(#)Sujet: Cat & Gabrielle • Je ne cherche pas les emmerdes. Ce sont les emmerdes qui me trouvent. | Dim 13 Sep - 13:08
Je ne cherche pas les emmerdes. Ce sont les emmerdes qui me trouvent
ft. Cat & Gabrielle
Je crois que je ne m’étais pas autant éclatée depuis très longtemps. J’ai perdu toute notion du temps et je me moque totalement de savoir l’heure qu’il est. Je me contente de danser au milieu de la foule qui a envahie la piste de danse. Je ne sais même pas où se trouve le reste du groupe avec lequel je suis venue, et c’est le dernier de mes problèmes. Je danse avec des gens que je ne connais pas. Je m’amuse et c’est tout ce qui compte en cet instant. J’ai travaillé toute la journée, et pourtant je ne sens pas la moindre fatigue m’envahir. Surement grâce à l’alcool qui cool dans mes veines… Et peut être aussi parce que ce matin je suis partie sans prendre mon traitement… Rien de volontaire, un oubli de ma part… Mais pour une fois, les effets de cet oubli ne jouent pas contre moi, bien au contraire. Je me sens vivante, pleine d’énergie et je n’ai pas envie que cette nuit se termine. Malheureusement, le temps me rattrape et le DJ annonce la fermeture de la boite de nuit. Je m’arrête de danser et soupir. J’ai envie de continuer… Je sens une main attraper mon bras et m’aperçois que c’est un ami du groupe avec lequel je suis venue qui me fait signe de le suivre.
ANDREW : « Viens, ça ferme, on part continuer la fête ailleurs »
Il ne m’en faut pas plus. Je quitte la piste de danse et récupère mes affaires avant de quitter la boite de nuit avec le groupe. Dehors c’est la cohue, comme à chaque sortie de boite. Les gens se croisent et se bousculent. Certains rentrent chez eux pendant que d’autres décident de continuer la fête ailleurs. Je me laisse porter et suis les personnes avec lesquelles je suis venue. Je sais déjà où on va. On fréquente régulièrement les mêmes endroits au point de faire partie de la clientèle habituel des lieux où nous avons l’habitude d’aller. Je n’ai qu’une hâte, retourner sur la piste de danse mais des cris accompagnés de sanglots me sortent de ma torpeur. Je regarde autour de moi et voit un homme ivre hurler sur une femme en pleures. Ils sont entourés par un petit groupe mais personne ne bouge. Je m’arrête, faisant râler les gens derrières moi, mais je m’en contre fou totalement. La scène à laquelle j’assiste me laisse sans voix. L’homme ivre bouscule la femme en pleures et ça suffit à me mettre en colère. Je sais que je ne devrais pas m’en mêler, mais voir les gens regarder sans réagir ne fait qu’amplifier ma colère. N’écoutant pas la raison, je fonce et viens m’interposer entre l’homme et la femme.
GABRIELLE : « Tu veux pas essayer de m’en coller une pour voir ?! Je vois qu’apparemment t’aimes frapper les femmes ! »
Je sais que ce n’est pas raisonnable mais la colère parle pour moi. L’homme me regarde en colère lui aussi et désorienté de voir une parfaite inconnue s’interposer.
L’HOMME : « Quoi ? T’as un problème ? »
GABRIELLE : « Mon problème c’est toi ! On t’a jamais appris qu’on frappait jamais une femme ?! Et vous là ! Vous regardez sans même intervenir ?! Super les amis ! »
Je regarde la bande d’amis du couple qui nous entoure sans même oser réagir. Apparemment ce genre de scène doit être une habitude.
