e matin, j'avais rejoins Alayna à son travail. C'était déjà devenue une habitude entre nous. L'un allait voir l'autre pour une raison x au boulot de l'autre et inversement, chacun son tour limite. J'avais usé de cette habitude donc ce matin, pour une veste en cuir. Mais de fil en aiguille, nous avions parlé de tout et de rien, nous avions échangé un déjeuner et pour la première fois de l'histoire de la planète terre, Enaël Tate avait proposé de se revoir le soir même.
C'est ainsi que nous nous retrouvions maintenant au parc tous les deux. J'avais proposé de venir la chercher à la fin de son boulot, qu'elle m'avait indiqué à dix huit heures. Je n'avais pas été en retard. De toute façon, je suis quelqu'un qui déteste le retard en règle générale. Cela ne faisait pas mouche que j'arrive cinq minutes en avance. J'avais travaillé un peu sur une voiture l'après-midi, afin de me changer les idées. Il faut dire que notre rencontre matinale avait eu de quoi me perturber l'esprit. Elle avait été riche en nouvelles sensations. Je n'arrêtais pas de penser à l'odeur de ses cheveux, à la sensation de sa peau contre la mienne, je la revoyais, sublime dans cette robe que je lui avais conseillé. Je ressentais ce que j'avais ressenti lors de notre étreinte, ou lorsqu'elle posa la main sur la mienne, ou lorsque je l'embrassais sur le front. Tout cela me hantait et il fallait que je m'occupe l'esprit sinon j'y retournerais avant l'heure. Bien avant. Je passais donc dans mon nouvel appartement prendre une douche et me changer après cela, ce qui me permit de n'arrive que cinq minutes avant l'heure prévue. Sinon, j'aurais pu y être des heures auparavant je pense.
Je me tenais face au magasin quand elle sortait. Je lui adressais un sourire, je ressentais quelque chose qui s'apaisait maintenant que je la voyais, qu'elle était près de moi. Encore une fois, mon corps me faisait faux bon. Je ne comprenais plus mon propre fonctionnement. Comme il faisait beau, je proposais de l'emmener au parc, que l'on marche un peu en discutant. Je trouvais cela simple et en même temps ça me permettait de la voir encore un peu. Le parc n'était pas très loin de là, ce qui nous permettait de nous y rendre à pieds. Là-bas, elle pourrait se faire plaisir avec des sucreries si elle en avait envie. Et puis je me disais aussi qu'il était suffisamment tard pour qu'il n'y ait pas que des enfants qui courent partout, quoique je n'ai rien contre les enfants mais ce n'est pas agréable de devoir crier pour s'entendre dans un parc. J'avais choisi cette destination plutôt qu'une autre qu'elle avait pu m'énumérer quelques heures auparavant. En effet, lorsque je lui avais proposé une sortie après son boulot, elle m'avait proposé des tas de destinations qui avaient eu le don de m'embrouiller l'esprit plus qu'autre chose. Je ne pouvais pas décider de quelque chose comme un cinéma ou quoique ce soit. C'était impossible. Cela ressemblait trop à.. enfin voilà.
Pour l'instant, nous nous rendions au parc, qui semblait en effet calme en ce début de soirée. Le vent était là mais il restait assez doux pour ne pas avoir froid et le soleil tapait sans trop taper non plus. Bref, la météo parfaite. J'avais bien évidemment fait attention à cela avant de l'emmener se promener. D'une certaine façon oui, je voulais que tout soit parfait.
« Alors, cette journée de travail? » lui demandais-je alors que nous marchions tranquillement. J'étais intéressé, ce n'était pas une question pour "meubler". Elle le savait très bien d'ailleurs. D'une certaine manière, tout ce qu'elle faisait m'intéressait. Quoiqu'elle fasse, cela portait beaucoup d'intérêts à mes yeux. Nous passions près d'un vendeur de sucreries comme des gaufres, despommes d'amour, des barbe à papa, des chouchous, des glaces etcétéra.« Un p'tit creux? » proposais-je montrant du nez l'édifice. Je lui souris. Je lui paierais bien évidemment. C'était moi qui avait proposé cette sortie après tout, elle n'avait pas à payer pour elle. Je trouvais cela logique, en ce sens précis. Plus loin, je regardais un homme qui, comme dans de nombreux parc, proposait de dessiner le portrait des gens. Je regardais alors sa technique. Si j'avais un talent secret de tous, c'était bien le dessin. Personne ne savait que j'adorais dessiner à mes heures perdues, je le faisais en cachette. Je portais à nouveau mon regard sur Alayna, histoire qu'elle ne remarque rien. Ce n'est pas que j'ai honte d'avoir un telle passion, c'est juste que j'ai mon jardin secret, que je suis comme ça. Je ne partage pas grand chose avec mon entourage.
WILDBIRD
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: my golden star | Dim 26 Juil - 10:27
Depuis le départ, de mon petit Enaël, le reste de la journée me paraissait bien longue et ennuyante. Tout était trop calme , trop paisible, ce n'était pas le même apaisement lorsqu'il était présent. En fait , c'était pas juste sa présence qui me manquait, c'est son odeur, la douceur de sa peau, c'était son sourire si resplendissant, illuminant mes journées, c'était son regard perçant, envoûtant, c'était le fait de me perdre dans ses yeux, ne plus savoir ce que je fais , ou encore où je suis. Tout, tout de lui me manquait, je ne sais pas il avait du me faire changer d'une certaine manière. Tout ce qu'il faisait je trouvais cela tellement adorable, j'aimais son être je pense.. quelque part il chamboulait pas mal de chez moi, j'aurais du surement partir en courant depuis un moment. Mais je m'accrochais, je résistais à la facilité, je voulais me perdre dans les tranchées, me perdre dans son regard, faire des choses incontrôlables, basculée cette sécurité, dont j'ai trop abusée. En faite il me poussait au delà de tous, il me faisait découvrir d'autres horizons, s'il pouvait je pense qu'il me ferait voler surement...
Je m'appliquais alors à la tâche, afin de chasser tout cela de moi, ses pensées plaisantes, cette sensation subite qui me poussait vers lui à chaque instant. Je tentais de faire d'autres croquis, et encore là, ceux qui m'inspiraient c'était des modèles pour homme; qui irait parfaitement bien à la silhouette d'Enaël, à croire qu'il me poursuivait, aujourd'hui je le voyais partout, il me hantait, il me captivait.. Avec lui, c'était les montagnes russes, c'était toujours déstabilisant mais ça me faisait du bien. Il aurait pu me faire croire à l'impossible... Je m'attelais donc à la tâche, et commençais alors à produire les vêtements, quelques heures plus tard, je finis par m'endormir au dessus des croquis, après avoir confectionner 4 vêtements en entier, j'avais été vite mais je ne voulais pas être perdue , et retrouver l'esprit.
