ujourd'hui je profitai d'un jour de congé pour aller rendre visite à Violette, mon ex-belle fille si je pouvais oser l'appeler comme ca. Je détestais cette appellation, nous n'avions jamais eu ce genre de relation le temps de mon histoire avec son père. Je n'avais pas eu l'étoffe d'une belle-mère avec elle et je ne l'aurais jamais, ni avec ni avec quelqu'un d'autre. En plus de cela Violette n'appréciait pas le faite que je veuille "m'imposer" entre elle et son père. Je pouvais la comprendre. Cependant, nous étions avions réussit à créer une certaine relation, qui avait beaucoup évoluée lorsque j'avais quitté son père. Nous étions devenues amies. Je ne pouvais pas dire que je devenais en quelque sorte son modèle, non, mais je m’efforçai de la tenir sur le droit chemin alors que son père ne savait plus quoi faire par moment. Violette était une jeune fille pleine de ressources mais qui avait tendance à croire que tout lui était dû.

J'envoyai un texto à la jeune fille pour lui signifier mon arrivée sur le parking du campus universitaire où elle prenait des cours d'été. Je ne savais plus trop ce qu'elle faisait mais comme elle était déjà dans le milieu de la mode avec ses quelques boutiques ici et là, cela devait surement être en lien.  

Je sortis de ma voiture, une paire de lunette de soleil sur le nez et mon sac à main sur mon épaule droite. Je fermai ma voiture puis fit quelques pas en l'attendant patiemment. Le soleil chaud de l'été me chauffait la nuque. Certaines personnes pouvaient trouver cela désagréable mais moi j'adorais cette sensation. Une voix m'interpella derrière mon dos. Je me retournai et vit Violette venir vers moi.  

" Violette ! Le soleil estival de Miami te fait une peau encore plus hâlée que d'habitude, tu es rayonnante !"

Je lui fis la bise avec un grand sourire, heureuse de la voir. J'aimais passer du temps avec elle. Je me sentais utile et elle m'apportait beaucoup aussi car elle était très différente de moi. Violette était une très belle femme, elle le savait.

"Je t'invite boire un milk-shake ca te dit ?"

J'avais besoin d'un petit rafraichissement, et de sucré ! Au centre commercial non loin du campus, il y avait un vendeur de glaces qui en faisaient des supers bons ! Un petit plaisir de temps en temps ca ne faisait pas de mal. Je proposais à Violette de poser ses affaires de cours dans ma voiture avant de prendre la route à pied. La marche pour éliminer les quelques calories de gourmandises que nous allions ingurgiter !  

ujourd'hui j'avais cours. Comment pouvais-je encore assister à mes cours après tout ce que je venais de vivre ? J'en sais rien, surement par amour pour papa. Après tout ces études je les faisais pour lui. Pour qu'il soit fière. Depuis mon retour de Londres j'étais tellement mal. Je ne voulais plus entendre parler de cette ville et pourtant... ClothesV venait d'ouvrir boutique là-bas. Penser à Londres, c'était penser à Melvin. Ce connard sans couilles qui a préféré écouter sa mère que son cœur. Il m'a quand même bien casser, bousiller et tout ce qui allait avec.

Je devais voir Lily-Anne aujourd'hui, c'était en recevant son SMS que je venais de me souvenir que j'avais dit oui. Il paraît qu'il faut voir des gens pour oublier une déception amoureuse. Personnellement, je préfère coucher avec ce qui me passe sous la main. Je sortais des cours quand elle m'a envoyé son SMS, elle était là, sur le parking du campus. Le temps d'arrivé, je détaillais ma tenue. J'étais habillée d'un jeans, un crop topblanc et des talons blanc. J'avais mon sac personnalisé que je venais de créer et mes bouquins d'affaires internationales.

J'arriva enfin à la voiture de l'ex de mon père : " Violette ! Le soleil estival de Miami te fait une peau encore plus hâlée que d'habitude, tu es rayonnante !" Je lui souris. " Salut ! Merci. " Dis-je d'un sourire. Je n'étais pas le genre de fille à faire des compliments en retour ou même à en faire tout court. Je détestais ça. J'aimais bien passé du temps avec Lily-Anne, enfin depuis qu'elle n'était plus la copine de mon père. Avant c'était une autre histoire.

