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 sweet dreams.

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(#)Sujet: sweet dreams.  |   Jeu 30 Juil - 19:37

 
you & i are in heaven

 
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Alayna & Enaël

 

Je roulais comme ça pendant longtemps, longtemps. Je mettais un peu de musique, doucement. Je regardais vers elle, je ne l'avais plus entendu depuis longtemps. Je ralentissais. Elle dormait. Elle s'était endormie là, à côté de moi. Je souris. Je prenais le chemin de mon appartement, lui mettant un pull à moi sur elle pour ne pas que ça la réveille. Je me garais sans bruits devant mon immeuble et je baissais petit à petit la musique. Je remettais le capot autour d'elle avant de la porter dans mes bras pour la monter. J'allais dans une des chambres, celle à côté de la mienne qui a aussi une salle de bain. Je la déposais sur les draps, et je remplaçais le pull par une couverture. Je l'embrassais sur le front tendrement. Je la regardais un moment... Puis je me rendais compte que ça faisait un peu pervers et je regagnais ma chambre, lançant un dernier coup d'oeil sur elle. J'allais dormir à mon tour.

Le lendemain matin, je prenais une douche et je sortais. Je n'avais pas oublié Alayna, au contraire. Je me disais qu'elle était derrière ce mur, que je savais qu'elle allait bien, qu'elle s'était endormie avec le sourire. Comment aller mieux que ça? La dernière seconde de son anniversaire avait été un sourire. J'entrouvrais la porte. Elle était encore là, endormie. Je ne dormais pas beaucoup, c'est vrai, je devais l'avouer. J'allais l'embrasser encore sur le front, je préparais une serviette dans sa salle de bain et de quoi se laver pour elle au réveil si elle voulait et je sortais sans bruits. J'allais me fumer une clope avant de me passer sous l'eau aussi, mettre un short et un tee shirt. Puis, je réfléchissais. Le petit déjeuner. Au secours. Je n'ai jamais partagé un petit déjeuner de ma vie. Je ne pouvais pas faire ça. Je réfléchissais à une alternative, encore une fois. Un truc qui lui ferait penser tout autre chose. J'avais une idée. Je préparais un petit déjeuner alors, simple. Des pancakes, une orange et une pomme, un jus d'orange pressé maison (je ne supporte pas le chimique) et de la confiture, du beurre. Si elle voulait du café ou du thé, elle me le dirait plus tard, car ça finirait sûrement froid une fois qu'elle serait réveillée. Je le déposais tout au bout de son lit et je filais. J'allais boire mon café et j'allais courir. Je faisais cela tous les matins, et je ne voulais pas qu'elle croit que j'avais bousculé mes habitudes pour elle, ça ne lui plairait pas je le savais. Donc, je faisais comme d'habitude et je rentrais une bonne grosse demi heure plus tard. Sa porte de chambre était ouverte. Dans mon appartement, tout était neutre. Il n'y avait qu'une photo de mes frères et soeurs avec moi de différentes époques, c'était tout. Sinon une cuisine américaine, un salon classe blanc et noir, télé écran plat, bureau blanc, petit balcon et des portes fermées. J'étais plein de sueur, je m'apprêtais à aller sous la douche mais je ne pouvais pas l'éviter.. Damn it.
 
 
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(#)Sujet: Re: sweet dreams.  |   Dim 2 Aoû - 13:32
Je ne me demandais au départ, si ce n'était pas qu'un rêve étant donné que le temps a filé à une allure folle, je n'avais rien vu venir et pourtant je savais que ce serait la meilleure soirée d'anniversaire que j'aurais pu passer. Juste parce qu'il était là, juste parce qu'il avait tout préparer pour que ce soit parfait. Il était perfectionniste, moi aussi, et ce baiser ne pouvait donc être qu'à la hauteur de nos attentes réciproques. J'aurais voulu rester plus longtemps scellées à ses lèvres, pouvoir tenir cette connexion qui paraissait irréelle entre nous. Tant elle était symbiotique, intense, palpable à tout moment, du moment que nos être se lient par la simple présence de l'autre. Je ne sais pas mais il n'y avait plus un seul instant où mon corps ne réagissait pas à la vision de sa personne.

Je ne sais pas ce que cela signifiait pour lui, et j'avais préféré attendre sa réaction étant donné qui ne me retenait pas physiquement et que rien ne m'indiquait que cela lui avait plus ou que ce baiser avait une signification, je préférais faire abstraction de ce que j'avais éprouvé moi. Je voulais pas que ce cœur derrière ma poitrine ne s'enflamme pour une homme, qui avait une simple pulsion. Je voulais vraiment qu'il se taise, mais il s'exprimait négativement, le refoulement ne fonctionnait pas cette fois, j'avais mal dans la poitrine, mon cœur se tordait dans tous les sens. Je sentais que je ne pourrais pas résister à l'envie de le serrer contre moi, à vouloir à tout prix dériver pour être dans des situations inconfortable, je ne choisirais plus la facilité, fallait le faire défaillir, c'était important , apparemment je pouvais pas désobéir à ce que mon corps et mon cœur me commandaient. Je voulais l'avoir au moins en tant qu'amis plutôt qu'on se perde à cause de cette sensation qui primée à chaque fois que je le regardais celle de retrouver ses lèvres savoureuses. Je préférais faire de même, ne pas céder, juste guider mes pensées, sur le fait que rien ne devait être imaginé, souhaité, envers Enaël, on était des amis, et ce mot malgré le fait que je ne voulais plus le prononcer , était bien réel lui. La situation n'avait pas changé alors fallait que je remonte en selle, et que je me force à sourire même si je ne voulais plus, il était la raison de ce sourire, de cette joie de vivre que je pouvais véhiculée au quotidien, il était mon envie de vivre, d'exister, de me sentir exister, être, m'épanouir. En faite il avait un effet qu'aucun autre ne pouvait me faire, il avait tant de pouvoir sur moi, que je me demandais si finalement il fallait pas que je retourne en arrière afin de me confronter à la dur réalité, que ce lien qui nous relié ne pouvait évoluer.

J'avais alors l'idée folle de le suivre dans cette voiture, avec cette vitesse, que rien ne nous arrête, c'était la seule folie que je pouvais me permettre, et sentir l'air frais venir se heurter à mon visage, faire virevolter mes cheveux dans le vent, était surement le meilleur moyen de chasser toutes idées d'envies alléchantes envers lui. Je retrouvais alors un vrai sourire, amical, sincère, puis je voulais vraiment pas que notre amitié s'arrête ou change, juste pour quelque chose que tout deux nous n'avions contrôlé, ça avait été plus fort que lui, que moi, ça dépassé l'entendement , cependant on en ressentait le désir, le besoin de le faire, et je ne regretterais rien au contraire, si cela était à refaire, j'aurais voulu que cela se passe de la même manière, c'était le bon moment, je ne sais pas mais il me semble que si ce n'était pas lui, ce serait moi qui me serait entraîner dans cette situation.
Je me laissais porter par ce courant, par cet air pur, et je voulais courir, courir après tant de rêves. Je sentais mes paupières devenaient lourdes malgré le fait que c'était moi qui avait demandé de partir loin sans se soucier de la route, quelque chose que j'avais toujours voulu faire, un rêve remplaçant un autre même si la puissance et la beauté du rêve restait cependant pas totalement à la même hauteur d'espérance. Je me laissais également porter par son sourire, cette brillance, cette étoile qu'il était pour moi. Tant le reflet de son sourire étincelait mes yeux. Je commençais à me sentir partir alors que je retrouvais le courage de rire, la force de poursuivre cette amitié sans fausse note, espérances. Je sentais que je tombais... tomber de fatigue. Le vent me donnait l'envie de dormir. Et je n'arrivais plus à tenir très longtemps.

Je voulais tenir, j'aurais voulu passer plus de temps à admirer son beau visage, cette frimousse d'ange, qui me faisait littéralement fondre. Je n'arrivais plus , néanmoins je m'endormais avec cette image et l'esprit, et je savais alors que mes rêves seraient doux et appréciables. D'ailleurs la première chose qui me revenait à l'esprit c'était ce rêve que j'avais fais sur un baiser qu'on aurait pu échanger, suivi d'un flash du vrai baiser que l'on s'était donné en guise d'attachement à l'autre, en guise de sentiments qui n'étaient pas de l'amitié, mais quelque chose de plus fort, qui reflétait peut être finalement ce que j'attendrais vraiment de lui. Une proximité, qui s'intensifiait. Une envie de voir autre chose que notre amitié, mais je ne savais pas quoi mettre dessus encore. Je dormais paisiblement, c'était agréable de ravoir tout cela à l'esprit, dans mon sommeil je souriais visuellement parlant. J'avais du même parler et prononcer plusieurs fois son prénom. Rien que son prénom était magique.

Après cette bonne nuit de sommeil, j'ouvrais délicatement les yeux, cette nuit avait été magnifique. Je regardais doucement autour de moi, je ne reconnaissais pas où je me trouvais. Je me disais que j'avais du surement m'endormir et à part être chez Enaël où aurait il pu me conduire à cette heure tardive. Après m'avoir mis les idées en place, je ne paniquais plus. Je me redressais pour m'adosser à la tête du lit, et au bout de la pièce je pouvais apercevoir un plateau avec des bonnes choses qui l'ornait. Je m'étirais tout d'abord afin de ressentir chaque membre de mon corps. Puis je me levais passant d'abord mes pieds en premier puis je tentais de me lever d'un coup sinon je savais que rester sous la couette chaude serait bien trop tentant! Ma première intuition fut de le chercher à travers toute la maison et je suivais alors mon instinct. J'allais voir s'il était levé , c'était idiot car il avait préparé un petit déjeuné mais je ne me disais que il aurait pu faire semblant de dormir comme pour faire comme si c'était pas lui. Je me baladais dans les couloirs et je finis ensuite par pousser la porte de sa chambre. Mon cœur faisait un raté de peur de le voir là, dormir si mignon, rien qu'à imaginer, il devait être très beau lorsqu'il dormait. Mais il était pas là alors mon cœur fini par retrouver un nombre de pulsations par minute qui était dans la normale. Je décidais alors de descendre pour m'assurer de sa présence. Je déferlais un à un les escaliers, comme si j'étais pressée de revoir son visage. Malheureusement, je ne le trouvais pas non plus. Je décidais alors de prendre mon mal en patience.