Il était 16 heures déjà. J'étais profondément endormie, sur le plan de travail , sur mes dessins. Durant ce temps de rêverie , je me retrouvais chez Enaël, c'est idiot car il avait une colocataire, et là c'était un autre lieu.. Mais les rêves n'ont pas forcément toujours du sens. C'était le jour de mon anniversaire. La soirée, c'était bien passé, et à la fin de la soirée, la musique allait encore , c'était celle de Ed Sheran - thinking out loud qui passait actuellement. Elle venait de commencer, Enaël se dirigea vers moi et me prit la main. Je sentais l'électricité passait dans mon corps, mon souffle se ralentit alors. Je me levais et le suivait sans un mot, hypnotisée par son regard . Arrivée vers le milieu de la pièce, il n'osait pas posé ses mains autour de ma taille, pour un slow cela compliqué tout.. Passait alors mes mains sur ses épaules, n'osant également pas le prendre par le coup. Il y' avait dans ce rêve en plus, un certain périmètre de sécurité entre nous deux. Un peu comme si on faisait la dance de dirty dancing, finalement c'était plutôt pas mal , un début.. Je me laissais porter par la musique, et au fur et à mesure de la dance , mon corps se rapprochait du sien, un peu comme si j'étais attiré irrésistiblement par le sien. L'attraction entre nous deux, cette montrée d'adrénaline je la ressentais au fond de moi, et je commençais à me retrouver troublée comme pour l'étreinte du magasin. Je me sentais cruche, je regardais de part et d'autre je ne pouvais le regarder, je sentais mon corps frôlait le sien et s'il n'avait pas posé maintenant ses mains sur mes hanches je me sentirais surement défaillir.. Je frémissais au contact de ses mains sur mes hanches, et je sentais mon corps tremblait intérieurement. C'était intense, et ça faisait une sensation de bien être, qui accéléré les pulsations de mon cœur. Je ressentais des palpitations plus ardentes lorsque je croisais son regard par inadvertance, et là; je le regardais différent de d'habitude je le voyais plus comme un homme, je le voyais comme quelqu'un de spécial, d'unique, de troublant. Et, c'est à partir de cet instant me semble t-il que tout devenu confus dans ma tête, envahis par une multiples d'émotions incontrôlables, surement l'alchimie de nos deux êtres nous avait poussé à cette action, mais nos corps étaient fortement rapproché , au point où je pouvais ressentir son souffle sur mon visage, au point où la vue de ses lèvres rouges, suaves m'attisaient de nouveau. Je pense qu'il ne se douté pas non plus de ce qui se passait ensuite. Nos front au début se trouvaient l'un contre l'autre, et je passais alors ma main sur sa joue, il glissa, lui sa main contre ma hanche droite, et me serra un peu plus contre lui, c'est alors que je me mordillais légèrement la lèvre, inférieure, et alors que tout deux nous fermions les yeux pour partagés ce moment et le graver dans notre mémoire, nos lèvres se scellèrent pour la première fois. L'une à l'autre, comme une douce gourmandise, découvrant pour la première fois également sa saveur douce, somptueuse c'était comme un rêve, et d'ailleurs ça l'était. C'est quand à l'intérieur de mon rêve, je sentais cette électricité passer dans tout mon corps, et les frissons m'envahir, recouvrir chaque partielle de mon corps, que je me réveillais en un sursaut, je sentais mon cœur tambourinait contre ma poitrine. Je me levais le souffle court. J'avais du mal à respirer. Je me touchais les bras, et j'en avais la chair de poule, comment je peux ressentir certains sentiments qui étaient dans un rêve, pourquoi lui ? Pourquoi ce rêve, pourquoi ces frissons ne quittent ils pas mon être? Pourquoi mon index touchait il et caressait il ensuite mes lèvres, le regard dans le vide, obnubilée par cette tendre pensée, délicate obsession, sensuelle tentation, doux pêché. Pourquoi ce sourire rien qu'à cette pensée, rien qu'en voyant son corps élancé musclé, sentir la douceur de sa peau et de ses lèvres. J'étais figée, le temps venait de s'arrêter, et je n'arrivais plus à travailler, je pensais sans cesse à lui, durant ses deux heures, je m'étais passé de l'eau froide, je chantais à tue tête, rien n'avait fait, il était bien là toujours à me faire littéralement fondre, par des pensées dérangeantes , mais si belles, si désirables à exaucées, si enivrantes...
Il se trouvait la devant moi quand je sortie du magasin ,chassant tant bien que mal ses pensées, je pouvais enfin revoir son joli sourire. Ce fameux sourire, qui à l'instant même me transperçait de toute part. Je lui souriais timidement, pressant le pas pour le rejoindre au plus vite. J'avais envie de le serrer contre moi, ou être tactile, ce rêve m'avait complètement retourner la tête, et fait perdre l'esprit. A présent je ne savais plus tellement si je le considérais seulement comme un ami ou plus. Rien que d'être de nouveau près de lui, ressentais le vide en moi se combler. Il prenait de plus en plus de place dans ma vie, et je me demandais alors si ce n'était pas maintenant que je devais fuir, avant de commencer à craquer pour lui, enfin si ce n'était pas déjà le cas à vrai dire, parce qu'on ne rêve pas ainsi de son ami, et je m'en voulais d'une certaine manière de penser cela envers lui et d'un autre côté, ça semblait tout de même une évidence que ce rêve aurait fini par arriver et je le savais au fond de moi, je le faisais seulement taire et je l'enfouissais pour que seule moi puisse en avoir accès. D'accord il avait su toucher mon cœur, mais il en avait pas encore la pleine possession alors je pouvais très bien reprendre le dessus non ? ! Du moindre , fallait que j'y crois , pour lui comme pour moi.
J'hochais simplement la tête en signe de contentement de le revoir. Okey, j'étais encore une fois idiote, mais prendre des distances physiquement s'imposait si je voulais sortir indemne de cette soirée, alors que mon corps tout entier lui réclamait le contraire. Heureusement pour moi mon cerveau me répondait toujours et mon cœur ce soir se tairait pour le bien être de tous . Alors que les retrouvailles étaient courtes et modérées, on se rendit à pied au parc. J'en profitais un peu pour admirer son visage, et surtout profiter d'être avec lui. Je me disais que c'était simple comme plaisir, mais que cela n'avait pas de prix au final. On discutait vaguement, à croire que ce silence entre nous au début nous gêné pas , le plaisir d'être ensemble primé sur le reste. On marchait doucement, je profitais de la légère brise sur mon visage, pour oublier ce rêve, et me consacrer à l'essentiel , une petite soirée entre amis. Calme, paisible. Une promenade agréable, en compagnie d'un charmant jeune homme. Il se tournait vers moi et commençais à faire le premier pas, pour lancer une conversation, cela aurait pu paraitre banale, mais je savais complètement qu'on avait beaucoup de respect pour le travail de l'autre et cette question n'était donc pas anodine, c'était aussi une façon de pouvoir se voir, se côtoyer, et être à deux. Quand il me demandait comment ça c'était passé j'avais envie de lui dire que sans lui c'était plat et sans intérêt, que je n'avais pensé uniquement à lui, et que je voulais que la prochaine il reste, mais ce serait stupide comme réponse... Une autre me venait alors à l'esprit plutôt banale, et à vrai dire elle ne me plaisait pas, mais fallait bien que ce soit la réponse officielle! Eh bien j'ai bien avancé, j'ai fais 4 prototypes, et fait des esquisses pour une nouvelle collection masculine. Lui répondis tout simplement, en contrôlant les variations de ma voix. J'aurais pu ajouter qu'il m'avait inspiré et que je l'avais réalisé pour lui mais ça l'aurait fait fuir, il aurait eu peur donc je me taisais pour le moment, espérons qu'il me demande pas ne la voyant pourquoi tout les vêtements allaient pile à sa taille. Au pire je répondrais que c'est parce qu'il avait les mensurations de la moyenne des hommes, excuse bidon mais qui arriverait à faire passer le sujet. Et toi ta journée? Lui retournais je par politesse, mais également car j'aime savoir ce qu'il fait de nouveau et que je m'intéresse véritablement à ce qu'il fait. La conversation dériva quand on arrivait près d'un stand de bonnes choses, avec plusieurs douceurs, qui pourraient régaler nos papilles gustatives. Je lui souriais. Etant d'un naturel gourmande , forcément il venait de toucher un point sensible. Avec plaisir, les sucreries c'est la vie. Répondis je pour plaisanter avec lui. Je commandais alors une gaufre au sucre pour la sureté; Parce qu'une pomme d'amour, il aurait pu croire quelque chose, un sous entendu, quelque chose de sous jacent. Puis les chouchous c'est trop tentant à partager et je me voyais pas encore être si mignonne avait lui, ce serait trop précipiter.... et la barbe à papa, on partage , on rigole, et j'avais peur de quelles situations pourraient m'attendre, alors je jouais le soft, pour être sure de ne rien tenter à son égard. Et toi tu prendras quoi ? Lui demandais je curieuse d'entendre son choix. Est ce qu'il allait aussi la jouer aussi simple et sure que moi ? ! Alors que notre commande se préparait, je le sentais ailleurs. Puis mon regard s'arrêtait sur les portrait, une fois que notre commande était en main, j'avançais curieuse de voir si les portraits étaient ressemblant. J'étais stupéfaite, de voir à quels points les traits étaient si proches de la réalité, je regardais tendrement Enaël, sortant mon regard doux, mignon, auquel on ne pouvait pas résister, et je lui proposa : Tu veux bien lui servir de modèle pour moi ? A vrai dire j'avais bien envie d'avoir un portrait de lui, puis c'était une expérience à tenter..
