I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Alayna & Enaël
Après être allé chercher ses affaires chez elle, nous prenions ce qu'il fallait pour le jet ski. Nous allions sûrement nous amuser, passer une bonne journée. Elle avait déjà très bien commencé, nous nous étions amusé ce matin à nous chercher. Mais l'image d'elle avec.. ne s'enlevait pas de mon esprit. Elle me hantait, plus fort que tout. L'envie de l'embrasser à nouveau, l'envie de la prendre dans mes bras, rien ne me quittait. Mais, je savais qu'en jetski, quand je conduirais, elle pourrait me prendre dans ses bras et je m'en réjouissais. Toute excuse était bonne, finalement. Nous allions donc au bureau qui s'en occupait et je payais la location du jetski. Je ne voulais pas l'embêter avec des histoires d'argent, nous passion l'après-midi ensemble c'était jusqu'au bout. Nous allions déposer nos affaires où il fallait, nous préparer et mettre des gilets de sauvetage. Nous nous installions, je me mettais en premier pour conduire. Je ne savais pas du tout par où aller, mais bon, quelque soit le chemin, tant que c'était avec elle.
« C'est parti. » dis-je en démarrant le jetski. Je partait à l'aventure. Le vent soufflait sur nos visage, j'avais son parfum dans le nez, je souriais à n'en plus finir. Je faisais des slaloms de fou pour qu'elle rit, je riais avec elle. Puis, je fonçais sur un petit bout de terre juste pour qu'elle puisse conduire à son tour. Je passais les mains autour de son cou, largement pour ne pas lui faire mal. Je souriais en regardant autour de nous, c'était magnifique. Je l'embêtais en pinçant ses joues. Parler, ça aurait été compliqué puis qu'avec le vent, on devrait hurler et j'avais peur de lui faire mal aux oreilles. Puis, je me laissais porter par le moment. Je regardais partout, puis elle, de dos. J'allais l'embrasser en dessous de l'oreille, puisque ses cheveux étaient attachés. Je caressais sa joue puis je regardais encore autour de nous. Je lâchais un cri, tournant la tête pour ne pas lui casser les oreilles. Un cri genre "youuuhouuuuu". Doucement, je me levais pour me tenir debout, les bras écartés en criant. Je riais et je me rasseyais, car elle devrait avoir peur que je tombe. « Tu le feras après tu verras. » dis-je en riant.
Se faisant, je prenais le volant alors que l'appareil marchait encore. Je jouais avec le feu, mais je voulais qu'elle n'ait peur de rien avec moi, qu'elle ait confiance. Puis d'un coup, je n'arrivais plus à freiner. Il y avait de la terre en vue et l'appareil allait à tout va. Je m'inquiétais d'un coup et j'hurlais : « Accroche toi à moi Alayna!!! » Nous foncions dans le sable, je priais pour que ça freine l'appareil rapidement mais avec le choc, nous tombions de l'appareil, droit dans le sable. Je mettais mes bras autour des siens pour que je fasse atterrissage pour elle. Nous tombions de côté, je prenais le coup et ça me rassurais. Néanmoins, dès que nous étions arrêté je me tournais vers elle, effrayé. « ça va Alayna???? » lui demandais, prenant son visage entre mes mains, reculant quelques mèches qui étaient parti avec le choc.
Une virée avec Enaël, rien que lui et moi j'en avais toujours rêvé. Tout d'abord car je savais que personne ne pourrait nous interrompre, et aussi car on serait éloignés de tout, dans la mer. Je pourrais donc être près de lui sans chercher des prétextes pour créer le contact, cela viendrait naturellement. Même si rien que l'idée d'être proche comme tout à l'heure chez lui me pétrifiée, je ne savais pas du tout où cela allait nous amener. J'avais tellement peur que ce que je ressente chez lui , revienne, parce que cela en ce moment revenait souvent. Et j'avais du mal à contenir ces envies subites qui me démangeait considérablement. Je sais pas d'ailleurs par quel stratagème, par quelle sort, parade j'avais réussis à résister à ce qui brûlait les lèvres, qui m'enivrait mon esprit par la simple odeur de sa peau, délicate, que je rêvais de toucher et d'avoir un contact plus poussée avec celle ci.
Je restais alors sur mes gardes, en me disant que le minimum de contact serait le mieux pour lui comme pour moi, car je voulais pas le faire s'éloigner de moi, ou encore le dégoûter de moi même, puisque j'aurais commis l'irréparable quelque chose dont il n'aurait pas eu envie, et me retrouver comme une idiote à tomber dans les bras de cet homme dont j'ai tant voulu réussir à me défaire en vain. Je préparais mes affaires soigneusement, Je sentais qu'on allait bien rire, et que je devrais d'ailleurs jouer la carte de l'humour afin que les évènements altèrent par mon jugement et que je ne plonge tête baissée écoutant seulement les raisons qui poussent mon cœur à aller à son encontre. Je finis par revenir vers lui avec mes affaires, et il m'accompagna jusqu'au bureau afin de pouvoir en louer un de jet ski, je le remercierais comme je pourrais plus tard pour ce qu'il faisait pour moi, pour moi et mon plaisir. Je voulais lui faire partager ce rêve afin que lui aussi profite de cette après-midi , qu'il s'y plaise, et non pas que ce soit juste par bonté d'âme. Je voulais qu'il ressente la vitesse comme il l'avait aimé dans la voiture mais avec d'autres sensations. Je voulais qu'on s'envole loin tous les deux, et que l'immensité de la mer, nous fasse sentir seuls au monde....Je montais donc derrière lui, je m'accrochais à lui, passant mes mains autour de sa taille, j'osais à peine le tenir, tellement cela m'intimidait, il m'impressionnait, oui, un homme impressionnait Alayna. J'ai confiance. Lui clamais je avec douceur avec un sourire tendre, avant que l'on se mette en route. Je voulais qu'il sache que je pourrais tout faire tant qu'il était à mes côtés. Je savais qu'il serait là et que rien ne pourrait m'arriver. Je sentais des sensations étranges dans le bas de mon ventre avec la vitesse, cela me faisait rire, il voulait montrer qu'il arrivait à bien diriger la machine. Il faisait des zigzags dans la mer, et cela me faisait crier légèrement, avec la montée de l'adrénaline. Il s'arrêtait ensuite afin que je puisse profiter également de la sensation que cela procurer de conduire et je trouvais cela adorable de sa part, qu'il s'en tienne également à ce que je puisse penser. On échangeait les rôles et j'avais peur d'aller vite, je préférais commencer doucement j'avais peur de le faire basculer en avant ou sur les côtés. Il avait ses mains autour de mon cou, et mon corps alors se détendis tout entier. Je le laissais à son tour prendre le temps d'admirer son paysage. Il me pinça les joues et cela me fit rire, il était drôle, intelligent, beau, tout les qualités que l'on pourrait aimer chez un homme. Je restais quand même sérieuse un minimum pour contrôler la direction. il m'embrassa en dessous de l'oreille et je laissais alors échapper un léger soupir de plaisir. Je sentais que j'avais la chair de poule au niveau des bras et que cela allait vers mes jambes également. Enaël, tu es adorable, t'es charmant, mais je vais nous faire tomber à l'eau si tu continues. Lui dis délicatement afin de plaisanter et en même temps le danger était réel, cela me plaisait tant, que c'était sur que j'allais finir par nous faire chavirer. Je l'entendais crier , il me partageait sa joie, et ça me rendait heureuse, vraiment. Je souriais comme une sotte, mais j'aimais l'entendre rire. Mon rire se mélangeait alors au sien, afin de partager ensemble, ce moment de complicité unique comme on s'avait si bien le faire. J'aimais qu'on soit proche comme cela aussi. Tu es complètement cinglé , cher ami. Criais je afin qu'il puisse m'entendre en continuant d'éclater de rire, de bon cœur. Il se mit debout, et ne plus le sentir autour de moi, me rendait moins sereine, il était mon pilier celui qui me donnait ma force et mon courage. Il se rassis assez vite, ce qui me rassurait alors, parce que j'avais peur de faire une mauvaise manipulation. Oui , on verra, je suis pas sure que tu saches conduites aussi bien que moi donc je ne voudrais pas qu'on finisse dans le corail. Lui répondis je pour le taquiner , lui adressant un sourire ravageur.
