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 i'll never stop caring and loving you

 :: Sujets et autres

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(#)Sujet: i'll never stop caring and loving you  |   Sam 12 Sep - 21:23

i'll never stop caring and loving you
Il y a une semaine, je retrouvais Nessa un peu par hasard. J'étais revenu ici pour reprendre soin d'elle, lui montrer que je ne voulais pas l'abandonner. Evidemment, ce n'était pas évident pour elle. Elle m'en voulait, et je la comprenais. Elle avait peur qu'encore une fois, je ne sois pas à la hauteur. Pourtant, je faisais tout pour l'être. Je faisais beaucoup d'efforts ces derniers temps. Je prenais sur moi, j'arrêtais d'être têtu et de m'éloigner de ce qui pouvait me faire du bien. Je m'éloignais au contraire de ce qui me faisait du mal, et me forçais à accepter qu'il pouvait m'arriver des choses magnifiques, que je n'étais pas destiné à toujours souffrir et être un homme mauvais. Au fond, j'ai toujours su qu'il y avait un Enaël capable d'amour et de tendresse, ça d'abord avec mes frères et soeurs. Mais jusqu'aujourd'hui, je n'aurais jamais cru que ça se réaliserait un jour. Maintenant, j'étais en couple, je prenais soin d'une femme complètement étrangère à ma famille. Ce n'était pas simple tous les jours, parce qu'avec mes frères et soeurs ce n'était pas encore réglé. Pourtant, je commençais à me dire que mon amour pour Alayna m'aidait à voir clair et à faire table rase du passé. Les cauchemars ne cessaient pas, souvent je voulais reprendre pour ne plus avoir à les subir, mais à chaque fois je la regardais et je me persuadais qu'il fallait que je fasse face.

Ce n'était pas le cas de tout le monde. Il y a une semaine, j'avais donné mon téléphone à ma petite soeur, Nessa. Celle avec qui j'étais quand même le plus proche. J'attendais un appel, mais je savais que c'était dangereux pour elle. On risquerait de croire que je veux la mener au plus bas alors que c'est le contraire. Je ne peux en vouloir à personne, c'est l'homme que j'étais finalement. Le mec qui a suivi son père comme un idiot dans la merde humaine et qui a mis dis ans à s'en relever et à se rebeller. Ce soir, en fin d'après-midi plutôt, mon téléphone sonna. Nessa. Je sautais sur mon téléphone. Elle me demandait de venir chez elle, qu'elle ne se sentait pas bien, qu'elle avait peur de replonger. Je n'attendais pas une seconde de plus, j'étais déjà dans ma voiture, près à aller chez ma soeur dans le sud de la ville. Ce n'était pas bien loin, j'y étais cinq minutes plus tard.

Je trouvais ma jeune soeur dehors, sur le trottoir, au plus mal. Je remarquais un homme à ses côtés. Je restais discret, étudiant de loin la situation. Mais bien vite, je les rattrapais. Il venait de gifler ma petite soeur, qui était maintenant par terre. Me rapprochant, je reconnaissais le mec, elle allait vraiment craquer, il était dealeur. Je savais comment y faire. J'arrivais par derrière sans faire de bruits, histoire de le surprendre et de le mettre à terre avant de lui en foutre une. Dégage et ne reviens plus jamais ici, t'as bien compris? Tu peux le dire à tous les autres trouillards de ta bande. Cette adresse vous est interdit. J'lui foutais un dernier coup dans le rein. Dégage maintenant! DEGAGE!! hurlais-je alors qu'il déguerpissait. On fait moins le mâlin devant un mec qui a été chef de bande. Tout le monde sait qui je suis dans ce milieu. J'ai fais parlé de moi. Je prends ma petite soeur dans mes bras, je la porte même pour rentrer chez elle. Je le dépose dans le canapé, allongée, j'ai bien fermé la porte derrière nous. Tu n'aurais pas dû le faire venir ici.. Il sait où tu habites maintenant.. soufflais-je lui mettant un plaid sur elle. J'allais lui chercher des médocs pour son mal physique. Je lui frottais le front avec du frais. Elle faisait un peu de fièvre. Tu veux m'en parler ou tu préfères pas..? lui dis-je alors après avoir allumé la télé. Je lui parlais évidemment de la raison pour laquelle elle avait failli replonger quelques instants avant cela.





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(#)Sujet: Re: i'll never stop caring and loving you  |   Sam 12 Sep - 22:16
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Enaël & Nessa
- Il a l'air chouette ton frère.
- Il est pas chouette, il est plus que ça. TATE.