Je soupirais avant de remonter à l'étage, j'avais décidé de prendre mon temps ne sachant pas où il était et quand il reviendrait. Je me sentais bien seule dans cet appartement. Surtout quand on ne connait pas, on s'y perd forcément un peu. Je remontais les escaliers un à un , cette fois si avec nonchalance. Je poussais la porte de la chambre qu'il m'avait gentiment prêtée pour la nuit, et je me disais que rester ici avec lui finalement serait plutôt sympathique. Surtout qu'on s'entendait bien donc pas de prise de tête. Je goûtais en premier le jus d'orange, il sentait bon, et au goût il semblait être fait maison . La confiture me tentait bien également alors, je décidais de m'attaquer ensuite aux tartines à la confitures. Cela était suffisant pour moi. Alors je descendis le plateau, afin d'être une ôte convenable. Je rangeais alors en cherchant où les choses se trouvaient, mettant le verre dans l'évier.
Je remontais ensuite , je me sentais pas présentable pour lui. J'allais donc dans sa chambre, ma robe étant pleine de sable et était encore mouillée de la veille. J'allais donc chercher dans son armoire une chemise à lui me disant qu'il n'allait pas mal le prendre après tout. C'était mieux ça que je me trimballe en sous vêtements après tout. J'allais ensuite après sa penderie, vers la salle de bain, je ne savais plus où j'étais , je me perdais un peu, j'allais donc dans sa salle de bain personnelle. Même si je pensais être dans l'autre. Je n'avais jamais eu le sens de l'orientation. Je me débarrassais alors de ma robe toute souillée. Et je la déposais non loin du radiateur afin qu'elle sèche assez rapidement. Je la secourais ensuite, ou la frotterais je verrais bien ensuite. J'avais besoin d'une bonne douche tiède . Je me glissais alors dans la douche, Fit aller la pomme de douche. Je restais dessous un bonne vingtaine de minutes. En oubliant tout. L'eau ruisselait sur mon corps, et je me sentais bien à cet instant ne pensant plus qu'à cette chaleur qui venait sublimer mon corps. Je sortis ayant pris soin de m'enrouler dans une serviette. J'essuyais alors mon corps , puis m'attaquer à ma longue chevelure rousse ondulée. J'enfilais mes sous vêtements car après tout les volets étaient ouvert, et j'étais pudique qui plus est. Je passa ensuite sa chemise que je laissais ouverte pour le moment, voulant d'abord coiffer mes cheveux puis dans la salle de bain, la température était tempérée , je n'avais donc pas froid. Je vérifiais qu'il ne restait pas de cheveux sur sa brosse par ce ne serait pas approprié. Je déposais ensuite la brosse où je l'avais trouvée. Je commençais à boutonner sa chemise qui m'arrivait juste en dessous des fesses. Je commençais par le bas et remonter vers le haut. Je sentis la poignée de la porte tournait . Je ne l'avais pas entendu rentrer, il devait surement chercher après moi. Il ouvrit la porte et je sentais mon corps de nouveau en alerte, je frissonnais de tout mon long, et j'avais le cœur qui s'emballait à une allure folle, je n'étais pas encore boutonnée jusqu'en haut, et quand il m'aperçut, j'étais à moitié habillée. Et rien que le fait qu'il pouvait entrevoir mon haut de sous vêtements je sentais le rouge me montait aux joues. J'étais pétrifiée. Je ne savais pas comment réagir, je le regardais attentivement.. Je me sentais de nouveau bête face à lui...

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(#)Sujet: Re: sweet dreams.  |   Dim 2 Aoû - 17:08

 
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Après une belle soirée en sa compagnie, je la raccompagnais chez moi. Elle s'était endormie dans la voiture, lors de notre road trip de fin de soirée. Je l'avais trouvé tellement mignonne, tellement adorable. Je la portais et je l'emmenais dans la chambre, pour qu'elle passe une nuit agréable. Je repensais au baiser que j'avais échangé avec elle, en regardant ses lèvres endormies. J'avais aimé ce contact, et j'avais presque envie de recommencer à cet instant, de lui voler un baiser de son sommeil. Je m'imaginais presque contre ses lèvres, comme quelques heures plus tôt. Mais je me retenais. Je ne pouvais pas. Elle était bien trop fragile pour me faire face, trop fragile pour partager la vie d'un homme comme moi. Et puis, qu'est-ce que je savais de comment partager la vie avec quelqu'un? Que sais-je du simple fait d'aimer? Pas grand chose, à part d'aimer mes frères et soeurs. Cela, je l'ai toujours très bien fais. Mais alors aimer quelqu'un d'autre de ma famille.. Jamais. Je n'ai jamais eu d'exemple concret d'amour, même pas entre mes parents. Je ne suis pas non plus un modèle d'amour. J'ai un sacré passé, entre le mec qui se drogue, qui vend de la drogue, qui organise un trafic de drogue, qui tue deux personnes, qui fait de la prison, vaut mieux dire que je ne suis pas le mec idéal à aimer, et surtout surtout pas pour une jeune femme comme elle. Je ne voulais pas ça pour elle. Je la voulais heureuse, je voulais qu'elle trouve quelqu'un de bien, qui aimera quand elle portera cette fameuse robe, qui aimera la voir sourire, qui la fera rire sans arrêt, qui la désira, qui lui construira une belle famille dans une magnifique maison et qui la supportera au bout de ses rêves les plus fous. Voilà ce que je souhaitais pour elle. Je veux son bonheur complet, et jusqu'à son dernier souffle doux.

Je me réveillais, le lendemain matin, elle dormait toujours. Je lui préparais un petit déjeuner que je déposais au bout de son lit, une serviette dans la salle de bain qui allait avec puis je partais faire mon jogging. C'était très important pour moi de courir le matin alors je n'allais pas oublier cette habitude quotidienne, surtout que si elle le savait elle s'en voudrait limite. Donc j'allais faire mon tour habituel avant de rentrer à l'appartement. J'étais bien sûr en sueur, je suis un homme quand même. Mais, par réflexe, avant de sauter sous la douche, je voulais savoir si elle était levée. A voir le plateau vide déposé dans l'évier, je me dis qu'elle était en effet réveillée. Sans attendre, je me dirigeais vers les chambres, car elle n'était pas non plus dans le salon. Je ne savais pas pourquoi une telle envie de savoir où elle était et surtout et simplement juste l'envie de la voir me hantait à cet instant. Je cherchais partout, j'entrais dans sa chambre doucement, elle n'était pas là. La porte de la salle de bain par contre était fermée. Je m'avançais doucement vers elle. Là, je me mis à imaginer des choses qui ne m'étaient pas permises. J'écoutais attentivement, pas de bruits de douche. Elle n'était donc plus sous l'eau.. Alayna sous l'eau.. Heureusement que je n'entendais pas ce son. Néanmoins, imaginer une femme de la salle de bain, c'est toujours quelque chose. Dans mon esprit se forma une image d'elle en sous vêtement qui me perturba assez alors que ma main se mit sur la poignée. Je me disais que si c'était ouvert, c'est qu'elle était visible et que donc je n'avais pas à voir ce que je venais malencontreusement d'imaginer. Je fermais fort les yeux avant de les rouvrir et d'ouvrir la porte à la fois. Elle se retournait, je me forçais de tenir les yeux dans ses yeux qui heureusement, étaient à tomber par terre. J'étais super confus, je trouvais les premiers mots qui me venaient à l'esprit : « Excuse-moi! » et je refermais la porte, faisant demi-tour. Je claquais ma tête contre le mur à gauche de la porte de la salle de bain. Qu'est-ce que je pouvais être idiot quand je voulais! Je venais de la surprendre en soutien-gorge et heureusement.. une de mes chemises qu'elle mettait... Qui cachait le bas. Je fermais les yeux, essayant de me débarrasser de cette image qui au contraire se gravait dans mon esprit. Satanée mémoire sélective. Il faut avouer qu'elle était vachement.. sexy. STOP. Arrête de penser ça. Tu n'as pas le droit. Oublies. Oublies ça tout de suite. Cette vision me rappelait alors une conversation que nous avions déjà eue à propos d'un fantasme des femmes en chemise d'un homme presque nue dessous.. En effet c'était efficace. Mais là, peut être un peu plus gênant et contraignant qu'efficace.

Je me reprenais et je sortais de sa chambre, la laissant tranquille. A mon tour je filais sous la douche essayant de faire partir cette vision avec l'eau qui coulait sur mon visage.. en vain. Je sortais rapidement mettant un tee shirt et un short propre. Il faudrait faire comme si de rien était comme... voilà. Il fallait aller de l'avant. Je la rencontrais à nouveau, avec une de mes chemises, dans le salon. Je lui souris. Il n'y avait pas de raison que cette rencontre gênante alterne ma joie de la voir. « J'espère que ça ne te dérange pas que je t'ai amenée ici, je ne savais pas où ta demi-soeur habitait et tu dormais paisiblement alors.. Tu as bien dormi au moins? » demandais-je en rangeant machinalement des DVD qui n'avaient.. pas besoin d'être rangés. Mais je devais faire quelque chose de mes mains. « Au moins, tu sais à quoi il ressemble. » ajoutais-je en souriant. Oui, puisque je lui avais proposé de pouvoir rester ici si elle le voulait. Elle savait à quoi s'attendre maintenant. Je lui souris. Je ne sais pas si c'était un sourire gêné mais en tout cas, il n'était pas forcé. « Tu voudrais manger quoi ce midi? » lui demandais-je arrêtant de toucher à ces stupides DVD. Il me fallait une clope. Non ne pense pas clope. Pas maintenant. je la regardais, elle était belle. Incroyablement belle. Voilà, je ne pensais plus à ma clope.
 
