Pour des raisons que l'on devrait encore m'expliquer, Dawson avait décider de quitter la ville. Il avait décider de partir sans vraiment me donner mon avis, chose qu'il aurait probablement dû faire puisqu'il avait fait toutes les démarches pour m'adopter et avait eu gain de cause. J'étais officiellement sous sa tutelle, et même si ma vie restait un éternel chaos, je tenais plutôt bien le coup ses derniers temps, si l'on prenait en considération que j'avais été internée en hôpital psychiatrique, remise sous traitement désintox' en surplus, que j'avais vu revenir dans ma vie des personnes que je n'aurais jamais penser revoir un jour et tout ça en un mois à peine. Quand je vous dis qu'on pourrait facilement faire un film sur ma vie. Mais alors je donnerais mon droit de véto pour la nana qui jouerais mon rôle, j'voulais être bonne même au cinéma. Bref. Charlie & Dawson m'avaient en quelque sort forcé à me remettre sur la "bonne voie". J'avais emmener chez Dawson dés ma sortie de l'hosto, je prenais mes médicaments, je me rendais à ses foutus rendez-vous chez mon docteur tout les trois jours environs. Je devais même bosser pour gagner ma vie puisque dans leur foutue "cure" ils refusaient tout les trucs cool, dont le vol. Ils essayaient de me transformer en une foutue petite fille parfaite et je détestais ça. Ca me donnais la nausée rien que d'y penser et pourtant, je me pliais à ses foutues règles. J'y était bien forcée, c'était soit ça, soit l'internement officiel et je tenais bien trop à ma liberté pour ça. Donc ça devait faire trois ou quatre semaines que j'étais clean. Je veux dire, ni alcool, ni drogues en tout genre, je ne sortais plus en soirées, en fait mon quotidien se résumait à aller bosser et rentrer à la maison. Ce train de vie était extrêmement ennuyant, comment faisait les gens pour ne pas devenir dingues, sérieusement ? Puis pour en revenir aux moutons, un jour je suis rentrée et Dawson m'a annoncer qu'il voulait quitter Miami. Refaire sa vie ailleurs, repartir de zéro et bien sûr, il voulait que je parte avec lui. Seulement Miami était la seule ville depuis bien longtemps où j'avais créer des liens, je me plaisait ici et puis Enaël venait de refaire surface, tout comme Leho. Je ne pouvais pas partir, surtout je ne voulais pas.. Alors je lui ai demander si je pouvais rester ici. Il allait appeler les services sociaux et je l'ai alors supplié de ne pas le faire. Je ne voulais pas retourner en foyer de nouveau. Je lui promis de continuer de bosser et de continuer ma cure s'il me faisait assez confiance pour me laisser me débrouiller seule. Je n'ai aucune idée de pourquoi, mais il acceptais. Ce qui me rendais folle de joie, officiellement il restais mon tuteur, mais il serait loin et tant que les services sociaux ne se rendaient pas compte de son départ tout irait pour le mieux, je serais libre. Venait maintenant la question évidente : Où allais-je bien pouvoir vivre ? C'était bien joli de vouloir jouer la grande fille, mais je ne voulais pas rester à la rue. Je ne tenais pas non plus à aller chez Enaël, c'était encore trop tôt pour ça. Alors, je me rendais, sac sur le dos, chez la seule personne qui malgré toutes attentes m'avait un jour héberger sans bronché (ou presque). Les gardiens de son immeuble de riches n'avaient pas dû m'oublier, ils n'avaient pas l'air ravis de me revoir ô pauvre petite fille, mais ils me laissaient tout de même monter jusque l'appartement de Sebastian. Là, je fit un peu comme chez moi, comme si je n'étais jamais parti. Je posait mon sac dans l'entrée et me dirigeais vers la cuisine, mon ventre criais famine ! Albert, le vieux mec toujours bien sapé qui faisait à manger pour Sebastian me saluait avec un large sourire, les employés de Seb m'aimaient bien. Sûrement parce que bien souvent quand je m'ennuyais dans cet immense endroit, je les aidait dans leur tâches. Albert avait bien été surpris la première fois que je l'eu aider à éplucher ses légumes pour le dîner de Sebastian. Il m'avait regarder avec ses grands yeux d'un air étonné. Mais rapidement, il avait compris que je n'avais rien de la petite fille pourrie gâtée et nous nous étions liés d'une certaine amitié. Il fut donc ravi de me préparer un petit déjeuner complet et je le remerciais grandement de cette attention. Je m'installais au comptoir de la cuisine et commençait à manger en silence quand une voix familière me fit relever la tête de mon assiette.

