« Tu ferais pas ça car tu sais que ça serait facile de t’entrainer avec moi? »

Je lui avais souris tout en approchant mon visage du sien, soutenant son regard que j’aimais bien. Puis, après quelques petites secondes à se regarder, Nate s’approcha à son tour puis nous nous embrassâmes. C’était tellement agréable de pouvoir l’avoir près de moi comme ça et de ne pas avoir peur de se faire surprendre par qui que ce soit. Ici, nous étions seuls au monde et ça me plaisait beaucoup. Après ce bel échange, nous retournâmes à notre occupation : pêcher et gagner en sortant le plus gros poisson. Nous y passâmes d’ailleurs l’après-midi mais ça passait très vite. On buvait de la bière et Nate avait mis un peu de musique de son téléphone. Puis, après avoir sorti bien des prises, nous rentrâmes au chalet pour pouvoir manger… mais également parce que Nate commençait à avoir du mal à se retenir d’aller au petit coin.  Ce fut d’ailleurs la première chose qu’il fit une fois le bateau au quai.

« Oui chef! »

J’allais garder la meute. Mais bon, ils avaient tous le cou cassé, ce n’était pas comme si il pouvait tous se sauver les petits. Quoi que me connaissant, je pouvais bien trouver un moyen X pour ne plus en avoir en un rien de temps et ce, sans faire exprès. Ce ne fut pas le cas, heureusement. Nate revint vers moi puis nous commençâmes à sortir les poissons sur la petite table de pique-nique devant le chalet afin de comparer nos prises. Je pris ma plus grosse dans mes mains, Nate fit de même et je m’avançai vers lui pour comparer le tout. J’affichai une petite moue lorsque je remarquai que c’était Wilson qui avait gagné. Ce dernier leva son poisson dans les airs en ayant l’air totalement ridicule. Je le regardai être beaucoup trop content de sa victoire et je lâchai un petit rire en levant les yeux au ciel. C’était dans ce genre de situation, alors qu’il lâchait son fou comme ça qu’il me faisait le plus craqué je croyais bien.

« Mmmh… oui. Tu peux bien te vanter d’avoir quelque chose de plus gros pour une fois! Allez, j’te laisse penser à mon défi. »

Je lui fis un clin d’œil avant de me tourner pour retourner sur le quai. J’avais oublié ma bière que je venais juste d’ouvrir dans la bateau et je tenais à la terminer, quand même. Alors que j’arrivais pour me pencher dans la chaloupe. J’entendis quelqu’un courir derrière moi et j’eus tout juste le temps de tourner la tête pour me faire soulever du sol et me retrouver dans les bras de Nate. Ce dernier, n’avait plus de t-shirt car je pouvais sentir sa peau bien chaude. Lorsqu’il continua sa course, j’eus tout juste le temps de comprendre ce qu’il avait derrière la tête qu’il se lança dans l’eau avec moi dans les bras, toute habillée encore. J’avais poussé un cri et en revenant à la surface, je m’essuyai les yeux avant de pousser un autre cri.

« OH MON DIEU! T’ES BEN CRÉTIN! »  

J’arrosai Nate qui était maintenant lu aussi, la tête hors de l’eau et qui semblait ridiculement fier de son petit manège. Je l’arrosai tout en m’approchant difficilement de lui. Ce n’était pas évident de nager avec des vêtements tout trempé. Une fois près de lui, je tentai de le faire couler en appuyant fortement sur ses épaules.

« Je vais te noyer et voler toutes tes truites oui! »

©Pando

« Serais-tu en train de me comparer à une truite toi ? »

Je le regardai, faussement choquée. Lui, il se trouvait bien drôle à dire qu’il allait me manger, oui. Disons que j’aurais aimé que ça soit bien autrement et que je sois impliqué directement dans le truc mais ça, je n’allais pas le dire quand même. J’avais beau être à l’aise avec lui, il y avait tout de même des limites. Nous sortîmes de l’eau et je récupérai ma bière finalement pour ensuite suivre mon copain jusqu’au chalet. Ce dernier s’occupa d’enlever son pantalon pour rester en boxer. Je n’allais pas me plaindre mais j’avais encore de travers mon défi… c’était beaucoup trop nul mais bon, j’étais la perdante! Ce dernier le vit bien dans mon visage et m’assura qu’il était certain que j’étais une bonne cuisinière, je m’étais contenté de rouler les yeux au ciel après lui avoir balancé le chasse-moustiques. Puis, ce fut le comble lorsqu’il ajouta qu’il voulait bien que je le fasse en bikini.

