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Voilà déjà quelques jours que j'avais quitter la maison de Noah, sac sous le bras et nul part où aller. J'avais marcher dans les rues de la ville durant des heures, sans but précis et en tentant d'éviter au mieux autant les mauvaises personnes qui sortaient tard le soir, que les policiers qui m'auraient très vite ramasser. Et puis contre toutes attentes, j'avais fini chez la dernière personne au monde à qui j'aurais penser, Sebastian. Oui, le même Sebastian qui m'avait éclater la tête contre une vitre de voiture, qui m'avait mise en joue avec un flingue et forcer à bosser pour lui il y a encore quelques jours, ce même Sebastian, oui. Vous y croyez vous ? Je devais être maso ou une de ses débilités du genre. Enfin, le fait est que je n'avais personne où aller et lui avait promis de me protéger et de me garder en sécurité, c'était sa part du deal pas vrai ? J'espérais qu'il la respecterais. De toutes façons, ce n'étais que pour une nuit et j'avais été clair là dessus-dés le départ. Mais ensuite ça c'était enchaîner, deux nuits, trois nuits, quatre.. Le truc c'était qu'il était pas si simple de trouver quelqu'un qui acceptait d'héberger une mineur avec un long casier judiciaire ses jours-ci. Donc c'était pas simple du tout de décamper de chez Sebastian aussi vite que je l'aurais voulu. Enfin, étrangement il avait été accueillant et assez.. Sympa. Ce mot même m'écorcherais la bouche de le dire à voix haute, mais ça avait été le cas. Son loft était somptueux, j'avais deviner depuis le début qu'il avait des goûts de luxe et puis il avait récupérer son fric, ce qui voulait dire qu'il ne me forçait plus à bosser pour lui, ce qui voulait dire aussi qu'il n'avait plus de raisons de me filer encore des "clients" ou de me garder chez lui. Voilà pourquoi je m'interrogeais à ce sujet de plus en plus. Je me réveillait vers les 11h00, on était dimanche et tout était calme ici. De bonne humeur, je me levait simplement vêtue d'un boxer & une chemise piqué à mon hôte & allait me préparer à déjeuner. Parce que je suis une ado en pleine croissance et que j'ai faim. Des tartines de nutella, du jus d'orange, des céréales, le plateau parfait en quelques sortes ! Plateau parce que j'avais décider d'être généreuse et de préparer également celui de Sebastian. Voilà pourquoi j'ajoutais une tasse de café au tout et me rendait à sa chambre. J'ouvrais la porte à l'aide de mon postérieur, puis m'approchais du lit où la marmotte dormais encore. Cette image me fit sourire, il paraissait presque... humain, ensommeillé. J'arrêtais de sourire immédiatement en me rendant compte de ce que je faisait et déposait le plateau sur le sol avant de me mettre à sauter sur l'énorme lit du crabe tel une enfant. « Debout, debout, monseigneur ! Aller, il est l'heure de se lever ! » M'exclamais-je enjouée pour se réveiller de bonne humeur. Quoique le peu que je connaissais de Sebastian me laissait penser qu'il n'allait pas forcément apprécier.. Pas grave, je le calmerait avec du nutella !

J'avais fait la fête hier jusqu'aux petites heures du matin et je dois dire que j'étais rentré ivre mort... sans aucune fille que j'avais baisé. Je dois dire que j'y avais été vraiment fort, mais je savais que j'étais amusé comme un vrai fou. Je ne sais pas quelle heure il était quand une petite peste féminine vint sauter sur mon lit pour me réveiller.... Le mal de crâne m'assomma à nouveau et j'avais enfoui ma tête sous mon oreiller.

« Debout, debout, monseigneur ! Aller, il est l'heure de se lever ! »

Arghhh... J'arrivais à peine à ouvrir les yeux et pourtant elle était toujours là sauter et je dirais que j'avais envie de sortir mon flingue pour lui faire éclater sa tête là maintenant. Je parvins quand même à articuler quelques mots...

- C'est bon le monstre... tu as fini?

Je m'étais relevé de mon lit et j'avais soulevé les couvertures pour m'apercevoir que j'étais complètement nu. Cela me fit légèrement sourire et je remis en place les couverture pendant que Nessie était en train de me rendre dingue. Il était 11h30 putain!

- Saloperie! Il n'est même pas midi et tu me réveilles!!!!

