Le buffet avait l’air délicieux, dommage que je n’ai pas faim. Néanmoins, je comptais faire effort. Je ne voulais pas qu’elle ait prepare tout ça pour rien. Puis ça lui ferait plaisir. Tout en commençant à manger légèrement, on commença à parler de son boulot. J’avais une idée en tête qui me trottait dans l’esprit depuis un long moment, mais je n’étais pas sûr qu’elle accepte puis… c’était probablement trop prématuré. « C’est pas encore pour tout de suite hein, mais si j’arrive à reprendre le patinage au niveau professionnel, j’aimerais que ce soit toi. Puis entre les championnats, les galas et tout et tout, ça te ferait pas mal de boulot. … Bon pour l’instant, c’est juste une idée, faut voir comment je me débrouille avec le temps sur la glace. » dis-je dans un demi-sourire.
Elle commença à me parler de ses amours ou plutôt de ses non amours. J’avais bien compris qu’Alayna était le genre de filles à croquer la vie à pleine dent. Elle aimer s’amuser et ne voyait clairement pas l’intérêt de se restreindre à un seul homme et au final…c’est probablement elle qui avait la bonne vision de la vie. A ses yeux tous les mecs étaient des connards. Jusque-là, elle ne m’apprenait pas grand-chose. Elle n’avait pas tort, du moins pour la majorité des hommes, mais il y en avait quelques-uns qui sortaient du lot, non ? « Un harem, carrément ! » plaisantais-je au début avant de voir que c’était sérieux à ses yeux. « T’as raison, … la plupart des mecs sont des gros connards qui se fichent totalement des sentiments tant qu’ils peuvent se vider quelques part. Ils pensent avec leur sexe plutôt qu’avec leur tête et leur objectif est probablement de baiser le plus grand nombre de fille tant qu’ils en sont capables,… mais… Ils sont pas tous comme ça… ouais je te l’accorde, il y’en a peu mais… même si c’est sûrement naïf de ma part, je pense que quelque part sur terre, y’a quelqu’un qui nous ait destiné, quelqu’un de bien qui plus est. Ouais, je sais ce que tu te dis, que j’ai probablement regardé trop de films à l’eau de rose, et pour le coup t’as sûrement raison, mais…si tu n’y crois pas, personne ne le fera pour toi. » dis-je dans un tendre sourire. Il fallait juste rencontrer la bonne personne et ça, c’était compliqué…
Elle me retourna alors la question et je répondis en premier question boulot avant d’affirmer que mon prince non plus n’avait pas encore débarqué. Elle me déballa alors le fond de son problème et pour le coup oui j’étais choquée. C’était impensable à mes yeux d’être attirée par une personne tout en allant voir ailleurs. « Okay… faut que t’arrêtes de voir en chaque mec un part de papa. Tous les mecs ne mènent pas de double vie. Puis pour celui envers qui tu t’obliges de ne pas avoir de sentiments, c’est clair qu’il a fait le con et t’as carrément raison de vouloir le laisser tomber. Je ferais pareil si j’étais à ta place. Cependant, c’était clairement pas une raison pour t’envoyer un autre gars par derrière. Enfin, c’est peut-être moi qui est un esprit trop conventionnel, mais coucher avec un mec juste pour du sexe, j’en vois pas l’intérêt. » avouais-je en buvant une gorgée de mon cocktail. « Après… je suis pas la meilleure pour te conseiller. J’ai pas eu beaucoup de relations et je suis peut-être pas assez ouverte d’esprit mais… tu peux pas te condamner à rester seule à cause d’un seul mec. » dis-je dans un sourire qui se voulait réconfortant.
