loin du monde des escorts. Après plus d’une vingtaine de minutes à écouter, ils terminèrent par nous demander d’aller tous rejoindre nos postes. Ce soir, nous attendions un grand nombre de personnes mais ce n’était pas exceptionnel. Le restaurant affichait toujours complet et il y avait des réceptions régulièrement. L’hôtel était prestigieux et c’était une raison de plus pour moi d’être à la hauteur du rôle qui m’étais confié. Je m’étais dirigé vers la sortie avant de sentir les mains d’un homme remettre mon nœud de papillon droit. Il me fit un regard désapprobateur puis me fit signe d’y aller sans perdre plus de temps. J’avais obéit sans sourciller. Ce n’était pas le moment pour moi de faire des vagues. Je débutais par le poste de voiturier. On me montra rapidement les gestes à avoir avec les premiers clients et je restais attentif au moindre détail. La position des mains, le ton employé, le débit de parole, le sourire, la façon d’ouvrir la portière et la rapidité. C’était assez simple à première vu pour assimiler tout ça. Mes mains étaient moites et je transpirais à cause du stress. Par chance, ça ne se voyait pas et je portais des gants blancs. Le vent était assez frais ce soir et mon immobilité me frigorifié. C’est la raison pour laquelle, j’avais estimé être prêt à faire mon premier client. Un balai de voitures arrivait et je voulais mettre la main à la pâte. La voiture suivante était magnifique, un vrai bijou. Tous mes collègues du soir me regardaient avec des sourires moqueurs comme s’ils espéraient que j’allais me planter. Je m’étais dirigé vers la porte du côté passager pour l’ouvrir et tendre ma main à la femme qui s’y trouvait assise dans le but de l’aider. Je n’avais pu apercevoir que ces cheveux blonds avant qu’elle ne sorte totalement de la voiture. Madison. Il avait fallu que ça tombe sur elle. Ma première voiture. J’avais envie de prononcer quelques gros mots tout en m’enfuyant avant de finalement lâcher sa main. J’étais rentré en mode automatique pour me reprendre. « Passez une bonne soirée, madame. » Je ne la regardais pas dans les yeux mais dans le vide alors que je refermais la portière puis me dirigeait vers le côté conducteur pour aller au volant de la voiture à la place d’un homme. « Merci, monsieur. » Je pénétrai dans la voiture, appuyai sur la pédale et je m’éloignai de l’entrée pour aller garer la voiture sur le parking un peu plus loin. J’espérais ne pas avoir fait d’erreur et que mon malaise ne s’était pas trop fait ressentir.



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(#)Sujet: Re: Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)  |   Mar 28 Juil - 4:09


∞ ce n’est pas le bon moment pour une explication.

k e n n e th . m c c a l l i s t e r .  f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .


Le nouveau programme que je suivais à l’hôpital me donnait de nouvelles obligations. Ils m’ont accordés une jolie faveur mais  à certaines conditions. Je serais diplômée plus tôt mais seulement si je fais ce qu’ils me demandent. Je n’aimais pas tellement avoir cette épée de Damoclès au-dessus de ma tête mais j’avais fait un choix et je devais m’y tenir.
C’est pourquoi, j’étais montée à bord d’une Ferrari. Pas n’importe quelle Ferrari, la Ferrari du docteur Wallace. Titulaire et actionnaire de l’hôpital. Je devais en sa compagnie essayer d’obtenir de nouveau fond pour l’hôpital et je devais bien entendu jouer de mon charme. Ainsi, je m’étais vêtue d’une robe rouge cintrée au niveau de la taille. Le tissu tombait parfaitement bien sur mes jambes. On pouvait d’ailleurs en apercevoir une par moment puisqu’il s’agit d’une robe ouverte. C’était bien une robe de haute couture. Je devais être la plus belle possible. Et c’est bien pour ça que je n’avais pas hésité à mettre ma parure de bijoux Swarovski et une paire de Louboutin, sans oublier ma pochette Chanel.
L’hôpital m’avait payé le coiffeur et la manucure. J’avais limite l’impression d’organiser moi-même la réception de l’année. Cependant, ce n’était pas le cas. J’étais là en mission et récolter de l’argent pour l’hôpital est une bonne chose. Je dois mettre toutes les chances de mon côté.
En arrivant devant l’hôtel, je m’étais mise à rire à cause d’une plaisanterie du docteur Wallace. Reprenons notre sérieux docteur, on doit assurer ce soir ! Souriais-je alors en laissant le voiturier attraper ma main pour me faire sortir du véhicule. Cependant, lorsque je découvris Kenneth mon sourire disparût presque automatiquement. C’était une plaisanterie de mauvais goût ? Je le pensais hors de Miami ! La dernière fois que j’ai vue Geane, elle n’avait aucune nouvelle. J’étais égarée. Si égarée que je n’avais pas eu le temps de réagir. Je ne m’attendais pas à le voir.   « Passez une bonne soirée, madame. » Dit-il rapidement avant d’entrer dans le véhicule coter conducteur. Je l’avais alors regardé un instant mais lui n’avait pas tourné son regard vers moi. Il était juste partie. Comme il l’a toujours fait. Sauf que cette fois, il ne pouvait pas partir bien loin.
« Richard, je vous rejoins plus tard. Je viens de m’apercevoir que j’ai fait tomber ma bague dans la voiture. Je vous rattrape ! » Lui souriais-je avant de marcher à une allure vive malgré mes talons en direction du parking.
La Ferrari était garée. Kenneth n’était pas encore sortit. Ça ne m’étonnait pas, il cherchait surement à gagner du temps. Toutes fois, je ne lui laisserai pas une minute de plus ! Je pense qu’il a eu assez de temps comme ça.
J’avais donc ouvert la portière côté passager avant de m’installer à l’intérieur, à côté de lui. Seul le frein à main nous séparait. Néanmoins, ça ne suffira pas pour m’empêcher de confier ma façon de penser. Il tourna sa tête vers moi et sans réfléchir, je lui avais balancé ma pochette dans le visage.
En effet, j’étais furieuse et je lui en voulais plus que jamais. Et c’est pour cette raison que ma douce main partit ensuite se déposer violement contre sa joue. « Je te déteste. » Lui balançais-je alors en le regardant. Ok, c’était faux mais je ne lui dirais pas. Il peut penser que je le haïs, c’est tout ce qu’il mérite. « Tu es un peureux, un fauche ton !  Et  t’es clairement pas celui que je pensais que tu étais. » Lui dis-je en le regardant. J’étais en colère et je comptais bien lui faire savoir… J’avais d’ailleurs nerveusement passé ma main dans mes cheveux avant de reprendre la parole après avoir soupiré. « Laisses tomber, c’est ridicule ! Je ne sais pas ce que je fiche dans cette voiture ! » Ajoutais-je finalement avant d’ouvrir la portière et de sortir de la Ferrari dans le but de rejoindre la soirée. Cet homme s’est comporté comme un abrutis de première catégorie et moi je continue de lui donner de l’importance Mais qu’est-ce qui cloche chez moi ? Je comprends toutes ses citations sur l’amour aujourd’hui. Quand on aime, on fait des choses stupides et on agit stupidement. Je m’en rends bien compte. Je n'aurai pas du le suivre, j'aurai du l'ignorer. Mais peut-on ignorer quelqu'un qu'on aime ?