Pour poursuivre cette aventure, et que j'essaye à mon tour, on tentait tous deux d'échanger nos places, en pleine mer, on était vraiment fous tous les deux, oui j'étais folle de lui, entièrement dédiée à faire les 400 coups avec lui, juste pour passer des moments de plaisir et agréable en sa compagnie. On réussit à faire cette acrobatie afin de changer de place, mais à quel prix ? ! J'eue juste le temps d'entendre Enaël me demandait de me tenir à lui, et le reste aller trop vite pour moi, je n'eue pas le temps de comprendre. Je m'accrochais à lui , me serrant à lui, mes mains autour de sa taille, mettant ma tête contre son dos. Je sentais que l'atterrissage se faisait sans filet et que ça allait faire mal. Il ne pu freiner, et on se heurta contre le sable. On atterrissait dans le sable , enfin, j'eue la chance, qu'il se mette lui en avant afin qu'il amortisse ma chute. Pourtant malgré son acte héroïque, il me demandait si j'allais bien alors que le coup, c'est lui qui l'avait reçu. Il avait tout enduré. Il semblait avoir eu peur pour moi, je trouvais ça tellement mignon... il était décidemment bien trop craquant pour être vrai.. pour que tout soit vrai .. J'étais perdue dans ses yeux.. euh oui oui.. ça va petit ange. Lui dis je tout d'abord pour le rassurer d'une voix faible, hésitante en ayant pas encore réaliser ce qu'il venait de se passer. Il avait mon visage entre mes mains. Je le regardais tendrement presque amoureusement, oui on pouvait le dire, je l'avais jamais vu encore comme cela.. Il était si beau... Je passais ma main sur sa joue, Caressant sa joue avec l'aide de mon pouce. Tu sais que quand tu joues au héros, tu es très beau. Lui susurrais je à l'oreille, voulant presque que cela reste un secret, alors que nous étions rien que tout les deux. Je ne savais pas vraiment comment il allait répondre à cela en paroles comme en gestes. Je restais alors comme une statue contre lui, ma main contre son torse. Je posa mon autre main contre sa joue, et déposais mes lèvres sur sa joue, déposant de doux baisers sur cette dernière, afin de le remercier de sa protection. Je restais mes lèvres contre sa joue et repris la parole. Merci, merci d'être là pour moi, de me protéger. Lui confiais je, ayant ma main contre joue qui tremblait légèrement, en rapport avec les propos que je pouvais lui tenir....
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Alayna & Enaël
Nous étions seuls au milieu de la mer, tout était beau, tout était bien. Je n'aurais pas mieux rêver pour elle et moi, il fallait que je l'avoue. Je louais un jetski pour deux, et l'aventure commençait. Je voulais la faire rire, je voulais lui faire vivre une belle journée, encore. Je voulais qu'elle rit, je voulais qu'elle soit heureuse comme toujours quand elle est avec moi. Enfin, je l'espérais. Je ne pouvais pas rêver mieux. Je conduisais le premier en faisant des slaloms, je l'entendais rire, je savais qu'elle avait confiance. Je savais qu'elle était en sécurité avec moi, alors je le faisais. Elle aimait ça, je l'entendais dans son rire. Je la laissais conduire ensuite, je faisais l'idiot. Entre crier ou me mettre debout sur le jetski, je n'en finissais pas. Je faisais attention qu'elle n'ait quand même pas peur, qu'elle ait le contrôle. Je lui faisais autant confiance, finalement. Je l'embrassais sous l'oreille, parce que j'en avais envie. Cela avait été une pulsion, une envie folle que j'avais réalisé. Je ne faisais pas attention à sa réaction, car j'avais peur qu'elle soit négative. Je lui pinçais les joues, elle riait. Son rire résonnait dans les vagues, dans le vent, dans notre vitesse. J'aimais cela. Je profitais. Je ris à sa phrase où elle me disait que j'étais complétement taré, ce qui n'était pas faux. Je me lâchais auprès d'elle, j'étais un Enaël qui aime rire et vivre, un Enaël éteint depuis bien longtemps maintenant, mais elle le réveillait. Je ris en lui disant qu'elle le ferait ensuite, et sa réponse me fit faire un faux air outragé. « Tu pourrais même faire l'équilibre pendant que je conduis on ne risquerait rien! » dis-je avec humour en me remettant bien derrière elle.
Ensuite, je prenais la conduite à nouveau. Cette fois, je le faisais en restant en marche, ce qui était drôle. Je conduisais un bon moment avant de voir un bout d'île au large. Je me disais qu'on allait s'arrêter là, loin de tout, que ça nous ferait du bien. L'appareil aussi le pensait apparemment puisqu'il nous propulsait jusqu'au sable, les freins étant incontrôlables. J'amortissais la chute d'Alayna en prenant les devants. Néanmoins, ayant pris toute la violence de la chute je me retournais sans attendre pour voir si elle, elle allait bien. Pour se faire, mes mains entourèrent sans attendre son visage, afin de le dégager, de voir sa lumière, qu'elle aille bien, qu'elle soit encore en sécurité avec moi. Je n'avais jamais eu aussi peur de ma vie je crois, ou presque. Elle me répondait qu'elle allait bien en un souffle. Elle devait avoir eu plus peur qu'autre chose. Je la regardais sans la lâcher des yeux. J'avais du mal à calmer ce sentiment.. La peur.. La peur qu'elle ait souffert.. La peur.. C'était horrible. Je déglutissais à mon habitude quand je ne contrôlais plus ce que je ressentais. Elle passa sa main sur ma joue, avec son pouce sur la joue. Je souriais. Elle me souffla alors dans l'oreille quelque chose qui me transperça de partout. Je riais, gêné. « Je veux juste être sûr que tu es en sécurité... » dis-je passant à côté de ce qu'elle venait de me dire. Elle m'embrassa ensuite la joue, je la laissais faire, j'aimais cela. Puis elle se recula pour me remercier d'être là pour elle. Je souris encore. Je la serrais alors contre moi d'un coup. Je tenais tout son corps contre le mien, une main qui tenait ses jambes contre moi et son cou de l'autre. « Je suis là pour ça. » répondis-je alors. Je la gardais contre moi puis après quelques instants où je profitais - pas assez - je me reculais. « Viens, on va marcher un peu puis on pourra aller à l'eau si tu veux après. » dis-je en souriant, histoire de lui faire oublier notre mésaventure. Je préférais laisser l'appareil refroidir, pour être sûr que ça irait mieux. Puis, nous étions en plein milieu de nul part, rien ne pouvait nous atteindre ici.
Je prenais sa main pour qu'elle se lève et nous marchions dans le sable. « Regarde c'est magnifique. » dis-je en regardant à l'horizon, les rayons du soleil dans la mer bleue, c'était vraiment beau. Puis tout cela étincelait dans les yeux d'Alayna. Je la regardais, je souriais. Elle était magnifique. « Tu l'es n'importe quand, belle. » dis-je alors en souriant. Puis je voulais la faire rire. J'enlevais la combi du jetski, sous laquelle il y avait mon short de bain. Je l'abandonnais sur le sable, je lui lançais un regard défieur et je courais à l'eau. Je plongeais sans attendre. Je me retournais une fois dans l'eau et j'ouvrais les bras vers elle. « Allez viens princesse! » dis-je en souriant.
Quel beau paysage, embellit par la présence de cet être qui à mes yeux avait tout d'exceptionnel. Je me disais que cette aventure allait être palpitante et surtout quelles seraient pleine de péripéties plus drôles les une que les autres. Je n'osais pas rire fortement, et me laisser trop aller, je me retenais un peu pour ne pas que cela le déconcentre et surtout qu'il y est trop de bruit pour ses oreilles. Je me laissais complètement aller que quand mon rire se mêlait au sien. Je le laissais prendre les devants afin de m'impressionner sur les prouesses qu'il pouvait me montrer, étant donné qu'il avait un corps athlétique. Cela me faisait rire de le voir prendre autant de risques, et aussi qu'il s'amuse. Je voulais qu'il prenne plaisir à en faire également, je voulais pas que ce soir seulement pour moi. Fallait que tout deux on passe un bon moment. Je le voyais sourire, rire, et je sentais mon cœur plus léger, je sentais qu'on aurait pu s'envoler, si l'essence le permettait on irait loin de tous, découvrir les eaux d'un bleu lagon qui luisait à la surface par les rayons du soleil.
Quand on inversa les rôles, je doutais de mes capacités au début, j'avais vraiment peur de faire l'idiote et qu'on finisse par se blesser, ou tomber à l'eau tout les deux. Mais au début il me dirigeait, et il m'expliquait comment faire. Puis il se lâchait, il me tordait de rire. Je riais, dans des éclats de joie. Il me faisait passer des instants merveilleux, et me remplissait de souvenirs. Il faisait l'idée et je lui faisais remarquer. Ce qui nous faisait rire tout deux à l'unisson. Il passa ses lèvres sous mon oreille, ce qui me fit doucement sourire, mais qui enchaînait une vague de réaction dans tout mon corps. J'avais peur de dérailler, surtout quand il touchait ma joue, je lui faisais alors une remarque sur le ton de l'humour afin de ne pas laisser apercevoir mon véritable ressenti, comme si cela était défendu. Il me pinçait les joues, il était plus que mignon, il était toujours aussi irrésistible. Et j'avais plus envie de partir quand il me mettait dans cet état, je voulais le retenir auprès de moi, tant son affection me faisait du baume au cœur. Je sentais qu'on était lié d'une certaine manière même si j'aurais voulu que le sens en soit différent. Surtout je voulais pas que ma remarque il l'a prenne mal, j'aimais l'entendre, rire , sourire ainsi, plus que tout au monde, c'était le son que je préférais. J'étais accro à son rire, son sourire, ses marques d'affection. Je continuais à plaisanter, afin qu'il comprenne que je voulais que ce moment soit magique pour nous deux, et qu'il ne s'ennuie surtout pas avec moi. Ah oui? J'ai le droit d'en douter petit ange ? Lui demandais je curieusement, et amusée, un sourire malicieux sur les lèvres.