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: my golden star | Dim 26 Juil - 12:08
Alayna & Enaël honey you're my golden star
D
epuis que nous étions arrivé au parc, tout était différent. J'avais beau eu toute l'après-midi pour imaginer cette nouvelle rencontre avec elle, aucunes de mes idées n'étaient semblables à celle-ci. On imagine toujours des choses horribles ou trop insensées, de toute façon. Enfin en général, ça ne m'arrivait pas trop à moi. Mais quand il s'agissait d'Alayna, c'était tout autre chose. Elle avait hanté mes pensées toute cette après-midi, alors que j'étais loin d'elle. Il faut dire qu'en général, je pense souvent à elle. Mais depuis ce qu'il nous était arrivé ce matin, entre le câlin, la bousculade avec cet homme, et cet essayage de robe, tout avait été propulsé d'un cran que je n'avais pas vu venir. Du coup, en cette belle fin d'après-midi, avec elle, dans ce parc, tout était inédit. Je ne pouvais pas contrôler ce qu'il se passerait. C'est peut-être ça qui me gardait auprès d'elle. Habituellement, j'aurais pu fuir. J'aurais pu me dire que des choses comme celles-là n'étaient pas pour moi et j'aurais pu avoir peur. En réalité, je pensais tout cela. Ce n'était pas pour moi, et j'avais peur. Mais je restais bien attaché à elle. Comme s'il m'était impossible en quelque sorte d'être l'Enaël habituel. Elle me changeait. C'était tellement naturel que je ne me méfiais pas.
Je revoyais son sourire, si beau, si unique. Je souriais de même, parce que ça m'était automatique. Être près d'elle changeait tout. Je la regardais et me remettais à contempler ses traits. J'avais l'impression qu'ils étaient plus beaux que le matin même. Puis, je m'intéressais à sa journée. Non pas juste pour combler le silence. Elle savait très bien, et je le savais aussi, que nos journées nous intéressaient beaucoup. C'était un détail qui comptait pour l'un comme pour l'autre. J'attendais alors sa réponse, prêt à l'imaginer faire ce qu'elle me dira qu'elle aurait fait. Elle me dit avoir fait des prototypes et des esquisses pour une nouvelle collection masculine. Cela ne m'étonnait pas, elle m'en avait parlé le matin même. Elle m'avait même proposé d'être le cobaye pour l'aider à les perfectionner. « Je suppose que je vais finir par les voir.. sur moi. » dis-je avec humour faisant référence à ce qu'elle m'avait demandé le matin-même. Je ne savais pas trop pourquoi je m'étais lancé là-dedans. Ce n'était pas du tout mon genre de servir de mannequin ou de test ou je ne sais quoi. Mais je ne le voyais pas comme ça. Pour moi, j'allais aider une.. amie. Je lui souris, alors qu'elle me retournait la question. J'ai pensé à elle toute la journée. Voilà ce que j'avais fais. Mais évidemment, ce n'est pas ça que je lui répondrais. « J'suis allé retaper une voiture rapidement puis je suis rentré chez moi prendre une douche. Ah d'ailleurs je ne sais pas si je t'avais dis que je me suis pris un appartement à moi seul maintenant, j'ai eu les finances pour le faire je me suis lancé. » lui annonçais-je assez fier tout de même, car il s'agissait d'atteindre mes objectifs dans le but de réunir mes frères et soeurs avec moi. Alayna connaissait un peu cette histoire, quoique très peu. Elle savait juste que j'étais ici pour effacer une erreur du passé et aller de l'avant, point barre. Je ne suis pas quelqu'un qui étale sa vie en détails.
Je lui proposais, un peu plus loin, de prendre des sucreries. Je la connaissais assez pour savoir qu'elle aimait ça et en effet, elle était très enthousiaste à cette idée. Je souris alors qu'elle allait choisir ce qu'elle allait prendre, et choisis une gaufre au sucre. Alors qu'elle se retournait vers moi pour me demander ce que je prenais, j'adressais au vendeur que je souhaitait un muffin au pépites de chocolat et je payais. En général, je suis quelqu'un d'assez gourmand mais je me retiens quand je peux. Là, j'étais avec Alayna et nous passions un bon moment alors, je faisais cette exception. « Bon appétit » lui dis-je alors portant mon muffin aux pépites de chocolat aux lèvres. Quelque chose retint mon attention alors. Un homme proposant des portraits dans le parc. Je regardais son travail, puisque moi-même je dessinais en cachette et tournais l'oeil avant qu'Alayna puisse le découvrir. Malheureusement, c'était loupé et elle regardait par là quand je la regardais à nouveau. Je priais pour qu'elle fasse comme si de rien était comme moi mais au contraire, elle me demanda de faire le modèle. Son sourire attendrissant marcha sur moi, bien évidemment, mais je ne pouvais pas accepter. Si je lui avais dis oui pour être un modèle pour ses vêtements, c'est parce qu'il s'agissait d'être face à elle et pas d'un inconnu, et entre nous. Là, cet homme je ne le connaissais pas et je ne m'ouvre pas aux gens comme ça. Je trouvais que se faire dessiner c'est ouvrir son âme, montrer son intérieur et proposer à l'artiste de retranscrire son âme. Je n'aimais donc pas du tout les dessins de cet homme.. Il fallait que je lui explique. Je lui souris et je fis non de la tête, en gardant un air attendris. « Je n'aime pas son travail. Regarde bien. » Je me mis dans son angle de vue pour lui expliquer, montrant ce qu'il dessinait de loin pour ne pas le critiquer ouvertement non plus. « Tu ressens quelque chose en regardant ce dessin? Regarde le modèle, cette femme. Elle a une âme tu vois, elle dégage un truc. Et il ne le dessine pas du tout. C'est fade, sans vie alors qu'il dessine justement un être de vie. Il le fait très bien certes, mais il ne fait que copier ce qu'il voit, comme une image, et pas une scène. Je sais pas si tu comprends.. » lui dis-je en me tournant finalement vers elle. Je pense qu'elle va halluciner après avoir entendu ça. Je suis censé être un garagiste n'ayant fait aucunes études enfin bref, j'suis pas censé avoir des discours pareils. Elle allait comprendre quelque chose. J'avais ouvert un truc qu'il fallait que je referme vite. Malheureusement pour moi, il y avait autre chose là maintenant.. « Attends tu t'en mets partout.. » dis-je avec humour lui montrant d'abord où elle avait mis du sucre mais finalement, je frottais moi-même doucement le bord de ses lèvres qui était recouvert de sucre de sa gaufre. J'avalais un coup. « Voilà, là c'est parfait. » dis-je alors. Je m'imaginais la dessiner là maintenant. Cela n'aurait rien avoir avec les esquisses de cet idiot. Pour changer de sujet, j'avançais au delà de l'artiste. « J'espère que tu as gardé cette robe... » lui dis-je ensuite avec un petit sourire en coin. « Finalement, j'ai eu le droit à mon défilé de rechange, en avance. » continuais-je avec humour, faisant référence à ce dont nous parlions quelque heures plus tôt, que je lui demandais une contre partie à mon aide pour sa collection. Je lui souris, continuant à manger mon muffin et à avancer dans le parc.