« Oh… et puis quoi encore? Tu veux que je te fasse un spectacle? Que je chante et que je danse? C’est tout là! Arrête d’en rajouter! »

Je le regardai, les sourcils froncés en retirant mon short ainsi que mon t-shirt blanc et d’ainsi, me retrouver en bikini parce que oui, je l’avais en dessous de mes vêtements mais il m’avait pas donné la chance de tout retirer avant la grande baignade improvisée. Je levai les bras dans les airs comme pour lui dire : « CONTENT LÀ? » Car oui, à voir son visage… il était très content. Je quittai ensuite vers le chalet pour commencer à faire à manger, le panier de truite à la main. Si on voulait manger un jour, il fallait bien que je m’y mettre. Je commençai donc à sortir des trucs lorsque Nate entra à son tour, pour se pencher au frigo et prendre une nouvelle bière. Je m’étais alors tourné vers lui pour lui attraper l’élastique de son boxer et le tirer vers moi, jusqu’à ce que mes fesses touchent le comptoir et que je me retrouve coincé entre ce dernier et Nathaniel. Je glissai l’une de mes mains légèrement à l’intérieur de son boxer, à l’arrière pour toucher le haut de ses fesses tandis que l’autre, s’empara de sa nouvelle bière que j’apportai doucement à mes lèvres pour en boire une gorgée, soutenant toujours son regard.

« Tant qu’à jouer les stéréotypes… tu devrais aller chercher du bois pour faire un feu ce soir car je compte bien m’empiffrer de guimauves. »

Je lui fis un clin d’œil en lui redonnant sa bière puis poussai sur son torse pour le faire décoller de moi. Geste qui ne fut pas si simple car bon, j’adorais le sentir contre moi ainsi, encore plus lorsqu’il était en boxer. Il avait un gros je-ne-sais-quoi ce Nathaniel qui avait le don de me faire perdre un peu la tête. Je le regardai quitter la cuisine dans son petit boxer serré et je tournai la tête en soupirant tout en regardant les ingrédients devant moi. Ça allait donc être de la truite, avec du riz et des légumes. Je m’exécutai. Le plus gros du repas pour moi allait de couper le poisson pour en faire des filets. Je trouvais ça beaucoup trop écœurant et je préférais largement lorsque je les achetais déjà tout beau tout coupé à l’épicerie. BREF. Au bout du compte, j’avais réussie et pendant que tout était en train de cuire, j’allai enfiler une robe car je détestais bien ça être en bikini comme ça. Lorsque tout fut prêt, je servis trois assiettes. Oui oui, trois… car j’avais quelque chose derrière la tête. Je posai mon assiette, ainsi que celle à Nate sur la table avant de sortir à l’extérieur. Ce dernier était en train de faire une belle montagne de bois et je souris face au spectacle qu’il donnait. C’était sexy le voir au travail. Je m’accotai dans l’encadrement de la porte et sifflai quelque peu ce qui lui fit tourner la tête vers moi.

« T’es sexy en apprenti-bucheron Wilson mais c’est prêt! »

Je tournai les talons pour retourner dans le chalet de m’installer derrière la table. J’avais bien hâte qu’il voit ce que je lui avais préparé. Une belle assiette de poisson cru, vidé… et rempli de vers de terre encore à moitié vivant avec des grains de riz, j’avais écrit : ALEXIE T’EMMERDE.  Du grand art! Nate entra à son tour et je lui souris en le regardant s’approcher de la table.

« Bon appétit! »

Naturellement, il y avait une autre assiette pour lui tout au chaud, au four mais bon, il avait voulu prendre ses grands airs en étant bien fier de son défi… c’était ma revanche personnelle.

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Oui, j’étais bien fière de mon petit coup. Le visage de Nathaniel valait de l’or et au moins, il en riait. J’avais du cran… et maintenant, il le savait au cas où il l’ignorait. Je l’avais regardé faire une petite moue et ça m’avait fait pencher pour lui donner sa vraie assiette finalement que je posai devant lui. Je fus surprise de le revoir se lever alors que je venais de prendre place devant lui mais je fus plus que combler de constater que c’était dans le but de venir m’embrasser. Pas un petit bisou bien chaste… non non… une vraie embrassade qui a le don de faire couper le souffle et nous laisser un peu à l’envers dès qu’elle se termine. Je ris à son commentaire lorsqu’il prit finalement sa place pour se mettre à manger.