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(#)Sujet: Re: Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)  |   Mar 28 Juil - 23:48

C’était la pire chose qui pouvait m’arriver pour mon premier jour de travail. En réalité, ce n’était même pas mon premier jour mais un simple test. Si je ne réussissais pas à être parfait en tant que voiturier ou serveur, il ne m’embaucherait pas du tout. La pression était à son maximum et il avait fallu qu’elle débarque ce soir-là, précisément. Le destin était une grosse merde. J’avais essayé de rester professionnel mais j’étais embarrassé au point que j’étais persuadé d’avoir commis une erreur sans m’en rendre compte. Je le savais et ça me bouffait l’esprit petit à petit au point de me déconcentrer quand j’avais appuyé sur la pédale. La voiture était partie assez vite, un peu trop. Je pourrais sans doute expliquer pour ma défense que je n’avais pas vraiment l’habitude de conduire des Ferrari à chaque fois que je voulais faire une course. Mais ce n’était pas une excuse. J’étais nerveux et c’était le vrai problème dans cette histoire. J’avais choisit une place au hasard avant de poser ma tête sur le volant. Quelques insultes sortaient de ma bouche alors que je tentais de me calmer et de faire redescendre le rythme de mon cœur. Encore une minute et je serais sûr qu’elle serait à l’intérieur et non dans mon champ de vision. En parlant de ça, je risquais de la croiser plus tard quand je ferais le service. Cette soirée était déjà une catastrophe mais il me suffirait de l’éviter. Ce n’était pas très compliqué. Enfin ça, c’était avant que la tornade Madison ne refasse son apparition en rentrant dans la voiture et en me balançant sa pochette au visage. Je n’avais même pas eu le temps de m’en remettre que sa main s’était écrasée violemment sur ma joue. Je savais que j’étais responsable mais je ne pouvais pas m’empêcher d’être en colère et de vouloir lui rendre la monnaie de sa pièce. J’aurais voulu rester calme et prouver que j’avais changé mais j’avais de plus en plus de mal à me contenir. « Je te déteste. » Ça, je m’en doutais un peu. Elle aurait donc pu s’abstenir de me foutre une baffe si c’était simplement pour me dire ça. « Tu es un peureux, un fauche ton !  Et  t’es clairement pas celui que je pensais que tu étais. » A ce moment, on aurait dit Geane et ce n’était clairement pas un compliment. Elle ne me laissait aucune chance de m’expliquer. Elle frappait et criais directement. De plus, je ne sais pas à quoi elle s’était attendue avec moi. J’avais fait ce que je fais toujours. Je n’avais jamais caché qui j’étais à part peut-être un ou deux secrets comme mon métier d’escort. « Laisses tomber, c’est ridicule ! Je ne sais pas ce que je fiche dans cette voiture ! » Je mourrais d’envie de lui dire que je ne savais pas ce qu’elle fichait ici non plus mais je m’étais contenté de la laisser sortir de la voiture en tentant de me contrôler. Respire. Inspire. Res… Oh et puis merde. Elle est tout de même gonflée. Je ne sais pas ce qui s’était passé dans ma tête lorsque j’avais attrapé la pochette qu’elle avait laissé dans la voiture, que j’étais sortit à mon tour et que je la lui avais lancé de toutes mes forces en la visant. Je l’avais regretté à la seconde où elle s’était retournée vers moi et ma seule réaction avait été d’aggraver les choses. « J’espère que vous n’avez rien oublié d’autres, madame. » dis-je en m’approchant d’elle avec un petit air à la fois innocent et arrogant. « Vous devriez faire attention à vos affaires. » lui conseillais-je avant de rejoindre mon poste. La soirée allait être compliquée mais je n’allais pas me laisser faire aussi facilement.



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(#)Sujet: Re: Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)  |   Mer 29 Juil - 0:44


∞ ce n’est pas le bon moment pour une explication.