 
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(#)Sujet: Re: sweet dreams.  |   Dim 2 Aoû - 20:51
Je me levais comme une fleur qui venait d'éclore, depuis hier soir le bouton de rose que j'étais venais de fleurir et de devenir une rose magnifique pure, qui grandissait par le beau sourire de mon cher ami Enaël. Rien qu'à ouvrir les yeux, ma première pensée se tournait immédiatement vers lui. J'avais besoin de le revoir surtout de la manière dont on s'était quitté , j'avais besoin de m'enivrer de son odeur, de tenir son regard perçant. J'avais besoin de lui tenir la main et de lui faire comprendre que je ne regretterais en rien au contraire. Mais c'était impossible. Ca ne pouvait pas sortir de mon corps et même si par moment je sentais la tension montait car je me perdais pour ses yeux, pour sa bonté d'âme pour tout ce qu'il était et représentait. Je me demandais à la fois ce qu'il pouvait se passer ensuite si je provoquais les choses, j'avais envie de nous bousculer, d'aller au delà de ce qui était permis, pousser les interdits, et laisser me porter. Ce serait insouciant de ma part, je ne me devais de me ressaisir, je devais lui laisser choisir également, si mon choix n'était pas le sien que faire? Il semblait si loin de tous ce que je pouvais avoir, espéré, bien plus beau que tout... bien plus... enfin je m'égarais dans des pensées qui allaient me faire du mal, faudrait que je saisisse l'occasion ou alors peut être devais je tout bonnement me mettre en retrait et s'il tenait vraiment à moi de la même façon que ce que je souhaitais, il reviendrait peut être de lui même vers moi. Enfin pas sur, je pense qu'il était réservé pour cela aussi alors comment concilier tout cela sans avoir peur de trop en faite ou contraire pas assez. Finalement l'amour c'était également très compliqué. Avoir des sentiments , ça nous impliquait forcément on était obligé de mettre une part de soi même. Et pourtant je devais faire la femme détachée de tout. J'étais perdue entre ce que je voulais et ce que je pensais être le mieux pour lui, pour nous, et si je me trompais en prenant la décision , après tout on était deux dans cette histoire alors il avait son mot à dire, cependant je ne pouvais lui en parler comme cela, et mettre cela sur le tapis , cela nous mettrait mal à l'aise tout deux. Je devenais faire taire cette flamme en moi. Prendre la décision la plus sage ne me ressemblait pas, je préférais la folie , je m'en tenais seulement à ce que j'essayais de percer à jour chez lui.

Je me levais donc avec toujours autant d'interrogations tant à mon avenir avec Enaël tiraillait entre une histoire d'amour ou d'amitié. Cependant tout ce que je savais c'est que j'avais besoin d'être auprès de lui, il devenait une de ses drogues dures, dont on ne peut se passer, celui pour qui tout devenait possible. Je devais dépendante de ces moments si complices et si tendre à la fois, savoureux mélangé exotiques, qui vous monte à la tête et vous captive. Il devenait mon essentiel en quelque sorte...Plus j'avançais vers sa chambre et plus je sentais en moi quelque chose qui me consumait intérieurement, me démangeait , me liquéfier de l'intérieur. J'étais affectée , touchée, embrasé par ces sentiments qui me tirait vers lui et ne me ferait jamais rebrousser chemin. Il n'était pas dans sa chambre et c'est alors que mon cœur se mettait au repos, surement déçu de ne pas apercevoir la lueur du regard ténébreux de cet être auquel il était connecté. Je passais alors tout de même au salon , salle à manger on ne sait jamais après tout peut être qu'il était encore là et qu'il n'aurait pas osé me laisser seule sans défense chez lui. Comme si seul lui était capable de me rassurer et de me réconforter pour que je me sente invulnérable. Je me résignais le voyant nul part au sein de l'appartement, je partis déjeuné, afin de me rassasier un peu. Suivi d'une bonne douche pour la forme. Seulement je réalisais que tardivement que je n'avais aucun vêtement de rechange, et je me servis alors dans son armoire comme seconde alternative.

Je partis donc sous la douche afin de me sentir propre et fraîche. Je voulais avoir une bonne hygiène après tout c'était signe d'une vie sainte et équilibrée. Puis je voulais aussi être impeccable pour l'homme le plus merveilleux au monde, soit Enaël, il fallait également l'avouer, c'était une évidence maintenant. Je me délectais donc de cette douche revigorante qui me permettait de faire baisser chaque tension de mon corps et me détendre. Je me sentais relaxée, et vivre. Je sortie dénudée de la douche, et m'enroula instinctivement avec la première serviette que je trouvais afin de me maintenir au chaud. J'avais pris soin de mettre des sous vêtements rapidement pour ne pas être vue par la fenêtre. Je mettais au dessus sa chemise ouverte, afin de ne pas transpirer le temps que je me coiffe. Une fois cette tâche accomplie je pouvais fermée sa belle chemise, qui m'allait plutôt bien je trouvais en me regardant dans la glace, je n'étais pas la plus belle certes, mais j'avais quand même un charme dans cette chemise, elle m'embellissait.

Je sentais la poignée se tournait et mon cœur avait flanché littéralement. Je sentais d'ailleurs qu'il tapait contre le coffre de ma poitrine. Il était là face à moi avant même que je ne puisse m'habiller correctement. Je me sentais gênée, et à la fois je regardais sa réaction, inévitablement j'espère lui avoir fait de l'effet c'était une réaction très humaine, alors pourquoi j'en rougissais ? ! Tu n'as pas à ... il ferma la porte rapidement alors que je me sentais me perdre dans son regard. T'excuser.. Finis je en parlant toute seule désespérément. Je finissais alors rapidement de boutonner la chemise. Puis je sortis pour le rejoindre, je voulais le voir, l'entrevoir comme cela ne m'avait pas suffit. Puis c'était trop court, bien trop court comme retrouvailles...

Je descendis au salon regardait la télé puisque j'avais entendu l'eau coulait, il devait se trouver sous sa douche. Et je ne voulais pas me retrouver avec la vision du corps d'Enaël ruisselant... sexy.. musclé... je sentais que j'en frémissais rien qu'à cette pensée. Je sentais que j'avais chaud , j'ouvrais alors un, puis deux boutons de la chemise. Et descendit rapidement pour ne pas être tentée. Je l'attendais patiemment après tout, pour lui j'aurais attendu une éternité. Il était là après plusieurs longues minutes, qui semblaient être interminables. Il prit la parole le premier, ce qui me facilitait le contact avec lui. Non pas du tout au contraire, je trouve que tu as été adorable et mignon comme toujours je pense avec moi. J'ai vraiment de la chance. Lui répondis je surprise qu'il me demande cela. Au contraire je trouvais qu'il avait bien agis. Puis je n'avais pas envie de rentrer, à vrai dire, je voulais dormir chez lui, bon avec lui dans ses bras, ça aurait été le summum mais on ne peut pas avoir tout ce que l'on désire. Oui j'ai très bien dormi, ton visage au réveil aurait été encore mieux cependant je m'en contenterais pour cette fois... Lui confiais je maladroite néanmoins sur de moi. Je voulais qu'il comprenne que ma petite merveille du monde, c'était lui. Et que son sourire était ce qui me rendait de bonne humeur. Il semblait stressé, mais pourquoi ? Je ne comprenais pas, je n'arrivais pas à analyser la situation. C'était flou cette fois ci .. Puis maintenant je savais à quoi m'attendre si je venais ici , si je devenais sa colocataire. La seule chose dont j'aurais peur, ce serait de le voir comme lui m'a vue ce matin.. Mais être proche de lui, je ressentais l'envie de dire oui. Je sais pas ça me démangeait intérieurement. Oui.. si tu es toujours d'accord, pourquoi pas essayer.. Je venais de lui dire simplement que je voulais habiter avec lui, je devais être folle, complètement et je sais que je ne mesurais pas encore les conséquences de cet acte mais je le voulais alors pourquoi pas essayer ça ne coutait rien, parfois il fallait savoir se lancer. Je le voyais toujours fouiller à ses DVD , j'allais alors près de lui alors qu'il se redressait, et je lui pris les mains, afin qu'il fasse face à moi. Je voudrais manger quelque chose que tu aimes, je voudrais que tu me surprennes, et pour une fois que tu te fasses plaisir à toi, pas à moi s'il te plais. Lui proposais je en lui souriant radieusement. Je le pris instinctivement contre moi , dans mes bras, c'était plus fort que moi, je m'étais ça sur le coup d'une pulsion incontrôlable mais tout me manquer de lui, en particulier son odeur , son odeur qui envahissait chacune partielle de mon être... Tu veux que je rentre après manger ? Je veux pas m'imposer et t'embêter, je veux pas prendre tout ton temps.. Lui murmurais je au creux de l'oreille,, ayant peur d'être trop envahissante, c'est vrai , je voulais pas lui interdire de passer du temps à ses loisirs, voir ses amis, etc.. il avait surement envie de tout cela...