J'avais pas l'habitude qu'on me réveille comme ça, mais quand je vis le plateau repas arriver vers moi je ris un instant... mais qu'est-ce qu'elle foutait? Depuis qu'on me servait mon petit déjeuner au lit... et ce par une fille en plus qui logeait chez moi. Normalement je les baisais ces filles là.

- Si tu veux me baiser, t'avais pas besoin de faire tout ça!

J'avais regardé Nessa et je baissai mon édredon pour lui dévoiler mon torse nu. Ensuite, je me redressai dans mon lit tout en me passant une main dans les cheveux et en me sentant le dessous des aisselles.. Ça schlinguait vraiment!

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Contre toutes attentes, Sebastian ne me foutais pas en dehors du lit du moins pas pour le moment. Il ne me frappais pas, ce qui devait être un bon signe de sa part. Il était rentré tard hier soir ou tôt ce matin, je n'en savais trop rien, j'avais succomber à un paquet de chips devant une rediffusion d'une série pour ado vers les une heures du matin. Mon quotidien ses derniers jours en la compagnie de Sebastian ? Il n'était pas si horrible puisqu'il était un homme occupé pas souvent chez lui. Du coup, c'était moi seule à vagabondé dans ce loft de luxe où tout me semblait tout simplement hors de prix. Par contre, les insulte ça y allait de monstre à saloperie Sebastian ne semblait pas ravi de se faire réveiller de la sortes et rien que l'entendre râler de bon matin me fit esquisser un large sourire. Puis il remarquais le plateau garnis du petit déjeuner et souris à son tour, avant de me faire une remarque sur le fait que si je voulais le baiser, je n'avais pas besoin de faire tout ça. Je levais alors les yeux au ciel, me laissant retomber sur le matelas à ses côtés. Sebastian découvrait son torse nu et j'eu presque envie de rire, il me faisait quoi celui-là ? Bref, je me penchais pour attraper le plateau et le posait à nos côtés. Je piquais un bout de ma tartine puis lançait à l'intention de Sebastian : « Si j'avais eu envie de te "baiser" dés le départ, ce serais déjà fait, gros nul. » Je lui offrais un large sourire, puis le regardais se renifler les aisselles tel un animal. Oh les mecs, je vous jure on aurait dit des hommes des cavernes. « Ce serait pas plus simple d'aller prendre une douche ? » Demandais-je en grimaçant légèrement. Je lui mis ensuite un léger coup de pied pour le faire bouger, ce monument et m'exclamais de nouveau : « Mais aller ! Lève toi ! Tu as vraiment une tête à faire peur je te le dis moi. T'as pas choppé d'IST au boulot hier soir j'espère ? »

Je ris à sa remarque comme quoi si elle avait voulu me baiser elle l'aurait fait dès le début. Je me rappelle bien la première fois que nous nous étions rencontrez et elle était carrément loin de me baiser oui. Puis, je m'étais senti et je dirais que oui une bonne douche s'imposait après la soirée que j'avais eu. Je me rappelais même pas comment j'avais fait pour monter jusqu'ici ou bien je me rappelais pas m'être déshabillé.

- Ouais... toute à l'heure! répondis-je à sa remarque sur la douche.

Elle me fouta un coup de pied pour que je me bouge un peu, mais j'en avais pas envie. Sa remarque sur l'IST me fit marrer quelque peu. Je fis mine de regarder ma queue un instant avant de lui revenir avec la réponse.

- Ha non... pas cette fois, tout roule là-dessous! Tu veux voir? Tu veux essayer?

Je sais pas pourquoi elle restait ici parce que j'avais mes limites quand même. Si je la prenais ici dans mon loft c'était bien parce qu'elle était dans la merde et qu'elle avait travaillé pour moi un temps, mais si elle faisait chier... elle partait c'était aussi simple que ça. Je voyais bien les efforts et je pense qu'elle avait bien compris comment j'étais. Bon, elle voulait que je me lève alors je lis fis sans aucune gêne pour me retrouver flambant nu devant elle pour me diriger vers mon armoire et sortir un boxer propre.

- Alors tu sais faire à manger toi? Depuis tout ce temps que tu passes ici c'est bien la première fois que je te vois faire ça! T'aurais pas quelque chose à me demander d'abord, c'est vraiment louche?!!