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Je n’aurai jamais dû venir ce soir. Oh non, j’aurai dû me défiler parce que le revoir à eu l’effet d’une bombe. Hiroshima n’est rien à côté de ce que ça m’a fait. Et concrètement, j’ai perdu tous mes moyens en quelques secondes.
J’ai eu le souffle coupé, la respiration saccadée et une grosse douleur à la poitrine. Mais aussi l’envie de lui arracher tous ses organes. Je suis furieuse, voire enragée après ce crétin. J’ai envie de le mordre, de lui arracher la tête et donner ses ossements à un chien. Mais ce qui reste le plus hilarant dans tout ça c’est que j’en viens à me dire que je préférai l’époque où je ne l’appréciais pas du tout. L’époque où je pouvais le haïr sans avoir l’impression d’avoir un couteau en plein cœur, l’époque où j’aimais le provoquer. Oui, cette époque où j’étais la pire des garces et que j’emmerdais le monde entier.
Mais malheureusement, les choses ont changés. Je suis tombée amoureuse de cette ordure et je suppose que je ne pourrai jamais réellement le détester. Néanmoins, je ne lui dirais pas. Non, c’est bien trop facile. Il peut penser que je le hais et j’aimerai même qu’il pense que je veuille vraiment le tuer avec la paire de Louboutin que je porte au pied.  C’est pourquoi, je lui avais lancé ma pochette au visage avant de le gifler et de lui dire ce que je pensais. Enfin… de manière simplifié. Parce qu’il est évident que je n’ai pas dit un quart de ce que je pense à cette chiffe molle.
Non, au lieu de lui dire ce que je pense au plus profond de moi, j’ai lâché l’affaire. Je suis sorti de cette Ferrari en oubliant ma pochette. J’étais déterminée à retourner auprès de Richard. Cependant, alors que je marchais en repensant au moment où j’ai aperçu son regard, je reçu quelque chose sur la tête. J’avais légèrement grimacée de surprise avant d’émettre un léger gémissement de douleur. Et en me retournant, c’est Kenneth que j’apperçu une nouvelle fois. Je m’étais contentée de le regarder un instant dans les yeux. J’étais déçue et je pense que ça pouvait se voir.  J’avais inspirée pour me canaliser avant de me baisser légèrement en posant ma main sur la cuisse qui apparaissait dans ma robe fendue. Je m’étais même pincée la lèvre pour éviter de dire quoi que ce soit. Je devais à tout prix me calmer parce que je pense bien que je suis capable d’engager une bagarre avec lui tellement je lui en veux. « J’espère que vous n’avez rien oublié d’autres, madame. » Dit-il en approchant de moi d’un air insolant et innocent. Comme si de rien n’était… Je m’étais relevé pour me mettre à sa hauteur afin de poser mon regard sur lui. « Vous devriez faire attention à vos affaires. » S’était-il ensuite contenté de rajouter avant de retourner à son poste je suppose puisqu’il était de nouveau auprès des autres voituriers.
Quant à moi, j’avais croisé le regard de Richard alors que je m’apprêtais à riposter. J’avais donc de nouveau inspirée pour me détendre avant d’avancer vers lui. J’ai été longue, excuses moi.  Lui souriais-je alors pour cacher ce qui se passait réellement ici. Il me souriait et déposa sa main sur le bas de mon dos pour me faire avancer en sa compagnie.
Une demi-heure plus tard, l’ensemble des invités étaient arrivés dans la salle. Tous avec leur champagne à la main. Nous avions écouté de nombreux toasts, j’avais écouté de nombreux hommes parler et je m’étais même forcée à sourire comme une potiche au bras de Richard. Oui, je lui tenais le bras comme si nous étions mariés. Cela permettait de lui donner plus de crédit et plus d’impact lors des négociations. Pour le moment, deux personnes ont visiblement l’intention de faire un don à l’hôpital et il y aura plusieurs zéros. J’avais de quoi me réjouir. Cependant, même si je fessais mine d’être heureuse, d’être contente et souriante, mes pensées n’étaient destinées qu’à une seule personne : Kenneth. Il est décidément prêt à me gâcher la soirée. Quand il n’apparaît pas au moment où je m’y attends le moins, il vient s’introduire dans ma tête et parasiter mon esprit. Cet homme est incroyable. « Qu’en pensez-vous docteur Campbell ? » Souriait l’homme d’affaire qui nous fessait face. Néanmoins, aucune réponse de ma part. Je repensais à lui, encore. Je n’avais jamais cessé de penser à lui depuis que je l’ai croisé. Je repensais à son nœud de papillon. Il était droit quand il m’a fait sortir de la Ferrari mais il était de travers lorsque je me suis retournée après qu’il m’ait jeté ma pochette sur la tête. Il a osé me lancé ma pochette sur la tête ! Non de dieu, cet homme me rend folle et causera un jour ma mort.. Mais il faut quand bien avoué qu’il était sexy dans sa tenue de voiturier. Oui… Il était séduisant et son nœud de papillon…le rendait….à croqué… Je commençais à sourire d’avantage sans m’en rendre compte. « Docteur Campbell ? Docteur Campbell, vous êtes avec nous ? Ajouta le jeune homme tandis que Richard me regard d’un air interrogateur.
« Mais oui mon chère monsieur ! Je regardais votre splendide cravate. Elle a attiré mon attention, je pense acheter la même pour Richard. » Souriais-je avec douceur avant que l’on nous informe qu’il était temps de prendre place pour débuter le diner.
Richard et moi étions donc partis nous asseoir à la table numéro 6 où il y avait nos noms sur des étiquettes. Et sans que je ne les vois arrivés, une armada de serveur étaient dans la salle pour prendre nos commandes.

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(#)Sujet: Re: Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)  |   Jeu 30 Juil - 0:47