Il me fit comprendre qu'il voulait que j'essaye afin d'avoir le même ressenti que lui, que je m'essaye à me laisser aller, et je deviens la Alayna folle qu'il appréciait en amitié. Je faisais alors la petite folle en faisant attention à mon équilibre, et le tenant par ci par là, car je n'étais pas aussi sportive que lui. Néanmoins je faisais en sorte d'avoir un corps regardable pour pouvoir me mettre en maillot de bain. Il avait une autre idée , c'est ça que j'aimais, on improvisait et on avait toujours de la suite dans les idées, c'était ça qui faisait qu'on s'entendait si bien, et qu'on ne s'ennuyait jamais ensemble. Notre complicité venait de là. L'appareil ne tardait pas à nous lâcher. Et je me préparais à ressentir une douleur, mais ce ne fut pas le cas. Il avait tout amorti la chute, il avait anticipé notre atterrissage sur le sable et c'est en ça que je savais qu'avec lui, je serais toujours protégé, qu'il serait là pour moi. Cependant cela n'avait pas empêcher qu'il est peur, que je me sois fais mal, alors que c'était plutôt à moi de lui demander cela, il avait du supporter mon poids, en plus de cette éjection sur le sol , en vol plané. Je lui répliquais que j'allais bien , il ne devais pas avoir peur, il avait tout fais pour que j'aille bien et que rien ne m'arrive. Je voulais faire en sorte qu'il sache que je n'avais rien, je n'aurais même pas un bleu par contre pour lui , ça devait être une autre histoire, et je ne voulais pas , car il était magnifique. Je sentais des palpitations dans mon cœur, m'inquiétant pour lui à mon tour.
J'entrepris de passer ma main sur sa joue, la caressant à l'aide de mon index. Son sourire, me rassurait sur le fait que cela ne soit pas déplacé, ou négatif pour lui et que les attentions pouvaient être échangées entre nous. Je lui susurrais alors à l'oreille ce que j'aurais aimé lui dire depuis un moment mais je n'en avais pas la force. Pas la force, de lui avouer quelque chose de ci concret. Je réussissais cependant à cet instant, surement parce que le moment était propice à cet échange, à cet aveu. Avec toi je le suis toujours. C'est pas pour rien que je t'appelle mon ange. Lui expliquais je avec un demi sourire, ayant peur d'avoir dis quelque chose de mal , qui ne lui aurait pas plus finalement. Je lui déposais quelques baisers sur son visage, plus exactement sur sa joue. Je voulais être tendre, et aussi que sa peur diminue, en la calmant. Je le remerciais tout de même au passage sur le fait qu'il soit aussi protecteur envers moi et que je puisse autant compter sur lui et sa présence quand je le demande ou que j'en ressens le besoin.. j'étais ensuite contre lui, lui me tenant fermement, je ne pouvais rêver mieux, j'étais si bien que je n'avais pas envie d'y partir. Ni même de fuir, l'idée ne m'avait d'ailleurs pas traversée l'esprit. Je souris alors simplement à sa réponse qu'il était là pour ça, je ne voulais pas m'engager plus sur ce que je pensais sur lui, je m'enfonçais déjà si souvent...
Il lui prit ensuite une lubie celle d'aller marcher tout deux, il me bousculait un peu, cependant je le suivais tout de même , je n'allais pas dire que je voulais rester dans ses bras, je me serais sentie ridicule. Puis nous étions là pour nous amuser pas pour se faire des câlins.. Si tu veux je te suis. Lui adressais je me saisissant de sa main. Je regardais alors l'horizon suivant ce qu'il me conseillait de faire. Oui c'est vrai que c'est paradisiaque, calme, paisible, merveilleux. La vue est fabuleuse, dommage qu'on puisse pas avoir de photo souvenir. Mais je le garderais en mémoire. Lui répliquais je en souriant doucement, caressant sa main à l'aide de mon index furtivement. Le reflet de la mer dans ses yeux avec les rayon du soleil, faisait naître des éclats brillants et lumineux tels des diamants dans ses yeux, j'étais captivé par cette beauté... Je souriais timidement, faisait un léger sourire en coin. Arrêtes tu vas me faire rougir chou. Lui clamais je d'une voix de velours. Il retirait son équipement afin de pouvoir aller se baigner. J'étais captivé par le paysage, je n'avais pas encore remarqué qu'il se trouvait torse nu devant moi. Néanmoins quand je me tournais vers lui, je pouvais l'apercevoir et ressentir une chaleur naître dans le bas de mon ventre et consumer tout mon corps qui s'embrasait à la vu de ce corps musclé. J'avais une envie folle de toucher du bout des doigts son torse. Je ne pouvais pas ; non pas la pas maintenant. Je respirais tendant de survivre intérieurement à cette vision qui enchantait mon regard. Il me défiait du regard, ouvrant ses bras pour m'accueillir. Je défis alors mon short délicatement , en retirant doucement le bouton puis la braguette et dis descendre sensuellement mon short le long de mes longues jambes élancées. Tout cela le tenant du regard, avec passion. Je retirais ensuite mon petit top, blanc, que je laissais tombé au sol. Je me dirigeais ensuite vers lui timidement, d'un pas sexy , tout en roulant des fesses. Je me sentais rougir dès que je m'approchais de lui, mon cœur tambourinait de nouveau contre ma poitrine. Je restais à l'eau, je le regardais dans les yeux, ce regard... je sentais que j'allais tomber.. et effectivement je tombais dans ses bras , glissant sur un cailloux dans l'eau. J'atterrissais contre son torse, ma main qui me retenait pour laisser un court espace entre nos deux corps. Je me mise contre lui retirant ma main. Je sentais cette chaleur montait d'un cran, tout se basculait dans ma tête....Je nichais ma tête dans son cou. Lui faisant un doux et suave baiser dans son cou. Puis un second. Je me retirais de lui , puis me mise à courir plus loin dans l'eau afin de pouvoir ensuite l'éclabousser...Je voulais qu'il me suive , je voulais qu'il m'attrape qu'il me plaque contre son torse, j'aurais voulu coller mon front contre le sien et apprécier ce silence...
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Alayna & Enaël
Nous venions de nous échouer sur la sable avec le jetski. J'avais eu sûrement la peur de ma vie. Je prenais son visage entre mes mains, je la regardais sans m'arrêter. Son regard m'envoutait, comme toujours. Je ne pouvais pas faire autrement que de me noyer dans ses yeux. J'avais eu peur, mais elle allait bien, et mon coeur s'apaisait dans ma poitrine. Je ne savais pas ce que j'aurais fais dans le cas contraire. J'avais tout fait pour qu'elle aille bien en prenant le coup, bien que le sable avait bien aidé à la chute douce. On avait évité le pire. Je souris à sa phrase. « Continues à l'être alors.. » dis-je en souriant alors qu'elle passait sa main contre ma joue. J'aimais ce contact, je ne lâchais pas son regard avec ce contact. Je lui souris, je ne pouvais pas m'en empêcher. Je la prenais dans mes bras, parce que j'avais besoin de la sentir contre moi. Je sentais son odeur et tout allait mieux, mon coeur se calmait. Maintenant, il fallait que je trouve une idée pour faire passer le temps sans qu'elle s'en rende compte. Il fallait que l'appareil refroidisse un peu pour le refaire fonctionner ensuite.
Je me levais et prenais donc sa main, pour faire un tour. Nous marchions l'un à côté de l'autre quand je lui fis remarquer la vue. C'est vrai que la vue était à perdre le souffle. Mais avec elle, tout était plus beau. Je ne pouvais pas croire que j'étais là, avec elle à cet instant précis. J'étais sur un bout de terre au plein milieu de la mer, loin de tout, loin de mon passé, loin de l'Enaël de la ville, loin du voyou que je suis au fond de moi. Je la regardais et je répondais, en rebondissant sur ce qu'elle avait dit plus tôt. Je ris à sa réaction. « Et alors, même si tu rougis tu resteras belle! » dis-je en riant caressant encore sa joue.
