(#)Sujet: Gabrielle Griffith • All the lost thoughts in my mind | Mer 2 Sep - 11:53
Gabrielle Griffith
I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this. In the mouth of madness, down in the darkness
Nom : Griffith Prénom : Gabrielle Âge : 22 ans Date de naissance : 17 aout 1993 Situation familiale : Célibataire Orientation sexuelle : Hétéro Particularités : Gabrielle souffre d'un trouble de l'attention avec hyperactivité, appelé plus communément TDAH et doit prendre un traitement pour en amoindrir les symptômes • Depuis son enfance elle est habituée à de réguliers passages à l’hôpital pour le suivi de sa maladie • Elle est très entourée par une équipe de médecins qui savent gérer les mauvaises périodes qu'elle peut parfois traverser • Elle peut paraître un peu parano sur les bords, conséquence d'une famille trop intrusive et d'un manque total de liberté durant toute son enfance et son adolescence • Elle possède une petite tache de naissance en forme d'étoile sur son bas ventre • Elle ne va jamais au cinéma car elle sait qu'elle ne peut pas tenir en place jusqu'à la fin de la scéance Habitudes : Elle adore commencer ses repas par le dessert ○ Étant une amoureuse du café tout en étant une vraie pile, elle ne s'autorise que le décaféiné qu'elle consomme à outrance ○ Pour tenter de se canaliser au maximum, elle commence chaque journée par un footing ○ Dès qu'elle sent en elle un trop plein qu'elle ne parvient plus à gérer, elle file aussitôt dans une salle de sport pour évacuer le trop plein sur un sacs de boxe ○ Chaque jour, elle s'impose un moment ou elle tente de ne rien faire, que ce soit en écoutant la musique ou en regardant le télévision Groupe : FIRE AT NIGHT Avatar : Tamsin Egerton
Anecdotes
Ma toute première sortie entre amis... J'avais jamais bu un seul verre d'alcool et ce soir là j'ai voulu faire les choses en grand. Restaurant, bar et boite de nuit pour finir. J'ai voulu faire comme tout le monde et dès que quelqu'un buvait un verre, j'en faisais autant. Quand est venu l'heure de rentrer, plus personne n'était en mesure de marcher sans tituber ou manquer de tomber. Comme d'habitude, j'en ai fait qu'à ma tête, et au lieu de me joindre au petit groupe qui s'entraidait pour parvenir à marcher correctement, j'ai décidé d'ouvrir la marche. J'étais totalement enivrée. Je chantais et tournais sur moi même sans regarder ou je mettais les pieds... Jusqu'à ce que je sente le sol se dérober sous moi... A ce moment là j'ai rien compris à ce qu'il m'arrivait. Ce n'est qu'en voyant mes amis arriver, tous morts de rire, que j'ai finalement compris que je venais de tomber dans un trou au beau milieu d'un chantier... La chute eut pour seule conséquence de blesser ma fierté...
La première nuit que j’ai passée dans mon appartement reste également un souvenir inoubliable… A l’époque je venais tout juste de partir de chez mes parents et je n’avais encore jamais vécue toute seule. J’étais à la fois heureuse et terrorisée car je ne savais absolument rien de se qui m’attendait. Avoir grandit en étant surprotéger ne m’avait pas du tout préparé au jour ou je deviendrais totalement indépendante… Cette première nuit m’a fait comprendre que j’allais devoir apprendre à gérer mon stress et mes émotions… En effet, je dormais paisiblement quand vers 1h du matin de drôles de bruits venant de dehors m’ont réveillée. Les bruits semblaient venir de juste à côté de ma fenêtre de chambre. Trop peureuse pour me lever allé voir, j’ai aussitôt pris mon téléphone. J’aurais pu appeler mon père ou un ami… Mais non, j’ai appelé la police en panique en hurlant que des gens venaient me cambrioler. Un quart d’heure plus tard, la police frappait à ma porte pour m’indiquer qu’il ne s’agissait pas d’un cambriolage mais de chats errants qui venaient faire les poubelles… Je suis passée pour une hystérique et une fois de plus, ma fierté en a pris un coup…
Au début, quand j’ai commencé à vivre seule, j’optais pour la simplicité en achetant des plats tout prêts et à faire réchauffer. J’ai fonctionné comme ça jusque au jour ou j’ai décidé d’organiser une soirée fille chez moi. Ce soir là j’avais décidé de tout préparer moi-même et j’étais trop fière de pouvoir dire à mes amies que tout ce qu’elle allait manger avait été préparé par mes petites mains. J’avais passé ma journée à tout préparer, suivant tant bien que mal les recettes à la lettre. Le soir, lorsque mes invitées sont arrivées, j’ai mis le plat principal au four et nous avons attaqué l’apéritif. Je n’ai pas vu le temps passer et c’est l’alarme a incendie qui m’a rappelé à l’ordre… Bilan de la soirée, les pompiers sont arrivés et l’immeuble entier a été évacué par mesure de sécurité… Il n’y a eu aucune conséquence si ce n’est une forte fumée noir et… je suis passée pour une pyromane aux yeux de mes voisins… Depuis ce jour là je me suis interdit toute forme de cuisine si ce n’est l’utilisation excessive de mon micro onde.
