He's so tall, and handsome as hell.
He's so bad but he does it so well.

La réception du mariage de Sky & Colton avait été magnifique. On se serait cru dans un compte de fées tellement l'ambiance était féerique. Sky avait été la plus belle marié que je n'ai jamais vu et Colton semblait du même avis vu les étoiles dans ses yeux à chaque fois qu'il la regardait. Je m'étais amusée au bras de Charlie, mon cavalier. Heureusement d'ailleurs qu'il avait été présent, puisque Wayne lui aussi était présent. Wayne et sa présumée petite amie, vision d'horreur à mes yeux de les voir jouer le petit couple parfait. J'avais retenue mon envie de vomir plusieurs fois durant la soirée, mais c'était le soir du mariage de mes amis et par conséquent j'avais tenter de les ignorer au mieux. Sans alcool, oublier la présence d'Everden avait été assez difficile, mais je sortais tout juste de l'hôpital et si je n'avais bu ne serais-ce qu'une gorgée, je savais que j'allais replonger pour une de plus et une de plus et en rentrant à Miami j'aurais été internée pour de bon. Je tenais beaucoup trop à ma liberté pour prendre le risque et Charlie avait veiller à me surveiller tout du long. Enfin bref, la soirée c'était terminée assez tard, j'étais totalement crevée. Je ne tenais pratiquement plus debout, mais cela n'était pas à cause d'une saoulerie, mais bel et bien à cause des hauts talons que j'avais supporter toute la nuit. Charlie était monté à notre chambre un peu avant moi, j'avais mis plus de temps parce que j'avais trouver le moyen de perdre une boucle d'oreille dans le taxi qui nous avait ramenaient à l'hôtel. Une fois retrouvée, j'avais finalement passer les portes, salué le personnel encore actif et avait voulu prendre l'ascenseur, manque de pot, celui ci était déjà occupé. Je me résignait, même si mon corps souffrait le martyr, de grimper les escaliers. Pour se faire, je retirais bien évidemment mes chaussures que je tenais dans ma main et me lançait à l'escalade. C'est à l'étage en dessous du mien que je cru reconnaître une silhouette familière. « Daniel ? » Je fronçais légèrement les sourcils, quelque peu surprise de le trouver là. Il ne me semblait pas l'avoir vu au mariage.. Mais peut-être était il en ville pour autre chose. « Nessaaa...comment ça ze fait que tu sois là? Pas venu jusqu'à Londres pour me voler....z'espère...  » Il semblait bien atteint. Il riais, titubait et avait les yeux tellement défoncé que je me demandais comment il tenait encore debout. Je levais les yeux au ciel, jusqu'ici, alors que j'étais censé éviter ce genre de fréquentation je tombais sur la crème de la crème ! Malgré ça, j'eu un petit sourire aux lèvres puisque ça me faisait plutôt bien rire de le voir dans un état pareil. Je m'approchais donc de lui. « Tu me suivais, c'est ça ? Mon corps te manquait trop.... Z'suis certain de ça. Mais là....la machine est un peu hors service....Z'ai un tantinet abusé.... » A mon tour, je riais doucement. Au moins même saoul, il ne perdait pas de son ego. Il faillit redescendre les escaliers la tête la première, heureusement qu'il se retient au dernier moment et que je l'attrapais par le bras. « Wow ! Ok Don juan, viens là. » Je l'aurais bien laisser livré à lui-même au beau milieu des couloirs, mais il aurait fini par soit se tuer en tombant, soit réveiller tout le monde et faire un véritable scandale. Dans les deux cas, ça aurait un peu gâché mon séjour donc.. Je décidais de l'aider à se mettre au lit vu que seul, il n'arrivait à rien. Je glissait son bras autour de mes épaules et tentait malgré ma petite taille de le faire avancer. J'attrapais la clé de sa chambre dans sa poche puis le dirigeais vers cette dernière. Une fois devant celle-ci je le poussait contre le mur en espérant qu'il tienne en place le temps que j'ouvre le serrure, et le tour était joué. « C'est pas vrai.. On t'as jamais dis que boire à l'excès n'était pas bon pour la santé ? » Question purement idiote surtout venant de moi. Le temps que je repose les yeux sur lui il avait glisser de nouveau à terre et cette fois, je misérait à le remettre sur pieds. « Aller, un petit effort on y est presque. » Enfin je réussi à le traîner jusque l'intérieur de sa chambre, puis son lit là où je le laissait tomber avec un certain manque de tact.. Que voulez vous, mes petits bras avaient lâcher.