« Haa te voilà! J’avais cru que tu t’étais fait assassiner par un type louche! » Je souris, parce qu'il avait l'air de ne pas avoir changer d'un poil depuis le mois qui venait de se passer. Il était toujours tiré à quatre épingles, même si tôt le matin, ce qui avait le don de m'épater.

« Je savais bien que je te manquerais et que tu reviendrais me voir! T’as foutu quoi? » Sebastian s'installait face à moi et Albert lui servi son petit déjeuner avant de nous laisser. Je reposait mon attention sur le jeune homme tout en mordant mon croissant.

« Ouais, tu me manquais terriblement. Je ne pouvais plus vivre sans la vision de ta coupe de cheveux parfaite dés le matin. » Lui lançais-je avec un large sourire.

En vérité, j'étais bien évidemment contente de me revoir. Etrangement, durant ses quelques semaines de colocations, j'avais appris à capté l'autre Sebastian. Pas le gros débile plein de fric que tout le monde croit connaître, mais le mec un peu moins débile qui aide une pauvre fille dans mon genre, vous voyez. Et il me faisait bien marré.

« J'étais... » Je réfléchis un instant à l'idée de lui raconter toute l'affaire, puis je haussait les épaules, trop fatiguée pour ça.

« Trop longue histoire, très peu intéressante. » Déclarais-je avant de saisir mon verre de jus d'orange et d'en boire une gorgée.

« Tu trouves pas que ton anneau dans le nez ça fait année 2000 ? »

Je reposais mon verre et lui tirais la langue. « Et toi, tu trouve pas que tes costumes-cravates ça fait mac ? » Je lui souris ensuite, amusé. C'est petits pics du tac au tac dés le matin m'avaient manqués. Puis, sans perdre d'avantages de temps, je décidais de me lancer. J'attendais qu'il ai la bouche pleine et ne puisse pas rétorquer avant de me lâcher :

« J'ai une proposition à te faire, McKay ! Disons que j'ai encore une fois.. Plus vraiment d'endroit où crécher et donc j'aurais besoin que tu me laisse rester quelques temps... MAIS cette fois je veux de l'officiel ! Je te propose une collocation, je t'aiderais avec le loyer et tout ça ! » Bon, ok, je faisait pitié. C'était pas vraiment mes pourboires de serveuse à mi-temps qui allaient payer ne serais-ce qu'un centime du loyer de cet endroit, mais je tenais à contribuer s'il acceptais.

« Et puis, je sais que tu adore quand je suis là. Je suis de très bonne compagnie. » Là, je jouais un peu, il m'avait laisser rester une fois pensant que ce ne serais que pour quelques jours, rien ne disait qu'il acceptais que je reste plus longtemps ici. Après tout, je m'attendais à tout avec lui. Mais il était un peu ma seule option, et puis j'aimais bien vivre avec lui. Pendant les quelques semaines ici, j'avais vécu pour la première fois de ma vie avec quelqu'un qui n'essayait pas de contrôler mes faits et gestes.

