I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Alayna & Enaël
Nous mangions ces pâtes dans le sable, l'un à côté de l'autre, tranquillement. Le moment était parfait. Le paysage était parfaite. La femme près de moi était parfaite. Que demander de plus? Rien. Elle me fit remarquer que le met était délicieux, qu'on pourrait y retourner. Je la regardais, je souriais. Cela voulait dire que tous les deux, nous avions tout de même un futur, et c'était significatif à mes yeux. J'aimais savoir cela, tout en même temps que ça me faisait peur. Comme toujours en ce moment avec Alayna, de toute façon. Tout était confus dans mon esprit quand il s'agissait d'elle, ce n'était plus une nouveauté à présent. Je savais que dès qu'il s'agit d'être près d'elle, de partager avec elle, j'étais tiraillé entre la peur et l'envie. C'était comme si elle était quelque chose que je ne pouvais pas atteindre en étant facile d'accès. Comme si j'étais dans un magasin, que je voulais une pomme en face de moi et que j'étais incapable de la prendre. C'était très idiot finalement, quand on était extérieur à la situation. Pourtant, cela prenait tout son sens. Je la regardais à présent, et je revoyais la scène de la veille, le coucher de soleil dans ses beaux yeux. J'imaginais comment la dessiner à présent, et cette envie se faisait entendre malgré moi. Sa remarque me fit sourire de plus belle. « Si tu ne l'étais déjà pas.. » soufflais-je alors. J'en avais peut-être trop dis. Tant pis, c'était dit je ne pouvais pas l'effacer à présent, trop tard. Elle le prendrait comme elle voulait. Pour essayer de faire genre de rien, je tournais ma tête à nouveau vers le paysage. Je finissais ma pasta box avant qu'elle ne refroidisse trop à force de plus la regarder elle que mon repas.
Après avoir fini de manger, je la prenais dans mes bras, je regardais à nouveau ce paysage dont je ne pouvais pas me lasser. Ou alors il s'agissait peut-être de l'avoir dans mes bras, d'avoir son odeur dans mes narines. Tout cela en tout cas était justifié. J'avais tout ce que je désirais à l'instant précis. Je me laissais aller dans ce présent précieux que nous avions tous les deux. J'aimais sentir ses cheveux caresser mon visage avec la brise du crépuscule, j'aimais qu'il me ramène son odeur, j'aimais sentir sa respiration, sa chaleur. J'aimais voir la merveille de la nature, tellement bien faite. Tout cela, je l'avais avec moi. Le silence nous envahissait doucement, mais ça ne me dérangeait pas. Mais elle coupa le silence. Elle dit une chose à laquelle je ne m'attendais pas, quelque chose qui me perturba au plus haut point. Elle me dit, pour me soulager à son avis, que les deux baisers échangés n'avaient pas été de mauvaise augure pour elle, qu'elle ne regrettait pas. Je ne savais pas ce qu'elle voulait que je lui réponde, je ne savais pas ce que j'étais censé lui dire. Mon coeur tambourinait dans ma poitrine comme jamais. Déjà, je me remémorais ces deux baisers, ce que j'avais ressenti, cela rendait ma mémoire folle. Mais imaginer de devoir lui dire ce que j'avais ressenti.. C'était trop. Je décidais de lui répondre de même. Elle me répondit que ce n'était pas ça qu'elle voulait entendre mais que ça allait. Je ne la regardais pas, j'en étais incapable à cet instant précis. J'avais trop peur. Mais je me pinçais les lèvres, je n'avais pas dis ce qu'il fallait et je m'en voulais étrangement. Mais je lui avais dis cela et c'était déjà un énorme pas à mes yeux. Elle devrait comprendre cela. Un instant passait et je la regardais. Là, elle me demandait si je travaillais le lendemain, son changement de sujet m'apaisa. Je lui souriais en lui répondant que je ne travaillais pas. Je prenais sa main dans la mienne, les liant. Je pensais qu'en faisant cela, je l'apaiserais, je répondrais à des questions auxquelles je ne pouvais pas réellement répondre.
Je m'allongeais, maintenant que le soleil était parti. Je profitais de la vue des étoiles maintenant, qui apparaissait l'une après l'autre dans l'ombre du soleil. Elle restait assise et de là, elle me dit de regarder à un endroit précis, où une étoile filante fit son apparition. Elle me dit de faire un vœu, je riais doucement, amusé. Je ne croyais pas tellement à ce genre de chose, je me contentais de regarder la chose intensément. Après cela, elle vint s'asseoir. J'aurais presque voulu savoir si elle avait fait un souhait et quel était-il, mais c'était trop indiscret et trop tout court. Je la prenais dans mes bras, reposant ma tête contre la sienne. Nous regardions tous les deux le ciel, l'un contre l'autre, contre le sable. Les vagues frappaient le sol plus loin, son odeur envahissait mes narines, tout était beau. Puis, elle posa sa main sur ma joue pour me faire tourner la tête. Je me retrouvais nez à nez avec elle, mon regard se plongeait immédiatement dans le sien, comme s'il retrouvait son chez lui. Je la regardais, je l'admirais, de tous ses traits. Elle était parfaite, dans le détail près. Elle caressa ma joue, je ne la lâchais pas des yeux. Puis, elle regarda mes lèvres, je m'autorisais à regarder les siennes, que j'enviais énormément comme à chaque seconde. Mais vu l'état dans lequel je l'avais mise plus tôt en les liant, je me retenais cette idée folle. Elle plaça sa main sous mon menton et me caressa les lèvres. Mon dieu elle allait encore me faire craquer. Comment faisait-elle ça? Je ne sais pas mais en tout cas, elle me rendrait fou un jour.
Puis, elle prit la parole, me disant qu'elle savait quel serait le gage. Son ton était étrange, je n'avais pas vraiment l'impression que ça allait être un gage comme un autre. Et en effet, alors que j'étais perplexe, que je commençais à froncer les sourcils, elle me révéla qu'elle voulait que je l'embrasse. Je déglutissais. Je ne m'y attendais pas du tout. Elle voulait que je craque, elle voulait que je le fasse. Alors que je retenais mon souffle, que mon coeur était reparti pour mille tours, elle ajouta qu'elle voulait que je l'embrasse toute la nuit, puisque rien ici ne pouvait nous atteindre, et ce n'était pas faux d'ailleurs. Nous étions loin de tout, même de la société. C'était le but de venir ici, d'ailleurs. Je parle je parle mais en réalité, après sa deuxième phrase, je n'ai pas attendu, et encore une fois je ne lui laissais pas reprendre sa respiration que nos lèvres étaient l'une contre l'autre et qu'elles se réjouissaient de leurs retrouvailles. Elles dansaient ensemble, en rythme parfait, comme si elles s'étaient toujours cherchées. L'une répondait à l'autre et inversement. Je marquais des pauses, de temps en temps, où j’entrouvrais les yeux. Puis, revoyant la beauté devant laquelle j'étais, la merveilleuse femme que je tenais dans les bras, je recommençais, recommençais, je ne m'arrêtais plus. Je répondais à mes pulsions les plus profondes, les plus enfouies que je fais taire habituellement. Les baisers durant, je la serrais contre moi, posant une main dans le creu de son dos pour que rien ne puisse nous séparer, et une autre dans ses cheveux. Je perdais mon souffle à force de l'embrasser. Ma main glissait sur sa peau nue de ses hanches, je la laissais y accéder pour entretenir un réel contact avec sa peau, qui électrisait la mienne. Sa peau était plus douce encore que celle d'une belle pêche. Je n'en revenais pas combien j'aimais sa peau. Je descendais quelques secondes mes baisers dans son cou mais vite vite je retrouvais ses lèvres qui me manquaient déjà, bien que sa peau me faisait autant de zèle. Je n'en revenais pas de toutes les émotions qui me traversaient l'esprit, la poitrine. Je ne revenais pas de ce qu'elle pouvait me faire ressentir, de combien elle pouvait me rendre ainsi fou. Je voulais l'embrasser de toute part, je ne voulais plus que nos peaux ne se séparent à présent. Mais si je me laissais faire, j'irais loin, trop loin. J'arrêtais après un long moment, le souffle court, je la regardais dans les yeux. Il me semble que je devais avoir tellement été submergé par les sentiments si nouveaux et si forts que mes yeux devaient briller, briller de larmes qui ne couleraient pas évidemment, mais qui montraient combien j'étais bouleversé par toute cette nouveauté et ce déchirement qu'elle me provoquait. « Je pourrais t'embrasser toute la nuit, Alayna. » lui soufflais-je alors, n'imaginant pas un jour que j'aurais pu lui dire cela. « Tu es tellement belle.. » lui avouais-je encore. « Chacun des traits de ton visage m'appellent.. Mais j'ai peur de les abîmer, de te faire mal.. J'ai tellement.. » peur. Mais je ne le dirais pas. Je m'arrêtais là, perdu dans tout ce que je ressentais. Je me pinçais les lèvres à la place et je déglutissais, louchant sur ses yeux, son nez, ses joues, sa bouche, puis je l'embrassais encore, encore. Jusqu'à ce que je n'en puisse plus, jusqu'à ce que la force nous en manque, jusqu'à ce que la fatigue nous emporte. Je la serrais contre moi et je m'endormais, protégeant celle que malgré moi, j'aimais.