Plus tard, j'avais l'idée d'aller à l'eau. J'enlevais la combinaison alors que je laissais sur le sable et je courais plonger dans l'eau, je l'invitais à venir me rejoindre. A partir de là, je ne pouvais plus m'arrêter de sourire. Elle enleva sa combinaison d'une façon.. particulièrement sexy. Je levais un sourcil, étonné mais ça ne me déplaisait pas.. il fallait que je le dise. Je l'avoue, ça me faisait quelque chose. Je ne la lâchais pas du regard, je ne pouvais pas m'empêcher de la regarder, de l'admirer. Je revoyais quand je l'avais surprise dans la salle de bain, mais là je ne dégageais pas l'image de ma tête. Je la gardais, comparant l'image que j'avais maintenant, que je n'oublierais pas. Je restais dans son jeu, dans son jeu de regards. J'allais me perdre dans son regard. Une fois la combinaison enlevée, elle avança vers moi, de plus en plus immergée dans l'eau. Elle avançait d'une manière sexy. Je souriais malicieusement. Je déglutissais, elle me faisait vachement d'effet. Je ne lâchais pas son regard. Nous étions dans un jeu de séduction intense. Jusqu'à ce qu'elle glissait sur un cailloux près de moi et tombait contre moi. Je ris alors en la rattrapant dans mes bras. Elle posa sa tête dans mon cou et elle l'embrassa. Je la serrais contre moi, sa peau nue contre la mienne me faisait encore plus d'effet. Je n'en pouvais plus, elle me faisait perdre la tête. Puis elle s'éloigna sans que je m'y attende et se mit à m'éclabousser. J'éclatais de rire en courant après elle, l'attrapant en entourant mon bras autour de ses hanches et la souleva du sol pour la mettre sur mon épaule et la foutre dans l'eau. Je ris puis quand elle sortit sa tête de l'eau, je l'attirais contre moi avec une main sur sa hanche. Nos deux fronts étaient l'un contre l'autre. Je souriais. Nous étions hors du temps, hors de tout contexte. Je glissais ma main à son oreille pour mettre ses cheveux derrière ses oreilles. Puis ma main se mis dans son cou, pour la garder contre moi. Je la regardais partout. Je serrais ses hanches. Mon dieu je perdais vraiment la tête. Puis je l'embrassais. Encore une fois je m'avançais rapidement vers son visage, parce que j'en mourais d'envie. Nos lèvres se rencontrèrent comme un feu d'artifice. Mon baiser était passionné, fou, presque violent. Parce que c'était une envie que je retenais malgré moi. Nous ne tenions plus debout, nous piétinions sur place dans l'eau, nous n'avions plus d'équilibre ensemble. Je n'avais pas pu m'en empêcher. Puis j'arrêtais le baiser, je la regardais une dernière fois avant de la réembrasser brièvement puis je la prenais dans mes bras pour la lancer encore dans l'eau en riant. Puis je fuyais sur le sable, ayant peur de ses représailles. Encore une fois, je faisais genre de rien. Je ne savais pas comment réagir, comment agir en tant que.. tel.
« On reprends le jetski? Si tu veux qu'on dorme à la belle étoile il faut peut-être manger à un moment! » dis-je pour ne pas qu'elle m'attaque encore. Je riais et je remettais la combinaison pour reprendre le jetski, qui démarra normalement. Je l'aidais à remonter avec moi. « Tu veux prendre quoi à manger? On prends à emporter et on s'installe dans une crique loin du monde.. » dis-je en allant vers la station de jetski.
Je sentais qu'il perdait le contrôle au moment où il me demandait de m'accrocher , on allait s'échouer, on allait tomber , j'espérais pas dans l'eau loin de l'île car il faudrait nager jusqu'au rivage et j'avais peur d'être épuisée ou de manquer de souffle. Je ne sais pas si je pouvais appeler cela de la chance, finalement, cependant on basculait non loin de la terre ferme, ce qui nous fis atterrir en douceur, surtout que moi j'eue en prime un beau coussin musclé. Je sentais au ton qu'il tenait, et au traits de son visage plissées, qu'il s'inquiétait sincèrement pour moi, si je mettais fais mal ou si je ressentais une douleur particulière à quelconque endroit de mon corps. Il prenait mon visage entre ses mains fermement, plongeant son regard dans le mien, j'étais hypnotisé par ce regard flatteur qu'il me tenait et en même temps protecteur. Il était tellement mignon. Je voulais qu'il se calme , qu'il prenne conscience qu'il avait bien amortie ma chute, et qu'il avait su prendre soin de moi, il ne devait pas en douter, puis un accident cela peut arriver à tout le monde. Je lui lançais alors une remarque qui avait eu le don de l'apaiser et de le faire sourire par la même occasion, ce qui me faisait un joli panel pour ma part. Je compte sur toi... Lâchais je à demi mots, le ton bas, tout en douceur., presque soufflé. Tout en donnant passait délicatement ma main sur sa joue, la caressa à l'aide de mon pouce. J'étais subjuguée par ses yeux bleus, qui me rendaient complètement et instantanément dingue de lui. Je lui souriais tendrement tandis qu'il me prenait tout contre lui, afin de me blottir au creux de ses bras. Je pouvais sentir sa musculature et cela me faisait un effet non négligeable, quelque chose qui me chamboulait l'esprit.
Le voyant se redresser, j'en fis de même afin de savoir ce qu'il pouvait bien avoir derrière la tête. Car il n'allait pas bouger son raison ou alors parce qu'il voulait me fuir, comme moi j'aurais du surement le faire, aller savoir. Il me prit par la main et je me levais donc en m'appuyant, utilisant sa main comme support pour me relever. Je marchais d'un pas en harmonie avec lui. Il me fit regarder l'horizon, et je trouvais cela féerique, l'eau du lagon qui brillait et se refléter dans ses yeux turquoise, c'était magique, encore un moment à graver dans mon esprit. Le fait de partager cela rien que tout les deux, me faisait connaitre encore de nouvelles sensations que je devrais essayer de décrire et déchiffrer pour la suite des événements cependant pour le moment je ne faisais que profiter de l'instant et le vivre pleinement. Le fait qu'il me complimente dans un tel moment d'égarement , et d'émerveillement, me déstabilisée plus qu'à mon habitude, et je me retrouvais à rechercher mon équilibre intérieure, afin de ne pas m'enfermer dans des propos que je ne pouvais lui dire. Je lui fis alors une remarque sur le ton de l'humour pour que cela passe mieux. Etre aussi mignon et craquant devrait être punis par la loi , comme un crime et devrait mériter un châtiment moi je dis. Lui répliquais troublée par ce compliment encore, d'autant plus quand sa main entre en coalition avec ma joue afin de me la caresser avec tendresse.
Après ce tendre moment affectif partagé, il fit une autre proposition, celle d'aller un peu se baigner, et si on devait attendre pour repartir, avec ce soleil et sous cette chaleur, je n'étais pas contre cette idée, qui serait parfaite afin de ne pas être déshydrater et avoir une insolation. Je scrutais alors la mer tandis qu'il ôtait sa combinaison. ce n'est que lorsqu'il apparut dans mon champs de vision, que je sentais mon corps réagir, à cette belle silhouette que j'avais en face de moi. Je ne dévorais littéralement du regard, il était beau, séduisant, musclé, attractif, il me faisait fondre, en me faisait emmagasiner une chaleur intérieure qui n'était pas permise, non il ne pouvait pas me faire tant d'effet, j'avais envie de m'éventer avec mes mains, juste pour tenter de retrouver mes esprits, car la j'étais limite décomposée, par la beauté de cet apollon qui se trouvait juste devant moi. Il m'invitait à le rejoindre et je sentais mon corps tout entier défaillir rien qu'à la vision de son torse, alors me retrouver près de lui me ferait surement planer, et surement entrer dans un état d'extase, et de bien être absolu.
Je restais sans voix face à cet être représentation la perfection , un corps de rêve que toute femme normalement constituée aurait envie de toucher, de dessiner avec ses mains, chaque limite de ses pectoraux et abdominaux. J'étais en transe, mon corps tremblait, et pourtant je ne me défilais pas. Je me déshabillais à mon tour, afin de me retrouver en sous vêtement pour être dans une tenue correcte pour me baigner avec lui. Je le faisais d'une manière suave et sensuelle, après tout , j'étais tellement obnubilée par lui , que j'avais envie de lui plaire autant qu'il me plaisait à cet instant précis. J'étais embrasé de l'intérieur et la seule façon de faire taire cela était de me jeter à l'eau afin qu'elle me rafraîchisse. Je le tenais du regard, sentant forcément cette alchimie qui me tirait vers lui, et me pousser ensuite à tomber... dans ses bras. Je pouvais pas me détourner de son regard qui me captivait, me faisant tout perdre mes moyens. Je posa ma tête dans son cou, je voulais pas me sentir honteuse, face à ce glissement de terrain si je puisse dire. Je déposais de suaves et sensuels baisers dans son cou, oui on était qu'à deux , alors il était naturel que je voulais créer un rapprochement entre nos deux êtres, surtout le mien voulait être complété par le sien, afin d'être complémentaire tout deux. Il m'emmenait tout contre lui , et le contact de sa peau contre la mienne, me faisait frémir. Dressant les poils de mes bras. J'étais entièrement à lui, dédiée à lui, c'était certain mon cœur l'avait choisis alors qu'il en soit ainsi. Je devrais faire avec, je devrais combattre cet instinct animal, qui me donnait envie de son corps. J'avais envie de poser mes mains sur lui, je mordais fortement la lèvre inférieure pour me l'interdire, me faire oublier cette envie puissante, qui me rongeait de l'intérieur. Je sentais que la tentation était bien trop forte, qu'elle finirait par avoir raison de moi. La seule solution s'était de desserrer cette étreinte d'aller plus loin.. loin de lui, je pouvais plus aimer être si proche de lui, ça devenait une torture de résister à ces pêchés qui me traversaient l'esprit...