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(#)Sujet: Re: sweet dreams.  |   Dim 2 Aoû - 21:35

 
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Alayna & Enaël

 

Je venais de la découvrir sous la douche. Je n'avais eu qu'une réaction, sortir directement. Déjà que je l'avais imaginé limite nue juste avant d'ouvrir cette porte, l'avoir vue juste en chemise et soutien gorge m'avait fait vraiment.. bizarre. Elle était belle. Son regard m'avait déjà hypnotisé, ses cheveux, son odeur, son sourire, son rire. Alors maintenant son corps. Il était tout aussi hypnotisant. Pourtant, j'avais tenté de ne pas le regarder, de garder mon regard sur le sien. Son corps était.. parfaitement en harmonie avec ce que j'avais déjà découvert. Il me rendrait dingue. Cette image dans ma tête pourrait bien, oui, me rendre fou. Je secouais la tête, les yeux fermés. Il fallait que j'oublie, mais je n'y arriverais pas, c'était impossible. L'image était là haut, bien gravée, bien ancrée. Il fallait que je me passe la tête à l'eau, d'ailleurs. Je puais la transpiration c'était ignoble. Je courais sous la douche, la laissant finir de se préparer et elle aussi, le temps d'oublier ce petit événement imprévu. Pour être honnête, j'avais peur que ça la freine, peur qu'elle ne veuille pas rester ici et laisser l'appartement de sa soeur un peu tranquille comme elle le voulait. J'avais peur qu'un truc comme ça la freine, qu'elle me dise que finalement elle ne voulait pas rester. Je voulais l'avoir près de moi, même si je savais que je n'étais pas capable de la rendre moi-même heureuse. Je pense que même si j'aurais envie de tuer l'homme qui la rend heureuse à ma place, il fallait bien que je me fasse une raison, je n'y arriverais pas moi-même de toute façon.

Je me passais la tête sous l'eau, mais rien ne passait. L'image restait, quoique je puisse faire. Je pensais à ma soeur, à mon autre soeur, à mon petit frère mais non. A un moment donné Alayna revenait au milieu de tout ça, et même elle réconfortait mon coeur. Il faut dire que le sujet de ma fratrie n'est pas le plus doux des sujets me concernant. Non, le plus doux des sujets reste Alayna, car elle est ma seule vraie source de douceur et de bonheur absolu. Avec elle c'est comme si les problèmes étaient parti, que je n'étais pas un homme avec un casier judiciaire, que je ne suis pas cet homme qui se drogue. D'ailleurs depuis qu'elle est entrée vraiment dans ma vie, je ne me drogue plus. Je suis clean. Elle comble le vide que j'ai toujours eu dans ma vie. Alors, je ne veux pas la perdre. Même si je ne peux pas l'avoir comme mon coeur semble le vouloir, il fallait que je trouve un compromis, et c'était ça. Je la gardais sous mon toit, je la protégeais, en attendant.

Une fois cette douche finie, je descendais en short et tee shirt puis je cherchais à changer de sujet. Rapidement, je la retrouvais dans le salon, elle avait toujours la même chemise. L'image revint, mais je la chassais vite de ma tête. Je lui demandais si ça ne la dérangeait pas que je l'ai amenée ici, mais apparemment, elle avait apprécié le geste. Je lui souris, toujours un peu perturbé. Sa phrase d'ensuite ne pouvait qu'encore plus me perturber. Me réveiller avec son visage devant moi? Le rêve. En même temps, ça me faisait peur, car je ne l'avais jamais fais. Quand j'ai une relation sexuelle avec une femme, elle s'en va une fois l'acte terminée. Je n'ai jamais vraiment eu de femmes dans mes bras. Jamais. Sauf elle. Autre que mes soeurs bien sûr. Du coup, je déglutis et je lui souris. C'est vrai que l'avoir vu dès le réveil, encore endormie, ça m'avait fait beaucoup de bien à moi. « J'essaierais d'être là à ton réveil la prochaine fois alors. » lui dis-je avec une pointe d'humour, alors que machinalement je prenais les DVD dans les mains et les rangeait alors qu'ils étaient déjà rangés. Je devenais limite paranoïaque. Je lui parlais donc de cette colocation, car j'avais peur qu'après l'incident de tout à l'heure elle ne veuille plus vivre avec moi mais elle répondit qu'elle le voulait toujours. Quelque chose dans mon coeur s'apaisa. J'avais eu tord d'avoir eu peur qu'elle fuit. Je lui souris, un peu moins gêné. « Parfait alors. » lui dis-je. J'aurais voulu lui dire qu'on allait chercher tout de suite ses affaires chez sa demi-soeur mais c'était sûrement trop précipité, je ne voulais pas l'effrayer, encore une fois. Je me contentais de garder mon sourire. De toute façon, il ne voulait pas s'effacer. Je lui proposais de manger. Elle me prit les DVD des mains. Ca avait dû la saouler. Quel idiot. Elle m'avait touché les mains, et encore une fois je ressentais quelque chose de fou. Je déglutissais, encore. Elle me regardait dans les yeux, ses magnifiques yeux pour me dire de faire quelque chose que personnellement j'aimais, pas pour elle forcément. Je souris alors. « Ok alors fajitas ça te va? » lui dis-je du tac au tac, histoire qu'elle ne croit pas que je veuille absolument lui faire plaisir, même si c'était le cas.

Alors que je voulais le faire, elle me prit dans ses bras. Je lui rendais l'étreinte en la serrant contre moi, mes bras faisaient le tour d'elle très facilement, j'aimais ça. Je la protégeais vraiment, même physiquement. J'enfouissais mon nez dans ses cheveux, dans son cou. Je ne sais pas pourquoi j'acceptais si facilement ce câlin, ce n'était pourtant pas mon truc mais, je l'aurais fais si elle ne l'avais pas fais. Puis, ce qu'elle me dit dans l'oreille me fit froncer les sourcils. Je la fis reculer de moi en la tenant par les épaules, mais elle restait proche de moi, je la tenais encore. « Tu pars quand tu veux tu es ici chez toi maintenant. Tu ne me déranges pas. Jamais. » lui dis-je très sincèrement. Je ne voulais pas lui cacher ça car elle avait accepté de vivre là alors, il fallait simplement qu'elle se sente chez elle.. pas de trop. J'ajoutais :« D'ailleurs si tu veux ajouter ta touche perso tu peux.. Genre une ou deux photos, ou des plaids ou.. n'importe quoi sauf la couleur des murs parce que ça je peux pas.. » je lâchais un petit rire, bah oui j'étais locataire pas proprio « bref pour que tu te sentes chez toi.. Tu pourras même faire tes croquis, travailler sur mon bureau là, il sert à ça. Ta chambre tu en fais ce que tu veux aussi, si les draps te plaisent pas enfin.. Fais comme chez toi, j'y tiens. » J'étais quelqu'un qui gardait un intérieur assez neutre, elle pouvait le voir. J'étais quand même très propre pour un homme seul dans un appartement mais je tenais à ce qu'elle sache ce que je venais de lui dire. Je ne pensais pas en dire trop sur mes arrières pensées, mes sentiments avec ça. C'était sincère. Je la regardais, en souriant. « D'ailleurs, ma chemise te va très bien, on avait raison l'autre jour. » dis-je en tentant une pointe d'humour, rappelant notre discussion de la dernière fois. Sur ce, je l'embrassais furtivement sur le front et je fuyais dans la cuisine en riant légèrement. Je préparais de quoi faire les fajitas comme les galettes de blé, les poivrons, les oignons, le poulets, la sauce salsa, les tortillas et le guacamole. « Tu peux choisir ce qu'on regarde en mangeant, puisque j'ai choisi ce qu'on mange. » lui dis-je en souriant, me mettant aux fourneaux. J'adorais l'odeur de la cuisine des fajitas.
 
 
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(#)Sujet: Re: sweet dreams.  |   Dim 2 Aoû - 23:10
Je croisais à nouveau son regard, lorsqu'il entra pas mégarde dans la salle de bain, au pas de la porte, il semblait perturbait ne s'attendant surement pas à me voir ainsi, ce que je pouvais comprendre d'ailleurs. Je me préparais alors assez rapidement, afin qu'on puisse avoir de vrais retrouvailles et non pas juste un regard avant de partir chacun de notre côté puis viendrait le moment où je devrais surement rentrer chez moi, je ne devais pas l'oublier, même si je préférais être à ses côtés , que la question ne se posait même pas, il fallait vraiment que je fasse en sorte, de ne pas trop m'accrocher à lui comme je le faisais, ça devenait dangereux pour moi, trop peut être mais c'était un besoin incessant. Je l'attendais ensuite sur le canapé ne voulant pas fouiller partout, ni faire un tour j'aurais trouvé cela impoli. Je ne tardais pas à le recroiser, bien que je ne demandais pas mieux au fond. Je le rassurais sur le fait qu'il avait fait le bon choix de me ramener chez lui, en même temps, au moins ça faisait plus de temps ensemble, je n'allais vraiment pas me plaindre de cela, Je lui faisais d'ailleurs référence à un souhait que j'aurais aimé réalisé, voir son visage au réveil, c'est vrai il illuminait mes journées, alors voir son visage en premier, serait surement la plus belle récompense que je pourrais obtenir de sa part.

Je trouvais cette attention délicate et sincère de sa part de savoir si ma nuit fut bonne ou non, c'est vrai il avait été courtois et très accueillant, il m'avait même préparé un petit déjeuné, et il me protégeait de tout , alors ça donnait forcément envie de rester. Tu ferais cela juste pour assouvir un souhait de ma part ? Lui demandais je curieusement penchant la tête , faisant une moue mignonne et adorable. Si c'est le cas fait attention que j'en abuse pas, parce que avec toi on pourrait presque se laisser facilement convaincre. Ajoutais je pour dissimuler la véritable envie qui me poussait à dire cela. C'est vrai si je m'écoutais je ferais tout pour le provoquer et sentir son corps sous mes mains. Voyant qu'il faisait en sorte d'occuper ses mains je ne voulais le déranger d'avantage. Je voulais au contraire l'aider à se détendre, fallait pas qu'il change ses habitudes pour moi, ou que ma présence le mette mal à l'aise, il était chez lui, c'est moi qui devait me fier à ce qu'il voulait faire pas l'inverse. C'est moi qui ne devait pas m'éterniser pour le déranger dans son monde. Même si lui faisait partie intégrante du mien. Il déviait le sujet sur la colocation en faite je pense qu'on en avait envie tous les deux mais qu'on avait besoin que l'autre nous confirme son choix.