Le lendemain, à la levée du jour, je me levais avant elle, exactement dans la même position que la veille. Avec mon bras, je l'avais protégée du vent et du sable. Je retirais mon bras pour la voir, je caressais sa joue. Je la regardais un long moment, avant de déposer encore, en souvenir de cette nuit, un léger baiser sur ses lèvres.
Pour me sortir de cette emprise je n'avais rien trouvé de mieux à dire que ce que nous mangions était délicieux, et que j'aimerais que l'on dîne de nouveau ensemble avec ce plat. Ca pouvait paraitre banale comme approche, cependant quand on écoute bien ce qui se cache derrière cette phrase, on comprend que j'ai envie de le revoir et de refaire des soirées avec lui, et d'un coup ça semblait beaucoup plus complexe comme phrase, et révélateur de mes attendes envers notre amitié évolutive. Mes yeux fixés sur l'horizons, je me lassais pas de ce câlin qu'il me faisait, je voulais rester au creux de ses bras toute la nuit, comme si cette place m'était dédiée, comme si je voulais la réservée et être sur qu'une autre femme ne puisse l'avoir, tant je la convoitée, tant je voulais qu'elle le soit pour toujours et à jamais. Nous avions beau nous regarder, je voulais passer la limite de son corps, pour aller jusqu'à ses pensées, je voulais savoir ce qu'il pensait de ce moment, ce qu'il pensait de moi, je voulais juste réconforter mon cœur, sur le fait que nos baisers avaient une signification pour lui, car pour moi c'était comme une promesse pour demain, d'un avenir que je voulais à deux, et surtout qu'il faisait chavirer mon cœur, qu'il le faisait battre à deux milles à l'heure, et que seul lui savait si bien le faire, pas un autre, lui. Je me pinçais la lèvre inférieure, repensant à ces actes, je voulais pas les oublier, ils étaient sincères, le reflet de ce que je désirais être avec lui. Je lui fis comprendre en allant droit au but, que j'aimais l'embrasser, que je ne le regretterais pas ni maintenant, ni même après, ils étaient essentiels, et gravés en moi pour l'éternité. Ce qui me perturbait d'autant plus, c'est le fait qu'il me reparle du dessin, qu'il avait fait de moi, ces couleurs, ces attentions dans le dessins, la réaction que j'avais eu, tout me revenait en flashback, et je sentais que j'étais émue de nouveau, le fait qu'il veuille le refaire de la même façon confirmait sa vision sur moi, sur la manière dont il me percevait, et elle était belle cette vision, magnifique, je voudrais qu'il me regarde ainsi jusqu'à la fin de sa vie. Je souriais agréablement surprise de sa réponse, je souriais timidement en coin, comme une chipie. Je sais pas je sentais que mon cœur était heureux de cette réplique, que cela l'apaisait, lui faisait garder espoir d'une certaine façon. Puis il tournait à nouveau sa tête vers le lointain. Je me mis alors à savourer de nouveau le repas en silence, je ne voulais pas tout compliquer.
Le repas se finissait donc dans le silence, et je détestais le fait d'être si loin de lui sans prononcer un mot, j'avais l'impression qu'avec le fait de lui avouer que je ne regrettais pas ces instants, je l'avais éteint un peu comme je réagissais quand il faisait comme si nos baisers n'avaient pas eu lieu, je le sentais ailleurs, et cela me rendait folle de rage contre moi même, j'avais bien trop peur de le perdre.. J'avais l'impression de devenir à fleur de peau, dans les moments là, il était l'homme qui me faisait perdre la raison, l'homme de tout mes souhaits, de toutes mes envies, l'homme sans qui j'avais l'impression de n'être rien, quand ses yeux ne brillaient pas, reflétant mon visage. Il me prit dans ses bras, et mon corps se soulagés, mes membres se détendaient, et je sentais que le sourire se décoincée, mon visage n'était plus raide, et devenait lumineux. Je me perdais donc cette fois ci dans le paysage, regardant le soleil s'endormir devant nous, et l'arc en ciel de couleur que cela donnait à travers le reflet de la mer, c'était sublime! Je faisais un pas vers lui, il avait fais les deux premiers pas, à moi de m'en saisir pour lui tendre la main. Je lui disais officiellement de vive voix, que ces baisers, en quelque sorte, si je devais revivre ce moment, je ferais la même chose, je m'abandonnerais à ses lèvres, et deviendrait folle avec lui, soyons fous ensemble, si nous le désirons c'est que nous sommes fous l'un de l'autre? J'espérais. Au fond, c'est ce que je souhaitais le plus fort. Ma respiration battait des records de vitesse, elle était bruyante, on pouvait l'entendre, mais j'avais la peur au ventre, peur de ce qu'il aurait bien pu en dire de cela. Il fini tout de même par dire que pour lui aussi cela n'était pas une erreur, même si j'aurais voulu en apprendre davantage, je me contenterais de cela pour le moment. Puis nous avions la vie devant nous pour en parler, comme dirait l'expression. Même si ma patience aurait surement des limites, pour ce soir c'était déjà pas mal et on semblait d'accord tout deux dans nos actes pour se faire bien comprendre que s'arrêter là était déjà un pas avant pour nous deux. Je lui répliquais simplement que je voulais entendre également autre chose, sans l'inciter à le dire, mais plutôt pour lui faire comprendre que nous aurions dans l'avenir des discussions qu'il faudrait doucement aborder.
Pour rendre notre petit confort, je m'avançais en lui demandant s'il travaillait demain, déjà parce que j'avais bien envie de dormir tout contre lui , mais aussi parce que je voulais qu'il ne perce pas à jour mes envies que je voulais assouvir ce soir. Il déposait sa main contre la mienne, et je sentais mon cœur palpitait à une allure démentielle. Nos doigts s'entremêlaient après s'être chercher pendant quelques secondes. Mon cœur s'envolait , il était devenu plus léger. On s'échangeait quelques mots, des mots que nous nous étions encore jamais dis, mais ça devait être surement le bon moment, puisque tout nous venait naturellement. Puis on se forçait pas à dire les choses, ni ne pousser l'autre à les révéler, c'était notre choix.