Je m'éloignais donc, parce que la raison devait prendre le dessus, malgré qu'elle ne soit pas en contradiction avec mon cœur, car lui aussi il avait peur de souffrir, peur que ce ne soit un jeu stupide, une attirance, une passade. Alors je ne devais pas m'aventurer plus loin, il n'y avait rien au bout du chemin. Je l'éclaboussais , riant comme une gamine, insouciante qui avait envie de se sentir revivre à ses côtés. Il me courait après, il me saisissait en pleine course folle, par les hanches , pour me soulever et me lancer plus loin, je voulais alors me venger, cependant ce qui suivait me faisait changer d'avis... On se marrait bien , y'avait bien bonne ambiance, qui changeait au moment où il me prit pas la taille afin de me serrer tout contre lui. Mon front contre le sien, je prenais place, contre lui, retrouvant son regard dans le mien, transportait loin de tous. Les rayons du soleil réchauffant l'atmosphère qui était déjà pas mal foudroyante et chaude. Touchée en plein cœur, perdue dans ses yeux. Je me sentais importante, la femme la plus chanceuse au monde. Il glissa sa main derrière mon oreille , je sentais qu'il touchait mes cheveux, et je savais que ce contact était devenu une habitude, il le faisait souvent mais j'aimais qu'il les remette en place, avec le vent ma chevelure se retrouvait souvent en bataille et donc devant mon visage. Je sentais son souffle sur mon visage était paralysée, envoûtée, possédée par son être qui me pénétrait intérieurement. Je sentais ma tête se penchait naturellement et nos lèvres se retrouvèrent , pour se scellées d'une tout autre manière. Une vague déferlante venait en moi, c'était les montagnes russes, le 14 juillet. Je mis mes mains sur son visage et j'approfondissais ce baiser, passionné, intense, fougueux. Je me laissais aller à présent afin de décharger ses sentiments que j'avais à son égard. C'était fou, c'était interdit, c'était fantastique, incroyable, je me sentais si bien, comme si je me sentais un tout avec lui. Nos visages se reculèrent et une petite distance s'instaurée, tandis qu'il me regardait comme jamais toujours eut envie qu'il me voit. Il finit par m'embrasser une seconde fois furtivement comme s'il venait de me voler un baiser, ce que je trouvais mignon. Je n'eue pas le temps d'accuser le coup, ni même de savoir ce qu'il se passait, que je finis de nouveau à la flotte, dans la mer, je me débattais pour revenir à la surface. Est ce que ça signifiait je fais ma pulsion et je me débarrasse de toi ? ou alors je préfère finalement qu'on reste de bons amis, rigolons ensemble ?! Je savais pas comment le prendre, j'étais perdue. Et angoissée à l'idée qu'un jour cela passe à haute voix.
Il me proposait de rentrer, je pense que c'était une excellente idée, parce que je ne voulais rien interpréter. Oui allons y , je te suis. Répondis je pour faire simple, court, et sobre. On remit notre combinaison et je sentais que certaines pensées quittaient mon esprit, tourmentait pour le coup. Je ravalais ma salive, je regardais le sol. Je comprenais vraiment rien, à ce qui s'était passé. Je savais même pas si je devais le retenir. Oui comme tu veux tu sais je n'ai pas très faim moi. Lui rétorquais je en levant mon regard sur lui , me dirigeant vers le jet ski pour montrer derrière lui. Pourtant il semblait que l'eau ça creuse, mais l'amour, ça enlève la faim, et c'est déprimant. Je me demandais finalement si le fait de tomber amoureuse, n'était pas une punition, quand cela n'était pas réciproque. Je sentais un nœud se faire dans mon ventre, il se nouait , se serrait. Je lui pris la main et montait finalement derrière lui. Toi et moi loin de tout ? Repris je perturbée encore des événements. J'étais décontenancée. Oui faisons cela, c'est mieux après tout de prendre à emporter, comme ça on se pose où on veut et si y'a trop de monde, on n'entendra pas les conversations de tout le monde. Poursuivis je l'air absente, répondant en regardant aux alentours. Je voulais pas que cela paraisse louche, alors je me forçais à sourire. Avec la brise environnante je sentais l'odeur dans son cou, ça me reprenait j'avais envie d'être tactile envers lui... Je me devais alors de jouer la carte de l'humour ou alors faire l'amie mignonne, cette fois ci j'optais pour les deux en même temps. Une crique loin , toi et moi, comme si c'était toi et moi contre le reste du monde. Lui murmurais je à l'oreille, je caressais ensuite son cou à l'aide de mon index, puis je me redressais me tenant à lui afin qu'on arrive à bon port. On allait donc rendre les combinaisons et surtout on devait attendre la vérification du jet ski qu'on avait loué. Tu voudrais manger quoi? Italien, mexicain, chinois ? Lui demandais je afin qu'il choisisse car moi ce qui faisait mon bonheur c'était les pâtes. On marchait tout en se séchant au soleil, petite promenade pour trouver un endroit sympathique où commander quelque chose de bon qui serait excitée nos papilles gustatives. Je m'arrêtais alors en plein route, sur le chemin. Je le fixais, je voulais lui faire part de quelque chose, mais je ne savais pas si c'était le bon moment. Je décidais alors de ne rien dire car ce serait gâcher bêtement cette belle journée ensoleillée et la joie qu'il insufflait à mon cœur déchiré entre le fait de lui avouer et le fait de tout oublier....
Je m'amusais à le bousculer sur la route, en faisant de grands sourires, rien ne pourrait détruire notre complicité, rien , même pas un second baiser. Si tu préfères on peut manger indien ou autre, encore, tout à l'heure ce n'était que des suggestions qui me venait à l'esprit, sinon y'a thaï aussi et ainsi de suite. Lançais je maladroitement pour ne pas que nous restions silencieux. J'oublie pas que je dois me venger, tu as voulu me noyer deux fois, alors je devrais te donner un gage , ou quelque chose en contrepartie pour que tu te fasses pardonner, tu n'as pas le choix Tate. Lui lançais je en souriant en coin. Je ne me reconnaissais pas pour lui j'étais bien patience et je ne voulais rien faire mal, j'étais conquise, il venait de me changer pour toujours..
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Alayna & Enaël
Je l'ai embrassé, parce que je ne pouvais pas faire autrement. Nous jouions ensemble dans l'eau, nous nous baignions. Nous rigolions, j'entendais son rire raisonner de toute part. Son sourire m'illuminait, son corps me rendait fou. Toutes les parcelles de ma peau ne demandaient qu'à être près des siennes et à ne faire qu'un. Je la lançais dans l'eau, je l'éclaboussais, elle faisait de même. La voyant comme cela, je n'avais pas pu résister. Je l'attrapais par la hanche pour la serrer contre moi. Ma peau semblait se calmer, s'apaisant du contact des parcelles de peau d'Alayna. Je la regardais, front contre front. Cela dura un petit moment. Je me délectais de sa beauté, encore. Elle me rendait fou. Je ne savais pas ce que je ressentais, je ne savais pas comment agir face à ça. Je ne savais pas quels étaient les "conventions" dans ce cas de figure. Ce que j'étais censé faire. Du coup, je ne réponds qu'à mes pulsions, et je n'agis pas vraiment comme je suis censé le faire en temps normal. Je l'embrassais, comme un fou. Nos lèvres se rencontrèrent follement pour ne faire qu'un, et je sentais qu'elle répondait à ce baiser. Mon coeur s'emballait à nouveau, ma peau de même. Mon esprit partait dans tous les sens, je ne contrôlais plus rien. Même une fois ce premier baiser terminé, je la ré-embrassais après un temps de réflexion. C'était court celui là, mais intense. Ensuite, je reprenais le court de notre amusade pour la rejeter à l'eau ensuite.
Après cela, pour ne pas redouter de représailles, je remettais ma combinaison et proposais de rentrer. Elle accepta et nous voilà reparti en mer, elle derrière moi. Je fonçais vers notre destination sans attendre. Je lui proposais de prendre à emporter pour manger sur une crique à l'abir du monde. Elle acceptait aussi. Elle semblait quand même un peu éteinte, absente, comme la dernière fois.. Ou plutôt comme la première fois où je l'ai embrassé. En même temps, avoir un gars avec qui on passe son temps et qui ne discute pas de pourquoi il l'embrasse, il y avait de quoi être décontenancée. Mais moi, je ne m'en rendais pas tellement compte, parce que je ne savais pas quoi faire. Et comme je voyais qu'elle ne me demandait rien, je me disais que pour elle aussi, c'était la solution. Evidemment, cela ne pourrait pas durer bien longtemps. Elle me proposa où manger, je ne savais pas encore parce que j'avais l'estomac un peu noué par toutes ces émotions. Mais je savais que je trouverais la faim une fois le jetski rendu. Elle me caressa le cou, ce qui ne pouvait pas m'aider à réfléchir vraiment, elle me ramena au gouffre de sentiment dans lequel je m'étais perdu quelques temps auparavant. Nous arrivions, j'entretenais l'entrepreneur du problème en lui donnant mon avis puis nous sortions de l'office.