« Mhmm… c’est ça ouais! Je ne ferai pas ça gratuitement certain! »  

Et puis, me retrouver ici seule avec deux gars, je ne pensais pas que c’était la meilleure idée qui soit. Je me doutais bien que Nathaniel était différent ici avec moi qu’il pouvait l’être avec sa bande de potes. C’était normal dans un sens. On voulait au minimum se plaire l’un l’autre parce que bon… notre relation était compliqué… nous n’étions pas uniquement des amis car on couchait ensemble… mais nous n’étions pas un couple non plus mais on ne faisait pas se voir uniquement pour s’envoyer en l’air. On avait une chimie… enfin, je pensais bien. Nous terminâmes de manger puis ce fut le temps de tout ranger. Nate se changea le premier et je le trouvais bien sexy dans un pantalon de jogging gris et son hoodie noir à capuchon. Je me contentai d’attacher mes cheveux, d’enfiler moi aussi un hoodie noir et des jeans pour aller rejoindre Nate à l’extérieur quelque minutes plus tard. Il avait déjà allumé le feu et nous avons installé un truc bien confortable devant ce dernier. Il venait de me faire craquer là.

« Est-ce qu’on t’a déjà dit que tu étais un homme à marier? » dis-je en arrivant près de lui pour l’encercler de mes bras par-derrière. « Parce que c’était probablement un mensonge. » dis-je en me mettant à rire avec lui avant de déposer un baiser à l’arrière de son épaule. « Non pour vrai... tu deviens presque cute Wilson! »

Je jetai un coup d’œil au coussin de chaise qu’il avait placé au sol et au sac de couchage qu’il avait déposé par-dessus. Je lui souris avant d’aller chercher les guimauves sur la table de pique-nique. En revenant, Nate était assis devant le beau feu, un bâton à la main. Je ne me gênai pas pour m’installer devant lui, entre ses jambes… Mon dos contre son torse, j’étais clairement trop bien. C’était rare que je pouvais profiter de ce genre de moment avec lui car à Miami, on ne devait rien montrer… on devait s’ignorer alors que là… je pouvais bien faire ce que je voulais. Je fus la première à me cuire une guimauve que je mangeai une fois bien doré avant de donner le bâton à Nate pour qu’il puisse le faire à son tour.

« Alors… c’était pas si terrible que ça aller à la pêche avec une fille? »

J’avais relevé la tête la tête pour le regarder observer le feu. Je pouvais voir les flammes dans ses yeux, ces derniers brillaient un peu et je ne pouvais m’empêcher de le trouver beau… surtout avec sa petite barbe de trois jours. Je déposai des baisers à l’arc de sa mâchoire avant de frotter mon nez dans son cou. Nate ramena sa guimauve vers lui et je redressai la tête pour le regarder enlever la guimauve du bâton pour la tenir entre ses doigts et l’amener à sa bouche. Un petit sourire sur les lèvres, je pris doucement sa main pour apporter ses doigts entre mes lèvres et pouvoir profiter du restant de guimauve qui y restait. Oui, je me sentais un peu coquine mais c’était la vie. Je tirai ensuite sur sa main pour pouvoir profiter de ses lèvres bien sucrées, bien collantes.

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Comment faire comprendre clairement à une fille qu’elle est l’une parmi tant d’autres? Il suffit de demander à Nathaniel. Peut-être qu’il veut juste essayer de me faire comprendre quelque chose aussi. Je savais qu’il ne couchait pas uniquement avec moi, je savais très bien ça alors pourquoi est-ce que je continuais à passer du temps avec lui? Je lui en voulais toujours de m’avoir abandonné si facilement après notre première nuit. Et pourtant, j’avais recommencé à passer du temps avec lui comme autrefois. Je voulais pas être en couple avec lui… il avait trompé sa copine… et il n’avait rien d’un gars sérieux. Pourtant, je m’amusais bien, et je me sentais à l’aise en sa compagnie, donc je continuais. J’étais légèrement ridicule et j’avais peur de tomber dans le panneau éventuellement. Je n’avais peut-être pas de papillon lorsque j’étais avec lui… mais je commençais à avoir des chenilles, si je peux le comparer ainsi. Selon les dires de monsieur, je sentais le lac et ça, c’était clairement de sa faute.