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: Fiesta sistah 2 | Jeu 18 Juin - 17:37
Je l'écoutais attentivement me faire sa proposition et j'étais vraiment prête à m'engager dans ces créations si j'en avais le possibilité et surtout ça permettrait de renforcer nos liens et de collaborer ensemble, on pourrait faire partager à l'autre notre passion et je trouvais que c'était un point positif et une excellente, voire une brillante idée. Je viendrais te soutenir et si tu veux je viendrais aux entraînements, je veux être là pour t'aider soeurette, comme tu m'encourages, à deux on sera invincibles. Lui répondis je par un sourire tendre et plein d'encouragements à son égard. On poursuivait la conversation sur un terrain plutôt glissant en tout cas pour moi, sujet épineux, car je ne voulais pas décevoir ma soeur , et qu'elle pense que je la trouve niaise, et aussi qu'à force je lui fasse perdre confiance en ce qu'elle croit le plus cher, je savais qu'elle était plutôt du genre fleur bleue, et je ne voulais pas lui voler son innocence mais je ne pouvais lui mentir sur un sujet aussi sérieux que celui ci . Je lui avouais alors que je pensais que tous les hommes étaient les même et qu'aucun ne méritait que je m’intéresse clairement à eux. ça ne voulait pas dire pour autant que j'allais dans les draps de tout ce qui bouge au contraire je me respectais pour cela? Mais j'avais l'impression que aloysia avait vraiment une mauvaise image de moi c'est pas tout ou rien y'a des entre deux. J'écoute alors attentivement sa vision des choses car cela m'aiderait surement à faire du tri sur mes pensées. Non je ne pense pas que tu as regardé trop de films à l'eau de rose, Tu sais avant j'avais une vision trop idéaliste surement de l'amour, alors avec papa j'ai du me faire une raison. Tu penses que quand je vois un couple heureux ensemble , je n'aurais pas envie de vivre la même chose? Qui pourrait pensais ça ? Je sais que tout le monde à le droit au bonheur, certains le trouve dans le travail, d'autres dans l'amour. J'ai juste peur, peur d'être déçue. Je me dis que ta vision est juste et surement que si je m'en tiens à la mienne , je serais surement incapable de reconnaitre même sous mon nez, un garçon qui me fera croire en cette chose rare qu'est l'amour, tu vois le véritable, celui qui est pur, et qui mérite qu'on donne le meilleur de soit même. Celui qui nous transporte et qui nous fait perdre pied, celui qu'on ose à peine prononcer, car on aurait peur qu'on nous le vole. Mais si je me tiens à la tienne, alors je peux tomber, tomber éperdument amoureuse et me faire mal, plusieurs fois, rebondir, et finir par en être dégoûté à force d'échecs répétitifs et au final ne plus y croire et là rencontrer la bonne personne et encore une fois je passerais à côté. Lui confiais en ouvrant alors mon coeur pour la première fois depuis bien longtemps. Comment faire si au final notre sort en est le même . Lui glissais d'une voix délicate et faible presque murmurais légèrement cassée par l'émotion. Elle me parlait ensuite de son prince charmant qui était toujours par arriver et à croire que cette idée lui tenait vraiment à coeur et qu'elle vivait pour connaitre l'homme à qui elle serait destinée, vouée par le destin, à qui elle est enchaînée sans même encore le savoir. Son innocence me transperçait le coeur , comme si elle pouvait faire apparaître cette douceur, cette fragilité qui était bien enfouis en moi, cette part de ce petit bout de femme qui aime la tendresse, les attentions. Aloysia, je suis loin d'être la salope dont tu t'imagines. J'ai juste pas encore rencontrer l'homme qui pourra me donner la force d'y croire et d'essayer. Je n'ai jamais été en couple, je n'ai jamais ressentis quelque chose pour un homme. Pourtant je voudrais ressentir quelque chose qui me dévore, qui me pétrifie littéralement, je voudrais le voir devant moi et sentir mes membres tremblée, je voudrais qu'il me déstabilise qu'il me sorte de cette zone de confort, qui me sert contre lui avec ardeur, qu'il me montre sa détermination à me faire chavirer et à m'éprendre de lui, je veux qu'il me veut tout entière, rien qu'à lui, qu'il me fasse rêver, qu'il me fasse décoller à plusieurs mètres du sol, je veux qu'il m'embrasse avec passion, fougue et amour, je veux qu'il me fasse l'amour avec sensualité, force, intensité, passion, à m'en faire mourir d'envie et de désir, comme personne