Ca faisait quelques semaines maintenant. Quelques semaines que j'étais sortie de l'hosto, que je suivais le traitement à la lettre, que j'étais censée "aller mieux". En apparence ouais, j'allais mieux, du moins, je le laissait paraître. J'arrivais à répondre "je vais bien" sans avoir à me forcer pour un sourire. J'arrivais à parler, à me confier, à mon docteur essentiellement mais il voyait ça comme un énorme progrès pour la jeune femme en manque de confiance que j'étais. Je bossais dans un nightclub et je n'avais pourtant pas toucher ni à la drogue, ni à l'alcool depuis ma sortie. Je m'en sortais plutôt bien jusque là. Pas mal de gens comptaient sur moi, me supportaient afin que je garde le cap, que je ne replonge pas. Le docteur Walsh disait que les premiers mois étaient décisifs, si on replongeais durant les trois premiers mois, il serait extrêmement difficile de décrocher pour de bon, si ce n'est impossible. Mais si on tenait le coup trois petits mois, alors on s'habituerait peu à peu à l'absence de substances illicites dans notre corps. Enfin, ses statistiques étaient fait pour les gens normaux. J'était tout sauf normale. Majeur différence, j'étais malade. Je souffrait de bipolarité de type 2, se qui entraînait des phases d'hypomanie, ce qui fait qu'on ne peux ni dormir, ni rester calme. On se mets à vouloir tout casser, à détester tout le monde, à rejeter tout amour, à se sentir persécuté et mal-aimé. Puis une fois la rage passer, viens la phase de la dépression, celle qui vous pousse à l'auto-destruction. La mutilation parfois, dans le pire des cas, les risque de tentatives de suicides. Je n'avais jamais été jusqu'au suicide à proprement parler, parcontre, l'auto-destruction je connaissais. Boire à l'excès, se droguer à ne plus pouvoir en sentir ses narines, recommencer chaque jour. Se détester. Cette maladie vous ronge de l'intérieur et le pire dans tout ça c'est que ça ne se guérit pas. Ca se contrôle avec un traitement et des séances avec un psy, mais du jour au lendemain ça peut revenir et détruire tout vos efforts.. Sans prévenir. Comme ce soir.

J'sais pas trop ce qui l'a déclenché, mais d'un coup je m'étais sentie emplie d'un foutu sentiment de vide. Submergée par des sentiments que j'avais refouler durant des jours, et j'avais craquer. J'avais chopper mon téléphone, composer le numéro que je connaissais malheureusement parcoeur. Quinze minutes plus tard il klaxonnais et je sortais dans la rue, une billet dans la main. Il sortis de sa caisse, me tendais un petit sachet de poudre blanche, et c'est à la vu de la cocaïne que je me rétractais. J'pouvais pas faire ça. J'pouvais pas tout foutre en l'air, trop de gens comptaient sur moi. J'essayais de l'expliquer au gars, qui lui tenait à être payer. D'ailleurs, il demandais le double. Je n'avais pas cet argent, mais vu que je "créchait chez les riches" comme il disait, j'étais censé les lui filer quand même. Je m'étais emportée et cet enfoiré m'avait menacer. En panique, je lui avait dis que je ferait venir quelqu'un qui pourrait le payer pour moi. C'est là que je fit appel à lui, Enaël. En attendant ce fils de p*te c'était impatienté et venait de me mettre un coup au visage qui me fit tomber à terre. Et c'est là que mon frère débarquais, tel un super héro. Il fit décamper le dealer en dix secondes grand max, il était fort mon grand frère. Puis il c'était approcher de moi et m'avait porter jusque l'intérieure de l'appartement. Seb était absent, il me déposait sur le sofa et je posait immédiatement ma main sur ma joue qui me lançait pas mal. "Tu n'aurais pas dû le faire venir ici.. Il sait où tu habites maintenant.." « Je sais, je suis désolée. » Dis-je d'une petite voix. Enaël pris soin  de moi, comme au bon vieux temps. Il me couvrit, m'apportait des médicaments, il s'installait ensuite à mes côtés et je me sentais un peu plus en sécurité. J'étais repliée sur moi même, mes jambes plaquées contre mon ventre, mes mains sur mon visage. Les yeux rouges parce que j'avais pleurer et j'allais sûrement craquer de nouveau d'ici peu. Les cheveux en bataille, je ne portais qu'un grand tshirt qui me servait de robe et même pas de chaussures. Je ne ressemblait à rien. "Tu veux m'en parler ou tu préfères pas..?" Je restais silencieuse un moment, les yeux braqués sur l'écran télé. La vérité ? J'en avais aucune foutue idées. C'est ça le truc avec la bipolarité, parfois on craque sans savoir pourquoi, ça arrive juste. J'avais l'impression d'être dingue. Je détestait ça. Je finis par ouvrir la bouche, hésitante et avec une toute petite voix, n'osant pas croiser le regard de mon frère.