WILDBIRD
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: my golden star | Dim 26 Juil - 19:57
Nos retrouvailles, c'était une chose à laquelle je n'avais pas encore pensé. Et je pense que je voulais pas imaginé quoi que ce soit, car on peut imaginer des choses, et lorsqu'elles ne se produisent pas on peut soit être rassuré, soit être déçu. Je préférais imaginer tout bonnement car déjà le rêve que je venais de faire était déjà très démonstratif de mes envies inconscientes et dévorantes, une envie qui pouvait me consumer de l'intérieur à tout moment, et j'avais peur qu'elle fasse éruption véritablement, je ne pouvais imaginer qu'un jour ceci se produise, ce serait compliqué à vivre émotionnellement parlant, et j'avais peur que le cœur ne me lâche, c'est vrai, comme les autres pouvaient ils faire pour survivre, à cet électrochoc qui vous traverse de toute part, cette pulsion qui dynamise des réponses au corps de l'autre, et vous pousse à l'inattendu. Je pouvais pas me laisser distraire par un homme, c'était bien trop dangereux, et je voulais pas me brûler, en faite si c'est bien ça le problème je voulais m'y frotter, je voulais bouleverser nos deux vies, je sais pas durant ce rêve, ça me rongeait de l'intérieur, c'était puissant, je le ressentais dans chaque fibre de mon corps, et ça s'intensifie depuis..
Le revoir après le travail était une chose que j'avais attendu longuement, j'avais alors la boule au ventre, mais qu'est ce que ça faisait du bien de le retrouver, de le voir , la , devant moi. de plus est, accueillie par son sourire qui avait le temps de me faire chavirer instantanément. D'un pas chaloupé j'allais le rejoindre, et il faisait renaitre un sourire sur mes lèvres. C'est fou comme le simple fait qu'il ravit mes yeux, et qui conquisse par son être mon âme,, à quel point je le détestais quelque part d'avoir autant d'emprise sur moi même. Il avait choisis le parc, et qu'importe lieu , rien que le fait d'être avec lui, je savais que le moment serait particulier, en faite , le fait d'être avec une personne chère à notre cœur peut jouer sur notre humeur, et sur le fait de libérer des particules de bien être à l'intérieur de nous même. Je le sentais pourtant si loin parfois même avec moi, surement car on se ressemblait en ce point, pas trop d'accroche pour ne pas se perdre soi-même. Pourtant plus je passais du temps avec lui et au plus je me disais que cette manière de pensée la vie était idiote. Pourquoi, ne pas se laisser aller afin de voir ce que l'avenir nous réserve?! C'est ce que je tenterais de faire à présent, mais à mon propre rythme..
Je revoyais donc ce sourire à tomber à la renverse, me portant finalement jusqu'au parc. Il engageait la conversation, moi étant occupée de contempler les délicats traits de son visage... Je lui fis donc part d'une version travaillée, bien réfléchie pour être de ne pas me trouver maladroite. Bien que je ne le faisais jamais exprès mais j'avais un don sur, pour mettre parfois les pieds dans le plat! Je lui expliquais donc que j'avais réalisé certaines tenues en un exemplaire, puis réaliser d'autres croquis. J'avais envie de parler de lui car je le trouvais bien plus intéressant mais bon comme il n'aimait pas tellement , je m'abstenais. Il plaisantait, et ça remarque me percuta instantanément et mis réfléchir, il était si proche de la vérité que j'avais peur que ma vraie pensée ne se dévoile vis à vis de sa personne. Oui , écoutes... commençais je par marmonnais pour essayer de sortir une plaisanterie , mais rien ne venait, rien en stock en tout cas. OH , et puis zut, fallait que je me lance. Pour être franche, j'ai pensé à toi en les faisant, la nouvelle collection tu en es l'égérie, si tu préfères, je sais pas pourquoi j'ai fais ça Enaël, je peux pas l'expliquer, mais tu m'as inspiré, comme ça, d'un coup, je suppose que ça arrive, puis on a passé la matinée ensemble, donc ça doit être ça .. Tentais je d'expliquer, mais ce n'était pas très glorieux et je n'en étais pas satisfaite, pourquoi n'avais je pas été totalement sincère, il ne pouvait pas si mal le prendre si ? ! Je pense que pour le coup j'avais un self contrôle dont je ne me connaissais pas, mais à vrai dire je me voyais mal , lui dire que j'avais un petit faible pour lui, oui ce genre de petit coup de cœur rare... en faite c'est depuis l'étreinte et le rêve que je l'avais compris, cependant c'est bien plus simple de faire semblant de rien, et c'est ce que je faisais actuellement. Je faisais taire toutes pensées envers lui, toute attirance, toutes envies .. je voulais rester zen, et partager un moment entre amis parfait. J'en reviens à lui retourner la question, et la j'étais plus enthousiaste à sa réponse, car j'adore son travail et j'aimerais qu'un jour il m'apprenne. Mais bon je voulais pas trop le bousculer, doucement mais surement... Peut être on partagerait aussi cela un jour, qui vivra verra. Oh mais c'est génial! Faudra tu m'apprennes ton travail un jour. Pas tout de suite , ne t'en fais pas, mais un jour j'aimerais te seconder , ça pourrait être drôle . Lui clamais je en lui souriant tendrement, et amicalement à la fois. Oh tu habites seul! je savais pas je pensais que tu resterais avec ta colocataire, mais je suis très contente pour toi, tu concrétises tes souhaites c'est super, je trouve. Lui avouais je contente, pour lui sincèrement. En y pensant, moi faudrait vraiment que je bouge mes fesses pour en faire autant, mais faut j'attends de voir si je serais promus au poste que je t'ai dis ce matin ou non, je peux pas me permettre pour le moment, mais bon en entendant Aloysia ma demi sœur dort sur le canapé , car mon frère et son fils dort dans sa chambre et moi dans sa chambre d'amis, et je crois que pour elle, c'est pas très évident, en plus c'est chez elle , j'ai l'impression d'abuser de sa gentillesse. Lui confiais je un peu honteuse, de ne pas m'en sortir aussi bien que lui, mais bon , je pouvais pas lui mentir , puis je m'en sortirais bien dans un futur proche, je n'en démordais pas, j'étais optimiste pour cela. Fallait que j'y arrive et que je m'en sorte!