Elle m'invita à boire un milkshake. Je ne pouvais pas refuser. De la glace mélangée à du chocolat ? Deux choses qui réconciliaient avec la vie. " Avec plaisir ! J'en ai bien besoin. " . Elle n'était pas au courant pour Melvin, papa non plus d'ailleurs. J'en avais parlé à personne tellement j'avais honte de cette histoire.

Elle me proposa de déposer mes affaires dans sa voiture, j'accepta avec plaisir sachant que ma voiture était garée dans l'autre parking. Nous nous dirigions alors vers le centre commercial près du campus pour nous régaler de ce breuvage.

ous avions pris la route vers le centre commercial afin d’aller déguster un bon milk-shake ensemble. J’aimais beaucoup passer du temps à Violette mais si elle était plus jeune que moi. C’était une jeune femme avec beaucoup de ressources et j’avais beaucoup appréciée d’avoir gardé contact avec elle, même si elle avait était l’élément déclencheur de ma rupture avec son père.

« Comment vas-tu ? Cela fait un petit moment que je ne t’avais pas vu. »

Je regardai la jeune femme un peu soucieuse. Avec Violette je n’insistai pas. Je préférais qu’elle me dise les choses si elle le souhaitait plutôt que de mettre mon nez dans ses affaires. Même si elle avait fait quelques bêtises dans sa vie je savais qu’elle était assez grande pour gérer ses soucis et ne pas s’enfoncer encore plus dans ceux-ci.

« Comment va ton père ? » demandais-je poliment.

Je trouvais cela un peu bizarre d’être resté en contact avec la fille de mon ex, enfin pendant un temps. Je n’avais plus trop de contacts avec son père car je ne voulais pas me mêler de sa vie et c’était beaucoup plus facile comme ca. Nous avions conclus que cela faisait du bien à Violette d’être en contact avec moi de temps en temps et je prenais mon rôle d’adulte auprès d’elle très à cœur. Je fouillai dans mon sac à la recherche du petit cadeau que j’avais apporté pour mon ex-belle-fille.

« Tiens j’ai trouvé ca dans un magasin, je pensais que ca te plairais. »

Je lui tendis une bougie un peu rétro qui sentait le monoï. Je savais qu’elle apprécié l’odeur de bougies dans sa chambre. J’avais trouvé celle-ci en faisant un peu de shopping. Ce n’était pas pour moi une façon d’acheter Violette, bien au contraire. Dans ma vie je n’avais personne à qui faire des cadeaux comme ca. Pas d’homme à aimer ni d’enfant à chérir alors je me rabattais sur Violette.

e fait de voir l'ex de mon père sans mon père c'était bizarre. Mais avouons que Lily-Anne est une gentille fille. Et que je n'aurais pas dû la traiter comme je l'avais fait à l'époque. Elle me demanda comment j'allais parce que cela faisait un moment qu'elle ne m'avait pas vue. Je savais bien que de toute façon même si je ne lui disais rien, elle ne me poserait pas de questions. Elle ne voulait pas s'immiscer dans ma vie. " Je vais bien et toi ? ah oui, j'étais fort occupée. " Dis-je d'un sourire.

Elle me demanda ensuite comment allait mon père. " Il va bien, il est à Los Angeles. Et ne rentrera pas avant pas mal de temps ! Tu sais, il demande encore de tes nouvelles ! "

Nous nous dirigions alors vers le marchand de glace. Une fois assise, nous commandions nos Milkshake. " Chocolat s'il vous plait. " La glace et le chocolat les deux choses les meilleures de toutes ma vie. Puis Lily-Anne me tendit un cadeau. C'était une bougie parfumée. J'adorais en faire brûler un peu partout chez moi. " Oh merci ! Il ne fallait pas. " . Je me leva la serra dans mes bras. Je n'aimais pas les marques d'affections mais parfois ça ne me gênais pas.

avais commandé un milk-shake à la framboise et Violette un au chocolat. J’avais hésité un instant à prendre le même que celle-ci puis je m’étais dit que la framboise avec son gout délicieusement sucré me conviendrais mieux aujourd’hui. Mon cadeau lui avait fait plaisir et j’étais contente. C’était un tout un petit rien mais tout de même.