« Je... J'sais pas.. J'étais bien et puis je me suis mise à.. Me sentir mal. Tellement mal. J'voulais juste que ça s'arrête tu vois..? J'voulais juste que ça s'arrête.. »

Regardez moi, on aurait dit une meuf de l'asile une nouvelle fois, on aurait dit maman après une dose trop importante d'héroïne et que papa l'ai tabasser sur le sol de la cuisine jusqu'à ce qu'elle en perde presque connaissance. Une épave. On aurait dit une épave. J'me détestais, et je comprenais que les autres le fassent aussi. Je ne pouvais appeler qu'Enaël, il était bien obliger de m'aimer lui, on avait le même ADN. Il devait m'aimer, hein ?


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(#)Sujet: Re: i'll never stop caring and loving you  |   Sam 12 Sep - 23:27

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Je suis sûrement en train de vivre un des moments que je redoutais le plus dans ma vie. Devoir repêcher ma propre petite soeur du gouffre. Mais je le faisais, elle m'avait appelé et j'étais là, à tabasser ce type qui avait osé lever la main sur elle. Il déguerpissais en moins de deux, et je portais déjà ma soeur à l'intérieur. Je prenais soin d'elle, couverture, médicaments, télé. La totale. Je la regardais, elle avait les joues rouges, elle avait pleuré. Je détestais ça. Je la revoyais rire, être heureuse et je voulais la voir ainsi. Là, on en était loin. Quoiqu'elle fasse néanmoins, je l'aimerais toujours et je serais toujours là pour elle. Je me le suis juré tout petit, alors qu'elle n'était qu'un bébé et que je la consolais quand elle avait peur des cris de papa et de maman. Quand il nous enfermait dans le noir. Quand il nous frappait. Tout. Je revoyais tout ça et je ne pouvais pas la laisser ainsi, je me l'interdisais. Je lui demandais si elle voulait en parler. Elle resta un moment silencieuse. Je savais que dans ces cas là, on a pas tellement envie de parler en fait. On se sent nul, bête, faible et pourtant on en a besoin de ça..

Enfin, elle ouvrit la bouche et me parlait. Elle ne disait pas grand chose, et pourtant c'était assez pour que je la comprenne. Je m'approchais d'elle, je l'amenais contre moi. Ses jambes étaient contre mon torse et sa tête contre mon épaule. Je sais.. lui dis-je. Je suis là maintenant. lui dis-je avant de l'embrasser sur le front. J'vais te faire un bon petit plat, ça t'aidera. dis-je après un petit moment de silence. Je me levais lui faire une omelette maison. J'en faisais une petite parce que je savais qu'elle ne mangerait pas vraiment. Je lui amenais avec de l'eau. Mange un peu.. lui dis-je ensuite me rasseyant près d'elle. Je passais une mèche derrière son oreille. Elle suait un peu. Je passais encore de l'humidité fraîche sur son front. J'aurais pu le tuer ce type.. Je ne supporte pas qu'on puisse te faire du mal.. Tu le sais. Je suis ton grand frère. Je t'aimerais toujours quoiqu'il arrive. Je ne peux pas te laisser replonger ma princesse. Ils ne reviendront plus jamais par ici, je te le promets. lui promettais-je. J'essayais qu'elle se sente aimée, parce qu'à mon avis c'était ce dont elle avait besoin. Elle voulait se sentir épaulée et pas seule. Elle ne l'était pas et ne le serait jamais avec moi. Tu es une femme magnifique.. Tu as du talent. Il n'y a aucune raison pour que tu sois dans cet état là.. lui soufflais-je, mon bras autour d'elle comme protection. Tu veux que je fasse quelque chose en particulier pour toi? Elle sait très bien que je serais prêt à tout pour elle. Surtout pour lui faire oublier ces années de distance.





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(#)Sujet: Re: i'll never stop caring and loving you  |   Sam 12 Sep - 23:48
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Enaël & Nessa
- Il a l'air chouette ton frère.
- Il est pas chouette, il est plus que ça. TATE.