« Amusante comme toujours! » J'affichais un large sourire tandis que j'avalais une nouvelle bouchée de mon délicieux petit-déjeuner. Puis, je m'étais lancée. Je venais de proposer à Sebastian McKay de devenir sa colocataire officielle, et le plus étrange je pense était certainement qu'il semblait réellement considéré l'offre. J'aurais très bien pu passer par les petites annonces, trouver un autre endroit où rester, mais ça aurait été un peu plus problématique et puis soyons honnêtes, j'appréciais vraiment cet endroit. Et même si je ne l'avouerais jamais même sous la torture, j'appréciais également vivre avec Sebastian. Il était un peu devenu comme une sorte de grand-frère de substitution... Bon ok, un grand-frère extrêmement pervers et avec des tendances psychopathes, non, pas un grand-frère.. J'en sais rien. Notre "relation" était d'un compliqué, pour ne pas échapper à la règle de mes relations étranges. Enfin, disons que j'avais une autre image de Sebastian que la plupart des gens. La plupart ne le voyaient que comme le richissime bâtard de base qui fait des mauvais coup et de qui il faut se tenir le plus loin possible, ce qui était vrai, pour la plupart du temps. Mais dans de rares moments, il pouvait se montrer gentil, attentionné, même généreux. J'étais fière de faire parti des rares personnes à l'avoir vu de la sorte. Bon bien sûr, il restais un chieur la majeur partie du temps et j'adorais l'énervé d'ailleurs. Après quelques secondes, il ouvrit finalement la bouche : « Tu sais bien que je n'ai pas besoin de ton fric!!! Mais ce que tu peux faire si tu veux vraiment rester ici c'est de me rendre service de temps à autre... » Je fronçais les sourcils, parce que lui rendre service me semblait louche, ça l'était sûrement. Du coup, je l'interrogeais du regard puis fini par demander à voix haute : « Quel genre de services ? »

« Et une pipe par semaine ça ne sera pas de refus! » Je levais les yeux au ciel, un sourire amusé au visage puisque pour cela je savais qu'il n'était pas sérieux. Sebastian aimais jouer, il aimais provoquer, mais il avait également compris que je ne céderais pas à ses avances. Pas qu'il ne soit pas attirant ou quoique ce soit, parce que soyons honnêtes.. C'était Sebastian McKay. Simplement en temps normal, j'essayais d'éviter d'être une fille de plus sur un tableau de chasse déjà si remplis. « Même toi, tu n'aurais pas les moyens de te payer ce genre de faveurs de ma part. » Lui lançais-je pour le charrier à mon tour.

« Je ne sais pas si c'est une bonne idée Nessie.... Je veux pas être dérangé certains soir où j'ai de la compagnie! » Je me redressais, pour plaider mon cas. « Mais je ne te dérangerais pas ! Tu me verra presque pas de toutes façons ! Et puis depuis le temps que je suis ici, je passe plus de temps dans ton propre appart que toi même. On se voit déjà presque pas ! » Ce n'était pas faux, Sebastian sortais beaucoup et moi aussi. Enfin, même si j'essayais de changer de mode de vie désormais, quand je le voulait je pouvait devenir presque invisible. C'est ça de grandir dans une maison avec un père colérique et une mère junkie, on apprend vite à se faire discrète pour ne pas se prendre une raclée. Dernière espoir, je sortais les yeux de cockers et me levait de ma chaise pour faire le tour de la table et aller m'asseoir sur les genoux de Sebastian, plaçant mes bras sur ses épaules. « S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît ! En plus, quand tu a besoin d'être seul avec une de tes poufs, tu me dis et je débarrasse le planché ! Promis ! » J'espérais qu'il cède, quoique je me doutais qu'il ne tomberais pas pour mes grands yeux. Mais je comptais sur la petite part de générosité du crabe. Et beaucoup sur le fait qu'il semblait m'apprécier un peu, nos petits pics matinales par exemple représentaient parfaitement le fait qu'avec moi ici, il n'avait jamais le temps de s'ennuyer.