« Comment ce sont passés tes cours aujourd’hui ? »

Cette jeune femme qui n’avait pas voulu retournée sur les bancs de l’école au départ, prenait pendant les cours des cours supplémentaires. Elle m’étonnerait toujours. Violette était vraiment passionnée par ce qu’elle faisait dans la vie : la mode. Moi je ne m’y intéressais que de loin. Je n’étais pas très haute-couture mais étant donné que je côtoyai les grands de ce monde il m’arrivait de devoir taper dans le haut-gamme. Notre goûter arriva et nous attaquâmes aussitôt.

« C’est toujours aussi bon ! Ah le sucre pourquoi est-ce une plaie en même temps qu’un délice ? »

Je me mis à rire doucement puis pris un peu de mon milk-shake. Ils étaient vraiment supers bon. Je ne me laisserais jamais de ces glaces. Le jour où ils fermeraient ce glacier ma vie risquait d’être fichue ! J’enlevai mes lunettes que j’avais posées sur ma tête et les déposai dans mon sac car je les sentais glisser du haut de mon crâne. Je regarda la jeune femme quelques instants.

'étais heureuse de passer du temps avec Lily-Anne et le milkshake était divin. De plus, son cadeau m'avait vraiment fait plaisir. Elle me demanda ensuite comment c'était passé mes cours. " Super, j'essaie de tenir le coup. C'est pas facile. Mais c'est plus chouette que je ne le pensais ". Au départ j'avais vraiment pas envie de faire ce type d'étude mais au final, ça me plait. Même si j'ai pas le moral pour le moment.

Les milkshake c'est la vie. Plein de sucre, j'suis obligée de faire du sport après. Dieu sait que je hais le sport. " T'as raison. C'est paradoxale. ". Elle se mit à rire doucement. " Et toi comment tu vas ? "

iolette me confia que finalement ces études étaient beaucoup plus plaisantes qu’elle ne se l’était imaginée. J’étais heureuse pour elle car elle avait besoin de ses études, j’approuvais le choix de son père qui l’avait forcé à continuer. Violette avait peut-être monté ses propres magasins de mode ici et là, mais elle ne savait pas tout sur tout et il lui restait encore beaucoup à apprendre.

« Je vais bien, je n’ai pas trop de boulot avec l’été, c’est souvent une préiode creuse. Les parents partent en vacances avec leurs petits ou envoient leurs petits ailleurs donc je suis assez tranquille. Cela ne m’empêche pas d’avoir quelques dossiers à finir ! »

Je n’avais pas à me plaindre de mon travail. Je pouvais sans problèmes prendre mon après-midi du vendredi toutes les semaines sans à avoir du travail en retard. L’hiver serait une toute autre période alors je profitais !

« Et en dehors de ca tu n’as rien d’autres à me raconter ? »

Peut-être qu’en la titillant un peu mais sans grande insistance je pourrais peut-être savoir pourquoi elle affichée une petite mine soucieuse. Si Violettevoulait me confier quelque chose elle le ferait. Je finis mon milk-shake un peu trop vite et grimaca sous la douleur qui me montai à la tête.

ous parlions de mes études et aussi de son travail tout en sirotant un milk-shake. Je lui avais dit que je trouvais que mes études n'étaient pas si ennuyante que ça. D'ailleurs, je ne veux pas le dire à mon père, sinon il dira qu'il avait raison. Et je ne supporte pas qu'on me dise qu'on avait raison. Elle me dit qu'elle n'avait pas beaucoup de travail l'été. " Au moins, ça te laisse le temps de profiter. Et ça nous laisse le temps de nous voir un peu ! " Dis-je en souriant.