Tout ce que je détestais, tout ce que je ne voulais jamais devenir, je le devenais. Je ressemblais tellement à ma mère, c'était ahurissant. Je veux dire, physiquement c'était déjà une ressemblance presque parfaite, mais malheureusement pour moi je n'avais pas hérité que de son physique, j'avais aussi hérité de ses problèmes. C'est elle qui avait une addiction à l'alcool, à la drogue, c'est elle qui était malade de base. J'savais que cette maladie pouvait se transmettre dans les gènes, d'ailleurs, quand elle a appris que je l'avais aussi elle m'a juste sorti un "félicitation, t'es aussi dingue que moi !" puis elle s'est effondrée. Mais j'voulais pas être comme elle, ej voulais m'en sortir, être différente, faire quelque chose de ma vie. J'voulais pas être dingue, mais à plus j'essayais de l'éviter et à plus je plongeais visiblement. "Je sais.. Je suis là maintenant. J'vais te faire un bon petit plat, ça t'aidera." Il prenais soins de moi comme il le faisait auparavant, et même si j'étais toujours au plus mal ça me mettais du baume au coeur. J'avais manqué de son attention pendant si longtemps, j'avais tellement perdue l'habitude que quelqu'un s'occupe de moi de la sorte sans rien attendre en retour. Je savais pourtant qu'Enaël était là pour moi, qu'il serait là pour moi, toujours.. Je devais m'accrocher àa ça. Il revient quelques minutes plus tard, une assiette dans les mains qu'il disposait sur la table basse devant moi. Il me demandais de manger, mais je me contentais de fixer le plat sans bouger. Je n'avais pas faim. Je n'avais envie de rien à faire dire, absolument rien. J'voulais juste arrêter de me sentir comme ça, arrêter de me sentir mal sans savoir pourquoi, arrêter d'entendre la voix de ma mère dans ma tête répété que j'étais aussi foutue qu'elle et que je finirais comme elle. Cette idée même me terrorisait, je pouvais pas devenir comme elle. Je croisais mes bras sous ma poitrine alors qu'Enaël me prise dans ses bras, je fermais les yeux un instant, me sentant en sécurité auprès de lui. J'aurais pu le tuer ce type.. Je ne supporte pas qu'on puisse te faire du mal.. Tu le sais. Je suis ton grand frère. Je t'aimerais toujours quoiqu'il arrive. Je ne peux pas te laisser replonger ma princesse. Ils ne reviendront plus jamais par ici, je te le promets." Ses paroles me faisaient du bien, ça faisait du bien de sentir et de savoir quelqu'un était prêt à se battre pour moi. C'était encore difficile à comprendre pour moi, mais j'essayais de récupérer Enaël et de lui faire confiance comme je le faisait avant. « C'est juste qu'il y a des moments où j'ai l'impression.. Que je m'en sortirais jamais, Enaël. Que je suis comme maman. J'essaie d'aller mieux, je fait tout pour, mais c'est pas suffisant.. Peut-être que je suis pas assez forte. » Peut-être que c'était le cas. Ma mère souffrait de cette maladie, mais elle l'acceptais et n'avait pas de soucis avec le fait d'accepter être une junkie, une mauvaise mère, mais moi je pouvais pas.. J'arrivais pas à me faire à l'idée de finir mes jours comme ça, je le supporterais pas. Je faisait du mal à tout le monde, tout le temps. Parfois je me mettait à penser qu'ils seraient tous mieux sans moi.. "Tu es une femme magnifique.. Tu as du talent. Il n'y a aucune raison pour que tu sois dans cet état là.. Tu veux que je fasse quelque chose en particulier pour toi?" Si tu savais. J'y peux rien, c'est pas ma faute. Si tu savais ) quel point moi j'aimerais aller bien. Pouvoir être la petite soeur souriante, amusante dont tu a le souvenir. Tu croyais revenir et retrouver ta poupée d'entant, mais ce que tu a retrouver c'est une poupée toute cassée.. J'm'en voulais de lui faire ça, ruiner ses souvenirs de moi. « J'ai du talent pour foutre la vie des autres en l'air ! Partout où je passe, je rends les gens malheureux.. Je détruit tout ce que je touche. Je suis pas normale, Ena. » Lâchais-je alors. Je hochais ensuite la tête de gauche à droite, je me redressait, plongeant mon regard dans le sien. Rien qu'en un regard, je savais ce qu'il avait en tête. Je le connaissais parcoeur, je pouvais deviner chacune de ses pensées. Je savais très bien qu'en repartant d'ici il n'aurait qu'une idée : retrouver ce dealer et le tuer. J'voulais pas ça, je voulais pas qu'il se mette en danger pour moi. « Non, non. Je veux rien que tu fasse pour moi, tu a promis d'arrêter les conneries. T'a promis. Si toi tu tiens pas, moi j'ai aucune chance de tenir. »


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(#)Sujet: Re: i'll never stop caring and loving you  |   Dim 13 Sep - 10:36