Il me répondit que pour lui le fait que j'accepte était parfait , ce qui eut le don de me faire sourire naturellement. Je me disais alors que pour le déménagement cela se ferait progressivement, je ne voulais pas être une tornade blanche qui allait le terrasser, je voulais que cela se fasse à notre rythme, pour que ça n'aille pas trop vite pour l'un de nous deux sinon ce serait le meilleur moyen pour tout gâcher avant même d'avoir essayer. Je voulais pas aller vite, parce que déjà je voulais qu'il se sente à l'aise et aussi qu'il arrive à voir le changement s'opérer et pas que directement cela change tout sur lui. Je voulais pas qu'il se sente perdu, ou bien qu'il n'en est plus envie, au final car il n'avait pas vu ce que cela impliquerait ensuite.. Il fallait du temps et de l'espace pour lui, pour moi, alors même que je souhaitais réduire également cet espace souvent pour l'avoir contre moi, c'était contradictoire, mais bien réel.

Je pris ses mains dans les miennes, je voulais qu'il se détend , qu'il sente que tout va bien, après tout ce n'était que moi. Oui, rien que moi. Je me serrais à son corps , dur, sécure, tellement fort. Je m'abandonnais à ses bras, à son essence, je passais mes bras autour de son cou. Je respirais le parfum de sa peau, je respirais fortement afin de l'imprégnais en moi, C'était bon, oui que c'était bon de le sentir à nouveau contre moi. Je plongeais mon regard dans le sien, et je le trouvais encore plus beau qu'auparavant. Je voulais qu'il comprenne que pour moi il était important, et que je voulais qu'il se fasse plaisir également. Oui bien sur si cela te conviens et te fais plaisir, et si tu régales moi je ne trouve aucun inconvénient à cela. Lui rétorquais je en lui adressant un sourire malicieux sur les lèvres. J'étais toujours entourée de ses bras, et je me sentais comme transporter loin de tout, dans une autre atmosphère si fluette, si calme, apaisante. Je sentais son visage se glisser dans mon cou afin de toucher mes cheveux. Je ne savais pas si il allait me repousser il pouvait le faire à tout moment, je le savais , j'en avais conscience mais je voulais résister à cette peur , sinon rien ne changerait jamais..

Je lui murmurais à l'oreille que je ne voulais pas m'imposer, ce qui était vrai, je voulais le laisser poursuivre sa vie. Et que de temps à autre j'en fasse partie. Il tenait mon épaule. Bientôt, bientôt nous serons ensemble. M'avançais je un sourire se dessinant sur mes lèvres. Je parlais bien entendu de notre colocation. Doucement, je vais rien mettre pour le moment, je vais faire ça en douceur, je veux dire je vais pas commencer à vouloir refaire certaine chose, j'aurais l'impression de prendre trop mes aises, et aussi de t'étouffer. Lui avouais je en souriant timidement, je prenais soin de lui, je faisais attention à lui, à son bien être, à le rendre heureux, je le voulais oui très fortement. Je sentais que lui aussi voulait que je me sentes bien avec lui et cela me fit légèrement rire, j'étais contente que ça lui tienne à cœur. Oui , sinon je les ferais au boulot, je voudrais pas t'envahir non plus, mais c'est gentil ,j'apporterais juste quelques affaires personnelles, comme des photos de ma sœur, ou autre, mais je n'ai pas vraiment grand chose, j'ai ma maman aussi, même si ça peut paraitre enfantin, et sinon ... beh des photos d'amis. Dis je brièvement sans trop m'étaler non plus sur le sujet, même si les plus belles photos seraient lui et moi, mais j'en avais aucune , d'ailleurs ce serait bien un jour de remédier à cela, cependant je ne sais pas s'il serait pour. Sa réplique , son compliment sur la chemise me fit doucement sourire. Oui fin, faut avouer que ta chemise fait tout. Enchéris je , me pinçant délicatement ma lèvre inférieure. Néanmoins je sentais que cette dernière phrase avait provoqué quelque chose chez lui, puisse qu'il semblait soit fuir soit il avait décidément eu faim d'un coup, soudainement. Oh non mais ce midi , ce sera tout pour toi, je veux dire, on aime peut être pas les même films alors c'est mieux que ce soit l'homme qui choisisse, je suis pas trop difficile, même les films d'horreur ça va. Me contentais je de lui dire afin qu'il puisse choisir ce qu'il veule, moi ce que je voulais c'était créer d'autres souvenirs avec lui. Puis je n'arrivais pas à croire que j'ai sortis films d'horreur cela faisait tellement cliché, parfois je pouvais vraiment être sotte décidément...J'allais donc m'asseoir soigneusement sur le canapé et je ne bougeais plus. Adressant des regards discrets à cet homme merveilleux dès que j'en avais l'occasion. Il était aussi beau quand il faisait la cuisine, ,décidément , il n'allait pas rendre la tâche facile pour lui résister , longuement...
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(#)Sujet: Re: sweet dreams.  |   Lun 3 Aoû - 0:16

 
you & i are in heaven

 
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Alayna & Enaël

 

Je la retrouvais dans le salon, l'image d'elle dans la salle de bain me hantait encore. Je la voyais dans ma chemise, boutonnée pour que je ne vois plus son soutien gorge maintenant, et pourtant je l'imaginais encore. Il fallait vraiment que je me change les idées, que je trouve de quoi changer surtout ses idées à elle. Oui, car j'avais peur que ça la perturbe, qu'elle ne voit en cela une excuse pour s'éloigner de moi. J'avais déjà peur que moi je ne fuis, alors si elle fuyait, je n'y survivrais pas. Je la voulais près de moi, je ne pourrais pas l'expliquer parfaitement bien mais c'était ainsi. Je voulais qu'elle soit près de moi constamment, que je sache qu'elle soit heureuse et bien dans sa peau. Je voulais qu'elle sache comment je la voyais, comment elle devait se voir. Car moi, je vois une femme magnifique, avec une beauté incroyable qui pourrait me tuer, avec une personnalité magnifique, un talent incroyable. Je la voyais ainsi, et je voulais qu'elle voit ça en elle.

Alors, on commençait une conversation. Une conversation assez amusante. Je souriais sans cesse, parce que je ne pouvais pas faire autrement. Je lui demandais si tout allait bien, et nous plaisantions sur le fait qu'elle voit mon visage dès le réveil. « J'en suis capable, oui. » dis-je avec humour, ajoutant un rire à cela. Je riais encore à sa réplique suivante, impliquant qu'elle s'en attacherait vite. Je souriais. Comment faire autrement face à une femme telle qu'Alayna. Impossible. Je ne pouvais que sourire. Elle m'éblouissait de toute part. Nous parlions ensuite de notre colocation. J'étais soulagé que finalement, elle accepte. Oui, pendant un moment j'ai eu peur qu'elle refuse, qu'elle fasse machine arrière. Je souriais donc. Mais j'étais encore gêné. Car je ne pouvais pas oublier une telle image. Je jouais machinalement avec les DVD, les rangeant sans arrêt en parlant. Elle avait dû le remarquer, et ça avait dû l'agacer car elle me les prit des mains pour prendre mes mains. Ce contact avait le don d'automatiquement m'apaiser. C'était magique. Elle n'avait qu'à faire ça pour que tout aille mieux. Je pense que j'aurais pu être dans une colère folle, qu'elle me prenne la main me calmerait d'un coup. Personne n'était capable de ça. Personne n'avait ce contrôle sur moi. Je plissais les yeux. Elle m'intriguait. Comment arrivait-elle à me faire ressentir une chose pareille? Je ne pouvais pas accepter qu'on ait un contrôle sur moi.. J'ai besoin de tout contrôler mais elle.. C'était plus fort que moi. Je regardais nos mains, je la regardais. Qu'avait-elle de si puissant...?