« Ho des petits trucs... clients, soirées, etc.... rien pour te mettre en danger! » Bien évidemment, ça m'aurait étonner qu'il fasse ça sans contre-partie aucune. Mais bon, je pense que pour vivre ici, lui rendre quelques services de temps à autres n'était pas si cher payer. Je pouvais faire avec, de toutes manières je n'avais pas bien le choix et puis il m'assurait que ce n'était pas dangereux. Alors je hochais simplement la tête, comme pour accepter le deal. Pour être certaine qu'il cède véritablement et me laisse rester, je m'étais même déplacée de ma chaise pour m'installer sur ses genoux et le supplier avec mes grands yeux de petit chien battue. Parce que avouons le, ça marchais toujours. Même si j'avais des doutes pour que ça marche sur Sebastian, il détestais quand j'essayais de me jouer de lui de la sorte. Je lui promettais en toute sincérité de fiché le camp à chaque fois qu'il aurait besoin d'intimité avec une de ses pétasses qu'il avait l'habitude de ramener, ça me semblait tout à fait juste puisqu'au final on était chez lui. Et puis je n'avais pas le moins du monde envie d'assister à des ébats sexuels ou me faire réveiller au milieu de la nuit par des cris de plaisir, ça nous arrangeais donc tout les deux ! « Hum... donc tu m'obéirais sans broncher?  » Je mis quelques secondes à répondre cette fois et je grimaçais légèrement parce que je n'allais pas obéir à tous ses caprices c'était certain ! Mais sur l'intimité, oui. « Et bien on reste chez toi, le crabe. Tu reste le bosse ! » Je savais à quel point il appréciais être considéré comme le "chef", l'homme au pouvoir, alors oui j'utilisais ça pour l'amadouer. Ca semblait marcher plutôt bien jusque là. Puis il plongeais son regard dans le mien et ouvris de nouveau la bouche :

« Et sinon.. toi pour ce qui est de tes petits copains... comme Daniel... par exemple, si l'envie te prendre de baiser comme tu le fais... arrange toi pour ne pas montrer tes fesses aux caméras! Bien que... je les aime bien tes fesses au final. » Je lui souriais, parce que je pensais qu'il allait me lancer un joyeux "bienvenu coloc !" mais à plus il parlais et à plus me sourire s'effaçait. A la fin, il ne restais qu'une expression entre la surprise et la colère sur mon visage. Il me pinçais une fesse ce qui me fit légèrement sursauter avant de me montrer d'un signe de tête une caméra juste au dessus de nous. Et puis tout se remis en place dans ma tête. Nessa.. Ce que tu peux être bête parfois. Bien sûr que Sebastian avait des foutues caméras partout ! Ce mec est un dingue du contrôle ! Et la soirée passée en compagnie de Daniel, l'un de ses meilleurs amis me revient en mémoire. Ce soir là j'étais plus que défoncée, j'avais sniffer beaucoup trop de poudre et ingurgiter beaucoup trop d'alcool fort dans le bar de ce foutu appartement. J'savais même pas comment j'avais réussi à rester debout jusque l'arriver de Daniel. Et puis s'en suit ce qui se passe quand deux personnes avec une attirance physique indéniables se retrouvent dans la même pièce, tard le soir, seuls, et quand l'une d'elle est raide morte.

« Tu a.. » Je ne pu finir ma phrase que je me levais d'un bond. Non mais sans blagues ?! Maintenant Sebastian McKay avait en sa possession une sextape de moi. Vu son passé avec les vidéos de ce genre, je n'étais pas rassurée le moins du monde. Et puis Daniel ! Lui je le retenais ! J'étais quasiment certaine qu'il savait pour les caméras et ne m'en avait pas informée !

« Ok ! Nouvelle règle de collocation ! Tu efface ses images de ta mémoire.. ET de ton ordi' ou je ne sais où tu les a garder ! » Il tentais une tête surprise dans le genre "de quoi est-ce que tu parles?", une tête d'innocent. Je posais mes mains sur mes hanches et le fusillait du regard. « Joues pas l'innocent, Sebastian. Je te connais, je sais que tu a sans aucun doutes garder l'enregistrement. »

J'étais pas très heureuse de savoir qu'il existait une vidéo de moi entrain de m'envoyer en l'air, mais j'étais rassurée en quelques sortes (je ne sais pas pourquoi d'ailleurs) de savoir que c'était Sebastian qui en était en possession. J'osais espéré qu'il ne me ferait pas le même coup qu'il avait pu faire à une autre fille au paravent et donc, qu'il ne partagerais pas ses images.