Caractère
Dire qui je suis n’a rien de facile. En réalité, je pense qu’au fil des mois j’en apprends toujours un peu plus sur moi-même. Être partie de chez mes parents me permets de me découvrir moi, non pas à travers eux en tant que leur enfant, mais par moi-même et en tant qu’adulte. Petit à petit je découvre la personne que je suis réellement, même si elle n’est pas celle que les autres peuvent voir de moi. Je suis parfaitement consciente que l’image que je renvoie ne colle pas toujours avec celle que je suis réellement, et ça peut souvent poser problème. Les gens jugent sans savoir et mon impulsivité mêlée à ma maladresse me joue souvent des tours.
Ce que beaucoup de gens ignorent de moi, c’est que je souffre, depuis mon enfance, d’un trouble de l’attention associé à de l’hyperactivité. Du coup, il devient parfois difficile de me suivre et de comprendre mes réactions. Je suis une vraie pile qui vit à 100 à l’heure. Je peux être en train de discuter avec un groupe et d’un seul coup partir au beau milieu de la conversation pour aller voir d’autres personnes. Généralement je suis toujours celle qui alimente la conversation et dès que je ne suis plus au centre de l’attention, je file comme un vrai coup de vent. Du coup, les gens peuvent voir en moi une personne nombriliste et mal poli, ce dont je suis parfaitement consciente. Je sais quelle image je renvoie… Celle d’une personne hautaine, qui parle sans le moindre filtre et qui dit tout haut ce que pensent tout bas les autres. Mais ce que ne comprennent pas les personnes qui ne me connaissent pas, c’est que tout ceci n’est qu’une conséquence de la maladie dont je souffre. Cette maladie m’a souvent joué de sales tours, provoquant des disputes et des histoires. Je sais que je suis agaçante mais je n’y peux rien… Je fais constamment des efforts pour me contrôler, mais je n’y parviens pas toujours… Cette maladie m’a, à de nombreuses reprises, plongée dans des moments de profonde solitude. En effet, même si j’ai appris à vivre avec, parfois devoir faire toujours en sorte de m’adapter devient moralement épuisant… Faire constamment attention à mon comportement et à ce que je dis est éreintant… Seuls mes amis les plus proches m’acceptent réellement tel que je suis, et avec eux je n’ai pas à faire semblant. Je sais que je suis impulsive, maladroite à souhait, que j’ai un débit de parole illimité et que je pardonne difficilement aux gens qui me blesse, mais je ne suis pas que ça.
A côté de tout ça, je pense être quelqu’un sur qui on peut compter. Je n’ai jamais tourné le dos à mes amis et ils savent qu’ils peuvent m’appeler à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, je répondrais présente. J’aurais peut être même à foncer tête baisser sans forcément penser aux risques que je prends. Peut être que mon impulsivité va de paire avec mon côté un peu trop téméraire… Mais je suis comme ça. Je ne pense aux répercussions qu’après coup et je réalise les risques que j’ai pris une fois que je ne peux plus revenir en arrière… Quoi qu’il en soit, la chose la plus précieuse à mes yeux est ma liberté. Depuis que je suis partie de chez mes parents je revis. Leur surprotection était devenue invivable pour moi. Elle me privait de tout ce que doit vivre une personne de mon âge. Autant dire que je suis passée à côté de pas mal de chose durant mon enfance et mon adolescence… Aujourd’hui je rattrape le temps perdu et j’ai à cœur ma totale indépendance. Je sais très bien que financièrement parlant mes parents pourraient subvenir à mes besoins sans que je dois jamais travailler de ma vie. Mais ce n’est pas à cette vie là que j’aspire. Je veux y arriver par moi-même et ce malgré une maladie qui ne facilite en rien mon quotidien et mes rapports avec les autres. Aujourd’hui je peux dire que je suis indépendante et que je n’ai besoin de personne. Je subviens à mes propres besoin et je travaille dure pour ça. Je m’investie dans mon travail et je veux qu’un jour, lorsque je regarderais en arrière, je sois fière de moi et de mon parcours.