Parce que les femmes étaient prévisible et si elles ne voulaient pas coucher avec moi, c'est qu'elles voulaient autre chose.

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Voilà c'était ça le quotidien en la compagnie de Sebastian, il ne pouvait s'empêcher de faire des allusions sexuelles du matin au soir. Je levais les yeux au ciel une fois de plus quand il me proposait de "tester" son engin. « Si t'es autant en manque, appel une pro tu dois avoir pleins de numéro, toi. » Lui lançais-je alors comme réplique. Seb se levait ensuite, totalement nu au calme. La nudité ne semblait pas le déranger, faut dire qu'il avait de jolies fesses. Mais je détournais presque aussi rapidement le regard et me concentrais sur mon petit-déjeuner pendant que monsieur se couvrait d'un simple boxer. Il me fit ensuite la remarque sur la cuisine, en même temps le petit déj c'est le truc le plus simple à faire les amis. Mais il enchaînait en me demandant si j'avais quelque chose à lui demander, j'hésitait alors un instant. Ca faisait maintenant quelques jours que je squattais chez ce psychopathe de service et j'étais consciente que plus vite je me tirais de là, et me se serait pour moi. On sait jamais avec Seb, il peux être un semblant gentil, puis redevenir un véritable abruti en une fraction de secondes. En fait, il me faisait vaguement penser à moi quand j'arrêtais mes pilules, à péter des chtar pour rien du tout, à devenir violent, à hurler. S'il n'était pas bipolaire lui-même, il devait tout de même avoir un sacré problème ce garçon. Mais enfin bref, j'avais de toutes façons dans les plans de la journée de partir à la recherche d'un nouvel endroit à squatter, mon départ ne serais donc tarder. Bien que cela n'ai rien à voir avec ma demande à Sebastian qui s'impatientait déjà, je pouvais le voir. « Merci pour cette vision charmante de ton corps nu dés le matin, mais oui, j'ai quelque chose à te demander. » Je n'allais pas mentir, de toutes façons il l'avait deviner et puis fallait s'y attendre, une Nessa gentille ne présage rien de bon. Je me levais du lit ma tasse à la main et après avoir pris quelques gorgées de mon breuvage, je me lançait enfin : « Daniel & toi vous aviez dis que vous alliez me refiler des trucs, tu te souviens ? Après que j'ai fait mes preuves ? » Bon ils ne l'avaient pas clairement dis, mais qui s'en soucis ? « Enfin voilà, j'ai bossé pour toi. Je t'ai ramener du fric jusqu'à ce que tu récupère tout ça ! Maintenant je suis dans la merde j'ai plus de fournisseur donc.. Tu croit que tu pourrais faire quelque chose pour moi ? » Je lui souris malicieusement, sachant que les yeux de cocker ne marchaient pas sur Sebastian, peut être que le côté méchante fille marcherais mieux.

M'étant rhabiller, je ne pouvais pas faire autrement que de manger ce que Nessa avait préparé, à vrai dire je mourrais de faim. Je passais mon temps à boire et à me défoncer que je ne prenais pas toujours le temps de manger. Le fait qu'elle m'amène à déjeuner ce matin, je savais très bien que ce n'était pas juste pour me faire plaisir, mais c'était bel et bien pour me demander quelque chose. Ce qu'elle pouvait être prévisible quand même! Si je me donnais en spectacle devant Nessa c'était bien pour la tenter. Mais bon, cette fille semblait totalement insensible à mon charme.

« Daniel & toi vous aviez dis que vous alliez me refiler des trucs, tu te souviens ? Après que j'ai fait mes preuves ? Enfin voilà, j'ai bossé pour toi. Je t'ai ramené du fric jusqu'à ce que tu récupère tout ça ! Maintenant je suis dans la merde j'ai plus de fournisseur donc.. Tu crois que tu pourrais faire quelque chose pour moi ? »

- Ça dépend!

Je lui lançai un regard tout en étant souriant par la même occasion avant d'attraper mon toast et en prendre une bouchée. Nessa savait pourtant que j'étais du genre à marchander... Déjà qu'elle logeait ici c'était déjà gros, donc il fallait qu'elle soit maligne pour ce coup là.

- Parce que je doute que ce que tu veuilles équivaut à un déjeuner au lit...