« Oh, crois-moi Wilson… tu ne sens pas mieux. »

J’avais souris… car ce n’était pas désagréable non plus. Mais disons que son parfum que j’aimais un peu trop s’était estompé. Il avait poussé mes cheveux sur le côté pour pouvoir m’embrasser sur la joue. J’avais souris de plus belle car bon, je devais l’admettre, c’était également pour ce genre de petites choses que je continuais à le voir. À travers ses paroles, il avait beau jouer les indifférents… ses gestes à mon égard arrivaient à me faire sentir spéciale. Je me faisais peut-être des idées aussi. Puis, après s’être sucré le bec, nous lèvres s’étaient retrouvées pour s’embrasser, c’était agréablement sucré et collant. Puis, Nate se fit tomber sur le côté pour se coucher et je fis de même. L’une de mes jambes s’était glissée entre les siennes pour pouvoir me coller tout contre lui. Un frisson s’éprit de mon corps tout entier lorsque ses mains se glissèrent sous mon hoodie et terminer sa trajectoire au niveau de mes fesses.

« Mhmm… on est bien ici, non? »

Je lui avais souris et il m’avait souri en retour, je compris qu’il partageait mon avis là-dessus. Pas question d'aller dans le chalet... surtout pas dans un moment aussi chouette. Les mains de Nate remontèrent de mes fesses jusqu’à mes hanches pour me lever d’un coup, pour me placer complètement par-dessus de lui, les jambes de chaque côté de son bassin. Même à travers nos pantalon, dans cette position, je pouvais encore mieux sentir son érection contre mon entre jambe et bon dieu que c’était déstabilisant. De savoir que je pouvais faire autant d’effet à quelqu’un… je ne comprenais pas… mais c’était tout de même très flatteur. Ça avait toujours été ça entre nous : une très grande attirance physique et très sexuelle aussi. Il éveillait quelque chose en moi, il était d’ailleurs le seul à en être capable. Le dos bien droit, je soulevai le bas de mon chandail pour pouvoir l’enlever sous le regard bien admiratif de l’homme sexy sur lequel j’’étais littéralement assis. J’enlevai une mèche de mes cheveux qui s’était collé à ma lèvre avant de lui sourire.

« Bon… si mon corps n’était pas déjà meurtrit par les moustiques… ça va être le cas maintenant. » Je ramenai mes cheveux sur le côté afin de pouvoir me pencher et lui voler un baiser sur les lèvres. « C’est pour une bonne cause. » chuchotais-je entre deux baisers.

Nathaniel était clairement une bonne cause. Ses mains étaient de retour vers mes fesses qu’il ne se gênait pas pour serrer et de faire en sorte que nos bassins se collent parfaitement. Je commençais à avoir chaud… et ce n’était pas uniquement parce qu’on était à côté d’un feu… Un feu qui n’avait plus du tout mon attention mais qui ajoutait un petit quelque chose de fort intéressant au moment. J’allais vraiment faire l’amour à la belle étoile moi? Seigneur! Mes lèvres glissèrent de sa bouche jusqu’à son cou où je grimaçai aussitôt en secouant la tête.

« Ark… chasse-moustique. » J’essuyai ma bouche sur son hoodie quelque peu avant de me redresser dans le but de lui enlever et de se retrouver à égalité. C’était un peu difficile alors qu’il était couché ainsi. Je lui fis de gros yeux.   « Mais aiide toooooiii! »

Il se redressa pour m’aider à lui retirer son haut. Je ris avec lui avant de prendre son visage à deux mains et l’embrasser à nouveau. Il était toujours en position assise ce qui me permettait de pouvoir parfaitement sentir la chaleur de son torse contre moi. Je balançai la tête sur le côté lorsque ses lèvres se posèrent dans mon cou, mes yeux se fermèrent automatiquement et ma main se glissa dans ses cheveux que j’agrippai un peu. C’était clairement un point sensible.