(#)Sujet: Re: Cat & Gabrielle • Je ne cherche pas les emmerdes. Ce sont les emmerdes qui me trouvent. | Lun 14 Sep - 19:23
le silence me fait mal à la tête
« ...dix-huit, dix-neuf, vingt ! » Je lève les bras au ciel et en riant après avoir reposé le dernier verre de shot vide. T'inquiète que pour l'instant ça me faire rire mais ça va vite tourner là-haut. J'adresse un sourire vainqueur à mes compagnons de soirées. Prunille est probablement en train de draguer quelque part, Lucas s'est déjà perdu entre deux canapés, Hadès fixe tout le monde par dessus son verre sans que je comprenne vraiment pourquoi. Le reste du groupe a le mérite d'applaudir mon bel exploit en levant leurs verres. Pour fêter ça, je me penche sur le bar et offre mon décolleté et mon plus beau sourire au barman. Je sais pas trop si c'est mes yeux ou mes seins qu'il regarde le plus mais en tout cas ça a l'air de le persuader de nous offrir le prochain mètre de shots. Youhouh ! J'avale le mien d'une traite en rejetant la tête en arrière. Ca fait quinze jours que je ne suis pas sortie et ça commençait à faire beaucoup trop. Au moment où la musique change, une connaissance me prend par le bras en hurlant « C'est ma chansooooon ! » Je la laisse m’entraîner vers la piste en lui lançant un regard étonné. « Ah c'est toi qui chante ? » Elle éclate de rire et me tape amicalement l'épaule. Bah. Elle est conne ou quoi ? Quel est intérêt de hurler que c'est sa chanson si c'est même pas elle qui chante ? Je hausse les épaules et laisse donc sa chanson emprunter le rythme à mon corps. Je suis déchaînée, en pleine forme et je n'ai absolument aucune envie de rentrer chez moi avant que le soleil ne soit haut dans le ciel. Suffisamment haut et fort pour que ma gueule de bois me transperce de la tête au pied et m'envoie me rouler en boule sous ma douche avec un saladier de café. Les heures défilent, la musique me défonce les oreilles, régule les battements de mon cœur, l'alcool dilue mon sang. Et je suis sûrement à, au moins, trente grammes quand je me sens poussée vers les vestiaires. Mais-euh. Le groupe avec lequel je suis arrivée est disloqué depuis nombres d'heures déjà mais on est quelques uns à quitter la boîte ensemble. Il fait frais dehors mais l'alcool me réchauffe considérablement et mes pieds me font même pas mal ! Yeah ! Miraculeusement je ne trébuche pas sur mes talons hauts et j'ai même l'air de marcher droit. L'air frais me fait du bien même si je n'ai aucune envie de m'arrêter là. On déambule dans les rues quand des cris m'interpellent. Encore une bagarre de rue ? « Quoi ? T’as un problème ? » Je plisse le nez en passant à côté de l'homme autour duquel s'est attroupé nombreux fêtards avides de sang frais. « Mon problème c’est toi ! On t’a jamais appris qu’on frappait jamais une femme ?! Et vous là ! Vous regardez sans même intervenir ?! Super les amis ! » Wow wow wow ! Je connais cette voix. Je me dégage du bras d'Hadès qui me tenait par les épaules et m'incruste dans le groupe. Je fronce les sourcils en voyant Gabrielle, remontée comme une pendule, faire face à une armoire à glace complètement bourrée et visiblement prête à lui en foutre une. Mon sang ne fait qu'un tour et je fonce me mettre devant Gabrielle. « Eh, j't'avise, tu lèves la main sur elle et j'te bouffe mon gars. Et avec tout ce que j'ai bu, t'imagines pas combien j'ai la dalle. » Je jette un œil à la blonde en faisant la moue. « Genre, Gab', t'es sur que c'était le truc à faire à c't'heure-ci de la nuit ? » Je soupire mais l'alcool, l'excitation, la colère et me rendre compte qu'une autre femme à moitié apeurée se trouve derrière Gabrielle me donne tout le courage nécessaire. « Bah alors connard ? Deux femmes en colère te foutent plus la frousse qu'une femme terrorisée ? » Quelle belle façon de terminer une soirée !
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: Cat & Gabrielle • Je ne cherche pas les emmerdes. Ce sont les emmerdes qui me trouvent. | Lun 21 Sep - 20:59
Je ne cherche pas les emmerdes. Ce sont les emmerdes qui me trouvent
ft. Cat & Gabrielle
Je ne comprends pas comment on peut assister à ce genre de chose sans réagir. Voir les amis de ce couple les regarder sans rien dire alors que la situation dégénère me met hors de moi. Je ne conçois pas que l’on puisse être témoin de ce genre de violence et fermer les yeux sans rien dire. A mon avis, le groupe d’amis doit avoir l’habitude d’assister à ce genre de scène… Pitoyable.
L’HOMME : « Non mais de quoi tu te mêles ?! Il est où ton mec ?! Parce qu’il devrait venir te recadrer au lieu de te laisser fourrer ton nez partout ! »
Mon sang se glace. Non mais pour qui il se prend ?! Il n’a pas compris qu’on n’était plus au moyen âge ?? Je suis tellement furieuse que j’ai de plus en plus de difficultés à rester maître de moi-même. Je m’apprête à bondir sur l’armoire à glace lorsqu’une personne vient s’interposer entre lui et moi. Sur le coup je ne comprends rien à ce qu’il se passe jusqu’à ce que je reconnaisse la voix de la petite blonde qui me tourne le dos. Cat ? Que fait-elle là ?! Je suis déstabilisée de l’entendre prendre ma défense de la sorte et au regard de l’autre merde d’armoire à glace, je réalise que lui aussi est déstabilisé.