He's so tall, and handsome as hell.
He's so bad but he does it so well.

J'avais misérer, je ne pouvais pas le nier. Il faut dire aussi que Daniel n'était pas épais, mais il était ivre, ce qui rendait la tâche extrêmement difficile de le traîner jusque son lit. « Dixit la fille qui zétait complètement défonsée quand j'l'ai baisé. » Je levait une nouvelle fois les yeux au ciel, mais ne pris pas la peine de rétorquer. En même temps, il n'avait pas tord. Moi qui lui conseillait de boire moins, c'était carrément l'hôpital se foutant de la charité. Avant mon hospitalisation disons que j'avais fait la fête.. x1000. Depuis mes quinze ans je touchais à la drogue et l'alcool, mais je n'avais jamais autant consommé que durant mes "crises" comme disait le docteur. Enfin bref, lorsque finalement j'avais céder à l'appel sexuel indéniable de Daniel, je n'étais pas franchement sobre. Coke, alcool fort, j'étais pleine et j'aurais pu ne pas me rappeler de cette nuit.. Mais si. Nous y étions enfin ! Je venais de le laisser tomber assez violemment sur son matelas, il n'avait clairement pas l'élégance et l'allure qu'on lui connaissait à cet instant. J'aurais presque envie de le prendre en photo, ça aurait été marrant. Mais j'imaginais facilement que ce n'était pas sa première fois à finir dans un état pareil. Il n'y a pas à dire, si faire la fête se mesurait à boire jusque n'en plus pouvoir et se droguer d'avantages, Daniel en était le roi même. Les mains posées sur mes hanches, je le regardais avec un léger sourire au visage. Le grand Daniel tellement intimidant était là tout vulnérable. J'aurais littéralement pu faire ce qu'il me plaisait de lui ce soir. Je suis certaine que demain, s'il se souvenait de ça, il allait regretter de m'avoir laisser une opportunité pareille à moi, qui l'avait déjà dérober de ses biens les plus précieux une fois. « Z'est là que tu es zupposé me déshabiller....et donner bisous » Je ris de nouveau. Il faut dire qu'il était tordant. Je m'approchais de lui et l'attrapais par les mains pour le tirer légèrement en avant et ainsi le faire s'asseoir. Puisque j'étais là, autant me rendre serviable. Une fois Daniel assis en face de moi, je lui retirais sa veste de costume. Costume qui devait sans aucun doutes coûter plus cher que mon armoire entière. Remarquer ce genre de choses me fit soupirer tandis que je posais celle-ci à terre. « Tu lis dans mes pensées ! Moi qui comptais sur ton état pour profiter impunément de ton corps. »  Ironie, bien sûr. Dans l'état où il était, Daniel serait endormi bien avant que j'ai le temps de me sortir de ce corsage hyper serré qui allait avec ma robe. Il somnolait déjà presque, et me sentais d'humeur généreuse, je pris soins de déboutonner sa chemise, simplement pour qu'il soit un peu plus à l'aise pour dormir, la gueule de bois serait déjà bien trop douloureuse pour lui le lendemain. Je me sentais comme avec un bébé géant à devoir le déshabiller, mais j'étais persuadé qu'un bébé n'était pas aussi pénible. Daniel ne m'aidait pas d'un poil et se contentait de me fixer avec un sourire amusé au visage. Ce qui fini par me faire esquisser un sourire à mon tour. « Ok, si tu n'arrête