La cadence du rythme des battements de mon cœur avait fini par ralentir de minutes en minutes. Je ne pouvais pas m’énerver comme je le faisais autrefois. J’avais changé et c’était le moment de le prouver. Jusqu’à présent, je n’avais pas commis de fausse note mais pour une raison inconnue, je m’étais laissé totalement déstabilisé en présence de Madison. Son retour dans ma vie n’était pas prévu, je ne me sentais pas encore prêt à l’affronter pour l’instant. D’autant plus que je savais qu’elle m’en voulait énormément et qu’elle n’était pas prête à oublier tout ça. Ce qui me tracassait le plus, c’était de ne pas savoir l’origine exacte de sa colère. Est-ce que c’était la façon dont j’avais tout quitté la première fois sans prévenir pour me détruire en Thaïlande ? Etais-ce pour mon intrusion dans l’hôpital pour aider Edward avant de disparaitre une seconde fois ? Ou bien parce qu’elle connaissait la vérité sur les mensonges que j’avais dit avant mon départ ? Je ne m’inquiétais pas trop pour celui de mon métier. C’était mes affaires et je n’avais pas de compte à lui rendre. Je ne l’avais pas trompé puisque nous n’étions pas ensemble et j’avais le droit de coucher pour de l’argent si ça me plaisait à ce point là. Par contre, j’avais mit le feu à la maison de Sebastian en tentant de tuer ce gosse de riche et elle en avait payé les conséquences à ma place. C’est d’ailleurs pour cette raison que je m’étais enfui après l’avoir évité pendant des jours. Je n’avais pas assumé de la voir dans cet état par ma faute et je ne l’assumais toujours pas. C’était même horrible de se l’imaginer et de sentir cette culpabilité grandir à nouveau en moi. Elle avait dû souffrir le martyr et je n’avais rien fait pour empêcher ça. Mes pensées et mes sentiments s’entrechoquaient alors qu’un nœud se formait dans mon estomac. Je détestais cette sensation. Par chance, le balai des voitures n’était pas terminé. Je n’avais pas terminé et j’avais du pain sur la planche. Ça m’empêcherait de réfléchir sans arrêt. Les mêmes gestes étaient répétés sans cesse et je tentais de tout faire à la perfection. Malgré la situation, je voulais cet emploi et je me battrais pour l’obtenir même si rien n’aboutissait au final. Je ne voulais pas avoir un goût d’inachevé et ne rien regretter.
Après plus d’une trentaine de minutes, le tempo semblait avoir nettement ralentit. Je sentais la plupart de mes muscles se refroidir et un frisson me parcourait le corps. Ce n’était vraiment pas un temps idéal, ce soir. Alors que je commençais à ne plus sentir l’un de mes doigts, un homme posa sa main sur mon épaule et me signe de rentrer à l’intérieur pour la seconde partie. Le service. Là aussi, j’avais devoir être impeccable. J’étais passé dans les vestiaires pour changer d’uniforme en deux minutes avant de ressortir pour rejoindre les cuisines. On m’expliqua deux ou trois informations supplémentaires en me désignant une table que j’allais devoir servir ce soir. La sixième. La plupart des serveurs en avaient au moins deux mais je suppose que je devais faire mes preuves. Je me contentai d’approuver de la tête puis j’attendis avec les autres serveurs que le coup d’envoi soit donné. Je devais juste prendre des commandes pour l’instant en me souvenant du plat du jour. Ce n’était rien de dramatique et je l’avais déjà fait dans le passé dans un restaurant moins prestigieux au bord de la place. Toutefois, cela restait le même job. Je m’étais avancé dans la salle puis je m’étais dirigé vers la table que l’on m’avait attribuée d’un pas assuré. Je ne l’avais pas reconnu tout de suite. Madison. Elle était dos à moi et je ne voyais que ces cheveux et son dos. Seulement, il ne m’en avait pas fallu plus pour savoir qu’il s’agissait bien d’elle en m’approchant. J’avais envie de faire demi-tour et de supplier pour avoir une autre table. Seulement, ça ferait mauvais genre. Je ne me sentais décidemment pas à l’aise en sa présence. Je ne pouvais même pas la regarder dans les yeux et j’étais bien content qu’elle soit dos à moi. « Messieurs, Mesdames, je serais votre serveur pour la soirée. Le Chef vous informe que son plat du jour est un magret de canard émincé à la gasconne en cocotte sur son lit de pommes de terre aux oignons. » Avais-je dit dans un premier temps. Je sentais que je parlais un peu vite à cause de la nervosité. Je respirais donc un bon coup en regardant les invités sans m’arrêter sur Madison. « Avez-vous fait votre choix ? » les questionnais-je en plaquant un sourire hypocrite sur le visage. J’avais tout naturellement commencé à écrire en entendant les premières envies et par chance, ils étaient presque tous convaincu par le plat du jour. Quand ce fût au tour de Madison, je n’avais pas pu faire autrement que de la regarder. Elle était plutôt jolie ce soir. Je ne l’avais sans doute pas remarqué quand je lui avais balancé sa pochette. Je me demandais si elle sortait avec ce gars qui était le propriétaire de la voiture. Sans doute, un médecin. Les médecins finissent toujours par sortir ensemble ou au moins faire l’amour. Bailee m’a fait regarder au moins deux saisons de Grey’s Anatomy. « Madame ? Je vous écoute. »




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(#)Sujet: Re: Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)  |   Jeu 30 Juil - 2:48


∞ ce n’est pas le bon moment pour une explication.