L’HOMME : « Je vois, c’est pas ton mec qui vient à la rescousse mais ta petite copine. Soyez pas jalouses, je peux très bien m’occuper de vous deux si vous êtes en manque de virilité. »
Son regard passe de Cat à moi et un sourire arrogant vient orner son visage. J’entends quelques rires parmi le groupe qui nous entoure, ce qui semble flatter son égo de merde tout en ne faisant qu’accroitre ma colère et ma rage. Il passe à côté de moi pour attraper sa copine par le poignet. Elle laisse échapper un gémissement, signe qu’il n’y va pas de main morte.
L’HOMME : « Tu la ferme ! Tu t’es assez donnée en spectacle, maintenant on se casse avant que les deux connasses nous fasse un scandale. »
Sa copine ne dit rien et se laisse entrainer. Il n’en faut pas plus pour que je perde définitivement le contrôle. Alors qu’il me tourne légèrement le dos, je passe à côté de Cat s’en perdre une seconde et me jette dans son dos avant de le rouer de coups. Je ne suis pas certaine que mes petits poings dans son dos lui fasse bien mal mais je m’en moque. La rage décuple ma force et je suis aveuglée par la colère. La raison m’a définitivement abandonnée.
GABRIELLE : « Lâche la pauvre con ! »
Je le roue de coups sans prendre garde à l’agitation qui règne autour de moi. Il semblerait qu’une bagarre générale vient de commencer, mais je ne fais pas réellement attention à ce qu’il se passe. Je perds toute notion du temps et ce n’est que lorsque deux bras puissant viennent me tirer en arrière que je réalise que plusieurs flics sont arrivés et sont en train de séparer plusieurs personnes. Je cherche Cat des yeux quand je sens qu’on me passe des menottes dans le dos. Et merde…
UN FLIC : « On s’embête pas, on les conduit tous au poste, ils vont aller faire un petit tour en garde à vue. »
Quoi ? J’ai pas le temps de réagir qu’on m’attire en dehors de la foule qui vient de se créer autour de nous. Je cherche Cat du regard mais ne la trouve pas. Néanmoins, je n’oppose aucune résistance et m’assoie à l’arrière du véhicule de police. Finalement, je suis rejoins quelques minutes plus tard par Cat, elle aussi menottée.
GABRIELLE : « Ça va ? »
En réalité je ne sais pas quoi lui dire. Je me sens responsable de sa présence ici et je me vois mal la remercier d’être venue m’aider. Du moins, pas tant que j’ignore dans quel état d’esprit elle se trouve. L’ivresse de l’alcool m’a abandonnée et je me prends la réalité en pleine face. Le véhicule démarre pour prendre la direction du commissariat.
(#)Sujet: Re: Cat & Gabrielle • Je ne cherche pas les emmerdes. Ce sont les emmerdes qui me trouvent. | Dim 4 Oct - 15:15
le silence me fait mal à la tête
« Je vois, c’est pas ton mec qui vient à la rescousse mais ta petite copine. Soyez pas jalouses, je peux très bien m’occuper de vous deux si vous êtes en manque de virilité. » L'alcool me gonfle les veines et me fait sentir puissante. J'aime foutre le bordel mais en général j'évite les ennuis. Enfin j'essaie. Je crois. J'affiche un sourire dégoulinant de dédain. « Nous ça va, par contre toi t'as l'air en manque de virilité pour avoir besoin de deux femmes dans ton lit pour le prouver » Je sens Gabrielle bouillonner à côté de moi. J'hésite à me laisser dicter par les émotions primitives que m'inspire cet homme. A savoir lui lacérer le visage à grand coups d'ongles manucurés de la veille. Une véritable arme. Ou alors jouer peut-être la sûreté et me tenir prête à rattraper Gabrielle qui respire la fureur par tous les pores. L'ignoble individu passe à côté de nous et attrape celle que je suppose être sa petite amie. Elle ne dit rien mais elle a l'air d'avoir mal. « Tu la ferme ! Tu t’es assez donnée en spectacle, maintenant on se casse avant que les deux connasses nous fasse un scandale. » J'ouvre de grands yeux. Eh oh ! Bourrée ou pas faut pas déconner non plus ! « Eh les connasses t'emmerdent, sale con misogyne ! Et tu veux la définition de misogyne peut-être ? Je