Elle vint dans mes bras, je ne la refusais pas, bien au contraire. Je la serrais contre moi, nichant mon nez dans ses cheveux et me perdant dans son parfum qui m'avait déjà manqué. Je lui proposais de manger des fajitas et elle acceptait. Je souris. Elle m'avait demandé de choisir et j'avais essayé de taper dans le mile, j'avais réussi. Puis, elle me soufflait dans l'oreille qu'elle ne voulait pas me déranger. Alors je me desserrais d'elle pour lui dire dans les yeux ce que je pensais vraiment, et je disais aussi tout pour qu'elle se sente chez elle. Je lui proposais d'installer des trucs qui lui plaisent, surtout parce que je sais que mon appartement peut faire bien vide. Mais elle me dit d'aller doucement, qu'elle ne voulait pas aller trop vite. Je souris. Elle était trop mignonne, elle pensait à tout. Puis c'est vrai que moi-même ça me ferait un truc si elle arrivait comme une trombe dans mon appartement. Je préférais qu'on aille lentement, même s'il s'agit d'une colocation. Parce que ce n'est pas avec n'importe qui, c'est avec elle que ça se passe. Et Alayna n'est pas n'importe qui pour moi. Elle riait, elle semblait amusée que je donne autant de précautions, je ris aussi. Elle parlait qu'elle bosserait au boulot, qu'elle amènerait sûrement des photos de famille. Cela avait le don de me faire sourire, mais légèrement tout de même. « N'hésites pas à travailler ici en tout cas. Et.. ça n'a rien d'enfantin de vouloir une photo de sa mère je.. j'aimerais bien pouvoir faire ça aussi. » dis-je sincèrement en souriant légèrement. Ce n'est pas ma mère que je mettrais en photo, en effet. Je ne savais pas pourquoi je venais de dire ça car, j'en disais déjà trop. Mais, je n'avais pas peur de me confesser avec Alayna. Je lui faisais totalement confiance. Je déglutissais. Il fallait que je lui explique. « Je n'ai pas une bonne relation avec ma mère. Je dirais même que je la déteste. Elle n'a jamais été une source maternelle mais plutôt une source de problèmes, on va dire. » Je gardais le même sourire faible, je ne voulais pas entrer dans les détails.. pas encore.. Elle en savait suffisamment assez pour l'instant. Même trop, parce qu'à part mes frères et soeurs bien sûr personne n'est au courant. Puis, je la complimentais sur la chemise en partant faire les fajitas. Elle me disait que c'était la chemise qui faisait tout, je riais. En attendant que ça cuise, je venais prendre un DVD pour le mettre en route. « La série Flash ça te va? Je ne sais pas quoi mettre en fait je t'avoue que.. enfin je ne connais pas tes goûts. » dis-je un peu perturbé parce que je ne voulais jamais gâcher un seul moment avec elle. Je retournais aux fourneaux, je fermais les fajitas et je ramenais le tout sur la table de salon. « Bon appétit » lui dis-je. Nous commencions à manger, je la laissais manger d'abord tranquillement, elle devait avoir faim. Puis je regardais par terre et je la regardais, j'avais envie de lui dire. « J'en aie jamais parlé à personne en fait.. Tu sais, ma mère. Je suis l'ainé de ma famille. Mes parents.. enfin si tu peux les appeler comme ça. Disons qu'ils ne sont pas issus de milieux très accueillants pour des enfants. Nous sommes quatre et.. j'ai du élevé mes frères et soeurs seul. Alors, n'aies jamais honte de poster des photos tu sais parce que.. tu peux penser que d'autres n'ont pas cette chance, d'avoir des souvenirs.. Enfin voilà. » je lui lançais un sourire. Je me confiais sans trop me confier finalement, je ne disais que la moitié et encore, le quart. Mais je voulais qu'elle n'ait pas honte de poster des photos surtout comment elle m'avait parlé de celle avec sa mère. Parce que finalement c'est vrai, je regrettais de ne pas avoir eu une famille normale. Je savais que je n'en serais pas là aujourd'hui, à galérer à côté d'une jeune femme qui me plait, à me penser trop nul pour elle, et je n'aurais pas le passé qui fait que je ne la mérite pas. « Tu veux faire quoi cette après-midi? Enfin.. si tu veux qu'on fasse un truc ensemble cette après-midi. Sinon je viendrais te chercher plus tard avec des affaires pour que tu t'installes.. » Je me rendais compte en parlant que j'avais été trop vite alors je m'étais ralentis. Elle aurait peur, elle partirait peut-être. Encore une fois, j'avais peur.
 
 
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(#)Sujet: Re: sweet dreams.  |   Mar 4 Aoû - 17:37
J'étais dans le salon à l'attendre, déconcentrée par le fait de vouloir le retrouver, malgré le fait que l'épisode de la douche, me faisait encore des frissons dans le dos, les bras, n'avaient pas encore quitter mon corps. J'avais peur, peur de finalement me rendre compte que c'était plus que juste des baisers que je souhaitais envers lui. C'est hallucinant de se rendre compte qu'un homme peut faire tourner la tête d'une femme, en un instant la faire se renverser dans ses bras, et n'avoir plus envie d'en sortir, se laisser se posséder ainsi, jusqu'à ne désirer finalement plus que lui. Je craquais pour tout chez lui, tout ce qu'il entreprenait, faisait que je m'attachais plus à lui, chaque jour, chaque minute, chaque seconde davantage. J'attendais toujours bien patiemment, je réfléchissais à tant de choses en même temps, que j'en avais presque le tournis.


Je fus sortis de mes pensées, au moment même où il s'introduisait dans la pièce, appelé par la discussion qu'il entamait. Il était si charmant à vouloir bien faire, et me protégée, comment pouvais je lui résister, parfois je me le demandais moi même. Je ne savais pas mais cette alchimie, cette force d'attraction qui me retenait lui, faisait que je me posais énormément des questions sur mon potentiel à ne pas céder, à rester de marbre, face à cet homme que je convoitais. Je perdais surement parfois le fil de la conversation , obnubilée par son sourire. Je restais pourtant accrochée à chaque mot qui pouvait s'échapper de sa bouche, comme pendue à ses lèvres. Le sujet était d'ailleurs, un qui m’interpellait forcément, étant donné qu'on se tenait à ce que je rêvais , l'un de mes souhaits, le voir se réveiller à côté de moi, juste pour voir ce visage, ce sourire me ravir, me faire aimer la vie tout simplement. Je fus comblée par sa réponse , qui était attractive et plein d'espoir. Je ne plaisante peut-être pas tu sais ? ! Me contentais je de lui exprimer, en restant bien mystère qu'en à la portée de mes propos tenus. Le reste, j'avais préféré m'en tenir à de l'humour , car je ne savais pas la réaction qu'il pouvait ensuite s'en dégager, puis je voulais que ça reste simple, peut -être un jour que je lui avouerais mais ce n'était ni le moment, ni l'endroit, et surtout je n'en étais pas prête. Puis ce sourire si séduisant se dessinait à nouveau sur ses lèvres. Je sentais que je craquais intérieurement et cela me donnait envie de l'embrasser, de sentir ses lèvres se percuter amoureusement contre les miennes.


Je m'étais laissée distraire, cependant je revenais vite dans la conversation, acceptant finalement de tenter de vivre en colocation, après tout avec ce matin, je me disais qu'à part de le voir torse nu et de courir loin, je n'aurais pas d'autres surprises de ce genre, donc je pourrais gérer mes émotions, les sentiments que j'éprouvais à son égard. Je le voyais se préoccuper de ses mains, ne sachant quoi en faire, je me disais que quelque chose le contrariait peut être. Alors je m'étais avancer vers lui, voulant le protéger. Souhaitant également bien faire, et qu'il ne le prenne pas comme un geste déplacé de ma part. Je prenais alors ses mains pour ne pas qu'elles tremblent dans les miennes. Je le regardais le regard perçant, tendre. Je sentais que ce rapprochement, réparé toutes les blessures que les doutes avaient crées en moi, il installait le réconfort, le bien être absolu. Je respirais son odeur, et j'étais entrée dans une osmose, le cœur remplis de joie. Irrévocablement il était le remède à tout mes maux. Je sentais que j'étais partagé entre me retirer de ses bras, et y rester pour un moment indéterminé, porté par cette envie d'être proche de lui. Son odeur, me faisait perdre l'esprit, décontenancée, électrifiée, séduite par ce qu'il était. Je restais là plantée entendant sa réaction. Il me serra contre lui, et la force de ses bras qui m'entourait me faisait pousser des ailes. Amenant son nez dans ses cheveux, respirant mon essence, je me sentais attirée par tout son être, je sentais qu'il fallait que je me détache de cette étreinte qui pourrait virer à tout moment. J'étais devenue instable. J'en venais au fait qu'il fallait parlé, décidant de manger des fajitas, ou lui demandant tout bonnement si ma présence lui était devenu trop pressante. Cette dernière demande eut le don de le faire réagir, je n'étais pas soulagée dans un sens que cette étreinte prit fin, au contraire, je voulais elle dure le plus longtemps possible, néanmoins je n'en étais pas capable, je ressentais le besoin d'être encore plus proche de lui, de le toucher, dans tous les sens du terme, ce n'était pas possible, pas pour lui, il n'y aurait pas de nous. Je pris une longue respiration pour m'assurer de retrouver tous mes esprits. Il me dit alors bien comprendre en étant très clair, qu'il voulait que je me sente bien ici, et que maintenant c'était comme si c'était officiel que nous habitons ensemble. Je souriais timidement. Se préoccupant de mon confort, je lui fis comprendre à mon tour que moi je tenais également au sien. Et que je préférais pour que nous soyons sur la même longueur d'onde d'aller progressivement. Il semblait plutôt être d'accord avec cela puisque je reçue un nouveau sourire de sa part, amical. Quelque part ça pourrait ressembler à un projet commun entre deux bons amis. Alors on parlait de l'agencement de cet appartement en concordance avec mon travail, le sien, nos loisirs, et aussi de la décoration. pour certain ça pourrait l'être mais elle est la seule famille à qui je peux encore me rattacher, fin maintenant y'a ma soeur, mais on est pas encore fusionnelle ; alors j'attends de voir.. Lui confiais je confuse. Je lui laissais ensuite la place pour qu'il puisse s'expliquer sur sa réflexion précédente Je le regardais alors attristée., peinée pour lui. Je.. je voulais pas te rappeler ces mauvais souvenirs, je ne savais pas.. tu méritais mieux , c'est sur, malgré qu'elle reste ta mère. Lui répliquais je simplement, en guise de compassion. Essayant d'être bienveillante envers lui et aussi empathique. Je n'insistais pas pour savoir l'histoire dans son intégralité, je voulais lui laisser le temps, le choix de le faire, cela devait venir de lui comme chaque confession; pas de précipitation, chacun son rythme. C'est comme je ne voyais pas lui dire que je suis une ancienne folle qui a faillit être enfermée. Puis je ne savais plus comment, mais on en vint ensuite au sujet de la chemise, la sienne pour être précise, celle que je portais actuellement. Son compliment me transperçait de toute part, je pouvais pas faire comme si cela m'atteignais autant , je devais renfermée cette nouvelle porte qui venait de s'ouvrir et je trouvais ce moyen par le fait de lui répondre que c'était sa chemise qui me rendait belle et pas que je le sois réellement. Je le laissais choisir aussi le film, je voulais lui faire plaisir, car il 'avait bien pris soin de moi, alors cela était la moindre des choses. Oui bien sur. C'est parfait, Puis l'acteur est tellement magnifique dans cette série, qu'à mon avis tu as su trouvé un point faible chez moi, tu me prends pas les sentiments. Je vais pas quitter l'œil de l'écran. Lui répondis amusée, riant de bon cœur. Je m'installais, écoutant et regardant attentivement l'écran. Jetant parfois un œil ou deux vers l'élu de mon cœur. Il revient près de moi avec le plat. Je souriais, il était adorable. Merci, à toi aussi petit ange. Lui rétorquais je, en souriant gentiment. , un petit sourire doux, avec affection. Je portais une première fourchette à ma bouche, en prenant le soin de souffler dessus pour ne pas me brûler le palet et les lèvres. Je sentais qu'il avait une expression qui prévoyait de m'annoncer quelque chose, j'espérais que ce ne soit rien de grave. Je fronçais les sourcils, je montrais mon intérêt pour ce qu'il me contait, en le tenant du regard, hochant la tête pour montrer que je suivais le fil. Je me sentais idiote à avoir lancer le sujet de ma mère étant donné ce que je venais d'apprendre maintenant. Je voulais pas que tu ressentes de la peine ou encore que tu sois blessé par cette histoire, je suis désolée, je voudrais tant pouvoir guérir tes blessures.. si j'en avais la capacité. Lui confiais je à demi mots soutenant son regard qui semblait triste. Tu sais je n'ai que ma mère, mon père a trompé ma mère, aloysia est ma demi sœur, comme tu le sais, alors je n'ai pas non plus connu de couple stable ou autre dans ma vie, et l'amour j'en ai pas tellement reçu. Lui avouais je d'une voix posé essayant de laisser mon ressenti de côté, pour me décharger, et être clair dans mon explication. J'espérais qu'il sache que je serais toujours là pour lui. Comme un ange gardien.