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S'il y avait bien une personne pour qui je pourrais tout abandonner, fuir, me ruiner et même perdre ma propre vie, c'est bien ma petite soeur, Nessa. Quand j'avais reçu son appel, je n'avais même pas eu le temps de prendre une respiration de plus que j'étais déjà dans ma voiture à foncer chez elle. Je le ferais en toute circonstance d'ailleurs. Je la trouvais au plus mal, prête à craquer à nouveau pour les sachets de poudre blanche dont moi aussi, je m'abstenais. Je savais que le combat n'était pas facile, surtout avec la maladie dont Nessa avait hérité. Depuis petite elle en souffrait, j'avais toujours été là pour l'aider dans ce fardeau. Là, elle était au plus bas. Les jambes contre elle, je la prenais contre moi. Elle se laissa aller dans mes bras un petit instant avant de reprendre sa psychose profonde. Elle se comparait à maman, elle qui n'avait jamais réussi à vaincre, qui ne s'était jamais battu, ni pour nous, ni pour elle-même. Je détestais entendre Nessa se comparer à cette femme horrible. Ne redis jamais ça. lui interdis-je, sévèrement, montant d'un cran. Moi, j'avais hérité d'un caractère violent, d'un manque de self control évident de papa. Je la regardais alors dans les yeux, limite en prenant son visage entre mes mains. Tu n'es pas comme maman et tu ne le seras jamais. Tu es ma petite soeur. J'ai pris soin de toi, ce n'est pas pour que tu sois comme elle. Je te protège d'elle depuis ta naissance. Tu vas y arriver, parce que toi tu as de la force et du coeur. lui dis-je comme un ordre plus qu'une consolation. Je ne voulais pas qu'elle baisse les bras. En quoi ce serait fini, je la perdrais pour toujours. Cela, je ne le laisserais jamais arriver. Je suis là moi et je ne te laisserais pas replonger. lui dis-je avant de lâcher son visage et de reprendre ma place initiale, un bras autour d'elle. Mais, elle ne s'arrêtait plus. Elle voyait ce qu'il y avait de pire en elle et l'accentuait. Elle se faisait des illusions. Comment ça tu rends les gens malheureux? Qu'est-ce que tu me racontes, là? Tu ne fais que voir les choses d'une mauvaise manière. Tu ne détruit rien du tout et non en effet tu n'es pas normale. Si tu étais normale, tu ne serais pas ma petite soeur, tu ne serais pas unique, pas intéressante. Tu es extraordinaire, Nessa. Mais ça, si tu ne le vois pas toi-même, tu ne peux pas y arriver. En imaginant que tu détruises tout sur ton passage, tu le fais inconsciemment. C'est psychologique... Il faut que tu te battes d'abord contre toi-même. Je sais que ce n'est pas simple, crois-moi. Mais tu arriveras comme j'y suis presque arrivé. lui dis-je. J'aurais voulu lui donner ma propre force de conviction. Que d'un coup, elle puisse se reprendre en main et que ce soit moi qui manque de force. Je m'en fichais de moi, je voulais qu'elle soit heureuse. Je lui proposais de faire quelque chose pour elle et évidemment, elle avait compris. D'accord promis. lui dis-je rapidement. Mais si tu veux que j'aille chercher quelque chose dans un magasin dont tu aurais envie ou je ne sais pas, dis le moi. Et mange s'il te plait.. la priais-je en caressant sa joue. On a qu'à parler d'autre chose ou, regarder un film pourquoi pas. Il faut que tu arrêtes de penser à tout ça. lui soufflais-je. Elle était dans un état complètement stone, sans vie. Je détestais vraiment ça.





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(#)Sujet: Re: i'll never stop caring and loving you  |   Dim 13 Sep - 15:47
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Enaël & Nessa
- Il a l'air chouette ton frère.
- Il est pas chouette, il est plus que ça. TATE.