pas de me fixer comme ça, je te laisse te débrouiller seul ! » Le Daniel béa et omni-conscient était presque aussi flippant que celui qui un soir avait tenter de m'étrangler sur le capot de la voiture à Sebastian. Voilà, chaussures retirées ! Il finirait bien par se débrouiller pour retirer son pantalon par lui-même. « J'sais pas ce que tu a pris, mais je te conseil pas de clapser durant la nuit ok. Je veux être soupçonner de rien. » Je blaguais... Quoique. Je me levais finalement du lit là où j'était assise et je ne pu m'empêcher de jeter un oeil autour de moi. Porte-feuille, montre de luxe, fringues de luxe, argent en liquide bien en évidence sur une commode.. Ah ces gosses de riches. Ils font vraiment attention à rien. Mes anciennes habitudes me hurlaient de prendre le tout et me tirer. Mais à cette idée le visage du docteur Walsh apparaissait dans ma tête et je me demandais si cela valait le coup de se faire choper dés ma rentrée aux States.. Finalement, après m'être lancé un joyeux "Nessa putain ! Tu deviens trop gentille!", je m'étais décidée à non seulement lui laisser ses affaires.. Mais aussi veiller à ce qu'il ne finisse pas par faire un coma ou s'étouffer avec son oreiller durant la nuit. Comme dis, j'avais assez de soucis pour ne pas y rajouter le non-assistance à personne en danger d'un gamin de milliardaire. Donc, je décidais de rester avec lui cette nuit. J'avais fait un saut dans la salle de bain et réussi à m'extirper seule de cette satané robe. Puis vêtue simplement de mon bas de sous-vêtement, l'avantages d'une robe bustier étant de ne pas porter de soutien-gorge.. Je l'avais rejoins au lit. J'avais dû le pousser pour avoir un minimum de place, il était déjà endormie comme une marmotte. Une nuit longue s'annonçait..

Spoiler:

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Comme je m'en doutais et l'avait prévu, cela avait été une nuit interminable et assez contraignante. Je n'avais même pas d'alcool ou de drogues dans le sang pour m'aider à tomber dans les vapes, non, je devais supporter les ronflements et grognements d'un toxico alcoolique à mes côtés. Par plusieurs fois, je le poussait puisque ce dernier prenait toute la place et que je faillit par plusieurs fois finir la nuit par terre. De plus, je flippais à l'idée de dormir et de le voir faire un coma ou rejeter son surplus d'alcool sur moi. Vers le petit matin je tombais finalement dans les bras tant convoités de Morphée.. Malheureusement, ce fut de courte durée. Daniel lui aussi c'était visiblement réveiller, et malgré le fait que j'eu tenter de l'ignorer en enfouissant mon visage dans l'oreiller, il faisait tellement de boucan que j'étais obliger d'ouvrir les yeux malgré moi et de soupirer lourdement. « C'est pas vrai.. » Lançais-je à moi-même, dépitée. Je devais pas être belle à voir avec le maquillage de la veille, les cheveux en bataille et topless. Mais je me levais et traînais mon corps fatigué hors du lit, au passage, je chopais la chemise de Daniel que j'enfilait et boutonnais rapidement de deux ou trois boutons. Puis, je m'approchais de la salle de bain. « T'es tombé dans le trou ? » Ma voix était cassée, mon corps tout