Nous marchions ensuite le long de la digue, elle était bien silencieuse et pensive, et moi je ne savais pas quoi dire pour l'aider à s'en sortir. Je pensais aussi peut-être un peu trop pour l'y aider en réalité. Alors que je regardais les échoppes pour savoir où nous nous arrêterions pour commander à manger, elle s'arrêta net et me regardais. Elle entrouvrit la bouche, je fronçais les sourcils, attendant de savoir ce qu'elle dirait. Mais elle ne dit rien et continua la route. Elle se retenait de dire quelque chose. Devais-je lui demander pourquoi, quoi? Non, je ne m'y aventurais pas. Elle ne me l'avait pas dis, c'était qu'il y avait bien une raison valable et qu'elle gardait pour elle. Puis, en reprenant la route, elle me donnait des coups de hanche. Elle reprenait le sourire, et ça me faisait plaisir. Finalement, je n'avais rien eu à dire pour qu'elle reprenne du poil de la bête. Même si elle venait de s'arrêter sans dire ce qu'elle pensait. Je ne la forcerais pas, même si ça me perturbais. Je lui souriais alors que nous reprenions la route. Elle reprit la conversation sur le choix de nourriture pour ce soir. Je la coupais. « Il y a un italien ici, c'est parfait. On prends une pasta box comme ça c'est pratique, qu'en dis-tu? » proposais-je avançant vers le point de vente en question. Puis, sa phrase me fit rire. Je levais un sourcil, en guise de défi. « J'attends ton gage, on va bien rire, Mayer... » dis-je reprenant sa façon de parler. Je riais et nous rentrions dans l'italien pour prendre les pasta comme prévu.
Nous choisissions chacun nos pâtes et nos boissons avant de sortir. J'avais le sachet en main, je continuais à marcher le long de la digue pour m'enfoncer dans les rochers, trouver une crique vide. Je la trouvais, je descendais alors le peu de rochers qui nous en séparaient, je l'aidais à descendre. C'était un petit banc de sable, sans personne pour nous embêter. Nous étions à l'abri de vues. Je posais ma veste dans le sable pour qu'elle puisse s'y asseoir et je lui donnais sa pasta box. « Bon appétit! » lui adressais-je en mangeant, regardant l'horizon. C'était magnifique, encore une fois, un moment incroyable. « On se retrouve presque au même endroit, vingt quatre heures après. » remarquais-je, je souriais. Je la regardais, ses yeux magnifiques brillaient avec le coucher du soleil, comme la veille. « J'aurais presque envie d'encore les dessiner comme ça. » soufflais-je après un long silence et un long regard échangé.
Après manger, je trouvais un petit coin pour mettre le sachet sans que ça s'envole. Puis, nous allions nous asseoir dans le sable et je la prenais dans mes bras. Comme la veille, nous regardions la nuit tomber. Je me délectais encore de son odeur, j'étais heureux. J'étais un Enaël inédit. Un homme nouveau, ou alors qui était enfoui pour quelqu'un qui n'était autre qu'elle. Elle ne savait pas qui j'étais vraiment.. Et j'avais peur du jour où elle apprendrait à le connaître, lui aussi..
Ce moment de partage convivial laissait place à ce moment intense en émotions, on passait alors de deux amis, qui avaient envie de montrer leur joie de vivre, leur légèreté, et de rire ensemble, profitant de s'amuser tout deux à deux amants épris l'un de l'autre, que rien ne pouvait arrêter, tant que l'amour était le plus fort. Il se ressentait dans mon être, je l'embrassais avec une telle passion , une telle intensité qu'il ne pouvait pas nier l'existence qu'il me plaisait, même plus que cela. Je le ressentais à travers chaque partielle de mon corps.
Si j'avais imaginé qu'un tel moment pouvait se reproduire, dans un premier temps je vous aurais surement répondit non. Il fallait être folle pour imaginer un seul instant que ce moment allait nous faire revenir dans le même état que la précédente fois; Et pourtant cela se reproduisait, je n'arrivais pas à croire que cela était bien en train de se passer. Cet instant je le savourais. Je sentais que nos deux âmes étaient en osmose, en parfaite alignement, nos planètes. Je sentais alors que quelque chose me retenait auprès de lui. Comme si quelque chose de jouer à ce moment précis, et que je devais tout faire pour ne pas passer à côté de cela. Ses lèvres collaient aux miennes dans un baiser enflammé, je sentais mon corps réagir à cet enivrement, ce tourbillon d'émotions qui renaissaient en moi. Je sentais que plus ce baiser s'intensifiait et devenait fougueux, et plus j'étais envieuse d'en recevoir d'autres de sa part, comme si je ne pouvais décrocher de ses lèvres, les trouvant exquises et somptueuses à la fois. J'y prenais goût, et je sentais que mon corps n'était pas insensible à ces démonstrations d'affection. Cependant il interrompit brusquement cet instant si paisible, si enchanteur. Mon cœur s'était affolé, il fallait que je le calme et lui explique mes craintes et mes doutes, afin de prendre du recul et faire cesser ce cœur qui s'emballait , qui ne battait que pour lui. Je me disais que les turbulences au niveau du cœur devaient être fini, mais ce n'était sans compter, ce baiser plus hésitant, plus fébrile, cependant toujours autant sincère, qui me foudroyait de l'intérieur. Je n'eue pas le temps de dire quoi que ce soit, d'essayer de comprendre ce que mon corps voulait me dire, qu'il avait déjà repris le court normal de son existence, comme si pour lui ce qui venait de se produire de nouveau était quelque chose qu'il avait l'habitude de faire, je restais perplexe, ne montrant pas à quel point je me trouvais décontenancée. Je me retrouvais à l'eau, et je remontais à la surface, en silence, parce qu'en faite que devais je dire ? Faire semblant de rien également ? A un moment ou un autre y'en a bien un de nous deux qui allait se lasser de ce petit jeu de" je te cherche, tu me trouves".
On jouait alors un peu l'un l'autre, à taquiner l'autre, avant qu'il ne propose que l'on rentre; car il avait du remarquer grâce à la position du soleil que le temps était encore une fois très vite passé. J'acceptais donc afin qu'il puisse manger quelque chose je ne voulais pas après tout qu'il puisse mourir de faim de ma faute, un homme ça s'entretient! Je laissais prendre les commandes de la machine pour retourner à bon port. Afin qu'on puisse continuer pour vivre d'autres aventures palpitantes tous les deux. Je sentais que mon sourire venait une nouvelle fois de s'effacer et c'était surement du au faite que j'aurais apprécie que cette fois ci il assume ses actes, et qu'il soit un homme, un vrai, celui qui tout à l'heure m'avait fermement amener contre lui, qui semblait savoir ce qu'il voulait et qu'il l'avait tout simplement fais pour l'avoir. Cet homme venait de changer et il venait d'éteindre l'étincelle en moi qui voulait croire cette fois à ce que entre nous ça puisse changer. Voyant qu'il venait de se replier sur lui même et qu'il ne conterait même pas parler de ce qu'il venait de se produire, je me devais de lancer cette fois une discussion afin que l'ambiance soit au beau fixe, et qu'on puisse retrouver tous deux le sourire. Surtout quand on sait que son visage était mon plus beau paysage, ça me déchirait le cœur, que l'on soit si distant pendant ce lapse de temps qui finissait à la longue par me sembler interminable, je voulais qu'on se retrouver, qu'on rit, je voulais juste l'entendre rire , oui. Je proposais d'aller manger afin que cela lui parle, je lui laissais même le choix accompagné d'un geste d'affection sincère. Arrivée à notre destination, je le laissais parler avec l'homme qui louait les jet ski car moi leur jargon parfois je pouvais m'y perdre, pour dire ce qui dysfonctionnait.