Voilà qui je suis… Une jeune femme avec ses qualités et ses défauts… Ses faiblesses, ses failles, mais avec la volonté d’aller de l’avant… Oui, parfois je craque et ma maladie me rattrape. J’ai des hauts et des bas… Mais je ne suis pas que ça.
crackle bones
Derrière l'écran
Pseudo : Soso Prénom : Sophie Âge : 26 ans Pays : France Fréquence de connexion : 5/7 Inventé ou scénario : Scénario de Lucas Burton Comment as-tu connu le forum? : facebook Commentaires : Contente d'être parmi vous !!!
(#)Sujet: Re: Gabrielle Griffith • All the lost thoughts in my mind | Mer 2 Sep - 11:54
Histoire
Chapitre I : Chaque rencontre marque le début d’une histoire
Aout 1990 – DUBLIN
Andrew Griffith vient tout juste de fêter ses 25 ans. Derrière se jeune diplômé se cache un redoutable homme d’affaire qui sera bientôt à la tête de l’entreprise familiale. Avant de lui passer l’entière gestion de l’entreprise, son père lui a d’abord demandé de négocier un important contrat avec une startup Irlandaise. C’est pour cette raison qu’Andrew a temporairement quitté Miami pour venir à Dublin l’espace de quelques jours. Il sait que de ce séjour dépendra son avenir. Son père le test, pour voir s’il saura diriger son entreprise comme il se doit.
Un sourire de satisfaction orne son visage lorsqu’il quitte le siège de la fameuse startup. Rien n’est encore signé, mais il sait qu’il ne s’agit que d’une question d’heure avant que le PDG lui donne sa réponse. Il sera fixé ce soir, lors d’un dîner chez le Directeur Général, dîner auquel il a été convié. Désireux de mettre toutes les chances de son côté, il décide d’aller faire un tour en plein cœur de Dublin. Rien de mieux que de ne pas arriver les mains vides à ce genre de réception. Il a peut être déjà fait bonne figure lors de la réunion qui vient de s’achever, il veut continuer en montrant qu’il sait se montrer convaincant.
Sans attendre, il arpente les rues du centre ville à la recherche de ce qu’il désire offrir au PDG. Rien ne vaut une bonne bouteille de pur malt accompagné d’un bon cigare pour conclure un accord de plusieurs millions de dollars. Il finit pas entrer dans une boutique de haut standing où une ravissante jeune femme vient à sa rencontre. « Bonjour Monsieur, puis-je vous aider. » Andrew la regarde un instant. Son accent irlandais est tout à fait charmant. « Bonjour, je souhaiterais vous acheter une bouteille de votre meilleur whisky. » Elle lui adresse un sourire poli avant de lui indiquer de la suivre. Il ne dit rien et se contente de la suivre à travers le magasin. Il n’a d’yeux que pour elle et la regarde se mouvoir à travers les étalages. Sa magnifique crinière blonde tombe en cascade jusqu’au creux de ses reins, guidant son regard jusqu’à la courbe de ses hanches. Il se perd dans la contemplation de cette charmante inconnue et se force à reprendre contenance. Il est en Irlande pour conclure un contrat, pas pour draguer, aussi jolie que soit son interlocutrice. «Êtes vous certains que c’est bien une bouteille de whisky que vous cherchez ? » Andrew sourit. Il a été pris en flagrant délit. « Les vendeuses de cette boutique sont tout aussi charmantes que vous ? » Il fait mine de regarder autour de lui. « Laissez-moi deviner… C’est votre astuce pour que les clients dépensent sans compter, je me trompe ? » La belle inconnue rigole. « Vous prenez le risque que le client préfère repartir en votre compagnie, et non avec celle d’une bonne bouteille… » Andrew se raisonne. Il ne doit pas oublier la raison de sa venue…