Sentant surement mon mal être, face à ma maladresse, il changeait de sujet, abordant ce que l'après midi pourrait nous réserver. Je ne sais pas pour cette après-midi. Peut être que tu voudrais faire des choses de ton côté? Je veux pas que tu penses que je te veux que pour moi... Lui lançais je, me raclant la gorge ayant les mains moites soudainement. Moi personnellement j'aimerais essayé du jet ski, j'ai toujours voulu tenté, tu peux venir si tu veux avec moi, à deux se serait drôle, on conduirait chacun notre tour. Lui proposais je motivée et enthousiaste. Puis au soir, on pourrait dormir à la belle étoile, manger avant sur une île, rien qu'à deux, au calme, ça serait apaisant et ressourçant, puis je sais qu'on s'amuserait bien.... Poursuivis je essayant de lui mettre l'eau à la bouche afin qu'il est envie de passer ces moments avec moi, qui seraient forcément magiques, avec lui...

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(#)Sujet: Re: sweet dreams.  |   Mar 4 Aoû - 20:01

 
you & i are in heaven

 
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Alayna & Enaël

 

Elle me parlait de comment elle referait quelques trucs petit à petit. Elle ne voulait pas aller trop vite, et je la remerciais pour cela. Elle avait su anticiper mon avis, sans le savoir. J'allais vite mais finalement, je n'aurais pas voulu qu'elle le fasse à cette vitesse non plus. Et, elle était de cet avis, heureusement pour elle.. Je ne sais pas comment j'aurais réagi sinon en réalité. Je ne savais rien avec elle, j'étais perdu. D'une seconde à l'autre, je pouvais faire quelque chose d'incontrôlable, que je n'aurais jamais imaginé faire. Elle me rendait incontrôlable. Alors, je ne savais pas. Je ne savais pas ce dont serait fait la minute suivante, ni même le soir même. Alors, je laissais couler. Je me laissais porter dans cette rivière folle dans laquelle elle m'avait amené. L'histoire de la photo de sa mère m'avait un peu chamboulé, car pour moi ça n'avait rien de puéril bien au contraire, mais cela concernait mon propre passé, et personne n'en savait trop rien à ce propos. Du coup, je restais très vague, disant le minimum pour qu'elle comprenne juste que je ne voyais rien d'enfantin là dedans. Sa réponse d'ailleurs prouva qu'elle ne comprenait pas grand chose.. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Elle ne savait pas. Malgré ça, elle tentait de trouver les mots justes pour moi et j'appréciais cela. Que je ne méritais pas une enfance pareille, je ne le savais pas. C'est celle qu'on m'avait offert et voilà tout. Je fis la moue, ne sachant pas quoi lui répondre. C'était ainsi, voilà. Il n'y avait rien à en redire. Elle comprendrait peut-être mieux plus tard, peut-être que j'aurais réussi à lui dire tout ce que j'avais sur le coeur. Peut-être qu'elle finira par connaître mon histoire à un moment donné. En tout cas à partir de là, nous ne pouvions pas aller plus loin.

Je la regardais, elle était magnifique dans ma chemise. Ses cheveux étaient mis comme le naturel l'avait voulu, elle avait le visage comme celui d'une poupée parfaite. Sa peau semblait douce et j'avais terriblement envie de la toucher. Mais il n'en était pas question. Il fallait que je trouve autre chose pour contrer cette envie. Je lui proposais donc de regarder ce qu'elle voulait mais elle me retournait la question, comme pour la nourriture. Je souriais et lui proposais au pif une série Marvel que j'avais en stock. Sa réponse me fit froncer des sourcils sans trop de contrôle. Puis, je m'en rendais compte, de ce que je venais de ressentir à ces paroles. Je cherchais vite un échappatoire qui rendrait les choses plus humoristiques, comme toujours entre nous. J'adoptais donc un petit sourire malicieux et je levais un sourcil. « C'est ce qu'on va voir. » Je lui amenais son assiette et nous nous installions. Alors, je prenais le courage de lui raconter mon histoire avec ma mère, restant quand même très vague sur la question. Je voulais qu'elle comprenne, qu'elle sache. Je ne sais pas pourquoi, encore une fois. Elle fit une remarque très mignonne qui me fit sourire, puis elle me parla à son tour des histoires parentales. Je souris encore et caressais sa joue. Pourquoi j'avais fais ça? Encore une fois, ne me demandez pas. « Profitons du moment présent, et rien que ça, ça guérira un peu nos blessures. » répondis-je alors avant de retirer ma main de son visage, lui adressant un dernier sourire avant de tourner la tête vers la télévision, j'étais perturbé. Vachement perturbé. Je ne savais presque plus où j'étais à présent. Je me reconcentrais en faisant mine de m'intéresser à la télévision, à laquelle je n'avais rien suivi, évidemment.

Ensuite, je lui demandais ce qu'elle voulait faire cette après midi. Tout d'abord, elle me dit que j'avais peut-être autre chose à faire et qu'elle ne voulait pas m'embêter, je fis la moue. Je ne répondais pas car elle reprenait la parole, avec la tête pleine d'idées en réalité. C'était tout elle, je commençais à la cerner. J'écoutais ses idées, ça me plaisait. Il faisait beau dehors alors ça pourrait être cool. Le reste de ses idées me fit revenir les yeux sur elle. Je la regardais.. comme jamais encore je ne l'avais regardé. Parce que sa voix était fluette, douce et très agréable aux oreilles. Je m'en rendais compte maintenant, là, durant ses dernières paroles. J'avais limites les étoiles dans les yeux, encore une fois, je me reprenais. Je dis avec une voix un peu venue de loin, un peu plus grave que d'habitude car j'étais perturbé. « On peut faire tout ça, oui. Il va falloir aller te chercher des affaires quand même, bien que ma chemise t'aille très bien. » dis-je en souriant malicieusement. J'acceptais, bien sûr que j'acceptais de faire tout ça avec elle. Cela sonnait magique, j'aimais cela. Qu'est-ce qui me prenait.. Bonne question. Je retournais la tête vers la série dans laquelle il y avait ce "point faible" dont elle avait parlé plus tôt qui était apparu. Je laissais un moment de silence, j'avais bien mon idée en tête. Il fallait que je lui fasse décrocher l'oeil de l'écran, c'était le deal. Je regardais genre très intéressé l'écran avant de tourner doucement, le plus doucement possible le regard vers elle. J'utilisais le regard le plus intense que je pouvais avoir, ou alors je laissais le vrai regard, celui qui montrait la beauté que je voyais en face de moi, apparaître là. C'était intense, fort, je le sentais. Je ne la lâchais pas des yeux. Puis, la déconcentrant, je riais très doucement. Je dis presque en un souffle. « Bah alors, je pensais que tu garderais l'oeil sur l'écran quoiqu'il arrive. » J'avais un mini sourire, assez pour laisser transparaître ma malice, bien que j'avais d'autres idées en tête. Ce moment était intense, peut-être trop intense. Mes yeux se décalaient sur ses lèvres et remontaient à ses yeux. Il ne fallait pas que je fasse ça, du moins pas que je recommence. Je souriais et je me levais ranger mon assiette. « Je vais préparer des affaires et on y va. » dis-je allant le faire, lui laissant finir l'épisode et remettre sa tenue de la veille pour sortir, quand même. Je repliais la chemise que je posais sur mon lit. Je l'invitais à sortir pour aller chercher des affaires chez elle. Let's go to the jet ski.
 
 
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(#)Sujet: Re: sweet dreams.  |   Mar 4 Aoû - 21:48
Si la première fois que le sujet fut abordé, j'étais restée sur la retenue, cette fois ci rien ne m'arrêtait, et il était peut être temps de sauter le pas, dirons nous. Je ne surprenais à très vite lui faire comprendre que je voulais être sa colocataire. Cela semblait ne pas le gêner, d'abord car l'idée venait de lui mais ensuite car on abordait déjà des points essentiels au bon fonctionnement de notre entente cordiale. Je décidais de lui faire comprendre que j'irais par étape et là encore on réussissait à tomber d'accord, à croire que c'était une évidence finalement fallait qu'on habite ensemble, on avait tous pour s'entendre parfaitement. Et puis surtout on voulait protégé l'autre alors comment mieux réussir cette tâche que d'être sur le même toit pour garder un œil sur l'autre sans pour autant le déranger dans ses choix, loisirs ou autres. Puis surtout il savait qu'il pouvait compter sur moi pour les courses, ou encore les tâches ménagères, j'étais aussi clean que lui. J'aimais que ce soit propre, et vue comment s'était épuré chez lui, je me disais qu'il aimait que l'on respecte que tout soit en ordre et bien rangé , donc ça concordait parfaitement.