peux trouver un dico à te faire bouffer sans problème, connard ! » Mais alors que je déclame mon laïus enflammé, Gabrielle a déjà sauté sur l'homme en hurlant. « Lâche la pauvre con ! » Je me retrouve soudainement bousculée de tous les côtés. Je perds Gabrielle de vue et me retrouve entraînée dans un tourbillon de bras et de corps qui s'entrechoquent. Bagarre générale. Eh merde. J'ai pas envie de prendre un coup non plus. Je vacille sur mes talons hauts. Une main mal intentionnée tente de passer sous ma jupe et je me retourne pour lui foutre le coup de poing de sa vie en plein entre les deux yeux. « Mais casse toi putain ! » Le monstre fait bien vingt centimètres de plus que moi mais, l'alcool galopant dans mes veines, il ne me fait absolument pas peur. D'autant plus qu'il s'agit de sauver ma peau, au sens propre. Je m'apprête à lui en resservir un coup si il ne s'en va pas mais au même moment je le vois s'éloigner de moi à reculons. Quelqu'un l'a empoigné pour le faire reculer. Je lève le menton, fière. « C'est ça, dit à tes copains de te tenir éloigné si tu veux pas.. » Mais je me fais couper dans mon élan inspiré par une main ferme qui m'agrippe le poignée. Je me retourne vivement pour me défendre, tout ongles sortis, quand je me rends compte que la main appartient à un uniforme. Sauvée ! « Mademoiselle, vous allez nous suivre au poste. » « Hein ?! » Le cri très élégant (non) qui m'échappe lui accorde le temps nécessaire pour me passer des menottes. Mais c'est quoi ce délire ? « Mais, mais mais... » Pour la première fois depuis longtemps, je me retrouve sans voix. Devant la voiture je retrouve mes esprits. « Mais vous déconnez ou quoi ? C'est lui qui a essayé de me toucher, ce sale pervers, c'est lui que vous devez arrêter, je me suis défendue ! On arrête une femme qui se défend ? Ah, elle est belle l'Amérique, vive l'Etat de Floride ! » Il me pousse dans le véhicule et me ferme la portière au nez. Mais. Je boude. Littéralement. Visage renfrogné, sourcils froncés, moue boudeuse et alcoolisée jusqu'à la pointe des cheveux. Soudain une voix me fait sursauter. « Ça va ? » Oooooh, Gaby ! Je tourne la tête vers elle et essaie de m'installer plus ou moins confortablement dans ce véhicule de l'enfer. Satan. « Comme ça va un samedi soir alcoolisé où je me fais embarquer par les flics. L'autre abruti a pratiquement essayé de me violer sur place et c'est moi qu'ils embarquent, je rêve putain ! » Je me moque que Gabrielle n'ai pas vu la scène, ne comprenne sûrement pas de quoi je parle ou soit aussi remontée que moi. L'injustice dans ce monde ! La voiture démarre et je grimace, confrontée à l'inconfort des sièges. Je m'adresse aux policiers devant. « Eh, quitte à choper des filles dans la rue, vous pourriez au moins vous assurer qu'elles soient bien installées dans vos bagnoles. La galanterie, tout ça. » Je m'enfonce dans mon siège en soupirant. Je sens l'alcool s'évaporer peu à peu. « Et toi, ça va ? Je t'ai vu attaquer cet abruti. T'as gagné au moins ? » Je souris légèrement à Gabrielle. Parti comme c'est parti, on va finir en cellule de dégrisement. La voiture arrive en vue du commissariat et les policiers nous font entrer dans le bâtiment. Mes pieds me font mal, ma tête commence à tourner et la fatigue de la soirée s'abat sur moi. « Mesdemoiselles, veuillez mettre vos effets personnels dans ces bacs. » Je fourre mes poignets menottés sous le nez du flic. « Eh Einstein, si tu nous enlevai nos magnifiques bracelets 12 carats pour qu'on puisse accéder à ta demande ? » La fatigue et la frustration de la situation me font montrer les dents et me rendent irritable. J'ai pas l'intention de leur faciliter la tâche. Je ne sais pas si Gabrielle s'est déjà retrouvée dans cette posture mais, eh, solidarité féminine, je vais pas la lâcher. Je reste postée à coté d'elle. Joyeuse fin de soirée en perspective.
AVENGEDINCHAINS
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