Elle m'avait fait un regard plein de charme, mais je connaissais bien comment elle était... parce qu'elle était parfaite dans le rôle de la jolie jeune fille toute sage. Je repris une bouchée tout en appuyant mon dos contre la tête de lit. Si elle voulait que je lui donne quelque chose, il allait falloir qu'elle y mette du sien. Je ne l'avais pas dénoncé à la police, car elle avait bien tenue sa part de marché, mais maintenant que j'avais mon fric, elle était pas mal dépendante de moi.

- Tu veux quoi chérie?

J'avais haussé les sourcils tout en la regardant d'un air mesquin. Moi aussi j'étais capable de jouer son petit jeu de regard.

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Je commençais doucement à cerné le personnage, à cerné Sebastian. Bien qu'en fait, il n'était pas si difficile à comprendre que ça. D'après moi, Sebastian était le cliché typique du petit gosse de riche en manque d'amour qui devient un parfait salopard pour prouver au monde qu'il peux être quelqu'un. Même quelqu'un d'horrible. J'étais certaine qu'il avait dû manqué d'attention plus jeune, papa ? Ou peut-être maman ? J'en savais trop rien. Le fait est qu'il est désormais persuadé au fond de lui de finir seul. Et qu'il se construit des murs, des façades de connard dans toute sa splendeur pour empêcher les gens de le blessé. C'est ce qu'on fait quand on a déjà été blessé dans le passé et qu'on ne peux plus le supporter. On fait en sorte que les gens nous déteste, qu'ils pensent qu'on se fout complètement d'eux, comme ça on évite de parler de ce qu'on ressent vraiment, de sentiments. C'était mon analyse de Sebastian pour l'avoir observer ses derniers jours. Il était pas foncièrement méchant, il aimait juste qu'on pense qu'il l'était. Comme je n'était pas vraiment une petite peste insupportable, une menteuse invétérée et une manipulatrice, mais j'aimais qu'on le pense. Je bâtissait moi-même mes murs, malheureusement et malgré moi quelques fois une exception débarquait et réussissait à s'immiscer dans l'une de ses fissures. Mais ça ne se reproduirait plus, j'avais décider récemment que plus jamais on ne me briserait le coeur et j'avais bien l'intention de me tenir à cette promesse. « Ça dépend! Parce que je doute que ce que tu veuilles équivaut à un déjeuner au lit... Tu veux quoi chérie? » Puisque j'avais commencé à comprendre Sebastian j'étais consciente qu'il allait me demander quelque chose en retour. Sebastian veux toujours quelque chose en retour. Je m'approchais de lui doucement, il était installer le dos contre la tête de lit et toute souriante, je m'installais sur ses genoux, passant mes bras autour de son cou. « Juste un peu de poudre, un peu de médocs.. Faut que je reste en forme. » Je penchais légèrement ma tête sur le côté, j'étais carrément dans la séduction pour qu'il me cède et me donne ce que je voulais. Plutôt ce dont j'avais besoin. Depuis que j'avais décider d'arrêter mont traitement, si je ne restais pas shooté par une drogue, les effets de ma maladie allaient se déclarer. Je n'avais pas envie de devenir dingue, mais je n'avais plus non plus envie de prendre ses stupides cachets qui me rendaient faible. La drogue pur et dur était la meilleur option, et j'avais besoin d'un bon fournisseur pour ça. Seb ou Daniel, c'était un peu la même.

La petite Nessa avait sortit son numéro de séduction pour obtenir ce qu'elle voulait. Elle était monté sur mes genoux et avait mis ses bras autour de mon cou. C'était loin de me déplaire, car je sentais qu'elle était à mes pieds là, que je pouvais faire ce que je voulais d'elle. Nessa était une vilaine fille et c'était loin de me déplaire, j'aimais son audace, son cran pour arriver à faire ce qu'elle faisait. Elle jouait à un jeu dangereux et pourtant elle n'avait pas froid aux yeux. Elle me supplia de lui donner de la drogue... ce qui  m'avait arraché un sourire parce ce qu'elle me demandait là était gros... J'avais posé mon index sur les jolies lèvres de Nessa avant d'ajouter:

- Tututut... Si tu veux ce que tu veux avoir... il faut payer Nessie.

Parce que moi aussi je pouvais jouer la carte de la séduction et faire en sorte d'obtenir ce que je voulais.

- Tu viens de me foutre en érection, donc c'est pas plus mal de continuer non? T'auras rien à me payer et je te donne tout ce que tu viens de me demander.