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J’avais sans cesse cette image de Kenneth avec son nœud de papillon. Par moment, je m’imaginais même le remettre correctement comme si de rien n’était, comme si nous étions proches comme nous pouvions l’être dans le passé. Oui, comme à l’époque où je pouvais lui toucher le bras, l’épaule ou encore lorsque je pouvais le prendre dans mes bras et sentir son odeur, parfois parfumée. Et forcément, j’imaginais ensuite la fois où je l’ai embrassé pour la première fois. C’était chez lui, le jour du blackout, de la saint valentin et de mon anniversaire. J’étais heureuse du cadeau que je m’étais faite devant les yeux d’Edward et d’une amie à la chevelure dorée. Cependant, ce soir-là, Kenneth a décidé de nous la faire à l’envers durant l’action vérité pour qu’on sorte de l’appartement et qu’il puisse le verrouiller. Et depuis ce jour, je vais de déception en déception avec lui. Il me déçoit toujours plus à chaque fois et il me met de plus en plus en colère. Son comportement n’était pas respectueux et il me donnait l’impression de manquer de considération envers moi.
En repensant à ça, j’avais immédiatement reperdu mon sourire et je ressentais de nouveau de la rancune envers Kenneth. C’est pourquoi, je m’étais mise à sourire faussement de nouveau pour cacher mon malaise de ce soir. Je voulais faire bonne figure.  Je regardais donc Richard qui était d’humeur blagueuse ce soir. « Au restaurant, le garçon demande au client : comment avez-vous trouvé le beefsteak ? Le client lui répond : tout à fait par hasard, en soulevant une frite ! » Je m’étais mise à rire nerveusement en entendant ça. Comment peut-on sortir des blagues aussi nulles que celle-ci ? Je riais mais je me fichais de lui. Je mourrai d’envie de lui dire à quel point cette blague n’était pas à mon goût mais je ne pouvais lui faire honte devant les autres personnes présentes à cette table. Je m’étais donc contentée de le regarder en arquant un sourire pour lui faire passer le message.
Seulement, je sentis une présence derrière moi et je reconnu sans aucune hésitation la voix de Kenneth. J’avais donc arrêté de sourire un instant en posant la main sur ma fourchette. J’étais nerveuse et j’essayais de me contrôler. Je devais rester sereine, je ne pouvais pas me permettre de m’emporter devant ces gens-là.   « Messieurs, Mesdames, je serais votre serveur pour la soirée. Le Chef vous informe que son plat du jour est un magret de canard émincé à la gasconne en cocotte sur son lit de pommes de terre aux oignons. » C’est ce qu’il avait dit rapidement avant d’ajouter : « Avez-vous fait votre choix ? »  Je sentais les battements de mon cœur s’accéléré de plus en plus. J’avais même la sensation d’avoir le gorge serrée. Oui, je venais de me racler la gorge en pensant : « J’ai bien envie de lui enfoncer quelque part son magret de canard émincé à la gasconne ! » Heureusement que personne ne pouvait m’entendre, j’aurai eu l’air d’avoir un comportement déplacé.
Néanmoins, j’avais envie de faire quelque chose contre Kenneth. J’avais envie de continuer cette bataille que nous menions depuis que nous nous sommes croisés ce soir. Oh ça oui, j’avais envie de poursuivre. Pour cela, je n’avais pas trouvé meilleure idée que de mettre ma main sur celle de Richard pour l’entremêlé. Richard ne me plait pas du tout et je suis bien consciente que ce geste lui fera penser l’inverse mais sur le coup, je ne sais pas ce qui m’a pris. C’est bien la seule chose qui me soit venu en tête. « Ce sera pour moi: coude de homard en fin tartare d’algue, sur une vinaigrette citronnelle mon cher. » Avait alors répondu Richard. Mon dieu, son langage me donnait envie de vomir. C’est l’une des choses que je déteste chez les personnes de mon milieu. Ils ont cette façon de parler insupportable.
Lorsque ce fut mon tour, Kenneth me regarda. Je sentais son regard me fixé mais je n’avais rien dit. J’essayais de me contenir. J’essayais de ne pas le regarder non plus pour la simple et bonne raison que je craignais de ne pas pouvoir me contrôler d’avantage. Je suis si furieuse après lui que je serais bien capable de m’emporter devant toute cette table. «  Madame ? Je vous écoute. » Il continuait de me fixer et je détestais ça. Il attendait ça réponse et je n’avais envie de lui répondre. Cependant, lorsque Richard passa son bras autour de moi pour déposer sa main sur mon épaule, je pris la parole de réflexe car je ne m’attendais pas à ce qu’il fasse un tel geste. « Magret de Canard. » Répondis-je en oubliant volontairement ma politesse. J’avais ensuite tournée mon visage vers Richard pour lui sourire, faussement mais agréablement. Je voulais faire croire à Kenneth que je passais une délicieuse soirée même si ce n’était pas le cas du tout.
Kenneth repartit et la soirée se poursuivis. Je m’ennuyais à cette table et très clairement, j’avais hâte qu’elle soit terminée. J’avais même fini par sortir mon téléphone portable. Geane aimerait peut-être savoir que Kenneth est de retour à Miami ? Ou peut-être pas compte tenu de ce qu’elle m’a dit la dernière fois. « Si tu t’ennuies, on peut monter dans notre chambre Campbell. »  Murmura discrètement Richard près de mon oreille.
Surprise et prise de cour, j’avais légèrement souris. Kenneth m’a fait faire n’importe quoi et voilà que je vais avoir ce docteur lourding sur le dos. Encore une fois, merci qui ? Merci Kenneth McCallister ! « Sans façon ! Et saches qu’il s’agit de ma chambre, non la tienne. Elle est à mon nom et c’est moi qui ait la clé. Donc tu t’en prendras une autre. » Lui répondis-je sèchement mais discrètement. Il était hors de question que je prenne une chambre avec lui ce soir et il m’énervait déjà. « Mon cher. » Ajoutais-je ensuite pour accentuer ma phrase précédente. Bon, j’avoue, je me défoule sur lui mais ça me fait du bien.
Mais malheureusement, il est plus lourd que je ne le pensais. En effet, au moment où Kenneth se rapprocha de nous avec nos plats, ce dernier posa sa main sur ma cuisse pour la caresser.

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(#)Sujet: Re: Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)  |   Jeu 30 Juil - 20:18