En pleine conversation, par notre petite promenade au clair de lune, notre marche s'arrêtait non loin d'un stand pleins de douceurs, variées, plus alléchantes les une que les autres. Mon regard s'illuminait comme une enfant, mais je raffolais des gourmandises, j'étais un peu faible face à elles, et elles n' étaient pas mes meilleures amies pourtant, car elles font prendre du poids. Un muffin pour le jeune homme et une gaufre au sucre glace pour mademoiselle. A toi aussi chou. Lui répondis je avec douceur. Je croquais un petit morceau de gaufre, elle était très savoureuse. Et ils avaient été généreux sur le sucre glace, comme j'aime! Je proposais ensuite à Enaël de poser pour le monsieur qui faisait des portraits, excuse parfaite pour avoir une photo , une image de lui... Mais il déclinait l'autre, je pense qu'il ne voulait pas me décevoir, c'est ainsi que je prenais son explication. Il me demandait de bien regarder, au début je ne savais pas tellement où il voulait en venir, que devais je regarder vraiment? Je suivais ensuite ces conseils , quand il me parlait avec technique, on s'entendait bien qu'il s'y connaissait, et je découvrais alors une nouvelle facette de lui, et cela me plaisait, de partager une nouvelle chose ensemble et qu'il me fasse par d'un domaine qui lui plait autant. Je le regardais intéressée et intriguée à la fois par son explication. Et s'il devait me dessiner, pour montrer mon âme, tu verrais cela fait comment ? Le questionnais je , curieuse de sa part, je devais fort bien l'avouer, je le regardais avec attention et splendeur, je commençais à être conquise par son être je devais l'avouer, et il m'impressionnait, me faisait rêver... Avec lui des choses basiques, devaient fabuleuses, irréelles, je ne voyais les choses d'une autre manière, il m'ouvrait les yeux sur les beautés de la vie, et sur le bonheur. Il me fait sortir de mes pensées , en me mentionnant que j'avais du sucre au coin des lèvres, alors que je sortais toujours de mes pensées pour retrouver mes esprits, il m'enlevait lui même ce qu'il y avait. Je le regardais en souriant. Tu sais avec le chocolat tu n'es pas mal non plus ! Le taquinais je alors qu'il avait une fausse moustache de chocolat. Il reprit le pas, et je le suivis alors , comment ne pas le suivre d'ailleurs, je pense que j'aurais été bien folle de ne pas le faire! Je le regardais plongé dans son regard quand il me parlait à nouveau de la robe de ce matin. Oui, je l'ai gardé.. si tu veux je te l'offre et tu pourras l'offrir si un jour tu trouves la fille parfaite à tes yeux, ça te va ? Lui demandais je en lui adressant un sourire timide. La réplique qui suivait elle par contre eut le don de me faire légèrement rire, et me fit retrouver le fil de la conversation. Oui c'est vrai, comme quoi tu es un malin, on voit pas comme ça, mais tu finis par obtenir tout ce que tu veux, je vais me méfier de toi, tu es ensorcelant jeune homme. Lui confiais je en le bousculant légèrement pour l'embêter..Et il eut encore plus de chocolat sur son beau visage radieux. Ooops, j'ai fais de mon mieux ? ! Lui retournais je en lui adressant un sourire angélique tentant d'échapper à des représailles..
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: my golden star | Dim 26 Juil - 20:49
Alayna & Enaël honey you're my golden star
N
ous étions enfin dans ce parc, le soleil lançait ses derniers rayons de la journée sur le joli visage de celle qui m'accompagne, Alayna. J'avais attendu ça toute la journée après lui avoir promis de la retrouver plus tard. J'étais obsédé par le fait de la revoir, et c'était le présent. Analyser et comprendre ce sentiment, j'étais loin d'y arriver. Mais je me laissais vivre, alors que j'aurais pu prendre mes jambes à mon cou plutôt que d'affronter la réalité. Néanmoins, je n'imagine plus passer un moment sans elle. Même si une partie de moi voulait fuir ce genre de sentiment, l'autre avait décidé qu'Alayna était nécessaire à mon quotidien. D'ailleurs, je n'avais pas pensé une seule fois dans la journée à aller profiter de mes substances illicites sont je suis pourtant toujours dépendant. Comme si elle remplaçait ce besoin, pour un tout autre besoin.. Je ne m'en rendais toutefois pas encore compte.
Nous parlions de nos journées, parce que ça aussi, c'était nécessaire à mon quotidien. Je voulais savoir à quoi elle passait son temps, si elle aimait faire ce qu'elle fait, si elle est heureuse en quelque sorte. Elle m'apprenait qu'elle avait mis sur papier des croquis et matérialiser certains d'entre eux. Je plaisantais alors que le fait que je serais son modèle. Sa réponse semblait toutefois un peu confuse. Je fronçais les sourcils. Elle cachait quelque chose. Je ne savais pas ce qu'elle pouvait bien cacher sur ce sujet là, d'ailleurs. Mais avant même que je ne puisse m'imaginer quelque chose, elle interrompu ma pensée pour se justifier. Elle me dit qu'elle avait fait ces croquis en pensant à moi. Cela me faisait encore quelque chose d'inexplicable. J'aimais ça. J'aimais savoir qu'elle avait pensé à ça. Je n'arrêtais pas de froncer les sourcils en l'écoutant difficilement. J'étais perdu dans ce que je venais de ressentir. Elle continuait en disant que c'était sûrement parce qu'on avait passé toute la matinée ensemble et que du coup elle n'avait que mon modèle en tête. Je souris faiblement. Mais je repris mes esprits en réussissant à dire clairement « ça doit être ça oui, tu as sûrement raison. » Je baissais les yeux au sol avant de les relever, et prendre le peu d'entrain que j'avais « Du coup ça m'ira parfaitement c'est cool j'vais pouvoir me la péter ! » ajoutais-je avec humour. Evidemment elle savait que je rigolais, que ce n'était pas du tout mon genre de me la montrer ou autre chose. Je suis quelqu'un de discret et elle est bien placée pour le savoir d'ailleurs. Je lui racontais alors que j'avais retapé une voiture de mon côté, et elle répondit toujours très enthousiaste à ce sujet, et me confiant qu'elle voudrait apprendre un jour. Elle essayait de mesurer ses mots et son énergie, je ris alors doucement. « Je t'apprendrais quand j'aurais mon propre garage, promis. » lui promis-je alors. C'était mon objectif aussi, avoir mon propre garage. C'était même limite un rêve. Si j'avais bien une passion dans la vie, une pauvre mais là quand même, c'était de toucher aux voitures. Puis, je lui appris que j'avais un appartement à moi seul dorénavant. Elle me répondit qu'elle était contente pour moi, qu'elle ne s'y attendait pas. « Disons que je ne suis pas le genre de personne qui partage tout... A commencer par son espace privé. » dis-je en faisant des mimiques drôles, exagérant la chose qui est pourtant bien vraie. Je lui souris. Elle me confia alors sa propre histoire d'appartement, je fis une moue compréhensive. J'avais une folle idée d'un coup mais, je ne savais pas s'il fallait que je la lui donne maintenant... « Je comprends... Tu sais je suis certain qu'un jour ton talent t'emmènera très loin et te permettra d'avoir une villa immense à toi toute seule. » lui dis-je en souriant. « En attendant, tu sais que ma porte est ouverte si un soir tu veux laisser son chez elle pour elle.. » finis-je par sortir, malgré moi. En même temps, elle m'avait tendu la perche. Mais bon, je me dis avec le peu de recul que j'avais à cet instant que n'importe qui aurait pu dire ça, ça ne faisait pas mouche. C'était juste un geste de gentillesse, de compassion. Je me disais cela. Je lui souris.
Nous continuions le chemin et nous prenions des sucreries au passage. Mes yeux dévièrent sur un artiste dessinateur qui offrait des portraits aux passants. Je voulais qu'Alayna ne voit pas ce que j'avais vu mais malheureusement, elle le vit et me proposa aussi vite d'être son cobaye pour elle. Je refusais et pour ne pas qu'elle le prenne mal, je lui expliquais la raison de mon refus qui n'était pas du tout contre elle. Elle m'écoutait attentivement. Elle semblait intéressée par mon explication. C'est la première fois que je lui parlais ainsi. Puis, elle me demanda ce que ça donnerait avec mon point de vue, un dessin d'elle. Je me reculais alors. Je l'avais déjà dessiné, je savais très bien ce que ça donnait. J'avalais alors, il y avait un silence, il fallait que je réponde. J'ouvrais la bouche mais rien ne sortait. Il fallait que je trouve quelque chose à répondre. « Je ne sais pas comment il te verrait.. » dis-je sans plus. En gros j'aurais pu me taire, c'était pareil. Heureusement, je trouvais une entourloupe du côté du sucre qui était resté sur ses lèvres. Elle me dit alors que j'avais du chocolat, je m'essuyais instantanément. « oup's pardon ! » et nous continuions notre chemin. Je reparlais de la robe essayée plus tôt dans la journée, ne pouvant m'enlever cette magnifique image de la tête. Sa réponse me troubla davantage, d'une autre façon. Je m'arrêtais net, fronçant les sourcils. Me la donner pour quelqu'un d'autre ? De parfaite à mes yeux ? Mais c'était à elle qu'elle allait bien. Personne n'était aussi parfaite à mes yeux... Elle me perturbait, d'un coup. Je ne savais encore une fois pas quoi lui dire. « mais... c'est.. à toi qu'elle va bien voyons... » lui dis-je alors très convaincu et sérieux. C'était donc elle la personne parfaite ? Je ne pouvais pas et me le faire comprendre, ni à elle. « j'veux dire.. c'est évident que tu ne t'ai pas vu dedans comme je t'ai vu dedans... elle est à toi, c'est à toi de la garder. » je voulais l'en convaincre, parce que j'en étais convaincu. Je voulais aussi qu'elle oublie cette histoire de fille parfaite, car le jour où j'aurais ça en pensée claire, c'est qu'il pleuvra des grenouilles. Elle ne comprenait pas que je n'avais pas de « fille parfaite à mes yeux », que je n'en cherchais pas, que je n'en avais jamais eu. Elle ne le savait pas. Elle n'avait pas encore compris ça. Enaël Tate ne sait pas ce que c'est que l'amour.