"Ne redis jamais ça." C'était plus comme un ordre qu'une demande. J'la détestais, je détestais ma propre mère, pourtant même si je n'aurais jamais cru ça possible quelqu'un la haïssait encore plus fort que moi, Enaël. "Tu n'es pas comme maman et tu ne le seras jamais. Tu es ma petite soeur. J'ai pris soin de toi, ce n'est pas pour que tu sois comme elle. Je te protège d'elle depuis ta naissance. Tu vas y arriver, parce que toi tu as de la force et du coeur. Je suis là moi et je ne te laisserais pas replonger." Il avait les mots pour me faire me sentir mieux, mais pas suffisamment. J'étais là, blottie dans ses bras, les larmes qui coulaient sans cesse sur mes joues rouges, je faisait pitié. J'en avait marre de tout, de moi, de ce sentiment de ne jamais être à la hauteur de ce que les autres attendaient de moi. Il continuais en me disant que j'étais extraordinaire, mais je crois qu'il aurait pu le répété toute la nuit que je n'y aurait pas cru d'avantages. Il y pouvait rien mon grand frère, il m'aimait et il essayait de m'aider en faisant de son mieux, comme Charlie avant lui et pourtant.. Ca marchais un moment, puis ça s'envolait et je me retrouvais seule en bataille avec moi-même. Il me dis que je devais y arriver, relever la tête comme lui l'avait fait, je hochais positivement la tête sans ouvrir la bouche. Je ne ferait plus de promesses, je ne dirais plus que j'y arriverais, parce que ce soir j'étais passée à deux doigts de replonger pour de bon et malgré moi j'étais consciente que ce n'était pas la dernière fois. En fait, j'm'en sortirais jamais. J'en étais consciente au fond, c'est les autres autour de moi qui avaient un problème avec le fait d'accepter la vérité... « Tu doit pas en parler, à personne d'accord ? S'ils apprennent ça, ils vont m'enfermer de nouveau, je supporterais pas de retourner là-bas. » "Ils" les docteurs. Mon médecin avait été claire, si je replongeais ou montrait encore des signes de faiblesses dans ce genre, c'était l'hp pour une plus longue durée. J'pouvais pas retourner là-bas. J'voulais pas. Tout comme je refusait qu'il ne se mette dans les ennuies d'avantages pour moi, parce qu'il était comme ça Enaël. Il se foutais dans la merde pour les gens qu'il aime tout simplement pour prendre leur défense. Je n'avais pas besoin qu'il m'aide avec les dealers ou autre type du genre, j'avais juste besoin qu'il reste là pour moi et que lui s'en sorte, peut être qu'avoir un bon exemple dans la famille m'aiderait aussi. Entre un père taulard, une mère junkie et le reste de la famille drogué ou alcoolique, je n'avais jamais vraiment eu de bon modèle à suivre. Je leur en voulait pas, si j'avais vraiment eu la volonté j'aurais pu m'en sortir plus tôt et ne pas finir comme eux, mais j'étais faible. Je choisissait la facilité. Il est clair qu'il est plus simple de sniffer un raie de coke que de se battre pour ce qu'on veux. Il promis de ne pas faire de conneries, mais je savais très bien que s'il décidais de le faire il le ferait de toutes façons, ses promesses n'étaient là que pour me rassurer. Mais si tu veux que j'aille chercher quelque chose dans un magasin dont tu aurais envie ou je ne sais pas, dis le moi. Et mange s'il te plait.. « J'ai besoin de rien, juste que tu me sert fort dans tes bras. » Lui dis-je doucement. Puis, pour lui faire plaisir, j'attrapais la fourchette de l'assiette et avalait une petite bouchée de l'omelette. Puis, je le regardais avec un maigre sourire. Il finit par proposer que l'on se change les idées, devant un film ou autre. Je haussait les épaules. « Bonne chance pour trouver quelque chose de potable à cette heure. » J'appréciais qu'il soit arriver si vite après mon appel, qu'il prenne soin de moi comme il le faisait. Ce n'était que la seconde fois que je me trouvais en compagnie de mon frère depuis trois ans, et je commençais à retrouver mon protecteur, mon ange gardien. Cette pensée me fit esquisser un léger sourire au coin des lèvres. « J'sais que j'ai été une vraie petite peste l'autre fois, mais merci d'être revenu Ena. » Je lui confiais ça en le regardant dans les yeux, j'pouvais pas être plus sincère que maintenant. Je vit le visage de mon frère s'illuminer un peu et ses lèvres formaient un sourire à son tour, mais cela ne durait qu'une fraction de seconde. La seconde d'après le moteur d'une caisse se mit à ronronner devant la porte, ça klaxonnais, criais des insultes. La lueur dans les yeux de mon frère se terni, et je compris que tout cela allait dégénéré. Je hochais rapidement la tête de gauche à droite et me levait d'un bon pour barrer lui barrer la route. « Non, non, reste là. Enaël, sort pas. Laisse les ! Ils vont se fatiguer tout seuls ! » Mais il n'eu pas vraiment de mal à me contourner, en fait, il n'eu qu'à poser ses mains sur mes bras et me pousser doucement sur le côté. Je m'accrochais alors à son avant-bras, le regard suppliant. « Enaël, s'il te plaît non ! N'empire pas les choses ! » Il tournais le visage en ma direction alors que le bruit à l'extérieur se faisait encore plus fort. Connaissant le dealer de tout à l'heure, il n'était certainement pas revenu jouer le caïd s'il était seul. Je connaissais ses mecs là, leur façon de faire. Ils devaient être un bande, mon frère était un bon bagarreur mais soyons réalistes, ses mecs là ne se battaient pas. Ils imposaient leur lois avec des flingues et ne réservaient les points qu'avec les femmes. J'aurais voulu m'accrocher à mon frère pour l'empêcher de sortir, mais je voyais dans ses yeux que tout ce que je disait n'y changerais rien. Les Tate sont des foutus casse-cou qui prennent des risques pour rien. »