Mon regard s’était dirigé rapidement vers Madison sans y rester trop longtemps. Elle avait sa main posée sur sa fourchette. Je ne sais pas pourquoi ce détail m’avait sauté aux yeux. Peut-être parce que je la connaissais assez pour savoir qu’elle pouvait à tout instant me planter sa fourchette dans une main ou même pire, entre les jambes. Rien que d’y penser, j’en avais des frissons. Je m’étais décalé d’un pas pour m’éloigner d’elle et garder une distance de sécurité pour ma propre survie. J’avais tenté d’agir le plus normalement possible comme si je n’étais pas actuellement en guerre froide avec Madison. Je ne devais pas le faire sentir aux autres personnes à la table et même si j’étais nerveux, je trouvais que je m’en sortais plutôt pas mal. J’avais annoncé le plat du jour et je m’apprêtais à écrire leurs commandes quand je remarquai la main de Madison se poser sur celle de l’autre mec, le proprio de la voiture. Alors elle sortait avec ce machin ? Il devait avoir le double de son âge mais je m’en fichais. Ça ne me regardait pas. Je n’osais même pas imaginer ce que ça donnait au lit. Je tentais de mon mieux de retirer l’image de ce mieux crouton couchant avec Madison et William en même temps. J’avais vu beaucoup de choses dans ma vie mais ça c’était vraiment dégoutant. D’un autre côté, il y a quelques mois, j’aurais pu coucher avec ce gars juste pour avoir sa voiture. C’est bon, maintenant, je me dégoutais moi-même.  « Ce sera pour moi: coude de homard en fin tartare d’algue, sur une vinaigrette citronnelle mon cher. » Je remerciais intérieurement cet homme pour m’avoir sortie de ses pensées glauques. Son plat avait l’air vraiment horrible et dans une autre situation, j’aurais fait signe de vomir. Les riches mangeaient vraiment de la merde ça me donnait envie de croquer dans un gros hamburger ou une part de pizza. Tout se passait plutôt bien jusqu’à ce que le tour de Madison arrive finalement. Elle ne disait rien et je ne savais pas à quoi elle jouait avec moi. Ce n’était pas le moment de bouder. Je m’étais donc permit de lui rappeler que je l’écoutais et je n’étais pas le seul à attendre puisque son copain avait posé sa main sur son épaule ce qui l’avait enfin fait réagir. Tout ça pour prendre un plat du jour. Mes yeux s’étaient mit à rouler avant que je ne plaque un sourire hypocrite sur mon visage en tournant les talons. C’était moins insupportable que je ne l’aurais imaginé même si je ne le ferais pas tous les jours. J’étais retourné en cuisine pour donner mes plats avant de sortir par la porte de derrière avec quelques serveurs pour prendre un peu l’air. L’un d’eux me tendit une cigarette et je n’avais pas la force de décliner. Après tout, ce n’était pas de la drogue. Je pensais que son effet me soulagerait et me rendrait moins nerveux. Ce ne fût pas le cas. J’étais toujours en colère et mon cœur battait toujours comme si celui-ci allait se décoller de ma poitrine. Finalement, au bout d’une trentaine de minutes, on nous avait fait signe que c’était le moment de rentrer et que les plats allaient sortir d’une seconde à l’autre. J’étais rentré à l’intérieur, pris un plateau pour prendre trois plats en me dirigeant vers la table une nouvelle fois. En m’approchant, j’avais une vue idéale pour remarquer une main posée sur la cuisse de Madison. « J’y crois pas. » lançais-je sans réfléchir en murmurant pour que personne ne puisse m’entendre. C’était sortit tout seul mais en même temps, je n’imaginais même pas ce qui se passerait dans cinq minutes vu la vitesse à laquelle les choses se passaient en ce moment. Je m’étais mit entre eux pour servir Madison, obligeant l’homme à retirer sa main, avant de m’écarter et passer aux deux autres femmes de la table. Puis, je m’étais dirigé vers la cuisine à nouveau pour récupérer les derniers plats. En revenant, sa main s’était reposée. Incroyable. Quitte à faire chier Madison, je m’étais replacé encore entre eux pour commencer à servir les hommes. Je m’apprêtais à m’en aller  quand la main de son copain s’était posée sur mon bras pour me retenir. Est-ce qu’il était réellement en train de me toucher ? Je détestais ça et je mourrais d’envie de lui tordre les doigts. « Apportez-nous, votre meilleur vin, s’il vous plait. On a quelque chose à fêter » m’avait-il dit en souriant avant que je ne sente sa main glisser un billet dans une des poches de mon pantalon. Sérieusement ? Il avait vraiment fait ça ? Je me sentais légèrement insulté. Bande de petits cons de riches. « Avec plaisir, monsieur. Je vous rapporte ça tout de suite. » Il allait mourir pour ça, parole de McCallister. Je fis donc l’aller retour, posa une serviette sur mon bras et servit le vin à chacune des personnes présentes autour de la table. Puis, je posai le reste de la bouteille de vin sur la table et en profita pour faire une pause. Il me fallait une autre cigarette. J’étais sortit sur les marches, emprunté le paquet d’un voiturier et son briquet avant de m’en allumer une. Je n’avais eu le temps de prendre qu’une seule taff avant de voir l’homme de la voiture s’approcher de moi. Apparemment avant son homard, il voulait faire un break aussi. « Je ne comprendrais jamais les femmes. » souffla-t-il en souriant dans ma direction avant de s'allumer une cigarette à son tour. « La jolie blonde ? » le questionnais-je en lui rendant son sourire. Je connaissais déjà la réponse et je savais qu’il parlait de Madison mais j’avais hâte de l’entendre se confier à moi sur cette relation.

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(#)Sujet: Re: Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)  |   Jeu 30 Juil - 22:05


∞ ce n’est pas le bon moment pour une explication.

k e n n e th . m c c a l l i s t e r .  f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .


