« Frapper quelques personnes ??? T'es minuscule, ça n'aurait pas fait scandale. » Je lui tirais la langue tel une enfant. Bon, c'est vrai que je suis petite et menue, mais j'avais le punch et j'étais une Tate. J'avais l'habitude de la bagarre, on va pas dire que je me battais comme une pro non plus, mais j'étais douée pour chopper les cheveux et tiré de toutes mes forces. Le fait est qu'à se mariage d'ailleurs, il y en avait bien une ou deux à qui je m'étais retenue de ne pas le faire.
« Eh ! J'ai grandis avec deux frères, et je suis pas du genre à me laisser taper sans me défendre je te signale. » Lui fis-je remarquer avec sérieux. Mais rapidement, un léger sourire se plaçait sur mon visage. Je lui avait ensuite fait remarquer que l'argenterie n'était pas spécialement mon deal, je préférais ce qui allait plus vite à dépenser ou à revendre.
« Ça je le sais... Mais tu t'en es pris au mauvais gars. J'ai le bras assez long...J'obtiens pas mal toujours ce que je veux dans la vie. » Je lâchais quelques éclats de rires.
« Oh, please. Ca doit être tellement difficile de téléphoner à papa pour obtenir un million de plus.. » Je lui souris avec malice puisque je savais qu'il n'aimais pas spécialement mes petites remarques sur le fait que je le considérait comme un fils à papa. Mais je n'arrivais tout simplement pas à m'ôter de la tête que ses gens là, ceux qui sont nés dans la richesse, ils avaient trop comparés à d'autres qui n'avaient rien. Pendant longtemps, je me disais que les volés n'était pas vraiment du vol en soit, puisque le temps de quitter leur propriété ils auraient déjà tout acheter de nouveau et en double. Le pire je crois, était qu'ils ne réalisaient pas vraiment leur chance, ils avaient tellement l'habitude d'avoir tout que c'était devenu banal de possédé une porsch coûtant plus cher que la plupart des baraques de Miami ou de prendre un jet privé entre potes pour se rendre à une soirée à l'autre bout du monde. Ca me saoulait d'autant plus que si moi j'avais eu la chance d'avoir tout ce qu'ils avaient, j'aurais su en profiter comme il se doit. Je les détestais parce que je les enviait tellement. D'ailleurs, je piquais des fringues de luxe, des chaussures de luxe et incrustait leurs soirées de petits bourges et prétendait faire parti de leur cercle bien souvent. C'était assez simple, ses abrutis ne s'intéressaient qu'au créateur de la robe à 500 $ que j'avais sur le dos et ne se doutaient pas une seconde de l'arnaque jusqu'à se réveiller le lendemain sans portefeuille ni objets de valeur. C'est ce qui était arrivé à Daniel d'ailleurs, mais cela m'étonnais à plus j'apprenais à le connaître puisqu'il n'avait pas l'air si débile. Comment avait il pu se faire avoir aussi facilement ?
« Et tu comptais faire quoi de plus ici princesse ? » Il venait de poser comme naturellement ses mains sur mes seins, et ça ne me dérangeais pas vraiment alors je le laissait faire, caressant doucement sa nuque avant de répondre à sa question.
« Visiter un peu, rester quelques jours.. Ensuite mon ami m'emmène à Paris. » C'est ce que Charlie avait promis, après le mariage, Paris. Je ne m'imaginais pas vraiment fouler les pavés Français pour l'instant, être à Londres était déjà bien trop irréaliste pour moi alors la France.. Cette pensée me fit sourire, mais Daniel me sortais de mes pensées une nouvelles fois avec une proposition qui me fit froncé légèrement les sourcils.
« Ça te dirait qu'on sorte et qu'on aille déjeuner quelque part ? Tu peux être ma poule de luxe ! » Je le regardait avec curiosité, légèrement amusée.
« Tu m'invite à déjeuner maintenant ? Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de Dani' ? » Riais-je doucement. Mais l'invitation était tentante, mon estomac criait famine alors que nous discutions. J'avais toujours faim en temps normal, mais la fatigue accentuais cela chez moi et j'étais très, très fatiguée. Après avoir fait mine d'y réfléchir quelques secondes, je haussait les épaules.
« Pourquoi pas ! Mais alors avant ça, va falloir qu'on aille faire un peu de shopping. Je compte pas aller déjeuner dans un de tes restau' de bourges en jeans. » Je me penchais en avant pour déposer un baiser rapide sur ses lèvres, puis je me levait. L'eau commençait à se refroidir de toutes manières. Je quittais les bain et m'enroulais dans un des peignoirs suspendus dans la salle de bain. Je lui piquais de nouveau sa chemise que j'avais laisser à terre, histoire d'éviter de me balader dans les couloirs en simple peignoir. Puis avant de quitter la salle de bain je lui lançait.
« Et la poule de luxe as des goûts de luxe, alors apporte ta carte de crédit ! » Je me déhanchais volontairement avec ce peignoir assez court. Puis je l'abandonnais quelques minutes pour grimper un étage au dessus à la chambre que je partageais avec Charlie afin d'enfiler quelque chose de plus convenable pour sortir dans la rue. J'optais pour un jean et un petit haut court, pratique et rapide à enfiler. Puis je redescendait à la chambre de Daniel, là où j'ouvrais la porte sans frapper (pas de chichi entre nous). Monsieur était de dos, entrain d'enfiler l'une de ses énièmes tenues qui lui allaient parfaitement. Je me mordillais légèrement la lèvre inférieur à cette vision. C'était dingue, tout lui allait à celui là. Je m'approchais de lui, glissant mes bras autour de lui et penchant légèrement la tête en arrière pour le regarder, vu la différence de taille évidente quand je ne portais pas de talons.
« Encore plus lent que moi ! On y va ? » made by pandora.