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(#)Sujet: Re: i'll never stop caring and loving you  |   Lun 14 Sep - 15:37

i'll never stop caring and loving you
Elle avait une peur : devenir comme maman. Je pense que dans la famille, on avait l'habitude d'entreprendre cette peur. Que ce soit "je deviens comme papa" ou "je deviens comme maman". Pourtant, des jeunes enfants devraient rêver ressembler à leurs parents. Ils devraient être des modèles. Mais chez les Tate, rien est normal. Elle pleurait parce qu'elle souffrait de la maladie de maman, elle avait peur de devenir comme elle. Evidemment, à cet instant précis, je me jurais que ça n'arriverait pas, que je serais toujours là pour l'en empêcher. Elle avait peur d'une autre chose, retourner chez les "fous", qu'on l'enferme et qu'on la dope de médicaments en tout genre. Ca aussi, je ne l'aurais jamais laissé faire si j'avais été là. Evidemment sur ce point là, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Je te promets de n'en parler à personne. Tu es ma petite soeur, ça reste entre toi et moi. Je suis celui qui te sortira de là. lui soufflais-je en souriant. Elle ne réclamait qu'une chose : que je la serre contre moi. Chose que je ne lui refusais évidemment pas. Je le fis, car cela faisait longtemps, bien trop longtemps que je n'en avais pas eu l'occasion. Je m'en voulais qu'il faille qu'elle souffre, qu'elle n'ait que mon numéro sous la main pour que ça n'arrive. En tout cas, il fallait bien à un moment ou à un autre, d'une façon ou d'une autre que je me rattrape auprès de ma petite soeur. C'était le moment. Il fallait que je lui prouve que je suis le grand frère parfait. Je la sortirais de là.

Je voulais lui changer les idées, trouver quelque chose pour lequel elle ne penserait plus à rien. Il va bien y avoir un film quand même.. Le dictateur, tu l'as déjà vu? Il est à mourir de rire celui-là.. dis-je en le cherchant sur le net aussitôt pensais-je à ça. Puis, elle me remercia et s'excusa d'avoir agit de la sorte la dernière fois. Je la regardais, avec un regard de sincérité. Ne t'excuses pas, tu avais raison sur toute la ligne tu sais. Ce serait plutôt à moi d'encore me faire pardonner, et je compte bien le faire petit à petit maintenant. lui dis-je en lui souriant, reprenant ma recherche. Mais une fraction de seconde plus tard, alors que tout semblait déjà aller mieux, j'entendis un moteur gronder fortement dehors. Je savais très bien de quoi il s'agissait. Vu le regard de Nessa, elle le savait aussi. Et elle savait très bien comment j'allais réagir dans les prochaines secondes. Je me levais, et elle aussi, me barrant la route. Elle me pria de ne pas y aller. Mais réfléchissant rapidement, essayant de prendre sur moi car sinon je serais déjà dehors à l'heure qu'il est, je me disais que de toute façon ils reviendraient, et si ce n'était pas moi qui fut là, ma petite soeur ne saurait pas se défendre. Je la repoussais donc, en me dirigeant vers la porte. Elle m'attrapa le bras, en insistant mais le bruit se fit plus fort dehors. Il fallait que j'y aille. Je me retirais d'elle doucement et je sortais, fermant la porte derrière moi. Discrètement avant de me faire voir du gang, je composais le numéro de la police. Je savais qu'ils ne seraient pas là à temps, il fallait que je les occupe en attendant. Je sortais mon arme, toujours sur moi, que je gardais derrière mon dos, au cas où. On vient s'en reprendre à une jeune femme? C'est bête, elle n'est toujours pas seule. dis-je ne montrant aucune peur aux gang de quatre mecs qui me faisaient face à présent. Evidemment, ils venaient chercher vengeance. Ils savaient qui j'étais, ils savaient que je m'éloignais du trafic et que c'était le moment de m'attaquer. Ils n'attendirent pas pour essayer de m'avoir. J'esquivais un d'entre eux et tapais sa tête contre une barre derrière moi, j'assomais le deuxième alors que le dernier allait déjà dans la voiture. Le dernier fut plus coriace, me donnant plus de fil à retordre. J'eus un coup qui me fit saigner le nez et dans l'abdomen, mais finalement j'arrivais à le mettre à peu près par terre. Le dernier me tira dessus de la voiture. Je me cachais et commençais à tirer sur la voiture. Mais faire attention aux gens et à mes alentours ce n'était pas simple. Je manquais d'attention et alors que je sortais des stationnements au bord de la chaussée en voulant crever la voiture en fuite, le troisième avait pris une autre voiture et me percuta là, au bord de la chaussée avant de fuir.

J'étais sonné, par terre, j'entendais les sirènes de la police puis des pompiers, des gens venaient vers moi, j'entendais les deux hommes assommés se faire contrôler mais je ne voyais plus clair, je ne pouvais plus réagir. Je tombais dans les ténèbres.





AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: i'll never stop caring and loving you  |   Mer 16 Sep - 13:16
I feel like i bother
people just being alive.
Enaël & Nessa
- Il a l'air chouette ton frère.
- Il est pas chouette, il est plus que ça. TATE.