Il sort de la boutique une heure plus tard, deux petits paquets en mains. Il a trouvé ce qu’il voulait, mais étrangement, il ne parvient pas à s’ôter de la tête l’image de la charmante inconnue… Il regarde sa montre et décide de retourner à son hôtel pour se changer. Il en ressort deux heures plus tard, prêt pour son dîner d’affaire. Un taxi le conduit à l’adresse indiqué. Une magnifique et immense demeure d’époque. Un homme lui ouvre la porte et lui indique de rentrer. Le Directeur Général arrive aussitôt pour lui faire signe de se joindre à la réunion qui va commencer. Comme prévu, il en ressort une heure plus tard avec la satisfaction d’être parvenu à un accord. Le contrat est signé, sa mission est accomplie. « Allons boire un verre de ce délicieux whisky que vous nous avez apporté. » Propose le Directeur Général d’une voix enjouée. Le sourire aux lèvres, Andrew le suit jusqu’à une salle de réception ou plusieurs personnes sont déjà présentes. Son regard croise celui d’une jeune femme dont le visage ne lui est pas inconnu. Elle le regarde en souriant. La vendeuse de la boutique… « Je vois que vous connaissez déjà ma fille. » Constate le Directeur Général en lui tentant un verre. Andrew ne le sait pas encore, mais aujourd’hui il vient de rencontrer celle qui dans quelques mois deviendra sa femme…
Chapitre II : Les obstacles sont faits pour être surmontés
17 Aout 1993 – Hôpital de MIAMI
Andrew Griffith tourne en rond devant la salle d’accouchement. De l’autre côté du mur, sa femme s’apprête à mettre au monde leur premier enfant. Il sait que ce n’est qu’une question de temps avant que sa vie toute entière ne change à tout jamais. Il est prêt à devenir le père de cet enfant qui va naître. Anxieux comme jamais, il s’arrête un instant, prend son souffle et pousse la porte de la salle d’accouchement. A l’intérieur, sa femme est entourée par plusieurs sages femmes. « Vous arrivez à temps, votre femme est prête à pousser. » Andrew se dirige auprès de son épouse qui lutte contre les contractions. Il lui prend la main, prêt à la soutenir et à l’encourager. « Vous pouvez pousser Madame. » La sage femme fait signe à la future maman qui se lance pour mettre au monde cet enfant tant désirée.
Quarante cinq minutes plus tard, Gabrielle venait au monde, faisant de ses parents, les plus heureux du monde.
15 Septembre 1999 – Service pédiatrique de l’hôpital de MIAMI
Gabrielle est trop occupée à jouer avec les jeux mis à sa disposition pour se rendre compte que sa mère est en larmes. Le médecin lui tend un mouchoir et lui laisse le temps de reprendre contenance. Il sait que ce qu’il vient de lui dire n’est pas facile à entendre pour un parent, mais il doit continuer et terminer ce qu’il a à dire à ce couple démuni face à leur situation. « Je sais que la maladie dont souffre votre enfant peut faire peur, mais il y a des traitements, qui ont fait leurs preuves, et qui pourront l’aider. » Il regarde la petite fille qui a déjà changé de jeu. « Maintenant qu’on sait qu’il s’agit de trouble de l’attention associé à de l’hyperactivité, on va pouvoir agir dans son bien. Je sais que ça va nécessiter un suivi particulier, mais croyez moi, ce traitement lui permettra d’avoir une scolarité à peu prés normale. » Le « à peu prêt normal » ne fait qu’intensifie les sanglots de la mère de Gabrielle. Andrew sert sa main dans la sienne. Lui aussi est secoué par la nouvelle, même s’il se doutait que quelque chose clochait. Il avait remarqué que sa fille n’était pas comme les autres enfants. Son entrée à l’école avait été difficile. La maternelle avait été une période compliquée, et à présent qu’elle venait de faire son entré en école primaire, il devenait certain que quelque chose n’allait pas. Il ne savait pas quoi exactement, même s’il avait déjà pensé à de l’hyperactivité, mais il se doutait. « La mise en place du traitement va nécessiter des visites régulières afin qu’on trouve le dosage adapté à votre enfant. Elle devra être suivie une fois par semaine dans un premier temps, et les visites s’espaceront au fil du temps. Il faudra que vous soyez très attentif à son comportement et que vous notiez tous ce qui pourrait vous sembler inhabituelle. Le traitement peut avoir des effets secondaires et nous devons être vigilants » Le médecin s’arrête un instant avant de reprendre. «J’ai conscience que ce n’est pas facile à entendre, mais vous n’êtes pas seuls. Une équipe médicale va vous entourer pour vous guider à chaque étape. »
C’est à l’âge de 6 ans que le diagnostique fut posé. Gabrielle souffrait de TDAH. Un trouble qui ferait d’elle une enfant pas comme les autres, avec des parents devant redoubler de vigilance.