Il s'allongeait, et je défaisais alors le pont de nos bras, avec nos doigts reliés , comme si cela était la représentations de nos deux âmes qui étaient en parfaite harmonie. Je restais un moment assise afin de retrouver le fil de mes idées, savoir un peu où j'en étais et surtout ce que je voulais, on était rien que tous les deux, loin de tout, j'avais l'impression que tout devenait possible, ça avait cette résonnance dans ma tête. Voila ma réflexion, j'étais protégée de tout, je pouvais tout faire, tout demander, alors j'agirais comme bon me semblera. Je regardais les constellations, puis j'aperçus une étoile filante, je voulais l'en faire profiter aussi, et surexcitée je lui demandais de faire également en vœu, le mien serait évident, alors je fermais les yeux et espérait au plus profond de moi que celui ci pourrait s'exhausser. J'allais ensuite le rejoindre, me blottir contre lui, il me tenait chaud, et cet endroit je pouvais y être durant des heures, que je ne verrais pas le temps passait, un seul instant. Je regardais les cieux, afin de pas faire de bruit, nous semblions concentrée, et je me sentais proche d'elles, de ses étoiles, qui luisaient dans mes yeux. J'avais légèrement froid, et ce petit frisson, me fit tournait la tête, vers mon cher et tendre Enaël. Je sentais que le moment était propice à mon envie, alors je posa ma main sur sa joue afin qu'il puisse poser son regard sur moi, je ne quitterais pas son regard, je voulais lui faire passer un message qui venait de cet organe auquel il faisait éprouver des émotions vives, belles et intenses. Je souriais en touchant son visage, je le trouvais merveilleux, d'une beauté rare, à la limite de la perfection. Je descendais mon regard sur ses lèvres d'un rouge amour, somptueux, elles étaient délectables, sensuelles, douces, goûteuses...Je remontais vers ses yeux qui me transperçait de toute part, puis je recommençais ainsi de suite, me perdant complètement, ayant la tête qui tourne, le cœur lourd, embrasait, prêt à faire une folie. Je sentais à ce moment précis que je ne pouvais reculer, fallait que je le fasse! C'était plus fort que moi, les sentiments débordaient, mon cœur affolait, tout mon corps sentant cette attraction vers le sien. Je posa ma main sur son menton afin qu'à l'aide de mon pouce, je puisse parcourir ses lèvres, désireuse de les embrasser, de combler cette sensation de manque, et céder pour la première fois à mon tour à cette envie qui me contrôlait; et dirigeait mes faits et gestes.
Je le regardais passionnément et amoureusement à la fois. Je laissais l'envie s'exprimer et le désir inavoué prendre le chemin de la révélation.. Je laissais le suspens à son comble, étant donné que nos regards croisés étaient intenses, j'étais comblement absorbée par son être. Je sentais que l'envie me consumait et je m'abandonnais dans ses bras à lui avouer combien je voulais qu'il m'embrasse, qu'il m'embrasse toute la nuit, à en perdre le souffle, à avoir la respiration saccadée, à me faire perdre la tête, la notion du temps, à conquérir une bonne fois pour toute mon cœur, qui ne demandait pas bien que de lui appartenir désormais. Je me laisser me guider par cette envie, disant les paroles dans un souffle susurrées, je voulais qu'il ressente mon envie qu'il sache combien cela me hantait intérieurement, combien je devais dépendante à lui, que je lui appartenais toute entière. Et que s'il le désirait il pouvait m'embrasser là de suite, cela signifiait qu'il pouvait le faire n'importe quand, où il veut quand il veut, cependant la subtilité était telle, que je ne savais pas si je m'étais fais comprendre sur toutes les intentions. Pas le temps pour toutes ses questions, je sentais ses lèvres sur les miennes, glissaient l'une contre l'autre, je les savourais onctueusement. Elles m'avaient déjà manquées, leur saveur me faisait perdre la raison. Me dépossédait de tout. Heureusement que mon cœur était bien accroché. Je sentais différents sensations m'envahir selon l'intensité du baiser, ce qu'il cherchait à provoquer chez l'autre, les baisers sensuels reflétaient l'envie de le posséder. Les baisers sentimentaux représentaient l'amour que je lui portais, ce n'était plus de l'affection fallait plus se voiler la façon, je m'éprenais de lui plus vite que je savais me mettre de barrières, adieu les frontières , alayna tomberait amoureuse d'un homme, oui ça arrivait, et ça se sentait.. Puis vinrent les baisers langoureux, où nos langues entraient dans une folle danse, s'entremêlant, se caressant, se cherchant pour mieux se retrouver liées. Je sentais mon cœur qui allait sortir de ma poitrine, les pauses qu'on marquait me faisait le retenir pour ne pas qu'il déraille pas tant de sensations de bien être et d'extase. J'en profitais également de ces temps pour admirer les courbes de son visage, de son corps, je l'imaginais sans vêtements et ça me rendait envieuse, je l'embrassais après cela follement, avec fougue, et parfois violence, avant de me contrôler pour retrouver des baisers tendres, délicats, suaves. Je sentais mon cœur cicatrisait de ses moments refoulés, je sentais que mes membres lâchaient tant j'appréciais cela. Etre près de lui, contre lui, sentir sa peau, ne m'aidait pas non plus à me calmer, je m'emportais ne pouvait cesser de l'embrasser. Il embrassait divinement bien. Je me laissais faire porter mes envies, et les siennes, sa main dans mon dos, j'avais l'impression qu'il me prenait , qu'il me gardait pour lui, et ce ressenti me plaisait. Mon souffle devenait plus cours, à forcer d'user et d'abuser de ses lèvres. Je sentais qu'il commençait à se couper. Ma respiration se saccadait, et mon cœur battait la chamade. J'avais l'impression qu'l allait exploser à tout moment. Sa main vint toucher ma peau au niveau de mes hanches, je sentais que ce contact me faisait frémir intérieurement. Me secouer de toute part. Je n'étais plus la même, je n'étais qu'à lui, entrainer par la folie qui me poussait vers lui. Ses baisers descendirent dans mon cou et je lâchais un léger souffle de plaisir, me mordillant la lèvre inférieure. Signe que cela me plaisait. Je me perdais dans tous ce que j'éprouvais entre plaisir, bien être, envie, sentiments incontrôlable de basculer vers des sentiments profonds et durables. Je ne savais plus où donner de la tête. Il venait d'avoir raison de moi. Je ne pouvais nier l'existence des envies d'aller plus loin , de toucher ce corps parfait, de découvrir sa peau , son corps, chaque traits, chaque courbe que pourrait recouvrir mes mains, en dessinant son corps sculpté.
Nos lèvres et nos corps éperdues, finirent par se détachaient, malgré eux, car nos corps lâcheraient surement. Je souriais contre ses lèvres, près de son visage d'ange. Je ne le quittais pas du regard, plongée dans ses yeux, qui étincelaient, leur brillance reflétaient la beauté de ce moment magique. Je me sentais heureuse, oui , il venait de me rendre la plus heureuse au monde. Il faisait mon bonheur. Il prit la parole, et ses dires firent chavirer mon cœur. Mon regard s'intensifiait, et lui montrer combien il m'était cher. C'est pas moi qui t'en empêcherais...Lui répondis je évasive, la voix douce, le regard envieux. A ses seconds propos , un sourire se dessinait instinctivement sur mes lèvres. Posant mon front contre le sien. Je passais ma main dans ses cheveux. Tu es un ravissement pour mes yeux. Lui avouais je d'une voix fluette, dans un souffle. Ses dernières paroles remplirent mes yeux d'eau. Je le regardais perdue, je savais ce que ça voulait dire.. que trop bien d'ailleurs. Je me sentais bouleversée. Je lui répondis alors par les paroles d'une chanson, pour lui faire comprendre ce que j'éprouvais n'étant pas la plus douée. Tant pis si je pleure.. tu as tout les droits sur mon cœur. Lui fredonnais je ravalant mes larmes. Je me pinçais la lèvre timidement. Je le regardais émerveillée, sous son charme insensé. Je t'attendrais Enaël, je t'attendrais. Lui confiais à cœur ouvert, après cela, ses lèvres se joignirent aux miennes. Je prolongeais en capturant les siennes à mon tour, me délectant de ce contact, qui m'embarquais vers des horizons à chaque fois nouveaux et paradisiaques. Je résistais, je luttais de toutes mes forces pour ne pas les quitter une seule seconde, et de m'en priver. Il me gardait bien contre lui. Je me laissais retombée dans ses bras. Je posais ma main sur son torse, Ma tête contre le sienne. Je m'endormais paisiblement en faisant de doux rêve de lui.