J'savais déjà comment tout cela allait finir, mal. Très mal. Je connaissais mon frère, son impulsion, sa violence, je connaissais aussi le genre de gars en face de lui. Le genre qui veut prouver au quartier qu'il est le méchant garçon de base en usant de la poudre. Je tentais de retenir Enäle, sans grande réussite. Il était plus fort, plus grand et surtout quand il avait quelque chose en tête il était impossible de lui faire faire le contraire... C'est un Tate. C'est dans notre ADN de faire l'exact opposé de se que l'on nous demande. Il sortait en vitesse, je le suivait au pas mais ralentis sur le porsch tandis qu'Enaël fit face à ses quatre gars. J'en était sûr, ce genre de mecs ne viens jamais régler ses comptes sans public ou support. Ils souriaient face à lui, pensant certainement qu'à quatre ils avaient l'avantage. J'avais vu mon frère se battre à plusieurs reprises, plus que je ne l'aurais aimer d'ailleurs, je savais ce qu'il valait au combat, de quoi il était capable. A mains nus, il les aurait mis à genoux, seulement je doutais fortement que ce genre de type allait se battre à armes égales. En fait, ils étaient plutôt le genre à jouer en traître, je le savais que bien trop.  « Ena.. S'il te plaît. » Suppliais-je une nouvelle fois, mais cela ne servit à rien. Je n'avais pas fini ma phrase que déjà ils leurs sautait au cou. Ca partait en couilles en l'espace d'un instant, il mis k.o trois d'entre eux, il souffrait certes, mais ils étaient à terre. Je n'arrivais pas à bouger de place, je n'arrivais plus à faire un seul mouvement à vrai dire. Le quatrième bonhomme c'était réfugié dans la caisse, du moins c'est ce que j'eu penser. En réalité il allumait cette dernière et se mit ensuite à ouvrir le feu en direction de mon frère. Les quelques passants c'étaient mis à couverts, à courir, je pense pas qu'ils avaient l'habitude de ça dans ce genre de quartier. Ce n'était pas la première fusillade à laquelle j'assistait, mais je hurlais tout de même parce qu'Enaël c'était mis à son tour à tirer et que tout cela partait beaucoup trop loin. La caisse s'enfuit, et alors que j'allais m'approcher de mon frère, je fit quelque pas sur la route et une deuxième voiture le percutait de plein fouet. Enaël s'étalais sur le sol dur, je me précipitait vers lui, tout cela c'était passer en une fraction de secondes. Pourtant, mon premier reflex, tel la fille de mon père, je choppais le flingue de mon frère et les yeux remplis de larmes je vidait le reste du chargeur sur la voiture en question. Même s'il fit plusieurs écarts à cause des balles, cet enfoiré réussi tout de même à prendre la fuite. Le chargeur était vide, mais comme un mouvement automatique, je n'arrivais pas à m'arrêter d'appuyer sur la gâchette, les yeux rivés sur la rue en face de moi. Les passents c'étaient mis à parler, en me fixant, quelques uns c'étaient approcher d'Enaël pour lui venir en aide. Je continuais à fixer le bout de la rue parce que j'avais tellement peur de me retourner et voir mon frère étaler sur la route. J'avais trop peur de devoir faire face à Enaël, agonisant. Je pleurais, j'arrivais pas à m'arrêter. Puis finalement, je lâchais le flingue qui retombais violement sur le goudron. Puis, toujours pieds nus et vêtue d'un simple tshirt, je fit volte face. En face de moi, un petit groupe était accroupie autour de mon frère, un gars pendu à son téléphone décrivait la scène aux urgences. Je mis quelques instants avant de faire un pas en cette direction. Je poussais les premières personnes sur mon passage sans même leur accorder un regard, les autres s'éloignaient d'elles-même. Ca y est, je le voyais maintenant. Il était peu conscient, je me laissait tomber à genoux tellement fort qu'en temps normal j'aurais souffert, mais pas là. Une femme s'entêtait à le toucher, elle essayait certainement de lui venir en aide, mais je repoussait violemment ses mains.  « Lâchez le ! Dégagez ! Dégagez ! » Hurlais-je, la voix cassée. Ils me regardaient tous sans rien dire, puis les pompiers et la police arrivaient enfin. Ils prirent Enaël en charge, le branchant à pleins de fils et l'installant dans l'ambulance. Je chopais sa main et ne la lâchais pas jusqu'à ce moment. Malheureusement, un flic se plaçait devant moi lorsque j'allais monter avec lui dans la camionnette. Il me demandais si j'avais bien tirer des coups de feux dans la rue. J'tremblais, j'avais cesser de pleurer mais mes yeux restaient très rouges, mon maquillage avait couler, j'ressemblais à rien. Je n'eu rien besoin de dire, je me contentais de lever les yeux vers lui, le fusilllant du regard, son collégue lui dit alors qu'ils verraient ça plus tard. Je rejoignais donc mon frère, j'entremêlait mes doigts avec les siens durant tout le trajet.  « Je t'interdit de faire ça. T'a promis de plus jamais me laisser. »

TO BE CONTINUED...





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