Je continuais de marcher, parlant du défilé pour changer un peu le sujet. Elle me bouscula, plaisantant. Ce qui me fit me mettre du chocolat encore sur moi. Je ris et je bougeais sa main de sorte qu'elle se mette la gaufre sur le visage et se retrouve avec su sucre du nez au menton. Je ris encore. Son sourire angélique avait raté, il fallait bien que je me venge après tout. « et toi tu es diabolique » répondis-je ensuite en riant. Je finissais mon muffin. Il se mit alors soudainement à pleuvoir un peu, alors que le soleil tapait encore. Nous nous retrouvions vite humidifié, je passais rapidement ma veste au dessus de nos deux têtes. « vite viens ! » dis-je en me pressant d'aller vers un banc protégé par un vaste arbre qui nous protégerait lui-même de la pluie. Un arc-en-ciel fit son apparition. Je souris. Je regardais Alayna et je souriais encore plus. « tu vois c'est ta faute qu'il pleuve à force de m'embêter ! » dis-je pour plaisanter. Quelques gouttes d'eau coulaient de nos nez respectifs. « au moins, ça nous aura nettoyé ! » ajoutais-je en riant. « ça va tu n'as pas froid ? » m'inquiétais-je ensuite soudainement. « alors, tu as prévu quoi pour ton anniversaire.. ? » demandais-je ensuite. Evidemment que je n'avais pas oublié, je savais même ce que je lui achèterais.
WILDBIRD
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: my golden star | Mer 29 Juil - 12:34
Cette journée aurait pu paraître ordinaire au premier abord, un ami qui vient vous rendre visite afin de vous soutenir pour le reste de votre journée et vous donnez la force d'avancer et de donner le meilleur de soi même. Ca aurait pu , effectivement, si c'était sans compter que la personne en question est Enaël. Alors la , ces gestes de soutien ne semblaient plus les même, ils devenaient essentiels, je ne pouvais plus me passer de ces visites, de son sourire qui me ferait gravir des montagnes, décrocher des étoiles.. Pour lui je pense que je pourrais réaliser l'improbable juste pour l'impressionner, juste pour qu'il s'intéresse à moi, qu'il s'arrête une seconde, ou plus sur moi, sur ce que je donnais à voir, pour ses beaux yeux. Tout le temps qui me tenait loin de lui, mes pensées n'étaient imprégnait que de son charmant visage, de cet ange, qui veillait sur moi. Car en effet, je me sentais en sureté près de lui, il était rassurant, et depuis que j'avais été serré contre lui, ses bras forts, m'avaient laissés aucun doute sur le fait que je voulais y rester de longues minutes.
Je regardais l'horloge et le temps ne passait pas, alors qu'à ses côtés il filait à une vive allure. Tellement que j'avais l'impression de courir après le temps pour le gagner un peu plus près de moi. Une fois retrouvé, quoi de plus normal que de parler de notre journée et de notre travail, afin de pouvoir lancer la conversation, une habitude qui facilité le fait de pouvoir entrer en contact, sans laisser un silence s'installait , on trouverait toujours quelque chose à se dire, mais commencer par un sujet habituel aidé à maintenir un certain cap, sans se laisser attiser par des pulsions, ou des coups de folies, et entrer directement sur des sujets sensibles. Puis ça me faisait toujours sourire, car c'était notre excuse , ça nous ressemblait tellement, que je ne voulais pas changer cela. Je lui expliquais ce que j'avais entrepris durant son absence même si je déformais un peu mes propos car la vérité était plus dure à avouer que je l'aurais prédis. Puis surtout je ne voulais pas avancer sur une pente glissante. J'irais surement seulement progressivement, ça ne sert à rien de courir , le tout est de partir à point dit l'expression; Je pourrais encore traduire, par qui va doucement va loin, c'est sur que parfois je serais impatiente surtout concernant Enaël, mais je prenais mon mal en patience , puisque je savais qu'au fond de moi, il en valait la peine, il valait la peine que je me jette à l'eau. Un jour, oui un beau jour, je lui ouvrirais surement complètement mon cœur, mais on en était pas encore là. Je trouvais alors une excuse vraiment pas maline pour lui faire comprendre que je n'avais fais que penser à lui, c'était pour le travail et aussi car on s'était vu, quelle stupidité! pourquoi ne lui avais je pas dis qu'il m'inspirait , après tout c'est flatteur ! Les peintres ont bien une muse, moi, j'ai Enaël, où l'homme qui se rapprochait de mon idéal masculin.
Oui , de toute manière qu'est ce que ça aurait bien pu être d'autre. Répondis je hésitante, la voix un peu tremblante. Je venais de m'enfoncer, et moi je sais que j'aurais trouvé cela vexant, et blessant. J'espérais ne pas avoir fait une trop grosse bourde, pour cela j'étais bien la reine; maladroite, avec lui seulement, mais il avait une emprise sur moi , qui me poussait à dire n'importe quoi , N'importe quoi pour cacher le fait qu'il me plaise, oui, beaucoup même. Il ajoutais une phrase humoristique et cela me fit retrouver le sourire, il savait me parler, il savait m'apaiser, me faire retrouver le sourire même quand le coeur n'y était pas, il me faisait un drôle d'effet, mais j'aimais cela plus que tout au monde. Je voulais encore qu'il me trouble l'esprit, qu'il me le torture, je veux encore qu'il me fasse flancher, oui je voulais qu'il me bouscule , qu'il me pousse à ce que je me brûle un jour. Tu as pas besoin de mes vêtements pour cela, tu as déjà tout pour toi. Lui répondis fièrement et sincèrement, avec un ton doux et d'admiration. Je lui retournais alors la question afin de savoir comment lui avait passé ce temps qui lui été destiné sans moi sur sa route pour le retenir. Il contait alors son après midi, au garage. Et je lui fis par d'une envie folle que j'avais, de devenir son assistante. Il me fit une promesse qui me plaisait , car pour moi, ce qu'il venait de m'énoncer, me faisait comprendre que le jour où il réussirait je ferais toujours partie de sa vie, et cela était un ravissement pour moi de l'entendre dire cela. Je retiens, et ce sera avec plaisir, parce que je te rappelle que tu viens de me faire une promesse monsieur Tate. Lui rétorquais lui souriant amicalement. Puis je dois avouer que ce serait pas mal drôle de partager une journée avec l'autre et de partager ce qu'il vit, c'est vrai faire l'assistant de l'autre, ça pourrait être pas mal. Ajoutais je lui souriant cette fois ci radieusement, car venant de moi , cela était une promesse que je venais de lui retournais mais subtilement.