Questionnez n'importe quelle fille de cette ville, il n'était pas vraiment très rassurant de savoir que Sebastian McKay détenais une sextape de vous. Sextape d'ailleurs, dont je ne connaissais même pas l'existence quelques secondes au paravent. « Ce fut très captivant quand même à quel point tu t'es occupé de lui, alors qu'il était venu me voir... Tu es accueillante, faut te donner ça!  » Je lui lançait un regard noir, car je pouvais facilement retenir le sarcasme dans sa voix, ce soir là j'étais droguée et alcoolisée à fond, bien que je ne prendrais pas cela pour excuse. « Ça ne sortira pas d'ici, je te le promet... si t'as vu quelque chose de moi sur le net, c'est un type qui s'en ait trop permis!  » Il ne me convainquait pas des masses, mais je savais parfaitement qu'il refuserait d'effacer cette vidéo et que si je continuais à l'enquiquiner avec, il finirait par s'énerver. Sebastian était joueur, mais quand il se fâchais c'était pour de bon et je ne voulais pas le pousser à faire quelque chose que nous aurions tout les deux regretter par la suite. Alors, je décidais de lui faire confiance.. Je sais bien ! Ahah la blague. Sauf que cela n'avait rien d'une farce, je n'avais pas vraiment le choix. Et si un jour cette foutue vidéo sortait au grand jour, je serais à qui m'en prendre. Le fait est qu'il avait plus ou moins accepter que je reste vivre ici avec lui et j'en était ravie. « Pas de fête sans mon accord!  » S'exclamait-il avec un certain sérieux qui me fit sourire. Je n'étais pas idiote au point d'inviter n'importe qui ici et prendre le risque de me faire foutre à la porte. Et puis ses temps ci je ne pouvait plus vraiment faire la fête comme je le faisait au paravent.. Sebastian serait certainement étonné de me voir un peu plus présente dans les parages, moi qui précédemment sortait très tard et ne rentrais pratiquement pas. Désormais exit les sorties, les fiestas, bonjour le job et le sérieux. Je sais. Vivre avec un dealeur n'était pas vraiment la plus grande idée pour quelqu'un censé avoir arrêter la drogue et l'alcool, mais je devrais faire avec et dompter mes démons moi même. Je comptais bien réussir à garder la tête hors de l'eau et reprendre ma vie en mains, tout ça en faisant attention à ce que mon assistante sociale ne se rende pas compte du déménagement de Dawson et donc, du fait que j'étais plus ou moins livrée à moi même. Dans quelques mois j'espérais obtenir une émancipation et je serais définitivement libre alors. Jusque là, il valait mieux pour moi que je me tienne à carreaux et que j'évite de me faire remarquer. Je m'étais installée à nouveau à table pour terminé mon petit déjeuner. A peine avais-je alors fini mon assiette, délicieuse au passage, que Sebastian rompais le petit silence c'étant installer entre nous. « J'ai déjà un service à te demander... Tu connais Noah Rodriguez?  » Mon visage se relevais et je plissait légèrement les yeux d'un air intrigué. S'il posait la question, c'est qu'il connaissais déjà la réponse. Je n'avais pas entendu prononcer ce nom depuis des semaines.. Depuis que j'étais partie de chez lui, en fait. Je n'avais plus eu de contacts depuis, je me demandais bien ce qu'était ce service que Sebastian voulait que je lui rende et qui visiblement avait à faire avec Noah. « Je connais Noah Rodriguez. » Répétais-je sans le lâcher du regard. J'avalais une nouvelle gorgée de mon jus d'orange, légèrement perplexe. Je n'avais pas revu Noah depuis que j'avais quitter sa maison, depuis que nous nous étions laisser aller à coucher ensemble, depuis que Wayne m'avait fait une super grosse scène et jetée comme une moins que rien à cause de cela. Depuis en fait, que je m'étais mise à consommer beaucoup trop de substances illicites qui m'avaient conduites à l'auto-destruction jusque l'hôpital psychiatrique. « Je n'ai plus aucun contact avec Noah, si tu t'es bien renseigner tu devrais le savoir. En quoi consiste ce "service" ? » L'interrogeais-je de plus belles.