Chapitre III : La réalité est une prison, votre esprit en est la clé
20 Novembre 2003 – Demeure des Griffith à MIAMI
Allongée sur son lit, Gabrielle pleure toutes les larmes de son corps. Uns fois de plus, ses parents lui ont refusé le droit d’aller dormir chez une camarade de classe. Ce n’est pas la première fois qu’une telle situation se produit, et à chaque fois, ses parents refusent catégoriquement, prétextant tout un tas d’excuses contre lesquelles Gabrielle sait qu’elle n’a aucune chance. Elle sait qu’elle est différente des autres enfants mais elle ne comprend pas pourquoi ses parents l’empêchent de faire comme les autres. Elle voit ses camarades de classe aller dormir les unes chez les autres, et elle, elle ne peut pas. Elle en a marre de se sentir perpétuellement mise à l’écart. Elle déteste être différente… Elle déteste ces médicaments qu’elle est obligée de prendre et qui parfois la rende malade… Elle déteste devoir aller régulière à l’hôpital pour passer tout un tas d’examen… Elle déteste que ses parents la prive de tout… Elle déteste tout simplement de ne pas être libre…
La porte de sa chambre s’ouvre doucement, et son père entre en silence. Il s’approche et vient s’asseoir sur le lit avant de prendre Gabrielle dans ses bras pour la consoler. Il sait qu’elle a du chagrin, mais il ne peut se résoudre à lui accorder ce qu’elle désire tant. Il aimerait pouvoir lui offrir une enfance normale, mais elle est bien trop fragile et il a trop peur que les choses se passent mal si elle venait à passer la nuit chez une camarade. Si elle oubliait de prendre son traitement… Si elle se blessait… Si elle se comportait mal… Comment réagiraient les parents de ses camarades ? Seraient-ils en mesure de comprendre que Gabrielle est différente ? Seraient-ils capable de gérer la situation ? Andrew l’ignore et ne veut pas prendre ce risque. Il a peur du regard des autres et ne veut pas que sa fille unique en souffre. Plus il la garde dans son cocon, plus il a la situation sous contrôle. Il fait son rôle de père en protégeant sa fille de tout, même du bonheur d’être une enfant normal. Avec sa femme ils désirent tellement bien faire, qu’ils ne se rendent pas compte qu’au contraire, ils en font trop et privent leur enfant des plaisirs de son âge….
8 Juillet 2009 – Demeure des Griffith à MIAMI
« J’en ai marre ! Je vous déteste ! » Gabrielle claque la porte de sa chambre. Elle est en colère. Encore une fois, ses parents ont refusé qu’elle sorte ce soir avec ses amis. La jeune adolescente est à bout de nerfs. Elle balance son téléphone portable contre le mur, le faisant voler en éclat. Elle arrache les posters collés aux murs et les déchires en milles morceaux. Elle est pleine de rage et ne parvient pas à gérer ce trop plein d’émotions. « Je vous déteste ! » Elle souffre de cette situation qui la pèse au quotidien. Oui elle est malade, mais pourquoi la priver de tout ? Pourquoi la protéger de tout ? Gabrielle ne réussit plus à supporter la cage dorée dans laquelle ses parents la retiennent. Elle veut vivre ce que tous les adolescents de son âge sont en droit de vivre… Finalement sa colère s’amoindrie pour laisser place à une profonde lassitude… Elle est épuisée… A bout de souffle, elle se laisse tomber sur la chaise de son bureau. L’écran de son magnifique Mac est cassé. Elle s’en moque, ses parents se feront une joie de lui en acheter un nouveau encore plu cher… Elle regarde son reflet dans le miroir et voit que son maquillage a coulé. Elle ne ressemble plus à rien mais elle s’en moque… Son regard quitte son reflet pour se poser sur une ribambelle de petites boites qui contiennent tout un tas de médicaments. Elle les fixe avec dégouts, se détestant d’être différente. Ses parents ne le savent pas mais elle a arrêté de les prendre depuis quelques jours. Elle veut leur montrer qu’elle peut vivre sans et tout à fait normalement…