Je n’aurai jamais pensé dire une telle chose ce soir mais j’étais heureuse que Kenneth soit près de moi. En effet, Richard avait dû retirer sa main de ma cuisse pour que Kenneth puisse me servir et également servir les deux autres femmes présente à notre table. Il était arrivé à point nommé car je n’étais pas certaine de pouvoir le laisser faire très longtemps. En même temps, je l’avais un peu cherché en mettant ma main sur la sienne. Kenneth me fessait faire n’importe quoi ce soir et maintenant, j’en subissais lourdement les conséquences. Puisque oui, au départ de Kenneth, monsieur Richard, le docteur énervant par excellence, déposa sa main sur ma cuisse à nouveau. Je l’avais alors regardé pour qu’il la retire mais ce fut uniquement lorsque Kenneth arriva de nouveau avec son plat qu’il retira sa main. Deuxième fois que Kenneth me sauve la mise. Et ça ne me fait pas plaisir. Je veux continuer de le détester ou du moins, de faire semblant.
«  Apportez-nous, votre meilleur vin, s’il vous plait. On a quelque chose à fêter. » S’était-il permit de dire à l’attention de Kenneth. Je riais d’avance. Kenneth n’aimait pas qu’on le touche. Il détestait même ça et j’aurai mis ma main à couper qu’il l’aurait cogné. D’autant plus qu’il se comportant comme le stéréotype du riche par excellence. Mais à ma plus grande surprise, ce n’était pas le cas. Kenneth ne fit rien de tout ça : « Avec plaisir, monsieur. Je vous rapporte ça tout de suite.. » Je me suis alors tournée pour le regarder mais il était déjà en route pour rejoindre la cuisine je suppose. Je n’avais pas pu m’empêcher de regarder ses fesses. Elles étaient comme elles l’ont toujours été : attrayante et à mon goût. Sa tenue de serveur lui donnait même plus de volume que d’habitude et je crois bien que mes yeux étaient complètement sous le charme. Oui, ils sont charmés.
Kenneth revenu ensuite avec sa bouteille de vin. Il nous servit et s’en alla. Richard me regarda pour prendre la parole de nouveau : « Il est pas pressé celui-là. » Dit-il en parlant de Kenneth pour le rabaisser auprès des jeunes femmes qui le dévoraient des yeux. « Si tu n’es pas content Richard, saches qu’on est jamais mieux servi que par soi-même. » Lui dis-je en le regardant dans les yeux, plus sérieuse que jamais. « Je suis docteur moi, je ne suis pas serveur, je vaux mieux que ça ma jolie. » Dit-il d’un air prétentieux en riant, fessant rire les autres femmes également. Je m’étais mise à rire aussi mais nerveusement parce que la seule envie que j’avais à ce moment-là, c’était de lui en mettre une. « Pauvre crétin ! Tu ne te rends même pas compte que tu n’arrives même pas à la hauteur de ce serveur ? T’es un looser qui a soudoyé les jurées avec l’argent de papa et maman pour obtenir son diplôme universitaire alors que lui, son métier, il le doit qu’à lui-même. » Lui dis-je de manière hautaine. Je ne supportais pas de l’entendre parler ainsi de Kenneth et de le rabaisser. Personnes ne peut rabaisser Kenneth devant moi à part Geane et moi-même. Et encore, même quand Geane le fait, ça me dérange et je me sens obligée de prendre sa défense. Je suis toujours énervée contre Kenneth, je lui en veux comme pas possible mais jamais on ne parlera de lui comme ça devant moi, jamais ! « Je vais prendre l’air. » Dit-il surement gêné par le regard moqueur des deux autres femmes. Et oui, monsieur, on peut se croire supérieur uniquement lorsqu’on l’est. Je suis Madison Campbell et ça fait toute la différence. Je ne suis pas Richard Wallace. Qu’il se le mette dans le crâne.
Il était donc partit quant à moi, je n’avais aucune envie de rester ici plus longtemps. Enfin à cette table car j’avais un devoir à accomplir envers l’hôpital et je devais rester jusqu’à ce que mon objectif soit atteint. Néanmoins, il ne le sera pas durant le repas et très clairement, je ne voulais pas être là lorsqu’il reviendra, je ne supporte plus ce type. « Mesdames, je dois me retirer un instant. Je ne me sens pas bien. Je vais aller m’allonger un peu dans ma chambre. » Leur souriais-je avant de quitter la table en affichant un sourire sur mon visage avant de sortir du restaurant et d’accéder jusqu’à ma chambre. J’allais bien mais j’avais besoin d’être seule et loin de ce mec lourding.
Ce dernier s’était rendu dehors et avait abordé Kenneth qui fumait sa cigarette. Il alluma la sienne aussi après avoir dit qu’il ne comprendrait jamais les femmes. Kenneth l’avait donc questionné à ce sujet. « Oui c’est bien, elle. Cette jolie blonde au corps de rêve. Elle me rend dingue ! » Dit-il tout d’abord en regardant devant lui avant de continuer sa clope. « Elle pose sa main sur la mienne et elle me repousse quand je tente quelque chose. Je ne le comprends pas et je ne comprends pas qu’elle ne veuille pas aller dans sa chambre avec moi. Je suis un bel homme, j'ai un compte en banque bien garnit et je suis certain que c'est une croqueuse de diamant. » Dit-il agacée. On pouvait bien sentir l’énervement de cet homme monter. Il tourna sa tête vers Kenneth pour lui faire face comme s’il cherchait un soutient de sa part. « Et en plus de ça, elle me rabaisse devant toute cette table parce que j’ai eu le malheur de critiquer votre travail. Vous y croyez-vous ?  » Dit-il le plus naturellement du monde. Il n’avait aucune valeur, aucun tact et aucun respect. « Je vous le dit mon garçon, si je n’ai pas baisé cette pétasse ce soir, je ne m’appelle pas Richard Wallace. »
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(#)Sujet: Re: Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)  |   Sam 1 Aoû - 0:03

Ma main tremblait de colère. Je lui en voulais et je ne comprenais même pas la raison exacte de cette envie de lui arracher la tête. Je sais que c’était un moment très important pour moi et si ça ne fonctionnait pas ce soir, j’étais quasiment sûr que ce serait sa faute. Je poussai un long soupire pour tenter d’évacuer tout ce stress puis je portai la cigarette jusqu’à ma bouche. La première taff fût la meilleure mais comme tout à l’heure, elle n’avait aucun effet sur moi. Je sais ce qui pourrait me faire du bien à ce moment précis. Un joint, de la cocaïne ou n’importe quoi qui aurait le don de me faire planer ne serais-ce qu’une seconde pour me faire tout oublier. J’avais besoin de ressentir ce bien être qui me donnait l’impression que chacun de mes problèmes était insignifiant. Le propriétaire de la voiture et aussi le copain de Madison, m’avait rejoint dehors. Il avait eu la même idée que moi. En même temps, s’il sortait avec elle, je pouvais comprendre qu’il ait besoin d’une pause. Madison n’était pas la fille la plus reposante du monde. Elle était toujours à cent à l’heure et c’était comme si rien n’était jamais assez bien à ses yeux. Je n’avais pas spécialement voulu parler à ce type mais il avait engagé la conversation tout seul. Les femmes étaient le sujet préféré des hommes. J’avais préféré jouer l’innocent et ne pas montrer que je connaissais déjà sa cavalière. Ça aurait pu le brusquer ou le faire mal réagir et m’empêcher d’obtenir ce travail. Je préférais être très prudent. « Oui c’est bien, elle. Cette jolie blonde au corps de rêve. Elle me rend dingue ! » Reprit-il. J’avais roulé mes yeux discrètement. Madison faisait souvent cet effet aux hommes. Elle devait en être fière. Je m’apprêtais à répondre mais il n’avait apparemment pas fini et je ne me priverais pas d’écouter surtout si je pouvais avoir des anecdotes. « Elle pose sa main sur la mienne et elle me repousse quand je tente quelque chose. Je ne le comprends pas et je ne comprends pas qu’elle ne veuille pas aller dans sa chambre avec moi. Je suis un bel homme, j'ai un compte en banque bien garnit et je suis certain que c'est une croqueuse de diamant. » Alors tout ça n’était qu’un stupide jeu. Sans doute pour m’énerver. Elle n’était clairement pas en couple avec lui et elle l’avait manipulé avant de se faire prendre à son propre jeu. La dernière remarque de l’homme me fit rire. J’avais pensé ça de Madison aussi avant de la connaître. Je la voyais comme une gosse de riche, croqueuse de diamant. Mais mon avis avait changé un peu plus tard. « Il y a un truc qui marche à tous les coups avec les femmes pour les avoir. Les fleurs, le chocolat, le romantisme, la galanterie… Il faut juste leur faire croire que quand vous les regardez, personne d’autre n’existe à part elle. » Parole d’escort boy. J’avais un taux de réussite impeccable. « Et en plus de ça, elle me rabaisse devant toute cette table parce que j’ai eu le malheur de critiquer votre travail. Vous y croyez-vous ?  » Avait-il dit en me regardant. Quel connard ! J’avais fait un boulot exemplaire et je ne rêvais plus que de lui renverser son dessert sur la tête un peu plus tard dans la soirée. J’avais été parfait et je n’acceptais pas les reproches à ce sujet surtout après mes efforts. « Je vous le dit mon garçon, si je n’ai pas baisé cette pétasse ce soir, je ne m’appelle pas Richard Wallace. » Est-ce que j’avais bien entendu ? Il venait vraiment de dire ça ? Mes sourcils s’étaient froncés en le regardant alors que mon poing s’était formé petit à petit. Je voulais le frapper mais je ne le pouvais pas. J’allais perdre cette opportunité d’avoir un salaire et de me prendre un logement. Je ne m’en sortirais jamais si je commençais de cette manière. Je ne devais pas agir comme un idiot. Pourtant, c’est ce que je fis. Mon poing avait atterrit dans son œil gauche avant de le voir tomber par terre. J’avais l’art et la manière de tout gâcher. Après avoir fait quelques pas en arrière rapidement et jetais ma cigarette, je m’étais simplement enfuis. Je pensais pouvoir me cacher dans la cuisine mais je n’arrivais pas à oublier. Tout ça, c’était sa faute à elle. Madison me pourrissait la vie. Les femmes étaient des imbéciles, sauf Bailee évidemment. Je marchais droit devant moi à toute allure dans les couloirs en attendant que quelqu’un m’annonce que je n’étais pas engagé quand je vis Madison en train d’attendre l’ascenseur. Elle n’allait pas s’en sortir comme ça. « Je te déteste aussi ! » balançais-je en me fichant de qui pouvait m’entendre et en arrivant à sa hauteur. « J’ai changé et je ne suis pas revenu pour que tu me gâches la vie ou que tu t’incrustes dans mon existence. » dis-je sans réfléchir. Les vieilles habitudes. Mon cerveau n’entrait pas toujours en action quand j’étais de mauvaise humeur. « Tout ce que je te demande c’est de rester très loin de moi. Tu penses pouvoir le faire ? » Demandais-je sérieusement.