pourra jamais me le faire, ressentir, je veux qu'il puisse me dire:" je veux que tu me ressentes au plus profond de toi, de tout ton cœur ,je veux que mon corps soit imprimé sur chaque partielle du tiens que tu sois imprimée de tout mon être, de mon odeur, afin que jamais tu ne puisse m'oublier ..." je veux vivre un amour profond, sincère qui me consume, torride, espiègle, sauvage. sentir cette tension palpable, cette alchimie, cette attraction, cette dépendance, sentir que je suis totalement sous son emprise., être dépourvu de tous mots. Je veux sentir quelque chose d'ardent, d'enflammer, d’inouïe, de presque impossible. Je veux que l'envie de l'embrasser me brûle les lèvres. Je veux qu'il fasse ressortir mon côté féline, me faire entrer en transe à avoir envie de découvrir chaque endroit sensible de son corps, les courbes de son corps, le dessiner avec mes mains, respirer son Odeur, la douceur et le goût de sa peau. Je veux que quand il me fasse l'amour mon corps se cambre, qu'il se soulève par ce désir qu'il provoque en moi. Je veux qu'il soit mon amant, mon homme, celui que jamais je n'aurais pensé rencontrer... Je veux me sentir vivre par sa simple présence faisant palpiter mon coeur, je veux me sentir libre, et à la fois enchaîner à lui, je veux me perdre dans ses yeux, par la profondeur de son regard, je veux pouvoir me voir et me lire en lui, qu'il me ressente comme je le le ressens, je veux ne faire qu'un avec lui, je veux juste tomber, je veux tomber éperdument amoureuse d'un homme cela... j'avais laissé parlé mon coeur, et j'avais le regard complètement absorbé, brillants, presque luisants d'intensité, ils étaient étincelants.. et on sentait clairement que je pensais chacun de ses mots par l'intensité que je leur procurais , passionnée, oui j'étais passionnée étrangement par ce sentiment si troublant, si douloureux, si parfait que peut être parfois l'amour. L'amour c'est un champ de bataille et je ne voulais en aucun mourir au combat. Les garçons pouvaient gagner certains combats, le tout c'était qu'ensemble avec un homme spécial je puisse gagner la guerre...
Gabriel S. Baker
Desigual
- messages : 7107 - feat. & crédit : Douglas Booth - anniversaire : 29/02/1992 - activité : Educateur spécialisé dans un foyer pour mineurs - double compte : Spenc'
(#)Sujet: Re: Fiesta sistah 2 | Jeu 18 Juin - 18:58
❝Fiesta sistah! ❞ Alayna & Aloysia
J’étais contente qu’Alayna soit là pour moi. Et c’est à moment là que je me rendis compte qu’en réalité plus de personnes que je ne le pensais, croyaient en moi. S’ils mettaient tous autant de confiance en moi, c’est peut-être parce qu’au final j’en étais capable. Cette idée me réjouissait quelque peu. « Ca me ferait plaisir que tu viennes me voir aux entrainements. » souriais-je très sincère. Ca me stresserait sûrement au début. C’est vrai, patiner devant des gens qu’on aimait était bien plus stressant que de patiner devant des inconnus.
Le sujet devint alors plus sérieux et ça me surprenait vraiment qu’on puisse avoir cette discussion toutes les deux. Alayna avait besoin d’un avis extérieure mais je n’étais pas certaine de pouvoir réellement l’aider. Premièrement, il n’y avait eu que très peu d’hommes dans ma vie et aucun de m’avait fait réellement vibrer. De plus cela devait faire bien un an que je n’avais eu aucun homme dans ma vie alors ca serait compliqué pour moi de juger. Apparemment ce sont les actes de mon père qui lui ont fait changer d’avis sur ce thème. Moi aussi ça m’avait fait mal et en y repensant, parfois, je me disais qu’au final, il fallait que je me contente des choses simples comme mon boulot. J’avais toujours considéré mes parents comme des références en matière d’amour. Alors oui, m’apercevoir que mon père était un c*nnard m’avait chamboulé. Je doutais à présent de ce sentiment s fort que tout le monde recherchait. « Des échec tout le monde en a. Tu peux pas te fermer des portes simplement pas peur de souffrir ! Tout le monde à peur de souffrir, les mecs en premier. Tu crois quoi ? C’est pas pour rien, s’il font genre de rien ressentir. Ce sont des froussards dans ce domaine et si nous on les bouge pas, on obtient rien. Ce que j’essaie de te dire c’est que tout dépend de toi. Si t’attends que le mec parfait se pointe devant toi, beh tu finiras seule. C’est à toi de te bouger et de foncer quand un mec te plais. Qui ne tente rien, n’a rien ! » souriais-je encourageante.