Cette petite après-midi s'annonçait bien, j'étais avec ma belle-copine, nous buvions l'équivalent d'un million de calorie et nous bavardions. Que rêvez de mieux ? Elle me demanda ensuite si je n'avais rien d'autre à lui dire. J'avais envie de lui dire non aucune. Mais ce serait mentir. Je n'étais pas non plus obligé de lui dire que je couchais avec tout ce qui bougeait, que je sortais à ne pas dormir depuis plus de deux semaines,. Je pouvais sérier ce que je devais lui dire. " Avec Melvin c'est fini. Je suis étonnée que les magasines n'ont toujours rien soupçonné. Il est resté à Londres avec sa mère. Sa mère qui a été contre notre relation. Et lui comme un connard, il a tout accepté. Il a accepté de mettre un terme à notre histoire. " Il faut savoir que depuis Mason, je ne m'étais plus ouverte à quelqu'un comme à lui. Et cela au détriment de mes amis, mes proches,... La seule personne à qui je m'ouvrais c'était Joran.

oyant que Violette était un peu soucieuse j’avais tenté une première fois de savoir ce qu’elle avait. Ma question ne fit pas son effet et je retentai donc une seconde fois de manière subtile. Cette fois Violette me révéla ce qui l’a tracassait. Melvin et elle n’était plus ensemble. Comme tout couple ils avaient des hauts et des bas mais cela me surpris tout de même. Elle m’expliqua le pourquoi du comment de cette rupture. Son histoire me rappelait un peu la mienne avec son père. Sauf que j’avais pris les devants et mit un terme à notre relation avant que celui-ci ne fasse le choix de faire passer sa fille avant moi.

« Honnêtement s’il a préférait rompre avec toi pour faire plaisir à sa mère c’est qu’il ne tenait pas à toi autant que ca. Il est assez grand pour prendre ses propres décisions et voler sans sa mère à ses côtés. Je crois que c’est pour le mieux. »

Ce n’était certainement pas ce qu’elle voulait entendre mais je préférais être sincère que de la bercer d’illusions. Je n’allais certainement pas lui dire d’attendre qu’il revienne vers elle car il allait comprendre son erreur, non, Violette devait continuer sa vie. Elle avait une grande carrière à bâtir et il ne fallait pas qu’un type aussi lâche que Melvin l’empêche d’avancer.

« Tu trouveras un homme meilleur Violette. Celui qui acceptera de faire des sacrifices pour toi et qui verra qui tu es et non celle que les magazines montre, là il faudra que tu t’accroches à lui d’accord ? »

Je savais qu’après une rupture amoureuse on avait tendances à jouer avec le feu pour essayer d’oublier la douleur qu’on éprouvait, mais j’espérais que Violette ce serait plus intelligente que ca et ne se montrerais pas trop et n’attirerais pas les paparazzis comme elle savait si bien le faire.

« Promet-moi que tu ne feras rien d’irréfléchie car je te connais demoiselle, tu peux être totalement irréfléchie quand tu t’y mets ! »

oyant qu'elle n'insistait pas j'avais décidé de lui parler. Après tout quand la presse allait remarqué que ça allait être fini, ils allaient en dédier des pages et des pages. Je voyais déjà les gros titres. " Le couple in de Miami rompt ". Ou d'autres titres aussi ridicule les uns des autres. Après lui avoir expliquer ma situation elle me dit que je valais mieux.. Je lui souris. " Je suis désolée. Si j'avais pas été une garce tu serais toujours avec papa peut-être. ". Cette situation ressemblait étrangement à ce que j'avais fait à papa. Sauf que moi je n'étais que sa fille. L'air de rien, j'aimais Lily-Anne. Je ne le montrais pas. Mais je l'aimais. Elle me dit que je trouverais mieux. Et qu'à ce moment là, je ne devais pas le lâcher. Mais comment savoir si c'est le bon ? Ils paraissent tous d'être le bon aux premiers abords. " J'essaierai. " Dis-je en lui souriant. Ce qui m'énervait c'est que malgré tout, elle me connaissait bien. Elle me fît promettre de ne pas faire des choses complètement irréfléchie. C'était trop tard. Même si jusqu'à présent j'avais réussi à éviter les paparazzis, les erreurs étaient déjà faite. Mais je ne voulais pas la décevoir. " Promis. "