Nous prîmes la route pour aller chercher de quoi grailler. Bien que entendre son ventre gargouiller pourrait me faire rire. Je restais absorbée par ce baiser échangé et j'avais bien du mal à redescendre sur terre, et être avec lui. Je regrettais finalement peut être que ce moment finisse de cette manière alors que la fin aurait pu être tout autre. Il regardait aux alentours cherchant quelque chose qui pourrait nous satisfaire et nous correspondre. Je m'arrêtais net, étant en discordance avec ce que je pensais, je savais plus si je devais m'ouvrir à lui ou si je devais continuer ce manège et faire comme si rien ne pouvait se faire. Puis peut être qu'il voulait juste voir ce que cela faisait, après tout moi ce deuxième baiser avait eu le don de confirmer ce que j'avais éprouvé la première fois et révéler ce que je voulais , alors peut être que pour lui c'était le cas mais négativement. Je me taisais donc. Ne disais mot. Puis repris le pas , d'un air chaloupé, afin de tromper les apparences. Je fis en sorte de retrouver notre complicité, en le taquinait et en parlant avec lui de tout et de rien, pourquoi pas repartir sur la nourriture ce qui nous importait pour le moment. Je pris le temps de réfléchir sur le fait que ce choix serait le plus pratique, j'avais un peu peur d'en mettre partout mais finalement j'acquiesçais avec un hochement de la tête. Je le menaçais ensuite par pure vengeance pour le fait qu'il est essayer de me couler et de me noyer. Je verrais bien plus tard ce que j'aurais envie de lui demander , après tout qui vivra verra. Je pense pas que tu vas rire, je vais te faire payer , tu sais ? ! Tu en as conscience, tremblée carcasse devant votre princesse toute puissante! Plaisantais je en riant de bon cœur. Je faisais la folle, mais ça me correspondait, puis tout à l'heure lui aussi s'était donner à cœur joie sur le jet ski. Il passait nos commandes et je restais à ses côtés, comme son acolyte que j'étais, après tout les conneries c'était surtout à deux, et les délires également. Je pouvais plus me passer de ce visage d'ange, de cette bouille d'amour, comme il me plaisait de l'appeler parfois.
Il se dévouait pour tenir les paquets en main, sur la route on cherchait la crique dont il avait parlé. Je cherchais avec mes yeux de lynx , finalement, ce fut lui qui la trouvait, celle dans laquelle nous passerions la nuit. Courtois, gentleman, il m'aidait à descendre, étant donné l'épisode de la plage, il faisait bien de me tenir sinon cette fois je pourrais me faire très mal. Il déposait sa veste au sol soigneusement afin de m'en faire un siège pour que je puisse avoir une assise, sans me salir, ce qui était fin et une délicate attention de sa part, ce qui me fit sourire tendrement. Il me tendit la pastabox que je prenais alors. Merci, à toi aussi Tate. Lui répondis je en souriant malicieusement, sachant pertinemment qu'il n'appréciait pas que je l'appelle ainsi. Je regardais autour de moi, scrutant les beautés de la nature. Seul le son de sa voix, s'avait capter mon attention. Je me tournais alors vers lui afin de lui répondre comme il se devait. D'ailleurs sa remarque illuminait mes yeux, qui étincelaient comme des pierres précieuses. " Et si seulement il pouvait se passer la même chose magique " pensais je en moi même. Je souriais comme une imbécile. Je passais légèrement et délicatement ma langue sur ma lèvre inférieure. C'est un autre moment, mais il est tout aussi merveilleux en ta compagnie. Rétorquais je en lui adressant un sourire radieux, enjôleur. Je laissais mon regard se perde dans le sien avec tendresse et également un mélange de sentiments dont je cherchais à cacher en vain. Sa seconde réplique , me dit rougir légèrement. Je contemplais son visage. Je le regardais intensément. Sentant mon cœur tapait contre ma poitrine. Tu as le doit, je veux dire si je t'inspire, pourquoi pas. Je sentais que j'étais perturbée et que ma voix tremblait légèrement, je bredouillais, je cherchais les mots.
Il prenait des initiatives m'emmenant plus loin dans le sable, me prenant dans ses bras, je me sentais bien là, et j'espérais que cette fois aucun nous deux n'arrêterait cet instant. Je restais ma tête sur son épaule, et contemplais tantôt le coucher de soleil, tantôt les étoiles qui prenaient place dans le ciel à la nuit tombée. Je le regardais, je sentais que mon organe se mettait à s'accélérer, les pulsations devaient battre des records de vitesse, j'essayais de prendre la parole, la bouche entrouverte. Enaël, je regrette pas ce qui s'est passé.... je veux dire.. les deux où cela s'est produis..... Je voulais juste que tu le saches. Lui lâchais je maladroitement en disant cette phrase je marquais des pauses entre deux. Je reposais mon regard sur la mer ne pouvait affronter son regard, sinon cela dévoilerait un minimum ses pensées. J'espère que demain tu ne travailles pas, ce serait dommage de rentrer trop vite... Poursuivais je en tournant autour de pot, je n'allais pas dire que je voulais dormir dans ses bras , mais j'essayais qu'on est une première discussion sérieuse à ce sujet tout en paraissant en même temps détachée pour ne pas l'affoler...
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Alayna & Enaël
Il allait falloir que j'arrête de laisser faire mes réflexes, mes pulsions, apparemment.. En effet, depuis que j'avais recraqué pour l'embrasser, elle était retournée dans un état assez second, elle ne riait plus et répondait presque froidement, oui elle était limite froide avec moi. Je n'aimais pas cela, je devenais comme elle. Je voulais entendre à nouveau son rire, la voir sourire. Et là, j'en étais incapable. Autant dire qu'il y avait de quoi me rendre assez fou. Je marchais le long de la digue avant de trouver où nous arrêter. J'optais pour des pâtes, puisqu'elle m'avait laissé choisir encore une fois. J'allais commander pour tous les deux, alors que j'avais l'impression que ça allait un peu mieux de son côté, enfin, je l'espérais. Je ris à sa réflexion sur sa vengeance. Je gardais mon sourcil levé, amusé, enfin. « On verra si j'aurais peur en temps voulu, chère princesse. » répondis-je en riant presque. Cela me faisait du bien, un bien fou d'un coup, un apaisement général, de la voir déconner comme cela, comme à son habitude...
Nous continuions de marcher jusqu'à la crique idéale que nous cherchions. Je l'aidais à descendre en lui tenant la main puis je lui donnais sa box personnelle après avoir posé ma veste par terre pour qu'elle puisse s'asseoir proprement. Nous mangions alors, tandis que mon ventre réclamait la nourriture. Nous le faisions en silence, observant le soleil descendre. Moi, je remarquais encore une fois ce magnifique regard face à ce paysage, que j'avais vu quelques vingt quatre heures plus tôt. Je lui fis remarqué d'ailleurs, que nous vivions presque le même moment. Aussi magique qu'hier. Elle répondit un peu détachée que c'était vrai, mais que s'en était un autre tout de même. C'était vrai, si nous vivions les mêmes choses, quel intérêt? Je pensais qu'elle aurait pu parler d'autre chose qui s'était passé la veille... comme quelques heures là auparavant, mais je laissais cette idée au fond de ma tête. Je lui souris comme réponse, un peu gêné de ce froid étrange. J'étais mal à l'aise, en étant parfaitement à ma place à côté d'elle. Je plongeais encore mon regard dans le sien, et dit tout haut que je pourrais encore la dessiner. Sa réflexion me fit froncer les sourcils. « Evidemment que tu m'inspires.. » soufflais-je alors avant de l'embrasser sur le front. Je lui souris et je finissais ma box.
Après avoir trouvé un endroit pour conserver les déchets avant d'aller les jeter plus tard, je vins la prendre dans mes bras pour admirer le coucher de soleil, le paysage. C'était vraiment beau, et son parfum dans mon nez me faisait énormément de bien. C'était silencieux, et beau. Je profitais du moment. Finalement, elle cassa un peu le silence avec une phrase. Elle me dit qu'elle ne regrettait pas ce qui s'était passé deux fois plus tôt.. je compris à quoi elle faisait allusion. Elle ne me regardait pas.. et moi non plus pour tout dire. Je ne pourrais pas croiser son regard maintenant. C'était trop confus. Je déglutissais, j'étais perdu c'était bon. Comment je me sentais, moi? Il fallait que je lui dise maintenant, c'était un échange de ressenti, non? Je ne savais pas comment réagir. Je me râclais la gorge, quel idiot. En même temps, cela m'apaisait de savoir qu'elle n'avait pas regretter, vu ses deux silences à chaque fois qu'on l'avait fait. Je déglutissais encore avant de dire : « Moi non plus je.. ne regrette pas.. si c'est ce que tu voulais savoir.. » Je ne pouvais pas en dire plus, parce que moi-même je ne savais pas quoi dire, quoi faire, quoi ressentir. Je fus heureux qu'elle change un peu de sujet ensuite. Mais je ne la regardais toujours pas. « Non, je ne travaille pas, nous avons tout notre temps.. » dis-je avant de prendre sa main dans la mienne, liant nos mains, toujours sans la regarder. Je sentais qu'elle en avait besoin pour être bien, pour l'apaiser de ma réaction. Je ne savais pas quoi faire et je me battais contre moi-même. Mais je ne voulais pas qu'elle en souffre. Et visiblement, vu sa récente phrase, elle en souffrait. Je déglutissais encore, c'était une maladie dis donc. Puis, je décidais de regarder les étoiles. Pour cela, je m'allongeais dans le sable. Je devais réfléchir. Ou pas en fait, je me perdais encore plus dans mes pensées. « On a même toute la nuit s'il le faut.. On est loin de tout.. On ne risque rien.. » Je ne savais pas quoi dire, je disais ce qu'il me passait par la tête, et c'était tout à fait idiot.. Mais bon, je suis maladroit et surtout avec elle.. Je ne savais pas comment agir pour lui faire comprendre ça, parce que moi-même je ne comprenais pas..