Alayna et moi étions plutôt différente et notamment vis-à-vis des garçons. Je ne la jugeais absolument, elle était libre de faire l’amour avec qu’il elle voulait. Bien sûr je n’avais pas la même vision des choses mais je savais que si elle agissait comme ça c’était simplement par peur de souffre. Mais en amour, on soufrait toujours à un moment ou un autre. « Je ne penses absolument pas que tu es une salope. Tu es juste effrayée et tu as choisi la solution de facilitée, tout simplement. » souriais-je tout en continuant à l’écouter. Son discours, bien que long était magnifique. Au final je me demandais si ce n’était pas elle qui croyait le plus en l’amour. Elle était clairement pleine d’envie, et n’attendait qu’une chose : vivre sa belle histoire d’amour. Son discours était tellement émouvant que j’en avais les larmes aux yeux. C’était ridicule, j’en était bien consciente, mais j’étais trop émotive. C’était dans ma nature et les médicaments ne faisaient qu’empirer les choses ! « Et bien… le moins que l’on puisse dire c’est que t’es encore plus fleur bleue que moi ! » dis-je sur le ton de la légèreté pour détendre l’atmosphère. « On fait dépressive là toute les deux ! » rajoutais-je avant de boire une autre gorgée de ma boisson. J’étais extrêmement touchée qu’elle se confie autant à moi, sur un sujet qui, auparavant, lui était dur d’aborder. « T’es jeune Alayna… t’as encore le temps de trouver la bonne personne. » souriais-je. Rien ne servait de se précipiter. Je pouvais comprendre qu’elle soit en manque d’affection, mais elle ne devait pas se prendre la tête pour ça. « Je reste persuadée que tu trouveras la bonne personne, alors te précipite pas vers ce mec s’il t’a fait tant souffrir. Prends du recul pour voir quelle est la réelle nature de tes sentiments. » dis-je simplement. Puis, soyons honnête, quand on est vraiment attirée par une personne, on ne va pas se réfugier dans les bras d’un autre. Pour mo cet homme la troublait mais, sans plus…
(#)Sujet: Re: Fiesta sistah 2 | Ven 26 Juin - 21:11
Je pensais vraiment que aloysia pouvait faire de grande chose au niveau du patinage, et je voulais l'encourager dans cette voie, c'est pour cela que je m'étais proposée pour l'accompagner. De plus, j'adorais le regarder à la télévision alors en vrai, devant mes yeux, cela devait être encore plus fantastique. Cette idée, semblait la réjouir, mais je ne savais pas si c'était vraiment ou par politesse, mais j'aimais partagé des choses avec ma soeur donc pourquoi pas nos métiers. Je lui souriais donc heureuse de sa réponse. La conversation changeait ensuite pour se tourner vers mon problème du moment, le fait que je ne sois pas insensible au charme d'une jeune homme brun très craquant, cependant je pensais pas vraiment que cela était une bonne idée, j'avais peur au final de me faire avoir, et puis surtout avec l'exemple de mon père, je diabolisais pas mal les hommes avec lesquels je ne voulais jamais rien de sérieux, l'amour pour moi très peu, pourtant au fond de moi je rêvais aussi de vivre quelque chose de fort et de puissant, mais je ne voulais pas me brûler les ailes comme de nombreuses femmes l'avaient fait avant