En tout cas ce sujet avait été si facile pour se mettre d'accord, que le suivant provoquait une léger revirement de situation, on se sentait moins à l'aise, surtout car ce sujet était poignant pour nous deux, même si elles étaient différentes, elles nous touchaient et faisaient partie de nous. Je le regardais troublée, je sentais que quelque chose de fort se cacher derrière son silence, et je m'en voulais déjà d'avoir été sur ce terrain là. Je ne savais pas comment réagir, je tentais d'être une fille agréable et soucieuse de ce qu'il pouvait ressentir. Je tentais d'être réconfortante mais j'avais l'impression de toujours être à côté puis fallait avouer que je venais de bien être les pieds dans le plat, en gros, cela me ressemblait considérablement. Je ne pouvais pas être plus moi même qu'à cet instant présent je pense. Maladroite comme à mon habitude. Il me fit une moue, et cela me ravageait intérieurement, ça me touchait de le sentir légèrement vulnérable, je le découvrais sur un autre terrain, le connaitre plus me faisait plaisir, et d'un côté ça me touchait et m'affectait plus que je ne l'aurais cru. Je ne voulais pas le sentir triste ou blessé. Il ne disait mot, alors j'en restais là , bien consciente que ce n'était pas facile de se laisser aller, et se confier sur des sujets aussi sensibles. Le temps ferait bien les choses, alors je lui laissais ce dont il avait besoin. Sans pousser les choses, pour ne pas changer, après tout cela fonctionnait bien pour qu'on s'ouvre à l'autre peu à peu alors ce qui fonctionnait pourquoi vouloir le changer?

Je sentais son regard posait sur moi, cela me déstabilisait et me rendait folle en même temps, j'étais éperdument envoûter par ses yeux bleus couleur océan, il était profond, le reflet de l'âme comme je disais, et cela me plaisait, et me faisait tourner la tête, incompréhensible , mon esprit n'arrivait plus à cerner ce qu'il se produisait dès que je le regardais. Il proposait donc de regarder une série que je connaissais avec un acteur très séduisant. Je souriais donc et acceptais de regarder cette série avec plaisir, j'ajoutais même une pointe d'humour en explication que je ne pourrais détourner les yeux de l'écran , en lui expliquant oh combien j'aimais cet acteur. Il rentrait dans mon jeu, et il me lançait au défi, ce qui me fit rire à l'unisson avec lui. Ah oui.. tu l'as joues comme ça... Lui répondis je d'un air malicieuse et joueuse, il me rendait folle à cet instant, je vous jure que j'avais envie ..envie... Oui vraiment.. Il était encore plus craquant actuellement. Il me servit comme une princesse mon assiette. Oh quel gentleman. Lui adressais je dans un sourire charmeur. Après cette touche de plaisanterie. Il me regardait attentivement, je sentais qu'il allait me raconter quelque chose de sérieux, alors je restais en alerte, tendant l'oreille , le captant du regard, étant prête à l'écouter avec attention. Je voulais trouver encore une fois les mots les plus appropriés, je voulais qu'il comprenne que je le soutiendrais toujours, et que je ferais tout pour il aille bien et qu'il vive la vie de ses rêves. Je restais alors l'amie parfaite on étant une fille vigilante et douce à son égard. Il me sourit, je pense que j'étais entrain de fondre, amoureuse de son sourire, ses lèvres.. tout me revenait en mémoire, il fallait que je regarde ailleurs. Je me concentrais alors sur le contact de sa main avec ma joue, comme je pouvais le sentir physiquement m'aidait à ne pas me perdre dans des pensées que je ne saurais contrôler, et qui me pousserait en faute, à découvrir de nouveau ses lèvres. Ce contact il était rassurant, si plaisant, je tremblais au niveau des membres supérieurs, mon bras, mes mains. Je devenais sous son contrôle. Et là je savais qu'il venait de me voler mon cœur. Une partie s'était certain, pourrais je tomber amoureuse de lui ? Etais je en train de le faire? Trop d'interrogations auxquelles je ne préférais me poser la question, je devais le fuir à un moment ou un autre, c'est ce que je devrais faire malgré moi. Ne me dis pas des choses comme cela... Lui dis je troublée, j'avais tellement peur de sortir une idiotie ou de lui avouer ce qu'il me faisait. Ses dernières paroles raisonnaient dans ma tête et je savais que je les avais mal interprétais mais je ne contrôlais pas mon cerveau, et ce qu'il voulait entendre. Pourtant ça m'aurait plus, considérablement, immensément.... Qu'ai je fais pour être fidèle à cet aveu.

Regarder la télévision devenait la seule alternative afin que je puisse sortir indemne de cette situation, pour laquelle j'avais déjà un désavantage. Je ressentais que ça allait se compliquer à un moment ou un autre, les choses comme ça maintenant je commençais à les sentir, et le pire c'est que j'en avais envie qu'il me fasse flancher, comment aimer cette sensation irréelle d'être déstabilisée , de ne plus savoir ce que l'on fait et ce que l'on est mais juste vouloir que cette personne nous face plonger dans l'oublie, nous captive et nous ensorcelle.

Je voulais qu'il m'aide à m'en sortir, parce que je pouvais pas et je ne voulais pas , alors fallait que cela vienne de lui, et que cela arrive vite, sinon c'est sur que je me laisserais pousser par l'envie, que je deviendrais tactile et que cela se terminerait mal. Il me demandait alors ce qu'on pourrait faire tout deux aujourd'hui ce qui me détendait le corps , et irriguer de nouveau mon cerveau. Je pouvais enfin réfléchir. Il venait de me sauver d'une certaine manière, même si un rapprochement je n'aurais rien fais pour me défendre ou l'empêcher... Au départ, j'étais encore troublée donc je disais que je ne savais que faire. Mais retrouvant ensuite toutes mes capacités intellectuelles, je pouvais penser et donc je lui fis part de mes trouvailles pour qu'on passe une bonne journée ensemble. j'admirais son regard, la douceur de ce regard, la beauté de ses yeux étincelants, il était merveilleux, il était surement mon âme sœur, mais j'aurais tout fais pour éloigner cette idée, pour mentir à moi même et aux autres, mentir sur une évidence, oui j'étais capable de tous, pour ne pas l'avouer. Tu vas trouver cela complètement stupide mais tu me la prêterais à nouveau ta chemise ? Lui demandais je le regardant essayant de le persuader de m'accorder cette faveur, d'un air angélique et enjôleur. Le sentant partant, je sentais mon cœur reprendre de l'allure. Je tentais bien de respirer pour contrôler les pulsations mais rien à faire, avec Enaël dans les parages, il ne pouvait que se donner à cœur joie de battre pour le sien.

Je m'attardais ensuite à regarder la série, quand arrivait enfin l'acteur de mes rêves torrides. Enfin non, en réalité ses rêves là étaient réservées à Enaël, après le baiser qu'on s'était échangé il m' était parfois arrivé d'imaginer dans ces derniers d'aller plus loin, je me stoppais toujours à un moment donné, mais je savais que le seule que je désirais avec une telle intensité se trouvait être Enaël. Je restais alors attentive à ce qu'il se passait , les péripéties de la série. Il fallait que je fasse abstraction de sa présence , même s'il était assis à côté de moi, juste là. Jusque là tout allait pour le mieux, mais cela vint à se compliquer, lorsque mon cher ami, décidant de poser son regard sur moi, je pouvais ressentir son regard, la manière dont il me regardait. Je devenais fébrile, je sentais ce sentiment qui me traversait de toute part, j'étais à nouveau sous son emprise. Il n'avait pas le droit d'agir ainsi sur ma personne. Je ne voyais plus que lui, je n'avais de yeux que pour lui et je ne désirais plus que lui. Je ravalais ma salive, je me tournais vers lui et sa réplique, je sentais ma respiration déraillait, être forte. Je pensais pas que tu puisse être aussi beau et irrésistible que veux tu. ..Enchéris je en captant son regard, plongeant le mien dans le sien. Je tentais de le dire sur un ton calme alors que je sentais mon cœur s'affolait à ses mots. Je sentais que je désirais qu'il craque, à son tour. J'étais complètement sous son charme. Je voulais poser ma main sur son bras, je voulais entrer en contact avec lui, je devais me tenir à l'écart. Nos regards se croisaient alternant l'un les yeux et l'autre les lèvres , le pêche ultime auquel on ne pouvait s'abandonner, et pourtant la tension était puissante, Je la sentais vibrer dans chaque partielle de mon corps. Il se leva d'un coup je ne savais par quelle force il avait pu faire cela , car moi j'étais encore complètement troublée par ce qu'il me faisait éprouver.

Je restais ailleurs, il me parlait et cette fois ci j'avais du mal à en sortir... Je restais bien quelques minutes sans prononcer aucun mot. Puis je me levais , je me dirigeais alors vers la télévision, me rappelant notre pari. Je restais à me languir de voir Flash, l'acteur. Et je touchais alors l'écran afin de titiller Enaël. Je voulais gagner le pari, je faisais comme si je pouvais caresser le visage de cet inconnu alors qu'en vérité, je pensais juste aux lèvres d'Enaël , celles que je voulais embrasser ...
Il partie ensuite préparer ses affaires, après m'avoir vu me retourner, Je l'attendais afin qu'on aille ensuite chez moi , prendre les miennes. J'allais mettre ma robe sèche, et sachant que je voulais me changer, il décidait de m'accompagner. On était fin prêt , prêt à passer à autre chose, et à s'amuser..


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