entier était cassée, j'avais la gueule de bois sans même avoir bu la veille. C'était encore pire que quand on est véritablement défoncé. Le mal de tête en moins, ce qui n'était pas mal. Vu qu'il ne répondais pas, je poussais la porte et m'épaulait à l'angle de la porte en le regardant, installer dans son bain chaud. « Hooo super...pour couronner le tout, on a passer la nuit ensemble. » Il avait l'air encore pire que moi et ça me faisait bien rire intérieurement de le voir aussi misérable.. Intérieurement et également extérieurement puisque je finit par éclater de rire. « Super, marre-toi un peu ! C'est le bon moment. Je peux savoir ce que tu fiches à Londres ? Il me semble que je ne t'ai pas emmené dans mes bagages.... » Une fois fini de rire, je me redressait et m'approchais du lavabo là où j'admirait l'ampleur de la catastrophe, c'était moins pire que ce que je pensais. J'eu juste à me recoiffer rapidement en une queue de cheval tandis que je souriait à ses lamentations. « Non on a pas passer la nuit ensemble, du moins, rien de sexuel. J'ai déjà subi ça une fois tu me vois remettre ça ? » J'aimais le taquiner, un homme se vexait rapidement sur ses performances sexuelles. Je me tournais ensuite face à lui. « J'étais de corvée de mariage, et en passant je t'ai sauvé de l'horrible humiliation de t'endormir dans les couloirs hier soir, de rien. » Donc il ne se rappelait pas de grand chose de la veille, ce qui n'était pas très étonnant vu l'état dans lequel il était. « T'aurais pas un peu d'aspirine à me filer.... ? Je sens que ma tête va exploser. » Je levais les yeux au ciel, je l'avais aider hier et je devais encore jouer la babysitter ce matin.. Je me retournais et fouillait dans le placard à pharmacie derrière le miroir, avec un peu de chance.. Bingo ! Médocs en tout genre.. Ce qui n'était pas bien prudent, mais qui aidait. J'attrapais un flacon d'aspirines et remplis un verre d'eau. Je m'approchais ensuite de la baignoire là où se trouvait Daniel, nu, ce n'était rien que je n'ai déjà vu. Je m'installait sur le rebord de cette baignoire et lui tendait le tout, pilule dans une main, verre dans l'autre. « Pense à dire à papa de me payer mes heures de baby-sitting. » Je lui lançais un sourire en coin presque sarcastique. Oh les hommes... Ils avaient encore plus de mal à supporter un lendemain de fiesta que nous, les femmes. Pourquoi je prenais soin de lui déjà ? Ah ouais, j'en ai absolument aucune idée. Je crois que j'avais rien de mieux à faire et puis, cette foutue thérapie était définitivement entrain de me retourner le cerveau, je me faisait trop sympa. Ca me donnait la nausée rien que d'y penser. Je passais une main dans l'eau chaude et mousseuse. « Et presse toi, j'ai envie d'un bain aussi, tiens. » Il n'avais certes pas le charme qu'on lui connaissait au petit matin, je n'avais jamais vu Daniel dans un état pareil, mais ça aurait été mentir que de dire qu'il n'était pas toujours incroyablement sexy. Je crois que c'était constant chez lui. Mais je ne devais pas laisser ce genre de pensées me perturber, qu'est-ce que disait le docteur déjà ? Eviter ce genre de fréquentations ? Mh, j'étais en plein dedans, là.