moi. Alors que je semblais indécise j'en venais donc à me confier sur ce tiraillement entre deux eaux à ma soeur, qui semblait également patauger sur ce sujet.Ce n'est pas vraiment la peur de souffrir, ni même une question de se bouger, je ne pense d'ailleurs pas que ce soit aux filles de tout faire, si on se plait mutuellement , je pense que ça vient très naturellement finalement car on ne peut lutter contre une attraction, une alchimie entre deux personnes, c'est plus fort que tout, et on aura forcément besoin de se trouver à chaque fois;Le problème est autre, je n'ai jamais aimé, et j'ai une certaine vision de l'amour, alors comme suis je censée réagir ? Je n'ai jamais rien ressentie avant, alors je me dis que ce garçon doit être spécial à mes yeux et dans un sens oui, mais de l'autre je ne veux pas me précipiter , pas par peur, mais plutôt parce que je pense que sincèrement je ne sais pas si je suis prête à plonger, à me laisser tomber, parfois tomber ça fait mal; Et quand on plonge la tête la première on s'ouvre le crâne, je commence à peines à m'ouvrir aux autres, alors ne se révéler qu'à une personne, qui contienne toute notre envie, et tout nos sentiments se tournent vers lui, c'est perturbant je dois dire. Commençais à lui faire part de mon ressenti. Je m'attendais déjà à ce qu'un jour ça arrive en réalité, donc du coup je ne sais pas trop comment réagir. Poursuivais je un peu déboussolée. A force de discuter j'avais l'impression qu'elle me prenait pour une fille facile ou tout autre imagine négative qui ne me ressemblait pas, finalement c'était loin de ce que j'étais au fond et peut être qu'il fallait aller plus loin qu'une carapace. Je ne choisis pas la facilité, je n'ai juste jamais été amoureuse, ni même très attirée par un garçon au point d'avoir des sentiments. Et c'est juste que peut être j'ai un coeur plus accroché, mais non pas la facilité . Je pense que je suis quand même à l'écoute de ce que je ressens un minimum. Lui confiais en lui adressant un faible sourire.Je me mis ensuite alors à lui dire ce que j'attendais clairement d'un homme et aussi d'une histoire entre deux personnes percées d'une flèche au niveau du cœur. Elle trouvait alors qu'une part de moi était fleur bleue, je ne savais pas car même si je tenais ce discours je ne l'ai jamais vécu ou ressentis donc pour le moment ce n'était qu'un rêve, des pensées bien loin de ce que je pouvais vivre. Bien sur que non on est pleine d'envie, pleine de rêve, c'est si on n'en avait plus qu'il faudrait se poser des questions. Lui répliquais je en riant légèrement. Mais je cherche pas non plus à la trouver, et à la base j'y crois même pas il me semble. C'est juste que ce garçon remet en cause certaines de mes croyances. Tentais je de lui expliquer un peu perplexe et perdue. La bonne personne? Je suis encore loin de cette pensée, ma cherie! Et me précipiter surement pas non plus, je n'ai que quelques sentiments naissants, je ne suis pas amoureuse tu sais? Et je ne sais pas si ça se développera ou pas, ou si cela ira vite à se décupler , je suis juste en train de nager en haut trouble et j'espère ne pas me noyer. Lui affirmais je pensive.