Le lendemain , je fus réveillée par les rayons du soleil qui vinrent toucher ma peau. Je sentais que le soleil me réchauffé, et je me réveillée en ne sentais plus le corps de cet être qui me rendait vulnérable. J'ouvris alors les yeux délicatement, me redressait, il était près des vagues debout, Je me levais en marchant dans sa direction. Je passais mes mains sur ses hanches puis passer mes bras autour de sa taille. Je déposais un doux baiser contre sa joue. Puis je le poussais dans l'eau et il fut trempé. Je riais doucement. Au moins maintenant tu seras bien réveillé petit ange. Lui adressais sur un ton de petite pétasse. Je lui tendis la main, et il tira dessus, me tirant vers lui. Et j'éclatais de rire. Tu sais que tu es beau quand tu dors , tu es adorable pour le coup on dirait un ange. Lui répondis je amusée, lui tirant la langue ensuite. J'ai pas envie de te quitter aujourd'hui on fait comment ? Lui demandais je d'un air coquin...
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Alayna & Enaël
Tout était noir autour de moi. Je me concentrais sur l'odeur. Je la reconnaissais entre mille. De la drogue. Je poussais sur le bois qui me retenait dans le noir, en vain, j'étais enfermé. J'essayais de crier, je n'y arrivais pas. J'entendais la voix de mon père, au dehors. C'est de lui que devait provenir l'odeur de drogue. J'entendais ma petite soeur hurler, Nessa. Je me mettais à taper devant moi et à essayer de crier, mais ça ne faisait aucun bruits. Puis, je me rendais compte que les cris venaient de derrière. Ma mère continuait de parler avec mon père, derrière cette porte, sans un gramme d'inquiétude. Je reculais, c'était un espace vide, je continuais. J'arrivais proche de la source du cri. Je la cherchais. Je me rendais compte que je n'étais pas fort, je ne suis pas grand. Je prends Nessa dans mes bras, elle est toute petite elle doit avoir trois ans. Elle ne sait pas vraiment parler. Moi, j'ai neuf ans et je la console. Je la serre contre moi et je lui dis que tout ira bien. Je retrouve mon autre soeur qui vint aussi se blottir contre moi. Elle pleurait. Je chantonnais pour les calmer, et mon père vint taper sur la porte en hurlant qu'il voulait le silence. Puis la lumière arriva. Je me sentais grandir, prendre force. Je voyais Nessa me sourire, près de l'église mais je passais devant elle.. Jusqu'à ce regard..
Je me réveillais presque en sursaut. Elle était dans mes bras, elle dormait paisiblement. Je reprenais mon souffle. Je me remettais en tête notre soirée, nos baisers interminables et je me dis que tout allait bien, que j'étais revenu dans la réalité. Je profitais de son sommeil pour l'embrasser doucement et je la laissais là, mettant ma veste sur elle pour aller mettre mes pieds dans l'eau, j'avais besoin de prendre l'air. J'avais besoin de reprendre mes marques. Quelques minutes de silence plus tard, j'entendais des pas derrière moi et des bras m'encerclèrent. Je souris. Elle était réveillée, près de moi. Mais l'instant d'après, elle me foutait à l'eau sans que je m'y attende. Sa réplique me fit rire, je la fis tomber avec moi en lui tirant la main. Nous étions tous les deux trempés à présent. « J'avais l'impression que tu dormais sur un nuage alors que nous étions sur du sable dur, c'était beau à voir. » répondis-je alors du tac au tac, pour éviter de trop ressentir ce que sa phrase venait de provoquer en moi. Elle me chamboulait de toute part. Je déglutissais puis elle continua en me disant qu'elle n'avait pas encore envie de me quitter non plus. Je souris alors comme elle, ayant une idée derrière la tête. « Suis-moi. »
Je prenais nos affaires et nous repartions sur le chemin de sable qui rejoignait le monde réel. Je jetais dans une poubelle les déchets de la veille et j'allais vers une petite pâtisserie où j'allais lui payer un thé et une pâtisserie. « Attends moi là. » soufflais-je avant de repartir. J'étais absent une petite dizaine de minutes quand je revins. Je prenais un café et je vins la rejoindre à table. « Dans une demi-heure on va faire de la plongée. » dis-je alors tout souriant, fier de ma trouvaille. Nous avions déjà été trempé et il y avait des douches disponibles donc bon, qu'importe. Après je prévoyais que nous irions prendre des affaires chez sa demi-soeur pour qu'elle ne manque de rien. Nous finissions de petit déjeuner et nous allions dans le bâtiment pour se munir des tenues de plongée et aller dans le bateau de départ. Là, un maître nageur nous donnait les instructions de communication sous l'eau que je connaissais déjà, je l'informais de cela et il me laisserait faire pour Alayna. Je me reposais encore sur la confiance qu'elle devait avoir en moi. Quand nous étions à une profondeur idéale et dans un récif sympa, je l'emmenais dans l'eau et je l'aidais à plonger sans qu'elle ait peur de respirer dans la bouteille d'oxygène. Je lui demandais en signe si ça allait, et quand j'étais assuré que c'était bon, je l'emmenais vers un récif coralien et lui montrais les étoiles de mer que je déposais dans sa main, nous nagions avec les poissons, dans les algues, nous croisions même un dauphin et elle pu lui arracher une caresse. C'était beau. Même sous l'eau, elle était belle et adorable. J'allais prendre sa main que je liais à la mienne pour continuer de nager. Nous avions trois quart d'heure au bout desquels nous sortions rejoindre le bateau. Nous retirions les bouteilles d'oxygène et je souriais à Alayna, remettant des mèches de cheveux en place. « Alors, ce baptême de plongée? » demandais-je en souriant. Je ne me rendais pas compte tout de suite que nous nous retrouvions encore en maillot de bain l'un devant l'autre. Des parcelles de peau nue m'appelaient déjà au contact. Je déglutissais pour ne pas y répondre, ce n'était pas facile.
Je souriais durant mon sommeil, me remémorant tout depuis le jour où notre amitié avait basculé, ce fameux jour où il m'avait pris dans ses bras pour la première fois. Les images défilèrent , et les dialogues suivirent, j'étais sur un petit nuage, dans notre paradis. Mes yeux palpitaient, tellement je voyais tous ces moments rapidement me vénèrent en tête, chaque ressenti prenait possession de mon corps, et je sentais alors mon corps avoir la chair de poule. Je revoyais ses joues, sa bouche puis ses lèvres séparément, ensuite ses yeux , puis son regard.. Je voyais ensuite sa peau douce, à l'odeur enivrante, que je rêvais de toucher. d'ailleurs ici j'en avais le droit, j'en avais la possibilité, je me laissais alors prendre au jeu, au jeu de séduction Je pouvais déposer mes mains sur son torse, pour en dessinait chaque trait, y déposait mes lèvres sensuellement.. Je pouvais me serrer contre lui en sous vêtements pour sentir sa peau contre la mienne et frémir de plaisir. Je pouvais attiser son envie , tandis qu'il décuplait la mienne, je pouvais découvrir son corps, et alors que je rêvais je pouvais sentir mon corps se cambrait extérieurement, tellement ce rêve était intense. C'était comme si les pulsions les plus intimes d'hier soir venaient de se réaliser , visuellement dans mon esprit, et y prenaient vie. Je sentais dans ce rêve que mon corps était brûlant d'envie et de désirs, et au touché il devait tout aussi embrasé., juste pour cet homme qui devenait mon fantasme.