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« Vraiment ? » et je fit un signe positif de la tête. Et ouais, les amnésies après s'être retrouver dans un état pareil était fréquentes. La veille j'aurais tuer pour pouvoir me prendre une cuite magistrale, mais sur le coup j'étais bien heureuse d'être restée sobre. Imaginez ce qui aurait pu se produire si Daniel et moi nous étions retrouvés complètement déchirés dans la même chambre d'hôtel... Non, n'imaginez pas. Ca aurait été loin, je pense. Mais le fait est, qu'il était le patient avec la gueule de bois sévère et j'était la charmante et sexy infirmière. Chose d'ailleurs qu'il ne manquais pas de me faire remarquer, comme à son habitude. « Merci... c'est gentil ! T'es une superbe infirmière en plus. J'aime qu'elles soient peu habillées en plus. » Et un sourire charmeur, un. Malgré tout, je lui rendait avant d'aller lui chercher de quoi calmer son malaise. Par chance je trouvais de l'aspirine et après lui avoir apporter ainsi qu'un verre d'eau, je m'étais assise sur le bord de la baignoire et il fallait dire ce qui est, ça faisait bien envie tiens. Un bon bain chaud après la nuit que je venais de passer ou la veille, coincée dans une robe de soirée très inconfortable. Je lui fit une petite réflexion qui n'eu pas dû lui plaire puisqu'il me jetais un de ses regards. Je me contentais de jouer avec la mousse dans ma main quand il me proposait d'entré avec lui dans le bain. « Haaa non....je n'en sors pas pour au moins les 30 prochaines minutes encore. Ça me fait du bien et ça me détend. Entre avec moi si tu veux. Ça ne sera pas la première fois en plus. On va se coller un peu et s'apporter un peu de réconfort l'un et l'autre. » A mon tour désormais de lui lancer un regard idiot. Dans le genre "toi et moi dans un bain?" si ça se n'était pas la chose la plus clichée au monde. Qu'on soit d'accord sur le fait que nos corps respectifs n'avaient plus de secrets l'un pour l'autre à ce stade, et je n'étais de toutes manières pas du genre pudique. Ce qui me faisait légèrement hésité était certainement le fait que ses derniers temps, les conneries je les accumulaient. Et pas que des conneries en bouteilles ou en pilules, les conneries en boxer Calvin Klein, je ne les connaissait que trop bien également. Surtout lui, Daniel. On était assez semblable sur beaucoup de chose, on avait pratiquement les même centre d'intérêt qui par un moment ne tournaient qu'autour de la défonce et la baise. Sur le moment c'était triste à dire, mais je ne voyais pas vraiment ce que lui et moi pourrions bien faire ensemble si ce n'est pour ça. C'était un drogué avec un penchant pour la bouteille et le plaisir charnel, j'étais pareil au féminin sauf que moi, j'avais désormais un docteur à mes côtés pour m'aider à "aller mieux" ainsi que des promesses que j'avait faites d'aller dans ce sens. Entrée dans cette baignoire pouvait sembler anodin, mais je prendrais un risque. Pourtant, je n'allais pas mentir et dire que je n'en n'avais pas envie. « Allez fais pas ta prude...je t'ai déjà vue toute nue aussi ! T'étais sexy à croquer et je suis certain que tu l'es encore. » J'étais plongée dans mes pensées et lui m'en sortais avec cette phrase qui me fit esquisser un sourire en coin. « Aller, bouge un peu ! » Lâchais-je simplement. Je me levais ensuite, déboutonnais sa chemise avant de la laisser tomber à terre. Je ne portais pas de soutien-gorge, mais je décidais de garder mon shorty en dentelle tout de même. Puis j'entrais à mon tour dans la baignoire. L'eau chaude en contact avec ma peau me fit lâcher un petit soupire tandis que je m'installait, entre les jambes de Daniel, mon dos et l'arrière de ma tête contre son torse. Il est vrai qu'on était bien, là. Son petit rituel de lendemain de soirée n'était pas si mal. Je fermais les yeux un instant, avant de les ouvrir doucement à nouveau. « Bon et toi, tu fait quoi ici Dani ? Sebastian te laisse voyager seul, maintenant ? » J'aimais les charrier à ce sujet. Le duo infernal, c'était bien eux deux tiens. J'imaginais facilement qu'avec des millions comme les siens, il voyageais souvent là où il le voulait dans le monde et y faisait la fête comme jamais, au contraire de moi qui avant ce voyage en Angleterre n'avait jamais mis les pieds hors des Etats-Unis. Il est vrai aussi qu'être dans les bras d'un garçon, pendant un temps juste comme ça faisait du bien, ses mains étaient désormais posées sur mon ventre et je posait les miennes par-dessus. Il y aurait fallut une photo pour immortalisé le moment, la relation que j'entretenais avec lui était si complexe normalement, limite à se frapper mutuellement au visage, à s'insulter, ou au contraire à se tourner autour, mais plus violemment. Là c'était calme, paisible, presque tendre, quand on y pensait ça pouvait vite foutre les jetons. Mais j'avais juste envie de me reposer sans me prendre la tête, là, tout de suite.