Il m'annonçait ensuite une seconde bonne nouvelle, il venait d'avoir son propre appartement et je lui exprimais alors ma joie, en me réjouissant pour lui, rien de plus normal entre amis. Ca se défend , c'est vrai qu'en plus il faut trouver un colocataire qui nous corresponde, c'est pas facile parfois on est trop différent. Lui expliquais je simplement , comprenant absolument son point de vue. Comme on était sur ce sujet et dans les confidences, j'en profitais alors pour lui dire ce qu'il en était pour moi, ma situation actuelle avec ma demi sœur et mon demi frère. Il semblait croire en mon espoir de réussir aussi bien que lui dans l'avenir et ça me faisait chaud au cœur de savoir qu'il était derrière moi, près à me soutenir dans les bons comme les mauvais moments, et même dans les joies, les réussites et quand je serais prête à tomber , ou à galérer je savais à présent qu'il serait là pour me relever et me porter au plus haut. Tu viendras me voir si c'est ça, parce que tu sais moi quand c'est immense je me sens pas en sécurité, alors je serais jamais seule je pense, et ça me ferais plaisir de toujours voir ta bouille, petit ange. Lui adressais en guise d'espoir qu'on soit toujours aussi proche et qu'on partage autant de temps ensemble, si ce n'était plus, oui l'espoir fait vivre, je sais! Il se proposait ensuite de m'ouvrir son chez lui, afin que si je voulais laisser ma frangine profitait de sa chambre, je pouvais aller chez lui. Je trouvais cela gentil mais je ne savais pas vraiment comment prendre cette phrase. Oui, fin je n'oserais pas te déranger... puis tu m'as dis avoir besoin de ton espace vital , je ne voudrais pas t'en priver... Lui adressais je alors stoïquement, et voila je venais de regretter déjà ce que je venais de lui dire. Attends.. ce n'est pas ce que je voulais dire. Affirmais je afin de me rattraper. Je veux juste pas être un boulet pour toi, mais j'apprécierais passer des soirées avec toi. Tentais je d'expliquer mais ça restait flou, et pas évident de dire ce que je voulais exprimer, sans pour autant laisser une faille s'ouvrir.
On reprit notre ballade, après que j'ai réussis à revenir sur le terrain et non m'enfoncer. Notre attention fut d'abord porter sur un stand de douceurs, qui nous faisait saliver. Il choisit donc un muffin et moi une gaufre, je voulais faire simple, il paya, comme un vrai gentleman, bien que j'aurais pu payé , cela ne m'aurait pas déranger non plus après tout. Notre regard , dans un second temps, fut appeler par un dessinateur, un homme qui faisait des portraits plus exactement, cela me semblait sympathique, alors j'avais proposé à Enaël de le faire, mais apparemment j'étais tombé à côté. Non j'avais fais pire que cela, je n'avais rien compris à son art, et je m'en voulais, je me pinçais la lèvre inférieure nerveusement. Je restais donc en alerte, face à son explication car charmant jeune homme prévenant qu'il était, il ne me laissait pas me noyer , non il tentait de me faire reprendre pied, et m'ouvrir à un autre regard, celui que lui avait en tant que personne expérimentait en ce domaine. Je trouvais cela passionnant alors je me laissais porter, et je jouais le jeu en essayant de comprendre. Je voulais poursuite cette découverte donc je lui demandais comment il me dessinerait lui, vu qu'il s'y connaissait pas mal, mais cette proposition n'avait pas l'air de l'enchanté beaucoup! Je me sentais alors mal à l'aise, je faisais n'importe quoi, j'avais l'impression même de l'embêter, et de l'ennuyer.. Je soupirais , étant en colère contre moi même, étant bonne à rien ce soir. Je voulais pas de saouler. Excuse moi... Demandais je pardon la voix affaiblie, la tête qui se baissait. Je croisais mes bras et je me caressais le bras qui était au dessus, me sentant vraiment gênée. Je le savais que j'étais en dessous de tout, en dessous de lui. Et ça me le confirmait, j'étais loin de tout, bien trop loin pour revenir dans la courses à présent.
Heureusement pour moi, il me montrait que j'avais du sucre glace au coin des lèvres, et me le retira, je lui fis alors part que lui aussi avec du chocolat. Il s'excusa et cela m'amusa un peu. Tu n'as pas besoin, moi aussi j'en avais, c'est logique en même , ils ont été généreux, on ne s'est pas fait avoir. Ajoutais d'un ton amusé, et taquin. Mon sourire réapparu alors naturellement, avec ce bon moment de rire. Le sujet dérivait sur la robe de ce matin, et je me demandais pourquoi revenir dessus, mais pourquoi pas après tout, toute conversation avec lui m'allait même si on parlait du temps. Je lui proposais gentiment de lui offrir pour une femme qu'il trouverait aussi spéciale que la robe , car ce cadeau devrait lui faire plaisir, et elle n'était qu'en un exemplaire, comme la femme qui choisirait serait unique à ses yeux. Mais il me répondit que je la portais bien et que je ne devais pas me poser plus de questions que cela, du moindre c'est ce que j'en comprenais. Je la garde alors, si tu n'en veux pas. Lui répondis sobrement, pour le taquinais, gentiment. Dans un sens elle est à moi car je l'ai imaginé et crée, mais ce n'est pas pour autant que je suis celle qui la portera le mieux, mais si tu insistes, je la vendrais pas, elle restera protégée dans mon armoire. Lui avouais je avec un sourire timide, ne comprenant pas ce qu'il voulait dire, en faite je pense qu'on aurait besoin d'un décodeur parfois pour comprendre l'autre, tellement pour nous les relations humaines, n'étaient pas toujours faciles à décoder.
La promenade nous emportait plus loin que ce stand à présent, et le vent nous portait, dans nos pas. La brise commençait à monter. Je lui souriais avec une idée derrière la tête. Je le bousculais soudainement et il se mit plus de chocolat sur son visage, il était vraiment mignon comme cela. Attendrissant à souhait. Je lui souris angéliquement pour passer à côté de représailles mais cela n'avait pas fonctionner en même temps je ne l'avais pas loupé et maintenant lui non plus me retrouvant recouverte de sucre du nez au menton. J'éclatais alors de rire; le regardant avec tendresse. Il se mit à pleuvoir et il réagissait vivement, portant sa veste au dessus de nous deux. Non je suis ton petit ange. Seulement le tien. Lui souriais je timidement, les joues rosées, par le fait de lui avouer quelque chose de tendre et de mignon. Je voulais veiller sur lui, le protéger. Etre toujours présente pour lui. Il me tira, m'entrainant avec lui. On pressait le pas ,et moi je mettais à rire, c'était plein de légèreté, et j'adorais ce moment, j'aurais pu rester avec lui sous la pluie, même cela j'aurais apprécié. Une fois à l'abri. Il me lançait une réplique plutôt amusante, comme si j'aurais pu faire le beau temps et la pluie. Non, je pense que c'était pour que tu me sauves, et que tu sois mon héros, afin que je ne sois pas trempée. Lui répondis je alors afin de me défendre et sortir quelque chose qui pouvait l'amuser à son tour. J'aimais l'instant présent. Je frôlais sa main avec la mienne et je fermais un instant les yeux, comme si le courant passait à travers mon corps. J'émis un nouveau rire avec sa réplique suivant. Oui parle pour toi, moi j'étais propre , je me suis lavée quand même, c'est toi qui était peut être sale. L'embêtais je, lui tirant la langue amusée. Ce qui suivait je trouvais cela attendrissant qu'il s'inquiète pour moi , si j'ai froid ou non. Je le regardais les yeux remplis d'admiration, luisants , reflétant son visage, son âme. Un peu, mais ne t'en fais pas , je vais y survivre. Me plaisais je à plaisanter pour ne pas profiter de la situation, je ne voulais pas qu'il se fasse des idées, qui auraient été très réelles, oui j'aurais voulu cela, je devais me l'avouer à moi même pour une fois. Je me dirigeais alors près de lui, et me mis contre lui, sans l'entourer, juste contre lui comme ça , me tenant chaud, et aussi pour sentir à nouveau son corps contre le mien, depuis le magasin je ne voulais plus que cela, et la le moment s'y prêtait. Il me semble que ma soeur n'a rien prévu, on va au camping de la veille, mais sinon on ne fera rien de spécial, donc je verrais bien, au pire je le fêterais seule, comme une petite idiote. Lui répondis je en riant légèrement , après tout valait mieux en rire qu'en pleurer. Je posais ma tête contre son torse, il faisait humide. Je n'osais pas poser mes mains sur son torse, ça me paralysée...