Je n'avais pas envie d'ouvrir les yeux et de me réveiller car tout cela deviendrait une illusion, et que tout s'effacerait en quelques secondes de mon esprit. Cependant je repensais au baiser et à Enaël qui eux étaient réels, cela me motiva , je sentais qu'il n'était plus à côté de moi et j'ouvris alors les paupières qui étaient encore un peu lourdes. Je le regardais dos à cet étendu d'eau. Je m'étirais puis me lever comme une rose qui avait été cueillis par un beau jeune homme; C'est à dire le cœur chantant, et la joie de vivre. J'allais rejoindre l'homme idéal, afin de lui dire bonjour, en cette belle matinée, je ne savais pas depuis hier soir, j'avais la sensation de renaître, d'aimer vivre, d'aimer. Je l'entourais de mes bras, afin de lui faire un léger bisou sur la joue. Je me voyais pas encore l'embrasser sur les lèvres même si je le souhaitais. Je ne voulais pas précipiter les choses, et hier soir était merveilleux , une nuit que je n'oublierais pas. Je ne pouvais pas. Tout avait été parfait. Je le poussais légèrement afin qu'il puisse tomber à l'eau de lui juste pour le déséquilibrer, Cela me dit émettre un petit rire. Je lui tendis la main afin de l'aider à se relever, le pauvre je venais de lui faire prendre son bain gratuitement. Cependant , rien ne se passait comme je l'avais prévue, il m'entraînait avec lui , alors que cela j'aurais pu le prévoir étant donné qu'on était tout deux taquins. Je lui fis entendre combien je le trouvais beau endormir, comme un ange, mon ange. C'est parce que mon rêve m'a emmené sur une comète , loin très loin dans le ciel. Lui expliquais je repensant à ce rêve doux et endiablé. Je le regardais ses yeux couleur océan, et je n'avais encore une fois plus envie de partir loin de lui. Et d'ailleurs je lui fis profiter de cette réflexion à haute voix. Il me proposait de le suivre étant donner que je voulais pas me séparer de lui, ce serait bien trop difficile de le quitter après cette nuit, je préférais le quitter en tant qu'amis plutôt qu'en tant qu'amant, sinon je resterais sur ma fin..
Je le suivais donc perplexe, qu'avait-il pu avoir comme idée lumineuse?! Il restait bien silencieux quant à ses intentions. Cela m'amusait sur le chemin de deviner où il pouvait bien m'emmener. On s'arrêtait non loin d'une boulangerie, pâtisserie, et je me disais que ça ne pouvait pas être son idée de départ, apparemment nous étions là seulement pour y faire un saute, afin de prendre notre petit déjeuné, pour avoir des forces pour ce qu'il avait réellement prévu. Je le regardais commençant à déguster. Tandis qu'il m'expliquait finalement le programme de cette matinée, qui s'annonçait être trépidante à ses côtés. Je n'en ai jamais fais, ça a l'air chouette, et beau à voir, tu me guideras? Lui demandais je en me reposant sur lui, je croyais en lui, et je savais qu'il me laisserais pas. Je le laissais finir de déjeuner car moi je n'avalais pas grand chose, j'avais un petit estomac. Je comptais sur lui ensuite parce qu'il connaissait la route, pour nous rendre au bureau dans lequel on pourrait avoir les tenues de plongée, les palmes, le tuba, enfin toutes l'artillerie prévue à cet effet. Une fois munie, le bateau était prêt et n'attendait plus que nous. Un maitre nageur, fut notre guide, enfin à la base, car finalement Enaël s'y connaissait bien en ce domaine, et que ce soit lui , m'arrangeait, si je faisais une gaffe il me gronderait pas, il resterait polie, et prévenant. Je le regardais lui, ce héros encore une fois, décidemment ce rôle lui était fait pour lui. Je suivais donc ses instructions voulant être l'élève model pour paraitre douée, et non pas une cruche. Il me mise à l'eau avec délicatesse, me montrant comment faire avec la bouteille d'oxygène. Avec ses mains il me demandait si tout était "ok" , je le regardais et répondit positivement en levant mon pouce vers le haut, pour dire que c'était impeccable. Il voulait me montrer les merveilleuses de l'océan, ainsi j'étais bien attentive à ce qu'il me montrait. Je pouvais toucher une étoile de mer, et sa texture me faisait de drôles de sensations au toucher. je ris , puis respirer de l'oxygène parce que j'avais peur de boire la tasse avec mes idioties. Je faisais signe au poisson, ça me plaisait vachement, il avait eut une excellente idée. Les algues me chatouillaient le corps, et je gesticulais alors , pour me tortiller me retenant de rire. Ce qui me parait encore plus fabuleux, fut de caresser un dauphin pour de vrai, c'était l'un de mes rêves et il venait de l'exaucer. Je le regardais pour voir si lui aussi s'extasier ou si c'était moi qui réagissait comme une enfant, tellement j'étais impressionné, avec ma chevelure rousse, j'aurais presque pu faire la petite sirène et Enaël, aux yeux bleus et châtain pourquoi pas le prince Eric, j'avais toujours aimé ce prince, avec flynn , il était un mélange des deux d'ailleurs autant dire il avait le meilleur de chacun pour former la perfection. J'aurais bien voulu lui voler un baiser sous l'eau , d'ailleurs ça aurait été mignon, mais je n'osais pas. Je voulais juste m'amuser avec lui. Il me prit la main, et je serrais la sienne légèrement, pour être sur qu'il ne me la lâche pas. On remontait à la surface, s'installait sur le bateau. Il me demandait si tout s'était passé pour le mieux. Il était très bien.. enfin ça aurait été mieux, si j'avais pu le partager avec l'acteur de flash qui d'ailleurs ressemblent tellement à mon ami Jordan. Lui répondis je en souriant malicieusement. Puis je le regardais, ou plutôt j'étais en admiration devant son torse, je sentais j'allais suffoquer, tellement il me faisait de l'effet, je le tira alors vers moi , tout en posant mes lèvres contre les siennes, je passais ma main sur sa nuque pour intensifier le baiser, et je nous fis tomber à l'eau en me penchant, l'entraînant avec moi , finissant ce baiser en dessous de l'eau, il était mon oxygène ce n'était pas que symbolique. Je souriais contre ses lèvres, il fallait que l'on remonte à la surface car nos lèvres détachaient nous pourrions pas respirer longuement sous l'eau. Il remontait à la surface, j'essaye de faire de même, mais j'étais attaché, à une plante, qui me tenait par la cheville, je gesticulais, me débattait, je tentais de me défaire, de me décrocher , j'y arrivais pas , fallait la couper, je n'avais pas assez de force, je commençais à manquer d'oxygène, et mon visage virait de couleur...
