Hier, mon frère c'était fait renverser par une voiture. Il avait fini par se réveiller après quelques heures à l'hôpital et les docteurs avaient bien pris soins de lui, mais il avait tout de même frôler la mort de près. Il avait faillit mourir pour une histoire qui ne le regardais pas le moin du monde. C'était mes affaires, c'était moi qui avait appeler ce putain de dealer et qui avait merder, moi qui l'avait mis en danger. Enaël était mon grand frère, évidemment qu'il a essayer de me défendre. Mais le fait est que je n'étais plus une petite fille, en réalité je ne l'étais plus depuis un long moment. Depuis hier, malgré la joie qu'il ai de nouveau ouvert les yeux tout ce à quoi j'arrivais à penser était cette bade d'enfoirés, celui qui l'avait renverser, celui qui devrait payer. J'étais animée par une vengeance telle que je n'arrivais plus à penser à autre chose. J'étais rentrer chez Seb, j'avais pris une douche bien mérité, retiré le sang d'Enaël de ma peau et enfiler quelque chose de plus que mon simple tshirt. Je m'étais fringuer d'un jean's noir pis d'un mini-top, ce qui me tombait sous la main. J'enfilais au passage la veste en cuir de mon frère qu'il avait laisser dans le salon. Puis, je sortais. J'savais pas vraiment ce que j'allais faire, comment j'allais le faire. J'savais ni où était ce fils de pute, ni comment le toucher. Je pouvais pas lui faire mal seule, j'faisait 40 kilos tout mouillés pour un mètre 60 s'il vous plaît. Mais avec une arme, même une fille peu être dangereuse.

Il y a quelques semaines, j'avais entendu la rumeur que quelque membres d'une organisation criminelle avaient débarqués en ville, j'me frotte pas à ses gens là habituellement, de trop gros joueurs pour moi, vaut mieux les évités. Sauf que là, je les connaissais. Je ne les connaissaient que trop bien. J'avais fouiner, fouiner encore puis fini par contacter Miles, l'un des membres du gang de mon père. Il était ma seule chance, ce gars là était un géni de l'informatique et puis il était l'un des proches amis de mon père, donc, il connaissais ses fréquentations, donc, il connaissais Jack. Je lui demandais son numéro, bien sûr il ne voulait pas le refiler. Mais quand je le menaçait de joindre mon père après trois ans de silence radio pour lui raconter des cracs sur Miles et moi, sa langue fini par faire le boulot. Il me filait le numéro et je raccrochais presque immédiatement pour le composer. Il y eu plusieurs sonneries avant qu'il ne décroche, quand il le fit ma voix se brisait légèrement. A lui non plus, je ne lui avait pas parler depuis trois années.. Pourtant, je pris mon courage à deux mains. J'lui dis que j'avais besoin d'aide, puis je lui donnais l'adresse de la brasserie sur la plage. Là où je l'attendais, assis à une table du fond, un verre d'eau devant moi. Pourquoi l'avoir appeler lui ? C'est simple, Jack faisait parti de la mafia. La vrai mafia, sans rigoler. Il savait donc s'y prendre avec ce genre de réglements de comptes, j'avais besoin de régler me comptes. J'lui demanderais pas de faire quoique ce soit pour moi, j'voulais juste qu'il me file un flingue pis l'adresse et j'me débrouillerais. J'étais butée, on allait me rire au nez si je débarquais avec une arme quelque part.. Pourtant, j'savais m'en servir, j'm'en étais déjà servi. La dernière fois n'était autre que ce matin même quand j'avais vider le chargeur de mon frère sur la caisse de l'autre enfoiré. J'avais été élevée au coeur d'un gang de motard dah.. J'ai grandis avec des armes ! Sans oublier que j'suis sortie avec un mafieu. C'est Jack lui même qui m'avait appris à tirer au pistolet, mon père lui c'était charger de m'apprendre la carabine, les trucs de chasse. En gros, j'pouvais m'en sortir seule. Du moins j'en étais persuadée.