Finalement, elle attrape plusieurs boites qu’elle vide dans sa main avant de tout avaler. Elle ne réfléchit pas à ce qu’elle fait, elle veut juste ne plus être malheureuse et arrêter de se sentir aussi mal…
Ce soir là, les parents de Gabrielle l’ont retrouvée inanimée sur le sol de sa chambre. Ils ont aussitôt appelé une ambulance. Les médecins leur ont dit qu’il en avait fallut de peu pour qu’il ne soit trop tard…
Chapitre IV : Lorsqu’une porte se ferme, une autre s’ouvre
17 Aout 2011 – MIAMI
Aujourd’hui Gabrielle a officiellement 18 ans. Au lieu de fêter son anniversaire en famille, elle a décidé de s’offrir le plus beau des cadeaux. Un qui à ses yeux n’a pas de pris… Sa liberté. Valises en main, elle dit au revoir à ses parents une dernière fois avant de monter dans le taxi qui va la conduire à sa nouvelle vie. Ses parents ne sont pas en accord avec son choix de partir, choix qui a été le sujet de nombreux débats au cours de ces derniers mois, mais sa décision est prise. Elle a déjà trouvé un poste dans un bar qui a accepté de l’embaucher en tant que serveuse et ce malgré son inexpérience. Une aubaine pour elle qui a également déniché un adorable petit appartement. Certes, ce ne sera pas le grand luxe, mais elle s’est fait la promesse d’y arriver seule, sans l’aide de personne. Gabrielle sait parfaitement qu’elle pourrait tout obtenir d’un claquement de doigt, mais elle s’y refuse. Elle veut s’en sortir par elle-même. Toute sa vie elle a été couvée. Ses parents l’ont empêchée de vivre son enfance et son adolescence de façon normale. Aujourd’hui elle désire rattraper le temps perdu. La porte du taxi se ferme et le véhicule s’en va, l’éloignant de son ancienne vie. Prochaine arrêt… Son avenir…
crackle bones
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(#)Sujet: Re: Gabrielle Griffith • All the lost thoughts in my mind | Mer 2 Sep - 12:06
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta présentation
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(#)Sujet: Re: Gabrielle Griffith • All the lost thoughts in my mind | Mer 2 Sep - 12:25
Encore une fois bienvenue ma belle Courage pour ta fiche et n'hésite pas si tu as des questions Et je suis encore une fois contente que tu ais pris le scénario de Lucas
(#)Sujet: Re: Gabrielle Griffith • All the lost thoughts in my mind | Mer 2 Sep - 12:36
Bienvenue chez toi ! Bon courage pour ta fiche ! Super avatar !
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(#)Sujet: Re: Gabrielle Griffith • All the lost thoughts in my mind | Mer 2 Sep - 13:45
Bienvenue chez nous Bon courage pour ta fiche!
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(#)Sujet: Re: Gabrielle Griffith • All the lost thoughts in my mind | Mer 2 Sep - 14:20
OMGGGGGGGGGGGGGGGGGGG, bienvenue à toi bon courage pour ta petite fiche, n'hésite pas à venir vers nous, enfin surtout moi... pour le moindre renseignement, j'me ferais un plaisir.
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(#)Sujet: Re: Gabrielle Griffith • All the lost thoughts in my mind | Mer 2 Sep - 15:14
Merci à tous et à toutes pour ce super accueil :)
Hayden, j'hésiterai certainement pas à te solliciter
Kathelyn Parks
G-star
- messages : 5154 - feat. & crédit : Lindsey Morgan - anniversaire : 01/01/1991 - activité : Seconde de cuisine dans une brasserie - double compte : Lily-Anne & Deagan & Athénaïs
(#)Sujet: Re: Gabrielle Griffith • All the lost thoughts in my mind | Mer 2 Sep - 16:10
Ton vava est superbe
Bienvenue à toi :girafe:
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(#)Sujet: Re: Gabrielle Griffith • All the lost thoughts in my mind | Mer 2 Sep - 17:19
Merci beaucoup Lily
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(#)Sujet: Re: Gabrielle Griffith • All the lost thoughts in my mind |
Gabrielle Griffith • All the lost thoughts in my mind