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Alayna & Enaël
Elle ne voulait pas arrêter la journée à cet instant, je devais dire que moi non plus. Nous avions dormi la nuit sur cette plage, j'avais fais un cauchemar atroce. Mais finalement, la lumière était apparu dans mon rêve avec son regard à elle, le sien, qui n'était pas n'importe lequel. Cette image avait eu le don de me réveiller de mon sommeil, et de m'apercevoir qu'elle était dans mes bras, et de me remémorer la veille, qui avait été une soirée époustouflante. Je l'avais embrassé au réveil, elle était restée endormie, et je l'en remerciais presque. Je n'aurais pas su comment agir s'il en avait été autrement. J'allais mettre mes pieds dans l'eau pour réfléchir un peu sur moi, en vain. Je ne savais pas où j'en étais, j'étais complètement perdu. Je ne savais plus qui vraiment j'étais. Elle coupa le fil de mes pensées en venant m'embrasser sur la joue et me prendre dans ses bras.
J'avais l'idée d'aller lui faire faire de la plongée. J'adorais ça et je pensais qu'elle aimerait aussi, de toute façon, c'était un monde fabuleux que celui des mers alors, j'étais sûr de marquer des points avec ça. Pendant qu'elle mangeait à la boulangerie, j'allais réserver des places pour le prochain tour de plongée et je les obtenais. Je revins lui annoncer la nouvelle, elle était heureuse d'en faire, j'avais eu raison. Nous finissions de manger et nous filions nous préparer. Nous allions sur le bateau. Je lui expliquais comment faire sous l'eau et elle m'écoutait attentivement, elle me fit sourire. Elle faisait l'élève modèle et c'était vraiment mignon. Enfin, nous étions prêt à sauter dans l'eau et à aller explorer les alentours. Nous le faisions, elle aimait ça, vu ses yeux tout éblouis. Je souriais malgré le masque et nous restions trois quart d'heure sous l'eau. Nous sortions enfin, je lui demandais si elle avait aimé. Elle me répondait quelque chose que je n'aimais pas vraiment, je fronçais les sourcils, je ne répondrais pas à ça.
Avant que je puisse dire quoique ce soit, elle me tira à elle et elle m'embrassa. C'était la première fois qu'elle le faisait, j'aimais ça. J'avais été surpris, agréablement. J'y répondais, mettant une main dans son cou et l'autre sur sa hanche, nue. Le contact m'électrisait comme la veille au soir. Puis, elle sauta dans l'eau, sans couper court au baiser. J'aimais cette folie, l'embrasser sous l'eau. Le moment était magique. Nos deux corps étaient collés l'un à l'autre. Toutes les parcelles de mon corps étaient figées. Puis, nous manquions d'air, il fallait remonter. Nous remontions mais alors que ma tête était immergée, je ne voyais pas celle d'Alayna. « Alayna???? ALAYNA??? » criais-je alors, soudain affolé. Je voyais l'eau se remuer, elle était coincée. Je n'attendais pas une seconde de plus je plongeais, les yeux ouverts dans l'eau je cherchais où elle était coincée. Je repérais vite le problème de la plante à son pied, j'allais l'arracher et en remontant je l'attrapais par les hanches et l'aidait à remonter sur le bateau, je tapais sur son dos pour qu'elle reprenne sa respiration puis je la prenais dans mes bras, affolé. Je mettais correctement ses cheveux, je la laissais reprendre sa respiration alors que je voulais juste savoir si elle allait bien. J'attendais avant de lui demander « est-ce que ça va? » demandais-je alors au bout de mon souffle. Voyant qu'elle allait mieux, je tentais l'humour. « C'est pas Flash qui aurait fait ça. » dis-je avant de prendre ses lèvres dans un nouveau baiser, intense mais court, afin qu'elle puisse encore respirer, elle venait d'avoir réussi à le reprendre, quand même. Je souris légèrement, je n'avais quand même pas aimé sa remarque alors j'avais du mal à l'avaler. « Tu es trop belle, la mer voulait te garder pour elle comme sirène. » remarquais-je ensuite, la relevant face à moi. « On va peut-être rentrer, histoire qu'elle ne veuille plus te voler à moi. » dis-je en souriant.
« Je vais t'apprendre à conduire le bateau. » dis-je l'emmenant dans les commandes. Je prenais la barre, lui montrant comment faire puis je prenais sa main, mettant où les miennes se tenaient puis je me mettais derrière elle, mes mains sur les siennes, pour la guider. « Attention tu vires trop, voilà. » soufflais-je dans son oreille. Je ne voulais pas qu'avec l'accident, elle ait peur de l'eau, au contraire. Il fallait qu'elle ressente le fait qu'elle pouvait la contrôler. J'étais là, derrière elle, nous installions un silence. C'était un tout droit, il n'y avait pas grand chose à faire maintenant. Je sentais son odeur, ses cheveux contre moi, son cou si près de mes lèvres, j'y les déposais. Tendrement. Puis je la retournais. J'avais des images un peu trop osées dans mon esprit, il fallait que je les chasse. Nous en faisions trop d'un coup, je sentais qu'après coup je me sentirais mal à l'aise. Je la regardais, profondément. J'osais la regarder en entier, qu'elle le voit. « Je comprends la mer, tu es vraiment magnifique. » soufflais-je alors, je souriais. « On pourrait aller se faire une partie de tennis ou ce que tu voudras, il fait beau et chaud, autant profiter d'être dehors, qu'en dis-tu? » proposais-je en souriant tendrement, essayant d'oublier l'image malsaine qui venait de traverser mon esprit.
Je lui faisais part de mon envie d'être toujours à ses côtés, plus le temps passait et plus j'avais du mal à le laisser partir: Du moindre tant qu'on s'embrassait. Tant qu'on était aussi proches , plus que des amis. Puis avec ce rêve, je n'avais pas envie de le laisser me quitter. J'avais peur, peur qu'il rencontre une autre femme en faite. Maintenant ça me tétanisait, je serais incapable de le voir avec une autre femme. Je me réveillais avec comme première pensée son visage, ce qui me motivait à ouvrir les yeux et le voir devant moi dos à la mer. J'allais donc le rejoindre afin de retrouver cette connexion qui nous liée l'un à l'autre, le prenant dans mes bras, les passant autour de ses hanches. Je déposais un beau et doux baiser sur la joue; en guise de retrouvailles et d'une nouvelle journée à ses côtés. On se retrouvait très vite à l'eau, cela me faisait rire, il me proposait d'aller faire de la plongée, et j'avais envie de découvrir encore de nouvelles choses étant soif de découvertes, de voir les coins de la nature qui sont magnifiques. Je trouvais cette idée passionnante, et cela changeait des sorties habituelles alors c'était à ma convenance.
Sur la route on prit tout de même le temps de prendre un petit quelque chose afin de ne pas avoir le ventre vide. Je grignotais plutôt , je n'étais pas une très grande mangeuse le matin. Enfin sauf si cela a été préparer maison et avec amour, là ça pouvait m'ouvrir l'appétit au contraire. J'attendais qu'il me confirme que les réservations étaient bien faites et que les places ne manquaient pas. Il arriva avec le sourire aux lèvres, je savais alors que c'était dans la poche. Je lui rendais alors immédiatement son sourire, et j'allais le rejoindre, filant avec lui, enthousiaste, pressée, d'apprendre de nouvelles choses et vivre de jolies aventures avec lui. On devait s'équiper pour aller sur le bateau, alors je suivais les instructions de mon beau Enaël. Il m'expliquait ensuite comment faire pour la plongée, il y avait pas tellement de choses à retenir, néanmoins elles semblaient importantes, et je voulais être sérieuses pour notre sécurité à tout les deux. Nous descendions ensuite dans l'eau tout deux, et j'étais ébahis par tout ce que je voyais, je regardais tout avec des yeux d'enfants, je touchais une étoile de mer pour la première fois de ma vie, je caressais un dauphin, c'était fou, complètement et tout cela je le devais à lui. Il me demandait si tout cela me plaisait, si j'aimais avoir fais de la plongée, pour la première fois que j'essayais. Je lui répondis un peu sur l'amour reparlant d'une soirée où on avait regardé flash mais il n'avait pas l'air d'avoir apprécier mon humour cette fois ci. Il restait bien silencieux, trop silencieux à mon goût. Mais cela ne dura qu'un court moment, car je m'emparais de ces lèvres avec passion, je la doublais d'intensité, en passant ma main sur sa nuque, je l'embrassais comme on ne l'avait pas encore fais. Ses lèvres me rendait folle, je voulais être contre lui, je le désirais plus que tout, je sentais que mon cœur appréciait cela, il me le réclamait dès que je me trouvais près de lui comme à ce moment là.