Bien sûr, si elle me payait cash, ça aussi ça pourrait faire l'affaire, mais j'aimais mieux miser sur le plan cul qu'autre chose pour commencer. Après tout, je n'avais pas baisé hier soir donc, autant le faire ce matin. Je n'avais rien de prévu dans ma journée... Peut-être que j'allais aller trainer chez Dan et finir ma soirée chez Geane... C'était à voir. Pour l'instant je regardais cette jolie minette qui m'était monté dessus pour obtenir ce qu'elle voulait. Les McKay ça marchande et ça marchande dans le sens où c'est moi le gagnant, pas le contraire.

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Moi je jouais pleinement, mais un jour faudrait que je me rende à l'évidence. Sebastian McKay n'était pas du genre à tomber dans le panneau aussi facilement, certainement pas du genre à se laisser manipuler par un petit sourire en coin et des caresses sur le corps. Il voulait plus, il voulait toujours plus. J'étais désormais installée sur ses genoux, mes bras autour de son et je l'écoutais tandis que mes mains caressaient doucement sa nuque. Je ne m'étais pas trompée, une nouvelle fois le brun ténébreux me fit comprendre que si je me donnait à lui, j'obtiendrait les drogues que je voudrait gratuitement. Il ne s'arrêterait donc jamais ? J'avais résister à ses avances plusieurs fois déjà depuis notre rencontre, mais il continuait d'essayer. Je pense que c'était dans sa nature et qu'il ne connaissait que le sexe pour régler les choses. Je commencerait presque à le soupçonner d'en être accroc, mais pour le moment je lui sourit simplement, un peu plus amusé. « Sebastian, Sebastian .. Quand est-ce que tu va enfin comprendre que je ne donne pas mon corps pour obtenir ce que je veux. Du moins, pas entièrement. » Je n'allais pas dire que Seb ne faisait pas envie, parce qu'il est vrai que son petit côté méchant garçon me faisait parfois envie. Mais je ne marchais tout simplement pas comme ça contrairement à ce qu'on aurait pu penser. Je n'étais pas sûr de pouvoir coucher avec quelqu'un sans avoir de réels sentiment pour cette personne. Ca ne m'étais arrivé qu'une seule fois avec Noah et je pense qu'on le regrettait tout les deux bien assez. De plus, même si je pouvais sembler confiante sur mon corps et ma sexualité, les rares garçons avec qui j'avais passer la nuit pouvaient témoigner du fait que j'étais très nerveuse dans ses moments là, peu sur de moi et encore hantée par un mauvais souvenir de famille d'accueil. Je me levait finalement, me dirigeant vers la sortie de sa chambre. « J'ai de quoi te payer en argent, si tu le souhaites. Mais je te paierais pas en nature, à toi de voir. Je trouverais probablement ailleurs sinon. »

J'avais roulé des yeux quand elle me mentionna ENCORE UNE FOIS qu'elle ne voulait pas de sexe avec moi. C'était une réelle perte de temps cette fille. Si elle me donnait pas entièrement son corps, elle pouvait bien m'en donner une partie de n'importe quelle façon possible.

- Dahhhh t'es pas marrante comme fille au final!

Elle était juste une de ces pouffiasses allumeuses de mecs. Puis, elle s'était levé de moins pour aller vers la porte et me dire qu'elle pouvait me payer en argent. J'avais à nouveau lever les yeux en l'air pour dire à Nessa qu'elle pouvait me payer comme ça.

- C'est bonnnnn... ramène ton fric, ça va te coûter cher! C'est toi la pire!

Elle était partie maintenant vers sa chambre et sans doute qu'elle allait revenir avec une liasse de billets verts. J'en avais profité pour boire du café pendant ce temps là et manger le reste de l'assiette. Après tout, j'avais le droit de bouffer. Si j'avais accepté d'héberger Nessa c'était bien pour la dépanner vu qu'elle avait respecté notre accord lorsque j'étais sans le sous. Tout ça avait changé et je dirais que Nessie s'y plaisait bien dans ma demeure de luxe.

- Si tu me montre tes seins, je descend le prix le monstre! criai-je bien fort pour qu'elle m'entende.

J'aimais bien jouer avec elle dans un sens, elle mettait de la vie dans mon quotidien depuis que Geane avait quitté Miami.