Gabriel S. Baker
Desigual
- messages : 7107 - feat. & crédit : Douglas Booth - anniversaire : 29/02/1992 - activité : Educateur spécialisé dans un foyer pour mineurs - double compte : Spenc'
C’était plutôt étrange que ma sœur se livre à moi comme ça. Ca ne semblait pas être dans ses habitudes mais si elle le faisait, c’est qu’elle me faisait une totale confiance et pour le coup j’en étais fière. Je n’avais probablement pas les meilleurs conseils du monde dans ce domaine mais, ça me plaisait qu’on puisse aborder un sujet tout aussi sérieux. Elle reprit la parole et je l’écoutai attentivement. « Tu t’en rends pas compte, mais ça revient à ce que je t’ai dit, t’as peur de souffrir et de donner sans rien recevoir en retour. C’est une réaction tout à fait humaine, tout le monde a peur de souffrir, moi la première. Mais en amour, peut-être plus que dans d’autres domaines, il faut savoir prendre des risques. C’est clair qu’avec papa, on a pas le bon exemple et que ça donne pas envie d’avoir quelqu’un dans sa vie, mais lui c’était un cas sur des millions. Maintenant, je ne connais pas le mec en question, mais s’il a fui une fois, fais attention à ce qu’il ne le refasse pas. » dis-je simplement. Bien sûr, j’avais envie qu’elle comprenne le sens du mot « relation », mais avec quelqu’un qui en valait la peine et non un mec qui fuyait à la première difficulté.
« Je n’ai jamais dit que tu étais une fille facile. C’est juste que j’ai une vision différente de la chose. Pour moi, on ne fait pas l’amour sans un brin de sentiments… J’ai juste du mal à comprendre ta vision des choses, c’est tout. » dis-je dans un léger sourire. Ma vision de la vie, n’était surement pas la meilleure mais ce n’était pas maintenant que j’allais changer d’avis.
Elle affirma que j’étais fleur bleue mais à l’entendre, je me demandais si ce n’était pas le contraire. Croire en l’amour, c’était bien mais il ne fallait pas non plus se voiler la face. « T’inquiètes j’ai bien compris que tu n’étais pas amoureuse et que tu faisais juste face à des sentiments nouveaux ! Dans d’autres circonstances, je t’aurais dit de foncer avec ce mec, mais après ce que tu viens de me dire, je sais pas trop si c’est la bonne solution. J’ai peur qu’il te fasse à nouveau souffrir en fuyant. » avouais-je. Bien sur leur histoire ne me regardait pas, mais je dois avouer que je m’inquiétais un peu pour ma sœur. Je ne voulais pas qu’elle souffre et surtout qu’elle se ferme encore plus à l’amour !
C’est alors que je fus prise d’une douleur au ventre. Oh non pas maintenant, pas ici, pas devant elle ! J’essayais tant bien que mal de faire bonne figure mais le malaise était trop grand. « Je suis désolé. » dis-je à ma sœur avant de me précipiter vers les toilettes pour y vomir. Pourquoi avait-il fallu que tout cela arrive maintenant ?! Une fois mon maigre repas ressorti, je me rinçai la bouche sans me sentir mieux pour autant. « J’ai dû manger un truc qui n’es pas passé… » dis-je à ma sœur qui m’avait rejoint.
Je secouais négativement la tête face à sa première tirade j'avais pas peur de souffrir, je me faisais alors surement mal comprendre donc fallait que je reprenne ce que je voulais vraiment lui faire comprendre. J'attendais qu'elle est fini de parler bien sur, je voulais pas manquer de respect ou qu'elle pense que je m'en fichais alors que pas du tout son avis comptait ; il était essentiel pour moi. J'ai pas peur de souffrir, je n'ai juste jamais rien ressenti, alors je sais juste pas quoi faire, ou quoi dire, ou comment me comporter, et je réfléchis trop du coup, en réalité, c'est juste que j'ai jamais vécu ça, donc je me sens pas vraiment prête ça me fait peur, mais c'est pas le problème de souffrir ou non, c'est tout autre. Tentais je de lui faire comprendre là j'espérais que j'étais plus compréhensive, sinon tant pis, elle m'aidait comme elle pouvait, et elle faisait de son mieux, je ne pouvais que la féliciter de m'accorder du temps et une écoute. J' avais peur en plus de sa vision de moi et qu'elle me voit comme une méchante fille, ou pire une fille facile , alors que