Après cela je ne quittais plus ses lèvres, je le prolongeais allant dans l'eau avec lui, ayant imaginer ce moment une fois remontait sur le bateau, à présent je suivais mon cœur, il était mon seul guide. Et grâce à ses commandes je vivais un autre moment merveilleux à ses côtés. Nos peaux se touchèrent, se rencontrèrent dans l'eau pour la première fois, je sentais tout mon corps être enivré par cet homme dont je tombais follement amoureuse. Il savait dégagé des palpitations dans tout mon corps, le sentant frémir de toute part. Nous remontions ensuite, enfin plutôt lui retrouvait la surface, je me retrouvais seule, vers le fond de l'eau. J'essayais de ne pas paniquer mais c'était plus facile à dire qu'à faire, il fallait l'avouer. Je tentais de m'en délier toute seule, j'y parvenais sous aucun moyen, je commençais à avoir du mal à respirer, et à avoir la vision trouble. Ce qui se passait en suite je ne le voyais pas j'avais juste aperçu une silhouette qui ressemblait à la sculpture du corps d'Enaël, je l'avais surement admirer pour la reconnaitre, il était parfait, trop séduisant. Je sentais mon corps partir doucement.. Et quand j'ouvris les yeux de nouveau, j'étais saine et sauve sur le bateau. Il me tapait dans le dos, et je recrachais l'eau que j'avais inhalée. Je me retournais vers lui , essayant d'inspirer, expirer, pour rétablir pour rythme cardiaque. Il me prit contre lui, j'avais eu peur, vraiment, j'étais affolée, je me réfugiée dans ses bras pour me sentir en sécurité, les larmes aux yeux. Je ... je crois ... que ça va .. oui.... Tentais je de lui dire essayant de retrouver mon souffle. Je souris à sa réflexion , je trouvais qu'elle était bien cherchée. Flash.. où le héros de plein de jolies jeunes femmes, Alors que toi tu es seulement mien, que demander de mieux ? Lui retournais je en souriant légèrement ayant encore du mal à retrouver un équilibre. Il captura mes lèvres m'offrant un dernier baiser en cette matinée, ce qui me fis sourire, et je dis contre ses lèvres : Et ce n'est pas lui qui a le droit de m'embrasser de cette manière. Ajoutais je attirée irrésistiblement par lui. Ariel quitte la mer pour Eric. Lui répondis je pour répondre à sa remarque en lui adressant un sourire radieux. Il me relevait face à lui car je n'en avais pas encore la force, il me faisait récupérer. Si c'est ça, j'espère que tu te battrais pour moi. Lui confiais je comme souhait. Je lui souriais tendrement.
Je me relevais avec son aide, je parvenais à me mettre debout, et c'est ainsi qu'il me proposait d'apprendre à conduire le bateau, je le regardais en coin me demandant s'il était sérieux et apparemment c'était le cas, alors je me disais que cela pouvait être sympathique à faire. Je le suivais , il posa sa main sur la mienne , afin de m'aider à faire aller le bateau pour le diriger. Il savait faire beaucoup de choses cela m'impressionnait, il m'impressionnait, il était plein de ressources. Han mais c'est toi qui me dirige, je veux pas faire d'accident, au secours super héros. Lui répondis je pleine d'adrénaline, j'adorais ce moment. Je ressentais les éléments de l'eau nous conduire, en nous faisant flotter, on se déplaçait au rythme des vagues , c'était encore un instant magique avec lui. J'adorais ma vie depuis ce jour où on avait échangé notre première étreinte et je me disais qu'un jour ça allait surement s'arrêter alors que je vivais un rêve éveillé. Je nous laissais porter par les flots. La brise dans mes cheveux et son corps contre le mien, j'étais au paradis.
Non , je me trompais , le reste était très bien aussi, là c'était l'apothéose, sentir ses lèvres dans mon cou, je m'accrochais au guidon, sentant ce frisson de bien être parcourir chaque partielle de mon corps. Il me retournais ensuite afin que je lui faisais face. Il était là face à moi, beau comme un dieu. Je me mordillais légèrement la lèvre inférieure, sentant cette chaleur naître dans mon bas ventre. T'es trop craquant Enaël.. tellement... Lui répondis je ne bougeant pas, la respiration saccadée. Le contemplant . Je ne répondais pas à sa question suivante, mon cerveau était incapable pour le moment de la prendre en compte même s'il l'avait entendu. Je posa ma main droite sur sa joue gauche étant face à lui. Je capturais ses lèvres avec passion fougue. Je mis ma jambe droite à la hauteur de sa hanche gauche afin qu'il me porte, il me touchait la jambe, puis me souleva, me plaquant contre le guidon du bateau, mes fesses assises dessus. Il gardait ma jambe fermement dans sa main. Je l'embrassais plus amoureusement, passionnément. Je lui mordillais la lèvre inférieure à la fin de baiser poussée par l'envie qui me consumait, cette flamme ardente dans mon corps qu'il venait d'allumer. Je me sentais m'enflammer littéralement. J'en ai envie, tellement envie..Susurrais je sensuellement contre ses lèvres,dans un soupir de plaisir, caressant sa joue puis ses lèvres savoureuses, délectables, électrisantes. Je passais ma main sous son haut, touchant furtivement son torse. Mes mains tremblaient dessinant ses abdominaux. Je le tenais du regard, sentant mon corps s'embrasait davantage. C'était intense, attractif, foudroyant. Je l'embrassais violemment , je le désirais, je le voulais la maintenant, de suite. Après la fin de ce baiser, je le regardais perdue, reculant mon visage du sien, je le pris entre mes mains, baissant le regard, puis dis d'une voix basse mais passionnée: Je peux pas, je peux pas faire ça, je peux pas te faire ça ... Je me laissais descendre du guidon, ayant les larmes aux yeux, j'étais folle de lui, il me faisait tourner la tête, je voulais tellement aller plus loin que je m'en voulais de penser à cela. Ca me démangeais plus que tout, fallait que je le touche, que je l'embrasse. C'était plus fort que moi. Je courais , à perdre haleine. Je courais en direction de la première cabine qui venait à mon encontre. Je me sentais mal, j'avais le cœur déchiré. Je me rendais compte que je venais de tomber amoureuse de cet homme, que je l'aimais. Je pouvais pas lui faire cela, je le respectais trop, et surtout je l'aimais. Oh ça oui je l'aimais, c'était fort, c'était puissant, et ça me rendait dingue, tellement dingue, que je faisais n'importe quoi, je savais plus ce que je faisais. Je voulais être sienne, cela m'était impossible. Alors j'avais mal dans la poitrine comme si on me poignardait le cœur. Cette douleur, me faisait un tel mal, que j'avais l'impression que mon cœur lâchait. Je me laissais tomber contre la porte que je venais de refermer derrière moi. J'avais du mal à respirer. Je soufflais encore, je tentais de rétablir ma respiration; les pulsations de mon cœur s’enchaînaient à une allure déferlante. J'en pouvais plus, j'avais envie d'hurler de douleur, je me pliais en deux. Puis je mettais ma tête en arrière , chaque position me semblait inconfortable . Je restais là de longues minutes, et je ne voulais pas qu' Enaël s'inquiète plus longuement. Alors j'allais le rejoindre , une fois que j'arrivais à respirer d'une manière qui se rapprochait de mes pulsations au quotidien. Fallait que je prenne soin de mon cœur, ce n'était pas le moment de faiblir. Je fis finalement face à Enaël. Du basket ? Du mini golf ? parc d'attraction? Je ne sais pas quelque chose qui change les esprits et libère de l'énergie, ça peut être bien pour nous deux. Ah moins , que tu veuilles que je rentre, et je comprendrais également. Lui suggérais je essayant de paraître calme et j'attendais sa réponse, ça allait être dur, de lutter contre les émotions que j'éprouvais mais je le faisais pour lui, si je ne pouvais pas le voir, alors j'en mourais surement de chagrin, je serais prête à tout pour cet homme, j'en avais la conviction.