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« Comment ça ? Tu crois que je ne suis pas capable de m'organiser quoi que ce soit tout seul ? Figure-toi que j'aime bien me payer des petites vacances en dehors des États-Unis, et ça, sans Seb. » J'eu un petit sourire satisfait, et haussait innocemment les épaules. Souvent, ses deux là donnaient l'impression que Sebastian était le cerveau et Daniel le larbin de service. J'aimais les personnes qui prenaient leur propres décisions, non pas les suiveurs, voilà pourquoi j'appréciais la remarque de Daniel et était heureuse de voir que je m'étais trompée et qu'il n'était pas que le toutou de son ami. Daniel venait de glisser ses bras autour de moi, rien de sexuel, rien de sauvage comme à son habitude. Ca en revenait plutôt de la douceur, ce qui aurait pu m'étonner connaissant le personnage. Pourtant, non. Quand vous y pensiez, toute personne paraissant superficielle, arrogante, égoïste, en l'était pas. Du moins, pas complètement. Cela faisait partie du show, de la carapace, de l'image qu'on aimait donner de nous. Je le savais puisque je faisait moi même. Je pensais qu'au fond, c'est ce que Daniel faisait aussi. Je n'avais pas encore eu l'opportunité de voir la gentille personne derrière toutes ses belles paroles, mais j'étais persuadée qu'il y en avait pourtant une. « Si tu pouvais garder ce petit moment pour toi, ce serait bien. Je n'aime pas trop qu'on dise de moi que je suis un tendre et un gentleman parfait. » Je pouffais de rire, parce que j'étais certaine qu'il allait à un moment ou à un autre me demander de ne pas en parler. En réalité, je n'avais pas l'intention d'en parler. Et puis à qui et pourquoi ? Lui, un tendre et gentleman parfait ? Personne n'aurait voulu me croire de toutes façons. « Qui croirait que le grand, méchant, Daniel Wood est en fait une chochotte qui aime les câlins mouillés ? » Le charriais-je, un large sourire au visage. Je me mise ensuite à jouer avec la mousse telle une enfant. Mais Daniel ouvrait de nouveau la bouche : « J'ai l'impression qu'un train m'a passé dessus..... La journée sera agréable.... Et toi ? Ton mariage c'était bien ? T'as pu volé un peu d'argenterie ?  » Je roulais les yeux, puis me redressait légèrement afin de me tourner en sa direction et lui mettre un petit coup de poing à l'épaule. Bien sûr, vu ma force de mouche cela le fit plus rire qu'autres choses. Son rire me fit sourire et je changeais de position afin de me retrouver désormais face à lui, mes bras enroulés autour de son cou, mon visage proche du sien. « C'est bien fait, fallait pas boire autant. » Je lui lançait un large sourire. L'alcool me manquait, mais pas les lendemains de soirées. Pour sa deuxième remarque, je répondis : « C'était pas mal. J'ai dû éviter de frapper quelques personnes, mais sinon ça allait. » Tout en lui parlant, j'attrapais de nouveau de la mousse dans l'une de mes mains et finit par venir l'écraser sur son visage. « Et je ne vole pas l'argenterie, mais les cartes de crédits. T'es bien placer pour le savoir ! » Il avait vraiment une tête marrante avec cette mousse blanche partout. Tellement que je ris doucement. Même si je sentais la revanche se préparer. On aurait dis deux amants, ou deux amis. Mais nous n'étions ni l'un, ni l'autre. Notre relation était des plus compliquées, mais en cherchant bien je pense que lui et moi étions assez similaires et c'est ce qui faisait qu'on se comprenais plus rapidement que les autres et ne se prenions plus la tête.