∞ que la douceur de l'amitié soit faite de rires et de plaisirs partagés.

g e a n n e . m c c a l l i s t e r . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

Je n’essayais pas de lui faire la morale, je ne pouvais pas me permettre de la faire mais ce que j’essayais de lui faire comprendre, c’est que ça ne rime à rien de se livrer une guerre sans merci alors qu’ils partagent le même sang et qu’il n’y a rien eu d’aussi grave qu’elle le prétend. D’accord, Kenneth s’est mal conduit mais c’est pardonnable, elle peut lui accorder son pardon et il peut également faire des efforts. Kenneth n’est pas un monstre, il est borné mais c’est loin d’être un homme sans cœur. A l’instar de Geane qui a également beaucoup d’amour à offrir malgré sa personnalité froide. Elle se donne un genre mais je suis bien placée pour savoir que ni l’un ni l’autre ne sont horribles. Et puis ils s’aiment… ils ne veulent pas se l’admettre mais ils s’aiment bien plus qu’ils ne le pensent. «  Arrête Madison, arrête de croire que j’ai rien fais ! J’ai essayé de lui parler, il s’en fou. Il ne s’est jamais préoccupé de moi, et ce depuis ma naissance. Je ne suis rien. Arrête de croire que ça m’a prit du jour au lendemain et que je suis fautive dans l’histoire. Moi j’ai rien fais ok, j’ai juste voulu le retrouver pour comprendre sa fugue. Il est partit, comme il partira certainement prochainement. »  C’était évident, elle ne s’emporteraient pas autant sinon. Elle aime son frère et c’est bien pour ça qu’elle est si en colère. «  Je suis vraiment contente pour toi qu’il te rende heureuse, et j’espère pour toi que ça dura mais, mais quant à moi, il m’a bien trop fait pleurer pour que la simple évocation de son prénom ne me provoque pas un dégoût et une colère sévère. » Conclu la jeune femme. J’avais soupiré légèrement avant  d’essayer de parler calmement pour lui faire comprendre certaines choses. «  Je ne cherche pas à te faire la morale Geane. Je veux juste ton bonheur et tu ne seras jamais heureuse tant que tu entretiendras ce genre de rapport avec ton frère. Tu es déjà marié à un homme stupide que tu n’aimes pas alors ne t’enterre pas dans cette vie. Tu as besoin de ton frère et ton frère à besoin de toi. » Lui dis-je alors dans un premier temps en marquant une petite pause pour qu’elle puisse y réfléchir quelques secondes. Puis je repris : « Ses départs m’ont aussi fait souffrir et tu le sais bien. Seulement, les choses sont toujours compliqués et tu connais ton frère, il ne dit rien, il ne s’exprime pas tant que ça et il garde tout pour lui. Par contre, je sais qu’il est partit pour une raison et je me donne le temps de découvrir la raison de son départ. Je veux qu’il le dise de lui-même. »  Je m’apprêtais à lui dire certaines de mes hypothèse et j’espérai bien qu’elle y porte de l’intérêt. « Il y a de grande chance pour que ton frère ait quitté Miami la première fois à cause de moi. Ou par rapport à moi, comme tu voudras. Je pense qu’il se sent coupable de ce que Sebastian m’a fait. Ton frère, il joue le dur à cuire mais c’est l’homme le plus sensible que je connaisse. Et ce ne sont pas mes sentiments pour lui qui parlent à ma place mais bien parce que j’ai appris à le connaître en profondeur. Et je peux t’assurer que ton frère se soucie bien plus des autres qu’il ne le dit. Il t’aime Geane, tu es certainement la femme la plus importante pour lui, tu es sa petite sœur… » Lui dis-je alors en la regardant, convaincue qu’elle pouvait comprendre ce que j’étais entrain de lui dire. « C’est juste qu’il n’a pas su gérer ce qu’il ressentait et la vie réel. Il a préféré fuir une nouvelle fois parce que la situation l’échappait. Mais soit en sûre, son but n’a jamais été de te blesser ma belle. Au contraire et toute sa vendetta contre Sebastian le prouve. » Il y a un sérieux problème d’ordre affectif dans cette famille et j’espère bien pouvoir les aider à le surmonter. « Il a été jusqu’à s’introduire par effraction chez Sebastian pour sauver la dignité de sa sœur en récupérant cette sextape. Je peux te raconter en détails comme ça cela s’est passé, j’y étais. D’ailleurs son père est aussi pervers que lui mais passons. Il a lutté contre McKay parce qu’il estimait que tu méritais mieux alors oui Geane, ton frère n’est pas le grand frère parfait que tu aurais aimé avoir mais il est ce qu’il est, avec ses qualités et ses défauts. Il a parfois des réactions incompréhensible tout comme toi d’ailleurs mais il t’aime et c’est la chose que tu dois retenir aujourd’hui. S'il te plait, pardonne lui. » Terminais-je en la fixant. Mon débit de parole avait été assez conséquent. C’est pourquoi, je me permis de prendre un verre d’eau bien mérité.