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(#)Sujet: Re: Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)  |   Sam 1 Aoû - 20:32


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Cette soirée commençait à m’énerver un peu et même à m’exaspérer. Richard allait certainement se plaindre de mon comportement à l’hôpital auprès des autres docteurs, auprès du chef mais je m’en fichais royalement. Ce mec est lourd et il a dit ce qu’il ne fallait pas dire. Il a parlé de Kenneth d’une façon si dévalorisante que je n’ai pas pu me retenir. Et je réfléchirai à deux fois la prochaine fois avant de me lancer dans un jeu de séduction comme celui-ci parce que finalement, j’ai récolté ce que j’ai semé.
J’avais donc quitté la table poliment après Richard pour rejoindre ma chambre. Je m’étais avancée à faible allure en direction de l’ascenseur. Je suppose que j’étais perdu dans mes pensées puisque revoir Kenneth ce soir n’avait pas été quelque chose de si facile à gérer que ça. En quelque sorte, je pense bien que je fessais n’importe quoi.
Cependant alors que j’avais appuyé sur le bouton pour appeler l’ascenseur, j’entendis la voix de Kenneth et par conséquent, il me sortit vite fait bien fait de mes pensées. « Je te déteste aussi.  » Me balança-t-il subitement. Prise au dépourvue, je m’étais retournée face à lui pour le fixer : « Tu me quoi ? » Oui, j’ai bien compris ce qu’il m’a dit mais j’étais si surprise d’entendre ça que sur le coup, j’étais égarée. « J’ai changé et je ne suis pas revenu pour que tu me gâches la vie ou que tu t’incrustes dans mon existence.. » Ajouta le monsieur en arrivant à ma hauteur. Non mais là, j’étais encore plus égarée. Je ne pouvais pas croire ce que je pouvais entendre. Mais quel toupet ! J’avais donc croisée mes bras parce qu’apparemment, il n’avait pas terminé.   « Tout ce que je te demande c’est de rester très loin de moi. Tu penses pouvoir le faire ? » Décidément, je me demande bien ce que je peux lui trouver parce que toute évidence, il y a bien des choses qui me rendent aussi captivée par cet homme. Il y a bien des choses qui ont fait que je suis tombée amoureuse de ce gringalet mais clairement, là, tout de suite, je ne comprenais pas ce que je lui trouvais. Je l’aimais autant que je le détestais. Non en fait, je ne le hais pas, je lui en veux mais la frontière est si étroite qu’il est difficile de discerner les choses, de choisir les bons mots et le bon comportement.
D’un autre côté, il me fessait rire et je ne pouvais pas m’empêcher de le trouver mignon. Et pour une fois, c’est lui qui parlait trop. Et ceci, et cela… J’en avais assez de l’entendre dire ces choses absurdes auxquelles je ne comprenais rien. C’est pourquoi, en attendant les portes de l’ascenseur s’ouvrir, j’avais attrapé sa main pour le tirer avec moi à l’intérieur. Et sans plus attendre, j’avais posé ma main sur sa nuque afin de l’embrasser de manière soudaine. « Tu parles trop Kenneth. » Lui dis-je en le regardant après avoir éloigné mon visage du sien pour appuyer sur le bouton menant à l’étage où se trouvait ma chambre. « Et puis… Tu ne me détestes pas. Tu veux que je te dise ? Tu as peur de ce que tu ressens pour moi et c’est pour ça que tu aimerais que je reste loin de toi… »  Ajoutais-je en laissant les portes de l’ascenseur se fermer. « Parce que… » Continuais-je en posant ma main sur son torse. « Quand je te touche comme je suis en train de le faire, je suis certaine que ça te fait quelque chose d’inexplicable. Oui, ça te donne des frissons et ça t’énerves parce que c’est quelque chose que tu ne peux pas contrôler. Tu ne peux pas prendre la fuite comme tu le fais toujours avec ces choses-là. Non, quand je te touche comme ça, ton corps pourrait bien s’en aller mais pas cette sensation. » Terminais-je en bougeant légèrement ma main sur son torse, le regard ancré dans le sien.  


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