Aujourd'hui avait été une journée particulièrement éprouvante pour moi, et pour tout le service.. Je commençais quelques peu à en avoir marre du service gériatrique, et comme j'étais en poste pour une durée de douze heures, je décida de prendre la relève sur le côté psychiatrique, en accord avec mon collègue, qui lui en échange, acceptait de prendre ma place. Un peu de changement ne faisait de mal à personne. Je me dirigeais alors vers le service, des dossiers à la main. Il était rare que je prenne les escaliers, la moindre activité pseudo sportive que je pouvais faire en travaillant était toujours bonne à prendre. J'avais la tête plonger dans mes dossiers, et je marchais tel un robot connaissant son chemin par coeur. Mais une bousculade me fit sortir de mes lectures. Au premier virage, j'entra en collision avec quelqu'un, qui en plus, avait l'air d'une humeur massacrante. Une petit voix fluette se mise à grogner tel un ours. Lorsque je baissa la tête, je pus m'apercevoir qu'il s'agissait de Nessa, une ancienne patiente du service. Elle me lâcha un : « Putain, mais tu peux pas regarder où tu va ?!  ». Une phrase bien digne d'elle, cela ne m'étonnait même pas, puis je devais avouer que la voir dans cette position, faisait de cela une situation deux fois plus hilarante. «  Tu n'as qu'à toi regarder où tu vas! Sale gamine. ». Dis-je pour la taquiner. Je savais très bien qu'elle n'aimait pas qu'on la considère comme une enfant, et moi je faisais exprès d'en abuser parfois, voir souvent! Nessa avait était interné ici, car elle avait des tendances à péter souvent les plombs, mais dans le fond, je voyais bien qu'elle n'était pas une mauvaise personne, elle était même plutôt sympathique, je devais bien l'avouer. Alors qu'elle était interné, je l'avais surprise à essayer de se faire la belle. Mais je l'avais simplement raccompagner jusque sa chambre, sans prévenir la sécurité. J'avais développer à son égard, une forme de sympathie, et je pense que de son côté, elle m'appréciait également. Enfin, j'étais sûre qu'elle m'appréciait un minimum, puisqu'entre elle et moi, était né un jeu presque malsain parfois, puisqu'elle s'amusait à me faire clairement des avances, il s'agissait limite d'un jeu de séduction. Enfin, pas limite, s'était carrément cela, mais aussi carrément pas du étique de ma part! Si mes supérieurs n'avaient ne serais-ce qu'un soupçon de ce petit jeu, sa pourrait très mal se passait pour moi. Bien que celui ci, ne restait qu'au stade du jeu, et qu'il n'irait sans aucun doute, jamais plus loin que cela. Alors que je l'aidais à se relever, elle essayait toujours temps bien que mal de me rendre mal à l'aise, mais avec moi, cela ne prenait jamais, malheureusement pour elle, puisque, sa m'amusait plus qu'autre chose! Lorsqu'elle me dit que je commençais à lui manquer, je lui fis un sourire. « En même temps, à qui je ne manquerais pas? A personne! » Je ne pus m'empêcher de rire, et lorsqu'elle me fit un battement de cils, je ne pus me retenir de rire de plus belles. « Arrête de claquer des cils comme sa, tu vas finir par t'envoler. ». Dis-je pour la taquiner. « Comment tu vas? Sa fait un moment que je t'ai pas vu dans les parages, et je préférais cela! ». Lorsque je disais que je préférais ne pas la voir, ce n'est pas que je ne l'appréciais pas, mais sa voulait dire qu'elle allait mieux, puisqu'elle n'avait pas besoin d'être suivi..