Lucas Burton

Si mon me dit fais ci ... assurément, je ferai le contraire.

Caractère

Pour commencer, Lucas et son caractère, c'est un bordel monstrueux. Il apparaît parfois comme quelqu'un en décalage complet avec son cerveau, en tout cas, c'est comme ça qu'on peut le voir au premier abord. C'est un grand optimiste, un peu comme s'il avait des lunettes avec la fonction "voit la vie en rose" permanente sans pouvoir les enlever. Cela est certainement dût à l'enfance et l'adolescence apocalyptique qu'il a eut de par le parcours où simplement au fait qu'il soit un peu "simplet". Il passe son temps à tout prendre de la bonne manière, à tout relativiser positivement, ce qui peut parfois agacer son entourage. Lorsque des personnes qu'il a dans son cercle d'amis sont tristes, ont des moments difficiles, il ne sait absolument pas gérer cela et son maximum pour aider, sans comprendre, ce sont les câlins.

En dehors de ça, c'est quelqu'un de débrouillard, de touche à tout puisqu'il n'a pas peur d'essayer de nouvelles choses. Il est multi-tâche, ce qui peut paraître étonnant vu le garçon désorganisé qu'il est dans la vie de tous les jours. Bordélique pour commencer, il ne sait pas ranger et passe sa vie à perdre des choses qu'il retrouve bien plus tard. Ensuite, la ponctualité n'est pas une amie, il a un problème tenace avec les horloges et ce depuis très longtemps. Il n'aime pas le bruit du tic-tac de toute façon. Pour finir, son sens de l'orientation est digne d'une huître et ceux qui le connaissent savent qu'il ne faut jamais laisser Lucas mener des expéditions, bien qu'il adore ça.

Malgré tout ça, il apparaît comme une bouffée d'oxygène pour beaucoup de gens. Passer du temps avec lui c'est la certitude de faire face à de grands sourires, des fou-rires, des blagues douteuses. Il se pose tellement de questions bêtes, qu'on pourrait passer des journées entières à ses côtés avec peu de sujet de conversations. En plus de ça, c'est un fêtard invétéré, un hyper-actif de la vie, il ne tient pas en place, ce qui à l'inverse de précédemment, peut parfois être fatiguant pour ceux qui l'accompagne. Lorsqu'il rentre de soirée, s'il est seul, plus personne ne le reverra et il est capable de dormir partout, comme des buissons, où la palme d'or, une fontaine publique.

C'est aussi un séducteur, il aime bien draguer, mais s'y prend comme un manche dans sa façon de faire. Cela le rend attachant quand il s'y met et souvent, bien malgré lui, fonctionne. Lucas qui essaye de faire du romantisme, c'est comique. Il est passionné d'art, mais n'y comprend rien, de voyage, il a pourtant le mal de mer, de musique et de découverte, même s'il trouve un papillon, cela marche... il pratique d'ailleurs la guitare et fait régulièrement de la peinture, bien qu'il soit largement plus doué sur le premier domaine que le second.

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Derrière l'écran

Histoire

"Un accouchement sous X est une fiction juridique par laquelle un accouchement est réputé n'avoir jamais eu lieu, permettant à la femme qui a accouché de ne pas établir de lien avec l'enfant, d'abandonner le nouveau-né et que ce dernier, en principe, ne puisse jamais savoir qui l'a mis au monde." Lorsque Lucas fut en âge de vouloir comprendre pourquoi il était entouré d'autres enfants et non pas, d'une famille, ce fut la définition qu'il trouva ... On lui avait seulement dit qu'il était né sous X, mais pour lui cela voulait dire quoi ? Qu'on l'avait passé aux rayons x ? Que sa mère était madame "x" ? Non, il mit du temps à comprendre la définition, mais il termina finalement par y parvenir. Finalement, avec des mots plus simples, cela donnait une mère qui l'avait laissé à l'hôpital sans possibilité aucune qu'il puisse un jour la retrouver où savoir ses origines. Encore plus simple autrement, un colis envoyé sans adresse de l'expéditeur.  Cela fut le fil conducteur de sa vie au final et ça ne l'a jamais perturbé, encore aujourd'hui. Se dire qu'il peut venir de partout à la fois le fait plus rêver qu'autre chose. Ce fut à Chicago qu'il fit son "éducation", entendez par là qu'il attendit l'âge de pouvoir partir de l'orphelinat. Dans cette ville réputée relativement dangereuse lorsque l'on traînait trop dans les rues, lui y fit son chez lui. Ses premiers traits de caractère était le fait d'être un rêveur, mais aussi quelqu'un de relativement malin, à sa façon... Quand on apprend depuis le berceau à savoir se débrouiller, on développe une certaine capacité d'auto-gérance.