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À voir Nathaniel bien allongé comme ça alors que je me donnais limite corps et âme pour pouvoir lui retirer ton hoodie, j’avais l’impression d’essayer de déshabiller un petit bébé d’un an, c’était presqu’une chance qu’il ne gigotait pas dans les tous sens car il ne manquait plus que ça. C’est pourquoi je lui demandai de s’aider et ça le fit bien rire. Eh oui… j’étais capable de donner des ordres moi! Surtout quand c’était pour pouvoir profiter de son corps de rêve. Comme de fait, lorsqu’il se redressa et enlever son haut, un petit sourire béat apparut sur mes lèvres. Comment ne pas succomber à un corps si parfait? Impossible. Je m’empressai de faire glisser mes mains sur son torse, le bout de mes doigts,  question de le faire bien frissonner alors qu’on s’embrassait à nouveau. Il fit d’ailleurs glisser ses lèvres jusqu’à mon cou et là… il m’avait littéralement conquise. J’avais balancé la tête sur le côté, lui donnant pleinement accès pour faire ce qu’il voulait bien faire de moi. Puis, Nate détacha mon soutien-gorge et je me reculai pour faire glisser les bretelles de long de mes bras et le balancer plus loin. Pas trop loin… il fallait quand même que j’arrive à la retrouver plus tard han!  Je baissai la tête, la main toujours dans ses cheveux alors que je le regardai s’occuper de ma poitrine. Seigneur que c’était sexy et que ça me procurait un bien fou. La bouche sur mes seins, il entreprit de détacher le bouton de mon jeans en me caressant doucement au travers, il voulait que je m’aide car visiblement, il n’arrivait pas à ses fins et sa demande m’arracha un sourire en coin.

« T’es pas mieux avec tes ordres han!! »

Je m’étais quand même relevé debout dans le but de retirer mon jeans en même temps que Nate. Je jetai un coup d’œil plus bas que sa ceinture où je pouvais parfaitement voir son érection à travers son boxer. L’idée de m’approcher et de juste, tirer sur son sous-vêtement me passa par la tête, mais je gardai mon mal en patience, préférant lui rendre son baiser en me collant bien comme il faut contre lui. Je me laissai guider vers le sol à nouveau, toujours par-dessus Nate alors que ce dernier était finalement en mesure de pouvoir me donner le bien qu’il désirait. Je laissai sa main se glisser à l’intérieur de ma petite culotte, je serais bien stupide de lui interdire, surtout que je savais à quoi m’attendre venant de lui. On pouvait bien dire ce qu’on voulait... l’endroit… le moment, tout était romantique et tout était propice à faire craquer une fille. Je pensais bien qu’il aurait pu me dire ou me faire n’importe quoi à ce moment-là… que j’aurais été partante, que je l’aurais trouvé dont mignon! Mon cœur s’affolait dans ma poitrine, les jambes de chaque côté de sa taille, j’étais totalement réceptive à ses caresses et de sentir son membre bien dur contre mes fesses étaient plus que déstabilisant, plus qu’excitant. Je fus toutefois déconcentré par quelque chose de bien dérangeant au niveau de mon genou, une genre de pression qui me faisait assez mal merci. Je fronçant les sourcils en me penchant pour soulever quelque peu le sac de couchage. Je pris une grosse roche dans mes mains que je balançai le coupable de ma mal être plus loin.

« J’ai comme l’impression que ça va se terminer avec une branche dans les fesses. » dis-je en riant. « Espérons que ça soit toi! »

Je lui fis un clin d’œil et d’un coup, Nate inversa les positions pour que mon dos touche le sac de couchage! Je lâchai un petit rire qui s’estompa en sourire alors qu’il se place au-dessus de moi en me regardant dans les yeux. Je viens poser ma main jusqu’à sa joue que je caressai doucement avant de venir l’embrasser de nouveau. Nathaniel s’occupa de me retirer ma petite culotte et je fis FINALEMENT la même chose avec son boxer. M’ouvrant complètement les cuisses, il se plaça entre ses derrières pour continuer à me toucher, préférant cette fois y entrer deux doigts et commencer ainsi à me doigter. Je mouillais déjà beaucoup et mon bassin se mouvait contre sa main. Je me mordis la lèvre inférieure alors que ses doigts glissaient toujours en moi. Ma main gauche avait agrippé le sac de couchage, l’autre s’occupait maintenant du sexe de Nate. Je lâchai de petits gémissements et ce fut de même pour mon partenaire. C’était beaucoup trop pour nous… la tension était à son comble et on se désirait beaucoup trop pour continuer ainsi. J’enroulai mes jambes autour de la taille de mon ami et ce dernier ce fondit bien doucement en moi. Il posa son front contre le mien, me regardant dans les yeux alors qu’il commençait ses va-et-vient. Je soutenais son regard, la bouche légèrement entre-ouverte. C’était tellement sexy que de se regarder ainsi.

« Bon sang que t’es beau. » soufflais-je simplement alors que mon bassin suivait le rythme du sien.

©Pando