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J’essayais de faire comprendre à Geane que sa relation avec son frère peut toujours s’arranger mais elle n’avait pas envie de l’entendre. «  Je n’ai besoin de personne pour être heureuse Madison. »  Déclara cette dernière sur un ton certain. Je ne comprenais pas pourquoi elle se donnait autant d’énergie pour haïr son frère. Et finalement, au bout d’un moment, je n’ai plus envie de parler parce que peu importe ce que je vais dire, ça passera dans une oreille pour ressortir par l’autre.   «  Et tu as totalement raison, c’est ça. Il m’a affirmé qu’il s’en voulait que tu ai subi tout ça à sa place. Il m’a dit également qu’il ne voulait plus avoir à faire à toi car il se sentait trop mal quand il te voyait et encore plus quand il voyait ta main. C’est la seule chose qu’il m’a confié en 22 ans d’existence alors je suppose qu’il doit vraiment tenir à toi.» Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi profond et réel. Il y a une différence entre faire des suppositions dans sa tête et les entendre de manière amplifier. «  Et tu ne pouvais pas me le dire avant Geane ? » Lui demandais-je de manière stupéfaite. C’est vrai quoi, elle aurait pu me dire ça bien plutôt, peut-être que j’aurai pu régler certaines choses entre lui et moi.
J’essayais de relativiser et de finir ce que j’avais commencé. Après tout, elle devait entendre ce que je savais vis-à-vis de leur relation à tous les deux. « Ok, arrête de jouer la médiatrice là. S’il a quelque chose à me dire un jour, et s’il le pense vraiment, il saura où me trouver. Parce que à ce que je sache, il n’a jamais cherché à se faire pardonner. Tu sais, ça va dans les deux sens, je suis plus la petite sœur gentille qui lui colle au cul pour avoir un minimum d’attention, c’est finit ça. Je ne suis plus aussi naïve et je pardonne plus aussi facilement. S’il tenait ne serait-ce qu’un peu à moi, il serait déjà venu me voir pour s’excuser, or ce n’est pas le cas. Donc le sujet est clos Madison. Je ne veux plus parler de lui. Parce que là, la seule chose que tu réussis à faire, c’est à m’énerver et je ne tiens pas à casser toute la vaisselle d'Hayden. Terminal la jeune femme. Comme elle, je m’étais mise à rire nerveusement. Les McCallisters sont vraiment difficile à gérer mais ce n’est pas une tâche impossible pour moi. « Ecoutes Geane, je te dis les choses que je dois te dire. Si tu ne veux pas les entendre, ce n’est pas mon problème. Je te les dirai quand même. C’est ça une meilleure amie, ça te dit les choses que tu ne veux pas entendre parce que je n’ai pas peur de ta réaction. Je n’irai jamais par quatre chemins. Alors oui, t’es peut-être énervée et c’est tant pis, tu te calmeras plus tard t’inquiète pas. Mais en attendant, vous faites n’importe quoi. Je te le répète, vous avez la chance de pouvoir être là l’un pour l’autre donc au bout d’un moment. Retirez-vous les doigts du cul. »  Lui dis-je simplement avant de soupirer.   « Merci. » Ajoutais-je par rapport au tiramisu que je m’étais mise à manger sans perdre de temps. Les desserts, c’est tellement bon. Je n’ai pas mangé de chose aussi sucrée depuis bien longtemps. La pauvreté, ce n’est pas si facile. « Je ne te dis pas tout ça pour t’énerver mais il faut redescendre de son nuage au bout d’un moment et remettre sa vie en ordre. Vous avez une fierté mal placé tous les deux alors il ne viendra pas s’excuser et tu ne le feras pas non plus. Mais vas le voir et dit lui que tu attends des excuses, affirmes toi et régler vos problèmes. Ce n’est pas en boudant dans son coin et en ignorant les choses que ça va se régler. Ça, c’est reculer pour mieux sauter. »

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Je n’en revenais pas de ce que je venais d’apprendre parce que même si j’avais des doutes ou une idée là-dessus, rien n’était officiel ou confirmé. Et quelque part, par moment, je ne pouvais pas m’empêcher de me dire que je me fessais  peut-être des idées puisqu’il m’aurait semblé logique qu’il m’en parle. Kenneth est un homme avec du caractère et pourtant, il a gardé ça pour lui. Je ne suis pas non plus étonné puisqu’il n’est pas du genre à confier ses sentiments. «  Il m’a avoué ça quand je ne pouvais pas te blairer, pi même c’est la seule confidence qu’il m’a fait, je voulais le garder pour moi mais vue que tu avais des soupçons, c’était plus un secret. »   Répondit elle alors naturellement. Je m’étais mise à retenir ma respiration sur le coup, je voulais soupirer mais ce n’était juste pas sorti. «  Si tu me l’avais dit plutôt Geane, ça aurait pu tout changer. »  Lui dis-je alors pour clôturer le sujet. Il ne serait pas en couple avec cette stupide Bailey qui s’accroche aux arbres en plein milieu d’une stupide forêt.
Geane souhaita ensuite éviter le sujet Kenneth sauf que je ne l’avais pas écouté, je lui avais dit ce que je pense sans la ménager. «  Economise ta salive, tu perds ton temps là.  » Mon regard se posa sur elle mais aucun mot ne sorti. Je n’avais pas envie de parler plus, j’étais assez agacée par cette obstination à fuir ce sujet.
Je m’étais donc concentrée sur mon tiramisu en la regardant jouer avec sa bague de fiancialle. Ce mariage est une grosse erreur mais je n’allais pas lui dire maintenant. Je ne voulais pas quitter son appartement sur de mauvais termes. Geane est ma meilleure amie, elle est devenue une sœur pour moi au files du temps même si je ne pouvais pas la voir au début. Je me souviens encore de son comportement stupide lorsqu’elle était en compagnie de ma cousine.
Après ce petit moment de silence, je m’étais levée pour débarrasser la table. «  Je vais devoir y aller, j’ai encore beaucoup de révision. » Lui souriais-je gentiment en débarassant avant de quitter sonj domicile à la suite d’un gros bisous et d’une accolade.

r p . c l ô t u r é .