pas du tout . Mais tu sais je ne couche pas avec n'importe qui et souvent. Je ne fais pas ça tout les soirs et avec le premier venu non plus . Et j'en ai pas eu beaucoup plus que toi tu sais . En réalité je fais toujours avec les même , c'est juste qu'une fois que je me rapproche , je me détache pour être sur que rien de plus ne peut arriver. Et j'ai pas envie non plus de sauter le pas trop vite. Alors voila. Je sais que toi tu veux le faire avec l'homme de ta vie, mais le plus important je pense c'est que l'homme nous respecte, c'est pour ça que je fais attention tu sais ?! Lui expliquais je pour qu'elle comprenne que je n'écartais pas les jambes à tout bout de champs. Je n'étais pas du tout comme cela. Je la voyais comme une princesse qui cherchait son prince, mais au final moi aussi j'avais une vision de l'amour qui pouvait faire rêver plus d'une, sauf que c'était enfouis à l'intérieur de moi. J'ai peur aussi que ça ne fonctionne pas, alors que pourtant j'aimerais que cela le fasse, j'aimerais réellement essayer si tu savais.. mais après j'ai peur de le faire fuir... et j'ai peur aussi de mes réactions parfois. Lui avouais je en soupirant étant vraiment perdue. Soudainement elle semblait se sentir mal, je me levais et je la voyais partir vite S'excusant. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait mais j'espérais qu'elle m'explique car j'avais peur pour elle. Je commençais à paniquer moi! Tu n'as rien mangé quasiment.. aloysia .. je commence à te connaître.. qu'est ce que tu me caches.. tu n'es pas naturelle la .. Lui fis je alors remarquer d'un ton platonique et le regard profond attendant certaines réponses.
Gabriel S. Baker
Desigual
- messages : 7107 - feat. & crédit : Douglas Booth - anniversaire : 29/02/1992 - activité : Educateur spécialisé dans un foyer pour mineurs - double compte : Spenc'
Bon apparemment ma sœur ne voulait pas se l’avouer et ce n’est pas moi qui la contraindrait à le faire. Ces choses-là devaient venir de soit même et ça viendrait pour elle en temps et en heure. Parce qu’un coup c’était : je n’ai pas peur de souffrir et un autre coup c’était j’ai peur des relations et le deuxième entraine forcément le premier c’est logique. Quoi qu’il en soit, je dis simplement. « Ca c’est ce que tu veux absolument croire. »
Elle me parla alors de ses relations disons… « sexuelles », oui c’est le mot le plus juste. Je ne la voyais pas comme une salope loin de là, seulement nous n’avions pas les mêmes principes. Elle affirma qu’elle n’en avait pas eu beaucoup plus que moi. Je ne savais même pas comment elle pouvait savoir ce détail de ma vie sachant que je n’aimais pas forcément parler de mes anciennes relations. Probablement mon frère…Par chance il avait dû lui citer simplement deux personnes. « Je crois pas que ce soit le nombre qui compte mais plutôt la façon de le faire. » répliquais-je alors qu’elle affirmait que moi j’attendais l’homme de ma vie. « J’attends pas l’homme de ma vie, sinon je serais encore vierge à l’heure qu’il est ! » rigolais-je avant de reprendre. « Je pense juste qu’on couche pas avec des potes. Parce que mêmes si t’es proches d’eux, pour eux, tu restes un plan cul et même si toi tu te respectes, je suis pas sûr que ce soit le cas dans le sens inverse. Les mecs pensent qu’à une chose et t’y changeras rien. » répliquais-je.
C’est à ce moment-là que je me sentis mal et avec la meilleure volonté du monde, je n’arrivai pas à la cacher. Je partis vomir, prétendant que j’avais dû manger quelque chose qui ne passait pas. Alayna n’était pas dupe et je n’eue d’autres choix que de tout lui avouer. « J’ai quelques soucis de santé… » expliquais-je vaguement avant de reprendre l’histoire depuis le début : l’arrêt de ma carrière, le départ de mon partenaire, ma dépression et les anti-douleurs. Elle me laissa terminer et je fus satisfaite qu’elle ne me juge pas. « Si ça te dérange pas, j’aimerais bien me coucher, je me sens absolument pas bien… » répliquais-je. Je venais de gâcher la soirée et je m’en voulais à mort mais, je me sentais vraiment pas en état de faire la fête.