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Alayna & Enaël
Après ce petit accident de la mer, il fallait que je trouve un moyen qu'elle n'ait jamais peur. C'est comme un accident de voiture finalement, une fois fait, on a peur de reprendre le volant, il faut se faire face et se forcer à continuer à faire comme si rien ne s'était passé. C'était le même système ici, lorsque je l'emmenais contrôler le bateau. J'avais mes mains sur les siennes afin qu'elle n'ait pas peur de nous faire chavirer non plus, mais de sorte qu'elle comprenne qu'on a un peu le contrôle sur la mer, même si parfois elle nous fait faux bonds. J'avais mes mains ainsi posées sur les siennes, j'aimais ce contact encore une fois, qui m'envahissait de toute part. Je sentais l'odeur de ses magnifiques cheveux roux avec le vent, et je sentais mon corps tellement proche du sien que ça en devenait addictif. Être si près rendait la chose encore plus compliquée, je ne pouvais résister. Je posais donc mes lèvres sur son cou, qui m'avait fait de l'oeil un long moment. Le contact de mes lèvres sur sa peau se faisait naturellement, comme si elles avaient été faites pour se rencontrer ainsi. Sa peau était divine, douce, parfaite.
Dans l'élan, alors que je remarquais que de toute façon nous devions être en ligne droite, je la retournais vers moi. Je voulais la voir, la voir des cheveux aux orteils, la contempler. C'était un ange, voilà. Un ange tombé du ciel et ses yeux somptueux, ses cheveux incroyables, son corps de déesse grecque. Tout cela était fait pour m'attirer à elle, comme une drogue, c'était exactement ça. Une drogue qui me faisait oublier toutes les autres et pourtant, qui était là, dont j'avais besoin et dont je voulais me délecter. Une drogue infinie. Là tout de suite, je voulais la faire mienne, je voulais que le monde entier sache qu'une beauté pareille était mienne, que personne d'autre que moi pouvait poser une main sur elle, la regarder comme je le fais. Je m'emparais d'elle malgré moi, malgré tout ce que j'ai fais jusque là pour éviter ça. Je m'imprégnais d'Alayna, la sentant dans ma peau, dans les battements du muscle de ma poitrine, et même dans ce qu'elle me faisait ressentir sexuellement. J'avais envie de son corps, envie de la rendre heureuse, de toutes les façons imaginable.
Elle posa sa main sur ma joue et m'embrassa. Une nouvelle fois, ce baiser était sauvage, dur et pourtant pleins de tendresses. C'était ce qui faisait que j'aimais tant l'embrasser. Je n'avais jamais ressenti ça, ça ne m'avait jamais pris les tripes comme ça, jamais fait perdre la tête comme elle arrive si facilement à le faire. Elle lança sa jambe que j'attrapais contre ma hanche, continuant à l'embrasser comme un fou. Je la plaquais contre la barre et ce que j'avais imaginé devenait réalité malgré moi. Nous en avions envie tous les deux, le feu se consumait de plus en plus. Je ne pouvais plus m'arrêter, et pourtant il le fallait. Je ne pouvais pas faire ça. Elle souffla contre mes lèvres qu'elle avait envie de moi et ces mots résonnèrent partout en moi, repoussant encore plus mon recul. Tout devenait plus fou, le baiser était fougueux au possible, nos corps étaient au plus proches possible. Elle passa ses mains sous mon tee shirt et je la sentais trembler. Mes pensées de m'arrêter là revinrent alors, sentant une certaine faiblesse chez elle. Je ne devais pas lui faire mal, que ce soit physiquement que moralement. Je ne pouvais pas faire ça. Pourtant je m'estimais être le seul à pouvoir, je ne pouvais pas imaginer un autre homme la toucher, cette idée me rendait fou de rage. Je la voulais pour moi, mais je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas lui faire endurer un homme tel que moi. Mais, elle anticipa. Elle arrêta tout. Elle se recula, glissa de la barre en soufflant qu'elle ne pouvait pas faire ça. J'avais le souffle court, toutes mes pensées s'étaient entrechoquées, je ne savais plus où j'étais, j'avais dû mal à me rendre compte que c'était elle qui avait mis fin à ce moment agité.
Elle s'en alla en courant, je ne me retournais pas pour l'empêcher de partir ou quoique ce soit, je la laissais aller prendre l'air, parce que je ressentais exactement la même chose qu'elle. Je ne pouvais pas lui faire ça. Je regardais dans le vide, toutes mes émotions entremêlées avaient crées des larmes au bord de mes yeux, qui bien sûr ne couleraient pas. Je ne savais plus où j'étais, je revoyais des tas d'images. Je me prenais la tête dans les main, ne supportant plus d'être ainsi tiraillé. Je souffrais, je souffrais entre deux bords, je revoyais tout ça entre, d'un côté l'aimer comme un fou, la prendre dans mes bras, l'embrasser, la désirer, la faire rire, la rendre heureuse, dormir avec elle, et puis de l'autre je revoyais l'Enaël perturbé, je me revoyais en prison, fumant ma dose,faisant face à des voyous, je me revoyais tuer les deux hommes, et je ne pouvais pas imaginer Alayna au milieu de tout ça. J'étais toxique. J'étais comme l'envie de fumer, irrésistible mais toxique. Mais on pouvait faire face. Je ne pouvais pas la laisser prendre cette addiction. Comme je devais me défaire de l'Enaël mauvais, je devais l'en défaire, elle. Je fermais fort les yeux alors que j'entendais des pas qui revenaient vers moi. Je les analysais, les sentant normaux, elle marchait comme d'habitude, je l'imaginais sans me retourner, et bon dieu qu'elle est belle. Je me retournais vers elle, toujours les larmes aux yeux. Je déglutissais pendant qu'elle m'énonçait ce qu'elle voudrait faire. Elle voulait se changer les idées, elle pensait que ce serait bon pour tous les deux, ce qui n'était pas faux. Le seul truc dont j'étais certain et pourtant qui était idiot, c'est que nous ne devions pas le faire ensemble. J'avais l'intime conviction qu'il fallait qu'elle se détache de moi. Je la regardais alors, attristé mais pourtant très sincère, avec ma voix grave quand je me force à dire quelque chose que je ne veux pourtant pas. « Je pense qu'il vaudrait mieux qu'on aille chacun de notre côté pour aujourd'hui.. Tu as raison, on a besoin de se changer les idées tous les deux.. Mais c'est de l'autre dont on doit se changer les idées donc.. Je vais te raccompagner. » Je me retournais à cette phrase dont je ne voulais pas le sens. Parce que c'était dur de devoir l'éloigner, ça faisait mal, oui j'avais mal, moi Enaël Tate j'avais mal d'éloigner quelqu'un de moi. C'était horrible, ça faisait comme un trou béant dans ma poitrine et je criais de l'intérieur, ça brulait comme des enfers. Mais j'y arrivais, nous arrivions à bon port et sans un mot, je la raccompagnais chez elle.