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: my golden star | Jeu 30 Juil - 10:01
Alayna & Enaël honey you're my golden star
N
ous étions dans ce parc, tous les deux, nous nous promenions, après son travail. Du coup forcément, le sujet revenait sur le tapis. La magnifique Alayna me proposait de passer une journée dans mon travail, apprendre et être un peu mon assistante. Je souriais, amusé. Elle avait soif d'apprendre, c'était beau à voir. Cela révélait beaucoup sur elle, et en particulier son intelligence. J'en apprenais de jour en jour plus sur elle, et je ne voyais rien en elle qui pourrait me déplaire. Elle avait tout ce qu'il fallait, et ça me faisait un peu peur. Encore une fois tous ces sentiments, je ne les comprenais pas. Mais j'essayais de les interpréter pour les comprendre. Ils me rendaient tout de même perplexe, je n'arrivais pas à les mettre de côté. « On fera ça alors, je t'accueillerais un jour au garage, assistante. » dis-je avec humour, continuant la balade.
Je lui apprenais que j'avais réussi à prendre un appartement seul, chose dont j'étais fier. Elle me parla à son tour de son état d'habitation dirons-nous. Elle ne voulait plus déranger sa sœur dans un appartement qui semblait encore bien rempli. Je lui proposais alors de venir vivre avec moi en tant que colocataire, histoire qu'elle ne la dérange plus. Et puis, elle ne me dérangerait pas, je le savais déjà. Au contraire, je savais que j'aurais même tendance à apprécier sa présence. Mais elle ne le voyait pas comme je le voyais. Elle s'enflamma, disant qu'elle ne voudrait pas être de trop, gâcher mon « espace vital ». Je fronçais les sourcils. Qu'est-ce qu'elle voulait dire ? Je ne pensais pas lui avoir fait ressentir une seule fois que j'avais besoin de mon espace et qu'elle devrait reculer ou quoique ce soit. Je ne le prenais pas mal pourtant, mais elle s'excusa tout de suite, reformulant qu'elle ne voudrait pas être un boulet mais qu'elle aimerait venir quand même parce que je n'étais pas de mauvaise compagnie. Elle avait l'air très troublée, elle s'excusa encore. Je souris, amusé. Elle était trop mignonne. Elle se prenait la tête vite, elle pensait que j'étais un monstre à croire, que je la haïrais d'un coup pour un faux pas. Bon en même temps, je suis un monstre c'est vrai. Mais pas avec elle, jamais. Je m'approchais d'elle, pour qu'elle me regarde, je lui lançais un sourire attendri. « Arrête de dire n'importe quoi, si je te le propose, c'est que tu ne me déranges pas. » lui dis-je alors simplement, oubliant tout le reste. En insistant pas que ce qu'elle avait dit, j'espérais qu'elle oublierait et qu'elle arrêterait de se morfondre. Non pas que je trouvais ça lourd, je trouvais ça mignon quand même.
Je lui payais une gaufre et puis nous continuions de marcher, j'avais vu un artiste dessinateur et je priais pour qu'elle non mais malheureusement, elle le vit aussi. Elle me proposa d'être le modèle. Je ris et je refusais, lui expliquant pourquoi je n'aimais pas son travail. Puis, elle me demanda comment je la verrais elle. Je ne pouvais pas répondre à ça, impossible. Je répondais une chose vraiment idiote et prit la vision du dessinateur qui elle la dessinerait. Moi, je savais très bien comment la dessiner mais je n'avouerais pas ça. Elle le prit mal, se renfermant sur elle même, bras croisés, la tête baissée. « Hey, tu ne me saoules pas. Je suis désolé que tu aies cru ça. » lui dis-je alors en lui levant le menton. Je lui souris, attendri, encore une fois. Puis, heureusement, le chocolat sur moi et le sucre sur elle nous fit changer de sujet. Nous rigolions. C'était amusant, marrant. Nous nous taquinions mutuellement. Elle était vraiment trop mignonne, je ne pourrais jamais m'en lasser à ce que je sache. Puis, je lui parlais de la robe. Elle accepta de la garder. Elle disait la laisser cachée dans son armoire. Je fis une petite moue. « Tu finiras par la mettre de toi-même, tu verras. » lui dis-je très visionnaire. En même temps elle lui allait tellement bien, encore une fois le souvenir d'elle avec cette robe me troublait vachement. Elle était parfaite dedans, forcément elle devait la porter, c'était limite un devoir pour elle.
Il se mettait à pleuvoir et je mettais la veste sur nos têtes pour aller sous un arbre, avec un banc. « moh tu es mignonne.. » dis-je réagissant à son petit ange. Je n'allais pas plus loin dans ma phrase, de peur de faire une boulette. Nous étions tout de même trempé, et j'avais peur qu'elle ait froid. J'ai toujours peur de toute façon qu'elle ne soit pas bien, pas heureuse, pas à l'aise. Mais là, je lui demandais vraiment. Sa réplique me fit rire. « C'est pour ça alors, prouver que je suis ton héros. » dis-je avec humour, même si ma phrase me troublait. C'était vrai.. Je voulais être son héros. Puis je parlais du nettoyage de nos têtes pleines de sucreries et elle me lança encore une taquinerie. Je me mis encore à rire. « T'es grave toi ! Je te dis que j'ai un nouvel appartement, forcément j'ai essayé la douche une première fois quand même... Bon pour plus tard je sais pas.. » dis-je pour rire évidemment. Elle me disait qu'elle avait un peu froid. Je fis une moue. « Accroche tes cheveux peut-être pour ne pas que ça coule sur ta peau.. Je t'aurais bien prêté ma veste mais elle est trempée aussi. » lui dis-je avec une moue très sérieuse. Puis, ça aurait été cliché en plus. Je ne voulais pas qu'elle s'imagine.. la vérité. Je lui demandais après ce qu'elle ferait pour son anniversaire, sa réponse m'attristait un peu. « C'est cool de passer du temps avec ta sœur, j'suis sûr que vous trouverez quelque chose à faire le jour-même. » dis-je très assuré. Evidemment que je comptais faire un truc avec elle mais, je préférais ne pas le dire pour ne pas le promettre, au cas où. Je me connais, je suis imprévisible. Elle posa sa tête contre moi. Je caressais sa peau, enlevant l'eau sur elle. Je regardais le parc, presque vide maintenant. Je remettais des mèches pour ne pas qu'elles la trempent. La pluie se calmait. « Tu veux que je te raccompagne ? Tue s trempée, tu ne peux pas rester comme ça sinon tu vas tomber malade et.. je n'y tiens pas. » avouais-je à moitié alors, lui souriant. C'était comme elle voulait. J'aurais pu lui proposer de venir chez moi mais, c'était peut-être trop. Valait peut-être mieux qu'on se sépare pour cette fois. J'avais déjà accepté de venir au parc avec elle, en dehors de tout, c'était déjà fou de ma part. Il fallait s'en tenir là, je pense pour aujourd'hui, on verrait ce que le temps nous réserve plus tard..