Malgré son calme et sa nonchalance, il eut très tôt certains problèmes ... En effet, vers l'âge de 14 ans, il avait déjà envie de se faire de l'argent et les moyens pour ça à son âge n'étaient pas nombreux ... Entouré d'une bande d'amis, tous de l'orphelinat, qui avaient eux aussi le désir de s'en aller, ils basculèrent dans ce que l'on pouvait appeler une sorte de délinquance. Ils commencèrent en revendant de la drogue par-ci par là, pour le compte de types pas très fréquentables, à l'occasion, ils s'introduisaient dans des maisons pour chercher des objets de valeurs... Par ailleurs, faire les poches était devenu un don au fur et à mesure. C'était risqué, puéril, mais ils se marraient au final. C'était devenu un jeu entre amis. Cela leurs permettaient de s'évader de l'orphelinat et de trouver une certaine adrénaline dont ils avaient pris goût. Ils se firent prendre deux où trois fois, c'était normal et ils s'en étaient plutôt tirés à chaque fois pour pas grand-chose. Cette période dura quatre ans jusqu'au jour où, à force de jouer avec le feu, on finit brûlé. Une de leurs "sorties" nocturnes comme ils aimaient les appeler tourna au vinaigre alors qu'il avait 18 ans. Ce soir-là, ils avaient prévu de délivrer de la drogue, sur ordre, mais un petit peu plus que d'habitude ... Ils étaient allés à trois pour ça toujours en se marrant, comme d'habitude. Le déroulement fut beaucoup moins drôle ... L'homme à qui ils livraient la drogue était armé, son collègue aussi et personne n'avait prévu l'arrivée de la police non plus ... Quelques balles échangées, un refus des deux hommes de coopérer et Lucas se souvient encore avoir été en fuite. Un de ses amis était à terre, il apprendrait plus tard son décès, l'autre, était en fuite, mais il n'avait pas pris le même chemin que lui et lui non plus, ne s'en sortirait pas par refus de se rendre à la police.

Sortie de prison, on retourne à la case départ, mais au revoir Chicago.

Cet épisode lui servi de leçon, il ne serait pas éternellement un gamin qui peut faire tout et n'importe quoi où en tout cas, d'illégal. Une autre chose lui apparue très claire, il ne pouvait plus rentrer à l'orphelinat et de toute façon, ils ne comptaient pas non plus sur lui pour revenir. Il décida alors de faire le tour des états-unis et un peu du monde, qu'on oublie son nom à Chicago, qu'on l'oublie tout cours et qu'il ne soit plus qu'un visage dont on se souvient à peine avoir croisé un jour, partout où il allait. De villes en villes, il enchaîna les petits boulots comme barman, serveur, quelquefois ouvrier dans le bâtiment, d'autres fois en campagne, mais aussi des trucs plus originaux comme participer à des petits concerts lorsqu'il sympathisait avec des petits "groupes de ville" en tant que guitariste. La musique d'ailleurs, cela a toujours été quelque chose qu'il affectionne, énormément.  Le premier cadeau qu'il s'était fait lorsqu'il avait commencé à gagner de l'argent petit, c'était une guitare et des cours qu'il prenait en cachette pour ne pas que ses amis ne se moquent de lui. Depuis tout ce temps, il avait continué à pratiquer, pour le plaisir avant tout, mais ne perdait jamais une occasion d'exercer sa passion avec d'autres personnes. C'est au cours d'un de ces voyages qu'il a rencontré Cat aussi, en Sibérie, le plus loin qu'il soit allé au cours de cette période. D'abord amis, puis amants pendant quelques temps, ils sont à l'heure actuelle des meilleurs amis.