Je me sentais indécise, je ne savais plus tellement si je devais laisser faire les choses ou intervenir. La première fois je me disais que cela ne se reproduisait pas. Alors je m'étais posée aucune question. Mais le voir sans aucune réaction alors que j'avais le cœur qui battait à la chamade à chaque fois qu'il déposait ses lèvres contre les miennes, j'avais du mal à encaisser cette fois ci pour faire encore une fois semblant. Je ne savais pas ça me peiné que pour lui ces baisers ne veuillent rien dire car pour moi il représentait la magie des instants de rêve, ils représentaient l'extase, le nirvana, une mélodie envoûtante qui vous reste en tête. Je ne pouvais faire abstraction alors que cela me touchait en plein cœur. Je mettais un silence, un long silence, glacial surement, je ne le faisais pas exprès, j'avais du mal à exprimer mes sentiments, pourtant fallait qu'on en parle... Plus j'y pensais et plus je me disais que je deviendrais folle avec ce jeu de faire semblant. J'en deviendrais malade, si je passais à côté de ma chance s'il voulait m'en laisser une. Je n'étais pas encore prête à lui faire face, à me lancer, cependant petit à petit je voulais lui faire comprendre que je pouvais m'offrir à lui. Mon cœur était sur de son choix, alors je devais lui faire confiance.
Pour ne pas paraitre froide, je faisais en sorte tout de même que j'avais réussis à avaler la pilule comme dirait l'expression, ce qui n'était pas encore le cas, cependant je pouvais pas lui en vouloir, j'en avais envie aussi, et ca restait deux fabuleux souvenirs après tout. Alors je tentais de positiver. Je lui part de mon choix concernant les pâtes, afin qu'il puisse passer notre commande,. Pendant ce temps au moins je pourrais me ressaisir et souffler un bon coup, je ne voulais pas qu'il me voit dans cet état, mais je ravalais mes larmes. J'avais une boule dans la gorge qui m'empêcher presque de respirer. Ca allait être dur de continuer chaque jours à faire comme si rien ne s'était produit. Pour le moment je faisais des efforts , néanmoins je savais que dans le futur, je risquais d'exploser, fallait que je me contrôle, que je lâche un peu de lest. C'est pour cela d'ailleurs que je lui fis une drôle de réflexion. Oui je vais bien réfléchir et trouver la pire sentence du monde. Le taquinais je en jouant l'idiote, amusée, faisant des grimaces. Je sentais que je me lâchais de nouveau, et que ça commençait à passer comme c'était venu bien que je me sentais incontrôlable et que cela me faisait peur, m'angoissait au fond de moi même.
Je le suivais dans ses pas, afin que l'on trouve un endroit charmant pour se poser, et pouvoir faire un pique nique sur la plage. Je commençais à souffler dessus, afin de les refroidir légèrement puis je portais la première fourchette à la bouche, italiens, les dieux des pâtes, c'était excellent. Je pense qu'on pourra y retourner c'est vraiment bon. Lui fis je remarquais après avoir avaler la bouchée. Puis comme un silence régnait , je suivais son regard pour le poser également sur le paysage. Je repensais à mon anniversaire, à ce besoin, et tout me revenait; les sensations éprouvaient, l'émulsion, tout ce que cela remuait en moi. Il me le fit d'ailleurs remarqué que ce moment ressemblait quelque peu à celui qu'on avait vécu ensemble, cependant il manquait quelque chose qui ce jour avait basculer, ses lèvres contre les miennes... Je voulais pas en dire non , ni pas assez , je dis une phrase qui restait alors évasive et qui voulait en dire plus cependant que ce que j'avais bien pu prononcer. C'est vrai après tout c'était un autre moment, qui j'aimerais aussi pour sa beauté, mais il ne pourrait jamais égalé le premier souvenir presque semblable. Alors les minutes défilaient , le silence lui s'arrêtait, au moment où son regarde croisa à nouveau le mien, afin de se mirer intensément tout deux. Il me faisait repenser au dessin, celui qui m'avait mis dans un état second, avec les larmes aux yeux, tellement il avait de la valeur à mes yeux, étant le reflet de ce qu'il voyait en moi. Oh alors je pourrais être ta muse. Lui fis je remarquais avec un tendre et délicieux sourire en coin. Il posait ses lèvres un instant sur mon front. Puis avec ce contact il reprit sa box afin de la finir, je comprenais après tout manger froid , ce n'était pas la même chose, et les pâtes s'étaient connus, elles refroidissent plus vite que le reste des aliments.
Après ce repas partagé, on allait s'installait un peu plus sur le sable, tout était paisible, d'un calme olympien, je sentais la brise caressait mon visage. J'étais entouré de ses bras, et le monde venait encore de changer, tout devenait plus beaux, plus idylliques, plus poétiques. Je voulais brisé ce silence, et en même temps soulagé ma conscience qui gardait tous mes secrets en mémoire; Je lui exprimais clairement le fait que le fait que l'on se soit embrassé à plusieurs reprises je ne le regrettais pas, j'avais même envie de lui que j'aimerais que cela se reproduise cependant une part de moi même était contre, c'était trop tôt pour elle. Je pouvais le regarder en même temps que je lui prononçais cela. J'espérais qu'il ne le prenne pas mal. Je sentais que son regard à lui n'était également pas poser sur moi. Et il devait surement ne pas déchiffrer ce qu'il ressentait comme moi ou les refouler plus exactement. Peut être pour ne pas me blesser que sais je. Je le sentais hésitant à prendre la parole et finalement après des petites minutes il réussit à me dire quelque chose. C'est déjà un bon début...même si ce n'était pas la question... ça va. ... Lui répondis je en me tenant déjà à ses révélations pour aujourd'hui, puis même si je prenais mon temps pour qu'on s'explique, c'était le fait déjà de le vouloir qui comptait le plus, alors doucement mais surement. J'espérais tout de même qu'il me regarde à nouveau en plongeant son regard dans le mien, qu'il me fasse perde pied, par ce regard intense et ténébreux. Je lui demandais si il travaillait , en vérité je cherchais à savoir ce que je voulais mais ça apparaissait vu extérieurement comme quelque chose de banal. Je voulais m'assurer que nous avions la nuit devant nous. Et pouvoir profiter de ses bras. Tu m'en vois ravis... Lui exprimais je dans un souffle, fermant les yeux quand il touchait ma main à l'aide de la sienne. Je respirais fortement. Il entremêlait nos doigts et je me sentais soulever dans les airs, transportée hors du temps. Il savait comment m'apprivoiser, me calmer, me réconforter, il savait comment être là pour moi, il connaissait ma manière d'agir, mes comportements, parfois je restais encore une énigme mais heureusement ça faisait la beauté de notre relation.
On se détachait doucement de l'autre, je ressentais toujours ce pincement au cœur, cette sensation d'incomplétude quand il se déliait de moi. Je le laissais s'allonger, restant assise de mon côté en soutenant le ciel. Je remarquais une étoile filante qui allait passer au dessus de nous. vite , vite fais un vœu petit ange. M'écriais je heureuse d'avoir vue une étoile filante, c'était peut être idiot, mais c'était la première fois que j'en voyais une avec lui et puis j'en avais vu que très peu et à chaque fois je trouvais cela féerique. J'allais le rejoindre m'allongeant à coté de lui, me glissant dans ses bras. On scrutait les étoiles à deux. Etant à sa gauche, je pris ma main gauche et la pose sur sa joue droite afin qu'il se tourne vers moi. Je lui souriais délicatement, absorbée par son regard mystérieux. Je me perdais en y voyant mon propre reflet, moi en mieux, sans aucun défauts. Je caressais sa joue tendrement. Je regardais ses lèvres d'un rouge désir, qui attisaient l'envie de les sceller au miennes. J'enlevais ma main de sa joue pour finalement posais ma main contre son menton et à l'aide de mon pouce je parcourais sensuellement ses lèvres pour les dessiner de mon doigt. Je sais ce que je veux comme gage .. Lui dis je complètement sous le charme de cet homme dans lequel je voyais l'homme dont je rêvais chaque nuit depuis maintenant plusieurs jours. Embrasses moi... Enaël. Lui murmurais je dans un souffle, la respiration faible presque coupée par l'envie qui me submergée. Embrasses moi toute la nuit, puisque rien ne peut nous arriver ici bas... Poursuivis je imprégnée par son être, captiver par son regard espiègle, je le regardais dévoilant une partie de ce qu'il représentait pour moi.. Je venais d'oser lui dire, mon plus grand souhait de cette nuit.. j'étais tétanisée.. La peur au ventre cette fois ci je ne partirais pas, cette fois ci je me défilerais pas.. je le désirais plus que tout au monde, j'avais besoin de le trouver de cette manière ...