Il s'était donc assagit, toujours sur la route, mais certaines habitudes ont la vie dure, il faut se méfier de l'endroit où l'on range son porte-feuille par exemple, c'est une manie qu'il a gardé et il est toujours aussi doué. Pendant plus de deux longues années, il alla à peu près partout, sans jamais rester en place. L'une des raisons principales, c'était qu'il n'était pas encore majeur et par conséquent en théorie, il risquait tous les jours d'être replacé quelque part. D'une certaine manière, c'était encore sa façon de revendiquer le fait qu'il pouvait "venir de partout" et que personne ne savait qui il était. Un rêveur qui restait prisonnier de ses illusions ...

De la police à San fransisco vers un nouveau tour du monde..

La majorité était arrivée, voilà deux ans maintenant et la ville dans laquelle il fit étape à cette époque fut San Fransisco. Bénéficiant d'un programme de réinsertion professionnelle, il intégra la police de la ville en tant qu'adjoint. Le boulot le passionnait, surtout le fait d'être sur le terrain, raison principale de son intérêt pour la profession, l'action. Un virage à 180 degrés dans la vie du jeune homme, mais qui le contenta et le fit grandir aussi, ce qui était nécessaire. Cat était aussi dans cette ville et ils reprirent leur relation d'amitié, comme s'ils ne s'étaient jamais perdus de vue, un des avantages de leurs caractères respectifs.

Un accident est cependant survenu la dernière année et blessé au cours d'une fusillade au niveau de la poitrine, il n'a plus jamais vu le métier de la même manière. Non pas qu'il avait peur où bien qu'il se sentait vulnérable non, ce n'était pas son genre, mais les autres le prenaient désormais avec des pincettes. Il était auto-désigné pour la paperasse et tout ce qui allait avec dans le but de ne pas prendre le risque de le renvoyer dans l'action. Bien évidemment, il détesta cette situation, lui cet hyper-actif de la vie. Il annonça sa décision de quitter la police à l'issue de cette troisième année, avec le gros besoin d'évasion, de voir ailleurs. Un peu comme ci rester trop longtemps au même endroit avait usé une batterie interne nécessitant d'être rechargée par le biais d'aventures.

Il était reparti sur les routes et cette fois-ci exclusivement en dehors des états-unies et pendant deux ans. L'Afrique, l'Asie, l'Amérique du Sud, l'Australie, il alla partout où il avait rêvé d'aller, travaillant sur place pour se permettre de poursuivre cette aventure. Comme d'habitude, il ne faisait pas le difficile sur les jobs proposés, pour continuer de se rincer les yeux et d'avancer, ce n'était pas un problème.

Il y a toujours un endroit qui donne envie de rester, Bonjour Miami.

Après toutes les étapes de sa vie, il est difficile de le décrire ... C'est quelqu'un de marginal, il va dans le sens qui lui semble le plus appréciable et aime faire les choses quand il a envie de les faire, sans trop de règles. S'il a l'air idiot, il ne l'est pas, au contraire, c'est un vrai choix de vie. C'est toujours un rêveur bien sûr et il se donne parfois des airs qui peuvent surprendre ... Le jeu qu'il adore, employer des mots où des expressions compliquées de la langue française, parler en poèmes ... C'est un moyen de faire oublier d'où il vient, qu'il n'a pas fait d'études et ça surprend où  amuse, cela dépend de la personne en face. Il détesterait être mis dans une case précise de catégorie de personne, il aime être celui qu'on ne sait pas où caser. Il est un peu spécial du coup, mais il assume et il est fier de ça tout comme de se gérer seul et de n'être dépendant que de ce qu'il aura envie de faire le jour-même. La vie ne l'a pas épargné, mais ça ne l'a pas du tout affecté, au contraire, rare sont les jours où il connait la déprime, cela ne fait pas partie de son vocabulaire. Il ne faut par contre pas le prendre pour un bisounours, il ne cherche pas les gens, mais il a l'expérience d'années passées dans la rue puis dans la police et pour ça, il sait se défendre particulièrement bien.

Le choix de s'installer à Miami depuis quelques mois a grandement été basé sur le fait que s'y trouvait Cat, sa grande amie. Il se sentait le moment, après deux ans passés à découvrir du pays, de se ranger de nouveau, pour un temps au moins. Il ne déroge cependant pas à la règle et rythme sa vie comme il a envie de le faire, Agent de sécurité le lundi et le mardi, barman le weekend-end, serveur les beaux jours ... il prend ce qu'il a à prendre, peu importe, tant qu'il a de quoi vivre confortablement et ... Faire la fête, évidemment.

 

crackle bones